Août
1842 - Nouvelles locales.
- Depuis
huit jours, sous une influence atmosphérique dont la cause est
inconnue, il s'est développé dans la plante de colza une espèce de
chenille noire qui cause les plus grands ravages. Ce fléau est, dit-on,
presque général dans la plaine de Caen, dans plusieurs contrées, la
dévastation causée par cet insecte est telle que quelques cultivateurs
ont pris le parti de semer une seconde fois. Le temps est favorable à
cette opération de laquelle on espère de bons résultats.
Dans
les champs où le ravage n'est pas encore considérable, on prétend que
l'on arrêterait le mal en se servant de la chaux on poudre. Différents
cultivateurs emploient ce moyen.
Il
y a six ou sept ans, le même insecte occasionna dans la plante des
ravages semblables. De fortes pluies survinrent à temps pour le
détruire et sauver une partie de la plante.
On espère que la grosse pluie versée sur tout le pays par
l'orage de la nuit dernière aura un effet salutaire contre cette plaie
de l'agriculture. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1847 -
Cour d'assises du Calvados.
- Louis
Chemin, de Saint-Pierre-Azif, accusé d'attentat à la pudeur, a été
acquitté. Cette affaire a été jugée à huit-clos. (source :
Journal de Honfleur)
Août
1847 -
Nouvelles locales. -
On nous écrit : L'apparence de la
récolte est magnifique, nos blés, que l'on commence à couper, sont
tels que de mémoire d'homme, on ne se rappelle pas en avoir vu de plus
beaux.
Les
seigles sont déjà récoltés et quelques pièces ont fourni en poids
le double des années ordinaires dans la même surface de culture. Nos
pommiers sont aussi chargés de fruits et leurs branches ploient sous le
poids. Tout nous annonce une année qui marquera pour son abondance et
sa fertilité. (source : Journal de Honfleur)
Septembre
1847 -
Cour d'assises du Calvados.
- Miel,
âgé de 37 ans, s'introduisît à St-Pierre-Azif, dans la nuit du 30
avril au 1er mai, dans la bergerie du sieur Leblanc. Il y tua
un agneau qu'il voulait emporter, mais ne pouvant ouvrir la porte, il
fut obligé de laisser l'animal et de retourner par où il était
entré. Il est déclaré coupable avec circonstances atténuantes et
condamné à 3 ans d'emprisonnement. (source :
Journal de Honfleur)
Janvier
1850 -
Nouvelles locales. - Le 23 de ce mois, en la commune de Saint-Pierre-Azif,
arrondissement de Pont-l’Évêque, est décédée dans sa centième
année, la dame Élisabeth Goguet, veuve Duval.
Cette
dame, malgré son grand âge, avait toujours conservé, jusqu'au moment
de son décès, toutes ses facultés intellectuelles.
(Source. : Journal de
Honfleur)
Février
1860 -
Une querelle de ménage. -
Le 6, à la suite d'une
querelle de ménage entre le nommé Louis-Ovide Boudeville et sa femme,
épiciers, demeurant à Saint-Pierre-Azif,
cette dernière asséna, sur la tête de son mari, plusieurs coups de
bâton, qui lui firent de graves blessures, à la suite desquelles
Boudeville expira le lendemain. ( Pays-d'Auge )
Février
1860
- Nomination.
- Par
arrêté, M. M. de Guestiers (Adrien) est nommé adjoint de la commune
de Saint-Pierre-Azif, canton de Dozulé, en remplacement de M. de
Guestiers (Charles), décèdé. ( Le Pays d'Auge )
Mai
1860 - Cours d'assises du Calvados.
-
Présidence de M. le conseiller Piquet.
L'accusation
est soutenu par M. l'avocat-général Farjas.
Audience
du 9 mai.
-
Marguerite Frigault de Boudeville, veuve du sieur Louis-Ovide
Frigault de Boudeville, âgée de 37 ans, sans profession, demeurant à
St-Pierre-Azif.
