Février
1864 - Le tirage. -
C'est le 15 de ce mois
que commence, dans les 89 départements de l'Empire français, la grande
opération du tirage au sort des jeunes gens de la classe de 1863, nés
en 1843. (l’Ordre et la Liberté)
Février
1864 - Par arrêté du 8 février. -
M. le préfet du Calvados
a nommé :
-
Maire de la commune de Saint-Ouen-le-Houx, M. Billard
(Jean-Pierre), en remplacement de M. Lafosse, démissionnaire.
-
Adjoint de la même commune, M. Lenoir (Jean-Messenin), en
remplacement de M. Billard. (l’Ordre et la Liberté)
Février
1864 - L’hiver est là.
-
L'hiver ne nous laisse
absolument plus rien à désirer, après les gelées assez fortes que
nous avons endurées, puisqu'elles ont dépassé dix degrés, la neige
est survenue, et aujourd'hui toutes nos rues en sont couvertes, depuis
plusieurs jours. (l’Ordre et la Liberté)
Mai
1867 -
Le printemps. -
Hosanna!!!... Ou
en d'autres termes, pour ceux
de mes lecteurs qui ne comprennent pas le patois !
Quelle chance !!!...
Le
joli mois de mai vient enfin de prendre dans un des douze compartiments
du zodiaque, la place qui lui est assignée depuis un temps immémorial.
Il
a même fait son entrée parmi nous, escorté de 24 degrés de chaleur.
Pour
un printemps avancé, celui-là peut se flatter de l'être... il tient
sans doute à marcher sur les brisées de son siècle.
De
cette température franchement exceptionnelle, il a surgi des
phénomènes sont nombre.
La
végétation a pris à Caen une activité tellement subite, tellement
irrésistible, qu'un épicier de la rue Saint-Pierre a eu le pied
traversé par la soudaine irruption d'une asperge, au moment où notre
homme bourrait tranquillement sa pipe dans le jardin qu'il possède dans
les Champs-Saint-Michel. Je sais qu'au premièr abord, se fait vous
paraîtra
invraisemblable,
mais au second.....
Juin
1867 -
Réparation des édifices religieux. -
Voici la liste des communes du Calvados auxquelles M. le ministre
des cultes vient d'accorder des secours, pour aider aux réparations de
leurs édifices religieux :
300
fr.à Tracy-sur-Mer ; 400 fr. à Saint-Sylvain ; 400 fr. à Soliers ;
300 fr. à Reviers ; 400 fr. à Putot-en-Bessin ; 400 fr. à
Saint-Pierre-Azif ; 500 fr. à Saint-Ouen-le-Houx ; 300 fr.
Orbois ; 500 fr. à Moulines ; 800 fr. à Saint-Martin-de-Fresnay ; 500
fr. à La Lande-sur-Drôme ; 300 fr. à Les Iles-Bardel ; 200 fr. à
Grandcamp ; 1000 fr. à Croissanville ;400 fr. à Cairon ; 500 fr. à
Bures ; 400 fr. à Beuvron ; 300 fr. à Bény-Bocage ; 500 fr. à
Saint-André-d'Hébertot ; 300 fr. à Saint-Aignan-de-Cramesnil ; 200
fr. à Saint-Vaast ;500 fr. à Ver ; 4000 fr. à Saint-Pair et
Saint-Laurent-du-Mont ; 5000 fr. à Touques.
Décembre
1867 -
Un incendie. -
Un incendie accidentel a éclaté, le 22 de ce mois, à
Saint-Ouen-le-Houx, vers dix heures du soir, et à consumé une maison,
60 bottes de foin, 25 bourrés, 3 tonneaux et 1200 litres de cidre. Le
tout appartenant au sieur Lallement.
Janvier
1872 -
Fait divers.
