Mars
1853 - Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence
de M. le conseiller Lentaigne. Audience du 1er Mars 1853.
Grandval,
demeurant à St-Pierre-des-Ifs (arrondissement de Lisieux), est accusé
de viol sur la personne de Pélagie Joséphine Robine, âgée de 13 ans.
Le jury rapporte un verdict négatif.
Juillet
1860 - Une arrestation mouvementée.
- Mercredi,
dans la matinée, une femme de Saint-Pierre-des-Ifs se réfugiait tout
effrayée chez l'adjoint de cette commune, en se plaignant de la
présence sur la route de deux mauvais sujets qu’elle ne connaissait
pas et qui étaient presque dans un état de nudité.
L'adjoint
fit aussitôt venir le garde-champêtre, et, aidé de quelques voisins,
il ne tardèrent pas, après une battue, à arrêter l'un des étrangers
signalés, l'autre s'étant dérobé par la fuite. Pour vaincre la
résistance que faisait le prisonnier, l'adjoint et son garde n'eurent
pas d'autre moyen afin de pouvoir l'amener sûrement à la prison de
Lisieux, que de lui lier les bras avec une corde. Arrivés à la ville,
ils passaient devant le café du sieur Thomas, sur la place impériale,
lorsque celui-ci s'avisa d'interpeller les deux représentants de la loi
et de leur reprocher de conduire ainsi un homme qu’il connaissait.
Comme
il les menaçait de couper les cordes, le garde lui montra en vain sa
médaille, cet appel au respect que l'on doit à un agent de la loi dans
l'exercice de ces fonctions fut inutile, Thomas en un clin d'œil coupé
les cordes, écarte l'adjoint et le garde, tandis que le prévenu ce
sauve à toutes jambes.
L'autorité
prévenue de ces faits, a ordonné immédiatement la recherche du
prisonnier évadé. Il a été arrêté, dans l'après-midi, chez MM.
Lambert, dans l'usine desquels il travaillait.
Quant
au sieur Thomas il a été arrêté jeudi et conduit à la maison
d'arrêt sur un mandat de dépôt. ( L’Ordre et la Liberté)
Août
1860 - Un incendie.
-
Le 25 du courant, un
incendie s'est déclaré dans un corps de bâtiment à usage de
boulangerie, situé à Saint-Pierre-des-Ifs, appartenant à M. Baril,
propriétaire et maire de la commune. Le bâtiment et quelques effets
mobiliers, le tout d'une valeur approximative de 800 fr. ont été la
proie des flammes.
La
cause du sinistre est purement accidentelle, et on l’attribue à
l'imprudence d'une personne qui avait laissé près de la bouche du four
un fagot sur lequel des charbons ardents sont tombés et qui n'a pas
tardé à s'enflammer. Les efforts des voisins ont réussi à maîtriser
promptement l'action du feu. ( L’Ordre et la Liberté)
Mai
1861 -
Par arrêté. - Par
arrêté préfectoral du 21 mai :
M.
Chauvel, actuellement instituteur à Coquainvilliers, est nommé
instituteur public à Saint-Martin-de-la-Lieue, en remplacement de M.
Bedel, dont la démission est acceptée.
M.
Leblais, actuellement instituteur à Saint-Pierre-des-Ifs, est nommé
instituteur public à Coquainvilliers, en remplacement de M. Chauvel.
-
M. Madelaine, actuellement instituteur à Notre-Dame-de-Fresnay, est
nommé instituteur public à Saint-Pierre-des-Ifs, en remplacement de M.
Leblais.
M.
Lerat, instituteur en disponibilité, est nommé instituteur public à
Notre-Dame-de-Fresnay, en remplacement de M. Madelaine. ( L’Ordre et
la Liberté )
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Lisieux.
Lieury.
- Réparations aux murs du cimetière.
100 fr.
Glos.
- Réparations aux murs da cimetière.
50 fr.
Prêtreville.
Couverture de l'église. 100
fr.
Saint-Pierre-de-Mailloc.
- Réparation au presbytère.
50 fr.
La
Houblonnière. - Réparation au presbytère.
50 fr.
Prédauge.
- Réparation au presbytère.
50 fr.
Saint-Pierre-des-Ifs.
- Réparation à l'église. 50
fr.
Lessard-le-Chène.
- Réparation à l'église.
50 fr.
Saint-Martin-de-la-Lieue.
- Clôture du presbytère. 60
fr.
Saint-Jean-de-Livet.
- Réparations à la sacristie.
50 fr.
Saint-Loup-de-Fribois.
- Réparations à l'église.
50 fr.
Saint-Pair-du-Mont.
- Réparations à l'église.
60 fr.
Castillon.
- Réparations à l'église.
100 fr.
Saint-Julien-le-Faucon.
- Réparations à l'église.
100 fr.
Saint-Michel-de-Livet.
- Réparations à l'église. 100 fr. ( L’Ordre et la
Liberté )
Novembre
1861 - Un décret impérial du 17 novembre.
- Autorise
la commune de Saint-Pierre-des-Ifs :
1°
à emprunter sans intérêts, d'un particulier, une somme de 3 200 fr.,
remboursable en trois ans, à partir de 1866, pour la constraction d'un
chemin de grande communication.
2°
A s'imposer extraordinairement 20 centimes en 1866 et 1867, et 10
centimes en 1868, devant rapporter 3 017 f. environ. ( L’Ordre et la
Liberté )
Septembre
1865 -
Un accident de chemin de fer.
- Le
Lexovien, rend compte en ces termes, d'un accident qui est arrivé
mercredi, vers 4 heures du matin, sous le tunnel de la Motte, et dont on
avait exagéré la gravité :
«
Le train facultatif nº 250, allant de Caen à Mantes se trouvait engagé
sous le tunnel lorsque, par une cause inconnue, sa marche se trouva
ralentie. Derrière lui venait à l'heure réglementaire une
machine-pilote qui avait conduit un train à Mesnil-Mauger.
Par
suite du passage successif de plusieurs trains, le tunnel se trouvait
tellement rempli de vapeur et de fumée que le conducteur de la
machine-pilote ne s'aperçut pas qu'il arrivait sur le train facultatif
; un choc eut lieu entre le tender et la dernière voiture du train,
choc bien moins violent, on le comprend, entre deux trains marchant dans
le même sens que si les deux trains, marchant en sens inverse, se
fussent heurtés.
