1er Mars 2025 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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ST - PIERRE - TARENTAINE |
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Canton de Le Bény-Bocage |
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Immédiatement
après ce crime, il s'est rendu chez le maire ou il a passé sa
déclaration, prétendant qu'ayant reçu de son fils deux coups de bâton,
il avait saisi vivement et sans réflexion le fusil dont il a fait un si
funeste usage. Radiguet
a été arrêté, on n'a découvert sur lui aucunes traces des coups qu'il
dit avoir reçus. (Le Pilote du Calvados)
Mars 1830 - On nous écrit de Vire. - La terreur s'est répandue depuis quelque temps dans plusieurs communes de notre arrondissement. Indépendamment des incendies dont vous avez rendu compte, et malgré l'arrestation des individus soupçonnés d'en être les auteurs, de nouveaux incendies ont éclaté, le 14 et le 15, dans la commune de St-Pierre-Tarentaine, et plusieurs corps de bâtiments ont été consumés. Les habitants font sentinelle de jour et de nuit autour de leurs maisons, et l'on espère que l'autorité donnera des ordres pour que la gendarmerie de Villers adjoigne quelques hommes à la brigade de Mesnil-Ozouf, qui seule ne peut exercer une surveillance assez active. Après une tentative d'incendie, qui se manifesta le 17 dans la même commune, un individu entra dans une auberge de la commune du Tourneur, et tout en prenant son repas, il tira de sa poche divers objets parmi lesquels une sorte de mèches, dont une seule qu'il jeta au feu produisit une fumée si épaisse que l'appartement fut en un moment rempli de fumée et qu'on ne put savoir par où cet individu avait pris la fuite. (Le Pilote du Calvados)
Décembre 1830 - Cour d’Assises du calvados. - Tôt ou tard le crime se découvre, et pour amener la justice à la connaissance de faits importants qui paraissaient devoir rester inconnu il ne faut souvent qu'une petite circonstance. C'est ainsi que poursuivi d'abord pour un vol de mince conséquence, le nommé Raquidel, cultivateur à Saint-Pierre-Tarentaine, s'est vu enveloppé dans plusieurs accusations infiniment plus graves, et relatives à de vieux péchés. L'instruction apprit en effet que, pendant une nuit, il y a quelques années, Raquidel tenta d'arrêter sur une grande route le sieur Mauduit, maître de postes au Mesnil-Ozouf, et qu'il ne manqua son coup que par la rapidité de la course du cheval du sieur Mauduit qui crut bien reconnaître l'accusé. On sut en outre qu'il y à environ 4 ans, il se rendit coupable du vol d'un plat d'étain dans une auberge où il était entré avec un de ses amis. La réputation de cet homme était d'ailleurs fort mauvaise. Il n'a cependant été convaincu que de ce dernier vol pour lequel il devra passer une heure au carcan et 7 années dans une maison de réclusion. (Le Pilote du Calvados)
Août
1848 -
Nouvelles locales. -
Les derniers journaux de Caen font connaître plusieurs incendies. Un
le 20 juillet à St-Pierre-Tarentaines, arrondissement de Vire. La
perte mobilière est estimée à 2 680 fr. rien n'était assuré. On
attribue cet incendie à la malveillance. Un
autre, le 21, au Désert, même arrondissement. La veille une tentative de
semblable crime avait été sans résultat. La fille Surville, qui en est
accusée, a été arrêtée.
Un
quatrième, le 22, canton de Trévières, n'est dû qu'à l'imprudence. On
estime la perte à 2 360 fr. La maison était assurée pour 2 000 fr. Le
30 le feu a consumé une grange et un pressoir à Vaux-sur-Seules,
arrondissement de Bayeux. Les mêmes accidents se sont présentés dans le
département de l'Eure à Anfreville-la-Campagne, arrondissement de
Louviers, des enfants jouant avec des allumettes chimiques ont mis le feu
à un bâtiment. Le
lendemain un autre incendie eut lieu à Canappeville, même
arrondissement. Et
le 24 des malveillants mirent le feu à une meule de foin à
St-Pierre-de-Vauvray. Le 18 à Montmartin-en-Graignes département de la Manche, un autre incendie anéantissait une maison et deux bâtiments contigus, assurés pour 3 500 fr. Les propriétaires, accusés par la voix publique d'en être les auteurs, ont été mis sous la main de la justice. (source : Le Journal de Honfleur)
Août
1848 -
Nouvelles Normandes.
