Février
1845
-
Nouvelles locales.
-
Des
documents officiels nous font connaître que les mines, minières et
carrières du Calvados occupent, année commune, 1 204 ouvriers qui sont
repartis ainsi qui suit dans les différentes exploitations :
Mine
de houille de Littry, 902 ouvriers.
Carrières
d'Allemagne (32 exploitations), 120.
Carrières
de la Maladrerie (10 exploitations), 85.
Carrières
d'Aubigny et de St-Pierre-Canivet.
(9 ex.), 60.
Carrières
de Fontaine-Henry (13 exp.), 20.
Carrières
d'Orival (4 exp.), 7.
Carrières
de Roche-Pendante (15 exp.), 20.
Trois
accidents seulement ont eu lieu en 1844 dans ces diverses exploitations
: l'un deux a été causé par l'exposition d'une mine, des éboulements
de terrain ont occasionné les deux autres.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1846 -
Cour d'Assises du Calvados.
- Le
1er août dernier, Jean François-Marie-Laurent, âgé de 27 ans,
jardinier, né et demeurant à Saint Brieuc, alla demander à loger chez
le sieur Lefrére, aubergiste à Saint-Pierre-Canivet, on le mit à
coucher seul dans une chambre qui s'accède par un escalier communiquant
avec l’intérieur de la maison, et par un autre escalier avec
l'extérieur.
Laurent
resta couché très tard, le 2 août, vers midi, on s'aperçut qu'il
était parti sans payer sa dépense. On reconnut bientôt qu'une
armoire, placée dans la chambre où il avait couché avait été
forcée et qu'on y avait volé une somme d'environ 5 francs. On avait
également volé plusieurs chemises appartenant au sieur Lefrère qui se
trouvaient dans une chambre voisine.
Or,
il n'y avait que Laurent qui put commettre ces vois et surtout le vol
d'argent, sa disparition furtive de l'auberge du sieur Léfrére n'a
laissé d'ailleurs aucun doute à cet égard. Il a de fâcheux
antécédents. Poursuivi plusieurs fois pour vol, il a été condamné,
le 13 décembre dernier, à un an d'emprisonnement par le tribunal
correctionnel de Rennes.
Déclarè
coupable de nouveau, mais avec admission de circonstances atténuantes,
il subira 5 années d'emprisonnement. Dans cette peine se confondra
celle prononcée à Rennes. (source Journal de Honfleur)
Novembre
1864
-
Par arrêté.
-
M. le préfet
du Calvados, en date du 29 octobre, M. Barey, conseiller municipal, a
été nommé adjoint de la commune de Maisons, en remplacement de M.
Laniepce, démissionnaire.
Par
arrêtés préfectoraux du 31 octobre :
-
M. Eustache (François), conseiller municipal, a été nommé maire de
la commune de Fresney-le-Puceux, en remplacement de M. de Lafontaine,
décédé.
-
M. Chéron, conseiller municipal, a été nommé maire de la commune
de Saint-Pierre-Canivet, en remplacement de M. Pelvey,
démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre
1876
-
Les Pommes. -
On calcule
qu'il se fabrique annuellement 12 millions d'hectolitres de cidre en
Normandie, représentant une valeur de plus de 100 millions
de francs. Il n'en sera pas brassé autant cette année, car presque
partout la récolte est mauvaise.
Dans
les parties du Pays d'Auge et de la Manche, où la pomme a un peu
donné, le prix varie entre 4fr. 50 et 5 fr. l'hectolitre.
Novembre
1876
-
Braconnage et intimidation.
- Lundi,
vers sept heures du soir, le maréchal des logis Brée, les gendarmes
Alix, Debleds et Boulard des brigades de Falaise, étant en tournée
pour la répression du braconnage sur le territoire de la commune de
Saint-Pierre-Canivet, aperçurent deux individus qui chassaient à
l'aide de filets. L'un de ces individus entendant des pas, cria : « Qui
vive ! » Ne recevant pas de réponse, il dit a son camarade :
« tire dessus ! » Ayant entendu ces deux mots et le bruit
ayant circule que ces braconniers étaient armés de couteaux et de
revolvers, le maréchal des logis et ses gendarmes se mirent en
légitime défense en mettant eux-mêmes leur revolver à la main.
En
se dirigeant sur les chasseurs, le gendarme Debleds fit un faux pas si
malheureux, qu'ayant le doigt sur la détente du revolver, le coup
partit et l'atteignit au genou. Le courage ne lui
a pas manqué pour atteindre cependant l'un des braconniers qu'il a
arrêté. Sa blessure n'inspire pas de sérieuses inquiétudes. Il
paraîtrait que les mots « Tire dessus » n'ont été prononcés
que pour intimider les gendarmes, on n'a, du reste, rien trouvé sur les
délinquants qui prouve qu'ils auraient pu mettre cette idée à
exécution.
