15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - PIERRE - AZIF

Canton de Dozulé 

Les habitants de la commune de Saint-Pierre-Azif sont des ...

Août 1842    -  Nouvelles locales.   -   Depuis huit jours, sous une influence atmosphérique dont la cause est inconnue, il s'est développé dans la plante de colza une espèce de chenille noire qui cause les plus grands ravages. Ce fléau est, dit-on, presque général dans la plaine de Caen, dans plusieurs contrées, la dévastation causée par cet insecte est telle que quelques cultivateurs ont pris le parti de semer une seconde fois. Le temps est favorable à cette opération de laquelle on espère de bons résultats.

Dans les champs où le ravage n'est pas encore considérable, on prétend que l'on arrêterait le mal en se servant de la chaux on poudre. Différents cultivateurs emploient ce moyen.

Il y a six ou sept ans, le même insecte occasionna dans la plante des ravages semblables. De fortes pluies survinrent à temps pour le détruire et sauver une partie de la plante.  On espère que la grosse pluie versée sur tout le pays par l'orage de la nuit dernière aura un effet salutaire contre cette plaie de l'agriculture.  (source : L’Indicateur de Bayeux) 

 

Août 1847  -  Cour d'assises du Calvados.   -   Louis Chemin, de Saint-Pierre-Azif, accusé d'attentat à la pudeur, a été acquitté. Cette affaire a été jugée à huit-clos. (source : Journal de Honfleur) 

 

Août 1847  -  Nouvelles locales.   -   On nous écrit : L'apparence de la récolte est magnifique, nos blés, que l'on commence à couper, sont tels que de mémoire d'homme, on ne se rappelle pas en avoir vu de plus beaux.

Les seigles sont déjà récoltés et quelques pièces ont fourni en poids le double des années ordinaires dans la même surface de culture. Nos pommiers sont aussi chargés de fruits et leurs branches ploient sous le poids. Tout nous annonce une année qui marquera pour son abondance et sa fertilité. (source : Journal de Honfleur)

 

Septembre 1847  -  Cour d'assises du Calvados.   -  Miel, âgé de 37 ans, s'introduisît à St-Pierre-Azif, dans la nuit du 30 avril au 1er mai, dans la bergerie du sieur Leblanc. Il y tua un agneau qu'il voulait emporter, mais ne pouvant ouvrir la porte, il fut obligé de laisser l'animal et de retourner par où il était entré. Il est déclaré coupable avec circonstances atténuantes et condamné à 3 ans d'emprisonnement. (source : Journal de Honfleur)

 

Janvier 1850   -  Nouvelles locales.   -   Le 23 de ce mois, en la commune de Saint-Pierre-Azif, arrondissement de Pont-l’Évêque, est décédée dans sa centième année, la dame Élisabeth Goguet, veuve Duval. 

Cette dame, malgré son grand âge, avait toujours conservé, jusqu'au moment de son décès, toutes ses facultés intellectuelles. (Source. :  Journal de Honfleur)

 

Février 1860   -   Une querelle de ménage.   -    Le 6, à la suite d'une querelle de ménage entre le nommé Louis-Ovide Boudeville et sa femme, épiciers, demeurant à Saint-Pierre-Azif, cette dernière asséna, sur la tête de son mari, plusieurs coups de bâton, qui lui firent de graves blessures, à la suite desquelles Boudeville expira le lendemain. ( Pays-d'Auge )

 

Février 1860   -   Nomination.   -   Par arrêté, M. M. de Guestiers (Adrien) est nommé adjoint de la commune de Saint-Pierre-Azif, canton de Dozulé, en remplacement de M. de Guestiers (Charles), décèdé. ( Le Pays d'Auge )

 

Mai 1860   -   Cours d'assises du Calvados.   -  Présidence de M. le conseiller Piquet.

L'accusation est soutenu par M. l'avocat-général Farjas.

Audience du 9 mai.

-   Marguerite Frigault de Boudeville, veuve du sieur Louis-Ovide Frigault de Boudeville, âgée de 37 ans, sans profession, demeurant à St-Pierre-Azif.

Le 7 Février dernier, le bruit se repandit, en la commune de St-Pierre-Azif, que le sieur de Boudeville, propriétaire, venait de mourir, et que cette mort était survenue à la suite de coups que sa femme lui aurait portés la veille. L'autorité prévenue demanda des explications, et voici ce qu'elle apprit de la bouche même de la femme de Boudeville.