- Au moment où un terrible fléau exerce ses ravages
dans l’Europe orientale, nous ne saurions trop recommander à nos
concitoyens les mesures d'hygiène habituellement en usage à I’époque
des fortes chaleurs. Nous
voulons parler du nettoiement des rues et de l'arrosage, soit par les
soins de la ville, soit par ceux des particuliers. La propreté de
l'intérieur des maisons des rues et des places doit être exigée dans un
intérêt de salubrité publique ; aussi appelons-nous sur ce point
l'attention et la sollicitude de l'autorité municipale. Nous l'invitons également à donner à la police urbaine les ordres les plus sévères pour empêcher la vente des fruits encore verts ou gâtés : l'usage immodéré des fruits malsains et indigestes a toujours été considéré comme une des causes les plus fréquentes de nos maladies, surtout dans la saison où nous sommes. (source Journal de Honfleur)
Août 1848 - Nouvelles nationales. - Les engagements volontaires de jeunes gens de 17 à 20 ans sont si nombreux qu'à part l'époque de 1792, il n'y avait jamais eu une si grande affluence. Le nombre varie de 100 à 150 par jour, presque tous demandent à être dirigés sur l'armée des Alpes. (source : Le Journal de Honfleur)
Mai 1853 - La foudre s'abat sur le Pays de Vire. - Les journaux de Vire disent que, le 26 avril, la foudre est tombée sur l'église de Vassy, où elle a causé pour environ 200 fr. de dégâts, et à St-Pierre-Tarentaine, où elle a tué une vache. (Source : Le Journal de Honfleur)
Mai 1853 - Fin de l'anomalie climatique. - Les savants ont attribué la froideur continue du printemps de cette année à la présence d'astéroïdes réunis, en grand nombre, entre la terre et le soleil, dont ils interceptaient les rayons. Il parait qu'ils se sont dissipés. Depuis le commencement de la semaine, nous éprouvons la chaleur bienfaisante ressentie habituellement à cette époque. Le soir après le coucher du soleil, il y a fréquemment des éclairs, très rarement quelques roulements de tonnerre. (Source : Le Journal de Honfleur)
Mai 1856 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de Monsieur Bouffey, conseiller. Audience du 10 Mai. Bien qu’âgé de 17 ans à peine, Lebaron (Jean-Jacques), demeurant au Tourneur, a déjà subi une peine d’emprisonnement pour vol. Ce châtiment ne l’a pas corrigé. En effet, le dimanche 2 mars dernier, pendant la grand’messe, il s’est introduit à l’aide diffraction et d'escalade, chez le curé de Saint-Pierre-Tarrentaine, et s’est emparé, au préjudice de cet ecclésiastique et de la demoiselle Anger, sa sœur, d’une montre, d'un pistolet, d’une petite somme d’argent et de quelques comestibles, etc..., etc… Les soupçons se sont bientôt portés sur lui, une perquisition a été opérée à son domicile, et l’on y a découvert la plupart des objets volés. Après avoir méconnu son crime, Lebaron s’est vu contraint de passer des aveux complets.
Décembre
1859 -
Cour d'assises du Calvados.
- Audience
du 29 novembre. — Ministère public : M. Dupray-Lamahérie, substitut du
procureur général. Jacques
Graindorge est accusé du crime de coups et blessures suivis de mort.