Le
7 Février dernier, le bruit se repandit, en la commune de
St-Pierre-Azif, que le sieur de Boudeville, propriétaire, venait de
mourir, et que cette mort était survenue à la suite de coups que sa
femme lui aurait portés la veille. L'autorité prévenue demanda des
explications, et voici ce qu'elle apprit de la bouche même de la femme
de Boudeville.
La
veille, 6 février, son mari était rentré ivre, vers 10 heures du
matin. A ce moment, elle travaillait dans sa chambre près de la
fenêtre, il s'était jeté sur son lit, où il était resté quelques
instants. Bientôt, il se plaignit du bruit que faisait les enfants, et
il donna brutalement à sa femme l'ordre de le faire cesser, puis, se
relevant presque aussitôt et s'armant d'un bâton, il se précipitait
sur elle en disant : « c'est annui, P..... qu'il faut que je te
tue ». A cette vue, la femme de Boudeville, qui n'avait que
trop de raisons de redouter la violence de son mari, l'attaqua la
première, en lui portant un violent coup de poing dans l'estomac. De
Boudeville tomba à la renverse, et, dans sa chute, abandonna son
bâton. Sa femme s’en saisit aussitôt et lui en asséna un ou deux
coups sur la tête. Il se releva cependant et descendit l'escalier pour
sortir, mais il s'affaissa sur le seuil. Relevé par des voisins, il fut
porté chez sa mère, où il mourut le lendemain.
Cet
événement, au reste, ne surpris personne. Des scènes affreuses et
fréquemment répétées avaient lieu depuis longtemps entre les époux
de Boudeville, et l'on avait prévu qu'elles auraient une fin de ce
genre.
Dans
les circonstances où se présentait cette déplorable affaire, un
verdict de non-culpabilité était inévitable, en présence surtout des
témoignages pleins d'intérêt apportés par les habitants de
St-Pierre-Azif.
Le
ministère public a cru devoir abandonner l'accusation, et
l'acquittement de la femme de Boudeville a été prononcé.
Sa
défense devait être présentée par Me Villey. ( L’Ordre
et la Liberté)
Novembre
1861 - Par arrêtés, en date du 26 novembre.
- M.
le préfet a nommé :
Maire
de la commune de Saint-Pierre-Azif, M. de Guestiers (Frédéric-Adrien),
en remplacement de M. du Bouillonney, décédé.
Adjoint
de la commune de Saint-Pierre-Azif, M Dière (Alphonse), en remplacement
de M. de Guestiers, nommé maire. ( L’Ordre et la Liberté )
Janvier
1862 - Les listes électorales. - C'est
aujourd'hui 25, à minuit, que seront closes les listes électorales
dans les 89 départements, 373 arrondissements, 2 938 cantons et les 37
510 communes de l'empire français. (l’Ordre et la
Liberté)
Février
1862 - Par arrêtés préfectoraux sont nommés.
- Adjoint
de la commune de Saint-Pierre-Azif, canton de Dozulé, M.
de Guestiers (Adrien), en remplacement de M. de Guestiers (Charles),
décédé.
-
Adjoint de la commune de Villers-sur-Mer, canton de Dozulé, M.
le baron Gombault de Rasac, en remplacement de M. Leguillon,
démissionnaire.