La veille, 6 février, son mari était rentré ivre, vers 10 heures du matin. A ce moment, elle travaillait dans sa chambre près de la fenêtre, il s'était jeté sur son lit, où il était resté quelques instants. Bientôt, il se plaignit du bruit que faisait les enfants, et il donna brutalement à sa femme l'ordre de le faire cesser, puis, se relevant presque aussitôt et s'armant d'un bâton, il se précipitait sur elle en disant : « c'est annui, P..... qu'il faut que je te tue ». A cette vue, la femme de Boudeville, qui n'avait que trop de raisons de redouter la violence de son mari, l'attaqua la première, en lui portant un violent coup de poing dans l'estomac. De Boudeville tomba à la renverse, et, dans sa chute, abandonna son bâton. Sa femme s’en saisit aussitôt et lui en asséna un ou deux coups sur la tête. Il se releva cependant et descendit l'escalier pour sortir, mais il s'affaissa sur le seuil. Relevé par des voisins, il fut porté chez sa mère, où il mourut le lendemain.

Cet événement, au reste, ne surpris personne. Des scènes affreuses et fréquemment répétées avaient lieu depuis longtemps entre les époux de Boudeville, et l'on avait prévu qu'elles auraient une fin de ce genre.

Dans les circonstances où se présentait cette déplorable affaire, un verdict de non-culpabilité était inévitable, en présence surtout des témoignages pleins d'intérêt apportés par les habitants de St-Pierre-Azif.

Le ministère public a cru devoir abandonner l'accusation, et l'acquittement de la femme de Boudeville a été prononcé.

Sa défense devait être présentée par Me Villey. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1861   -   Par arrêtés, en date du 26 novembre.   -   M. le préfet a nommé :

Maire de la commune de Saint-Pierre-Azif, M. de Guestiers (Frédéric-Adrien), en remplacement de M. du Bouillonney, décédé.

Adjoint de la commune de Saint-Pierre-Azif, M Dière (Alphonse), en remplacement de M. de Guestiers, nommé maire. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Janvier 1862   -   Les listes électorales.   -   C'est aujourd'hui 25, à minuit, que seront closes les listes électorales dans les 89 départements, 373 arrondissements, 2 938 cantons et les 37 510 communes de l'empire français. (l’Ordre et la Liberté)

 

Février 1862   -   Par arrêtés préfectoraux sont nommés.   -   Adjoint de la commune de Saint-Pierre-Azif, canton de Dozulé, M. de Guestiers (Adrien), en remplacement de M. de Guestiers (Charles), décédé.

-        Adjoint de la commune de Villers-sur-Mer, canton de Dozulé, M. le baron Gombault de Rasac, en remplacement de M. Leguillon, démissionnaire.

-        Adjoint de la commune d'Auvillars, canton de Cambremer, M. Fosse (Victor), en remplacement de M. Bloche, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1867   -   Réparation des édifices religieux.   -   Voici la liste des communes du Calvados auxquelles M. le ministre des cultes vient d'accorder des secours, pour aider aux réparations de leurs édifices religieux :

300 fr.à Tracy-sur-Mer ; 400 fr. à Saint-Sylvain ; 400 fr. à Soliers ; 300 fr. à Reviers ; 400 fr. à Putot-en-Bessin ; 400 fr. à Saint-Pierre-Azif ; 500 fr. à Saint-Ouen-le-Houx ; 300 fr. Orbois ; 500 fr. à Moulines ; 800 fr. à Saint-Martin-de-Fresnay ; 500 fr. à La Lande-sur-Drôme ; 300 fr. à Les Iles-Bardel ; 200 fr. à Grandcamp ; 1000 fr. à Croissanville ;400 fr. à Cairon ; 500 fr. à Bures ; 400 fr. à Beuvron ; 300 fr. à Bény-Bocage ; 500 fr. à Saint-André-d'Hébertot ; 300 fr. à Saint-Aignan-de-Cramesnil ; 200 fr. à Saint-Vaast ;500 fr. à Ver ; 4000 fr. à Saint-Pair et Saint-Laurent-du-Mont ; 5000 fr. à Touques.

 

Juillet 1874   -   Le réchauffement climatique.   -  La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.

 

Juillet 1874   -   La comète.   -  Selon les prévisions des astronomes, la comète découverte par M. Coggia, de Marseille, le 17 avril dernier, n'aura tout son éclat que vers le 15 juillet, mais actuellement, grâce à la pureté momentanée de l'atmosphère, elle brille merveilleusement chaque soir, au-dessous de l'étoile polaire, comme une étoile de troisième grandeur. Sa traînée est très apparente à l’œil nu.

 

Octobre 1874   -   Éclipse.   -  Le 10, il y aura une éclipse partielle de soleil, visible dans le Calvados.

