Avril
1853 -
Nouvelles locales.
-
On
lit dans « Le Normand », de Lisieux : Des personnes que
nous croyons bien informées annoncent que le tracé de la ligue de
Paris à Cherbourg est définitivement arrêté jusqu'à Lisieux. Cette
ligne arriverait dans notre département par un endroit dit la « Croix-de-Pierre »,
à distance égale à peu près d'Orbec et de Thiberville, elle
entrerait ensuite dans la vallée de St-Paul-de-Courtonne, suivrait
celle de Courtonne-la-Ville, de Courtonne-la-Meurdrac, de
Villers-sur-Glos et déboucherait dans les prairies de Beuvillers, près
le pont de Glos, pour arriver à la station de Lisieux, dont
l'embarcadère serait placé entre les routes de Livarot et
Orbec et aussi rapproché que possible de la ville.
—
Aussitôt que l'on aura mis la main à l'œuvre, les travaux seront
poussés avec la plus grande activité. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Décembre
1863 - Un incendie.
- Un
incendie a éclaté jeudi, vers une heure d'après-midi, dans la commune
de Saint-Paul-de-Courtonne, canton de Lisieux, au domicile du sieur
Jonquet, garde particulier de M. de Gasard.
La
toiture de la maison est presque entièrement détruite. Cette maison et
le mobilier sont assurés à l'Assurance générale. Le sinistre doit
être attribué au mauvais état de la cheminée. Perte, 750 fr. (l’Ordre
et la Liberté)
Août
1864 -
Découverte d’un cadavre.
-
Mercredi matin, vers cinq heures, le mécanicien François, de la
gare de Lisieux, conduisant la machine nº 236, qui revenait de
Beaumont-le-Roger, a trouvé, près le poteau kilométrique nº 179,
commune de Saint-Paul-de-Courtonne, le cadavre du sieur Bidot (Jean-Baptiste-Félix),
surveillant de nuit de la voie, demeurant à Saint-Mards-de-Fresne
(Eure).
Cet
homme était étendu perpendiculairement à la voie descendante, à
quelques centimètres du rail extérieur, la face contre terre. La main
droite était écrasée et, au sommet de la tête, se trouvaient deux
larges plaies. Son signal, placé à côté de lui, ne présentait
aucune trace de choc et était encore allumé.
Il
est probable que Bidot, se trouvant fatigué, s'est assis sur la
banquette pour se reposer, et qu'il s'est endormi la tête appuyée sur
le bras droit et la main placée sur le rail. Le train de voyageurs nº
49, qui passe vers une heure 20 minutes, l'a surpris dans cette
position, et la douleur que lui a causée la roue de la machine en lui
écrasant la main, lui aura fait lever la tête, qui a été alors
touchée par un marche-pied. (Le Normand)
Avril
1870 -
Fait divers.
- Le
18 courant, vers 3 heures du soir, sur le territoire de la commune de
Saint-Paul-de-Courtonne, un commencement d'incendie, attribué à un
charbon échappé du cendrier de la locomotive du train n° 17, a
consumé 40 ares de bois appartenant à M. Didier de Cassard,
propriétaire.
Juillet
1875
- Les inondations. -
Notre
département gardera un triste souvenir du mois de juillet 1875. Ce
mois, ordinairement le plus beau de l'année, est froid et pluvieux, de
fréquents orages ravagent et détruisent tout. Comme on le verra plus
loin, à dix jours de date un nouvel orage s'est abattu sur la
malheureuse ville de Lisieux.
Voici
quelques détails complémentaires sur les inondations du Calvados :
On
compte quinze communes de l'arrondissement de Lisieux qui ont eu à
souffrir de l'inondation. Toutes les routes sont ravinées,
quelques-unes complètement défoncées. Il y a dix ponts à refaire
entièrement. Partout, le foin coupé a été entraîné par les eaux.
—
La voie du chemin de fer a été creusée de plus d'un mètre au-dessous
des rails, sur une longueur de 80 mètres environ.
—
On peut juger de la quantité d'eau tombée à St-Mards-Orbec, en
sachant qu'aux abords des écuries de la Compagnie du chemin de fer,
elle a atteint quatre mètres de hauteur. A Courtonne-la-Meurdrac, la
foudre est tombée à dix ou douze endroits différents, sans qu'il en
soit, toutefois, résulté d'accidents notables.