Voici les circonstances dans lesquelles les faits se sont produits : Le
20 mars dernier, vers huit heures du soir, le nommé François Graindorge,
charbonnier, se trouvait avec son frère, Jacques Graindorge, qui
exerçait le même métier que lui, dans le cabaret tenu par le sieur
Vadois, au village de Cadeholles, commune de Saint-Pierre-Tarentaine. Une
querelle s'éleva entre les deux frères, déjà quelque peu pris de
boisson. Sur l'invitation de Vadois, ils sortirent, suivis du jeune
Exupère, fils de François Graindorge, et du meunier Carel. La querelle
recommença dehors. François continua à injurier son frère, il le
frappa même violemment de la tête et du poing, et le renversa à trois
reprises différentes sur un tas de bois. Chaque fois que Jacques se
relevait, François s'élançait sur lui comme un bélier et le terrassait
de nouveau. La
troisième fois que Jacques se releva, il saisit un énorme morceau de
bois, et, comme François, suivant sa tactique, s'éloignait un peu pour
se ménager son élan, il lui en asséna par derrière un coup si violent,
que celui-ci tomba sans connaissance. Jacques prit alors la fuite, et ne
fut arrêté que cinq mois après. Quant à François, il fut transporté
dans l'écurie de Vadois. Le lendemain, la fraîcheur du matin ayant
ranimé ses sens, il voulut reprendre son ouvrage, mais bientôt il tomba
en défaillance, s'évanouit de nouveau et mourut, le 1er
avril, sans avoir repris connaissance. Le coup lui avait fracturé l'os
temporal en plusieurs endroits. L'accusation,
tout eu faisant la part des circonstances, demande que Jacques Graindorge
soit condamné dans une certaine mesure. Le
défenseur, Me Blanche,
soutient qu'il y a eu un malheur, mais non un crime. Jacques Graindorge a
fait preuve dans la querelle et dans le commencement de la lutte de la
plus grande modération, puisqu'il se laissait battre sans se défendre.
Ce n'est
qu'après avoir reçu des coups terribles, dont les suites ont déterminé
chez lui un grave dépôt intérieur, ainsi que le rapporte un témoin
digne de foi, ce n'est qu'après avoir été renversé trois fois que, se
relevant exaspéré, il saisit ce qui lui tombe sous la main et frappe
n'importe où. Ce coup eut des conséquences fatales, mais Jacques, assailli par un adversaire plus jeune et plus fort, qui abusait odieusement de ces deux avantages, était lui-même en danger de sa vie, et quand il parvenait enfin à saisir un bâton et s'en servait, il usait de son droit : la défense était proportionnée à l'attaque. Jacques Graindorge est acquitté. ( L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1864
-
Par arrêtés en date des 12 et 24 mars.
-
M. le préfet du Calvados a nommé : -
Maire de la commune d'Esquay-sur-Seulles, M. Lefèvre, adjoint, en
remplacement de M. Lesueur, décédé. -
Maire de la commune de Saint-Pierre-Tarentaine, M.
Canivet, adjoint, en remplacement de M. Pannier, décédé. -
Adjoint de la commune d'Ellon, M. Fauchon, en remplacement de M.
Barey, décédé.
Mai
1866 -
Cadeau de l'Empereur. -
Dernièrement, M. le curé de Saint-Pierre-Tarentaine
a reçu, de Sa Majesté l'Empereur Napoléon, une chape blanche ornée de
pierreries et de l'écusson impérial.
Octobre
1866 -
Un orage. -
Lundi dernier, le 22 octobre courant, vers six heures du matin, un
violent orage a éclaté à Saint-Pierre-Tarentaine. La
foudre est tombée sur le clocher de l'église du Tourneur, et y a
occasionné des dégâts assez importants. Un arbre a été séparé en
deux par la foudre. Pendant plus d'un quart d'heure, l'eau est tombée à flots, les chemins étaient devenus de véritables torrents.
Février
1867 -
Un accident. -
Jeudi dernier, vers huit heures du matin, de l'habitation du sieur
Gesbert Jean-Marin, propriétaire à Saint-Pierre-Tarentaine, âgé de 79
ans, s'est écroulée par suite du dégel et surtout de l'état de
vétusté des murs. Ce malheureux vieillard, pris sous une des côtières, y a trouvé une mort instantanée.
Mai
1867 -
Le printemps. -
Hosanna!!!... Ou
en d'autres termes, pour ceux de mes lecteurs qui ne comprennent pas le
patois ! Quelle
chance !!!... Le
joli mois de mai vient enfin de prendre dans un des douze compartiments du
zodiaque, la place qui lui est assignée depuis un temps immémorial. Il
a même fait son entrée parmi nous, escorté de 24 degrés de chaleur. Pour
un printemps avancé, celui-là peut se flatter de l'être... il tient
sans doute à marcher sur les brisées de son siècle. De
cette température franchement exceptionnelle, il a surgi des phénomènes
sont nombre. La végétation a pris à Caen une activité tellement subite, tellement irrésistible, qu'un épicier de la rue Saint-Pierre a eu le pied traversé par la soudaine irruption d'une asperge, au moment où notre homme bourrait tranquillement sa pipe dans le jardin qu'il possède dans les Champs-Saint-Michel. Je sais qu'au premier abord, se fait vous paraîtra invraisemblable, mais au second.....
