Février
1830 -
Le froid. -
Le froid ne
s'était pas fait sentir, depuis bien des années avec autant
d'intensité. M. Arago a, dit-on, assuré que, vers le milieu de ce
mois, il s'élèverait à 18 degrés.
Ce
célèbre astronome attribue cette circonstance à la rupture des glaces
polaires, qui a une influence considérable sur l'atmosphère de
l'Europe. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Février
1830 -
La Cour d’Assises. -
Le
17 octobre dernier, vers midi, la femme François s'absenta pendant
quelques instant de la maison du nommé Fierville son père, demeurant
à St-Paul-Duvernay, en y rentrant peu de temps après, elle en vit
sortir un étranger, et elle s'aperçut aussitôt que ses deux armoires
avaient été forcées.
On
se mit à la poursuite de l'inconnu, il fut arrêté, il déclara se
nommer François Robin, et être domicilié à Palaoues, département du
Finistère. Robin fit l'aveu qu'il était entré dans la maison, mais
n'y avait commis les deux effractions qu'afin de s'emparer d'une chemise
dont il avait besoin.
Mai
1830 - Un
voleur récidiviste condamné à 6 ans de travaux forcés.
- Le
24 décembre dernier, à la suite d'une perquisition faite au domicile
du nommé Louis Colleville dit Forget, journalier, demeurant à
St-Paul-du-Vernay, relativement à un vol de blé qui lui était
imputé, on trouva en sa possession une certaine quantité de cuir et de
clous que l'on présuma être le fruit de soustractions frauduleuses
commises par cet individu au préjudice du sieur Baillehache, de la
même commune, chez lequel il travaillait en qualité d'apprenti. Ces
différents objets furent aussitôt représentés au sieur Baillehache,
qui les reconnut pour lui appartenir. Colleville avoua qu'il les avait
en effet soustraits.
Ces
faits attirèrent plus particulièrement l'attention de l'autorité sur
Colleville, et bientôt on apprit du sieur Baillehache que ce vol
n'était pas le premier dont il eût à se plaindre. Il déclara que
vers la fin du mois de novembre 1827, cet homme s'était déjà rendu
coupable d'un fait semblable à son préjudice, qu'il s'était introduit
pendant son absence, dans sa maison, à l'aide d'escalade, et en brisant
un carreau de la fenêtre, qu'il lui avait volé une somme de trente
deux francs déposée dans le tiroir d'un buffet, qu'après avoir commis
ce vol il avait avant de se retirer, cassé plusieurs verres et quelques
vases qui se trouvaient dans la maison qu'enfin il était entré dans la
cave et y avait arraché la clé d'un tonneau, et avait ainsi
occasionné la perte d'une quantité considérable de cidre qu'il
contenait.
Forcé
de s'expliquer sur ces faits, Colleville est convenu qu'il en était
l'auteur, seulement il a prétendu écarter la circonstance d'escalade
jointe au vol du mois de novembre 1827, et celle qui tendait à le
présenter comme ouvrier de Baillehache au moment où il aurait commis
le vol de clous et de cuir.
Ses
efforts ont réussi sur ce dernier point seulement, mais déclaré
coupable sur les deux questions principales, et avec la circonstance
d'escalade et d'effraction extérieure sur le vol d'argent, il a été
condamné à 6 ans de travaux forcés. (Le Pilote du Calvados)
Mai
1830 - Incendies
volontaires à Vernay. -
Nous annonçâmes dernièrement qu'une tentative d'incendie avait
eu lieu dans la commune du Vernay, le 24 mai, samedi dernier la maison
contre laquelle cette tentative avait été dirigée a été incendiée.
On
dit que 2 individus de la commune de Longueraye ont été pris presque
en flagrant délit, ce sont les nommés Bisson père et fils. Celui-ci,
qui est âge d'environ 15 ans, est parvenu à s'échapper. Ce qui est
constant c'est que le père a été déposé dimanche dans la maison
d'arrêt de Bayeux.
Dans
la même commune, on était parvenu à éteindre un incendie qui
s'était déclaré dans une grange, mais quelques heures plus tard le
feu s'y est manifesté de nouveau, sans que l'on ait découvert personne
sur qui faire planer les soupçons. (Le Pilote du Calvados)
Octobre
1830 -
Un incendie. - Mardi
, vers cinq heures du soir, une incendie a éclaté dans la commune du
Verney, près Bayeux. 2 000 gerbes de blé ont été la proie des
flammes, ainsi que cent pieds de bâtiments. le feu s'est déclaré dans
un petit hangar, où l'on croit qu'il a été mis par la malveillance.
(Le Pilote du Calvados)
Octobre
1834 -
On nous écrit de Bayeux le 16 octobre.
- Il
y a quelques jours, on a trouvé, dans le bois de Vernay, un cadavre qui
a été reconnu pour être celui du sieur Foin, garde-champêtre de
cette commune. On présume qu'il a péri victime d'un assassinat, et
l'on soupçonne de ce crime le nommé Lévêque, aujourd'hui détenu
dans la prison de Bayeux.
On
attribue cet acte de vengeance à ce que le garde-champêtre du Vernay
avait aidé au brigadier de gendarmerie de Vaubadon à opérer
l'arrestation de Lévêque, qui ensuite s'était évadé de ses mains.
Lévêque
passe pour un profond scélérat, il avait proféré des menaces
violentes contre le sieur Foin. Celui-ci, qui est d'un âge avancé,
paraît avoir été étouffé par Lévêque, dont la force est
extraordinaire.
M.
le procureur du roi s'est transporté sur les lieux, et une information
a été commencée. (Mémorial du Calvados)
Août
1841 - Assises du Calvados.
- Lundi, 2 août, s'est ouverte la 3e session
du jury du Calvados, voici dans
l'ordre où elles ont été soumises au jury, les affaires déjà
jugées :
—
Aumont Auger, âgé de 33 ans, né à Avranches, en surveillance à
Bayeux, par suite d'une précédente condamnation aux travaux forcés, a
été condamné à 20 années de la même peine pour avoir commis, le 6
mai 1841, à St-Paul-du-Vernay, une tentative de vol avec escalade.
—
Reconnu coupable de cinq faux en écriture de commerce, Etienne
Fontaine, boulanger à Caumont, subira 2 ans de prison.
—
Acquittement prononcé en faveur de Léger Besson, demeurant à Marchal
(Cantal), de l'accusation portée contre lui pour banqueroute
frauduleuse.
—
Plusieurs vols d'argent commis au préjudice de différents domestiques,
avec lesquels il était en service, depuis le mois de juillet 1830
jusqu'au commencement de cette année, ont amené contre Arnaud
Delafosse, valet de ferme à Jurques, une condamnation à 5 années de
travaux forcés.
