1er Septembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 1

ST - PAUL - de - COURTONNE

Canton de Balleroy

Les habitants de la commune sont des Saint-Paulois, Saint-Pauloises

Avril 1853  -  Nouvelles locales.   -  On lit dans « Le Normand », de Lisieux  : Des personnes que nous croyons bien informées annoncent que le tracé de la ligue de Paris à Cherbourg est définitivement arrêté jusqu'à Lisieux. Cette ligne arriverait dans notre département par un endroit dit la « Croix-de-Pierre », à distance égale à peu près d'Orbec et de Thiberville, elle entrerait ensuite dans la vallée de St-Paul-de-Courtonne, suivrait celle de Courtonne-la-Ville, de Courtonne-la-Meurdrac, de Villers-sur-Glos et déboucherait dans les prairies de Beuvillers, près le pont de Glos, pour arriver à la station de Lisieux, dont l'embarcadère serait placé entre les routes de Livarot  et Orbec et aussi rapproché que possible de la ville.

— Aussitôt que l'on aura mis la main à l'œuvre, les travaux seront poussés avec la plus grande activité. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Décembre 1863   -   Un incendie.    -   Un incendie a éclaté jeudi, vers une heure d'après-midi, dans la commune de Saint-Paul-de-Courtonne, canton de Lisieux, au domicile du sieur Jonquet, garde particulier de M. de Gasard.

La toiture de la maison est presque entièrement détruite. Cette maison et le mobilier sont assurés à l'Assurance générale. Le sinistre doit être attribué au mauvais état de la cheminée. Perte, 750 fr. (l’Ordre et la Liberté)

 

Août 1864   -   Découverte d’un cadavre.   -   Mercredi matin, vers cinq heures, le mécanicien François, de la gare de Lisieux, conduisant la machine nº 236, qui revenait de Beaumont-le-Roger, a trouvé, près le poteau kilométrique nº 179, commune de Saint-Paul-de-Courtonne, le cadavre du sieur Bidot (Jean-Baptiste-Félix), surveillant de nuit de la voie, demeurant à Saint-Mards-de-Fresne (Eure).

Cet homme était étendu perpendiculairement à la voie descendante, à quelques centimètres du rail extérieur, la face contre terre. La main droite était écrasée et, au sommet de la tête, se trouvaient deux larges plaies. Son signal, placé à côté de lui, ne présentait aucune trace de choc et était encore allumé.

Il est probable que Bidot, se trouvant fatigué, s'est assis sur la banquette pour se reposer, et qu'il s'est endormi la tête appuyée sur le bras droit et la main placée sur le rail. Le train de voyageurs nº 49, qui passe vers une heure 20 minutes, l'a surpris dans cette position, et la douleur que lui a causée la roue de la machine en lui écrasant la main, lui aura fait lever la tête, qui a été alors touchée par un marche-pied. (Le Normand)

 

Avril 1870   -   Fait divers.   -   Le 18 courant, vers 3 heures du soir, sur le territoire de la commune de Saint-Paul-de-Courtonne, un commencement d'incendie, attribué à un charbon échappé du cendrier de la locomotive du train n° 17, a consumé 40 ares de bois appartenant à M. Didier de Cassard, propriétaire.  

 

Juillet 1875   -   Les inondations.  -  Notre département gardera un triste souvenir du mois de juillet 1875. Ce mois, ordinairement le plus beau de l'année, est froid et pluvieux, de fréquents orages ravagent et détruisent tout. Comme on le verra plus loin, à dix jours de date un nouvel orage s'est abattu sur la malheureuse ville de Lisieux.

Voici quelques détails complémentaires sur les inondations du Calvados :

On compte quinze communes de l'arrondissement de Lisieux qui ont eu à souffrir de l'inondation. Toutes les routes sont ravinées, quelques-unes complètement défoncées. Il y a dix ponts à refaire entièrement. Partout, le foin coupé a été entraîné par les eaux.

—  La voie du chemin de fer a été creusée de plus d'un mètre au-dessous des rails, sur une longueur de 80 mètres environ.

—  On peut juger de la quantité d'eau tombée à St-Mards-Orbec, en sachant qu'aux abords des écuries de la Compagnie du chemin de fer, elle a atteint quatre mètres de hauteur. A Courtonne-la-Meurdrac, la foudre est tombée à dix ou douze endroits différents, sans qu'il en soit, toutefois, résulté d'accidents notables.