Néanmoins,
le mécanicien de la machine-pilote fut jeté sur le tas de charbon. Il
en a été quitte pour une écorchure au nez ; le chauffeur a aussi eu
le nez un peu endommagé, de plus une légère contusion à la cuisse,
et le conducteur d'arrière une légère contusion à la jambe.
Ces
trois employés n'ont point interrompu leur service, la circulation des
trains n'a point été arrêtée. Le dernier wagon de marchandises a été
fortement endommagé. » (l’Ordre et la Liberté)
Mars
1867 -
Conseil municipal. -
Le Conseil municipal
de Saint-Pierre-des-Ifs
a voté une somme de 50 francs pour faciliter à M. Madelaine,
instituteur, la visite de l'Exposition
Universelle.
Mars
1867 -
Le printemps en avance. -
La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les
abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et
les guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la
fin de l'hiver et le commencement du printemps sont favorables, il y
aura une récolte abondante.
L'herbe
pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont avec
les gras jours.
Août
1871 -
Fait divers.
- Les jeunes gens appelés par le sort à former le contingent
de l'armé, et maintenus dans leurs foyers comme soutiens de famille,
oublient quelquefois que cette faveur leur impose, vis-à-vis de leurs
parents, des obligations rigoureuses. Un jeune soldat du Loiret, classe
1868, qui se trouvait dans ce cas, vient d'être dirigé sur le
régiment auquel il avait été affecté, pour y accomplir le temps de
service de sa classe, par suite de l'abandon dans lequel il avait
laissé ses parents.
Août
1871 -
Avis
aux Cultivateurs.
- L'autorité
militaire a reçu des instructions pour mettre des soldats à la
disposition des cultivateurs, pour les travaux de la moisson, à la
condition que les travailleurs recevront des indemnes convenables. Il ne
sera satisfait d'ailleurs qu'aux demandes approuvées par les maires.
Août
1871 -
Fait divers.
- Mardi, le nommé Dumont, cultivateur, âgé de 76 ans,
demeurant à Saint-Pierre-des-Ifs, s'est noyé accidentellement dans une
mare près de laquelle
il venait se laver les jambes.
Août
1871 -
Fait divers.
- Des phénomènes atmosphériques singuliers se sont produits
dans le département de la Seine-Inférieure et du Calvados. A Elbeuf,
une pluie de fourmis ailées avait couvert de cette manne d'un nouveau
genre les toits des maisons et le pavé des rues à Caudebec, des
hirondelles ont été ramassées surchargées de ces insectes qui
s'étaient attachées à elles et avaient entravé leur vol. Une
véritable pluie de papillons s'est abattue aux environs de Paris.
Octobre
1874
- Orages. -
Un violent orage est venu
fondre mercredi soir sur l'arrondissement de Lisieux : des éclairs
d'une fores et d'un éclat extraordinaires, accompagnés de violents
coups de tonnerre, ont pendant plusieurs heures sillonné le ciel en
tous sens. Une pluie diluvienne s'est abattue sur Lisieux et ses
environs. La foudre est tombée à Saint-Pierre-des-Ifs, sur
l'écurie de la ferme de Mme Vve Carpentier, et exploitée par le sieur
Detoy. 2 500 bottes de foin ont été brûlées, ainsi que des harnais
et une partie du bâtiment. La perte est évaluée à 7 500 fr. environ.
L'immeuble seul était assuré. Cet orage s'est étendu sur une grande
étendue de pays. Nous trouvons dans les journaux d'Alençon les
détails suivants : « Les grêlons avaient une forme sphérique, il
ressemblaient à de grosses pralines, quelques-uns, les plus gros, à
des oeufs d'oiseaux. Nous en avons pris au hasard qui pesaient en
moyenne de 7 à 8 gr. On nous alarme qu'il en a été ramassé de plus
forts pesant 12 et 15 grammes ».
Pendant
l'orage qui a éclaté sur notre contrée dans la nuit de jeudi, la
foudre est tombée sur le calvaire d'Ifs. L'arbre de la croix a été
brisé ainsi que le socle en pierre, et le Christ
a été très endommagé.
Octobre
1874
- Éclipse. -
Le 10, il y aura une
éclipse partielle de soleil, visible dans le Calvados.
Avril
1875
- Mort accidentelle.
- Samedi,
vers trois heures au soir, le sieur Honoré Vatier, propriétaire à
Saint-Pierre-des-Ifs, âgé de 69 ans, a été renversé par son cheval,
qui a été effrayé par le passage d'un train de chemin de fer sur un
pont. Vatier a été tué sur le coup.
Décembre
1875
-
Fraude.
- Le
sieur Hue, propriétaire à Saint-Pierre-des-Ifs, achetait chaque jour,
depuis quelque temps, de plusieurs cultivateurs, une certaine quantité
de lait, destiné à la fabrication des fromages. Il avait
cru s'apercevoir que le
lait vendu par la femme Jouenne était additionné d'eau. En présence
du garde champêtre, il pesa
le lait qui venait de lui être livré par la femme Jouenne, et il
reconnut qu'il contenait près d'un quart d'eau. Ce lait fut apporté à
Lisieux, et après une nouvelle expérience faite par le maréchal
des logis, on reconnut que la constatation du sieur Hue était
exacte. La femme Jouenne, poursuivie, a été condamnée à 50 fr.
d'amende par le Tribunal de Lisieux.
Décembre
1875
-
La neige. -
Le
froid est rigoureux partout, en France c'est la région du Midi qui est
la plus éprouvée. Marseille, Agen, Nimes, Montpellier, Limoges sont
sous la neige.
Dans
le Calvados, du côté de Bayeux, la neige a atteint dimanche, une
épaisseur de 55 centimètres, région de Caen, 20 centimètres ; de
Lisieux, 8 centimètres. Plus on avance vers Paris, plus la couche
diminue, à partir de Serquigny, elle couvre à peine le sol.