-
Adjoint de la commune d'Auvillars, canton de Cambremer, M. Fosse
(Victor), en remplacement de M. Bloche, démissionnaire. (l’Ordre et
la Liberté)
Juin
1867 -
Réparation des édifices religieux. -
Voici la liste des
communes du
Calvados auxquelles M. le ministre des cultes vient d'accorder des
secours, pour aider aux
réparations de leurs
édifices religieux :
300
fr.à Tracy-sur-Mer ; 400 fr. à Saint-Sylvain ; 400 fr. à Soliers ;
300 fr. à Reviers ; 400 fr. à Putot-en-Bessin ; 400 fr. à
Saint-Pierre-Azif ; 500 fr. à Saint-Ouen-le-Houx ; 300 fr. Orbois ;
500 fr. à Moulines ; 800 fr. à Saint-Martin-de-Fresnay ; 500 fr. à La
Lande-sur-Drôme ; 300 fr. à Les Iles-Bardel ; 200 fr. à Grandcamp ;
1000 fr. à Croissanville ;400 fr. à Cairon ; 500 fr. à Bures ; 400
fr. à Beuvron ; 300 fr. à Bény-Bocage ; 500 fr. à
Saint-André-d'Hébertot ; 300 fr. à Saint-Aignan-de-Cramesnil ; 200
fr. à Saint-Vaast ;500 fr. à Ver ; 4000
fr. à Saint-Pair et Saint-Laurent-du-Mont ; 5000 fr. à Touques.
Juillet
1874
-
Le réchauffement climatique.
- La
comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons.
En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse
furent telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle
comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains
endroits que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le
vin fut abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera
de même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr.
par hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40
degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation
sont signalés.
Juillet
1874
-
La comète. - Selon
les prévisions des astronomes, la comète découverte par M. Coggia, de
Marseille, le 17 avril dernier, n'aura tout son éclat que vers le 15
juillet, mais actuellement, grâce à la pureté momentanée de
l'atmosphère, elle brille merveilleusement chaque soir, au-dessous de
l'étoile polaire, comme une étoile de troisième grandeur. Sa
traînée est très apparente à l’œil nu.
Octobre
1874
- Éclipse. -
Le
10, il y aura une éclipse partielle de soleil, visible dans le
Calvados.
Octobre
1874
- Mutilation d’un taureau.
- Un
acte d'inqualifiable brutalité vient d être commis à
Saint-Pierre-Azif, canton de Dozulé. On a cruellement mutilé un
taureau appartenant au sieur Arisse,
cultivateur, le pauvre animal est mort des suites de cette blessure.
Janvier
1877
-
Infanticide. -
Lundi, vers onze heures et demie du
matin, le cadavre d'un nouveau-né du sexe féminin a été retiré d'un
puits abandonné en la commune de Saint-Pierre-Azif.
Les constatations ont fait connaître que l'enfant était né viable et
avait respiré, il a été étranglé à l'aide d'un cordon avant
d'être jeté dans ce puits, où il a dû séjourner
2 ou 3 mois. L'auteur de ce crime
est
inconnu.
Décembre
1880
- Les
arrestations nocturnes. -
A propos
des malfaiteurs du canton d'Aunay, on nous signale, de divers points du
département, des arrestations qui auraient eu lieu la nuit. Il y a
quelque temps, c'était un jeune homme de Beuzeval qui, passant en
voiture près de St-Pierre-Azif, était arrêté par trois
individus et s'en débarrassait en frappant
sur eux avec la clef des roues de sa voiture.
Plus
récemment, un sieur G…….., de Basly, aurait été assailli près de
la Cambe par trois individus, qui lui auraient pris 1 fr. 80 qu'il avait
sur lui. Les victimes de ces attaques négligent trop souvent d'avertir
la police ou la gendarmerie. Cette négligence est regrettable, car elle
ne peut avoir d'autre résultat que d'encourager ces malfaiteurs à
continuer leurs attaques.
Août
1889 - École publique dans le département du Calvados.
-
Au 1er
janvier 1889, le département du Calvados comptait, 919 écoles
publiques se décomposant comme suit : écoles laïques 860 ;
congréganistes, 119, ou bien encore, écoles de garçons, 318 ;
écoles de filles 299 ; mixtes 311.
Pendant
cet exercice trois écoles nouvelles ont était ouverte : Une
école mixte à Saint-Pierre de Azif, une de garçons et une fille à
Beuvillers.
De
plus, en exécution de la loi du 30 octobre 1886, 9 écoles
précédemment dirigé par des maîtres ou des maîtresses
congréganistes, ont été confiées à des instituteurs où
institutrices laïques.
