15 Janvier 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - PHILIBERT - des - CHAMPS

Canton de Blangy-le-Château

Les habitants de la commune sont des Saint-Philibertins, Saint-Philibertines


Janvier 1901   -   Incendies.  -  D'un bâtiment exploité par le sieur Moisy, journalier à St-Philbert-des-Champs. Pertes, 700 fr. Assuré.

— A la Chapelle-Engerbold, de deux maisons habitées, l'une par les époux Villeroy, cultivateurs, et l'autre par les époux Roquet, journaliers. Pertes, pour les époux Villeroy, 450 fr. ; pour le propriétaire de l'immeuble, le sieur Bouvet, à Vire, 2 000 francs ; pour les époux Roquet, 1 500 francs Assurés. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1901   -   Incendies.  -   D'une maison à la dame Deshayes, à Saint-Philbert-des-Champs. Pertes, 5 000 francs. Assuré.

— A Familly, d'un bâtiment à usage de pressoir et cave au sieur Barbier, et d'un bâtiment à usage de grange et d'étables au sieur Desnos. Pertes, 2 500 fr. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1914  -  Encore des victimes du froid. -  C'est encore victimes de congestions pulmonaires que deux personnes sont mortes récemment ; ce sont Mme Caplain, qui fut trouvée  chez elle inanimée, et Mme Émile Bédouin, 35 ans, fils de M. Levillain, adjoint au maire.

 

Décembre 1915  -  Morts glorieuses.  -  Sont morts pour la France : MM Henri Quettier et Joseph Simon, de Salnt-Philbert-des-Champs.

 

Décembre 1915  -  Recensement des chevaux et voitures.  -  Les propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules, voitures, automobiles et motocyclettes, doivent en faire la  déclaration à la mairie (bureau militaire) avant le 1er  janvier prochain.

 

Décembre 1915  -  Que d’eau !  que d’eau !  -  C'est le cri du jour. Il pleut sans relâche. C'est à croire à un nouveau déluge. L'Orne déborde sans cesse, inondant les prairies, et, en ville, on patauge avec entrain. Mais que sont nos petites misères près de l'immense misère de nos malheureux soldats enlisés dans la boue des tranchées ! Puisse le père Noël, pour leurs  étrennes, leur apporter une bonne petite gelée, pas méchante, avec quelques jolis rayons de soleil.

 

Juillet 1923   -   Le feu.   -   Un incendie occasionné par la foudre a détruit à St-Philbert-des-Champs, canton de Blangy-le-Château, tout un immeuble à usage de grange et étable, appartenant, à M. Lerebour, à St-Philbert, et loué à M. Boissel, cultivateur. Les dégâts atteignent 20 000 francs.

— A la Chapelle-Yvon, un incendie aussi causé par la foudre, a détruit un bâtiment de la ferme de Bosnerai. Les pertes sont évaluées à 18 000 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1927 - Vilaine bête ! - M. Gabriel Berger, 28 ans, domestique chez M. Gaston Cauvin, cultivateur à Saint-Philbert-des-Champs, canton de Blangy-le-Château, se trouvait dans un herbage lorsqu'une jument s'est ruée sur lui, l'a renversé, piétiné l'a cruellement mordu. M. Cauvin est arrivé juste à temps pour délivrer le malheureux domestique qui s'en tire avec 20  jours de repos.

 

 Juillet 1927  -  Une baptiseuse.  -  C'est pour mouillage et écrémage de son lait que le tribunal de Lisieux a condamné Victorine Louvel, femme Plichon, 37 ans, cultivatrice à St-Philibert-des-Champs, à 3 mois de prison sans sursis, à 1000 francs d'amende et à l'insertion du jugement.

 

Mars 1928  -  Dramatique suicide.  -  L'autre nuit, M. Louis Duval, 27 ans, cultivateur à Saint-Philibert-des-Champs, canton de Blangy-le-Château, réveillait brusquement sa femme et lui disait  « il faut que je te tue et que je me tue ensuite».

