Janvier
1901 - Enfant brûlé. -
Les époux Lamy, demeurant à
Saint-Paul-du-Vernay, près Balleroy, n'avaient qu'un jeune enfant de 2
ans qu'ils aimaient beaucoup. Pendant une courte absence de sa mère, le
pauvre petit s'est approché de la cheminée, il a renversé une
casserole pleine d'eau bouillante et il est tombé si malheureusement
que le dos et les jambes ont été brûlés et qu'il est mort le
lendemain. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Vache volée. -
On
a volé, la nuit, dans un herbage, une vache de 350 fr. à la dame
Esther Olive, cultivatrice à Saint-Paul-du-Vernay. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Mari forcené. - Le
sieur Perret, journalier à Arganchy, près Bayeux, étant ivre, à
Saint-Paul-du-Vernay, s'est livré à de telles brutalités sur sa femme
que l'intervention du garde champêtre et du maire a été
nécessaire.
Ce
dernier a fait conduire Perrot à la gendarmerie de Baileroy.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1902 - Incendie.
- Mardi vers 7 heures du soir, un incendie a éclaté à
St-Paul-du-Vernay, au lieu-dit la rue de la Jammerie. Un corps de
bâtiment inhabité, appartenant à M. Friley, de Noyers, a été
consumé par les flammes. 1000 bourrées, grosses
et petites, ont été détruites.
Avril
1903 - Nouvelle voie vicinale.
- Les travaux faits pour la transformation de la rue de la
Bouillonnière, trop bien nommée, en un chemin vicinal, sont fort
avancés.
Ce
nouveau chemin rendra de grands services aux habitants de certains
quartiers de la commune obligés jusqu'à ce jour de faire un long
détour par la Butte. Les frais de cette transformation
s'élèveront à près d'un millier de francs.
Décembre
1903 - Vol d’une vache.
- On
a volé, la nuit, dans un herbage, une vache de 360 fr. au sieur
Constant Mauduit, cultivateur à Saint-Paul-du-Vernay, canton de
Balleroy.[1]
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1904 -
Un poisson d’avril.
- Il
y a plus de trois cents ans, un maréchal Ferrant, nommé Crignac,
fabriquait de la fausse monnaie à St-Paul-du-Vernay, près Balleroy. Il
marquait ses pièces d'un C. Crignac fut découvert et condamné par le
Parlement de Rouen à être plongé dans l'huile bouillante.
Crignac
mourut sans
avoir voulu indiquer la provenance du métal qu'il employait. Or, en
travaillant dans un bois, un bûcheron vient de mettre à jour une
excavation qu'on croit être l'atelier du faux monnayeur et, tout près
de là, on a trouvé aussi de nombreuses poteries, médailles et
monnaies romaines, dont Crignac se servait probablement.
—
Cette histoire est curieuse, elle n'a qu'un défaut, c'est d'être un
poisson d'avril inventé par un
de nos confrères pour mystifier ses lecteurs. Certains journaux l'ont
reproduite par malice, d'autres par naïveté, mais elle va sûrement
faire son chemin à travers la presse régionale. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Avis. -
L'administration des postes informe le
public qu'à partir du 1er novembre les cartes postales, dont
les dessins sont relevés par des reliefs de mica et de verre pilé,
seront rigoureusement exclues du service et versées en rebut.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Lassés de vivre.
- La
dame Léonie François, à Ste-Honorine-du-Fay, près Evrecy, était
âgée de 81 ans et à l'abri du besoin, ses enfants subvenant à toutes
ses dépenses. Mais trouvant qu'elle avait assez vécu, elle s'est
pendue dans sa cave.
—
A Lisores, près Livarot, le cadavre de M. Marcel Lautour, 79 ans,
propriétaire, a été retiré d'un étang situé près de la maison.
Depuis longtemps le vieillard souffrait de violents maux de tête et
parlait d'en finir avec fa vie.
Trompant
la surveillance de sa bonne, il s'était relevé la nuit pour mettre son
triste projet à exécution.