Janvier
1879 -
Appropriations
et réparations en 1878. -
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le
Calvados -
Arrondissement
de Lisieux :
Marolles, école de garçons ;
Lisieux, école
de garçons ; Saint-Jacques,
école de
garçons ; Mesnil-Eudes, école mixte ; Saint-Pierre-des-Ifs,
école mixte ;
Le Pré-d'Auge,
école de filles ; Saint-Julien-le-Faucon,
école de
garçons ; Mesnil-Mauger,
école mixte ; Orbec,
école de garçons ;
Saint-Julien-de-Mailloc,
école de
garçons ;
Saint-Martin-de-Bienfaite, école
de garçons ; Sainte-Marguerite-de-Viette,
les deux
écoles ;
Montviette, école mixte ; Vieux-Pont,
école mixte.
Janvier
1882
- Mort
accidentelle.
- Dimanche
matin, à St-Pierre-les-Ifs, on a constaté la mort accidentelle par
submersion du nommé Eugène Manson, âgé de 55 ans. Cet
homme se trouvait chez sa tante, une veuve Andrieux, et c'est en voulant
se débarbouiller sur le bord d'une mare qu'il s'est noyé.
Juillet
1882
- Orages
et récoltes.
- Les
nouvelles que nous recevons sur les désastres causés ces derniers
jours, par les orages, sont déplorables. La pluie, mêlée de grêle, a
surtout causé des dégâts assez sensibles dans les communes de St-Pierre-des-Ifs,
Lessard-le-Chène et autres, comprises entre Lisieux et
Saint-julien-le-Faucon. Il pleut un peu partout en
France.
Les
foins dont beaucoup ont été mal récoltés sont abondants. Les blés
ont une belle apparence, mais beaucoup sont couchés, très peu de
pommes dans le Pays-d'Auge. Beaucoup de pommes de terre
malades.
Septembre
1888 -
Incendie.
-
Samedi la nuit, à St-Pierre-des-Ifs, un incendie a détruit le
moulin et l'habitation du sieur Desrue.
Octobre
1888 -
Les voleurs de bestiaux. -
Une
vache robe rouge pâle et blanche, cornes courtes, six dents de lait,
poids 200 kil., estimée 130 fr., a été dérobée la nuit dans
l'herbage du sieur Eugène Pesnel, cultivateur à Saint-Pierre-des-Ifs.
Les personnes qui auraient des renseignements à fournira ce sujet sont
priées de les adresser au propriétaire.
Novembre
1888 -
Les voleurs de bestiaux. -
Une vache
estimée 260 fr. a été prise au sieur Antoine Dubost, demeurant à
Lisieux, dans la propriété, qu'il possède à Saint-Pierre-des-Ifs. On
a aussi volé une brebis faisant partie du troupeau du sieur Lefranc,
berger
à Fumichon.
Juin
1890 -
Les effets d’une bonne répartie.
- Le
maréchal des logis chef de
gendarmerie, Wintersdoff, rentrait à Lisieux en compagnie d'un autre
gendarme et conduisait deux prisonniers. En arrivant à
Saint-Pierre-des-Ifs, il aperçut un individu qui mendiait le long de la
route. Lorsqu'il fut arrivé près de lui, il interrogea cet homme, qui
lui déclara se nommer Marie Even, 21 ans, originaire des
Côtes-du-Nord, et constata que ce mendiant était doublement coupable,
le trouvant en état de vagabondage. Alors le maréchal des logis
Wintesdorff mit Even en état d'arrestation. Celui-ci, furieux, se
coucha par terre et dit : « Je suis comme ma montre, lorsqu'on
m'arrête je ne marche plus. » Ce à quoi le gendarme lui répondit en
l'attrapant délicatement par le fond de son pantalon et le plantant
debout : « Quand ma montre ne marche plus, je la remonte.» Ces paroles
persuadèrent Even, qui se mit en marcha.
Octobre
1891 -
Suicide. -
Le sieur François
Cousin, 72 ans, demeurant à Saint-Pierre-des-Ifs, a été trouvé pendu
dans la cheminée de sa cuisine, à l'aide d'une longe accrochée au clou
de la crémaillère. Le sieur Cousin vivait seul, d'une pension que lui
servaient ses enfants. Dés
qu'il avait touché son argent, il le dépensait jusqu'au dernier sou à
s'enivrer journellement, puis il menait l'existence la plus misérable.
C'est alors qu'il manifestait souvent l'intention de se suicider.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1892 -
La foudre. - La semaine
dernière, les époux Guilbert, dont le mari est âgé de 82 ans,
propriétaires à Vasouy, montaient la rue des Capucins, à Honfleur,
lorsqu'un coup de tonnerre effraya le cheval attelé à leur voiture.
L'animal fit un écart et l'une des roues de la voiture heurta la borne
qui protège la pompe située à l'encoignure des deux rues. Le choc fut
si violent que la voiture fut renversée et brisée, le cheval continua
son chemin avec l'avant-train, pendant que les époux Guilbert étaient
projetés à terre, le mari sous la caisse de la voilure, Mme Guilbert
sur la chaussée La dame Guilbert n'a reçu que des contusions
légères, mais les blessures
de son mari sont plus graves et on craint pour les suites.
—
Pendant le même orage, la foudre est tombée sur un arbre du parc du
château de Colombelles, prés Caen, et l'a fendu dans toute sa
longueur, Le taillis où se trouve l'arbre
sur lequel la foudre est tombée est situé à 50 mètres d'un groupe de
maisons, où il y a eu de légers dégât.
Fort heureusement, personne n'a
été atteint.
—
La foudre est aussi tombée sur un bâtiment dépendant d'une ferme située
au-dessus du tunnel de la Motte, sur la ligne de Caen à Paris,
et a causé des dégâts à la couverture.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1892 -
Coups mortels. -
Le 8 juillet, Jules
Robine, journalier à Saint-Pierre-des-Ifs, se rendait à son domicile.
Il était armé d'une faulx. Arrivé près de l'habitation des époux
Samin, il voulut traverser leur enclos. Mais le sieur Samin, avec lequel
Jules Robine avait déjà eu à ce sujet diverses discussions, le lui
défendit. Comme l'accusé mettait peu d'empressement à se retirer, il
le poussa d'abord pour le faire sortir, puis ensuite lui jeta des
pierres. Exaspéré, Robine revint sur ses pas et porta
avec le dos de sa faulx un coup sur le crâne de Samin, quatre jours
après, il était mort. Robine était d'un caractère doux, Samin, au
contraire, passait pour violent et brutal. Robine a été condamné à 3
ans. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1893 -
Changement d’herbage. -
Le sieur
Fournier, agent d'affaires à Lisieux, rue du Champ-Remouleux, vivait
depuis 11 ans avec Alphonsine Plessis, 37 ans, couturière.
