1er Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 1

ST - PIERRE - de - MAILLOC

Canton de Orbec

Les habitants de Saint Pierre de Mailloc sont nommés les Maillochins et les Maillochines.

Février 1831    -    Cour d'Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Desprez, conseiller.

-  Le sieur Lamare, fabricant de frocs à St-Pierre-de-Mailloc, s'apercevant, vers la fin de l'année 1830, qu'on lui volait de la laine dans son établissement, surveilla un de ses ouvriers, J. B. Ranger, sur lequel portaient ses soupçons. Il eut bientôt la certitude qu'il ne s'était pas trompé.

Le jury a été également convaincu du vol, et l'accusé a été condamné à 5 années de réclusion. (Le Pilote du Calvados)

 

Février 1833    -    Des vols avec effractions.   -    Le 10 de ce mois, pendant la messe, un vol avec effraction a été commis dans la commune de St-Pierre-de-Mailloc, canton d'Orbec, au préjudice du desservant et de sa domestique, auxquels on a enlevé 372 francs.

Nous avons sous les yeux des renseignements authentiques, desquels il résulte que depuis environ dix mois ce genre de crime se multiplie d'une manière inquiétante dans l'arrondissement de Lisieux.

Sur trente-quatre vols qui y ont été constatés, vingt ont eu lieu avec effraction, les dimanches ou les jours de fêtes, pendant l'heure des offices.

Pas un des coupables n'a encore été atteint. M. le préfet, informé de ces faits, s'est empressé de donner des ordres pour que les gardes champêtres s'assujettissent à une surveillance exacte, et pour que la garde nationale elle-même fasse de fréquentes patrouilles pendant les exercices religieux. (Mémorial du Calvados)

 

Juin 1846   -   cour d’assises du Calvados.  -  Masselin, Jacques-Richard, âgé de 41 ans, fabricant de frocs à St-Pierre-de-Mailloc et sa femme, étaient accusés d'avoir le 20 décembre 1845 tenté d'incendier leur maison assurée pour une valeur de 12 000 francs.

Déclarés non coupables par le jury les époux Masselin ont été acquittés.  (source Journal de Honfleur)

 

Mai 1849  -  Nouvelles Locales.   -    Dans la nuit du 22 au 23 de ce mois, un incendie, dont la cause nous est inconnue, à éclaté, vers trois heures du matin, en la commune de St-Pierre-de-Mailloc, sur une ferme appartenant à Mme Harou, propriétaire, demeurant à Lisieux. 

En peu d'instants la plus grande partie du grenier existant sur un vaste bâtiment à usage de maison, cuisine et lavoir, est devenue la proie des flammes, une certaine quantité de frocs et de laine, a été aussi incendiée, la plus grande partie du mobilier a pu être préservée.

Pour couper le feu qui menaçait d'atteindre l'autre partie du bâtiment on a été obligé d'abattre entièrement l'appartement à usage de cuisine. Les bâtiments, le mobilier et les marchandises étaient assurés. 

La perte est évaluée à 3 000 et quelques cents francs, la ferme est occupée par le sieur Rocques, fabricant de frocs. (source Journal de Honfleur)  

 

Mai 1845   -  Chronique des Assises du Calvados.   -   La deuxième session des assises du Calvados s'est ouverte le lundi 5 mai, sous la présidence de M. Loisel, conseiller. Nous donnons un résumé succinct des affaires qui ont été jugées.

—Les nommés Roussel (Pierre-Aubin) père, âgé de 62 ans, fabricant de frocs à St-Pierre-de-Mailloc, Roussel (Pierre-Jean-Baptiste) fils, âgé de 25 ans, fabricant de frocs, domicilié à la Chapelle-Yvon, et Brière (Jacques), âgé de 41 ans, briquetier, domicilié à Firfol, étaient accusés, le premier de banqueroute frauduleuse  les deux autres de complicité de ce crime.