On sait que les époux Viel, de Glos, ont été entraînés par la courant avec la fille Angérard, leur domestique, au moment où ils voulaient s'éloigner de leur maison. Un craquement qu'ils entendirent dans la maison leur fit comprendre le danger qu'ils couraient et les détermina à fuir. Le mari descendit le premier, recommandant à sa femme et à sa domestique de ne venir que lorsqu'il les appellerait. Il s'avança prudemment sur la première marche qu'il trouva solide, puis il mit le pied sur la seconde qui résistait encore, mais à ce moment, un second craquement, plus fort encore que le premières se fit entendre, les deux femmes affolées accoururent à la porte et descendirent sur les marches qui, maintenant descellées, cédèrent sous leur poids, et les trois pauvres gens roulèrent dans l'abîme. Détail touchant ! Tandis que M. Viel avait songé à mettre dans sa poche une somme de 400 fr. pour subvenir à ses besoins en quittant sa demeura pour quelques jours, la pensée de la pauvre mère s'était reportée uniquement sur son fils absent, et elle avait détaché la photographie de son fils pour la mettre dans la poche de son tablier.

Plusieurs autres habitants de Glos ont, dans cette  cruelle soirée couru, de sérieux dangers. Il en est deux autres, M. Thomas, beau-frère de M.Lenormand, adjoint, et son jeune enfant, âgé de quatre ans et demi, qui ont failli périr et qui ne doivent leur salut qu'au dévouement de leurs voisins. M. Thomas revenait du bourg de Glos, tenant dans ses bras son enfant, lorsqu'en passant devant le chemin de Colandon, un torrent, auquel le chemin servait de lit, le renversa et le fit rouler à quelques mètres, il se releva, fût de nouveau culbuté, se releva  encore pour retomber une troisième fois, laissant échapper le pauvre petit qu'il avait tenu jusqu'alors étroitement serré. Le père et l'enfant furent entraînés chacun de leur côté : le hasard fit que le père rencontra un cèdre et put s'y retenir, quant à l'enfant, que le courant entraînait, il fut  aperçu par un brave ouvrier qui se jeta résolument à l'eau et parvint, après des efforts inouïs, à le saisir et à le ramener en lieu sûr.

C'est à St-Paul-de-Courtonne que l'infortuné Lebourgeois a trouvé la mort. Cet homme, qui avait construit lui-même son humble habitation, n'avait pas voulu s'en éloigner. Il ne voulait même pas que sa femme et ses enfants la quittassent, et pour les en empêcher, il avait amené devant la porte un vieux bahut qui la barricadait. Mais sa femme, affolée, lui arracha la plus jeune des enfants qu'il tenait dans ses bras, repoussa violemment le bahut et s'élança dehors, suivie de deux autres enfants. Quelques minutes après, la maison s'écroulait, étouffant l'obstiné propriétaire sous les débris que le torrent emportait au loin, ne laissant à la plaça de la maisonnette qu'un trou profond rempli de pierres et de limon.

Un nommé Rabot, qui se trouvait sur la rive gauche de la rivière et qui ne pouvait franchir le torrent, a dû passer la nuit entière monté sur un arbre, tandis que sa femme, restée dans sa maison inondée, a dû, pour n'être pas noyée, monter sur l'appui de la fenêtre et se tenir au dormant supérieur du châssis.  

 

Mars 1880  -  Un pendu.  -  Lundi matin, le nommé Tranquille Saffray, âgé de 69 ans, journalier à St-Paul-de-Courtonne, a é té trouvé pendu dans sa chambre. Ce suicide est attribué à un grand désespoir.  

 

Mars 1880  -  Les voleurs d’église.  -  Dans la nuit de mercredi de la semaine dernière, des voleurs se sont introduits dans l’église de Saint-Paul-de-Courtonne, par la fenêtre de la  sacristie, et ont dérobé environ 35 f.

— Vendredi, pendant la nuit, des voleurs ont  pénétré dans l'église de Saint-Mars-de-Fresne et ont volé une somme d'environ : 60 fr. Ils sont entrés dans l’église en escaladant la fenêtre du chœur.

Des vols ont eu lieu également dans les églises de Bellon et de Coursonn. A Bellon, les voleurs se s'ont introduits dans l'église en arrachant les barreaux en fer d'une fenêtre et s'en sont servis pour fracturer les troncs et les coffres.  