Affolée, Mme Duval prit la fuite et alla se réfugier  chez son frère. Deux fois, Duval essaya de l'y rejoindre, mais on ne lui ouvrit pas. Au matin, on entendit un coup de feu et les gendarmes, prévenus, trouvèrent le malheureux étendu sur son lit, dans une mare de sang. Avant de se tirer une balle dans l'estomac, il avait avalé une décoction d'une poudre empoisonnée contre les rongeurs. On croit à une crise subite de démence.

  

Janvier 1932   -  Un crime atroce.  -  Le vol est le mobile du crime. Un crime atroce, dont l'auteur n'a pu encore être identifié, a été commis, hier, à Saint-Philbert-des-Champs, hameau d'Ecorcheville.

Une ferme isolée dans la campagne...

Là, depuis trois ans, dans une petite ferme isolée dans la campagne, à peu près entourée de bois épais, vivaient les époux Bernard Grignola et leurs deux enfants, Jean et Jeanne, respectivement âgés de 9 et 7 ans.

Cette ferme, Mme Grignola, née Clotilde Rossignol, 33 ans, l'exploitait seule, son mari, employé comme palefrenier aux haras de Noirval, distants de trois kilomètres, quittant le matin sa demeure pour n'y rentrer que le soir. De même, les enfants partaient de bonne heure pour se rendre à l'école et ne regagnaient le domicile de leurs parents que vers la fin de l'après-midi.

Mme Grignola était donc seule la plupart du temps, le peu d'importance de l'exploitation — comptant seulement quatre vaches — ne lui permettant pas d'avoir même une domestique, et ses plus proches voisins, les époux Olivier, habitant à plus de 200 mètres.

C'est grâce à ces circonstances que l'assassin a pu, avec le maximum de sécurité, accomplir son horrible méfait puis s'enfuir sans être remarqué.

Le hangar tragique.

Hier, vers 16 h. 30, les enfants Grignola, retour de la classe, pénétraient joyeusement dans le bâtiment principal de la ferme. Leur mère ne s'y trouvait pas. Après l'avoir vainement appelée, les petits, un peu inquiets, se mettaient à sa recherche. Entrant dans l'un des hangars flanquant la maison d'habitation et communiquant avec celle-ci par une porte ouvrant sur une arrière-cuisine, ils y découvraient, terrifiés, le cadavre de leur maman.

Le corps gisait au pied d'un tas de fagots, la gorge tranchée. Près de lui, un rasoir affreusement rougi. Le coup avait été porté avec une telle violence que la tête était presque détachée. Alentour, le sang avait giclé, maculant le sol et les murs.

Affolés devant cet épouvantable spectacle, les enfants se mirent à pousser de véritables hurlements qui attirèrent l'attention des époux Olivier. Ceux-ci accoururent, emmenèrent les bambins chez eux, et prévinrent la gendarmerie de Blangy-le-Château.

Peu après cette dernière se rendait sur les lieux.

L'enquête.

Rapidement, il fut acquis que le vol avait été le mobile du crime ainsi qu'en témoignait le désordre de l'habitation. A son retour de Noirval, M. Grignola, dont on imagine la douleur, indiquait d'ailleurs aux gendarmes qu'une somme de 3 à 4 000 fr. en billets et en titres avait disparu. L'assassin, qui avait fouillé la maison de fond en comble, avait abandonné dans une chambre une serpe à l'aide de laquelle, son crime accompli, il pensait sans doute se défendre au cas — bien improbable — où quelqu'un serait survenu alors qu'il cherchait la cachette de l'argent. Sur le lit des bambins, les gendarmes ont relevé des empreintes très nettes de chaussures, laissées par le criminel ; on espère que ces empreintes aideront à son identification.

Le Parquet de Pont-l’Évêque s'est transporté dans la soirée au hameau d'Ecorcheville ou les inspecteurs de la Brigade de Police Mobile de Rouen sont arrivés ce matin.

A noter que l'un des deux chiens du ménage Grignola, un ratier, demeure, depuis le drame obstinément caché sous un tas de foin. L'animal boîte, on en conclut qu'il a vraisemblablement poursuivi le meurtrier qui, pour s'en débarrasser, l'aura frappé d'un coup de pied.

