15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - PAUL - du - VERNAY

Canton de Balleroy

Les habitants de la commune sont des Saint-Paulois, Saint-Pauloises

Octobre 1926   -  Et la lanterne.  -  M. Eugène Victoire, journalier à Saint-Paul-du-Vernay, a été rencontré il y a quelques soirs par les gendarmes de Balleroy, alors qu'il circulait à bicyclette dépourvu de lanterne. Cet oubli lui a valu un procès-verbal.

 

Juillet 1929  -  Un gamin de sept ans brûle la maison de sa mère.  -  Un gamin de sept ans, le petit André Philippine, de Saint-Paul-du-Vernay, profitant que sa mère était repartie à son travail après leur avoir préparé leur dîner, est monté avec son frère, âgé de 6 ans, au grenier situé sur la grange pour prendre un jeune chat.

Pour s'éclairer il avait pris une allumette qu'il jeta ensuite dans le foin. Instantanément le feu envahit le grenier, brula le foin et la toiture en chaume, même celle de la maison.  

 

Mars 1930   -   Vol avec effraction.  -  Brisant le carreau d'un cabinet, un voleur pénétra en leur absence chez les époux Yvon, journalier en cette commune. La maison a été complètement bouleversée et une somme de huit francs dans un porte-monnaie a disparu. Des traces de bicyclette ont été relevées dans la cour. Une enquête est ouverte . (Source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Janvier 1932   -   A éclaircir.    -   Dans la nuit, un incendie s'est déclaré à Saint-Paul-du-Vernay, canton de Balleroy, dans le grenier d'une étable que M. Simon, greffier de Paix à  Bayeux, avait loué à Mme Veuve Dubosq, cultivatrice. La toiture a été consumée ainsi que 800 bottes de foin, et deux jeunes veaux brûlés vifs.

Les pertes de Mme Dubosq s'élèvent à 3000 francs. On recherche un domestique fortement soupçonné d'avoir mis le feu.

 

Janvier 1932   -   Un chemineau met le feu à une étable.   -   Dans la nuit du 18 au 19 décembre, le feu éclatait dans une étable, à Saint-Paul-du-Vernay. Dés le début de l'enquête, il apparut aux enquêteurs que la cause du sinistres était due à la malveillance. Les soupçons se portèrent sur un individu, qui avait été vu roder la veille au soir dans les environs.

L'enquête permit de l'identifier. Il s'agirait de Larsonneur Désiré, sans domicile fixe, né à Caumont-l'Eventé. Les recherches faites sur le moment pour découvrir cet individu furent vaines.

La gendarmerie de Caumont, apprenant que Larsonneur rôdait dans les environs, put l'appréhender.

Larsonneur, interrogé sur l'emploi de son temps dans la nuit du 18 au 19 décembre 1931, commença par essayer de se créer un alibi. Mais, confondu par les enquêteurs, il se décida à faire les déclarations suivantes : Il a prétendu qu'étant entré dans l'étable pour se reposer, il s'était endormi après avoir allumé une cigarette et que, quelque temps après, il avait été réveillé par l'odeur de la fumée. Aussitôt, il s'aperçut que le feu était dans une botte de paille placée près de lui. Et, malgré tous ses efforts pour l'éteindre, le feu prit, rapidement des proportions telles qu'il ne put faire sortir les vaches se trouvant  dans l'étable. Devant les conséquences de son acte involontaire, Larsonneur prit la fuite dans la direction de Bayeux. Il a été laissé en liberté. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1933   -   Les routes peu sûres.   -   L'autre dimanche, vers 21 h., un cycliste, M. Albert Marie, carriers à Saint-Paul-du-Vernay, rentrant de Balleroy, par la route a buté, prés de Planquery, dans une corde tendue en travers de la route et tenue par deux individus. M. Marie tomba et fut aussitôt terrassé par un troisième larron. Fort heureusement, l'arrivée  d'une auto mit les agresseurs en fuite.

Le même soir, à six kilomètres de là, sur la route de Planquery à Cormolain,  M. Alfred Aubraye, 22 ans, domestique chez M. Saint, a été accosté par deux malfaiteurs, au lieu-dit Pont-Hébert, qui l'ont fouillé et lui ont pris son porte-monnaie contenant 63 francs.

L'enquête n'a pas encore donné de résultats, les plaintes étant parvenues trop tardivement à la gendarmerie.