Mai
1867 -
Un pèlerinage. - Mardi
dernier, les habitants de Saint-Pierre-Tarentaine ont fait un pèlerinage
à la chapelle de Saint-Vaast, pour obtenir la préservation des
récoltes contre l'effrayante quantité de mans existant dans la
contrée. Une foule immense assistait à cette procession.
Juillet
1869 -
Fait divers.
- Dimanche
dernier, le nommé Alexis Lévêque, âgé de 38 ans, journalier, a été
trouvé noyé dans l'étang de Crenne, commune de
Juillet
1871 -
Fait divers.
- Dans
la nuit du 2 au 3 de ce mois, vers 11 heures, à Saint-Pierre-Tarentaine,
un incendie a consumé la couverture et la charpente d'une boulangerie
appartenant au sieur Jean-Jacques Desmonts, propriétaire. Perte 100 fr.
Octobre 1891 - Cheval méchant. - Le nommé Alix Dufay, 20 ans, domestique au Tourneur, traversait Saint-Pierre-Tarentaine avec une charretée de sarrasin. En s'approchant du cheval de limon, celui-ci qui est méchant le renversa d'un coup de pied et la voiture en passant l'atteignit à la hanche droite qui fut fortement contusionnée. Dufay est de la classe 1890 et devait partir le mois prochain. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1894 - Incendies. - Le sieur Lebu, demeurant à Saint-Pierre-Tarentaine, ayant eu l'imprudence de placer une mine dans un tronc d'arbre, place trop près d'une habitation, le feu a été communiqué à des bâtiments appartenant à quatre personnes. Les pertes, pour le propriétaire, s'élèvent à 17 000 fr., assurées, pour les locataires, à 9 500 fr., sauf un, tous étaient assurés. —
Dans la nuit, un incendie a détruit, à Beaumont-en-Auge, deux corps de
bâtiments appartenant à Mme veuve Laplace. Pertes, 10 000 fr. On croit
à la malveillance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1895 - Attention. - Une vache à M. Hippolyte Labbé, cultivateur à St-Pierre-Tarentaine, arrondissement de Vire, étant au pacage dans son plant, l'animal a eu la queue en partie arrachée. On suppose qu'un chien errant ou un animal carnassier se sera jeté sur la vache. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1897 -
Tombé dans un lavoir. -
On
a
trouvé, à St-Pierre-Tarentaine, près Bény-Bocage, dans un lavoir où
elle a dû tomber accidentellement, le cadavre de la femme Decaen, née
Delphine Larue, 55 ans, journalière à Brémoy. La femme Decaen passait
pour s'enivrer, on a découvert dans l'une des poches de sa robe une
petite bouteille contenant encore deux petits pots d'eau-de-vie. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1898 -
Plaisanterie qui tourne au vilain.
- Un
lundi, avait eu lieu la vente de la veuve Denis, aubergiste à
St-Pierre-Tarentaine. Le soir, après avoir pris un sou de café, le
crieur de la vente, accompagné d'un autre individu et de Charles Pépin,
cultivateur à Bény-Bocage, revenaient en causant, lorsque Pépin se mit
à leur dire « qu'ils pouvaient
se donner la main, car ils faisaient aussi mauvais ménage les uns que les
autres. » Le crieur se fâcha et traita de menteur et de fainéant
Pépin, qui, à son tour, tomba à coups de poings sur le crieur. Le
tribunal correctionnel de Vire a
Mai 1900 - Animaux volés. - Un cheval, estimé 500 francs, a été volé, la nuit, dans un champ, au sieur Jules Biron, cultivateur à Bernières-sur-Mer. — Une jument de 500 fr. a été volée, la nuit, au sieur Louis Gérard, cultivateur à Prètreville, près Lisieux. — On a volé une vache de 275 fr. au sieur Hérel, propriétaire à Saint-Pierre-Tarentaine, près Bény-Bocage. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1900 - Un voleur pris de remords. - Nous avons signalé, dans un de nos derniers numéros, le vol, par le nommé Pierre Gesbert, 39 ans, cultivateur à Sainte-Marie-Laumont, d'un bœuf au sieur Auvray, cultivateur à Landelles, près St-Sever. Quelques
jours plus tard, une vache était aussi volée au sieur Hérel,.