Des premiers éléments de l'enquête, il parait résulter que l'assassin a surpris sa victime dans le hangar où il était sans doute dissimulé. Il est également possible que Mme Grignola ait été attaquée dans la maison même, peut-être dans l'arrière-cuisine donnant, nous l'avons dit, dans le hangar : elle aurait été alors assassinée en tentant de fuir pour donner l'alarme. ( Le Moniteur du Calvados )

 

Janvier 1932   -  La tragédie du hameau d’Écorcheville.  -   La piste que nous avons signalée hier a amené les inspecteurs de la Police Mobile à rechercher un individu, titulaire de plusieurs condamnations, ayant pendant un certain temps travaillé à l'aménagement d'une ligne à haute tension passant à proximité de la ferme des époux Grignola et ayant pu, de ce fait, observer à loisir les habitudes de la famille.

Ce repris de justice qui avait, annoncé, la veille du crime, qu'il quittait, pour se diriger sur Alençon, le Breuil-en-Auge où il avait jusqu'alors séjourné, ayant été aperçu à Lisieux, les policiers se sont rendus dans cette dernière ville.

Découvert au domicile de sa maîtresse, rue Tour-des-Halles, l'homme a été amené au Commissariat de Police et longuement interrogé.

Il a prétendu ne pas avoir quitté sa chambre mardi matin avant 11 heures et ne pas être allé au Breuil-en-Auge : son amie, entendue à part, a déposé dans le même sens, ainsi qu'une voisine dont l'un et l'autre avaient invoqué le témoignage.

Au cours d'une perquisition opérée dans le logement occupé par le couple, les policiers ont mis la main sur un pantalon fraîchement lavé.

De retour au Breuil-en-Auge, les inspecteurs ont entendu un employé de chemin de fer qui leur a formellement déclaré avoir rencontré, le jour du crime, entre 11 heures et 10 h. 30, au passage à niveau de la gare du Breuil-Blangy, l’individu en question.

L'enquête se poursuit activement. M. Plate, Commissaire divisionnaire de la troisième brigade de Police Mobile est arrivé sur les lieux. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1932   -  L’assassinat de St-Philbert-des-Champs.  -  Nous avons annoncé samedi, en dernière heure, que l'Algérien Rabah Bedrah, arrêté par la police mobile, avait avoué être l'assassin de Mme Grignola. C'est à 15 h. 25 que M. le Commissaire Teissonnière lui arrachait l'aveu de son crime.

M. Teissonnière et M. Durand, Commissaire de police de Lisieux, avaient poursuivi, durant toute la matinée l'interrogatoire auquel l'Algérien avait, été soumis, sans arrêt ou presque, la soirée et la nuit précédentes.

Rabah Bédrah, obstinément, persistait dans son système de défense, affirmant qu'il était innocent et déclarant tout, ignorer du drame de Saint-Philbert-des-Champs. Cependant, à l'heure du déjeuner, comme on lui offrait de se restaurer, il se mit brusquement à sangloter et refusa de prendre toute nourriture.

L'interrogatoire recommença. On parla à l'Arabe de ses parents, de ses frères et sœurs, des remords qui devaient alourdir sa conscience et tout à coup le criminel, en pleurant, finit par avouer son horrible forfait. Il reconnut être allé à bicyclette mardi matin à la ferme de Mme Grignola avec l'idée de voler, car il était débauché depuis plusieurs jours et ses ressources commençaient à s'épuiser. Il rencontra dans la cuisine la fermière qui le reconnut et lui demanda ce qu'il voulait. Il lui a répondu :

— Donne-moi tes sous.

Mme Grignota répondit :

— Mais je n'en ai pas.     

Alors l'Algérien se jeta sur elle. La fermière, qui se défendit parvint à s'échapper et se dirigea vers la cave, afin de sortir par une porte donnant sur les bois. Malheureusement, cette porte était fermée à l'extérieur et Mme Grignola fut rapidement rejointe par Bedrah qui, se mettant derrière elle, lui trancha la gorge avec un rasoir dont il était porteur. Il reconnut s'être acharné sur sa victime pour qu'elle soit « bien morte », monta au premier étage, fouilla les meubles et y chercha de l'argent qu'il ne put, dit-il, y découvrir et revint à Lisieux vers 11 h. 30.

Il ne restait plus aux policiers qu'à conduire l'assassin au Parquet de Pont-l’Évêque.