 

Février 1938  -  La Médaille de la famille française.  -  La médaille de la Famille Française est décernée, en témoignage de reconnaissance nationale, aux mères de famille dont les noms suivent :

Médaille d'or.— Mmes Gérard Henri, à Lisieux, 10 enfants ; Le Marois Paul, à Saint-Paul-du-Vernay, 13 enfants ; Vaquet Maurice, à Bavent. 10 enfants.

Médaille d'argent. — Mmes Bertrand André, à Meslay, 8 enfants ; Blais Georges, à Epaney, 9 enfants ; Boillot Albert, à Lisieux, 8 enfants ; Chauvin Albert, à Grentheville, 8 enfants ; Dubosc Louis, à Courvaudon, 8 enfants ; Fabius Léon, à Saint-Himer, 8 enfants ; Grandin Marcel, à Lisieux, 8 enfants, Marie Aimé, à Vaux-sur-Aure, 8 enfants ; Marie Arsène, à Estry, 8 enfants ; Richard Louis, à Putôt-en-Bessin, 8 enfants ; Savary Maurice, à la Folie. 8 enfants.  (source le M. du C)

 

Mars 1940  -  Elle volait sa bienfaitrice.   -  Bien que profitant des largesses de Mme veuve Aubraye, route de Balleroy, qui lui venait en aide pour adresser des colis à son mari mobilisé, la femme Lemagnan Louis, née Clémentine Martin, 20 ans, demeurant au même lieu, n'a pas hésité à la voler à plusieurs reprises.

Il y a quelque temps, en effet, à la suite d'une visite de la femme Lemagnan, Mme Aubraye constata la disparition de son porte-monnaie contenant 70 francs et d'un chapelet de contenant 70 francs et d'un chapelet de valeur. Le porte-monnaie fut retrouvé dans un herbage et le chapelet également mais il était brisé.
Ces jours derniers, Mme Aubraye avait déposé sur la table de sa cuisine un billet de 1.000 fr. destiné à payer des acquisitions qu'elle venait de faire. Pendant qu'elle se rendait dans une autre pièce, la porte de la cuisine étant demeurée entr'ouverte, le billet de 1.000 francs disparut.
Devant ce fait, Mme Aubraye avisa les gendarmes de Balleroy qui procédèrent a une enquête. A la suite de diverses investigations, ils acquirent la certitude que la voleuse était bien la femme Lemagnan et se rendirent à son domicile. Ils la trouvèrent au milieu d'étoffes et d'objets divers qu'elle était allé acheter au marché de Bayeux.
Questionnée sur ses ressources et leur utilisation, elle s'embrouilla dans ses comptes et force lui fut bientôt d'avouer qu'elle était bien l'auteur du vol.
Elle avait écorché le billet de 1.000 francs, sur lequel il ne lui restait plus que 325 francs, qu'elle restitua à Mme Aubraye, ainsi que ses achats. Elle sera néanmoins poursuivie.

 

Février 1941  -  Il était temps !  -  A Saint-Paul-du-Vernay M. Camille Godefroy, 63 ans, ouvrier agricole, s'était l'autre jour endormi devant sa cheminée. Il fut soudain tiré de son sommeil par une douleur aiguë. Le feu avait pris à sa manche.

Avant que le vieillard ait pu éteindre les flammes, il avait été grièvement brûlé. Un médecin appelé ordonna son transport à l'hôpital de Bayeux.

 

Mai 1941    -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Août 1941   -  Fin solitaire.   -   A St-Paul-du-Vernav, M. Léonce Osmont, 73 ans, sans profession, vivait depuis  quelque temps séparé de sa femme et habitait seul dans une bâtisse isolée.

Passant l'autre jour près de celle-ci, la femme Osmont, surprise par des odeurs putrides, entra et trouva sur le sol le cadavre de son mari en de composition presque totale. Le pauvre  homme avait  succombé des suites d'une longue maladie.  

 

Octobre 1942   -   Destruction des pigeons.   -   Conformément à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux propriétaires de pigeons que tous les pigeons de  toutes espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de pigeons s'exposeraient à des sanctions très sévères.

 

Octobre 1942   -    Fait divers.   -  Après effraction, des voleurs sont entrés dans l'église de Saint-Paul-du-Vernay, ont forcé les portes de quatre armoires et celle de deux tabernacles.

Entre autres objets du culte, un calice et un ciboire ( préalablement vidé de ses hosties) ont été emportés. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1943   -   Un incendie  -  Un violent incendie s'est déclaré dans la forêt de St-Paul-du-Vernay, en bordure de la route de Noron-la-Poterie et a détruit une dizaine  d’hectares de taillis appartenant à M. le duc d'Harcourt. Plusieurs heures d'efforts ont été nécessaires aux pompier de Bayeux et de Balleroy pour circonscrire le sinistre dont, on ignore les causes. 