propriétaire à St-Pierre-Tarentaine. Gesbert, que le besoin a poussé à
voler, pris de remords, est allé se constituer prisonnier à la
gendarmerie de Bény-Bocage. Il laisse sa femme et trois enfants dans une
profonde misère. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre 1900 - Noyé accidentellement. - On a trouvé noyé dans une pièce d'eau, à 20 mètres de son habitation, le sieur Arsène Duchemin, 65 ans, cultivateur à St-Pierre-Tarentaine, près Bény-Bocage. Le
sieur Duchemin vivait séparé de sa femme, mais il n'avait jamais parlé
de se donner la mort. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Sous les roues.
- A St-Pierre-Tarentaine,
près Bény-Bocage, le jeune Anthime Bunel, 19 ans, allait porter un
alambic en voiture, lorsqu'ayant donné un coup
de fouet à sa jument, celle-ci s'emballa et occasionna la chute du jeune
homme qui eut la poitrine écrasée par une roue. Quand on le secourut, il
était mort. Ses parents sont très considérés dans le pays.
(Source : Le
Bonhomme
Normand)
Août 1904 - Ou est le panier ? - Alphonsine Launay, ménagère à Bény-Bocage, se rendait à Mesnil-Auzouf portant, dans son panier, une bourse contenant 200 fr. Elle monta, en chemin, dans la voiture de la dame Ménard, boulangère à Mesnil-Auzouf. Les
voyageuses descendirent à Saint-Pierre-Tarentaine, pour se rafraîchir et
la femme Launay fut bientôt tellement ivre qu'il fallut la coucher. Une
fois dégrisée, elle ne trouva plus son panier. La boulangère prétendit
le lui avoir rendu, mais des témoins affirment qu'elle l'a emporté.
Cette affaire n'est pas claire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1906 - Découverte d'un cadavre.
- Jeudi matin, on a trouvé dans une mare appartenant Léon Marie,
propriétaire, le cadavre d'un ouvrier charron, Jules Labbé, âgé
de 37 ans.
Juillet 1910 - Un homme de 25 ans se croyait persécuté par des mauvais esprits. Sa bonne de 19 ans tente de le persuader de l'épouser, pour mieux supporter ces sorts à deux ... Il préfère appeler un désenvoûteur : un terrassier de Saint-Lô. Ce dernier le bat pendant quatre jours, le frictionne à l'eau bénite, l'enferme dans une malle et viole la servante. En septembre, il sera condamné à trois mois de prison.
Mai 1916 - Noyade dans un étang. - Le 1er mai, vers 15 heures, la dame Jules Lahaye, fermière à Saint-Pierre-Tarentaine, travaillait dans son légumier situé environ à 800 mètres de l’étang de Frennes, lorsqu’elle aperçut un homme qui se débattait dans l’eau. Elle y courut. Le jeune Samson, facteur auxiliaire à Bény-Bocage, l’avait déjà devancée. Celui-ci, aidé de plusieurs personnes, ramena sur la berge le cadavre du malheureux, le nommé Paul Pécot, charpentier à Saint-Pierre-Tarentaine. Sujet à des troubles cérébraux, Pécot péchait à la ligne, lorsqu’il glissa accidentellement dans l’eau. Il était âgé de 42 ans.
Septembre 1916 - Les écoliers aux champs. - Le gouvernement fait appel au concours des écoliers pendant les vacances, pour les travaux de la moisson. Le transport vers les exploitations agricoles de la jeunesse scolaire des agglomérations urbaines sera fait, gratuitement, par réquisition, aux frais de l'État. D'autre part, toutes les mesures seront prises pour protéger moralement et matériellement les Jeunes gens des écoles qui auront à cœur de consacrer leurs vacances aux travaux des champs. Les élèves disposés à répondre a cet appel devront se faire inscrire soit à la mairie de leur commune, soit à la Préfecture, office départemental de placement, qui fournira tous les renseignements utiles.