Quittant le Commissariat par une porte dérobée, Rabah Bedrah put monter en automobile sans être aperçu par les cinq ou six cents personnes qui stationnaient devant le Poste de Police en poussant des cris de mort.

A 17 heures, la voiture stoppait devant le Palais de Justice de Pont-l’Évêque vers lequel s'était portée une véritable foule qui, à la vue du jeune bandit se fit menaçante. Ce fut en courant que Rabah Bedrah, enveloppé d'un élégant raglan, grimpa les marches du Tribunal suivi du commissaire Teissonnière, de l'inspecteur Moreau et de gendarmes, qui avaient fort à faire pour le protéger contre la colère populaire.

Il fut conduit aussitôt dans le cabinet du juge d'instruction, M. Pérès qui, en présence du Procureur de la République, M. Come, du médecin légiste, M. le docteur Morin, procéda à un premier interrogatoire qui dura jusqu'à 19 h. 30.

Revenant en partie sur ses aveux, l'Algérien reconnut, avoir assassiné Mme Grignola, mais nia le vol qu'il imputa à un complice, un certain Joseph, ce dernier, prétendit-il, lui aurait donné l'instrument du crime, et aurait tenu la malheureuse cependant que lui, Rabah Bedrah lui tranchait la gorge.

Écroué à la prison de Pont-l’Évêque, Bedrah Rabah fut pris d'un remord et en présence du gardien chef de la prison, M. Jouaen, du maréchal-des-logis chef et de plusieurs gendarmes, il revint sur ses derniers dires et reconnut qu'il avait seul commis l'horrible crime.

On rappela en hâte le juge d'instruction qui consigna ces nouvelles déclaration

Un gendarme représentant la victime, on procéda à la reconstitution sommaire du drame. S'il faut en croire les dernières révélations du bandit, il y a plus d'un mois qu'il méditait son crime. Il avait travaillé à la réfection des cheminées de la ferme et remarqué la solitude de Mme Grignola. Il acheta d'occasion à cette époque le rasoir fatal. Ses besoins d'argent devenant pressants l'idée mûrit et mardi vers 8 h. 30, il se rendait chez Mme Courvoisier, 6, rue de Caen, à Lisieux, louait une bicyclette et se rendait directement à Ecorcheville et se présentait à la ferme.

Mme Grignola devinant ses intentions s'enfuit par le bûcher en appelant un nom dont l'assassin ne se souvint plus. Puis, s'il faut en croire le criminel, elle aurait saisi une serpe mais il l'aurait désarmée. Et la saisissant par derrière, lui trancha la gorge. Ensuite, il se lava les mains dans la cuvette, s'essuya avec les rideaux de la cuisine et endossa les vêtements du mari. Pendant trois quarts d'heure, il visita les chambres, prit un revolver et des balles appartenant à M. Grignola et une casquette et, s'enfuit en passant par le bois.

Il prétend n'avoir volé que 500 francs qu'il dilapida le soir avec des camarades. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1932   -   Après le crime de Saint-Philbert.   -    On ne peut avoir oublié l'affreux drame au cours duquel une jeune ménagère, en train de vaquer a ses occupations, dans sa maison isolé, prés de St-Philibert-des-Champs, fut sauvagement assassinée par un algérien, Bedrat Rabah, manœuvre à Lisieux ...

L'enquête suivait son cours quand M. Royet, débitant à Lisieux, Grande-Rue, ancien logeur de Bedra Rabah, avisa la police le 26 avril, qu'une femme de ménage, Mme Hervé, en nettoyant la chambre de l'algérien venait de trouver dans un placard, sous de vieux journaux, un petit paquet contenant 6 billets de 100 fr. que l'assassin avait cachés là. C'est un point important acquis pour l'instruction. (Bonhomme Normand)

 

Août 1932   -   Rejet de pourvoi.   -   La Cour de Cassation vient de rejeter le pourvoi de l'Arabe Algérien Bedral Rabah, 23 ans, manœuvre à Lisieux, qui avait été condamné à mort par la Cour d'assises du Calvados.