Une
école de garçons à Bayeux.
Sept
écoles de filles à Caen (rue de Branville) ; sept-vents ; La
Cambe ; Banville ; Ecrammeville ; AUthieux-sur-Calonne ;
Honfleur et une école mixte à Loucelles.
La
transformation s’est faite sans trop de difficultés. (Source :
Conseil Général du Calvados)
Janvier
1896 - L’immoralité.
-
Deux gaillards qui
ne valent pas cher : Amédée Louis, 18 ans, journalier à Méry-Corbon,
et Albert Larcher, 17 ans, à Vieux-Fumé, se trouvaient dans
la commune de Lécaude, avec le petit Armand Motte, 13 ans, vacher
à Croissanville. Ils commencèrent par faire les mille misères au
gamin puis finalement se livrèrent à des actes obscènes. L'enfant
ayant résisté, les deux garnements le frappèrent assez cruellement.
Tous les deux ont comparu en justice et tous les deux ont été
condamnés à trois mois de prison, avec bénéfice de la loi
Bérenger pour le jeune Amédée Louis, en raison de ses bons
antécédents.
-
La gendarmerie de Villers-sur-Mer à mis en état d'arrestation le
nommé Auguste Beauvy, 32 ans, journalier à Saint-Eny (Manche). Cet
individu est inculpé d'avoir commis un attentat aux mœurs sur un petit
garçon de 14 ans. Depuis quelque temps, des bruits circulaient a ce
sujet dans les communes de St-Pierre-Azif et Bourgeauville, et
tout le monde s'étonnait que la justice ne s’emparât pas de cet
ignoble personnage dont les agissements avaient été pourtant,
signalés à qui de droit. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1896 - Le premier de
l’an. -
Triste,
comme le temps. Pas de
réceptions officielles et très peu d'intimes. Au lieu de recevoir,
magistrature et fonctionnaires se donnent le mot pour ne pas
« recevoir ».
—
Le commerce se plaint que l'on n'achète pas comme autrefois. Le jour de
l'An, comme tant d’autres usages
s’en irait-il aussi ?
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1901 -
Saisie de beurre. - Nous
avons annoncé dans notre dernier numéro la saisie, par le commissaire
de police de Trouville, de pains de beurre exposés en vente sur le
marché et ne pesant pas le poids que leur forme affectait.
Ces
pains appartenaient aux nommées : Célestine Lecerf, femme Loquet,
marchande de beurre et œufs à Saint-Pierre-du-Val (Eure) ; Louise
Vilatte, veuve Poupinel, cultivatrice à Saint-Pierre-Azif ; Ameline
Auzon, femme Hautin, cultivatrice à Tourgéville ; Charlotte Beloncle,
cultivatrice à Saint-Gatien-des-Bois ; Amélie Ledemenez, cultivatrice
à Touques. ( Le
Bonhomme Normand )
Décembre
1901 - Les effets de l’ivrognerie.
- A
Saint-Pierre-Azif, canton de Dozulé, on a trouvé sur le chemin rural
le cadavre d'une femme couchée la face contre terre, qui a été
reconnu pour être celui de la nommée Julie Bonhomme, 64 ans, née à
Annebault.
Cette
mort est due à une congestion occasionnée par l'ivresse. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Suicides.
- La
dame Potel, 45 ans, journalière à Le Gast, près Saint-Sever, dont
l'esprit était un peu dérangé, avait quitté sa maison l'après-midi.
Ne la voyant pas rentrer, son mari la rechercha, et ce n'est que le
lendemain soir qu'on la trouva pendue dans un bois à la Guérenterie
(Manche).
Personne
au village le plus proche n'ayant voulu recevoir le corps de la
malheureuse, on dut la transporter de nuit au domicile de son mari.