 

Octobre 1874   -   Mutilation d’un taureau.   -  Un acte d'inqualifiable brutalité vient d être commis à Saint-Pierre-Azif, canton de Dozulé. On a cruellement mutilé un taureau  appartenant au sieur Arisse,  cultivateur, le pauvre animal est mort des suites de cette blessure.  

 

Janvier 1877   -  Infanticide.  -  Lundi, vers onze heures et demie du matin, le cadavre d'un nouveau-né du sexe féminin a été retiré d'un puits abandonné en la commune de Saint-Pierre-Azif.  Les constatations ont fait connaître que l'enfant était né viable et avait respiré, il a été étranglé à l'aide d'un cordon avant d'être jeté dans ce puits, où il a dû séjourner 2 ou 3 mois. L'auteur de ce crime est inconnu.  

 

Décembre 1880  -  Les arrestations nocturnes.  -  A propos des malfaiteurs du canton d'Aunay, on nous signale, de divers points du département, des arrestations qui auraient eu lieu la nuit. Il y a quelque temps, c'était un jeune homme de Beuzeval qui, passant en voiture près de St-Pierre-Azif, était arrêté par trois individus et s'en débarrassait en frappant sur eux avec la clef des roues de sa voiture. 

Plus récemment, un sieur G…….., de Basly, aurait été assailli près de la Cambe par trois individus, qui lui auraient pris 1 fr. 80 qu'il avait sur lui. Les victimes de ces attaques négligent trop souvent d'avertir la police ou la gendarmerie. Cette négligence est regrettable, car elle ne peut avoir d'autre résultat que d'encourager ces malfaiteurs à continuer leurs attaques.  

 

Août 1889   -   École publique dans le département du Calvados.   -  Au 1er janvier 1889, le département du Calvados comptait, 919 écoles publiques se décomposant comme suit : écoles laïques 860 ; congréganistes, 119, ou bien encore, écoles de garçons, 318 ; écoles de filles 299 ; mixtes 311.

Pendant cet exercice trois écoles nouvelles ont était ouverte : Une école mixte à Saint-Pierre de Azif, une de garçons et une fille à Beuvillers.

De plus, en exécution de la loi du 30 octobre 1886, 9 écoles précédemment dirigé par des maîtres ou des maîtresses congréganistes, ont été confiées à des instituteurs où institutrices laïques.

Une école de garçons à Bayeux.

Sept écoles de filles à Caen (rue de Branville) ; sept-vents ; La Cambe ; Banville ; Ecrammeville ; AUthieux-sur-Calonne ; Honfleur et une école mixte à Loucelles.

La transformation s’est faite sans trop de difficultés. (Source : Conseil Général du Calvados)

 

Janvier 1896  -  L’immoralité.  -  Deux gaillards qui ne valent pas cher : Amédée Louis, 18 ans, journalier à Méry-Corbon, et Albert Larcher, 17 ans, à Vieux-Fumé, se trouvaient  dans la  commune de Lécaude, avec le petit Armand Motte, 13 ans, vacher à Croissanville. Ils commencèrent par faire les mille misères au gamin puis finalement se livrèrent à des actes obscènes. L'enfant ayant résisté, les deux garnements le frappèrent assez cruellement. Tous les deux ont comparu en justice et tous les deux ont été condamnés à trois mois de prison, avec bénéfice  de la loi Bérenger pour le jeune Amédée Louis, en raison de ses bons antécédents. 

- La gendarmerie de Villers-sur-Mer à mis en état d'arrestation le nommé Auguste Beauvy, 32 ans, journalier à Saint-Eny (Manche). Cet individu est inculpé d'avoir commis un attentat aux mœurs sur un petit garçon de 14 ans. Depuis quelque temps, des bruits circulaient a ce sujet dans les communes de St-Pierre-Azif et Bourgeauville, et tout le monde s'étonnait que la justice ne s’emparât pas de cet ignoble personnage dont les agissements avaient été pourtant, signalés à qui de droit. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1896  -  Le premier de l’an.  -  Triste, comme le temps. Pas de réceptions officielles et très peu d'intimes. Au lieu de recevoir, magistrature et fonctionnaires se donnent le mot pour ne pas « recevoir ». 

— Le commerce se plaint que l'on n'achète pas comme autrefois. Le jour de l'An, comme tant d’autres usages  s’en irait-il aussi ? (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1901   -   Saisie de beurre.  - Nous avons annoncé dans notre dernier numéro la saisie, par le commissaire de police de Trouville, de pains de beurre exposés en vente sur le marché et ne pesant pas le poids que leur forme affectait.