 

Août 1881  -  Rixe mortelle.  -  Dimanche de la semaine dernière, à St-Paul-de-Courtonne, Alfred Livet, 26 ans, chaufournier dans cette commune, avait déjeuné avec le nommé Adeline, 49 ans, journalier à St-Mards-de-Fresne. Après le déjeuner on fut au café, on joua une bouteille de vin et, à propos d’une partie de 50 cent., représentant le tiers de la valeur de ladite bouteille, une discussion s'engagea, puis dehors une véritable lutte. Adeline fut renversé , Livet lui porta des coups de talon dans le bas-ventre et le laissa étendu sur la route. Ce malheureux eut toutes les peines à se relever et à se traîner dans une auberge voisine, où il mourut le surlendemain après d'atroces souffrances. Il avait eu les intestins déchirés par les coups de pied. Livet a été arrêté.

 

Juillet 1885  -  Foudre et orages.  -  Certaine parties de la Normandie ont été visitées par les orages qui ont occasionné de grands dégâts aux récoltes et aux arbres.

A Saint-Paul, la foudre est tombée sur le clocher de l'église. Les vêpres finissaient mais beaucoup de monde se trouvait encore dans l'édifice, où l'on procédait à la location des bancs. On a ressenti une violente commotion, mais fort heureusement personne n'a été blessé.

 

Mai 1892  -  Tentative de suicide.  -  Mardi de la semaine dernière, à St-Paul-de-Courtonne, dans l'après-midi, la femme Tripot, 26 ans, a tenté de se donner la mort, en se tirant sous la gorge un coup de fusil. N'ayant pas été atteinte, elle a absorbé une certaine quantité de pétrole. La femme Mathieu, sa voisine, accourue à son secours, lui a fait prendre du lait. On espère que cette tentative n'aura pas de suites fâcheuses. La femme Tricot aurait été poussée au suicide par des chagrins de ménage. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1893  -  Incendies.  -  Le feu s'est déclaré chez le sieur Paul Fabien, journalier à Saint-Paul-de-Courtonne, pendant son absence. Pertes, 2 000 fr. 

— A Sainte-Croix-sur-Mer, arrondissement de Bayeux, un incendie a dévoré, la nuit, six maisons d'habitation. L'incendie paraît dû à l'imprudence d'une femme qui serait allée tirer du cidre avec une chandelle allumée, sans lanterne, dans sa cave. Cette cave renfermait une certaine quantité de glanes qui ont pris feu. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1893  -  Les voleurs d’églises.  -  La semaine dernière, des malfaiteurs ont pénétré en brisant un carreau dans l'église de St-Paul-de-Courtonne. Ils ont fracturé tous les tiroirs dans la sacristie et se sont emparés de divers ornements d'église, notamment d'une étole, d'une chasuble et de 5 aubes, le tout estimé 370 fr. Dans le tiroir où les aubes ont été  dérobées, se trouvait la caisse de la fabrique, que les malfaiteurs n'ont pas vue. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1894  -  Tué à la chasse.  -  Mardi, M. Houley, fils du maire de Saint-Paul-de-Courtonne, chassait avec un ami. Comme celui-ci rechargeait son fusil, le coup partit, et toute la charge atteignit M. Houley, qui fut tué net.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1894  -  Victimes du travail.   -  Pierre Hubert était occupé, avec les nommés Lucet et Gruchey, à monter, à l'aide d'un treuil, de la pierre à chaux provenant d'une carrière sise à St-Paul-de-Courtonne. Lucet et Gruchey faisaient marcher le treuil. Hubert était chargé de recevoir le panier, de le décrocher et de le vider à son arrivée à la surface. 

Une fois il manqua son coup et ne put saisir le panier. Ses camarades ayant lâché les manivelles du treuil, le panier redescendit au fond de la carrière. C'est à ce moment que Hubert, voulant ressaisir une des manivelles qui tournaient avec une vitesse vertigineuse, fut atteint par elle au-dessus du sein gauche. Le coup fut si violent que le malheureux fut tué net. Hubert, qui avait été condamné à quatre mois de prison pour coups au sieur Liot, receveur-buraliste à Courtonne-la-Ville, devait se rendre le lendemain à Lisieux pour purger sa peine. 