On se souvient que Bedrat Rabah avait, le 26 janvier 1932, à Saint-Philbert-des-Champs, assassiné une fermière, Mme Grignola , lui tranchant la gorge à coups de rasoir, Il avait ensuite fait main basse sur l'argent qui se trouvait dans la maison, soit une somme de 750 francs.

Le meurtrier ne peut plus espérer maintenant que dans la clémence présidentielle. (Bonhomme Normand)

 

Août 1936  -  Les médailles d’or de la famille française.  -  « Officiel ». - La médaille de la famille française à été décernée aux mères de famille dont les noms suivent :

Médailles d'or : Mmes Bode, à Condé-sur-Noireau, 10 enfants ; Frémin, à Beaumont-en-Auge, 10 enfants ; Guilard à Saint-Hymer, 13 enfants ; Jeanne, à Placy, 10 enfants ; Loit, à Lisieux,  11 enfants ; Millet, à Saint-Philbert-des-Champs, 11 enfants ; Seillery, à Dives-sur-Mer, 10 enfants ; Urbain, à Sainte-Marie-Laumont, 10 enfants ; Varin, à Saint-Martin-de-la-Lieue, 10 enfants.

Suivent huit médailles d'argent et vingt-six médailles de bronze. ( Le Moniteur du Calvados )

 

Décembre 1936  -   Un grave accident de chasse.  -  M. Graffin, âgé de 16 ans et demi, demeurant chez sa mère, Mme Graffin, gardienne de M. Guesdon, à Fauguernon, accompagnait ses deux frères et M. Moïse, de Boissy-Laugueville, dans une partie de chasse à Saint-Philbert-des-Champs. En voulant sauter, une banque, le fusil de M. Moïse s'accrocha à une branche qui actionna la gâchette. Le coup partit et atteignit à bout portant le jeune Graffin à la cuisse.

Après avoir reçu les soins de M. le docteur Dubois, le blessé fut transporté à la clinique chirurgicale de la Providence, rue du Bouteiller, à Lisieux. Le docteur Marie, chirurgien, constata une profonde plaie avec arrachement musculaire. Son état est sérieux. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Un cultivateur se blesse grièvement en tombant d’un grenier.  -  M. Daveret, fermier à St-Philbert-des-Champs, était monté à son grenier et amassait du fourrage pour ses bestiaux.

A la suite d'un faux mouvement, il fit une chute de 6 mètres du haut de son grenier. Relevé grièvement blessé, il fut transporté d'urgence par un voisin, M. Lepage, à l'hôpital de Lisieux où il reçut d'urgence des soins.

Le docteur Marie a déclaré que le blessé avait de nombreuses blessures, notamment, une fracture du crâne, une fracture du bassin et une fracture de la colonne vertébrale.

On désespère de le sauver, il est marié et père de deux enfants. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Un père de deux enfants électrocuté.   -   Dimanche, vers 17 h. 30, un ouvrier agricole, Raymond Boulai, âgé de 39 ans, a voulu, par divertissement, escalader un pylône électrique supportant des fils à haute tension. Il arriva au but qu'il s'était assigné, mais le malheureux qui ne se rendait pas compte du danger, toucha un fil avec l'une de ses jambes. Une étincelle jaillit et Raymond Boulai fut précipité au sol. Quand on le releva, il avait cessé de vivre. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Un Jardinier fait une chute mortelle.   -   M. Eugène Louis, dit Mallet, jardinier, était, monté sur une échelle. A la suite d'une fausse manœuvre, il tomba malencontreusement. Dans sa chute il se fractura plusieurs côtes et succomba peu après. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1938   -  L’alcool qui tue.   -  Les gendarmes de Blangy-le-Château, en tournée de nuit, furent prévenus par M. Goyer, garde champêtre, d'une découverte macabre. 

Ils se rendirent sur les lieux et aperçurent sur la berne de la route de Moyaux, un cadavre allongé la face contre le sol. C 'était Houques Dieudonné, 47 ans. La dernière personne qui l'aperçut, le 5 novembre, vers 22 heures, a précisé qu'elle avait remarqué Houques dans un état d'ébriété assez avancée.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Septembre 1941   -  Au feu !   -   Au cours d'un récent orage, vers 4 heures du matin, le feu s'est déclaré, à St-Philbert-des-Champs, dans un bâtiment de la ferme de M. Léon Joublin. Quand les voisins éveillèrent celui-ci, tout secours était déjà inutile.