—
François Homet, bonnetier à Falaise, et Jean-François Mènent,
journalier, ont été condamnés pour faux en écriture privée, Homet
à 2 ans de prison, Mènent à 1 an de la même peine. (Source : L’indicateur
de Bayeux)
Février
1843 -
Tribunal correctionnelle de Bayeux.
- A
l'audience dernière, du 14 février, la nommée Adrienne Leguin, âgée
de 25 ans, servante à Balleroy, s'est vue condamner à un mois
d'emprisonnement, pour vol de bas et autres marchandises, commis au
préjudice de la dame Lenjalley, marchande.
—
Si quelquefois les battus paient l'amende…. il ne faut pourtant
pas trop se fier à l'infaillibilité de cet axiome, c'est ce
qu'apprendront à leurs dépens les nommés Frémanger, cultivateur à
Campigny, et François Gilles du Vernay, lesquels expieront, l'un par
six jours de prison et l'autre par dix francs d'amende, les mauvais
traitements qu'ils ont exercé envers le sieur Flambart, cultivateur au
Vernay. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1843 -
Police correctionnelle.
- Une
fille Françoise Delle, de la commune du Mollay, subira un mois
d'emprisonnement en récompense de l'habitude qu'elle avait contractée
de traire à son profit les vaches de plusieurs fermes où elle était
admise comme journalière.
—
Trois jours de prison ont été infligés au nommé Bourse, d'Arganchy,
pour vol de sable au préjudice de M. Dumanoir.
—
Un vol de foin commis dans la nuit du 8 au 9 février, au préjudice du
sieur Duhamel, boucher aux Oubeaux, a valu une condamnation en 15 jours
de prison, au nommé Isidor Lavieille, excoriateur de la même commune.
—
La manie de la chasse amène souvent après elle plusieurs sortes
d'inconvénients , dont le moindre et le plus fréquent est le manque de
port-d'arme.
Le
sieur François Guilbert, de Crouay, qui avait oublié de remplir cette
formalité préliminaire, a été condamné en 30 francs d'amende et aux
dépens.
—
Même oubli et même résultat pour le sieur Letual de la Heuderie, de
la commune de Tournières.
—
Trois condamnations en 20 jours de prison et 16 francs d'amende, et deux
autres en 15 jours et 16 francs d'amende, ont été prononcées à cette
audience contre cinq jeunes gens du Vernay, à l'occasion de
quelques scènes de trouble qui ont eu lien dans cette commune, le 15
janvier dernier, lors des obsèques de M. l'abbé Hébert, décédé
deux jours auparavant. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1843 -
Nouvelles locales. -
Dans la nuit du 11 au 12 de ce mois, un coup de fusil chargé à
plomb a été tiré dans la croisée de la chambre à coucher de M. le
curé de St-Paul-du-Vernay, plusieurs carreaux ont été cassés.
Le
lendemain, dans l'après-midi, pareille attaque s'est renouvelée et
deux carreaux d'une autre fenêtre ont été brisés à coup de pierres.
Si
les auteurs de ce guet-à-pens ne sont point encore connus, peut-être
suffira-t-il de la publicité donnée à leur action coupable, pour en
prévenir le retour, c'est un avertissement salutaire dont il est à
désirer, dans leur intérêt, qu'ils comprennent toute la portée. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1843 -
Police correctionnelle.
-
En attendant la mise à exécution de la nouvelle loi sur la
chasse, qui est présentée aux chambres, les maraudeurs de gibier
semblent vouloir jouir de leur reste : il est peu d'audiences
correctionnelles où les tribunaux n'aient à réprimer de ces sortes de
délits, braconniers incorrigibles et coutumiers du fait, les nommés
Pierre Marie domestique, et Thomas Brunet, de la commune du Vernay,
avaient à répondre d'un triple délit de chasse, commis par eux sur
les propriétés de Mme la duchesse de Vicence ; et ce, dans un temps
prohibé, sans permission et sans port-d'armes.
Convaincus
du triple délit qui leur était imputé, ils ont entendu prononcer
contre eux une triple condamnation : la première, en chacun 20 francs
d'amende ; la deuxième, également en 20 fr. ; et la troisième
en 30 francs de la même peine. Pierre Marie qui avait augmenté sa part
de responsabilité dans cette affaire d'une somme d'injures et
d'outrages envers le garde particulier de Mme la duchesse, a été
condamné en autre à une quatrième amende de 10 francs et aux dépens
du procès. —Avis aux braconniers !.. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Juin
1843 -
Chronique des Assises.
- Le nommé Le
Rebourg, officier de santé, bien connu dans notre arrondissement,
comparaissait devant le jury, à l'audience du 26 mai, sous la terrible
accusation d'avoir, dans les mois de mars et d'avril 1838, porté six
fois la torche incendiaire dans les bois de Mme la duchesse de
Vicence, situés en la commune de St-Paul-du-Vernay.
Le
ministère public représentait cet accusé comme un homme aux instincts
haineux et lâches, capable des plus odieuses machinations. Le Rebourg,
disait-il, avait conçu contre les gardes du Vernay un ressentiment
très-profond, parce que ceux-ci , las d'avoir chaque jour à réprimer
ses maraudages de toute sorte , avaient fini par lui interdire l'entrée
des bois.
Pour
se venger et tirer à la fois le plus de parti possible de sa vengeance,
Le Rebourg s'était mis en tête de remplacer le régisseur Peulier, et
de faire chasser en même temps que celui-ci tous les gardes dont il
croyait avoir à se plaindre ; mais, en vain, dès les premiers mois de
1835, avait-il tenté de s'imposer, à Mme de Vicence comme un homme
nécessaire, indispensable à l'amélioration de ses vastes propriétés
; en vain avait-il mis sur pied, pour circonvenir la duchesse et la
décider enfin à l'accepter, une foule de personne honorables, son
espoir avait été complètement déçu. Le Rebourg alors, poussé par
son naturel pervers, n'avait pas craint de faire usage de l'arme des
lâches, de lettres anonymes.
Dans
ces lettres, il se rencontrait, à chaque phrase, des insinuations
contre le régisseur, et des accusations contre la conduite et la
probité des garde ; dans ces lettres on annonçait que les bois
seraient incendiés si l'on ne renvoyait les gardes, si l'on ne
changeait le régisseur, enfin si l'on ne prenait à la place de ce
dernier, le médecin même de la commune du Vernay, le sieur Le Rebourg
qui, lui avait failli un jour être assassiné pour avoir embrassé trop
chaleureusement les intérêts de Mme de Vicence.