Août
1879 -
Carrières et tourbières. -
Les
carrières souterraines,
telles que celles d'Allemagne,
de la
Maladrerie, de Fontaine-Henry
et de Saint-Pierre-Canivet
sont l'objet d'une
surveillance toute
spéciale. Les carrières
à ciel ouvert, beaucoup
plus nombreuses et bien moins
régulièrement exploitées,
ne peuvent être
surveillées d'aussi près.
Un grand nombre d'exploitants
négligent de
produire la
déclaration prescrite par
le décret
du 26
décembre 1855,
et par suite l'existence
même de leurs
travaux reste souvent
ignorée du service des mines,
il en
est de
même des
accidents qui peuvent
s'y produire. Heureusement, les
carrières à
ciel ouvert ne demandent
pas, en
général, des précautions
bien grandes.
A
la suite
de deux accidents survenus,
les 19
octobre et
27 novembre 1878,
dans les carrières
abandonnées de Ranville
et dans
les carrières d'Hérouvillette,
les propriétaires
ont été mis
en demeure de
mettre des
clôtures aux abords des
points dangereux. L'exécution
de ces
clôtures se
poursuit, sous
la surveillance du
service des mines,
et sera prochainement achevé.
L'extraction
de
la tourbe, dans
les marais de
Vimont et
de Chicheboville, tend à
se réduire
depuis qu'on a cessé
d'employer
ce combustible
dans la
tuilerie du
Fresne-d'Argences. Les
produits obtenus en 1878
représentent, sur les
lieux, une
valeur de 5
à 6,000
francs.
Juin
1882 -
Bon
exemple.
- Beaucoup
de communes du Calvados ont créé des caisses des écoles pour subvenir
à l'entretien des élèves indigents, en leur fournissant des soupes
l'hiver, ainsi que des fournitures de classes et au besoin des habits.
Dans certaines, des souscriptions ont été faites spontanément par les
conseillers municipaux,
afin de ne pas trop grever le budget communal.
Il
serait d'un bon exemple pour les autres communes qui ne l'ont pas fait,
que le Préfet communiquât aux journaux celles où ces souscriptions
ont eu lieu.
Juin
1882 -
La foudre.
- Lors
des derniers orages, la foudre est tombée à Saint-Pierre-Canivet dans
deux endroits différents, sur la maison d'habitation de M. Jules
Chéron, à laquelle elle a causé d'assez sérieux dégâts. Le
fluide électrique est passé très près de Mme Chéron, qui était
occupée à coudre. Des morceaux de drap placés près d'elle ont été
brûlés. Une autre femme, qui se trouvait dans l'appartement, a
ressenti une violente douleur dans tout un côté du corps. Cette
douleur a été très vive pendant plusieurs heures. Sur une maison
appartenant à M. Montsallier, maire de St-Pierre, le tonnerre a brisé
quelques tuiles, dont les morceaux ont été pulvérisés.
Mai
1888 -
Chute mortelle.
- La
famille Chesnet revenait dans une .voiture de la fête du Mont-Joly.
Tout le monde était gai. En passant sur la commune de
Saint-Pierre-Canivet, le sieur Charles Chesnet, 24 ans, était assis sur
le devant de la voiture. Le malheureux a sans doute voulu se lever, il
est tombé à la renverse, la tête en avant.. On se précipita pour le
relever, mais il était mort.
Juillet
1891 -
Furetage.
- —
Nom d'eun bon sens !... Por qui qu'vo m'arrêtez comme cha ?
—
Parce que vous n'avez pas de lanterne allumée à votre voiture.
—
Mais j 'y vé assez clé...
—
C'est possible !... Mais vous êtes en contravention et nous vous
dressons procès-verbal.
—
Savoux à qui vos causez ?
—
Quand vous seriez sénateur.
—
Pas co !... Cha viendra.., Moussieu Teurgis l'est by... J'sieux l'mâre
d'ma commeune...
Ce
dialogue était échangé entre maître Malluné et messieurs les
gendarmes, sur la route de Falaise à Saint-Pierre-Canivet je ne sais
qui.
—
Nom d'eun bon sens ! reprend Malluné... Eh ben! j'en verrons pu long
qu'cha, allez !...
—
En effet, riposta l'un des gendarmes, car nous vous dressons aussi
procès-verbal pour ivresse.
—
A mé !… J'sieux pas sas...
—
Enfin, vous n'êtes pas dans votre état normal, n'est-ce pas ?
—
J'sieux terjoux comm’ cha.
Les
gendarmes n'insistèrent pas.