- Lallemand
père, de Saint-Ouen-le-Houx, a été condamné à 50 et son fils à 25
fr. d'amende, pour s'être approprié un chevreuil blessé à mort
par M. Laniel à Moutiers-Hubert, et qui était allé mourir dans une
propriété voisine de la forêt.
Juillet
1869 -
Fait divers.
- Samedi
dernier, dans la soirée, à St-Ouen-le-Houx, le nommé Surin, âgé de
28 ans, rentrait chez lui après sa journée avec sa femme et son enfant.
Il portail un fusil renfermé dans un sac, chargé, il est vrai, mais
ayant les chiens démontés. Les capsules étaient restées sur les
cheminées.
Avant
de passer sous une barrière, le malheureux a poussé le sac devant lui,
en tenant le fusil par le bout du canon. Dans ce mouvement, la capsule
de droite ayant heurté un corps dur, a pris feu, et la charge a atteint
Surin sous le bras droit. On désespère de le sauver.
Juillet
1875
- Danger des armes à feu.
- Mercredi,
à trois heures du soir, le nommé Ferdinand Hervieu, âgé de 16 ans et
demi, journalier chez ses parents, à la Brevière, près Livarot,
était à faucher avec son père, dans un pré, sur la commune de
Saint-Ouen-le-Houx. Profitant du sommeil de ce dernier, il s'arma d'un
fusil à un coup et se mit à chasser, étant arrivé dans un champ de
blé et entendant venir du monde de son côté, il voulut cacher son
arme dans une haie, la crosse la première, en tenant le canon de la
main gauche, le chien du fusil se trouva accroché et fit partir le
coup. Hervieu reçut toute la charge au-dessus du cœur, ce qui provoqua
une hémorragie intérieure, le
malheureux jeune
homme marcha encore l'espace d'environ dix mètres, puis vint tomber aux
pieds d'un aveugle, auquel il raconta ce que nous avons relaté
ci-dessus. Hervieu est mort aussitôt en prononçant le nom de son
père.
Octobre
1884 -
Fatale erreur.
-
La semaine dernière, à St Ouen-le-Houx, un propriétaire,
apercevant de loin un enfant qui cueillait du gland dans un de ses
chênes, lui tira un coup de fusil chargé à plomb. Il se repentit
aussitôt de sa colère irréfléchie, car c'était son fils qu'il avait
pris pour un pillard. Le pauvre enfant a eu la figure criblée de
plombs. On craint qu'il ne perde un oeil.
Octobre
1884 -
Une erreur fatale. -
Sous ce titre, nous avons raconté qu'un propriétaire de
St-Ouen-le-Houx avait tiré un coup de fusil sur son enfant. Voici
comment les faits se sont passés : « Le propriétaire était à la
chasse avec son fils, après avoir marché pendant quelque temps, ce
dernier dit à son père qu'il était fatigué et qu'il retournait à la
maison. Peu de temps après, il montait dans un vieux têtard de chêne,
placé devant la porte de la maison, pour cueillir du gland, le père
qui rentrait de la chasse se dit en le
voyant : « Tiens, j'ai tué un pitois il y a quelque temps dans ce
chêne, en voilà encore un... » Et, sans plus de réflexion, il tira
un coup de fusil, et l'enfant s'écria : « Papa ! tu me
tues ! » Son beau-frère, qui arrivait en ce moment, alla le chercher
dans le chêne, et on constata que l'enfant avait reçu toute la charge
dans un côté de la figure. Le médecin, appelé sur le champ, a
extrait le plomb, mais on craint que l'enfant ne perde un oeil.
Août
1886 -
Immoralité,
jalousie, assassinat et suicide.
- Pierre
Got, âgé de 63 ans, est un propriétaire-cultivateur aisé de
St-Ouen-le-Houx, petite commune située à une lieue de Livarot. Got,
qui est veuf, avait,
depuis longtemps, des relations avec l'une de ses servantes, Félicia
Allaire, âgée de 26 ans. Cette situation, que Got ne cherchait pas à
cacher, était connue de tout le pays.