— Un éclusier nommé Mayadou, occupé à tourner le treuil des portes du quatrième bassin, à Honfleur, ne s'étant pas assuré que le cran de sûreté était en place, a été atteint par la manivelle à la base du crâne. Le malheureux, dont l'état est assez grave, a été transporté à l'hospice. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1896  -  Accident dans une marnière.  -   Ce n'est pas dans une carrière, à Courtonne-la-Ville, que le sieur Cordier, 60 ans, a été écrasé, comme on l'a dit par erreur. L'accident est arrivé dans une marnière à St-Paul-de-Courtonne. Le sieur Eugène Flory, chaufournier à St-Paul, en allant l'appeler le soir, l'a trouvé enseveli sous un bloc de marne pesant de six à sept cents kilogr, à peu près à trente mètres de profondeur. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1896  -  Jeune voleur.   -   De nombreux vols étaient commis, depuis quelque temps, à Courtonne-la-Meurdrac, Courtonne-la-Ville, Cordebugle, St-Paul-de-Courtonne et Thiberville. Le voleur était un nommé Loisel, de 18 à 19 ans, qui a été arrêté, après avoir fait faire une longue course aux gendarmes. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1896  -  Les sous étrangers.   -   Le gouvernement ne sait quoi faire pour embêter le pauvre monde. Il a débuté par les pièces à recevoir ou à refuser, aujourd'hui, ce sont les sous étrangers.

On dit que ces trucs rapportant des millions à l'État. Un député a demandé qu'une quinzaine soit accordée pour s'en débarrasser. C'est trop simple pour être pris en considération. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1897  -  Chute mortelle.  -  Le sieur Gustave Lepetit, propriétaire à Saint-Paul-de-Courtonne, en revenant chez lui, monté sur une voiture de foin, est tombé et s'est fracturé le crâne. Il est mort sans avoir repris connaissance. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1898  -  Vieillard brûlé vif.  -   On a trouvé, à demi carbonisé au milieu de sa maison, à Saint-Paul-de-Courtonne, le sieur Florent Thomas, 79 ans, qui habitait seul. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1899   -   Découverte de cadavre.  -  On a trouvé, dans un fossé, le cadavre du sieur Nicolas Masselin, demeurant à St-Paul-de-Courtonne, près Orbec. La mort est purement  accidentelle. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1901   -   Betise et lacheté.   -   Charles Vornier, 28 ans, et Louis Compagnon, 30 ans, journaliers à Saint-Paul-de-Courtonne, près Orbec, ayant bu plus que de raison, ont trouvé très intelligent de frotter avec des orties la figure et les mains du jeune Norbert Jouveaux, âgé de 10 ans. Ils lui ont ensuite mis des orties dans le cou. Il en est résulté une éruption du sang et le pauvre enfant a souffert pendant huit jours. Les auteurs de cet acte bête et lâche vont être poursuivis. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1904  -   Bestiaux volés.   -   Le sieur Victor Bernier, cultivateur à Coupesarte, canton de Mézidon, s’est aperçu de la disparition de trois vaches appartenant à son beau-père, le sieur. Louis Desmonts, aussi cultivateur au même lieu. Les bêtes volées se trouvaient dans un herbage à 1 500 mètres de la maison de leur propriétaire.

On a suivi leurs traces jusqu'au carrefour du Mesnil-Eudes. Elles valaient ensemble environ 1 250 francs.

 Le sieur Désiré Lefranc, propriétaire-cultivateur à Saint-Paul-de-Courtonne, près Orbec, est allé déclarer au commissariat de Lisieux que, dans la nuit, deux vaches amouillantes, d'une valeur d'environ 800 fr., ont disparu d'un de ses herbages. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1904  -   Incendies.    -    D'une maison et d'un matériel de charron au sieur Devic, à Verson. Assuré.

 D'une maison au sieur Émile Marie, à Jurques, pertes 5 000 francs ; d'un mobilier aux époux Solier, portes 1 800 francs, et de 800 bottes de foin au sieur Dubois, boucher, pertes 300 francs. Le tout assuré excepté le foin.

— D'une maison d'habitation au sieur Lépine, à Saint-Paul-de-Courtonne. Pertes 700 fr.  Le feu a été mis par la foudre. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1904  -   Accidents d’automobiles.    -   Sur tout le littoral et notamment à Trouville, Deauville et Villers, les automobiles rendent les rues et les routes de plus en plus dangereuses. Les chauffeurs y font des assauts de vitesse sous l'œil des agents et des gendarmes qui n'osent pas dresser procès-verbal, ces voitures appartenant, pour la plupart, à des personnages assez influents pour faire repentir les pauvres agents d'avoir fait leur de voir.