—
L'autre matin, dans la remise du sieur Rocher, cultivateur à
Saint-Pierre-Azif, canton de Dozulé, on a trouvé pendue la veuve
Céline Roussel, 50 ans, journalière. Cette malheureuse avait déjà
essayé de se détruire. Elle était restée dans la misère avec trois
enfants et, il y a deux ans, un de ses fils s'était pendu aussi. Depuis
cela, elle répétait souvent qu'elle mourrait de la même manière.
—
Un propriétaire de Bernières-sur-Mer, le sieur Haupois, 61 ans, s'est
suicidé, lundi matin, en se tirant un coup de revolver dans la bouche.
La balle, sortie par le crâne, a brisé un carreau et est allée se
perdre dans le jardin. Cette mort est attribuée à des embarras
financiers. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1912 - Vol et bris de
clôture - M. Victor Baril, 68 ans, propriétaire, porte
plainte contre ses deux domestiques, Ferdinand Roquet, 29 ans, et Louise
Lepottier, 22 ans qui, après avoir brisé la porte de la chambre où
ils couchaient sont partis en emportant une couverture de laine. Roquet
est originaire de Croisilles-Harcourt, et la demoiselle Lepottier de
Blainville (Manche). Ils avaient été loués à Caen. On les
croit partis pour Trouville.
Novembre
1913 - Mortel accident - Heurtée par
la voiture de M. Victor Heuzey, propriétaire à Saint-Pierre-d'Azif,
qui revenait de Dives, Mme Veuve Leblanc, 60 ans, journalière à
Granville, est morte à l'hôpital de Pont l'Évêque des suites de
l'accident.
Juillet
1919 - Les réquisitions. - M. André
Tardif, cultivateur à Saint-Pierre-Azif, est poursuivi pour refus
d'obtempérer à des réquisitions de foin.
Décembre
1920 -
Pauvres petits. -
Mme Buré, vachère chez le baron de Rothschild, remarqua, dans
le bourg de Touques, deux jeunes enfants qui semblaient être abandonnés.
Interrogés, ces enfants déclarèrent s'appeler Edith Roberge, 12 ans
et son frère Charles, 8 ans, de St-Pierre-Azif, canton de Dozulé. Ils
avaient fui le domicile paternel où ils étaient très
maltraités.
Quand
leur père vint pour les rechercher, Ils se cachèrent pour ne pas
retourner avec lui. M. le maire de Touques s'occupe du sort de ces deux
petits malheureux. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Avril
1923 -
Élections municipales.
- Des
élections
municipales avaient
lieu, dimanche
à St-Pierre-Azif.
Ont été
élus MM.
Lebars, 39
voix ; Brien,
35 ; Félon
Hauvel, 32
; Émile Pouettre,
26 ; Louis
Blandin, 19.
Avril
1923 - Cour d’Assises du Calvados.
- La
deuxième session des Assises pour 1923 s'est ouverte sous la
présidence de M. Porquet, conseiller à la Cour d'Appel, assisté des
conseillers Habert et Vagnair.
Un
renvoi. -
L'affaire d'avortement dans laquelle était inculpée la veuve
Marion, de St-Pierre-Azif, a été renvoyée devant le tribunal
correctionnel. La Cour, en vertu de la loi du mois de mars dernier,
s'était déclarée incompétente.
On
se rappelle que la veuve Marion faisait partie de la bande des faiseuses
d'anges de Villers-sur-Mer, qui a été jugée à la dernière session.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1923 -
Quitte ! - La
veuve Marion, 29 ans, journalière, à St-Pierre-Azif, compromise dans
les affaires d'avortements de Villers-sur-Mer devait passer aux Assises
dernières.
La
Cour, en vertu de la loi de mars 1923, s'était déclarée incompétente
et avait, renvoyé l'affaire en correctionnelle. Il arrive aujourd'hui
que les faits qui remontent plus de trois ans, sont prescrits.
Le
tribunal de Pont-l’Évêque vient donc de déclarer l'action publique
éteinte.
