1er Mai 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - PAIR - du - MONT

Canton de Cambremer

Les habitants de la commune sont des ...


Mars 1867   -   Le printemps en avance.   -   La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et les guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin de l'hiver et le commencement du printemps sont favorables, il y aura une récolte abondante.

L'herbe pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont avec les gras jours.

 

Juin 1867   -   Réparation des édifices religieux.   -   Voici la liste des communes du Calvados auxquelles M. le ministre des cultes vient d'accorder des secours, pour aider aux réparations de leurs édifices religieux :

300 fr.à Tracy-sur-Mer ; 400 fr. à Saint-Sylvain ; 400 fr. à Soliers ; 300 fr. à Reviers ; 400 fr. à Putot-en-Bessin ; 400 fr. à Saint-Pierre-Azif ; 500 fr. à Saint-Ouen-le-Houx ; 300 fr. Orbois ; 500 fr. à Moulines ; 800 fr. à Saint-Martin-de-Fresnay ; 500 fr. à La Lande-sur-Drôme ; 300 fr. à Les Iles-Bardel ; 200 fr. à Grandcamp ; 1000 fr. à Croissanville ;400 fr. à Cairon ; 500 fr. à Bures ; 400 fr. à Beuvron ; 300 fr. à Bény-Bocage ; 500 fr. à Saint-André-d'Hébertot ; 300 fr. à Saint-Aignan-de-Cramesnil ; 200 fr. à Saint-Vaast ;500 fr. à Ver ; 4000 fr.  à Saint-Pair et Saint-Laurent-du-Mont ; 5000 fr. à Touques.  

 

Juillet 1861   -   M. le préfet du Calvados, accord des secours.   -    Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.

Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.

Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :

Arrondissement de Lisieux.

Lieury. - Réparations aux murs du cimetière.   100 fr.

Glos. - Réparations aux murs da cimetière.   50 fr.

Prêtreville. Couverture de l'église.   100 fr.

Saint-Pierre-de-Mailloc. - Réparation au presbytère.   50 fr.

La Houblonnière. - Réparation au presbytère.   50 fr.

Prédauge. - Réparation au presbytère.   50 fr.

Saint-Pierre-des-Ifs. - Réparation à l'église.   50 fr.

Lessard-le-Chène. -  Réparation à l'église.   50 fr.

Saint-Martin-de-la-Lieue. - Clôture du presbytère.   60 fr.

Saint-Jean-de-Livet. - Réparations à la sacristie.   50 fr.

Saint-Loup-de-Fribois. - Réparations à l'église.   50 fr.

Saint-Pair-du-Mont. - Réparations à l'église.   60 fr.

Castillon. - Réparations à l'église.   100 fr.

Saint-Julien-le-Faucon. - Réparations à l'église.   100 fr.

Saint-Michel-de-Livet. - Réparations à l'église. 100 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Juin 1888  -  Suicides.  -  Jean Hurel, 56 ans, couvreur à Cambremer, a été trouvé noyé dans une mare, territoire de St-Pair-du-Mont. Un billet trouvé sur le cadavre fait connaître que la mort était le résultat d'un suicide, dont la cause n'était pas indiquée dans l'écrit trouvé sur le suicidé. 

— Pierre Auzouf, 62 ans, journalier à Bouneville-la-Louvet, a été trouvé pendu dans le grenier de sa maison. On ignore pourquoi cet homme s'est suicidé.

 

Novembre 1894  -  Morts accidentelles.   -  La veuve Rosalie Denis, demeurant a Feuguerolles-sur-Seulles, a été trouvée noyée dans une mare où elle était tombée accidentellement. 

— La femme Gallichet, 57 ans, journalière à Notre-Dame-de-Courson, était occupée à faire la lessive, lorsque tout-à-coup, frappée d'une congestion cérébrale, elle tomba dans un étang où elle s'est noyée. 

— La nommée Sophie Corbin, 44 ans, couturière à Saint-Pair-du-Mont, s'est noyée accidentellement dans une mare. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1896  -  Le premier de l’an.  -  Triste, comme le temps. Pas de réceptions officielles et très peu d'intimes. Au lieu de recevoir, magistrature et fonctionnaires se donnent le mot pour ne pas « recevoir ». 

— Le commerce se plaint que l'on n'achète pas comme autrefois. Le jour de l'An, comme tant d’autres usages  s’en irait-il aussi ? (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1903  -  A éclaircir.   -  A la suite d'une discussion, Louise Egret, journalière à Victot-Pontfol, quitta son mari, Paul Mangeant, journalier à St-Pair-du-Mont. 