Après
avoir copié l'inscription de la plaque de la voiture. ils tournèrent
les talons pendant que
maître Malluné regagnait courroucé sa commune, en murmurant :
—
Nom d'eun bon sens! Chest t'y permis, dreschi prochès-verbâ à z'un
maire... Eh ben ! j'men vas leux fout' ma démission, puisque cha n'sert
de rin d’ète d'qué.
Juillet
1892 -
Les effets de la foudre. -
Pendant
le dernier orage, la foudre est tombée sur la toiture d'une écurie de
l'usine de M. Monsallié, à Saint-Pierre-Canivet, L'électricité a
brûlé le bout des chevrons, est descendue le long du mur et a frappé
le nommé Charles Lantin qui se tenait dans un coin de l'appartement.
Lorsque M. Monsallié vint voir si le coup de foudre n'avait pas causé
de dégâts, il trouva son domestique couché à terre poussant des
gémissements. Le-blessé a pu reprendre son travail le lendemain. Il
portait alors les marques du passage de l'électricité sur son corps,
comme une éraflure partant de l'épaule droite traversant le dos et
descendant la jambe gauche. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1895 - Un homme
écrasé. -
François Philippe
dit Cholet, 52 ans, jardinier à St-Pierre-Canivet, avait bu un coup de
trop. Il se trouvait, le soir, sur la route d'Ussy à Falaise, lorsqu'il
est tombé sans doute sur le côté de la route où une roue de voiture
a dû lui
passer sur le corps. C'est un réserviste qui l'a trouvé mourant.
Transporté dans une brouette, il n'a pas tardé à rendre le dernier
soupir. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1896 - Coup de
couteau. -
Le jour de Noël,
le sieur Jutes Valentin, cultivateur, Aubigny, se rendait à une de ses
ferme qu’il exploite, à Saint-Pierre-Canivet. Un nommé Bechet,
journalier chez lui, embusqué à un endroit où passe le sieur Valentin
chaque jour, s’est précipité sur lui et l’a frappé d'un violent
coup de couteau à la tête. Le sieur Valentin, ainsi surpris, n'a pu se
défendre, il est tombé évanoui, la figure ensanglantée. On a du le
transporter en voiture chez lui et ensuite à Falaise où il a reçu
tous les soins nécessaires. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1897 -
Enfant
brûlées. -
Pendant
l'absence
de ses parents, la jeune Louise Rouxel, 8 ans et demi, était restée
seule à la maison, à Saint-Pierre-Canivet, avec ses deux petites
sœurs, 6 et 2 ans. En mettant une marmite sur le feu pour réchauffer
la soupe, ses jupons prirent feu. La pauvre enfant courut aussitôt se
jeter dans un fossé pour éteindre les flammes qui l'entouraient. A ses
cris, des voisins accoururent, mais la fillette était horriblement
brûlée sur tout le corps qui paraissait carbonisé, aussi, malgré
tous les soins, elle ne tardait pas à succomber.
—
La dame Rosey, garde-barrière au Mesnil-Durand, près Livarot, étant
allée laver du linge à une mare, a trouvé, à son retour, sa petite
fille aînée, 5 ans 1/2, affreusement carbonisée. La pauvre enfant
s'était approchée trop près du feu et ses vêtements s'étaient
enflammés. Son cadavre, tuméfié, était épouvantable à voir. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Parents, veillez ! -
Les
enfants du sieur Dujardin
dit Paris, à Saint-Pierre-Canivet, près Falaise, ayant renversé, en
jouant, une marmite d'eau bouillante, un petit garçon de deux ans et
demi fut atteint à la poitrine et au cou. Le pauvre bébé est mort des
suites de ses cruelles brûlures.
—
Une femme de Blay avait confié sa fillette de 8 ans à sa grand'mère,
épicière au Breuil, près Trévières. Cette dernière, étant
descendue pour servir ses clients, avait laissé sa petite fille assise
sur une chaufferette. Mais bientôt la grand'mère entendit crier, Elle
se précipita dans la chambre et trouva la malheureuse enfant les
vêtements en flammes. Sans y réfléchir, elle s'empressa de jeter de
l'eau sur le corps de la petite fille, puis le feu éteint, elle coucha
l'enfant dans son lit. La pauvre petite, glacée par l'eau qu'elle avait
reçue sur le corps, expira peu de temps après.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1899 - Vol d'un bœuf. -
On a volé, la nuit, dans un herbage à
St-Pierre-Canivet, un bœuf de 300 fr. au sieur Desprès, maire de
Donnay, près Harcourt. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1900 - Orages. - Dimanche soir, il a plu à
Caen. C'était la queue des orages qui avaient éclaté à Paris et à
Rouen. Dans cette dernière ville et aux environs, le vent et la pluie
ont occasionné de grands dégâts.
