1er Juinl 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - PIERRE - du -

Canton de Falaise

Les habitants de la commune sont des ...

Août 1849  -  Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. le conseiller LOISEL. - Audience du 2 août.

-  Le nommé Denis Théodore Mabire vivait depuis quelque temps en mauvaise intelligence avec son père, et voici quel en était le motif : Mabire fils servait, depuis 4 ans, comme remplaçant, lorsqu'en 1845 il désira se faire remplacer lui-même, pour se marier à une fille Leblanc. Comme il n'avait pas l'argent nécessaire, cette fille emprunta une somme de 660 fr. et l'obligation fut cautionnée par les époux Mabire père et mère.

Cet emprunt était remboursable le 7 juin dernier, et Mabire fils voyait arriver l'échéance avec inquiétude, parce qu'il n'avait pas l'argent nécessaire. Il prétendit que son père lui avait promis de lui aider à payer cette somme, et comme celui-ci s'y refusait, Louis-Théodore Mabire en conçut une extrême irritation, aussi, dans une querelle qu'ils eurent ensemble quelques jours après Pâques, Mabire fils finit-il par lui dire : « Nous nous reverrons plus tard.... tu ne périras que de ma main !... »

Le 6 mai dernier, vers deux heures de l'après-midi, Mabire père, pendant qu'il était à garder, sur la bruyère de Couvrigny (arrondissement de Falaise), les moutons du sieur Noblet, vit, tout à coup, son fils venir vers lui. Il se rappela la menace que celui-ci lui avait faite quelques jours auparavant et ne put se défendre d'une certaine inquiétude, elle était fondée, car son fils, en l'abordant, ouvrit son couteau, et lui dit, en le lui présentant avec colère : « Il faut que toi et ta p……, vous payez 300 fr. sur mon remplacement, ou je t'enfonce ». Son père lui répondit qu'il ne devait rien et qu'il ne paierait pas.

Alors Louis-Théodore se jeta sur lui et essaya de lui porter deux coups de couteau dans la poitrine. Mabire père parvint à parer les coups avec sa sellette, mais son fils voulut s'emparer de cette sellette et pendant qu'il l'a tenait d'une main, il frappa son père d'un coup de couteau dans le dos, ce coup traversa son manteau et coupa le cuir qui recouvrait sa carnassière.

Mabire fils effrayé sans doute de ce qu'il venait de faire, se retira, et son père rentra quelques instants chez son maître auquel il raconta ce qui venait de se passer. Le couteau dont l'accusé a fait usage a été saisi le lendemain et la lame s'adapte parfaitement aux coupures du manteau et de la carnassière.

Mabire comparait devant le jury comme accusé d'avoir volontairement porté des coups et fait des blessures à son père légitime.

L'affaire perd beaucoup de sa gravité au débat, et l'habile plaidoirie de Me  Esnault achève de bien disposer en faveur de son client le jury qui rapporte de la salle de ses délibérations un verdict d'acquittement en vertu duquel Mabire est immédiatement rendu à la liberté.  (source Journal de Honfleur)

 

Février 1866   -  Par arrêtés.   -   M. le préfet du Calvados, sont nommés :

-  Maire de la commune de Saint-Eugène, M. Lelièvre ( Alexandre ), adjoint, conseiller, en remplacement de M. Lelièvre (Jacques), décédé.

-  Adjoint de la commune de Saint Eugène, M. Faillebarbe ( Jean-Désiré ), conseiller municipal.

-  Maire de la commune de Conteville, M. Després ( Louis ), conseiller municipal, en remplacement de M. Blanchard, décédé.

-  Maire, de la commune de Saint-Pierre-du-Bû, M. Beaudet ( Jean-Louis-Sévère ), conseiller municipal, en remplacement de M. Barbot, démissionnaire.

-  Maire de la commune de Norrey, M. de Boisneville ( Adolphe ), conseiller municipal, en remplacement de M. de Fontenes, décédé. ( Le Bonhomme Normand )

 

Mars 1867   -   Découvert d'un cadavre.    -   On a retiré de l'étang de Cauvigny, à Saint-Pierre-du-Bù, le corps du nommé Girard, âgé de 33 ans, ouvrier bonnetier à Guibray. On croit à  un suicide et on l'attribue à l'ivresse.  

 

Août 1868   -   Un incendie.   -   Le 3 de ce mois, à une heure du soir, un incendie dans les causes sont inconnues, mais que l'on croit accidentelles, a consumé, sur le territoire de la commune de Saint-Pierre-du-Bû, 4 hectares de bruyère appartenant à M. Oscar Quierteville, propriétaire à Falaise.