Pour se venger de cet abandon, Mangeant fit à la gendarmerie de Cambremer de graves révélations contre sa femme, en l'accusant d'infanticide sur un enfant nouveau-né qu'ils ont eu, il y a environ trois mois. Ces déclarations auraient été confirmées par celles du médecin qui, en délivrant le permis d'inhumer, eut certains doutes sur les causes qui amenèrent la mort de cet enfant. (Source : Le Moniteur du Calvados) 

 

Mai 1903    -   Infanticide involontaire.  -  Paul Maugeant, 31 ans, journalier à Cambremer, avait épousé la fille Louise Legret, de huit ans plus jeune que lui. Bientôt, Maugeant s'aperçut que sa femme le trompait. De là des scènes violentes suivies du départ de la femme Paul Maugeant, qui alla se placer chez M. de Saint-Alary, propriétaire à Saint-Pair-du-Mont, canton de Mézidon. De son côté, le mari demanda le divorce.

Les deux époux se revirent cependant et, bientôt, la femme Maugeant accouchait dans la nuit, sans sage-femme et sans témoins. A son retour, le mari trouva l'enfant mort, enveloppé dans un linge.

L'accouchée prétendit que l'enfant était mort en venant au monde. Les choses en seraient restées là si le mari n'était venu, dernièrement, raconter au parquet que sa femme lui avait déclare qu’elle avait étranglé son petit.

Une nouvelle enquête a été ouverte et le médecin a cru pouvoir affirmer que l’enfant était mort étouffé. On suppose même que la mère a dù se coucher sur l'entant.

Faute de preuves, la femme Maugeant n'a été poursuivie que pour « homicide  involontaire » et condamnée à quatre mois de prison et 50 fr. par le tribunal de

Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   Suicides.  -  On a trouvé pendu à un arbre, à Banville, près Courseulles-sur-Mer, le sieur Daburon, jardinier à Caen, rue Caponière, 82.

Les causes, de sa funeste détermination ne sont pas connues.

 Le cadavre d'un individu, dont on a pu établir l'identité, âgé d'environ 45 ans, a été découvert sur la plage de Trouville.

Cet inconnu s'était tiré un coup de feu dans la bouche.

 Le sieur Charles Rocque, 72 ans, propriétaire à Gonneville-sur-Dives, s'est pendu dans sa cave. Le malheureux souffrait d'un mal incurable, il avait dit, à plusieurs reprises, qu'il se pendrait et avait même désigné l'arbre auquel il accrocherait la corde.

 Le sieur Victor Lecerf, 67 ans, propriétaire à Saint-Pair-du-Mont, canton de Mézidon, s'est pendu à une poutre de son grenier. Il était paralysé d'une main et se plaignait de ne plus pouvoir travailler. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Pris entre deux voitures.   -    Le sieur Camille Quesnot, 26 ans, domestique chez le sieur Hyacinthe Fleuriot, propriétaire à Vieux-Pont, revenait avec deux autres domestiques de la gare de Mesnil-Mauger, conduisant un tombereau chargé de cailloux.

En montant la côte de Saint-Pair-du-Mont, il s'est trouvé serré entre son véhicule et la voilure faisant le service des postes, qui venait en sens inverse à une assez vive allure.

Dégagé, après maints efforts, par ses compagnons, le malheureux domestique était gravement blessé au crâne et dans la région du bassin. On l'a transporté d'urgence à l'hôpital de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1907  -  La Fièvre Aphteuse dans le Calvados.  -  M. Bertin, chef du service sanitaire du département, a relevé les cas suivants de fièvre aphteuse pendant la dernière semaine du mois d'avril écoulé.

Arrondissement de Caen. — A Colombelles, dans la canton de Troarn, on a constaté deux exploitations contaminées et soixante-deux animaux atteints ; à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, près de Caen, quarante neuf animaux ont été atteints dans une seule exploitation ; à Hérouvillette, l'entrée d'un boucher dans une ferme a  communiqué la maladie à dix animaux ; à Noyers-Bocage, on a relevé six cas dans une exploitation, à la suite de la visite d’un domestique venu pour apporter du fourrage ; à Audrieu, la contagion de voisinage a déterminé sept cas dans une même ferme, enfin, à Monts-en-Bessin, six animaux ont été atteints dans la mène exploitation.

Arrondissement de Bayeux. — Une seule commune a eu à souffrir de la maladie : la commune de Sermentot, près de Caumont-l'Eventé, on y a constaté onze animaux atteints dans deux exploitations, mais la fièvre affecte un caractère bénin.

Arrondissement de Lisieux. — Des bœufs provenant de Laval ont apporté la maladie dans une ferme ; à Saint-Pair-du-Mont, près de Mézidon, huit animaux ont été atteints.