A
Louviers (Eure), trois personnes ont été blessées par la chute d'une
cheminée.
A
Berk-sur-Mer, trois petits bateaux-chalutiers ont chaviré sous voile.
Quatre hommes ont été noyés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1900 - Le clou d'une élection. - La.
commune de Saint-Pierre-Canivet, près Falaise, était divisée en deux
camps à l'occasion des élections municipales. Les partisans des élus
organisèrent, le soir du vote, une promenade aux lanternes. Quant aux
battus, ils furent se consoler dans les cabarets.
Les
deux troupes s’étant rencontrées, il y eut des propos malsonnants d'échangés,au
cours desquels Charles Gouas, se croyant menacé, envoya un morceau de
bois garni d'un clou qui traversa le nez d'Eugène Guesdon.
Ce
clou, que ce pauvre Guesdon a dans le nez, a été celui de la journée
du 6 mai, qui aura probablement son dénouement devant la justice de
paix. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1900 -
Du danger de se vanter. -
Le
sieur Arthur Duguey, 35 ans, domestique à St-Pierre-Canivet, se
trouvant un peu gris, criait dans un débit qu'il était riche et
montrait une somme de 96 fr. qu'il portait sur lui. Le nommé Gouas, 25
ans, qui se trouvait là, attendit Duguey à la sortie et lui enleva son
argent avec lequel il alla, à Falaise,
s'acheter un complet tout neuf qu'il n'a pas eu le temps d'user, car il
a été arrêté aussitôt. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1901 - Accident mortel. -
Le
sieur Jules Loisel, 66 ans, travaillait dans la carrière exploitée à
St-Pierre-Canivet, près Falaise, par la maison E. James et Cie, de
Caen, quand une parcelle du plafond, se détachant soudain, tomba et le
tua sur le coup. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1907 -
Suites d’une agression. -
Nous avons raconté
l'agression dont M. Charles Bocton, domestique chez M. Toutain,
cultivateur à St-Pierre-Canivet, fut victime le 19 février.
Au
moment où il revenait de Jort, vers 4 heures et demie du soir, de
porter du lait, M.Bocton, au moment de s'engager sur le chemin de
St-Pierre-Canivet, se rangea sur la droite pour laisser passer une
voiture qui le suivait, lorsque deux hommes, qu'il ne reconnut pas,
sautèrent de la voiture, et pendant que l'un se jetait à la tête du
cheval, l'autre montait dans la voiture où se trouvait M. Bocton et se
livrait sur lui à une violente correction, sous prétexte qu'il n'avait
pas laissée libre la voie assez tôt. Le domestique, connaissant
aujourd'hui, le nom de ses agresseurs, a porté plainte contre eux.
Ce
sont François Filâtre, âgé de 55 ans, cultivateur à Perrières. et
son domestique Adolphe Cerisel, âgé de 24 ans. Les deux inculpés ne
nient pas les faits qui leur sont reprochés, mais ils prétendent que
depuis un certain parcours Bocton faisait la sourde oreille pour leur
livrer passage, et que, même, il se serait livré à des violences sur Fitâtre.
Une enquête est ouverte. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1907 - Un drame. -
L'autre matin, la femme Haye, ménagère à Saint-Pierre-Canivet, était
allée laver du linge, laissant seul chez elle son mari. Auguste Haye,
dit Ragot, âgé de 74 ans. Ce vieillard, paralysé des
jambes se remuait difficilement. Avant de partir, sa femme lui avait mis
sous les pieds une chauffrette et lui avait entouré les jambes d'une
couverture.
Le
pauvre vieux a-t-il voulu se lever ou activer le feu de sa chaufferette
? On ne sait ; mais peu après les voisins entendaient des appels
déchirants, et des cris au feu. Ils s'empressèrent d'avertir la femme
Haye qui accourut, mais déjà le vieillard était grièvement brûlé.
Peu après il expirait dans de cruelles souffrances.
Novembre
1907 -
Démissions de maires. -
A la suite de l'élection législative du 10 novembre,
deux
maires de l'arrondissement de Falaise ont donné leur démission. Ce
sont : MM. Leclerc, maire de La Hoguette, et Aumont, maire de
Saint-Pierre-Canivet.
Décembre
1915 -
Mort au champ d’honneur.
- M. Thudor Ernest,
du 274e d’infanterie, section de mitrailleurs a été tué
le 2 octobre. Il laisse une veuve et 3 enfants.
Septembre
1917 -
Accident. -
A
Saint-Pierre-Canivet, près Falaise, M. Monsallié, cultivateur, a
été renversé et piétiné par son cheval. Jambe fracturée.