Ces
diverses lettres, répétait le ministère public, émanaient bien
toutes, à dire d'experts, de la propre main de Le Rebourg. Et,
ajoutait-il encore, que se trouvait-il d'invraisemblable, quand six
incendies s'étaient successivement manifestés dans le bois presqu'au
moment où les lettres anonymes les faisaient présager, que se
trouvait-il d'invraisemblable dans la supposition que celui-là même
qui n'avait pu réussir auprès de la duchesse par instances, par
lettres, par menaces, par une coercition morale en quelque sorte, se
fût enfin décidé à triompher forcément de ses répugnances, par une
coercition plus directe et plus efficace, par le moyen terrible de
l'incendie ? Telle s étaient, a peu près, les charges invoquées
contre Le Rebourg, par l'accusation qui lui reprochait, en outre,
d'avoir été quatre fois repris de justice, et, une fois entre
autres, d'avoir dans une lettre anonyme, calomnieusement
accusé de concussion un gendarme appartenant à la lieutenance de
Bayeux.
Les
débats n'ayant pas justifié les faits produits par l'instruction, le
jury, après quelques instants de délibération, a rendu en faveur de
l'accusé un verdict d'acquittement. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1843 -
Police correctionnelle.
- Audience du 11 août. — 4
jours de prison puniront le nommé Joseph Pelvey, de s'être porté à
des voies de fait envers le sieur François Hébert, de
Saint-Paul-du-Vernay .
—
Louis Bellery, journalier à Maisons, subira 6 jours de la
même peine, pour avoir soustrait un demi-hectolitre de blé, au
préjudice des sieurs Turmel et Bachelet.
—
Convaincue d'un vol de blé
sur pied, le 27 juillet dernier, la veuve Turmel a été condamnée en
50 fr. d'amende.
—
Un vol de 75 fr. et de
divers objets, commis le 2 juillet au préjudice des sieurs Levatois et
Louis Michel, a valu une condamnation en 8 jours de prison à Jean
Zacharie, tailleur de pierres de la commune de Creully. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Novembre
1843 -
Nouvelles locales. -
Dernièrement la gendarmerie a, sur un réquisitoire de M. le
procureur du roi, arrêté le nommé Gustave Davot, de Mandeville,
prévenu d'avoir reçu 6 fr. d'arrhes en se louant, comme domestique,
chez M. Aublet, propriétaire au Vernay, et de ne s'être pas rendu à
son poste.
Depuis
quelque temps de nombreuses manœuvres de ce genre, sont déférées à
la justice. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1843 -
Police correctionnelle.
- Audience du 28 novembre.
—
Un délit de mendicité en réunion ont valu à Michel-Jean
Thiennotte, de Cerisy-la-Forêt, 3 mois d'emprisonnement.
—
Viennent ensuite Louis Hébert, escoriateur, et Madelaine
Colleville, femme Jean Marie, tous les deux du Vernay, auxquels
l'accusation reprochait d'avoir, le 11 septembre dernier, à la
complicité l'un de l'autre, volé une bourse contenant 6 francs, au
sieur Persillet. Convaincus de ce vol, ils ont été condamné chacun en
15 jours de prison.
—
Un vol de trèfle commis, le 1er septembre, au
préjudice du sieur Guerard, de Monceaux, amenait à la barre les deux
complices Charles Margré, roulier à Ellon, et Pierre
Laplanche, voiturier à Juaye, lesquels ont été condamnés chacun en
10 jours d'emprisonnement.
—
Enfin, pour terminer cette longue audience, le tribunal a
prononcé une condamnation de un an et un jour d'emprisonnement contre
François-Alexandre Prével, journalier à Longraye, convaincu d'avoir
volé quatre draps au préjudice des époux Lacroix, du Vernay, le 3
septembre dernier. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mars
1844 -
Nouvelles locales.
- Un vol de
290 fr. a été commis avec effraction, dans la nuit du 9 au 10 de ce
mois, au préjudice du sieur Pierre Lomonnier, boucher à Blay. La
justice est à la recherche des coupables , qui ne sont jusqu'ici qu'en
état de suspicion.
—
La nuit suivante, un vol commis dans la même circonstance a eu lieu au
domicile et au préjudice de la femme Benoist, de la commune du Vernay,
à laquelle on a pris dix chemises et trois poules.
Les
démarches de la justice sont encore restées sans résultat pour la
découverte du coupable. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1844 -
Nouvelles locales.
- Malgré les
avertissements réitérés de la presse et les nombreuses condamnations
prononcées, les contraventions dans la police des routes se commettent
toujours avec une incroyable, continuité. Chaque jour des
procès-verbaux constatent de nouveaux délits. Les charretiers ne
veulent donc pas comprendre
que les ordres les plus précis sont donnés pour punir ces infractions
? (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1844 -
Police correctionnelle. - Audience du 20 mars.
—
Le nommé Victor Aze, de Formigny, comparaissait sous
l'accusation d'un vol commis au préjudice de M. Lepégoix,
propriétaire et adjoint de la même commune. Reconnu coupable, Aze a
été condamné en trois mois d'emprisonnement.
—
Une condamnation en 15 jours de la même peine a été prononcée
contre Marie-Anne Martin, journalière, demeurant à Isigny, hameau de
la Madelaine, convaincue de vol de bois commis sur la propriété de Mme
de Mathan.
—
Pour s'être portée à
des voies de fait envers Joséphine Colleville, Madelaine Cottard s'est
vue infliger une amende de 1 franc et les dépens.
—
Le tribunal a
prononcé l'acquittement de Révérend Cosne, propriétaire au Vernay,
qu'une prévention de vol amenait sur le banc correctionnel.
—
Pierre-Frédéric Gratteplanche, fileur de laine, sans domicile
fixe, avait à répondre à
une accusation de délit de mendicité avec menaces et de vagabondage.
Le tribunal usant d'une juste sévérité envers ce coupable d'une
dangereuse espèce, l'a condamné en un an et un jour d'emprisonnement.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1844 -
Chasses aux loups. -
La semaine dernière a vu débarrasser notre arrondissement et
les contrées qui l'avoisinent de trois loups qui, depuis plusieurs
mois, inquiètent les cultivateurs du pays. Indépendamment de la louve
qui a été tuée, le dimanche 5 mai, dans le bois du Tronquay, les
journaux de la Manche nous ont appris que, la veille, un loup avait
été tué aussi à Précorbin, près Saint-Lô. Nous donnons plus bas
les détails circonstanciés de cette chasse. Samedi dernier, 11 mai,
vers une heure de l'après-midi, la population de Bayeux se pressait aux
abords du marché, vers l'établissement consacré à la marque du
beurre, où l'on venait d'apporter le cadavre d'un énorme loup, qui
avait été Abattu le matin.
Dans
la nuit précédente, un jeune veau avait été dévoré à Blay, sur la
ferme de M. Vimard, occupée par le sieur Jean Laurent, qui avait donné
l'éveil. Cette nouvelle propagée dés le matin dans les communes
voisines par les soins de M. Carité et de plusieurs citoyens dévoués
comme lui, eut pour résultat immédiat de faire cerner le bois de
Longeau, dans lequel on supposait avec raison que le loup s'était
jeté.