Le
dimanche de Quasimodo, il emmena celle-ci et la dame Fournier, mère,
collationner à St-Pierre-des-Ifs. Au café, il alla prendre l'air et on
ne l'a plus revu depuis. Il a filé avec la veuve Grenval, ancienne
boulangère à St-Désir. Mais il a enlevé une certaine quantité
d'objets appartenant à la fille Plessis et un titre au porteur de 3 000
fr. appartenant à sa mère. On le croit réfugié du côté de Caen. La
fille Plessis a porté plainte. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1893 -
Une rude émotion.
- Charles
Morin et Paul Allaire,
journaliers à Lisieux, étaient allés ensemble mendier à
St-Pierre-des-Ifs, chez M. Jean Vattier, ils ne trouvèrent personne
pour les recevoir et en profitèrent pour pénétrer dans la cave et se
désaltérer au tonneau de cidre.
Une
fois la soif apaisée, Morin avisa un petit baril qui ne pouvait manquer
de contenir de la bonne, mais à peine y avait-il goûté qu'il recula,
se croyant empoisonné. Le drôle avait bu du vinaigre. Il n'était pas
encore revenu de son émotion quand M. Vatier rentra et prit le
signalement des deux buveurs qui ont été arrêtés. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1893 -
Incendie. -
A St-Pierre-des-Ifs, le feu s'est déclaré dans une
maison appartenant au sieur Alphonse Georges cultivateur à St-Jacques.
Cette maison était occupée par le sieur Alexandre Dubois, chef
d'équipe, qui devait la quitter le jour même pour céder la place au
propriétaire, lequel allait lui-même s'y installer. Pertes pour le
sieur Dubois, 5 000 fr., et pour le propriétaire, 9 000 f. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1894 -
Les voleurs de vaches. -
La semaine
dernière, une vache appartenant au sieur Nicolas, propriétaire à
Saint-Aubin-sur-Algot a été volée dans une cour. Mercredi,
le voleur a été arrêté à Vieux-Pont. C'est un nommé Mellion, 25
ans. Il avait également volé une vache au sieur Deshayes de St-Désir.
—
Le sieur Eugène Pesnel, cultivateur à St-Pierre-des-Ifs, s'est plaint,
qu'on lui a volé une vache.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1895 - Qui se
ressemble s’assemble.
- C'est
ce qui est arrivé à la femme de Philippe-Anguste, aujourd’hui
domestique à Dives. Cette femme, qui est âgée de 27
ans, avait quitté son mari pour aller vivre, à Saint-Pierre-des-Ifs,
avec le nommé Alexandre Maugeant, 25 ans. Cela n'a pas dû surprendre
son mari, car il savait que sa femme, avant son mariage, avait
été pensionnaire dans une maison publique de Caen.
Ce
fut avec le mobilier commun qu'on meubla la maison de Saint-Pierre, mais
il fallait vivre. La femme Philippe a d'abord commencé par commettre de
nombreuses escroqueries à Lisieux, pendant que son amant volait des
bestiaux et se faisait arrêter à Lisieux, au moment ou il voulait
vendre un bœuf enlevé à M. Émile Bazire. Ce couple, si bien assorti,
a été condamné à quatre ans de prison et 50 fr. d'amende chacun. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1897 -
Marchandes à faux poids.
- Quatre
cultivatrices des environs de Trouville se sont vu dresser contravention
pour avoir exposé et mis en vente une certaine quantité de pains de
beurre ne pesant pas le poids annoncé. Ce sont : Césarine Letellier,
femme Thuret, 48 ans, cultivatrice à Annebault, 7 pains de 500grammes ;
Alexandrine Prout, femme Pouettre, 30 ans, cultivatrice à
Saint-Pierre-Azif, 2 pains de 500 grammes ; Emilienne Poitevin,
femme Lebrun, 48 ans, cultivatrice à Auberville, 5 pains de 500 grammes
; Adeline Legras, femme Lefort, 44 ans, cultivatrice à
Saint-Pierre-Azif, 1 pain de 500 grammes. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1897 -
Trop crédule.
- A
la dernière foire
de Lisieux, le sieur Jules Régnier, 56 ans, propriétaire à
Saint-Pierre-des-Ifs, était abordé par un individu qu'il ne
connaissait pas et qui lui tint à peu près ce langage :
« Figurez-vous, monsieur, que je viens de marchander un cheval à
un homme qui en veut 650 fr., je lui en ai offert 55 pistoles, mais
comme je sais qu'il est bon, voudriez-vous en offrir un louis de plus,
comme si c'était pour vous. Vous le paierez, je vous rembourserai et
vous verrez que je sais récompenser un service généreusement ».
Régnier accepte et suit son interlocuteur dans l'écurie. Inutile de
dire que le vendeur se trouva présent. On examiné le cheval, on en
discute le prix, et finalement on se rend dans un café voisin. Là,
après maintes discussions, le vendeur,
dans
un mouvement d'expansion,
déclare
que la tête de Régnier
le « botte
» et qu'il cédera sa bête
pour
580 fr. Marché conclu. Mais Régnier explique qu'il n'a en sa
possession que 515 fr. « Qu'à cela ne tienne, lui répond le marchand,
vous remettrez le surplus dans la
journée..