On
sait que les époux Viel, de Glos, ont été entraînés par la courant
avec la fille Angérard, leur domestique, au moment où ils voulaient
s'éloigner de leur maison. Un craquement qu'ils entendirent dans la
maison leur fit comprendre le danger qu'ils couraient et les détermina
à fuir. Le mari descendit le premier, recommandant à sa femme et à sa
domestique de ne venir que lorsqu'il les appellerait. Il s'avança
prudemment sur la première marche qu'il trouva solide, puis il mit le
pied sur la seconde qui résistait encore, mais à ce moment, un second
craquement, plus fort encore que le premières se fit entendre, les deux
femmes affolées accoururent à la porte et descendirent sur les marches
qui, maintenant descellées, cédèrent sous leur poids, et les trois
pauvres gens roulèrent dans l'abîme. Détail touchant ! Tandis
que M. Viel avait songé à mettre dans sa poche une somme de 400 fr.
pour subvenir à ses besoins en quittant sa demeura pour quelques jours,
la pensée de la pauvre mère s'était reportée uniquement sur son fils
absent, et elle avait détaché la photographie de son fils pour la
mettre dans la poche de son tablier.
Plusieurs
autres habitants de Glos ont, dans cette cruelle soirée couru, de
sérieux dangers. Il en est deux autres, M. Thomas, beau-frère de
M.Lenormand, adjoint, et son jeune enfant, âgé de quatre ans et demi,
qui ont failli périr et qui ne doivent leur salut qu'au dévouement de
leurs voisins. M. Thomas revenait du bourg de Glos, tenant dans ses bras
son enfant, lorsqu'en passant devant le chemin de Colandon, un torrent,
auquel le chemin servait de lit, le renversa et le fit rouler à
quelques mètres, il se releva, fût de nouveau culbuté, se
releva encore pour retomber une troisième fois, laissant
échapper le pauvre petit qu'il avait tenu jusqu'alors étroitement
serré. Le père et l'enfant furent entraînés chacun de leur côté :
le hasard fit que le père rencontra un cèdre et put s'y retenir, quant
à l'enfant, que le courant entraînait, il fut aperçu par un
brave ouvrier qui se jeta résolument à l'eau et parvint, après des
efforts inouïs, à le saisir et à le ramener en lieu sûr.
C'est
à St-Paul-de-Courtonne que l'infortuné Lebourgeois a trouvé la
mort. Cet homme, qui avait construit lui-même son humble habitation,
n'avait pas voulu s'en éloigner. Il ne voulait même pas que sa femme
et ses enfants la quittassent, et pour les en empêcher, il avait amené
devant la porte un vieux bahut qui la barricadait. Mais sa femme,
affolée, lui arracha la plus jeune des enfants qu'il tenait dans ses
bras, repoussa violemment le bahut et s'élança dehors, suivie de deux
autres enfants. Quelques minutes après, la maison s'écroulait,
étouffant l'obstiné propriétaire sous les débris que le torrent
emportait au loin, ne laissant à la plaça de la maisonnette qu'un trou
profond rempli de pierres et de limon.
Un
nommé Rabot, qui se trouvait sur la rive gauche de la rivière et qui
ne pouvait franchir le torrent, a dû passer la nuit entière monté sur
un arbre, tandis que sa femme, restée
dans sa maison inondée,
a dû, pour n'être pas noyée, monter sur l'appui de la fenêtre et se
tenir au dormant supérieur du châssis.
Mars
1880 - Un pendu. -
Lundi matin, le nommé Tranquille Saffray, âgé de 69 ans,
journalier à St-Paul-de-Courtonne, a é
té trouvé pendu dans sa chambre. Ce suicide est attribué
à un grand désespoir.
Mars
1880 - Les voleurs d’église.
- Dans
la nuit de mercredi de la semaine dernière, des voleurs se sont
introduits dans l’église de Saint-Paul-de-Courtonne, par la
fenêtre de la sacristie, et ont dérobé environ 35 f.
—
Vendredi, pendant la nuit, des voleurs ont
pénétré dans l'église de Saint-Mars-de-Fresne et ont volé une somme
d'environ : 60 fr. Ils sont entrés dans l’église en escaladant la
fenêtre du chœur.
—
Des vols ont eu lieu également dans les églises de Bellon et de
Coursonn. A Bellon, les voleurs se s'ont introduits dans l'église en
arrachant les barreaux en fer d'une fenêtre et s'en sont servis pour
fracturer les troncs et les coffres.
Août
1881
- Rixe
mortelle.