Voici les faits mis à leur charge. Au mois d'octobre 1844, Roussel père déposa son bilan au greffe du tribunal de commerce de Lisieux. Ses créanciers crurent s'apercevoir que des soustractions de marchandises et de meubles avaient été opérées par Roussel. Les recherches firent découvrir le 5 février dernier, chez un aubergiste de Lisieux, environ 650 kil. de laine, valant à peu-près 5 000 fr., qui y avait été déposée par Roussel père ; son fils l'aurait sciemment aidé à emballer et a opérer le transport de cette laine. Brière, cousin des accusés Roussel, et chez lequel le père a été arrêté, convenait avoir aidé.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1855   -   Cour d’Assises du Calvados.  -  Jean-Arsène Mardou, journalier, âgé de 28 ans, né à Saint-Paul-de-Courtonne, demeurant à Saint-Pierre-de-Mailloc, était débiteur, envers le sieur Alleaume, boulanger, d'une somme de 180 fr. pour laquelle il lui avait souscrit un billet à ordre. Ce billet ayant été protesté le 6 août dernier, le lendemain Mardou se présenta chez le sieur Alleaume et lui offrit en paiement un billet de 500 fr. souscrit à son profit par un sieur Verdure, qu'il disait être son débiteur.

Il endossa même le billet. Mais le sieur Alleaume ne voulut rembourser les 500 fr. qui formaient la différence entre la somme à lui due et le montant de l'effet qu'après qu'on lui aurait fait connaître le sieur Verdure. Mardou promit de le mettre en relation avec Alleaume, mais ce dernier apprit bientôt que le billet était faux.

Mardou a dû en convenir, mais il a prétendu que la fausse signature avait été fabriquée par un tiers. Ce système n'a pas réussi devant le jury qui a prononcé contre Mardou un verdict de culpabilité, mitigé par l'admission des circonstances atténuantes. Mardou subira trois années d'emprisonnement et paiera une amende de 100 fr. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juillet 1861   -   M. le préfet du Calvados, accord des secours.   -    Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.

Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.

Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :

Arrondissement de Lisieux.

Lieury. - Réparations aux murs du cimetière.   100 fr.

Glos. - Réparations aux murs da cimetière.   50 fr.

Prêtreville. Couverture de l'église.   100 fr.

Saint-Pierre-de-Mailloc. - Réparation au presbytère.   50 fr.

La Houblonnière. - Réparation au presbytère.   50 fr.

Prédauge. - Réparation au presbytère.   50 fr.

Saint-Pierre-des-Ifs. - Réparation à l'église.   50 fr.

Lessard-le-Chène. -  Réparation à l'église.   50 fr.

Saint-Martin-de-la-Lieue. - Clôture du presbytère.   60 fr.

Saint-Jean-de-Livet. - Réparations à la sacristie.   50 fr.

Saint-Loup-de-Fribois. - Réparations à l'église.   50 fr.

Saint-Pair-du-Mont. - Réparations à l'église.   60 fr.

Castillon. - Réparations à l'église.   100 fr.

Saint-Julien-le-Faucon. - Réparations à l'église.   100 fr.

Saint-Michel-de-Livet. - Réparations à l'église. 100 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Mai 1866   -   Une acquisition.   -    Par décret impérial du 5 mai 1866, la commune de Saint-Pierre-du-Mailloc est autorisée à acquérir du sieur Alleaume, une partie de terre pour la construction d'une maison d'école et à emprunter la somme de 10 000 francs, remboursable en 14 ans, pour concourir avec d' autres ressources au paiement de l'acquisition ci dessus.  

 

Septembre 1866   -   Un incendie.   -   Un incendie accidentel a eu lieu à Saint-Perre-le-Mailloc, canton d'Orbec, dans un petit corps de bâtiment, composé d'une cave et d'un grenier appartenant au sieur Vieil, propriétaire à Glos. Des objets mobiliers, pour une valeur de 1100 francs, ont été détruits. Ils n'étaient point assurés et étaient la propriété du sieur Lebourgeois, locataire.  

 

Juin 1874   -   Bohémiens.  -  Par arrêté de M. le Préfet du Calvados, le stationnement sur la voie publique ou sur les terrains communaux des voitures servant au logement des bohémiens et autres individus nomades, sans profession avouée, est interdit dans toute retendue du département du Calvados. Ils seront arrêtés et déférés aux tribunaux comme vagabonds, leurs voitures seront mises en fourrière jusqu'à la décision judiciaire à intervenir. Quant à ceux qui exerceraient des professions inoffensives, il leur sera accordé par l'autorité des permissions spéciales.