Novembre
1917
- Imprudence d’enfant. -
A Saint-Pierre-Canivet,
les deux petits Rivalin, revenant de l'école, s'arrêtèrent à jouer
autour d'une voiture chargée d'arbres rangée sur le côté de la
route. L'un d'eux, Joseph, 10 ans, ayant donné des coups de pieds dans
la chambrière d'arrière, le chargement bascula sur l'enfant resta pris
dessous. On le releva un bras fracturé et grièvement blessé à la
tête. En raison de la gravité de son état, on a dû le transporter à
l'hôpital de Falaise.
Avril
1920 -
Une affaire à éclaircir.
- L'été dernier, un vol de 1 800 fr. de linge d'objets
divers avait été commis au château de la Tour, à St-Pierre-Canivet,
appartenant au marquis de la Moussaye. Ce dernier ne soupçonnant,
personne, ne porta pas plainte. Or, ces jours-ci, les domestiques
perçurent du bruit provenant d'une des pièces du château. L'un d'eux
s'y rendit et trouva un autre domestique nommé Alexandre Mèheut, 18
ans, qui parut fort gêné. Près de lui, à terre, était étendu, du
papier et dessus, du linge provenant du château.
Il
fut congédié sur le champ. Il donna, sur sa présence dans
l'appartement où on l'a trouvé, des explications peu claires, mais il
est probable qu'il sera invité à en fournir de plus précises à la
justice. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1923 - Un drame à la chasse.
- Dimanche,
M. Bobot,
propriétaire à
Torne, faisait
l'ouverture de
la chasse. Il
fut rencontré
par le
garde champêtre
Lenoir, de
Saint-Pierre-Canivet, qui
lui demanda
son permis
de chasse.
M. Bobot
refusa de
le présenter.
Lenoir se retira
alors à
une trentaine
de mètres,
épaula son
fusil et
tira deux
coups sur
Bobot qui
fut blessé
à une
cuisse, à
un jarret
et à
la main
gauche. Le
garde Lenoir
a reconnu
les faits
à l’enquête
et en
a exprimé
des regrets.
Il a été
laissé en
liberté provisoire.
Avril
1921 -
Le feu. -
Des
meules de grain appartenant à M. Pierre Bastard, cultivateur à
Creully, et situées en bordure de la route, ont été la proie des
flammes. Les dégâts, qui sont couverts par une assurance, sont
évalués à 18 000 francs.
—
Une meule de blé, comprenant environ 2 000 gerbes, appartenant à M.
Georges Pitrou, cultivateur à Fierville-la-Campagne, canton de
Bretteville-sur-Laize, a également été incendiée. Les dégats sont
estimés à 10 000 fr. et sont assurés.
—
Un incendie s'est déclaré dans les bois de la Tour, commune de
St-Pierre-Canivet, canton de Falaise, appartenant à M. le marquis de la
Moussaye. Dix hectares sont détruits. Les pertes sont couvertes par une
assurance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1924
- Un crime
passionnel.
- M. René
Patry, 28
ans, était
domestique
chez M.
Morel, cultivateur
à Saint-Pierre-Canivet,
canton de
Falaise. Il s'était
éprit de
la nièce
de son
patron, Mlle
Léa Ledeme,
âgée de
20 ans,
et l'avait
même
demandée en
mariage. On
lui opposa
un refus.
Fou
de rage
le misérable
tua la
jeune fille
d’un coup de fusil
tournant ensuite
son arme
contre lui-même,
il se
fracassa
la mâchoire.
L'assassin, dont
l'état est grave,
mais non
désespéré, a
été transporté
à l'hôpital
de Falaise.
Le Parquet
de cette
ville s'est
rendu sur
les lieux
du crime.
Mai
1924
- Après
le crime. - L'état
de
René
Patry
l’assassin
de
Mlle
Léa
Ledeme,
s'est,
amélioré,
il
a
pu
mardi
sous
la
conduite
des
gendarmes
se
rendre
de
l'hôpital
la
prison.
Janvier
1925 -
Assises du Calvados. -
Le
crime de Saint-Plerre-Canivet.
- Le 1er
avril 1923, René-Pierre Henri Patry, originaire du département de
l'Orne, entrait comme grand valet au service des époux Morel,
cultivateurs à Saint-Pierre-Canivet.
Il
ne tardait pas à courtiser Mlle Léa Lademé, Agée de 19 ans, nièce
de ses patrons, qui, bien que l'employant comme servante, lui portaient
un intérêt particulier, et se proposaient de faciliter plus tard son
établissement,
Aux
dires de Patry, cette jeune fille prêta d'abord une oreille
complaisante à ces projets de mariage.