Cette
battue improvisée, mais conduite avec zèle et activité le fit sortir
vers onze heures de sa retraite, et il fut atteint, en passant au chemin
de la Croix de Campigny, de plusieurs coups de feu qui retendirent sur
place. Trois ou quatre des chasseurs ont eu à revendiquer l'honneur de
ce nouveau succès ; et l'on doit d'ailleurs les plus grands éloges à
l'empressement qu'ont mis les habitants à se porter sur les traces de
l'ennemi commun.
Jusqu'au
soir de nombreux curieux de la ville et de la campagne ont visité
moyennant 15 centimes le cadavre du loup ; il était de la grande
espèce, âgé de 2 ans 1/2, d'une taille énorme ; il pesait 40
kilogrammes.
—
Le lendemain dimanche, près de 2 000 personnes ont recommencé
de nouvelles battues dans les bois du Tronquay, du Vernay et sur le
territoire de diverses communes du canton de Balleroy : elles n'ont
amené aucun résultat. Peut-être faut-il espérer que nous en avons
fini avec ces hôtes dangereux ? ou que s'il en existait d'autres,
chassés sur tous les points, ils auront enfin quitté notre contrée
?
P.-S.
— Nous apprenons à
l'instant que les loups continuent leurs ravages. Cette nuit encore, une
vache appartenant au sieur Laroche, de Littry, a été dévorée par
l'un de ces féroces animaux. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1844 -
Nouvelles locales. -
Mercredi dernier, un jeune homme des environs d'Harcourt et
qui a pendant longtemps habité la ville de Caen, s'était rendu à
Saint-Paul-Vernay de grand matin, et s'était mis à l'affût dans un
pommier pour guetter de ce poste le passage d'un lièvre. Après une
assez longue station, voyant l'insuccès de son attente, le malheureux
jeune homme voulut descendre, mais il oublia de mettre au repos la
batterie de son fusil ; l'une des détentes rencontra une petite branche
au moment où l'imprudent chasseur tenait le canon de son arme tourné
du côté de sa poitrine, le coup partit, arriva en plein corps, et la
mort fut instantanée. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1845 -
Nouvelles locales. - Au
moment où nous écrivons la justice vient de partir pour la commune de
St-Paul-du-Vernay pour y constater les causes d'un incendie qui vient
d'éclater chez un nommé Le Pritre et qu'on attribue à la
malveillance. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1845 -
Nouvelles Locales. -
Mardi dernier, 24 juin, la gendarmerie de Bayeux, en vertu d'un
réquisitoire de M. le procureur du roi, s'est rendue dans la
commune du Vernay, pour se saisir du nommé Robert Jourdain,
charpentier, accusé de s'être porté envers sa femme à des
traitements, par suite desquels cette malheureuse a succombé. La
justice est saisie de cette affaire.
On
nous rapporte, à propos du cet événement, des traits bien blâmables
à une époque et dans un pays comme le nôtre que nous avons des
raisons de croire civilisés. Ainsi, pour ne citer qu'un fait, au lieu
d'un louable empressement à rendre les derniers devoirs à la victime
on n'a rencontré qu'une stupide indifférence dans le voisinage et chez
les personnes de la famille, de sorte que les gendarmes eux-mêmes ont
été obligés de procéder à l'ensevelissement du corps de la
malheureuse, et encore c'est à peine s'ils ont pu se procurer les
choses les plus essentielles pour accomplir convenablement cette mission
suprême. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1845 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence de M. le conseiller Laisné-Deshayes.
Les
assises du Calvados (3e session de 1845), se sont ouvertes le
1er août, à 10 heures. Après le discours ordinaire de M.
le président aux jurés, il a été procédé au jugement des affaires
fixées pour l'audience de ce jour — nous donnons le résumé succinct
des affaires qui concernent des accusés de l'arrondissement de Bayeux :
—
Marie-Joseph Pirois, se disant journalier, né et domicilié à
Rennes, déjà repris de justice, et condamné
notamment à 2 ans de prison pour vol, se trouvant dans
l'arrondissement de Bayeux, le 18 mai dernier, sans but avoué,
s'introduisit dans lé domicile des époux Madelaine, en la commune de
Saint-Paul-du-Vernay, en brisant un carreau et, après avoir forcé une
armoire, y vola une somme de 22 fr.
Pris
et arrêté en flagrant délit, il avoua immédiatement son crime.
Déclaré coupable sans circonstances atténuantes, il a été
condamnée 8 années de travaux forcés avec exposition.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1845 -
Nouvelles locales. -
Le 1er de
ce mois, vers 3 heures de l'après-midi, le feu s'est manifesté dans la
commune de St-Paul-du-Vernay, au domicile du sieur Edine,
journalier, la perle occasionnée par ce sinistre, qui ne peut être
attribué qu'à l'imprudence, est évaluée à 532 fr. 50 centimes.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1845 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 23 décembre 1845.
Un
délit de chasse, commis à l'aide d'engins prohibés, dans la forêt de
Cerisy, a fait condamner le sieur Jean Poultier, de Vaubadon, à 50 fr.
d'amende.
—
Un mois de prison a été prononcé contre Jean-Baptiste-Adrien
Prevel, de Mosles, convaincu du vol d'une veste de tricot.
—
Napoléon Eudine, journalier au Vernay, et la femme Eudine,
étaient prévenus d'un assez grand nombre de vols. Le premier subira 3
mois de prison, et la seconde 3 jours de la même peine. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Août
1846 -
Police correctionnelle.
- audience
du 14 juillet. Pierre Gouesmel, boucher à Aignerville, la femme Bornier,
de Vaucelles, et la femme Gilles, aussi de Vaucelles, comparaissaient
sous l'inculpation de vol d'une cuillère au préjudice du sieur Rosty,
cafetier à Bayeux.
Renvoie
des fins de la plainte la femme Bornier et le sieur Gouesmel, et
condamne la femme Gilles à un mois de prison et aux dépens.
—
Le ministère public reprochait au nommé François Lévesque, du
Vernay, une escroquerie d'argent au préjudice du sieur Desblais, et de
la dame Boivin.
Condamné
en 2 jours d'emprisonnement et aux dépens.
—
La femme Bellenger, bouchère à Blay, subira cinq jours de
prison, pour vol et mauvais traitements envers le sieur Haudeville.
—
Une condamnation en six mois d'emprisonnement a été prononcée
contre la nommée Rose-Françoise Mauger, femme Charles, pour coups et
blessures commis envers la veuve Charles, sa belle-mère. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1847 -
Nouvelles locales. -
Un incendie, attribué d'abord à la malveillance, mais dû en
réalité à une imprudence, a éclaté le 17 de ce mois, en la commune
du Vernay, du domicile des nommés Avenel et Sylvain, bergers. Le
dommage est évalué à la somme de 1 500 fr. environ. Rien n'était
assuré. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1847 -
Police correctionnelle de Bayeux.