» Il empoche les 515 fr. et
disparaît,
sous un prétexte quelconque. C'est, alors que Régnier, retournant au
cheval et l'examinant de près, cette fois, s'aperçoit, mais un peu
tard, qu'il était la dupe de deux escrocs et que l'animal qui lui
restait pour compte valait tout au plus 200 fr. Notre homme,
ahuri, n'avait plus qu'à porter plainte, c'est ce qu'il a fait. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1897 -
Pendu. -
Le
sieur Dupuis, 60 ans, journalier à St-Pierre-des-lfs, s'est pendu à
son domicile. Le malheureux souffrait de violentes douleurs
rhumatismales. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1898 -
Laine révélatrice. –
Un
agneau avait été
dérobé, la nuit, dans l'herbage de la veuve Hardouin, propriétaire à
St-Pierre-des-Ifs. Les gendarmes furent aussitôt prévenus. Comme on
avait vu de la laine flotter dans une haie conduisant chez les époux
Dumesnil, les gendarmes débutèrent par
leur rendre visite. Ils trouvèrent le père, la mère
et le fils en train de savourer leur café après avoir mangé un gigot.
La perquisition amena la découverte, dans la cave, de l'agneau tout
dépouillé. Il n'y manquait que le gigot ayant servi au dîner
familial.
A
l'audience, Dumesnil père a déclaré qu'en apprenant le vol commis par
sa femme et son fils il était entré dans une fureur noire et avait
quitté la maison. Mais il faut croire qu'il y était revenu, puisque
les gendarmes l'ont trouvé à table, prenant son café pour faire
passer le gigot. Le tribunal de Lisieux a condamné la femme Berthe
Dumesnil, 38 ans, à deux mois de prison, et le fils, de 16 ans, à un
mois, pour avoir volé l'agneau, le père, Nicolas Dumesnil, 40 ans,
employé au chemin de fer pour en avoir mangé, à un mois. La loi
Bérenger a été accordée au fils.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1900 -
Du danger de vouloir tromper la justice.
- Le sieur Vital Dayes, 40 ans, cultivateur à
St-Pierre-des-Ifs, et sa servante, Reine Genissel, 37 ans, étaient
poursuivis pour falsification et écrémage du lait qu'ils livraient au
sieur Rendu, fabricant de fromages à Roques.
La
servante, pour sauver son maître, se déclara seule coupable des
falsifications reprochées. Le tribunal de Lisieux a pris la chose du
mauvais côté, car, s'il n'a condamné la fille Genissel qu'à 50 fr.
d'amende, il a ajouté trois mois de prison pour son maître, et, en
plus, l'affichage et la publicité dans les journaux. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1900 -
Le « sale tour » d’Augustine.
- La
fille Augustine Chalot, 36 ans, vivait depuis plusieurs années avec le
nommé Blanche, Journalier à Saint-Pierre-des-Ifs, près Lisieux.
Depuis
longtemps déjà, l'accord n’était plus parfait et, finalement,
Blanche avait signifié son congé à sa compagne. Celle-ci, furieuse,
cassa toute la vaisselle et les carreaux des fenêtres. Blanche ayant
porté plainte, les gendarmes procédèrent à une enquête.
Comme
ils interrogeaient, dans le chemin, Blanche et la fille Chalot, celle-ci
se sauva en criant à son amant qui l'accusait : « Ah ! chest comme cha
! et bien j'te vas joué un sale
tour ».
Quand
les gendarmes voulurent pénétrer au domicile de Blanche, la porte
était fermée à l'intérieur. La fille Chalot ne répondant pas,
Blanche monta dans le grenier pour pénétrer dans la maison et trouva
le corps de sa maîtresse se balançant à un clou. Elle avait tenu
parole et joué un « sale tour » à son amant. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1901 - La reine la têtue.
- La fille Reine Genissel,
47 ans, cultivatrice à St-Pierre-des-Ifs, près Lisieux, avait pris
pour associé Vital Dayes, 41 ans.
Au
début, la fille Genissel commandait, bientôt, ce fut le tour du
domestique de parler en maître. Dans ces conditions, les deux associés
ne tardèrent pas à se disputer et même à se battre. Ils ne se
trouvaient d'accord qu'au moment du coucher. Un jour que Dayes avait
sans doute cogné plus fort que d'habitude, sa maîtresse porta plainte.
A
l'audience, la fille Genissel, revenue à de tendres sentiments pour son
domestique, prétend qu’il ne l'a pas battue et que c'est elle, au
contraire, qui lui a caressé les côtes avec un manche à balai.
Malheureusement,
des témoins sont venus confirmer les faits, et, comme la fille Reine,
par entêtement, n'a jamais voulu revenir sur ce qu'elle disait, elle a
été condamnée à deux mois de prison et 1 000 fr. d'amende pour faux
témoignage. Quant à Dayes, déjà sept fois condamné, le tribunal lui
octroie 40 jours d'emprisonnement. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Acte de cruauté. -
Un inconnu a fendu l'un des trayons d'une vache appartenant à la
veuve Castelain, propriétaire à St-Pierre-des-Ifs, près Lisieux.
Cette vache était dans un herbage, à Monceaux. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Jambes fracturées.
- Le sieur Baptiste Divey, 39 ans, à Vaubadon, qui revenait de
chercher cinquante barattées de carottes, est tombé, à Subles, sous
la roue de sa voiture qui lui a fracturé une jambe.
—
Le sieur Paul Binet, 67 ans, journalier à Saint-Pierre-des-Ifs,
en conduisant des bestiaux, a fait un faux pas et s'est fracturé une
jambe. On l'a transporté à l'hospice de Lisieux. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1903 - Les voleurs d’églises.
- Trois vols
d'églises ont eu lieu dans le canton de Lisieux. A la Boissière, les
cambrioleurs ont fait sauter un grillage et brisé une fenêtre de
l'église. Une fois entrés, ils ont fracturé les troncs et enlevé 2
fr. 50.
—
A l'église St-Pierre-des-Ifs, ia porte de la sacristie a
été forcée et on a constaté la disparition d'une somme de 4 fr. 50
renfermée dans un placard.
—
Pénétrant par la fenêtre, dont ils brisèrent les vitres, les voleurs
ont forcé les troncs de I'église de St-Jean-de-Livet. On ignore
l'importance des sommes enlevées.
—
Il y a quelques semaines, le commissaire de police de Dreux
(Eure-et-Loir) arrêtait un individu porteur d'un grand nombre d'objets
de piété, dérobés dans les églises. Ces objets étaient brisés,
martelés et écrasés. Le cambrioleur refusa de donner sa véritable
identité et de fournir la moindre explication.