- Dimanche de la
semaine dernière, à St-Paul-de-Courtonne, Alfred Livet, 26 ans,
chaufournier dans cette commune, avait déjeuné avec le nommé Adeline,
49 ans, journalier à St-Mards-de-Fresne. Après le déjeuner on fut au
café, on joua une bouteille de vin et, à propos d’une partie de 50
cent., représentant le tiers de la valeur de ladite bouteille, une
discussion s'engagea, puis dehors une véritable lutte. Adeline fut
renversé , Livet lui porta des coups de talon dans le bas-ventre et le
laissa étendu sur la route. Ce malheureux eut toutes les peines à se
relever et à se traîner dans une auberge voisine, où il mourut le
surlendemain après d'atroces souffrances. Il avait eu les intestins
déchirés par les coups de pied. Livet a été arrêté.
Juillet
1885 - Foudre et orages. - Certaine parties
de la Normandie ont été visitées par les orages qui ont occasionné
de grands dégâts aux récoltes et aux arbres.
A
Saint-Paul, la foudre est tombée sur le clocher de l'église. Les
vêpres finissaient mais beaucoup de monde se trouvait encore dans
l'édifice, où l'on procédait à la location des bancs. On a ressenti
une violente commotion, mais fort heureusement personne n'a été
blessé.
Mai
1892 -
Tentative de suicide. -
Mardi de la semaine dernière, à St-Paul-de-Courtonne,
dans l'après-midi, la femme Tripot, 26 ans, a tenté de se donner la
mort, en se tirant sous la gorge un coup de fusil. N'ayant pas été
atteinte, elle a absorbé une certaine quantité de pétrole. La femme
Mathieu, sa voisine, accourue à son secours, lui a fait prendre du
lait. On espère que cette tentative n'aura pas de suites fâcheuses. La
femme Tricot aurait été poussée au suicide par des chagrins de
ménage. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1893 -
Incendies.
- Le
feu s'est déclaré chez le sieur Paul Fabien, journalier à
Saint-Paul-de-Courtonne, pendant son absence. Pertes, 2 000 fr.
—
A Sainte-Croix-sur-Mer, arrondissement de Bayeux, un incendie a
dévoré, la nuit, six maisons d'habitation. L'incendie paraît dû à
l'imprudence d'une femme qui serait allée tirer du cidre avec une
chandelle allumée, sans lanterne, dans sa cave. Cette cave renfermait
une certaine quantité de glanes qui ont pris feu.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1893 -
Les voleurs d’églises.
-
La
semaine
dernière, des malfaiteurs ont pénétré en brisant un carreau dans
l'église de St-Paul-de-Courtonne. Ils ont fracturé tous les
tiroirs dans la sacristie et se sont emparés de divers ornements
d'église, notamment d'une étole, d'une chasuble et de 5 aubes, le tout
estimé 370 fr. Dans le tiroir où les aubes
ont été dérobées, se trouvait la caisse de la fabrique, que
les malfaiteurs n'ont pas vue. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1894 -
Tué à la chasse.
- Mardi,
M. Houley, fils du maire de Saint-Paul-de-Courtonne, chassait avec un
ami. Comme celui-ci rechargeait son fusil, le coup partit, et toute la
charge atteignit M. Houley, qui fut tué net.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1894
- Victimes du travail.
-
Pierre
Hubert était occupé, avec les nommés Lucet et Gruchey, à monter, à
l'aide d'un treuil, de la pierre à chaux provenant d'une carrière sise
à St-Paul-de-Courtonne. Lucet et Gruchey faisaient marcher le treuil.
Hubert était chargé de recevoir le panier, de le décrocher et de le
vider à son arrivée à la surface.
Une
fois il manqua son coup et ne put saisir le panier. Ses camarades ayant
lâché les manivelles du treuil, le panier redescendit au fond de la
carrière. C'est à ce moment que Hubert, voulant ressaisir une des
manivelles qui tournaient avec une vitesse vertigineuse, fut atteint par
elle au-dessus du sein gauche. Le coup fut si violent que le malheureux
fut tué net. Hubert, qui avait été condamné à quatre mois de prison
pour coups au sieur Liot, receveur-buraliste à Courtonne-la-Ville,
devait se rendre le lendemain à Lisieux pour purger sa peine.
—
Un éclusier nommé Mayadou, occupé à tourner le treuil des portes du
quatrième bassin, à Honfleur, ne s'étant pas assuré que le cran de
sûreté était en place, a été atteint par la manivelle
à la base du crâne. Le malheureux, dont l'état est assez grave, a
été transporté à l'hospice. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1896 -
Accident dans une marnière.