Ils
vivaient dans d'assez bons termes, bien que Got fit souvent des scènes
de jalousie à sa maîtresse, lorsqu'un jeune homme de 20 ans, Albert
Chevreuil, fut engagé comme domestique. Il fit la cour à Félicia,
celle-ci l'écouta et des relations s'établirent. Got s'en aperçut et
renvoya le galant domestique. Les amoureux n'en continuèrent pas moins
à se voir. Got s'en doutait et les épiait.
Dimanche,
Albert Chevreuil s'introduisait chez son ancien maître, mais il n'en
put sortir, Got faisant le guet. A 7 heures du soir, il dit à sa
Servante : « Ton amant est caché dans
le grenier, tu vas aller lui ouvrir la porte et tu le feras descendre
!... »
Félicia
Allaire, effrayée, monta au grenier et en ouvrit la porte, le jeune
homme hésitait à descendre. « Ne crains rien ! » lui dit-elle. Mais,
au bas de l'escalier, ils trouvèrent Got armé d'un fusil à deux
coups. Il en déchargea à bout portant un coup sur le jeune homme qui
tomba inanimé aux pieds de sa maîtresse. Puis le meurtrier visa
Félicia Allaire, qui fut atteinte au ventre. Elle essaya de fuir, mais,
sa blessure l'empêchant de courir, elle dut essuyer un nouveau coup de
feu de l'assassin, qui avait eu le temps de recharger son arme. On
releva la malheureuse, qui put, avant de rendre le dernier soupir,
raconter ce terrible drame.
Lundi
matin, les gendarmes se rendirent à la ferme. Ils trouvèrent le
cadavre de Got à cent mètres de sa maison. L'assassin s'était fait
justice, en se tirant un coup de fusil dans la tête. Got avait
prémédité son crime et son suicide, il l'avait dit à plusieurs
personnes et à sa fille, qui habite les Moutiers-Hubert, où elle est
mariée.
Pierre
Got n'était pas aimé. Fait assez grave, les habitants de la ferme, ont
bien pensé à envoyer, chercher les gendarmes, mais ils ont oublié de
faire venir un médecin pour donner ses soins à la pauvre servante, qui
eût peut-être été sauvée.
Mai
1887 -
Coup de fusil. -
Dimanche
dans la nuit, le sieur Haudeville, cultivateur à St-Ouen-le-Houx, a
tiré un coup de fusil à balle, dans une des fenêtres d'un sieur
Lainey : personne n'a été blessé. Cet exploit de Haudeville est dû,
dit-on, à l'intempérance, mais l'ivrognerie n'est pas une excuse et la
justice tiendra à connaître les motifs qui l'ont poussé à faire
ainsi parler la poudre.
Mai
1887 -
Les suites d’un homicide.
-
Un dimanche,
le sieur Montel, domestique chez le sieur Pierre Aubert, cultivateur à
St-Ouen-le-Houx, rentrait assez tard à la ferme. Il se dissimula le
long des bâtiments afin de n'être pas disputé par son maître.
Celui-ci entendit du bruit, prit son fusil et cria : « Qui est-là
? » Montel ne répondit pas, Aubert tira et, huit heures après,
le pauvre domestique expirait. Aubert poursuivi pour, homicide par
imprudence, a été condamné à 8 jours de prison et 50 fr. d’ amende.
Mars
1898 -
Incendie.
- Mardi
dernier, pendant que tout le monde était à la cérémonie de la
bénédiction des cloches, un incendie, se déclarait chez M. Anatole
Duval, adjoint au maire
de Saint-Ouen-le-Houx, dans un bâtiment servant à l'usage de
charreterie, poulailler, cave, etc….. Tous les combles du bâtiment
ont été brûlés. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1899 -
Victime de la tempête.