Septembre
1916 -
Une battue S.V.P.
- Pendant
que, sur le front, nos
poilus chassent le Boche, à l'arrière, les sangliers ravagent les
récoltes. C'est ainsi que, dans le Bocage,
on en a vu jusqu'à dix dans un seul champ. On peut se faire une
idée de l'état d'une pièce de terre après le passage de tel
maraudeurs. Aussi les habitants des communes les plus éprouvées :
Saint-Charles-de-Percy,
Montchauvet, Montchamps, Saint-Pierre-Tarentaine et Bény-Bocage,
demandent-ils instamment qu'on les débarrasse de ces hôtes
gênants.
Juillet 1920 - Triste beau-père. - Jules Gosselin, 33 ans, cultivateur, à St-Pierre-Tarentaine, est prévenu d'attentat à la pudeur sur les jeunes Augustine et Émilie Brunot, issues d’un précédent mariage de sa femme. L'enquête à démontré l'exactitude des actes reprochés à Gosselin et qu'il a, d'ailleurs, reconnus en partie. Les
renseignements recueilles sur son compte sont plutôt mauvais. C'est un
ivrogne et, un paresseux. Il est brutal et méchant et maltraite
fréquemment sa femme. Il a été condamné à trois ans de prison. —
Défenseur : Me Martin.
(Source : Le Bonhomme
Octobre
1922 -
Les mœurs ? - Albert
Perrette, maçon à St-Pierre-Tarentaine, canton du Bény-Bocage, a été
arrêté sous l'inculpation d'outrages à la pudeur sur sa fille
âgée de 10 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1923 - Cour d’Assises. - La session des assises pour le premier trimestre de 1923 s'est ouverte sous Ia présidence de M. Breton, conseiller à la Cour, assisté de MM. Malençon et Lemoigne, conseillers. Affaires de Mœurs. — Georges Lerouge, 59 ans, journalier à Courtonne-la-Meurdrac, canton de Lisieux, est accusé d'attentat à la pudeur sur la petite Thérèse Douche, 6 ans. Lerouge nie les faits. Les renseignements recueillis sur l'accusé sont assez bons. La. Cour l'a acquitté. — Défenseur : Me de Resbecq, du barreau de Lisieux. — Autre attentat aux mœurs : Albert Perrette, 39 ans, cultivateur à St-Pierre-Tarentaine, est accusé d'avoir tenté d'abuser de sa fillette de 9 ans et de l'avoir contaminée. L'affaire
est jugée à huis clos. Perrette est condamné à 4 ans de prison et
déchu de la puissance paternelle. — Défenseur : Me Souron. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1928 -
Accident mortel. -
M. Joseph Prunier, 49 ans, cultivateur à Saint-Pierre-Tarentaine,
canton de Bény-Bocage, revenait de la distillerie communale avec une
grosse voiture quand son cheval fit un écart et partit au galop. Projeté
hors du véhicule, l'infortuné cultivateur roula sous les roues qui lui
passèrent sur le corps. La mort fut immédiate.
Janvier 1932 - Suicide. - Mme veuve Dumaine, née Farcy Anaïs, âgée de 65 ans, cultivatrice au village de La Vautelière, en la commune de Saint-Pierre-Tarentaine, a mis fin à ses jours en se pendant à une poutre de sa cave.
Décembre 1937 - Un ignoble individu. - Deux jumelles, Simone et Yvette L……..., âgées de 10 ans et demi, dont les parents demeurent à St-Pierre-Tarentaine, s'amusaient prés d'une remise, située à proximité de leur maison d'habitation. A quelques mètres, un individu, à demi-ivre. Serrel André, 64 ans, carrier, résidant depuis peu de temps au village. Le Parquet, commune de St-Pierre-Tarentaine, se tenait derrière une haie. Soudain, les enfants entendirent une voix, c'était Sériel qui les interpellait en leur faisant signe d'approcher. Sans
défiance, les enfants obéirent et, sur son ordre, la petite Yvette
s'éloigna de la remise, tandis que Simone était entraînée par Serrel.