 

Juin 1943   -   Un drame du rail.    -   Un tragique accident, dû à l'imprudence de ses victimes, s'est produit l'autre soir, près du passage à niveau de Ranchy sur la ligne  Paris-Cherbourg : Là, les requis de St-Paul-du-Vernay se trouvaient rassemblés pour casser la croûte. Deux d'entre eux, Albert Duchemin, 22 ans et André Lemerre, 21 ans, s'étaient installés, le premier assis sur un rail et le second debout entre les rails.

A cet endroit, là visibilité est bonne jusqu'à 250 mètres, mais les deux imprudents étaient occupés à regarder un train de marchandises passant sur l'autre voie, quand survint, à 100 kms à l'heure, un train venant de Cherbourg. Le chef du secteur apercevant tout à coup le convoi voulut avertir les requis. Mais il était trop tard ! M. Duchemin fut happé par le chasse-pierres de la locomotive et projeté à 13 mètres, et M. Lemerre par le tablier de la machine et projeté à 31 mètres.

Les deux malheureux furent tués sur le coup. Le mécanicien du convoi qui s'était aperçu de l'accident et, avait signalé l'approche du train par un coup de sifflet, arrêta celui-ci a 300  mètres plus loin. Les corps furent portés à la morgue de Bayeux, tandis que les familles étaient prévenues, avec tous les ménagements d'usage, du malheur qui les frappait. 

 

Janvier 1945  -  Mort tragique d’un journalier.  -  M. Anne, journalier, à Saint-Paul-du-Vernay, conduisait une voiture lorsque le cheval s’emballa. Il tenta de le maîtriser, mais une   secousse le projeta hors du véhicule dont les roues lui passèrent sur le corps. Relevé quelque temps plus tard, M. Anne put indiquer les circonstances de l’accident, peu après, il   succombait de ses blessures. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1945  -  De fêtes en fêtes. -  De grandes kermesses seront organisées au profit des prisonniers, dimanche 2 septembre, à Saint-Germain-du-Pert et à Vaux-sur-Aure. Le 9 septembre se tiendra à Saint-Paul-du-Vernay, la grande assemblée Saint-Georges, le même jour à Barbeville-Cussy, courses de chevaux dotées de nombreux prix. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1945  -  Automobilistes et motocyclistes attention !  -  Bon nombre d’automobilistes persistent à utiliser leur véhicule les dimanches et fériés pour la promenade. A l’heure où les services essentiels à la vie du pays manquent de carburant, de tels faits ne peuvent être tolérés. La suspension de l’autorisation de circuler ou la réquisition du véhicule autorisé a déjà sanctionné ces infractions. Le préfet rappelle que des sanctions sans appel continueront à être prise contre les contrevenants. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1945  -  Macabre découverte.  -  En allant traire, Mme Pucel, cultivatrice à Gérou, a découvert pendu a une branche de pommier, à l’aide d’un fil électrique, le cadavre de M. André Mathieu, 27 ans, demeurant à Saint-Paul-du-Vernay.  (source : Le Bonhomme Libre)  

 

Septembre 1945  -  Imprudente jeunesse.   -   Cinq jeunes gens de St-Paul-du-Vernay : Jules Després, Émile Lénault et les trois frères Holopherme, parcouraient les bois de la commune pour récupérer de la poudre à munitions abandonnée. Au cours de ce dangereux travail, l’éclatement d’un obus à ailettes que Lénault manipulait avec des tenailles, a  grièvement blessé Régis Holopherme qui a été hospitalisé à Bayeux. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1946  -  Crise municipale.  -  Pour protester contre l’impuissance des pouvoirs publics à approvisionner en farine le boulanger de la commune,  prisonnier, rapatrié, alors que ses confrères des environs continuent à servir leur clientèle, la municipalité de Saint-Paul-du-Vernay à démissionné. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Déchiqueté par un engin de guerre.    A Nonant, un journalier originaire de Saint-Paul-du-Vernay, M. Pierre Jeanne, 60 ans, qui brûlait des broussailles pour le  compte de M. Dastin, cultivateur, a été tué par l’explosion d’un engin de guerre. Le corps du malheureux, horriblement mutilé, fut découvert par les enfants Driaux qui s’empressèrent  d’aviser le maire de la commune. Les services de déminage se sont rendus sur les lieux pour s’assurer qu’il n’existe pas d’autres explosifs dans les parages. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Le temps qu’il a fait.    Voilà au moins des « postvisions » qui n’amèneront aucun sourire sur les lèvres des habituels détracteurs de la météorologie et que nous garantissons avec les savants observateurs de la station de l’O.N.M. de Vire.