 

Juin 1874   -   Incendie et arrestation.  -  Le 26 juin, vers trois heures du soir, le sieur Bonnegent, cultivateur à Saint-Pierre-de-Mailloc, s'aperçut qu'un tas de paille adossé à sa bergerie était en feu. Il appela au secours et parvint à éteindre l’incendie avant que la flamme n'eût atteint la toiture en chaume du bâtiment. On apprit bientôt que l'auteur de cet incendie était un nommé Surtouques, âgé de 15 ans. Ce jeune homme, sur qui l’on a les plus mauvais renseignements, a été arrêté. Cet incendie est le cinquième qui se déclare dans la commune depuis six mois.

 

Mars 1881  -  Les voleurs de basses-cours.  -   Les voleurs de volailles et les ravageurs de basses-cours continuent leurs exploits. A St-Pierre-de-Mailloc, on a volé dans une seule nuit, au sieur Eugène Haymé, 15 poules estimées de 80 à 100 fr. Les voleurs, qui ont probablement reconnu le danger qu'il y avait a emporter des volailles à plumages panachés ou caractéristiques, n'en veulent plus maintenant que d'uniformément noires, la race typique de Crévecœur a leurs préférences.

 

Juillet 1888  -  Vol d’un cheval.  -   Un cheval de 9 ans, estimé 200 francs,  a été soustrait au préjudice du sieur Perrier, à St-Pierre-de-Mailloc. Au moment du vol, l'animal était dans un herbage dont la barrière n'était pas fermée à clef.  

 

Juillet 1889.   -   Lâche vengeance.   -   Une génisse appartenant à M. Félix Polin, propriétaire à St Pierre-de-Mailloc, a été trouvée avec une patte de devant profondément coupée à la hauteur du genou, mais en arrière.

Le malfaiteur qui a commis cet acte aussi stupide que méchant a dû se servir d'un couteau mal aiguisé, car les chairs au lieu de présenter une coupure nette, sont hachées, . ( Bonhomme Normand)

 

Juin 1890  -  Les voleurs de vaches.  -  Les nommés Louis Constant, dit Dupont, 71 ans, né à Lécaude, François Quesdon, 23 ans, né à St-Martin-de-Mailloc, et Constant Morel, 38 ans né à St-Nicolas-des-Laitiers (Orne), domicilié à St-Julien-de-Mailloc, font métier du vol des vaches. Ils en ont dérobé une au sieur Prestavoine, du Pré-d'Auge, deux aux sieurs Harel et Desmons, de St-Pierre-de-Mailloc, une génisse et une vache à la dame Tiger, de Bissières. Le tribunal de Lisieux vient de les condamner : Dupont à cinq ans de prison, Guesdon à trois ans et Morel à deux ans.   (source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1892  -  Les voleurs de vaches.  -  Dans la nuit de dimanche à lundi, un voleur a emmené une vache, estimée 250 fr., qui se trouvait dans un herbage à M. Pierre Caltot, propriétaire à St-Pierre-de-Mailloc. L'animal volé avait été vendu lundi même sur le marché de St-Pierre-sur-Dives. On est sur les traces du voleur. 

— Dans la nuit du 21 au 22 octobre, une vache avait été volée au préjudice du sieur Victor Balmont, cultivateur à Osmanville. Il l'a retrouvée à Carentan. Elle y avait été abandonnée à la gare par un individu qui avait commandé un wagon pour la transporter à Dol, mais, n'ayant pu répondre à plusieurs questions des employés de la gare, il s'était esquivé. D'après le signalement de cet individu, le sieur Balmont a déclaré que c'était un homme qu'il avait occupé cet été. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1893  -  Suicide.  -  On a trouvé pendu à une branche de pommier, à deux pas de sa maison, un sieur Bernard Porte, 68 ans, propriétaire à Saint-Pierre-de-Mailloc. Le suicidé vivait seul et passait pour jouir de toutes ses facultés, mais il éprouvait des douleurs rhumatismales très intenses, et c'est peut-être le motif qui l'a poussé à se donner la mort. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1893  -  L’immoralité aux champs.  -   Les dames Dufresne et Lebreton, demeurant à Saint-Pierre-de-MailIoc, ont fait citer en justice un nommé Eugène Porte, 31 ans, pour les avoir diffamées en les mêlant à une assez sale histoire. 