A
l'aide de la mensuration il vient d'être établi que l'on est en
présence d'un nommé Joseph Fleury, âgé de vingt-six ans, né à
Chênedollé, près Vire, ayant subi plusieurs condamnations et passible
de la relégation. Les objets trouvés, en sa possession avaient été
volés à l'église de Boitron (Orne). (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1903 - Vols qualifiés.
- Edmond
Vauquelin, 23 ans, et Antoine Dauphin, 27 ans, journaliers, sont
accusés de vols nombreux et peu importants commis à
Ste-Marguerite-des-Loges, à Tortisambert, à Mesnil-Mauger, à St-Pierre-des-Ifs
et à Ammeville.
Vauquelin
et Dauphin sont deux récidivistes. Les Caennais connaissent Dauphin,
c'était lui qui, habillé en sauvage et surnommé Racaco, mangeait, à
la foire de Caen, des rats vivants, et de la viande pourrie.
Vauquelin
a été condamné à 5 ans de prison et Racaco à 6 ans de travaux
forcés, qu'il demandait, d'ailleurs, en promettant de recommencer son
temps fait. — Défenseurs : Mes
Goujet et Villey-Desmezerets.
—
Un récidiviste, Louis Boissel, 21 ans, journalier, qui a déjà subi 7
condamnations, était accusé de vols nombreux, mais de peu
d'importance, commis à Gonneville-sur-Honfleur. Il était passible de
la relégation, mais ayant obtenu les circonstances atténuantes il
l'évitera pour cette fois et ne fera que trois mois de prison. —
Défenseur : Me Desportes.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Veau phénomène.
– A
Saint-Pierre-des-Ifs, une vache a donné naissance à un veau à tête
de bouledogue, ayant des dents de chien et réunissant les deux sexes.
Un directeur de loge foraine l'a acheté aussitôt.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Suspension.
- Nous
avons dit hier que M. le comte de Vendeuvre, maire de Vendeuvre, avait
eu l'honneur d'être suspendu pour un mois par le Préfet. Voici en
quels termes M. de Vendenvre porte à la connaissance de ses
administrés la mesure dont il est l'objet.
Par
arrêtés préfectoraux, M. le comte de Noinville, maire de
Saint-Martin-de-Bienfaite, et M. Roberge, maire de Saint-Pierre-des-Ifs,
ont été honorés pour les mêmes motifs, de la mesure qui a frappé M.
le comte de Vendenvre. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1907 - Maires
suspendus. - A
la liste que nous avons déjà donnée des maires qui ont eu l'honneur
d'être suspendus par le préfet pour avoir refusé d'enlever les
crucifix dans les écoles, nous devons ajouter les noms de MM le vicomte
de Kéroman, maire de St-Pierre-de-Fresne, Champion, maire de Clinchamps
(arrondissement de Vire),
Marguerite, maire de Neuilly-le Malherbe, et Roberge, maire de St-Pierre-des-Ifs.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mai
1919 -
Accident mortel. -
Le nommé Émile Jarrier, occupé a des travaux de maçonnerie
sous le tunnel de la Motte, surveillait l'enlèvement de madriers à
l'aide d'un treuil, quand l'un de ceux-ci bascula et tomba d'une hauteur
de quarante mètres sur la tête de Jarrier, qui fut littéralement
assommé. Relevé aussitôt par un camarade, il fut conduit à
l'hôpital mixte de Lisieux, où il succomba quelques heures plus
tard.
Jarrier
était marié. Il était rapatrié d'Allemagne depuis trois mois et
entré depuis peu dans les chantiers de M. Leprince, entrepreneur à
Rouen. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1920 -
Suicide. -
M.
Paul Cordier, 41 ans, demeurant à Saint-Pierre-des-Ifs, près Lisieux,
était parti le 1er janvier, disant qu'il allait faire une
visite. Il ne revint pas le soir, et on apprit qu'il ne s'était pas
rendu à l'endroit qu'il avait indiqué.
Quelques
jours après, on découvrit son cadavre dans une mare. On croit à un
suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1922 -
Le feu. -
A
St-Pierre-des-Ifs, canton de Lisieux, un bâtiment à usage de cave
bouillerie et grenier à foin, appartenant a M. Lebray, de Lisieux, et
loué à
M. Catherine, a été détruit par un incendie. Les dégâts, qui sont
assurés, sont de 20 000 francs.
—
Un incendie a détruit la cidrerie de M. Sandret, cultivateur à
Repentigny, canton de Cambremer. Les dégâts pour M. Sandret et pour M
Martin, propriétaire sont évalués à 7 000 fr. ils sont
assurés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1923 -
Remise incendiée.
-
Un incendie
s'est déclaré
dans un
bâtiment à
usage de
remise, garage,
écurie et
de grenier
à foin, situé
près de
l'église de
Saint-Pierre-des-Ifs et
dépendant
de la
propriété de
M. d'Aigneaux.
Grâce à
la promptitude
des secours,
l'auto,
les chevaux,
trois voitures,
les harnais
purent être
sauvés. Mais
malgré la
courageuse
intervention des
pompiers de
Lisieux, le
bâtiment a
été détruit.
Les dégâts
sont évalués
à 15.000
francs.
Avril 1924
- Fraude
de lait. -
La
femme Crespin,
née Germaine
Desseaux, 35 ans,
cultivatrice à Saint-Pierre-des-Ifs,
est inculpée
de falsification
de lait
par mouillage
dans la
proportion
de 32 %.
Le Tribunal
prononce contre
elle, une
peine de
un mois
de prison,
1.000 francs
d'amende et
ordonne l'insertion
et l'affichage
du jugement.
Juin
1924 - Arrestation d’un
bandit.
- Le
nommé
Arthur
Lebrun,
gardien
d'herbages
à
Glanville,
se
trouvant
momentanément
à
Saint-Pierre-des-Ifs,
a
été
arrêté
par
MM.
Belhache,
commissaire
de
la
brigade
mobile,
et
Triboy,
inspecteur.
Ce dangereux
individu était
surveillé depuis
le 4
juin dernier.
Il est
l'auteur d'une
tentative de
meurtre commise sur
M. Pierre
Chéron,
fils de
M. Chéron,
propriétaire au
château de
Bourgeauville.