Ces pains appartenaient aux nommées : Célestine Lecerf, femme Loquet, marchande de beurre et œufs à Saint-Pierre-du-Val (Eure) ; Louise Vilatte, veuve Poupinel, cultivatrice à Saint-Pierre-Azif ; Ameline Auzon, femme Hautin, cultivatrice à Tourgéville ; Charlotte Beloncle, cultivatrice à Saint-Gatien-des-Bois ; Amélie Ledemenez, cultivatrice à Touques. ( Le Bonhomme Normand )

 

Décembre 1901    -   Les effets de l’ivrognerie.  -    A Saint-Pierre-Azif, canton de Dozulé, on a trouvé sur le chemin rural le cadavre d'une femme couchée la face contre terre, qui a été reconnu pour être celui de la nommée Julie Bonhomme, 64 ans, née à Annebault.

Cette mort est due à une congestion occasionnée par l'ivresse.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1904  -   Suicides.   -    La dame Potel, 45 ans, journalière à Le Gast, près Saint-Sever, dont l'esprit était un peu dérangé, avait quitté sa maison l'après-midi. Ne la voyant pas rentrer, son mari la rechercha, et ce n'est que le lendemain soir qu'on la trouva pendue dans un bois à la Guérenterie (Manche).

Personne au village le plus proche n'ayant voulu recevoir le corps de la malheureuse, on dut la transporter de nuit au domicile de son mari.

— L'autre matin, dans la remise du sieur Rocher, cultivateur à Saint-Pierre-Azif, canton de Dozulé, on a trouvé pendue la veuve Céline Roussel, 50 ans, journalière. Cette malheureuse avait déjà essayé de se détruire. Elle était restée dans la misère avec trois enfants et, il y a deux ans, un de ses fils s'était pendu aussi. Depuis cela, elle répétait souvent qu'elle mourrait de la même manière.

— Un propriétaire de Bernières-sur-Mer, le sieur Haupois, 61 ans, s'est suicidé, lundi matin, en se tirant un coup de revolver dans la bouche. La balle, sortie par le crâne, a brisé un carreau et est allée se perdre dans le jardin. Cette mort est attribuée à des embarras financiers. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1912  -  Vol et bris de clôture  -  M. Victor Baril, 68 ans, propriétaire, porte plainte contre ses deux domestiques, Ferdinand Roquet, 29 ans, et Louise Lepottier, 22 ans qui, après avoir brisé la porte de la chambre où ils couchaient sont partis en emportant une couverture de laine. Roquet est originaire de Croisilles-Harcourt, et la demoiselle Lepottier de Blainville  (Manche). Ils avaient été loués à Caen. On les croit partis pour Trouville.  

 

Novembre 1913  -  Mortel accident  -  Heurtée par la voiture de M. Victor Heuzey, propriétaire à Saint-Pierre-d'Azif, qui revenait de Dives, Mme Veuve Leblanc, 60 ans, journalière à Granville, est morte à l'hôpital de Pont l'Évêque des suites de l'accident.

 

Juillet 1919  -  Les réquisitions.  -  M. André Tardif, cultivateur à Saint-Pierre-Azif, est poursuivi pour refus d'obtempérer à des réquisitions de foin.  

 

Décembre 1920  -  Pauvres petits.   -   Mme Buré, vachère chez le baron de Rothschild, remarqua, dans le bourg de Touques, deux jeunes enfants qui semblaient être abandonnés. Interrogés, ces enfants déclarèrent s'appeler Edith Roberge, 12 ans et son frère Charles, 8 ans, de St-Pierre-Azif, canton de Dozulé. Ils avaient fui le domicile paternel où ils étaient très maltraités. 

Quand leur père vint pour les rechercher, Ils se cachèrent pour ne pas retourner avec lui. M. le maire de Touques s'occupe du sort de ces deux petits malheureux. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril  1923  -  Élections municipales.  -  Des élections municipales avaient lieu, dimanche à St-Pierre-Azif. Ont été élus MM. Lebars, 39 voix ; Brien, 35 ; Félon Hauvel, 32 ; Émile Pouettre, 26 ; Louis Blandin, 19.

 

Avril 1923   -  Cour d’Assises du Calvados.   -   La deuxième session des Assises pour 1923 s'est ouverte sous la présidence de M. Porquet, conseiller à la Cour d'Appel, assisté des conseillers Habert et Vagnair. 

Un renvoi.   -   L'affaire d'avortement dans laquelle était inculpée la veuve Marion, de St-Pierre-Azif, a été renvoyée devant le tribunal correctionnel. La Cour, en vertu de la loi du mois de mars dernier, s'était déclarée incompétente.