-
Audience du 2 Mars 1847.
—
Le nommé Jacques Ruel, agé de 62 ans, marchand boucher, né à
Foulognes, demeurant à Saint-Paul-du-Vernay, pour avoir volé une poule
au préjudice de la femme Le Breton, a été condamné en 3 mois
d'emprisonnement.
—
La nommée Constance Brion femme de François-Jean Surget, mendiante,
demeurant aux Oubeaux, a été condamnée en 3 mois de prison, pour
vagabondage et mendicité.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1847 -
Nouvelles locales. -
A quelques jours d'un froid très piquant ( le 10 et le 11 le
thermomètre s'était abaissé à 7 et 9 degrés au-dessous de zéro ),
vient de succéder une température plus en rapport avec la saison,
depuis trois jours, une douce chaleur répandue dans l'atmosphère nous
a donné un avant goût des bienfaits du printemps. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars
1847 -
Nouvelles locales. -
Un remède certain contre les cors, oignons, durillons, oeils de
perdrix, c'est le « Topique Saissac », il enlève la
douleur de suite et détruit la racine en peu de jours.
—
Dépôt à Bayeux chez M. Doullys, pharmacien. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juin
1847 -
Nouvelles locales. - Le
11 de ce mois, vers 8 heures du soir, un incendie s'est manifesté dans
la maison du sieur Jacques Leprètre, journalier à Saint-Paul-du-Vernay.
On ignore les causes de cet incendie. La perte est évaluée à 210 fr.
Le tout était assuré. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1847 -
Cour d'assises du Calvados.
- Le
nommé Douchin, né à Quibon (Manche), coupable d'avoir volé, à
St-Paul-du-Vernay, du blé au préjudice du sieur Mérard au service
duquel il était, a été condamné à deux ans d'emprisonnement, le
jury ayant admis des circonstances atténuantes. (source : Journal
de Honfleur)
Août
1847 -
Police correctionnelle de Bayeux.
- Audience du 20 juillet 1847.
—
La nommée Marguerite-Micheline Mayet, domestique, demeurant au
Vernay, a été condamnée en deux mois d'emprisonnement pour
escroquerie d'une somme de 11 francs, qui lui avait été remise à
titre de pot de vin, par suite de l'obligation qu'elle prenait de servir
comme domestique.
—
Le nommé Louis-Michel Gillette, journalier, demeurant à
Neuilly, subira un mois de prison pour vol de bois.
(source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier
1850 -
Police correctionnelle.
- Audience du 26 décembre 1849.
—
Pour avoir habituellement exercé illicitement l'art des
accouchements, les nommées Marie Anne, femme de François Bachelot,
demeurant au Vernay, et Eulalie Le Page,
veuve de Pierre Le Comte, demeurant à Bayeux, ont été condamnées
chacune en 5 fr. d'amende. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1851 -
Tribunal de police correctionnelle.
-
Pour avoir le 1er
août dernier, outragé un officier ministériel dans l'exercice de ses
fonctions, les nommés Jean Flambard, âgé de 41 ans, journalier,
demeurant au Vernay, et Marie Flambard, âgée de 37 ans, sans état,
demeurant au même lieu, ont été condamnés : Flambard, en 16 francs
d'amende, et la fille Flambard en 25 francs de la même peine.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1852 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Au
nombre des affaires soumises au jury dans cette session, nous
enregistrons les suivantes, concernant des individus appartenant à
l'arrondissement de Bayeux :
—
Un nommé Lepage, habitant de St-Paul-du-Vernay, était connu dans cette
commune pour son caractère, violent et pour sa mauvaise conduite. Il se
livrait envers sa mère, âgée
de 62 ans, à de mauvais traitements habituels, auxquels, le 23 août
dernier, il mit le comble par une scène des plus violentes. A la suite
d'une discussion, il porta à sa mère plusieurs coups de bâton qui lui
firent des blessures assez graves pour la rendre longtemps malade.
Lepage
a été condamné à 4 années d'emprisonnement. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier
1853 -
Les deux évadés de la prison.
- Les
deux détenus, Duval et Suzanne qui se sont évadés vendredi dernier de
la prison de notre ville n'ont point été encore repris. Il parait que
le jour même de leur fuite, ils ont été vus en la commune du Vernay,
où ils ont déjeuné chez une dame Lepage. Ils se sont présentés chez
cette femme, sous le prétexte de lui donner des nouvelles de son fils,
qu'ils avaient rencontré à la prison.
Elle
a donné du linge pour panser la main de l'un d'eux, assez gravement
mutilée par suite des morsures du gardien. Après s'être fait
héberger pendant quelques instants, les deux fugitifs ont repris leur
route, sans qu'on ait pu suivre leurs traces. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Avril
1853 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience
du 31 mars 1853.
Le
nommé Jean Marie dit Tarin, âgé de 69 ans, mendiant, né et demeurant
en la commune du Vernay, déclaré coupable du délit de mendicité
habituelle hors le canton de sa résidence, a été condamné en quinze
jours d'emprisonnement. (Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1853 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience
du 1er juin 1853.
—
Le vol d'une somme de 10 francs, commis dans le tiroir de la commode des
époux Turgis, de la commune de St-Paul-du-Vernay, par Amand-Constant
Dudouet, âgé de 46, journalier, né et demeurant à Longraye, a été
réprimé par un emprisonnement de deux mois. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars
1854 -
Tribunal de Police Correctionnelle.
- Audience
des 7 et 8 mars 1854. Ont
été condamnés :
—
Clerel (Jean-Victoire), dit Quignot, âgé de 29 ans, journalier, né à
Arganchy, demeurant au Vernay, à un mois d'emprisonnement
pour vol de blé et de bois.
—
Le Plard (Exupère), âgé de 43 ans, marchand de volailles, né à
Condé-sur-Seulles, demeurant à Audrieu, à quinze jours
d'emprisonnement, pour avoir, le 31 janvier dernier, soustrait
frauduleusement 2 canards au préjudice du sieur Caraby, cultivateur,
demeurant en la commune de Buceels. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1854 -
Un incendie.
- Le 3
de ce mois, un incendie a eu lieu au Vernay, dans le bois de M. le
marquis de Caulaincourt. Le dommage a été peu considérable, et s'est
borné à quelques bourrées, qui ont été brûlées.
Ce
commencement d'incendie est attribué à l'imprudence d'un bûcheron qui
aurait allumé du feu là pour cuire son repas. . (Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Août
1854 - Cour d'Assises du Calvados.
- Présidence
de M. Lemenuet de Jajugannière.
Audience
du 2 Août. -
Bisson (Michel), âgé de 47 ans, marchand de balais, et Hue (Jacques-François),
ouvrier maréchal, hommes mal famés, habitant ensemble la commune du
Vernay, et ne travaillant point, sont traduits devant le jury comme
accusés d'avoir, le 15 août, de complicité, commis, à l'aide
d'escalade d'effraction extérieure et intérieure, des vols d'argent,
d'effets d'habillement, d'eau-de-vie, au préjudice du sieur Vauleger
père, demeurant au Vernay, et du sieur Vauleger, fils, domicilié, à
Arganchy.