Il se livra sur elle à actes qui vont le conduire en Cour d'assises, car
sur la plainte des parents, justement indignés, la brigade de gendarmerie
de Bény-Bocage l'a arrêté mardi. Il a été écroué à Caen. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Une
automobile renverse un piéton et s’enfuit. - Le
11 novembre, à la tombée de la nuit, M. Duchemin Gustave, âgé de 65
ans, demeurant à St-Pierre-Tarentaine, village des « Fiefs",
s'apprêtait à traverser la route de Vire à Caen, près de son domicile,
quand il aperçut une auto qui venait de la direction de Caen.
Il
attendit le passage de cette voiture, puis s'engagea sur la route. A peine
avait-il fait quelques pas qu'il fut happé et renversé par une autre
auto venant de la direction de Vire. La voiture s'arrêta, une dame en
descendit, et, sans doute constatant qu'aucune personne n'était présente
au moment de l'accident, remonta dans la voiture qui disparut aussitôt. Un automobiliste qui venait de la direction de Caen, et qui a fourni sur l'auto qui causa l'accident quelques renseignements assez précis, ayant, à la lueur de ses phares, aperçu étendu sur la route, M. Duchemin, arrêta son auto, et alerta le voisinage. Bientôt, plusieurs personnes furent près du blessé qui fut transporté à son domicile. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - Les désespérés. Dans une crise de neurasthénie, M. René Harel, 36 ans, cultivateur à Ondefontaine, s'est jeté dans un puits, au lieu dit « La Varinière », où il a été retrouvé noyé. M. Arthur Aye, 64 ans, journalier à Saint-Pierre-Tarentaine, a été trouvé pendu à une poutre de sa cave. La misère serait la cause de sa funeste détermination. . (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Un septuagénaire se suicide.
- Atteint
d'une maladie incurable M. Paul Roynel, 73 ans, sabotier au hameau de La
Vautellière, s'est suicidé par
Janvier
1940 -
Un incendie.
-
M Malzeray
Émile,
cultivateur
à Arclais,
était
informé
qu'un
incendie
s'était
déclaré
dans un
bâtiment
composé
de trois
pièces
situé
à proximité
du bourg
de Ondefontaine
et lui
appartenant.
Dans ce bâtiment se trouvaient 300 bottes de foin et 50 bottes de paille, puis, dans une des pièces à usage de boulangerie étaient déposés des instruments de culture. Deux pièces ont été détruites par le feu, y compris le foin et la paille. Les dégâts s'élèveraient à 9.600 francs. Ce n'est que tout récemment que M. Malzeray a prévenu la gendarmerie du sinistre qui serait attribué à la malveillance ou à des nomades qui, la nuit, se seraient mis à l'abri dans le bâtiment.
Août 1947 - Le feu à Saint-Pierre-Tarentaine. – Un commencement d’incendie s’est déclaré au domicile de M. Mérienne, marchand forain, hameau de la Vautelière. Celui-ci, qui rentrait du marché de Villers, alors que le feu venait d’éclater est parvenu à se rendre maître du sinistre. Les
dégâts sont évalués à 20 000 fr. A la suite de la découverte près d’une
fenêtre de deux allumettes et d’un morceau de toile paraissant provenir
d’un sachet de poudre, les gendarmes ont ouvert une enquête. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre 1947 - Le service postal dans le Bocage. - Une agence postale vient d’être créée à Saint-Pierre-Tarentaine. Elle desservira les communes de Saint-Pierre-Tarentaine et d’Archais. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1949 - Trois maisons flambent à Saint-Pierre-Tarentaine. - Un incendie qui aurait été provoqué par un feu de cheminée, à détruit les habitations de MM. Rebourg, Lemée, et Mme Rogier. Les pompiers du Tourneur et du Bény-Bocage auxquels vinrent se joindre ceux de Vire, durent aller puiser l'eau à 400 mètres des lieux du sinistre, ce qui ne leur a permis que de préserver deux maisons voisines menacées par les flammes. ( Le Bonhomme Libre )
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St-PIERRE-TARENTAINE - Intérieur de l'Église |
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