Il y a quelque temps, le bruit circulait dans le pays que cinq femmes avaient fait une étude d'histoire naturelle sur un jeune mitron de l'endroit. Le tribunal, jugeant que les propos tenus n'étaient pas aussi graves que les plaignantes le prétendaient, a acquitté Porte et condamné les deux dames aux dépens. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1893  -  Conscrit retenu malgré lui en ses foyers.  -  Georges Racine, 20 ans, domestique à Prêtreville, est encore un conscrit retenu dans ses foyers, mais pour une toute autre cause. Avant de partir, il fut voir l'un de ses anciens maîtres, le sieur Célestin Duchesne, 73 ans, propriétaire à Saint-Pierre-de-Mailloc, et lui demanda un petit verre. Trouvant qu'il en avait déjà trop pris, le sieur Duchesne refusa. Là-dessus, le pochard prit, dans un tas de fagots, un solide bâton, et se mit à assommer son ancien maître, celui-ci finit par se soustraire aux coups, en se réfugiant dans sa maison, avec une côte brisée. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1894  -  Accouchement inattendu.  -  Le 1er janvier, une femme Rose Depoilly, 23 ans, habitant Saint-Pierre-de-Mailloc, venue avec son père, à Orbec, pour adresser les souhaits les plus heureux aux habitants de la ville, s'est trouvée prise tout à coup de douleurs d'enfantement dans la rue. On chercha à la faire admettre à l'hospice, impossible. Ce que voyant, le commissaire de police la fit transporter dans une auberge où elle reçut les soins que nécessitait son état. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1895  -  Neige et froid.   -  L'hiver que nous traversons menace d'être un des plus longs que nous ayons eu depuis longtemps. Il est de nouveau tombé de la neige dimanche la nuit, et le froid continue. Les routes et les chemins sont impraticables. On s'étonne de l'inaction des administrations que cela concerne. Les bras inoccupés sont nombreux dans nos campagnes et en leur faisant appel on pourrait rétablir la circulation sur beaucoup de points, au besoin, on pourrait avoir recours aux prestataires. Si cet affreux temps continue, les navires ne pourront plus arriver à Caen. L'Orne est prise et le paquebot La « Dives » est resté huit jours retenu par les glaces près de Longueval. Il n'a été dégagé que mercredi matin. Quant au canal, les glaçons l'encombrent. Cette situation est d'ailleurs générale. La Seine est prise à Paris et à Rouen. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1895  -  Vieillard brûlé vif.   -   La semaine dernière, Mme Lavavasseur, de St-Pierre-de-Mailloc, sortant de sa maison s'aperçût qu'une forte odeur de fumée se répandait dans le voisinage. Elle se dirigea vers une maison habitée par un septuagénaire le sieur Courtonne, qui vivait tout seul et était atteint d'infirmités. En voulant ouvrir la porte de cette maison, Mme Levavasseur s'aperçut qu'un obstacle se trouvait derrière, elle regarda par l'entrebâillement et vit, étendu sur le sol, le corps complètement nu du sieur Courtonne. 