Du bâtiment et de son contenu (lapins, foin, paille, avoine), il ne reste qu'un amoncellement de fer et de pierre. On attribue le sinistre à la chute de la foudre. M. Joublin évalue ses pertes à 25.750 francs.  

 

Septembre 1942   -   Un accident.   -   Au moment où il allait descendre de sa machine à battre, M.  Émile Goyer, 54 ans, entrepreneur de battage et garde champêtre de Saint-Philbert-des-Champs, a fait une chute très grave.

Atteint de profondes contusions internes, le malheureux est mort des suites d'une péritonite, malgré une intervention chirurgicale.  (Bonhomme Normand)

 

Mai 1944   -   Incendie.   -   Un incendie, dû à la proximité d'un fourneau en plein air, a détruit trois bâtiments de la ferme de M. Cauvin, maire.

Une auto Citroën, une vachère et des harnais ont été brûlés. Les dégâts s'élèvent a plusieurs centaines de mille francs. (Journal de Normandie)

 

Avril 1946  -  La poudre d’escampette.  -  Un prisonnier allemand évadé de la ferme de M. Cauvin, à Saint-Philbert-des-Champs, a été arrêté sur la route nationale par les gendarmes de l’Hôtellerie.

Au lieu-dit du Mesnil-Bacley, M. Bozec, ingénieur, a mis la main collet d’un autre boche qui s’était enfui du camp de Fleury-sur-Orne. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier  1948    -  Ouverture d'une cantine scolaire à Saint-Philbert-des-Champs.   -   les parents dont les enfants fréquente l'école de Saint-Philbert-des-Champs sont informés que la cantine scolaire ouvrira le lundi 5 janvier. Le prix du repas est fixé à 30 francs. 

Pour les inscriptions et pour tout renseignement complémentaire s'adresser à monsieur Letellier instituteur. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Le cultivateur s'était débrouillé.   -  Les vaches de M. Indevuyst Pierre, 34 ans, cultivateur à Saint-Philbert-des-Champs, lieu-dit « La Chapelle », ayant été surprises divaguant dans les labours ensemencés  et les herbages de Mme veuve Maurice Marie, M. Guillaume Plassant et M. Alexandre Leconte tous cultivateurs à Le Brévedent, plainte fut portée à la gendarmerie qui ouvrit une enquête.

Au cours de celle-ci, les gendarmes apprirent que M. Indevuyst se livrait au trafic du beurre. Interrogé, le cultivateur avoua avoir expédié depuis plusieurs années des colis de beurre représentant un poids total de 179 kilos.

Les adresses des destinataires ont été données, M. Indvuyst avait déclaré six vaches au service du ravitaillement alors qu'il en possédait dix ; il disposait aussi du beurre supplémentaire qu'il vendait bon prix. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Le Mérite agricole.   -   M. Fernand Caplain, agriculteur, conseiller général de Blangy-le-château, adjoint au maire de Saint-Philbert-des-Champs, a été nommé chevalier du Mérite Agricole. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Août 1948   -   Le Ruban Violet.   -   M. Letellier, instituteur depuis 18 ans, à Saint-Philbert-des-Champs, a été nommé officier d'Académie. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   L'écharpe tricolore.  -   M. Fernand Caplain, conseiller général, a été élu maire de Saint-Philbert-des-Champs en remplacement le M. Gaston Cauvin, démissionnaire. M. Georges Morand a été désigné pour succéder à M. Caplain dans les fonctions d'adjoint. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1950   -   Les méfaits de l’orage.   -    En pleine nuit. la foudre a incendié, à Saint-Philbert-des-Champs, une maison occupée par M. Léon Maignier. Cantonnier. Les pompiers de Lisieux alertés ont réussi à sauver quelques meubles et à préserver en partie deux pièces du rez-de-chaussée.

Les dégâts atteignent plusieurs centaines de milliers de francs. (Le Bonhomme Libre)

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SAINT-PHILIBERT-DES-CHAMPS  (Calvados) -  Intérieur de l'Église

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