Juin
1929 -
Accident. -
M. Jules Charpentier, 17 ans, demeurant que chez ses parents
Saint-Pierre-sur-Ifs, était monté dans un banneau qu'il conduisait
sans guides. Son cheval s'étant emballé il sauta de la voiture et
tomba sous la roue qui lui passa
sur le ventre. Transporté à l'hôpital de Lisieux, il y a reçu
les soins du docteur Berthon.
Janvier
1932 -
Vol de lait. - Marie
Simon, âgée de 44 ans, employée comme trayeuse de lait chez M. Dudoit,
propriétaire à St-Pierre-des-Ifs, a été surprise vendredi soir,
au moment où elle rentrait chez elle avec un seau d'une dizaine de
litres de lait, dont elle comptait faire usage à son profit. Elle a
avoué ses vols et raconté qu'elle opérait de la façon suivante :
elle avait soin de ne pas traire toutes les vaches et en réservait
tantôt une tantôt deux. Puis, après avoir porté le lait chez son
patron, elle retournait dans la soirée continuer sa traite et ramassait
chez elle le lait qu'elle revendait le lendemain.
Ayant
répondu d'une façon inconvenants aux gendarmes, elle sera poursuivie
non seulement pour vol, mais aussi pour insultes à la gendarmerie.
Marie
Simon a été laissée en liberté provisoire à cause des ses enfants
en bas age. .
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1936 - Un
terrible accident prés de Lisieux.
-
Un
terrible accident s'est produit au cours de la nuit dernière, vers 22
heures, sur la route de Lisieux à Falaise et sur le
territoire de la commune de Saint-Pierre-des-Ifs.
Conduisant
à un bal donné à Saint-Julien-le-Faucon cinq jeunes gens de Lisieux,
un chauffeur de taxi de cette ville. M. Motte, pilotant sa voilure à
vive allure, passait au lieu dit « Le pont du Chemin de fer ».
Lorsque par suite de la vitesse à laquelle roulait l'auto, il ne put
prendre normalement un virage dangereux et jeta celle-ci sur l'une des
piles du pont qui, à cet endroit, traverse la route.
Dans
l'accident, l'une des occupantes du taxi, Mlle Yvonne Lallier, 18 ans,
domestique, fut tuée net. Un jeune homme, M. Landier, également âgé
de 18 ans, relevé inanimé, est dans un état désespéré. Les
deux sœurs de la morte, Mlles Georgette et Louise Lallier, une
demoiselle Hélène Trolley, l'un de leurs camarades, M. Punel, et le
chauffeur Molle, grièvement blessés, les uns et les autres, ont été
transportés à l'hôpital de Lisieux. Les blessures de certains d'entre
eux inspirent les plus vives inquiétudes.
Le
chauffeur Motte avait été, à différentes reprises, l'objet de
contraventions pour excès de vitesse. Il avait, il y a quelques jours,
quitté sa femme qui est sur le point d'être mère.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Septembre
1936 -
Arrestation
d’un individu accusé de tentative meurtre.
- On
se souvient du drame qui eut lieu dans la nuit du 27 au 28 avril
dernier, sous une tente de la foire de Caen où le nommé Marins
Madeline porta un coup de couteau à un compagnon, après boire.
Il
s'était enfui. La gendarmerie de St-Pierre-sur-Dives ayant appris que
l'individu se trouvait dans la région, se mit à sa recherche.
Le
gendarme Caudron, de la brigade, inspectait la route, lorsqu'aux abords
du pont du chemin de fer de La Motte, à St-Pierre-des-Ifs, il aperçut
Madeline, assis au bord du chemin.
Quelques
minutes après, le gendarme mit ses chefs au courant de sa découverte.
Le capitaine Guilmain, commandant la section, se rendit en automobile à
l'endroit indiqué avec le gendarme Caudron et deux autres
gendarmes et retrouva Madeline qui se laissa arrêter sans difficulté.
Ramené
à Lisieux et interrogé, il avoua son acte, il a été ensuite
déféré au Parquet.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Avril
1937 -
La victime de l’agression de St-Pierre-des-Ifs, a succombé.
-
Ces jours
derniers, à Saint-Pierre-des-Ifs, Mme Vve Tougard, propriétaire,
était victime d'une agression de la part de deux journaliers, les
nommés Lucien Dieulin et Eugène Raime. S'étant introduits dans la
maison de Mme Tougard, les journaliers avaient brisé le mobilier et
frappé la propriétaire.
Depuis
lors, Mme Tougard avait dû être transportée à l'hôpital de
Pont-Audemer, où elle succomba peu après. Le juge d'instruction de
Pont-Audemer, à la suite d'une enquête, a délivré un mandat d'arrêt
contre Dieulin et Raime, qui ont été écroués. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1937 -
Une série de suicides. –
M.
Adrien Buffard. 50
ans, domestique agricole au service de M. Pierre Méhédin, à
Touffréville, s'est suicidé par pendaison dans un
hangar dépendant de la ferme de son patron. M. Buffard était atteint
de neurasthénie.
-
la suite d'une insolation dont il avait été frappé en
travaillant sur la route. M. Octave Senécal, 39 ans, cantonnier,
demeurant à Castillon, s'est pendu dans la cave de son habitation.
-
On a découvert pendu dans la buanderie de sa ferme. M. François
Belot, 62 ans, cultivateur à Saint-Pierre-des-Ifs. Atteint de paralysie
du bras droit, M. Belot craignait de ne plus pouvoir bientôt se
livrer à aucun travail.
-
Un cultivateur de Cartigny-l'Epinay, M. Pierre Simon, 75 ans,
s'est suicidé en se pendant dans son grenier.
C’est
sa fille, Mlle Jeanne Simon, qui a découvert le cadavre. Le décès a
été constaté par le docteur Vernay, de Littry. On ignore totalement
les raisons de ce suicide. (Source :
Le Moniteur du
Calvados)
Septembre
1938 - L'incendie suspect d'un bâtiment agricole. - Mercredi, à
son réveil, Mme Lucas, cultivatrice, fut étonnée de constater qu'un
de ses bâtiments, à usage de grange, hangar et étable, couvert
en chaume, situé derrière sa maison d'habitation, finissait de se
consumer, alors qu'elle n'avait rien vu ni entendu.
Le
bâtiment incendié appartenait à M. Valder, camionneur au
Bec-Hellouin.