Elle appela aussitôt des voisins qui pénétrèrent avec elle dans l'habitation et relevèrent le cadavre de Courtonne. Le malheureux couché dans son lit, aura voulu se lever pour  se  chauffer à sa cheminée, s'étant trop approché du feu, sa chemise se sera enflammée et il sera tombé asphyxié par la fumée et brûlé. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1895  -  Disparition.  -  Joseph Joigneaux, âgé de 18 ans, demeurant chez ses parents à Saint-Pierre-de-Mailloc, à quitté le domicile de ceux-ci le jour de Noël dernier pour venir se louer comme domestique à la louerie de Lisieux, on ne sait ce qu'il est devenu, ses parents font faire des recherches.  (source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1897  -  Mauvais voisins.  -  La dame Hermilly et le sieur Pierre Caltot, 83 ans, demeurent à Saint-Pierre-de-Mailloc. Ils sont voisins, mais pas amis. Une haie les sépare. Dans cette haie, une poule de la dame Hermilly s'est étranglée avec un collet et son chien s'est pris à un lacet. Elle soupçonnait son vieux voisin, mais n'en avait pas la preuve. Un jour, elle le surprit jetant par-dessus sa haie du pain enduit de mort-aux-rats. Elle porta plainte. Le père Caltot protesta de son innocence et dit que c'était la femme Hermilly qui avait mis les collets et enduit le pain. Les volailles perdues par la dame Hermiliy s'élèvent au joli chiffre de vingt-deux. Poursuivi, Caltot, en raison de son grand âge, n'a été condamné qu'à 50 fr. d'amende. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1898  -  Les femmes témoins dans les Postes.  -  La nouvelle loi sur les femmes témoins, vient de recevoir une utile application dans les postes. Les femmes pourront être témoins dans les opérations de la caisse d'épargne postale, pour les remboursements ne dépassant pas 150 fr., ainsi que pour les mandats postaux. Toutefois, le mari et la femme ne pourront être témoins pour la même quittance. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1898  -  Découverte de cadavre.  -  Le cadavre d'un inconnu a été trouvé dans la rivière l'Orbiquet, à Saint-Pierre-de-Mailloc. On se trouve en présence d'un suicide, car le désespéré avait accroché son gilet et sa blouse près d'un passage à niveau voisin. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1898  -  Mauvais parents.   -   La gendarmerie d'Orbec procède à une enquête sur les époux Roussel, journaliers à Saint-Pierre-de-Mailloc, prévenus d'avoir exercé de mauvais traitements sur leurs enfants. Ces misérables poussaient la cruauté jusqu'à lier une de leurs fillettes, presque nue à un arbre, avec une branche d'osier. 

— La femme Leprévost, de Colombières, près Trévières, dont le mari est actuellement à la prison de Bayeux, ne cesse, pendant cette absence, de rouer de coups le jeune Louis, 8 ans,  issu d'un premier mariage de son mari. Le pauvre enfant n'a même pas la nourriture nécessaire, il est obligé d'aller la mendier. On fait une enquête.   (source : Le Bonhomme Normand)

 

 Avril 1899  -  Vélocipèdes.  -   On sait que la taxe sur les vélocipèdes, depuis le 1er janvier, est la suivante : vélocipèdes à une place, 6 fr. ; à 2 places, 12 fr. ; à 3 places, 18 fr., etc…. Les machines à moteur sont taxées au double.

— A partir du 1er mai 1899, tout vélocipède ou machine à moteur devra porter une plaque de contrôle. Cette plaque sera délivrée gratuitement par le percepteur sur le vu de l’avertissement et contre le payement des douzièmes échus de la taxe.  (source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1899  -  Victime du travail.  -  Le sieur Georget, conducteur à la papeterie des Moutiers-Hubert, près Livarot, a eu un bras pris dans un des cylindres séchoirs, en voulant retirer un morceau de papier qui allait empêcher la machine de fonctionner. — Le sieur Pierre Lhommet, journalier à Saint-Pierre-de-Mailloc, près Orbec, a eu une jambe brisée par un arbre qu'il tirait d'un ravin et qui lui a passé sur le corps. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1899  -  Fillette noyée.   -   La petite Amélie Gontier, 2 ans 1/2, jouait dans la cour de la maison de ses parents à Saint-Pierre-de-Mailloc, près Orbec. Elle disparut à un moment donné. Prise d'inquiétude, sa mère se mit à sa recherche et la trouva noyée dans la mare de la commune. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1901   -   Morts de congestion.  -  Le sieur Arsène Léveillè, 54 ans, toucheur de bestiaux, est tombé sur la route de Lisieux, prés Mailloc, frappé d'une congestion occasionnée par Ie froid. Il a été transporté à l'hospice d'Orbec où il est mort en arrivant.