Chaque, jour, il y a des accidents : crânes fracassés, membres brisés, voitures démolies, mais on les cache. Qu'importe à ces écraseurs ; ils sont assurés contre les accidents et les tribunaux se montrent pour eux d'une faiblesse qui les encourage.

 — Sur la route de Lisieux à Livarot, l'auto de M. Laniel, député, a accroché la voiture de Mme Véron, 34ans, fermière à Mesnil-Germain. Projetée sur la route avec son enfant, cette dame s'est fait de nombreuses contusions au dos et aux cuisses. L'enfant n'a eu aucun mal.

— M. Moisson, adjoint au maire de Saint-Paul-de-Courtonne, près d'Orbec revenait chez lui en voiture. Le cheval, effrayé par un auto, prit le mors aux dents. M. Moisson fut jeté sur la route et blessé à la tête. On l'a transporté à l'hôpital. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1915  -  En puisant de l’eau.  -  Mme Masselin, 69 ans, propriétaire à St-Paul-de-Courtonne, canton d’Orbec, est tombée dans une mare où elle venait puiser de l’eau et s’est noyée.

 

Mai 1918  -  Receleur d’effets militaires.  -  Il y a peu de jours, nous relations comment un propriétaire de Saint-Paul-de-Courtonne avait été victime de plusieurs vols assez importants. Ses soupçons s'étaient portés sur le nommé Charles Buvry, son ancien domestique.
Une perquisition faite chez cet individu a permis d'établir qu'il avait chez lui une quantité d'effets militaires dont 7 pantalons de coutils, 6 bourrerons, torchons, mouchoirs, flanelles, cuillers fourchettes, chaussures et jambières. Il sera également poursuivi pour ce nouveau délit.

 

Avril 1921  -  Le feu.   -  Encore un incendie à Saint-Denis-de-Méré. Mais celui-là semble dû à des causes accidentelles. La corderie, appartenant à M. Albert Davoult a été détruite par un violent incendie. Le préjudice, estimé 40 000 fr. est assuré.

— Un commencement d'incendie s'est déclaré dans la chambre de Mme Somon, 88 ans, rue Sainte-Madelaine, à Pont-l’Évêque. Une lampe allumée a communiqué le feu au lit. Dégâts peu importants mais Mme Somon a été brûlée à la main.

— Une étincelle provenant d'une locomotive a mis le feu dans les bois de M. Gassart, situés sur le territoire de Saint-Paul-de-Courtonne, canton d'Orbec, en bordure de la ligne Paris-Cherbourg. Les arbres ont été endommagés sur une étendue de 8 à 10 hectares.

— Un autre incendie s'est déclaré dans le bois de la Vigne, situé sur la route de Saint-Cyr-du-Ronceray, canton d'Orbec, et appartenant à M. Thiberge Philippart. Les dégâts sont très importants. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1923  -  Bénédiction d’une statue.  -  Dimanche prochain août, bénédiction d'une statue de Sainte Jeanne d'Arc, en l'église de Saint-Paul de Courtonne. La cérémonie sera présidée par M. l'abbé Lechesne, doyen d'Orbec, et aura lieu à 10heures. Sermon par M. le Doyen d'Orbec. Salut solennel du Très Saint Sacrement.

 

Décembre 1948   -  Un trio de malfaiteurs sous les verrous.   -   Le 15 septembre dernier, dans la soirée une habitante de Saint-Paul-de-Courtonne, Mme Logre, regagnait son domicile en carriole. Un individu surgissait d'un fossé et saisissant le cheval par la bride, un homme et une femme vinrent à la rescousse et obligèrent Mme Logre à leur remettre son sac renfermant une somme de 13 000 francs.

Le trio qui devait se livrer une semaine après à une agression semblable près de Valognes a été arrêté à Paris.

Il s'agit d'Auguste Lamy, 24 ans, manœuvre, déjà plusieurs fois condamné, originaire de Monfréville, près d’Isigny ; d'un certain Germain Parour, 27 ans et de la femme de ce dernier, une allemande qu’il épousa durant la guerre alors qu'il travaillait à Berlin. (Source  : Le Bonhomme Libre)

SAINT-PAUL-DE-COURTONNE  -  Le Calvaire et le Château

Commentaires et informations : Facebook - @