Le Bocage n’a pas été épargné par la canicule. Durant la semaine particulièrement chaude  du 11 au 18 août, on a enregistré 28, 27, 32, 33, 34, 35, 30 et 31 degrés.

La température 35° enregistrée la samedi 16 août constitue le record de l’année. La hauteur de l’eau tombée au cours de l’orage de l’après-midi de ce jour s’est élevée à 325 mm., la plus forte dose enregistrée en 24 heures depuis le 1er février 1946, date de remise en service de la station. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1947  -  Un beau tableau de chasse.  -  Au cours d’une battue organisée dans les bois de Saint-Paul-du-Vernay, six sangliers ont été abattus et quatre autres mortellement blessés. Un solitaire de 300 kilos a été tué par M. Maurice Jacqueline. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Deux accidents du travail.   -  M. Henri Lebel, 54 ans, ouvrier agricole au service de M. Louis Lainé, à Cairon, a été pris sous une benne contenant 1 m3   de cailloux. Atteint de blessures assez sérieuse au front et d'une fracture aux omoplates, le blessé a été transporté à l'hôpital de Bayeux.

-   Un cultivateur de Saint-Paul-du-Vernay, M. Kerleaux, qui travaillait autour d'une machine, a eu la première phalange de l'index droit arrachée par une courroie. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Septembre 1948   -   Le meeting aérien de Saint-Paul-du-Vernay.   -  La fête d'aviation organisée dimanche à Saint-Paul-du-Vernay, a remporté un succès qui aura sans doute dépassé les espérances de son organisateur, M. le curé de la paroisse.

Rien ne fut oublié, pas même le soleil. Aussi dès le matin y eut-il foule sur le terrain d'aviation pour assister à la messe en plein air célébrée avec le concours de « La Patriote de Saint-Paul ».

L'après-midi, près de 3 000 personnes stationnèrent aux abords de la piste de plus d'un kilomètre où les appareils allaient prendre leur envol pour donner à tire d’ailes de nombreux baptême de l'air. Jamais le dévoué pasteur n'avait compté tant de néophytes.

Trois Piper-Club, un Caudron C-128 et un Norécrin d'une valeur de 2 millions et demi appartenant à M. Vauvrecy, minotier à Montigny, s'efforcèrent de donner satisfaction à tous. Hélas, il fallut refuser du monde. Les malchanceux oublièrent leur malheur en se divertissant à la kermesse fort bien achalandé.

Le colonel Livry-Level, député, avait tenu à présider cette journée. On nota aussi la visite de M. Bazire, maire de Saint-Paul-du-Vernay et de son collègue, M. Garnier, maire de Cahagnolles. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1949   -   Une fillette tombe d'une carriole.   -   En compagnie de sa fille, Colette, 5 ans, M. Malherbe, de Saint-Paul-du-Vernay, circulait en voiture hippomobile. Le véhicule ayant versé par suite d’un écart du cheval qui avait pris peur, les occupants ont été projetés sur le sol.

M. Malherbe est sorti indemne de l'accident et l'enfant atteinte de diverses blessures a reçu à l'hôpital de Bayeux, les soins que nécessitait son état. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Janvier 1950   -   Taïaut, taïaut !   -   Au cours d'une battue organisée dans les bois de Saint-Paul-du-Vernay. sous la direction de M. Kerlaux, président de la société de chasse, avec le concours de la meute de M. Bordier, de Littry, et de M. Lemière, lieutenant de louveterie Osmanville, les invités ont abattu 1 sanglier, 3 chevreuils et 1 renard. ( Le Bonhomme Libre )

 

Janvier 1950   -   Une vengeance qui tourne court.   -  Georges Bacon, 26 ans, de St-Paul-du-Vernay, avait porté plainte contre M. André Pelletey, 29 ans, même lieu, qu'il rendait responsable d'un accident dont il aurait été victime.

L'enquête a établi que le plaignant avait fait une fausse déclaration aux gendarmes pour nuire à M. Pelletey.

En définitive c'est Bacon qui répondra du délit d'outrage à la maréchaussée. ( Le Bonhomme Libre )

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