Bisson
est condamné à 6 ans de travaux forcés ; quant à Hue, il est
acquitté. (Source : Le Journal de Honfleur)
Décembre
1854 -
Un incendie. -
Un incendie a éclaté, le 2, vers dix heures un quart, au Vernay
et a détruit presque complètement trois bâtiments, une petite grange,
dans laquelle il y avait de la litière et des bourrées, une petite
cave, qui renfermait trois tonneaux dont deux pleins, et, sur la maison,
650 bottes de petit foin. Le reste du mobilier a été épargné.
Les
bâtiments appartiennent au sieur Leprestre, entrepreneur de routes, ils
doivent être assurés.
Ce
sinistre est attribué à l'imprudence des enfants du sieur Leprestre,
( l'un âgé de cinq ans et demi, l'autre de trois ) qui ont
voulu faire du feu, au moyen d'allumettes chimiques, dans l'une des
constructions maintenant détruites. On évalue la perle à 2 000 fr.
environ. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1855 -
Un accident. - Vendredi
dernier, un sieur Bachelot (Jean-François), âgé de 31 ans, demeurant
à St-Paul-du-Vernay, était allé chez un charron de cette commune
chercher un tombereau qui y était en réparation. Au retour, le
malheureux eut l'imprudence de monter dans cette voiture sans avoir de
guides, il avait à peine fait 400 mètres, que le cheval partit au
grand trot, et, au tournant d'un chemin, fit passer l'une des roues sur
un tas de pierres, le tombereau fut renversé et tomba sur la poitrine
de Bachelot, dont la mort fut instantanée. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Octobre
1855 -
Un accident. -
Mardi dernier, vers 8 heures du matin, un incendie s'est
manifesté en la commune de St-Paul-du-Vernay, au domicile de M.
Lefèvre, huissier.
Une
grange, deux celliers et une cuisine ont été brûlés. La perte est
estimée à 3 700 francs environ. La malveillance est étrangère à ce
sinistre. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1855 -
Tribunal de Police Correctionnelles.
-
Audience du 21 novembre 1855.
A été condamné :
—
Jean-Baptiste Loisel, âgé de 41 ans, cultivateur, né à Lamberville,
arrondissement de St-Lô, demeurant à St-Paul-du-Vernay, en 8 jours
d'emprisonnement, pour avoir, en 1854 et 1855, commis dans les champs
différentes soustractions de récoltes, au préjudice des sieurs
Langlois et Tillard. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1856 -
Un infanticide. - Une
femme Sylvain, journalière à Saint-Paul-de-Vernay, passait depuis
longtemps pour être enceinte, et, depuis quelques jours, certains
indices firent penser qu'elle était accouchée.
Pressée
de questions par M. commissaire de police de Balleroy, qui était hier
en tournée, à St-Paul-du-Vernay, la femme Sylvain a nié
persévéramment qu'elle eût, mis un enfant au monde. Cependant, les
présomptions ayant une certaine gravité, on l'a conduite chez M,
Villeroy, médecin à Balleroy, qui a déclaré qu'elle était
récemment accouchée.
Alors
elle a avoué que, dans la nuit du 19 au 20 de ce mois, elle avait mis
au monde un enfant mort, qu'elle l'avait porté dans le bois du Vernay,
et couvert avec de la mousse.
La
femme Sylvain a été arrêtée et déposée en lieu de sûreté, en
attendant les informations de la justice. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1856 - Cour
d’Assises du Calvados. -
Présidence de Monsieur Adeline, conseiller. Audience du 4
Août.
Avortement.
— La femme Marie
(née Marie-Catherine-Victoire), enfant naturelle, âgée de 46 ans,
journalière, demeurant à Saint-Paul-du-Vernay, arrondissement de
Bayeux, avait quitté son mari depuis quinze ou seize ans environ.
Dans
les premiers mois de 1856, elle se trouva enceinte. Ayant appris, vers
le mois de mai, que son concubin avait l’intention de l’abandonner
pour épouser une jeune fille des environs elle conçut un si violent
dépit qu’elle résolut de se faire avorter. Sachant que certaines
plantes ont des propriétés abortives, elle s’en procura, en
pénétrant pendant la nuit, dans un jardin du voisinage. Une fois en
possession de ces plantes, elle en composa un breuvage dont elle fit
deux ou trois fois usage.
Le
17 mai, la femme Marie ressentit les premières douleurs... Au bout d’une heure et demie de souffrances, l’avortement
s’accomplit. Le lendemain, qui était un dimanche, elle alla cacher le
fœtus qu’elle avait produit et dont la découverte à son domicile
aurait pu la compromettre.
En
dehors des aveux de la femme Marie, les investigations de la justice ont
démontré sa culpabilité. On a, en effet, reconnu sur sa personne les
traces d’une fausse couche récente ; d’un autre côté un rapport
médical constate que les plantes employées par la femme Marie peuvent
procurer l’avortement.
Grâce
à l’admission des circonstances atténuantes, elle en sera quitte
pour 15 mois de prison. (Source : Le journal de Honfleur)
Septembre
1857 -
St-Gorgon. -
L'antique
assemblée St-Gorgon a eu lieu dimanche dernier, au Vernay, favorisée
par un beau temps, elle avait attiré un nombreux concours
d'étrangers. Le soir, un magnifique feu d'artifice, tiré par M.
Delamache, d'Aignerville, a excité à plusieurs reprises les
applaudissements de toute la foule.
Cette
assemblée, véritable fête de famille, a été la plus belle de celles
qui ont eu lieu depuis longtemps au Vernay. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars
1858 -
Infanticide. -
On dit qu'une fille Bertrand, marchande de balais au Vernay,
vient d'être arrêtée et écrouée à la maison d'arrêt de Bayeux,
comme l'auteur de l'infanticide commis à Trungy la semaine dernière,
dont nous avons rendu compte dans l'un de nos précédents numéros.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1858 - Le printemps.
- Malgré
la température assez vive de ces jours derniers, nous paraissons en
avoir fini avec l'hiver, et le printemps commence à se faire sentir.
L'état
des récoltes est aussi satisfaisant qu'il puisse l'être à cette
époque de l'année. Les travaux en vue des semailles de printemps se
poursuivent sur tous les points, et les terres se préparent bien.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1858 - La bénédiction des cloches. - Mercredi
dernier, la paroisse de Saint-Paul-du-Vernay offrait l'aspect du plus
beau jour de fête, il s'agissait de la bénédiction de trois belles
cloches dont cette heureuse paroisse vient de s'enrichir avec l'obole de
la veuve, mêlée à de larges offrandes.