Au
mois du juillet 1923, Patry se rendit dans son pays à une fête de
famille, et, de Flers envoya une carte postale à Léa Ledemé. A son
retour, la jeune fille lui aurait rendu l'enveloppe qui avait contenu la
carte, avec une mèche de ses chevaux, nouée d'un ruban bleu. Ce
souvenir a été retrouvé dans le portefeuille de Patry. les cheveux,
comparés avec ceux de Léa Ledemé, ont été expertisés par le
professeur Balthasard, expert près de la Cour de Paris, qui a conclu à
la vraisemblance de leur provenance, sans pouvoir l'affirmer d'une
façon absolue.
Patry
prétend que ses relations amicales avec la jeune fille se sont
prolongées jusqu'au mois de mars 1924, mais il y a lieu de mettre en
doute la sincérité de ses allégations, quant à la durée et à
l'intimité de cette intrigue sentimentale, car elle a passé totalement
inaperçue et n'a même été soupçonnée par aucune personne de leur
entourage.
Il
résulte, au contraire, de l'information, que les sentiments de Léa
Ledemé à l'égard de Patry, n'ont pas tardé à devenir Indifférents,
voire même hostiles, sa préférence s'étant fixée sur un autre
prétendant.
En
effet, dès le mois de juin 1923, un jeune homme de vingt-trois ans, M.
Dufay, vint s'embaucher comme jardinier au service de Madame Myskowa,
propriétaire du château et de la ferme des Tilleuls, exploitée par
les époux Morel.
Il
remarqua bientôt Léa Ledemé et lui offrit de l'épouser, la jeune
fille répondit à ses avances et une innocente liaison s'établit entre
eux, ouvertement. Les époux Morel, estimant que leur, nièce pouvait
faire un mariage plus avantageux, ne l'encouragèrent pas, mais la
tolérèrent, laissant aux parents de Léa le soin d'en décider. En
janvier suivant, Dufay demanda la main de Léa et reçut une réponse
évasive, motivée par l'âge de la jeune fille.
Quelques
temps après, Dufay fut informé par sa fiancée que Patry se montrait
jaloux, il s'était même emporté en menaces.
Le
dimanche 18 mai, les époux Morel s'absentèrent, laissant à la ferme
des Tilleuls Patry, Léa Ledemé, les époux Chevalier, aïeuls
maternels de la jeune fille, et un ami de la famille, M. Lecrosnier.
Après
déjeuner, Patry et M. Lecrosnier se rendirent à l'assemblée
villageoise d'Aubigny, commune voisine, et y prirent quelques
consommations, l'altitude de Patry ne prêtait à aucune observation.
Vers seize heures, en compagnie d'un débitant, M. Haye, il fit un tir
à la cible dans une baraque foraine. Le tenancier l'ayant félicité de
son adresse, Patry
lui répondit énigmatiquement : « qu'il allait faire un bien plus
beau carton tout à l'heure ! »
Peu
après, il quittait la fête et rentrait au logis, mais, au lieu de
vaquer à ses occupations habituelles, il s'emparait du fusil de son
patron, prenait trois cartouches dans la gibecière, et se dirigeait
vers un pré où il savait Mlle Ledemé en train de soigner le bétail,
depuis une heure, la jeune fille causait avec son fiancé, dans ce lieu
écarté. Patry les épia, et, comme il s'en retournaient à la ferme,
les suivit à distance. Se voyant soudain reconnu, il jetait son fusil
dans un roncier. Dufay et la jeune fille s'étant séparés, Patry
rejoignit cette dernière et lui dit : « Léa, attends-moi
là ! » Mlle Ledemé répliqua qu'elle n'avait ni à l'attendre ni
à l'écouler. Cette réponse porta à son comble l'exaspération de
Patry, il rebroussa chemin et reprit son fusil dans le buisson où il
l'avait abandonné.
Son
agitation et son air menaçant n'avaient pu échapper à la jeune fille,
craignant de se retrouver seule en sa présence, elle alla chercher sa
grand'mère dans le jardin potager.
Au
moment où les deux femmes franchissaient la barrière du verger, Patry,
son arme à la main, se dressa tout à coup devant elles et les coucha
en joue sans mot dire.
Madame
Chevalier, se jetant courageusement devant sa petite fille et écartant
les bras dans un geste de protection, s'écria : « Vous n'allez
pourtant pas tirer sur une femme de 70 ans ? », en même temps, la
jeune fille poussait un cri de terreur «
Oh ! grand'mère ! » Le coup partit : il atteignit Mlle
Ledemé en plein front, faisant sauter la boite crânienne et dispersant
toute la substance cérébrale. La mort avait été foudroyante.
Patry
alla sa jeter dans une citerne proche, mais l'eau étant peu profonde,
il ne put s'y noyer, revenant alors près du cadavre de sa victime, il
se tira dans la mâchoire le second coup de son fusil. La charge faisant
balle, lui brisa le maxillaire inférieur sans atteindre aucun organe
vital. Après cette double tentative de suicide, Patry alla se réfugier
dans l'écurie et s'assit sur son lit en attendant que la gendarmerie
vint l'arrêter.