— Le sieur-Galopin, horloger à Caen, est tombé, pris d'une congestion, dans la boutique qu'il occupe à Argences le jour du marché. Il a été ramené à Caen, où il est mort. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1901   -   Comment les enfants deviennent voleurs.  -  Une veuve Brunet, mère de trois enfants, vit, à St-Pierre-de-Mailloc, près Orbec, avec un nommé Lecesne.

L'un des enfants ayant cassé une cafetière en terre, la mère les envoya mendier pour recueillir le prix de la cafetière. N'ayant reçu qu'un sou, les enfants entrèrent dans l'église de la commune et enlevèrent deux troncs, qu'ils brisèrent dans le cimetière. L'un d'eux, celui de saint Antoine, contenait 10 fr., qu'ils portèrent à leur mère. Celle-ci, craignant d'être rendue  complice du vol de ses enfants, alla porter les 10 fr. au maire. Les deux jeunes voleurs, âgés de 10 et 11 ans, ont comparu devant les juges, de Lisieux, qui les ont acquittés et les ont confiés à la Société lexovienne de sauvetage de l'enfance. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1903    -   Église cambriolée.  -   Des malfaiteurs se sont introduits, la nuit, dans l'église de St-Pierre-de-Mailloc, près Orbec, ont forcé la porte de lai sacristie et enlevé une somme de 33 fr. déposée dans un tiroir. On ne connaît pas les auteurs de ce vol audacieux. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1915  -  La guerre aux mouches.  -  Il est incontestable qu'un grand danger nous menace, cet été, qu'il faut à tout prix détourner. Ce sont les maladies pestilentielles et, en particulier, celle qui peuvent être transmises par les mouches. Dans nos plaines du Nord gisent, hélas des milliers de cadavres en décomposition, plus ou moins recouverts de terre.  Des  germes morbides vont se développer dans cet effroyable charnier sous l'influence, de la chaleur, et, de proche en proche, les mouches peuvent les propager. Le péril est très grand, il  ne faut pas se le dissimuler. Donc, guerre aux mouches meurtrières, guerre chez soi et au dehors. On connaît les moyens à employer : propreté méticuleuse des intérieurs, et, à  l'extérieur, suppression de tous les liquides stagnants, purins, baquets d'eau croupie, mares, etc….., emploi du crézyl et du pétrole pour détruire les larves. 

 

Mai 1915  -  Mort en prêchant.  -  Un prêtre belge, l'abbé Léon Roland, s'était réfugié à Saint-Pierre-de-Mailloc, canton d'Orbec. Il y remplaça l'ancien curé, M. Chemin, décédé en août dernier. Peu après, le curé de Saint-Julien-de-Mailloc, paroisse voisine, mourut aussi, et M. Roland assuma la charge des deux paroisses. L'autre dimanche, pendant que, dans l'église de Saint Julien, il prononçait le panégyrique de Jeanne-d'Arc, il lut pris soudain d'un malaise et dut s'arrêter. On le conduisit à la sacristie où, peu après, il expirait, succombant à une apoplexie.

 

Mars 1923   -  Entre copains et copine.   -   M. Aubert, 64 ans, couvreur à St-Pierre-de-Mailloc, canton d'Orbec, logeait chez lui depuis environ deux ans une fille Suzanne Levavasseur, 27 ans. Elle était devenue, il y a quelques mois, la maîtresse de Georges Zimmermann, 32 ans, manœuvre, qui lui avait promis le mariage.

D'un commun accord, il avait été décidé que le couple habiterait une chambre chez le couvreur. La semaine dernière, une scène violente a éclaté pendant la nuit, Aubert a pénétré, armé d'un fusil, dans la chambre de Zimmermann qui, se levant, aussitôt, a saisi l'arme à deux mains. Mais le coup est partit et le malheureux a reçu la charge au visage.

Le blessé put se sauver chez un voisin avec la fille Levavasseur. On attribue cet attentat à la jalousie et à l'ivresse. La victime, qui a la joue déchiquetée, a été admise à l'hôpital d'Orbec. Le meurtrier a été arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1926  -  Qui lui a coupé les cheveux ?  -  Gustave Joigneaux envoyait sa fillette, Lucienne, âgée de 13 ans, chercher du beurre chez un voisin.