Ces
cloches, qui à une rare pureté de son joignent une irréprochable
harmonie, sont l'œuvre d'un artiste dont l'habileté est bien connue,
M. Viel-Ozenne, fondeur à Villedieu.
Malgré
une pluie battante, qui a duré tout le jour, longtemps avant l'heure
fixée pour la cérémonie, l'église du Vernay était littéralement
comble. Après une messe solennelle, célébrée par M. Pavie,
curé-doyen de Balleroy, chargé de la bénédiction des nouvelles
cloches, M. l'abbé Fouin, chanoine titulaire de Bayeux, a rappelé à
la foule, saintement recueillie, l'usage joyeux et lugubre de cet airain
sacré. Vers la fin de ce remarquable discours, nous avons entendu de
gracieux remerciements adressés à l'assistance, et, sous le voile des
allusions les plus délicates, nous avons reconnu le riche bienfaisant
qui a consacré sa vie à la défense des intérêts de tous, et dans
lequel on aime à retrouver le père des pauvres, l'instigateur et le
soutien de toutes les bonnes œuvres. Elle a eu aussi sa large part dans
ses légitimes remerciements, l'humble chrétienne qui, sous les yeux du
Seigneur, a su prélever sur son nécessaire des dons magnifiques.
Cette
journée a été belle pour le pasteur dévoré du zèle de la maison de
Dieu, et pour son digne collaborateur. Elle n'a pas été moins belle
pour ses paroissiens généreux qui leur ont prêté, dans cette œuvre
leur bienveillant concours, et dans la reconnaissance qui éclatait de
toutes parts, ils ont déjà reçu quelque chose qui ressemble à la
récompense promise à ceux qui passent sur la terre en faisant le bien.
( Source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1858 - Les pluies. -
Après une
période de sécheresse beaucoup trop prolongée, nous avons eu des
pluies en abondance, et les usines ont pu fonctionner sur tous nos cours
d'eau. Ainsi se sont calmées des craintes très vives.
Nos
marchés sont bien approvisionnés.
Les
ensemencements d'automne se sont faits généralement dans de bonnes
conditions. Les prairies artificielles ont peu souffert, elles se
présentent bien. Les colzas sont en
bonne situation, les repiquages ont généralement réussi. Quant aux
betteraves, elles sont malheureusement très compromises par les
gelées. C'est une cause de plus à ajouter à celles qui contribuent à
la dépréciation de la viande sur pied, car on sait que les betteraves
sont un précieux élément d'alimentation pour les bestiaux pendant la
saison d'hiver. Ne pouvant nourrir, les cultivateurs vendront. (
Source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1859 -
On nous écrit du Vernay.
- L'assemblée
de la Saint-Gorgon a eu lieu dimanche dernier, en la commune du Vernay,
au milieu d'une foule immense de promeneurs et de curieux de la
localité et des communes voisines. Les jeunes gens du lieu avaient
organisé divers amusements et réjouissances publiques, tels que :
exercices du mal de cocagne et autres jeux qui ont duré toute
l'après-midi.
A
la nuit, un joli feu d'artifice a été tiré, au milieu des
témoignages joyeux de la satisfaction des nombreux spectateurs. Cette
fête locale s'est continuée le lendemain avec un nouvel entrain ; elle
s'est terminée par le lancement d'un ballon.
La
commune du Vernay a fait, cette année, de sa fête Saint-Gorgon, l’une
des assemblées les plus importantes de la contrée. ( L’Indicateur de
Bayeux)
Juin
1860 - Une noyade.
- Mercredi,
le nommé Genais jean, âgé de 84 ans, a été trouvé noyé dans une
mare, à Saint-Paul-du-Vernay, près de son domicile. Ce vieillard, qui
est seul de sa famille, allait à cet endroit pour laver lui-même son
linge, il est tombé dans l'eau par accident. ( L’Ordre et la
Liberté)
Juin
1860 - Pour les élèves des lycées et collèges.
-
A l'occasion de l'annexion de la Savoie et de
l'arrondissement de Nice à la France, le ministre de l'instruction
publique a décidé qu'il y aurait congé avec sortie demain dimanche
17, pour les élèves des lycées et collèges des départements. Deux
jours seront ajoutés aux grandes vacances pour tous les lycées et
collèges de l'Empire. ( L’Ordre et la Liberté)
Juillet
1861 - Les prières publiques.
- Dimanche
dernier, au prône de toutes les paroisses de la ville, a été lue une
lettre de Mgr l'évêque de Bayeux et Lisieux, prescrivant des prières
publiques pour demander à Dieu la cessation des pluies, qui donnent les
plus sérieuses inquiétudes pour les récoltes. Ces prières, qui ont
commencé dimanche, ont lieu tous les soirs à 8 heures 1/4, et se
continueront jusqu'au lundi 22. ( L’Écho Bayeusain )
Juillet
1861 - Police correctionnelle.
- Audience
du 6 juillet 1861. Ont
été condamnés :
-
Marie-Romaine Lacour, femme de Pierre-Jacques Ygouf, âgée de 31
ans, cultivatrice, née à Balleroy, demeurant à St-Paul-du-Vernay,
et Germain-Michel Vauléger, âgé de 40 ans, cultivateur, né et
demeurant à St-Paul-du-Vernay ; la première, en trois
mois de prison pour adultère, et le deuxième, en trois mois de prison
et cent francs d'amende pour complicité d'adultère.
-
Auguste Michelle, dit Marie, âgé de 23 ans, domestique, né et
demeurant à Campigny, en 50 francs d'amende pour délit de chasse en
temps prohibé.
-
Modeste-Agathe Delavallée, femme de Louis Le Moigne, âgée de
35 ans, journalière, née à Villers-Fossard, arrondissement de St-Lô,
demeurant à Trévières, en cinq Francs d'amende pour injures envers un
particulier. ( L’Écho Bayeusain )
Juillet
1861 - Nouvelles des récoltes.
- Les
renseignements recueillis par le ministère de l'agriculture constatent
que la moisson sera cette année de trois semaines en avance sur la
moisson de l'année dernière, ce qui revient à dire qu'elle pourra
avoir lieu à peu près en temps ordinaire, puisque la moisson de
l'année dernière était d'un mois en retard. ( L’Écho Bayeusain )
Septembre
1862 - Par arrêtés de
M. le préfet. - En
date du 16 septembre, sont nommés :
-
Maire de la commune d'Arganchy, M. Le Paulmier (Michel-Louis-Gustave).
-
Maire de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Morel
(Raphaël).
-
Maire de la commune de Saint-Germain-du-Pert, M. Bataillard (Anne-Charles-Thomas).
-
Maire de la commune de Cricqueville, M. Le Verrier (Alexandre).
-
Adjoint de la commune de Lison, M. Thibout (Thomas).