Arrondissement de Pont l'Evêque. — A Hottot-en-Auge, on a constaté dix cas dans une exploitation et l'on attribue la cause de la maladie à la contagion par le gardien d'un herbage infecté ; à Notre-Dame-d'Estrées, quinze animaux ont été atteints dans la même ferme, enfin ; à Victot Pontfol, deux exploitations ont été contaminées et trente animaux atteints. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1929  -  La sécheresse.  -  Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grèves incontestablement le budget.

 

Septembre 1937  -  Un camion capote.  -   Un camion chargé de pommes, de la distillerie Blanchard, de Monteille, par suite de dérapage, s'est renversé dans un fossé, au bas de la côte de Saint-Pair-du-Mont, territoire de Crèvecœur-en-Auge. La carrosserie a été littéralement écrasée. 

Quelques personnes, témoins de l'accident, sont parvenues, au prix de vigoureux efforts, à soulever le véhicule et à retirer le conducteur, René Bazile, 23 ans, peu grièvement blessé  et qui a été transporté à l'hôpital de Lisieux, et son camarade, Louis Richard. 28 ans, blessé à la lèvre inférieure. 

Une journalière, Mlle Marie Chanu, qui lavait à une mare, à proximité de l'accident, a été légèrement blessée par des éclats de la carrosserie.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Des malfaiteurs opèrent un véritable déménagement.   -   Alfred Vincent, 71 ans, ouvrier agricole, demeurant à Cambremer, est propriétaire d'une petite maison à St-Pair-du-Mont.

Ces jours derniers, il constata qu'une partie de son mobilier avait disparu, notamment un buffet et sa vaisselle, une armoire en chêne et son linge et divers autres objets. Eprouvant un préjudice important, le septuagénaire a porté plainte. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Légion d’Honneur.    M. Alfred Thomas, le distingué maire d'Ouistreham-Riva-Bella a été promu officier de la Légion d'honneur à titre exceptionnel.

Dans la promotion des maires comptant plus de trente ans de fonctions que vient de publier le « Journal Officiel », nous relevons les noms de MM. Henry, maire de Cristot ; Lecourt, maire de Fourches, et Boucherot maire de Saint-Pair-du-Mont, nommés chevaliers. Dans celle des Sapeurs-Pompiers, figure M. Baudry, capitaine commandant la Compagnie de  Honfleur.

A tous nous adressons nos plus vives félicitations. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1941   -   Triste fin.   -   Au lieu-dit « de Langlunière », à Saint-pair-du-Mont, vivait seule une propriétaire, Mme Veuve Alexandre Bunout, 61 ans. Dernièrement, deux voisins, surpris de ne plus la voir, et trouvant sa maison fermée, entrèrent chez elle à l'aide d'une échelle et trouvèrent la pauvre femme gisant sans vie, près de son lit. Elle était morte des suites d'une congestion ayant produit un oedème aigu du poumon.  

 

Mai 1942   -   Fait divers.   -   Renversé par un cheval qu'il tenait à la main, un employé de culture de Saint-Pair-du-Mont, Joseph Lebrun, est mort, à l'hôpital de Lisieux, d'une fracture du crâne.

 

Octobre 1943    -   Fait divers.   -   Un Incendie, dont les causes demeurent, inconnues, s'est déclaré dans une étable contenant du foin, et dépendant de la ferme exploitée par M. Tobie Boucherot, maire de St-Pair-du-Mont et appartenant à Mlle  Morin, à Caen. Les pompiers de Crévecoeur-en-Auge aussitôt alertés, n'ont pu que noyer des décombres. Le préjudice subit par M. Boucherot s'élève à 150.000 francs.  

 

Octobre 1945  -  La mort tragique d’un bébé.   -   En jouant dans la cour de la ferme de ses parents, la fillette de M. Roger Canivet, cultivateur à Saint-Pair-du-Mont, a été heurtée par une voiture hippomobile et projetée contre un tuyau de fonte. Transportée dans une clinique de Lisieux, l’enfant qui était âgée de 3 ans et demi, a succombé des suites d’une fracture du crane.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Mort du doyen des maires du Calvados.  -  Nous apprenons la mort subite à l'âge de 93 ans, de M. Tobie Boucherot, Chevalier de la Légion d'Honneur, maire de Saint-Pair-du-Mont. Elu conseiller municipal en 1884, le défunt présidait depuis 61 ans aux destinées de la commune.

Ses obsèques ont été célébrées samedi dernier en l'église paroissiale au milieu d’une nombreuse affluence.

Nous adressons à M. Jean Boucherot, son fils, et à toute la famille, nos biens sincères condoléances. (Source  : Le Bonhomme Libre)

St-Pair-du-Mont  -  L'Église

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