Quelques instant plus tard, celle-ci revint l'air contrarié et raconta à ses parents son aventure.
A peine éloignée de 100 mètres du domicile paternel, et alors qu'elle se trouvait sur la route d'Orbec à Lisieux, un cycliste venant de la direction d'Orbec était descendu de son vélo et l'avait arrêtée. La jeune Lucienne, tenue par le bras gauche, avait vu l'individu sortir une paire de ciseaux de sa poche, en disant « Je fais la barbe et les cheveux, je vais te couper les tiens », puis, sous la menace d'un couteau, elle avait senti le froid des ciseaux qui lui coupaient une forte mèche de cheveux de chaque côté de la tête. 

Ensuite, le coiffeur cycliste lui avait dit « Au revoir, je vais en faire autant ailleurs ».

En entendant ce récit, M. Joigneaux avertit la gendarmerie d'Orbec qui ouvrit une enquête.
Les voisins du lieu l'accident a se passer n'ont nullement vu un cycliste répondant au signalement de l’agresseur.

Cette histoire parait ténébreuse, et il se pourrait qu'elle soit due à l'imagination d'une fillette ne voulant pas retarder sur la mode.   

 

Juillet 1932   -   Tentative de meurtre.   -   Lundi matin, la gendarmerie était avisée téléphoniquement qu'une femme de St-Pierre-de-Mailloc, canton d'Orbec, tirait des coups de feu sur la route.

Les gendarmes trouvèrent, en effet, la veuve Marie-Louise Bunoust, 43 ans, propriétaire au bourg, qui, à leur vue, jeta son fusil par terre et les attendit en levant les bras en l'air, après avoir escaladé une clôture. Arrêtée, elle déclara : « Il m'a fait trop de mal, je veux le tuer ». Près de la, on découvrit M. Alexandre Robert, 43 ans, cultivateur, qui avait reçu une vingtaine de plombs au visage.

La vengeance, avec préméditation, semble établie puisque, la veille, la femme Bunoust avait adressé à sa sœur un télégramme pour la prier de venir prendre son enfant. Elle a été écrouée à Lisieux. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1932   -   La tentative de meurtre.   -   Ainsi que nous l'avons relaté dans notre dernier numéro, Mme veuve Léon Bunout, née Marie Lefèbvre, 43 ans, riche propriétaire à St-Pierre-de-Mailloc, canton d'Orbec, a essayé de tuer son voisin, M. Robert Alexandre, 43 ans, à coups de fusil, M. Alexandre n'a été atteint que par quelques plombs au visage.

De l'enquête, il semble résulter que Mme Bunout est neurasthénique. Depuis la mort de son mari, survenue l'an dernier, elle paraissait fantasque et ses propos étaient parfois incohérents. On croit qu'elle a agi sous l'empire d'une idée fixe, voyant en son voisin un ennemi. Cependant, celui-ci, qui possède l'estime générale, n'a jamais eu de différend avec elle.

Au cours de l'interrogatoire, Mme Bunout a fait des déclarations qui vont être vérifiées, mais qui semblent être issues d'un cerveau maladif. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1936  -  Un bûcheron tire trois coups de fusil sur un garde.  -  Dans nuit de dimanche à lundi, vers 23 h., une tentative de meurtre a eu lieu, sur la personne de M. Henri Armenoult, âgé de 51 ans, garde particulier, demeurant à Saint-Pierre-de-Mailloc depuis un mois environ. 

Ayant perçu le brut d'un coup de fusil tiré à proximité de sa demeure, M Armenoult, pensant avoir affaire à un braconnier, se leva, saisit son fusil et, ouvrit sa porte. C'est alors qu'un second coup de feu, tiré dans sa direction, retentit. Il riposta aussitôt. 

Immédiatement, un troisième coup de feu retentit et le garde, atteint, s'affaissa sur le seuil de sa porte. Il était atteint de plombs au cou, à un avant-bras, au ventre, etc... Sa femme  s'empressa de lui porter secours. Par suite de l'obscurité, M. Armenoult ne put savoir qui était son agresseur. 