Il
est à signaler qu'il y a quelques mois, un bâtiment a brûlé dans les
mêmes conditions chez un voisin, M. Feuillye.
Les
gendarmes de Saint-Georges-de-Vièvre qui croient à la malveillance,
continuent leur enquête. . (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1946 -
Une bonne prise. -
Vers
1 heure du matin M. Bertrand Jumel, débitant à St-Pierre-sur-Ifs,
était alerté par des bruits insolites provenant de son habitation.
Quel ne fut pas son étonnement en constatant que prés d’une
fenêtre ouverte se trouvaient 2 sacs renfermant 35 paquets de tabac, 65
paquets de cigarettes, du café et du sucre.
Mais
l’auteur du cambriolage n’avait pas demandé son reste. Celui-ci ne
tarda pas à être arrêté par les gendarmes, il s’agit de Bernard
Armenoult, 34 ans, journalier à Orbec, déjà titulaire de plusieurs
condamnations pour vol et qui venait de purger une peine de quatre ans
de prison. (Source : Le
Bonhomme
Libre)
Janvier
1947 -
Pièges à loups ! –
Le maire de
Saint-Pierre-des-ifs informe ses administrés que M. Roland Chabeau,
cultivateur, lui a déclaré avoir tendu 10 piéges à renard dans les
parcelles dites « Le Marais » et quatre dans « La
Grande cour ». (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
La poudre d’escampette. –
M. Robert Clabant, cultivateur à Saint-Pierre-des-Ifs, a
découvert cachés dans un fossé en bordure de la voie ferrée, deux
prisonniers allemands et un travailleur civil de même nationalité qui
s’étaient enfuis de la ferme de M. Vandermesch.
Quatre
jours après son arrivée chez Mme Vve Barré, cultivatrice à La
Vespière, un prisonnier boche s’est enfui, durant la nuit, du
domicile de sa patronne. (Source :
Le Bonhomme
Libre)
Juillet
1948 -
Un trou dans le tonneau.
- Opérant
de nuit, des malandrins ont pénétré dans un bâtiment servant de cave
à M. Henri Gossé, propriétaire et maire de Saint-Perre-des-Ifs, et
ont puisé 50 litres de cidre dans les fûts.
Les
auteurs du méfait ont été identifiés par la gendarmerie : il s'agit
d'un ouvrier agricole de la localité, René Canivet, 32 ans, et de son
beau-frère Maurice Scipion, maçon à Beuvillers. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Août
1948 -
Deux blessés dans une collision.
- Sur la route
de Lisieux à Falaise, au carrefour de la Corne, sur le territoire de la
commune de Saint-Pierre-des-Ifs, une collision s’est produite entre
deux automobiles conduites l'une par Mlle Marcelle Foucher, institutrice
retraitée, secrétaire de mairie de cette localité, l'autre par M.
Lefèvre, marchand de bestiaux, rue des Prémontrés, à Falaise. Sous
la violence du choc, la portière de la voiture de Mlle Foucher s'ouvrit
et cette dernières fut projetée hors de l’auto ainsi que Mlle
Bernadette Le Rouilly, qui se trouvait à côté d’elle.
Blessée
à la tête et atteinte de contusions internes, mademoiselle Foucher
demeura inanimé sur la chaussée, Mlle Le Rouilly souffe de contusions
multiples, quant à M. Lefèvre, il ne porte que des éraflures au
visage. Les deux autos ont été sérieusement endommagées.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Le ruban rouge. -
La Croix de la chevalier de la Légion d'Honneur a été
décernée à M. André de la Peschardière, maire de
Colombiers-sur-Seulles depuis 43 ans, et Henri Gosset, maire de
Saint-Pierre-des-Ifs, en récompense de 39 années de fonctions
municipales. Nos félicitations. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Les surprises du retour.
- En
regagnant son domicile après la fête de l'arbre de Noël chez M.
Picot, conseiller municipal, M. Louis Mazure, instituteur à
Saint-Pierre-des-Ifs, a constaté qu'un malfaiteur avait pénétré dans
son logement. Dédaignant des bijoux, l'inconnu fit main basse sur 22
000 francs renfermés dans l'armoire d'une chambre et s’empara de 1
500 francs placés dans un buffet de cuisine, cette somme représentant
l'argent collecté par les élèves pour la vente du timbre
antituberculeux.
Divers
indices auraient mis les gendarmes sur les traces de l'auteur du
cambriolage. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 - Le
feu à l'église de St-Pierre-des-Ifs.
- Des
paroissiens sortant dans la soirée du presbytère constataient que de
la fumée s'échappait d'une fenêtre de la sacristie. Le curé, M.
l'abbé Marie, devait constater peu après que le feu s'était déclaré
dans les meubles de la sacristie.
Les
habitants d'alentours s'employèrent à conjurer le fléau en attendant
l'arrivée des pompiers de Lisieux alertés par téléphone.
Des
ornements sacerdotaux ont été très endommagés. Le sinistre dont les
causes sont inconnues aurait causé 300 000 francs de dégâts.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1950 -
Mort du doyen des maires de l’arrondissement.
- Nous
apprenons la mort à l'âge de 88 ans de M. Henri Gosset, maire de
St-Pierre-des-Ifs.
Entré
à l'assemblée municipale en 1896, élu adjoint en 1907, il présidait
depuis 1913 aux destinées de la commune. Agriculteur averti, il
s'intéressa tout spécialement l'élevage du cheval de trait et fut
l'un des animateurs du Syndicat Hippique Augeron. Il
y a un an, ses concitoyens avaient fêté la Croix de la Légion
d'honneur que lui avaient méritée ses longues années de dévouement
à leur service.
Les
obsèques du défunt ont été célébrées lundi en l'église du
Mesnil-Eudes. ( Le Bonhomme Libre )
Avril
1950 -
L’écharpe tricolore.
- Le
Conseil municipal de Saint-Pierre-des-Ifs a procédé à l'élection
d'un nouveau maire en remplacement de M. Gosset, décédé.
M.
Basset a été élu au premier tour par 10 voix contre 1 à M. Lecat
qui a été proclamé adjoint lors d'un deuxième scrutin.
(Le Bonhomme Libre) |