—
La manie du suicide sévit à tout âge. Après ces deux vieillards,
voici un enfant, le jeune Arthur Dédouit, 14 ans, de
Saint-Paul-du-Vernay, employé chez M. Gouye, boulanger, rue
Saint-Patrice, à Bayeux.
Son
maître l'avait envoyé conduire un cheval à l'écurie. Voyant qu'il ne
revenait pas au bout d'une heure, M. Gouye le chercha et, en entrant
dans l'écurie, le trouva pendu avec la bricole du cheval. On ignore les
raisons qui ont poussé cet enfant à ce suicide.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1912
- Accident
grave - En revenant de
Saint-Paul-du-Vernay avec un chargement de foin, Fernand Deshayes, 28
ans, gardien de chevaux et voitures à Bayeux, tomba si
malencontreusement qu'il se brisa la jambe droite. Il passa toute la
nuit, transis de froid, sans secours. Un ouvrier le découvrit à 5
heures du matin et il fut ramené d'urgence à son domicile. Il va
mieux.
Décembre
1914 -
Un satyre. -
Un
jeune homme de 18 ans, Fernand Bisson, facteur intérimaire à
Saint-Paul-du- Vernay, près Balleroy, a commis un attentat à la pudeur
sur une fillette de la localité, Armande Thomelin, âgée de 5 ans. Il
a passé des aveux. (Bonhomme
Normand)
Mars
1916 -
Un malheureux se jette dans un puits.
-
On a
retrouvé dans le puits d’un herbage de Saint-Paul-du-Vernay, un homme
qui vivait séparé de sa femme et de
ses quatre enfants. Il avait déclaré plusieurs fois à sa fille,
placée au Vernay, qu’il se noierait si elle ne lui donnait pas d’argent.
Février
1917 -
La misère. -
On
a trouvé mort,
chez eux, M. Auguste James, 72 ans, et la veuve Duchemin, 58 ans, vivant
maritalement, à Saint-Paul-du-Vernay, canton de Balleroy.
Le
père James avait succombé à une congestion causée par le froid, et
on suppose que la veuve Duchemin, alitée depuis, deux ans et incapable
de se lever, est morte d'inanition.
Mars
1923
-
Dans les vapeurs de l’alcool.
-
L'auteur de
l'odieuse tentative dont a été victime la jeune Cécile Beaufils, à
Saint-Paul-du-Vernay, a été arrêté. C'est, comme nous le laissions
prévoir, la semaine dernière, le carrier Leseille, 21 ans, qui étant
ivre, a commis cet attentat. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1923 - Un ignoble attentat.
- A
St-Paul-du-Vernay, canton de Balleroy, la jeune Cécile Beaufils, 13
ans, qui rentrait chez ses parents en longeant le bois, a été saisie
par un individu, qui, la prenant par les cheveux, la traînée jusqu'à
un fossé rempli d'eau, où il lui a plongé la tête pour étouffer ses
cris. L'enfant a perdu connaissance.
Heureusement
l'arrivée de Mme Anne, journalière fît s'enfuir le satyre. La
fillette a été reconduite chez ses parents où elle a dû s'aliter. Un
nommé Leseille, carrier, qui a disparu, est vivement soupçonné.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1924 - Assemblée
Saint-Gorgon.
-
La
grande assemblée
Saint-Gorgon et
la louerie
de domestiques
auront lieu
dimanche prochain
14 septembre.
A
8 heures,
ouverture de
la louerie
; messe
en musique
avec le
concours de
La Patriote
de Saint-Paul-du-Vernay,
à l'issue
des vêpres,
courses vélocipédiques,
nombreux prix.
Immédiatement après,
jeux et
divertissement
variés; attractions
de toutes
sortes. Pendant
les jeux,
concert par
La Patriote;
à 10
heures, feu
d'artifice retraite
aux flambeaux
par la
Musique; salves
d'artillerie; illuminations.
Le
lendemain lundi,
continuation de
la fête.
A 8 heures
feu d'artifice.
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