- Pendant
la tempête de jeudi dernier, la dame veuve Chappe, de
Saint-Ouen-le-Houx, revenait en voiture, vers six heures du soir, du
marché de Livarot, lorsqu'arrivée sur la route longeant la propriété
de M. le comte de Neuville, un sapin se renversa juste au moment où passait
la voiture de cette dernière et la tua net.
Détail
horrible : on pouvait remarquer sur l'arbre des lambeaux de chair
restés adhérents. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1920 -
Un dramatique suicide.
- Un journalier de
St-Ouen-le-Houx, près Livarot, Gustave Laignel, 47 ans, s'est pendu
dans sa chambre. Auparavant, il avait allumé plusieurs foyers
d'incendie dans la maison, mais le manque d'air empêcha le feu de se
développer.
On
croit que Laignel, la poursuites motivées par une plainte que sa femme et ses
enfants venaient de poser contre lui pour attentats à la pudeur.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1920 -
Accident de voiture. -
M.
Sauvage, boucher à Lisieux, montait en voiture la route de Paris. A peu
de distance de la ville, il aperçut un homme étendu. C’était un
nommé Pellouin, 50 ans, charretier chez M. Laugeois, à Lisieux, qui,
quelques instants auparavant, était tombé de sa voiture et s'était
cassé, la jambe. M. Sauvage le transporta à l'hôpital.
—
Un employé. de M. Lallemand, cultivateur à Saint-Ouen-le-Houx, canton
de Livarot, Eugène Maheux, 45 ans, faisait un charroi de pommes pour le
pressoir. Une roue de la voiture, en s'écrasant, a renversé le
chargement et M. Maheux est tombé entre les pattes du cheval dont les
ruades l'ont atteint, à la poitrine et dans le dos.
Relevé
dans un triste état, il a été transporté à l'hôpital de Livarot.
Le malheureux qui avait le crâne et la poitrine défoncés est mort
quelques jours après. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1922 -
Mortel accident de voiture.
- Malgré
ses 70 ans, M. Eugène Bernier, cultivateur et maire de
Saint-Ouen-le-Houx, canton de Livarot, conduisait une voiture de foin,
monté sur le haut du chargement. Une secousse provoquée par une
ornière fit perdre l'équilibre au vieillard qui vint s'abattre sur le
sol.
Transporté
à son domicile, M. Bernier est mort quelques jours après des suites de
ses blessures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1926 - Démission
du maire. — Malgré
les vives instances du Conseil municipal, M. Brasseur, maire de
Saint-Ouen-le-Houx. a donné sa démission.
D'autre
part,
il a été pourvu à l'élection d'un conseiller municipal en
remplacement de M. Malfilatre. décédé.
M.
Henri Lemoine a été élu par 17 voix sur 26 volants.
Septembre
1946 -
Un incendie à St-Ouen-le-Houx.
- Le
feu s’est déclaré dans un bâtiment agricole à usage de laiterie,
dépendant de la ferme de M. Louis Ausfry. Les pompiers de Livarot ont
maîtrisé le sinistre. 1 000 bottes de foin, des outils et du matériel
agricole ont été la proie des flammes.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948
-
Un voleur bien accueilli.
-
L'autre nuit,
un jeune garçon, Moulinet, fils d'une cultivatrice de
Saint-Ouen-le-Houx, était tiré de son sommeil par des bruits suspects
provenant de la cour de la ferme, un voleur tentait de s'introduire dans
un poulailler.
S’armant
d'un fusil de chasse, M. Moulinet fit feu dans la direction du
malfaiteur qui battit rapidement en retraite et s'enfuit à bicyclette.
Heureusement pour lui, il avait eu affaire à un tireur tout à fait
novice, en effet c'était la première fois que Moulinet se servait d'un
fusil ! (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1950
-
Une démission.
-
M.
Léon Normand, qui avait été élu en 1945 maire de Saint-Ouen-le-Houx
en remplacement de M. Lemoine, a démissionné de ses fonctions. ( Le
Bonhomme Libre )
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