-
Adjoint de la commune de Ranchy, M. Le Grand (Jacques-Tranquille).
-
Adjoint de la commune de Torteval, M. Pley (Jean-Louis).
-
Adjoint de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M.
Baillehache (Pierre).
-
Adjoint de la commune de Cricqueville, M. Verel (Emmanuel).
Par
un autre arrêté préfectoral du 17,
-
M. Rabel (Arsène) est nommé maire de la commune du Faulq. (l’Ordre
et la Liberté)
Août
1864 -
Pour les écoles. -
Le ministre de l'instruction publique vient de charger les
préfets de demander aux Conseils généraux une allocation pour acheter
à l'usage des écoles normales primaires départementales :
Un
baromètre de Fortin.
Un
thermomètre à minima de Rutherford.
Un
thermomètre à maxima de Negretti.
Un
psychromètre.
Un
pluviomètre.
Une
girouette.
L'achat
de tous ces objets ne doit pas dépasser 250 fr., et permettra, dit M.
le ministre, aux écoles normales de rassembler les matériaux d'une
statistique des orages qui sévissent sur la France. (l’Ordre et la
Liberté)
Août
1864 -
Le mauvais temps. -
Les bourrasques qui se sont fait sentir, mardi dernier, ont été
si violentes qu'elles ont occasionné des dégâts dans beaucoup de
communes. Des pommiers ont été couchés sur le sol ; beaucoup d'autres
ont eu leurs branches rompues.
Les
pommiers et les poiriers ont été tellement secoués par la tempête,
qu'une grande quantité de fruits jonchent le sol. Ce fait est d'autant
plus regrettable que ces fruits sont loin de leur maturité, ce qui
constitue une perte évidente pour les propriétaires. (l’Ordre et la
Liberté)
Septembre
1864 -
Par arrêté. -
M.
le préfet du Calvados, en date du 13 septembre, a nommé, M.
Baillehache ( Pierre-Charles), adjoint et conseiller municipal, est
nommé maire de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, en
remplacement de M. Morel, décédé.
Par
deux autres arrêtés préfectoraux des 13 et 14 septembre, sont nommés
: Adjoint de la commune d'Ecrammeville, M. Mahouy, conseiller municipal,
en remplacement de M. Marie Bulot, nommé maire.
Adjoint
de la commune de Colleville-sur-Orne, M. Lebecq (Maximilien), conseiller
municipal, en remplacement de M. Madelaine, décédé. (l’Ordre et la
Liberté)
Avril
1870 -
Fait divers.
- Voici
une condamnation que nous croyons devoir porter à la connaissance des
marchands de bestiaux : Dans sa dernière audience, M. le juge de paix
de Caen a condamné à 1 fr. d'amende le sieur Jules Frigost, marchand
de bestiaux à Saint-Paul-du-Vernay, pour avoir, avant l'ouverture du
marché, acheté des porcs sur la place de Caen.
Août
1870 -
Une circulaire. -
D'après
une circulaire de M. le ministre de l'intérieur du 8 août 1870, les
dons en nature, tels que le vin, l'eau-de-vie, les liqueurs, le tabac,
le linge, les chevaux, le bétail, etc., seront reçus dans toutes les
villes où réside un sous-intendant militaire ou un fonctionnaire qui
en remplit les fonctions, c'est-à-dire dans tous les chefs-lieux
d'arrondissement de l'Empire.
Août
1870 -
Nominations. -
Par arrêté, M. le préfet a nommé : 1° instituteur
à Asnelles, en remplacement de M. Janssaud, M. Roger, actuellement
instituteur à Sainte-Marguerite-d'Elle ; 2° institutrice
de 2e
classe à
Saint-Pierre-du-Mont (emploi créé), Mlle Denis,
institutrice-adjointe à Saint-Paul-du-Vernay.
Août
1870 -
Les blessés. -
Des
blessés de l'armée sont attendus dans le Calvados. Un certain nombre
de lits sont, dès à présent, disposés pour les recevoir dans les
hospices. En outre, une foule de concitoyens dévoués se sont
empressés de se faire inscrire pour recevoir chez eux un ou plusieurs
convalescents, et leur offrir ainsi les soins
et les ménagements qu'ils trouveraient dans leurs propres familles.
Septembre
1872 -
L’état civil.
- Le
ministre de l'intérieur vient d'adresser aux préfets une circulaire
pour appeler leur attention sur le mauvais état, dans lequel se
trouvent les actes de l'état civil dans la plupart des communes, et les
inviter à veiller à ce que les municipalités prennent des mesures
pour la conservation de ces importants documents, qui intéressent à un
si grand degré la population tout entière.
Septembre
1872 -
Fête.
- L'antique
et belle assemblée St-Gorgon aura lieu, le 15 septembre prochain. Rien
ne sera négligé pour offrir des divertissements aux nombreux
étrangers qu'elle attire chaque année. Messe militaire, jeux du
tourniquet, courses en sacs, baiser de la tuile, mât de cocagne et
autres exercices.
Un
café chantant de Caen donnera une soirée magnifique. Tel est le
programme de cette fête, qui sera terminée par un feu d'artifice, et
suivi de la retraite aux flambeaux. Un herbage, mise à la disposition
pour la tenue de l'assemblée, permettra aux débitants et marchands
forains de s'installer avantageusement.
Mars
1873 -
Tirage au sort.
-
On procède en ce
moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service
militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une
certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus
élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils
passent avec succès, au corps leurs examens.
Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus
bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la
guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin
chaque année, feront cinq ans de service.
Mai
1873
-
Les Événements.
- Samedi
soir, M. THIERS a donné sa démission, de Président de la République
française. Il a été remplacé par le maréchal de Mac-Mahon, duc
de Magenta. Le maréchal-Président est âgé de 65 ans.
Juillet
1873 -
Homicide.
- Dans
la nuit du 28 au 29 juillet, vers 3 heures du matin, les nommés Pierre
Cardine, âgé de 44 ans, et François Marie, âgé de 29 ans,
cultivateurs à Saint-Paul-du-Vernay, étaient avec leurs femmes chez ce
dernier, ils étaient tous deux en état d'ivresse. A la suite d'une
discussion qui s'éleva entre la femme Cardine et Marie, celui-ci
menaça de la tuer d'un coup de fusil, et prit en effet son arme, qu'il
dirigea vers elle. Cardine se précipita pour couvrir sa femme et reçut
le coup à bout portant. Il est mort quelques instants après. Le
meurtrier a été écroué à la maison d'arrêt.
Mai
1875
- Accident de voiture.
- Vendredi,
vers une heure de l'après-midi, dans la carrière à gravier située
sur le territoire de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, le jeune
Tanquerel, âgé de 12 ans, demeurant chez ses parents, à
Saint-Côme-de-Fresné, est tombé sous sa voiture, chargée de gravier,
et a été écrasé. La mort a été instantanée.
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