Dès le matin, la gendarmerie, informée, ouvrit une enquête, à l'effet de rechercher l’auteur de cette lâche agression. Au cours des renseignement qu'il donna, le garde se souvint qu'une quinzaine de jours avant d'habiter la commune, il avait été l'objet de menaces de la part d'un individu qu'il ne connaissait pas et qui lui avait tenu ces propos : 

— « Il n'y a pas besoin de garde dans le quartier, les braconniers se chargeront de le descendre ». 

Ces renseignements et divers autres permirent aux gendarmes enquêteurs de porter leurs soupçons sur un nommé André Berthe, 26 ans, bûcheron, demeurant à Saint-Julien-de-Mailloc. 

Tout d'abord, celui-ci se défendit, mais il fut rapidement confondu par l'examen de ses chaussures, dont les empreintes correspondaient exactement. 

Il finit par reconnaître les faits et déclara que, pris de boisson, il avait pris son fusil et, s'étant rendu à proximité de l'habitation de M. Armenoult il avait, tiré un premier coup en l'air, pour le faire sortir. On sait le reste.

Devant ses révélations, Berthe fut immédiatement arrêté et conduit à la maison d'arrêt de Lisieux. Quant à sa victime, ses jours ne semblent pas en danger.  (Source : Le Moniteur du  Calvados)

 

Juin 1938   -   Une fillette tuée par une auto.   -   Dans la soirée de dimanche, des enfants qui jouaient en bordure de la route de Lisieux à Orbec. sur le territoire de la commune de St-Pierre-de-Mailloc, hameau de la « Droulinière », entendirent venir une automobile.

L'un de ces enfants, la petite Désirée Vicaire, âgée de 4 ans, voulut traverser la route pour rejoindre sa sœur qui se trouvait de l'autre côté, auprès de la maison d'habitation des époux. Vicaire.

L'automobiliste, qui ne s'attendait pas à ce geste, donna un violent coup de frein, mais l'enfant fut heurtée par la voiture et renversée.

Le conducteur. M. Maurice Abstein, représentant de commerce, demeurant 44, boulevard de Reuilly, à Paris, transporta l'enfant chez ses parents et M. le docteur Gauthier, d’Orbec, appelé en toute hâte, ne put que constater le décès à la suite d'une fracture du crâne.

Les parents, de la fillette sont journaliers et ont huit autres enfants. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1945  -  Les réquisitions allemandes.  -  Les personnes qui, sur l’ordre des allemands, ont déposé des pneumatiques, batteries et armes, peuvent retirer à la mairie les imprimé nécessaires à la confection de leur dossier. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Fleury Cruveillier échappe à son destin.   -  S'il suffisait parfois d'un mot pour entraîner l'exécution d'un homme, un mot peut aussi suffire à épargner une vie.

Le 22 janvier dernier, un braconnier de Saint-Pierre-de-Mailloc, Fleury Cruveillier, 40 ans, comparaissait devant la Cour d'Assise du Calvados sous l'inculpation d'assassinat du garde-chasse Henri Lor. Condamné à mort, la Cour de cassation cassait le jugement le 8 avril, en raison d'une surcharge dans la rédaction d'un acte de procédure.

L'affaire est revenu devant la Cour d'Assises de la Seine-Inférieure qui, après délibération des jurés accordant au coupable les circonstances atténuantes, a ramené la peine prononcée contre Cruveillier aux travaux forcés à perpétuité. (Source  : Le Bonhomme Libre)

SAINT-PIERRE-de-MAILLOC  (Calvados)  -  Le Bourg

SAINT-PIERRE-de-MAILLOC (Calvados) -  Le Calvaire

St-PIERRE-de-MAILLOC  (Calvados) -  L'Église

St-PIERRE-de-MAILLOC  (Calvados)  -  Mairie et l'École

St-PIERRE-de-MAILLOC  (Calvados) -  Le Beauhue

St-PIERRE-de-MAILLOC  (Calvados) 

St-PIERRE-de-MAILLOC  (Calvados)   -   Les Cinq Chemins

Commentaires et informations : Facebook @