Au
cours de l'instruction, Patry, dénaturant les circonstances du drame,
s'est efforcé d'établir qu'il n'avait pas prémédité son crime.
C'est ainsi qu'il prétend avoir pris le fusil et les trois cartouches
de son patron non dans une intention homicide, mais pour aller chasser.
Enfin,
il nie avoir suivi la jeune fille et son fiancé, affirmant au
contraire, que ceux-ci venaient à sa rencontre : M. Dufay lui donna sur
ce point un démenti formel.
Il
n'est donc pas osé de conclure que tous les faits et gestes de
l'assassin, lors de l'après-midi du 18 mai, ses injures et ses menaces
antérieures, son approche silencieuse à l'instant du drame,
établissent chez lui la volonté préméditée de donner la mort à
Léa Ledemé.
Sur
sa demande, Patry a fait l'objet d'un examen mental, il a été reconnu
sain d'esprit et pleinement responsable de ses actes.
Il
n'a pas d'antécédents judiciaires. Ceux qui l'ont employé le
représentent comme travailleur et sobre, mais enclin au libertinage et
de caractère sournois.
Sa
victime était une jeune fille douce, sérieuse, estimée de tous.
Après
avoir entendu le réquisitoire de Me Leclerc
et la plaidoirie de Me Boissais
du barreau de Falaise le jury entre en délibération, Elle fut courte
et le verdict ayant été affirmatif et sans circonstances
atténuantes, la cour condamne Patry à la peine de mort. Il accueille
l'arrêt sans sourciller. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1926
- Médaille
militaire.
-
La
médaille
militaire et
la croix
de guerre
à titre posthume
ont été
conférés à
la mémoire
du soldat
Racine Maurice-Louis,
du 5e
régiment d'infanterie,
mort pour
la France.
Bon et
brave soldat,
tué glorieusement
le 21
août 1914,
à Malines (Belgique),
en accomplissant
vaillamment son
devoir.
Croix de
guerre avec
étoile de bronze.
La famille
de ce
brave habite
St-Pierre-Canivet.
Août
1930 -
On a fêté deux vieux époux.
-
On a célébré à Saint-Pierre-Canivet, les noces d'or de M. et
Mme Toutain, âgés respectivement de quatre-vingt-un et soixante-dix
ans. La cérémonie a eu lieu en présence de leurs enfants,
petits-enfants et de nombreux amis.
La
municipalité a offert un vin d'honneur aux époux. Une messe fut
ensuite célébrée à l'église paroissiale par M. l'abbé Juhel,
desservant, qui prononça une allocution que circonstance.
Avril
1938 - Le feu ravage la foret normande. - Deux
fois en 24 heures, les sapeurs-pompiers de Falaise ont été appelés
pour combattre des incendies couvant depuis samedi soir dans les bois de
la Tour, propriété de M. le marquis de la Moussaye, dans la partie
sise sur les communes de St-Pierre-Canivet et Noron.
Avant-hier
après-midi, à leur arrivée sur les lieux, les sapeurs se trouvèrent
en présence d'un brasier s'étendant sur un front de 3 kilomètres et
une profondeur d'un kilomètre.
Au
bout de quelques heures ils étaient maîtres du feu et, à la nuit,
pouvaient quitter le bois de la Tour, laissant un piquet de surveillance
sur les lieux.
Dans
la soirée, le feu reprit vers l'abbaye de Villers-Canivet sur un front
d'un kilomètre. Attaqué vigoureusement, il fut maîtrisé après
quelques heures de travail.
La
partie incendiée comprend surtout des bruyères, des genêts, des
fougères sous futaie claire.
Cependant
les arbres se trouvant dans le périmètre où sévit le sinistre, ont
beaucoup souffert et les dégats peuvent être considéré comme très
élevés.
Les
causes du sinistre sont inconnues. Ajoutons que le feu s'est déclaré
dans une partie de la forêt très peu fréquentée.
Près
de Lisieux. - Une
vingtaine d'hectares de bois ont été détruits au cours de l'incendie
que nous avons relaté, dans notre numéro d'hier. Ces bois, situés sur
le territoire de Glos appartenaient à MM. Niaux, Brice et Didonné.
Le
vent, qui soufflait assez fortement, favorisait l'extension du sinistre.