On se rappelle que la veuve Marion faisait partie de la bande des faiseuses d'anges de Villers-sur-Mer, qui a été jugée à la dernière session. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1923   -  Quitte !   -   La veuve Marion, 29 ans, journalière, à St-Pierre-Azif, compromise dans les affaires d'avortements de Villers-sur-Mer devait passer aux Assises dernières.

La Cour, en vertu de la loi de mars 1923, s'était déclarée incompétente et avait, renvoyé l'affaire en correctionnelle. Il arrive aujourd'hui que les faits qui remontent plus de trois ans, sont prescrits.

Le tribunal de Pont-l’Évêque vient donc de déclarer l'action publique éteinte.

La veuve Marion s'en tire à bon compte. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1923   -  Le temps qu’il fait.   -   Après des chaleurs quasi-caniculaires et vraiment, hors de saison, le temps s'était un peu rafraîchi. Mais des orages se sont formés quand même et ont éclaté avec violence.

On espère qu'il n'en sera pas résulté de trop sérieux dommages pour nos pommiers en fleurs qui sont vraiment magnifiques. La récolte du reste, s'annonce excellente de toutes manières, c'est un triomphe pour l'agriculture qui se prépare et M'sieu Henry, grand prêtre de Cérès, a le sourire. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1924  -  Le cadavre dans la Touques.  -  Nous avons relaté dans son détail, il y a quelques jours, la découverte d'un cadavre dans la Touques, près de l'usine d'assainissement de la ville de Trouville. L'identité du malheureux vient d'être établie. La femme Besnier, née Dauphin, 50 ans, employée chez M. Bazin, à Saint-Pierre-Azif, a reconnu son mari Auguste Besnier, 57 ans, qui avait quit son domicile le 23 avril dernier, pour se rendre chez une nièce, à Lisieux.
Le pauvre homme souffrait depuis assez longtemps d'une maladie de cœur aggravée, d'une maladie d'estomac et tout fait supposer que la souffrance est le seul motif qui l'ait
poussé à prendre cette triste détermination.

 

Juillet 1939  -  Un domestique est grièvement blessé d’une ruade.  -  Le 28 juin, vers 19 h. 30. M. Ernest Bohard, employé de culture, au service de M. Bazin, maire de Saint-Pierre-Azif, a  été blessé grièvement au cours de son travail, par une ruade qu'il reçut en pleine figure.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1942  -  Pour les prisonniers.  -  A Villers-sur-Mer, le Comité des Oeuvres de guerre du secteur de Villers, Auberville, Branville, Saint-Pierre-Azif et Saint-Waast-en-Auge organise pour le dimanche 27 septembre, à 14 h., au jardin public (en cas de pluie, garage Delavenne, rue de Dives), une grande vente aux enchères avec kermesse, loteries, jeux divers, concours de costumes normands, il y sera vendu de tout... offert par la population du secteur, depuis les produits complets de la ferme en partant de la terre, en passant par l'étable, la basse-cour, le grenier, les arbres fruitiers, et également des objets de commerce. Buvette, pâtisserie. Entrée gratuite, garage pour vélos

 

Novembre 1942   -   Un vol.   -   Le 1er novembre, en l'absence de M. Émile Alexandre, cultivateur à St-Pierre-Azif, et de sa famille, un malfaiteur a pénétré chez lui en brisant une vitre et a pris 35 000 fr. d'argent ainsi qu'une montre de 300 francs. (Bonhomme Normand) .

 

Janvier 1944    -   Le banditisme chez nous.  -  Vers 21 h., l'autre jeudi. 2 jeunes gens, masqués et armés des revolvers et de matraques, pénétraient brusquement dans la ferme Bazin. à St-Pierre-Azif, comme Mme Bazin, veuve depuis  15 jours, ses trois filles, son gendre, M. Boisguérin, instituteur, secrétaire de mairie, un ami, M. Blondel, et un domestique, finissaient de dîner.

L'un des agresseurs tint les convives en respect, tandis que l'autre ligotait les 3 hommes. Puis ils firent fouiller le logement par les femmes, en ayant soin de ne rien toucher eux-mêmes, et se firent remettre 200,000 fr. environ, dont 55.000 fr. par la belle-mère de M. Blondel, réfugiée du Havre et l0.000 fr. par une des filles. Après avoir tenu la ferme sous la terreur pendant l h. 1/2, ils disparurent. On suppose que d'autres comparses faisaient le guet à l'extérieur.

SAINT- PIERRE - AZIF    -    L'Hermitage
SAINT- PIERRE - AZIF (Calvados)

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