- Ce
n'est pas dans une carrière, à Courtonne-la-Ville, que le sieur
Cordier, 60 ans, a été écrasé, comme on l'a dit par erreur.
L'accident est arrivé dans une marnière à St-Paul-de-Courtonne. Le
sieur Eugène Flory, chaufournier à St-Paul, en allant l'appeler le
soir, l'a trouvé enseveli sous un bloc de marne pesant de six à sept
cents kilogr, à peu près à trente mètres de profondeur.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1896 -
Jeune voleur. -
De nombreux
vols étaient commis, depuis quelque temps, à Courtonne-la-Meurdrac,
Courtonne-la-Ville, Cordebugle, St-Paul-de-Courtonne et Thiberville. Le
voleur était un nommé Loisel, de 18 à 19 ans, qui a été arrêté,
après avoir fait faire une longue course aux gendarmes. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1896 -
Les sous étrangers. -
Le
gouvernement ne sait quoi faire pour embêter le pauvre monde. Il a
débuté par les pièces à recevoir ou à refuser, aujourd'hui, ce sont
les sous étrangers.
On
dit que ces trucs rapportant des millions à l'État. Un député a
demandé qu'une quinzaine soit accordée pour s'en débarrasser. C'est
trop simple pour être pris en considération.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1897 -
Chute mortelle. -
Le
sieur Gustave
Lepetit, propriétaire à Saint-Paul-de-Courtonne,
en revenant chez lui, monté sur une voiture de foin, est tombé et
s'est fracturé le crâne. Il est mort sans avoir repris connaissance. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1898 -
Vieillard brûlé vif. -
On
a trouvé,
à demi carbonisé au milieu de sa maison, à Saint-Paul-de-Courtonne,
le sieur Florent Thomas, 79 ans, qui habitait seul. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1899 - Découverte de cadavre.
- On a trouvé,
dans un fossé, le cadavre du sieur Nicolas Masselin, demeurant à
St-Paul-de-Courtonne, près Orbec. La mort est purement
accidentelle. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1901 - Betise et lacheté.
- Charles
Vornier, 28 ans, et Louis Compagnon, 30 ans, journaliers à
Saint-Paul-de-Courtonne, près Orbec, ayant bu plus que de raison, ont
trouvé très intelligent de frotter avec des orties la figure et les
mains du jeune Norbert Jouveaux, âgé de 10 ans. Ils lui ont ensuite
mis des orties dans le cou. Il en est résulté une éruption du sang et
le pauvre enfant a souffert pendant huit jours. Les auteurs de cet acte
bête et lâche vont être poursuivis. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1904 - Bestiaux volés.
- Le sieur
Victor Bernier, cultivateur à Coupesarte, canton de Mézidon, s’est
aperçu de la disparition de trois vaches appartenant à son beau-père,
le sieur. Louis Desmonts, aussi cultivateur au même lieu. Les bêtes
volées se trouvaient dans un herbage à 1 500 mètres de la maison de
leur propriétaire.
On
a suivi leurs traces jusqu'au carrefour du Mesnil-Eudes. Elles valaient
ensemble environ 1 250 francs.
—
Le sieur Désiré Lefranc,
propriétaire-cultivateur à Saint-Paul-de-Courtonne, près Orbec, est
allé déclarer au commissariat de Lisieux que, dans la nuit, deux
vaches amouillantes, d'une valeur d'environ 800 fr., ont disparu d'un de
ses herbages. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Incendies. -
D'une maison et d'un matériel de charron au sieur Devic,
à Verson. Assuré.
—
D'une maison au sieur
Émile Marie, à Jurques, pertes 5 000 francs ; d'un mobilier aux époux
Solier, portes 1 800 francs, et de 800 bottes de foin au sieur Dubois,
boucher, pertes 300 francs. Le tout assuré excepté le foin.
—
D'une maison d'habitation au sieur Lépine, à Saint-Paul-de-Courtonne.
Pertes 700 fr. Le feu a
été mis par la foudre. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Accidents d’automobiles.
- Sur tout le littoral et notamment à Trouville,
Deauville et Villers, les automobiles rendent les rues et les routes de
plus en plus dangereuses. Les chauffeurs y font des assauts de vitesse
sous l'œil des agents et des gendarmes qui n'osent pas dresser procès-verbal,
ces voitures appartenant, pour la plupart, à des personnages assez
influents pour faire repentir les pauvres agents d'avoir fait leur de
voir.