Les pompiers de Lisieux, ont pu. à l'aide de branchage et après de
longs efforts, circonscrire le sinistre, qui menaçait de prendre
de grandes proportions. C'est bien par des herbes sèche brûlées en
tas à côté du bois de M. Niaux, que le feu a pris. Toute idée de
malveillance doit donc être écartée.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Décembre
1941
- Avis
à la population. -
Le chef des
Services régionaux de transmission des troupes d'occupation a pris
l'arrêté suivant : « Des
aviateurs anglais lancent depuis quelque temps au-dessus des
départements du Calvados, de l'Orne et de la Manche des
pigeons-voyageurs et invitent la population française à renvoyer ces
pigeons avec des nouvelles.
Nous
espérons que la population française, songeant aux graves
conséquences de son geste, ne se prêtera pas à cette manœuvre, mais
livrera ces pigeons et tous leurs accessoires
au bureau militaire allemand le plus proche ou à la mairie.
A
l'avenir, toute personne qui livrera des pigeons-voyageurs ou le
matériel servant à la transmission des nouvelles ou au lancement à
terre du pigeon recevra une récompense par l'intermédiaire des
Feldkommandanturs des départements du Calvados, de l'Orne et de la
Manche.
Je
compte sur la loyauté de la population et j'attends de toute personne
qui découvrira des pigeons-voyageurs, etc., qu'elle les remette sans
délai aux autorités allemandes ».
Janvier
1942 -
Conseil municipal dissous. - Le
Conseil municipal de Saint-Pierre-Canivet, se trouvant réduit à un
effectif ne lui permettant pas d'assurer de façon satisfaisante
la gestion des affaires communales est dissous. Il est institué une
délégation spéciale composée de MM. de la Moussaye, président ;
Rebourg et Le Tellier, membres.
Novembre
1944 -
La nouvelle municipalité. - Par
arrêté préfectoral, MM. René Rebourg et Abel Oriot, ont été
maintenus conseillers municipaux : MM. Alain de la Moussaye, Auguste
Haye, Henri Dutour, Alexandre Durfay, Fernand Gautier, Lucien Brunner et
Léon Sevestre ont été nommés conseillers.
Le
10 novembre 1944, le Conseil a nommé MM. Alain de la Moussaye et René
Rebourg, respectivement maire et adjoint.
Novembre
1945 -
Un brave. -
M.
Gérard Bourgeois, de St-Pierre-Canivet, vient de se voir décerner la
Croix de guerre avec étoile de bronze pour sa brillante conduite
aux Pont-de-Cé au cours des dures journées des 19 au 20 juin
1940. Nos félicitations.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1946 -
Tué par l’explosion d’un obus.
- A
St-Pierre-Canivet, M. Gineste, 30 ans, demeurant à Vincennes, chauffeur
au service d’une Société chargée du désobusage d’une carrière,
passait à proximité d’un feu où se consumait de la poudre, lorsqu’un
obus déposé par mégarde prés du foyer fit explosion. Atteint à la
tête par plusieurs éclats, M. Gineste est mort sur le coup. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
Une carriole se renverse au passage d’un car.
- A
Proximité du bourg de Saint-Pierre-Cannivet, un autocar des Courriers
Normands doublait une voiture
hippomobile conduite par M. Marcel Duval, cultivateur au même lieu,
lorsque le cheval eut peur d’une autre bête au piquet sur la berne et
fit un écart sur la gauche. Heurté à la tête par le coté droit du
pare-brise de l’autocar, le cheval de M. Duval s’abattit
mortellement blessé, et la voiture hippomobile se renversa.
Le
conducteur s’en tira sans blessures, il n’en fut pas de même des
deux autres occupants, MM. René Christophe, 24 ans, charretier, et
Claude Masclé, 13 ans, de Fromentel, qui, légèrement atteints, ont
été pansés à l’hôpital de Falaise. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Une conduite de Grenoble.
- Trois
prisonniers boches « transformés » qui s'étaient rendus à
un bal à Saint-Pierre-Canivet, se sont plaints aux gendarmes d'avoir
été mis à la porte par une dizaine de jeunes gens et brutalisés sur
la route. L'un d’eux prétend avoir été blessé de deux coups de
couteau à la fête. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Une fillette renversée par une auto.
- A
Saint-Pierre-Canivet, deux enfants jouaient à la poursuite sur la route
nationale quand survint une auto pilotée par M. Benoît Verbecke, de
Champigny-sur-sarthe. Malgré des efforts du conducteur, la petite
Jacqueline Nouet, 5 ans, fut heurtée par le véhicule. Atteinte d'une
plaie au visage et des contusions multiples, la fillette a reçu à
l'hôpital de Falaise les soins que nécessitait son état.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Arrondissement
de Falaise.
Canton
de Falaise Nord
Bons-Tassilly
(R) ; Saint-Pierre-Canivet (R) ; Soumont-Saint-Quentin (D)
Ussy (R). (Source : Le Bonhomme Libre) |