La
veuve Marion s'en tire à bon compte. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1923 -
Le temps qu’il fait.
- Après
des chaleurs quasi-caniculaires et vraiment, hors de saison, le temps
s'était un peu rafraîchi. Mais des orages se sont formés quand même
et ont éclaté avec violence.
On
espère qu'il n'en sera pas résulté de trop sérieux dommages pour nos
pommiers en fleurs qui sont vraiment magnifiques. La récolte du reste,
s'annonce excellente de toutes manières, c'est un triomphe pour
l'agriculture qui se prépare et M'sieu Henry, grand
prêtre de Cérès, a le sourire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1924
- Le cadavre dans la
Touques.
- Nous
avons relaté
dans son
détail, il
y a
quelques
jours, la
découverte d'un
cadavre dans la
Touques, près
de l'usine
d'assainissement
de la
ville de
Trouville. L'identité
du malheureux
vient d'être
établie. La
femme Besnier,
née Dauphin, 50
ans, employée
chez M.
Bazin, à
Saint-Pierre-Azif, a
reconnu son
mari Auguste
Besnier, 57
ans, qui
avait quitté
son domicile
le 23
avril dernier,
pour se
rendre chez
une nièce,
à Lisieux.
Le pauvre
homme souffrait
depuis assez
longtemps d'une
maladie de
cœur aggravée,
d'une maladie
d'estomac et
tout fait
supposer
que la
souffrance est
le seul
motif qui
l'ait poussé
à prendre
cette triste
détermination.
Juillet
1939 -
Un domestique est grièvement
blessé
d’une ruade. -
Le
28 juin, vers 19 h. 30. M. Ernest Bohard, employé de culture, au
service de M. Bazin, maire de Saint-Pierre-Azif, a été blessé
grièvement au cours de son travail, par une ruade qu'il reçut en
pleine figure. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1942 - Pour les prisonniers. -
A Villers-sur-Mer, le Comité des Oeuvres de guerre du secteur de
Villers, Auberville, Branville, Saint-Pierre-Azif et
Saint-Waast-en-Auge organise pour le dimanche 27 septembre, à 14 h., au
jardin public (en cas de pluie, garage Delavenne, rue de Dives), une
grande vente aux enchères avec kermesse, loteries, jeux divers,
concours de costumes normands,
il
y sera vendu de tout... offert par la population du secteur, depuis les
produits complets de la ferme en partant de la terre, en passant par
l'étable, la basse-cour, le grenier, les arbres fruitiers, et
également des objets de commerce. Buvette, pâtisserie. Entrée
gratuite, garage pour vélos
Novembre
1942 -
Un vol. -
Le
1er
novembre, en l'absence de M. Émile Alexandre, cultivateur à
St-Pierre-Azif, et de sa famille, un malfaiteur a pénétré chez lui en
brisant une vitre et a pris 35 000 fr. d'argent ainsi qu'une montre de
300 francs. (Bonhomme Normand)
.
Janvier
1944 -
Le
banditisme chez nous. - Vers
21 h., l'autre jeudi. 2 jeunes gens, masqués et armés des revolvers et
de matraques, pénétraient brusquement dans la ferme Bazin. à
St-Pierre-Azif, comme Mme Bazin, veuve depuis
15 jours, ses trois filles, son gendre, M. Boisguérin,
instituteur, secrétaire de mairie, un ami, M. Blondel, et un
domestique, finissaient de dîner.
L'un
des agresseurs tint les convives en respect, tandis que l'autre ligotait
les 3 hommes. Puis ils firent fouiller le logement par les femmes, en
ayant soin de ne rien toucher eux-mêmes, et se firent remettre 200,000
fr. environ, dont 55.000 fr. par la belle-mère de M. Blondel,
réfugiée du Havre et l0.000 fr. par une des filles. Après avoir tenu
la ferme sous la terreur pendant l h. 1/2, ils disparurent. On suppose
que d'autres comparses faisaient le guet à l'extérieur.
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