Chaque,
jour, il y a des accidents : crânes fracassés, membres brisés,
voitures démolies, mais on les cache. Qu'importe à ces écraseurs ;
ils sont assurés contre les accidents et les tribunaux se montrent pour
eux d'une faiblesse qui les encourage.
—
Sur la route de Lisieux à Livarot, l'auto de M. Laniel, député, a
accroché la voiture de Mme Véron, 34ans, fermière à Mesnil-Germain.
Projetée sur la route avec son enfant, cette dame s'est fait de
nombreuses contusions au dos et aux cuisses. L'enfant n'a eu aucun mal.
—
M. Moisson, adjoint au maire de Saint-Paul-de-Courtonne, près d'Orbec
revenait chez lui en voiture. Le cheval, effrayé par un auto, prit le
mors aux dents. M. Moisson fut jeté sur la route et blessé à la
tête. On l'a transporté à l'hôpital.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1915
- En puisant de l’eau.
- Mme Masselin, 69
ans, propriétaire à St-Paul-de-Courtonne, canton d’Orbec, est
tombée dans une mare où elle venait puiser de l’eau et s’est
noyée.
Mai
1918
- Receleur d’effets
militaires.
- Il
y a peu
de jours,
nous
relations comment
un propriétaire
de Saint-Paul-de-Courtonne
avait été
victime de
plusieurs vols
assez importants.
Ses soupçons
s'étaient portés
sur le
nommé Charles
Buvry, son
ancien domestique.
Une perquisition
faite chez
cet individu
a permis
d'établir qu'il
avait chez
lui une
quantité
d'effets militaires
dont 7
pantalons de
coutils, 6
bourrerons, torchons,
mouchoirs, flanelles,
cuillers fourchettes,
chaussures et
jambières. Il
sera également
poursuivi pour
ce nouveau
délit.
Avril
1921 - Le
feu. -
Encore un
incendie à Saint-Denis-de-Méré. Mais celui-là semble dû à des
causes accidentelles. La corderie, appartenant à M. Albert Davoult a
été détruite par un violent incendie. Le préjudice, estimé 40 000
fr. est assuré.
—
Un commencement d'incendie s'est déclaré dans la chambre de Mme Somon,
88 ans, rue Sainte-Madelaine, à Pont-l’Évêque. Une lampe allumée a
communiqué le feu au lit. Dégâts peu importants mais Mme Somon a
été brûlée à la main.
—
Une étincelle provenant d'une locomotive a mis le feu dans les bois de
M. Gassart, situés sur le territoire de Saint-Paul-de-Courtonne, canton
d'Orbec, en bordure de la ligne Paris-Cherbourg.
Les arbres ont été endommagés sur une étendue de 8 à 10 hectares.
—
Un autre incendie s'est déclaré dans le bois de la Vigne, situé sur
la route de Saint-Cyr-du-Ronceray, canton d'Orbec, et appartenant à M.
Thiberge Philippart. Les dégâts sont très importants. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1923 -
Bénédiction d’une statue.
- Dimanche
prochain août,
bénédiction d'une
statue
de Sainte
Jeanne d'Arc,
en l'église
de Saint-Paul
de Courtonne.
La cérémonie
sera présidée
par M.
l'abbé Lechesne,
doyen d'Orbec,
et aura
lieu à
10heures. Sermon
par M.
le Doyen
d'Orbec. Salut
solennel du
Très Saint
Sacrement.
Décembre
1948 -
Un trio de malfaiteurs sous les verrous.
- Le
15 septembre dernier, dans la soirée une habitante de
Saint-Paul-de-Courtonne, Mme Logre, regagnait son domicile en carriole.
Un individu surgissait d'un fossé et saisissant le cheval par la bride,
un homme et une femme vinrent à la rescousse et obligèrent Mme Logre
à leur remettre son sac renfermant une somme de 13 000 francs.
Le
trio qui devait se livrer une semaine après à une agression semblable
près de Valognes a été arrêté à Paris.
Il
s'agit d'Auguste Lamy, 24 ans, manœuvre, déjà plusieurs fois
condamné, originaire de Monfréville, près d’Isigny ; d'un certain
Germain Parour, 27 ans et de la femme de ce dernier, une allemande qu’il
épousa durant la guerre alors qu'il travaillait à Berlin.
(Source : Le Bonhomme Libre)
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