Le feu a duré une heure environ. La perte évaluée à 1000 francs, est couverte par une assurance. Des mesures de précaution ont été prises dans le but d'éviter un nouveau sinistre.  

 

Septembre 1889.   -   Écrasé.   -   Samedi, le sieur Valette, aubergiste à St-Pierre-du-Bu, est tombé sous les roues d'une voiture qu'il conduisait et a été très grièvement blessé.

Transporté à son domicile, on lui prodigua les soins les plus empressés, mais il a succombé dans la nuit de dimanche. Il est probable que ce pauvre homme, atteint fréquemment de malaises, aura eu un étourdissement qui aura occasionné sa chute.

Le sieur Valette, qui était âgé de 55 ans, laisse une veuve et 5 enfants. ( Bonhomme Normand)

 

Juillet 1894  - Une femme brûlée.   -   La demoiselle Hélène Libert, 73 ans, demeurant à St-Pierre-du-Bu, vivait seule et soignait difficilement quelques bestiaux. Ses voisins, surpris de ne pas, la voir comme de coutume, entrèrent chez elle, pressentant un malheur. Derrière la porte était étendu le cadavre de la demoiselle Libert, à moitié carbonisé. On suppose que, le feu ;ayant pris à ses vêtements, elle n'a pas eu la force d'appeler et est morte sans qu'on plisse lui porter secours. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1895  -  Piqués par des vipères.  -  La demoiselle Paillet, qui fanait à St-Pierre-du-Bû, a été mordue à la jambe par une vipère. La blessure ne paraissait pas grave, cependant, la jambe enfla rapidement et l’on dut apporter la blessée en voiture à Falaise, pour faire cautériser la plaie. Le lendemain, l'enflure de la jambe n'était pas encore passée et la blessée était sérieusement malade, mais aujourd'hui elle parait hors de danger. 

— M. Henri Lelong, cultivateur à la Chapelle-d'Aligné, mordu à la jambe par une vipère, est mort après une longue agonie, malgré une médication immédiate et énergique. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1898  -  Morts en chassant.   -   Le sieur Lafleur, aubergiste à St-Pierre-du-Bù, était en train de chasser, lorsqu'il se sentit indisposé. Il tomba à genoux, la face en avant et resta inanimé. La mort avait été instantanée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1901   -   Deux enfants noyés.  -   Les trois enfants du sieur Goubin, sacristain à Saint-Pierre-du-Bù, près Falaise, revenant de faire une commission, s'amusaient à attraper des grenouilles dans le trou d'une carrière rempli d'eau. René Goubin, 10 ans, s'étant trop avancé, glissa dans l'eau. Son aîné d'un an, Louis Goubin, essaya de le soutenir, mais le poids  l'entraîna et il tomba à son tour dans l'eau où tous les deux se sont noyés sous les yeux de leur petite sœur. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1903    -   Outrage à la pudeur.  -  Dimanche l'après-midi, le nommé Auguste Perrette, 54 ans, originaire de Bretteville-sur-Laize, domestique à Nécy (Orne), passant à Saint-Pierre-du-Bù, près Falaise, rencontra la jeune Aline Lanoë, dix ans, qui, revenant des vêpres, rentrait chez ses parents.

Après avoir entamé la conversation avec l'enfant sans défiance, le misérable essaya par deux fois d'abuser de la fillette qui parvint à se sauver. Poursuivi aussitôt par le père de l'enfant, Perrette fut arrêté peu après.

Il a déjà subi plusieurs condamnations pour vol, outrage public à la pudeur. Perrette a comparu devant le tribunal correctionnel de Falaise qui lui a infligé deux mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1903    -   Fermeture de 58 écoles.  -   Ainsi que nous l'annoncions il y a quinze jours, 58 écoles de religieuses, établies dans le Calvados, viennent de recevoir l'ordre de fermer leurs portes.

Les écoles fermées à Caen sont celles de la rue au Canu, de la rue du Moulin, de la rue du Vaugueux, de la rue des Cordes-Saint-Gilles et de la rue des Carmes.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1903   -   Un misérable.  -   Le tribunal correctionnel de Falaise vient de condamner à deux mois de prison le nommé Auguste-Perrette, 54 ans né a Bretteville-sur-Laize, actuellement domestique à Nécy (Orne) : Il était accusé d'actes criminels tentés, à Saint-Pierre-du-Bû, contre une fillette de dix ans.

Le père de l'enfant poursuivit le misérable qui a déjà subi plusieurs condamnations.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   Vol d’une jument.  -   Une jument de 600 fr., appartenant au sieur Ferron, cultivateur à St-Pierre-du-Bû, près Falaise, a été volée dans un herbage.   (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Juin 1903   -   La pluie.  -   C'était lundi la St-Médard. Il a plu un peu partout. En voilà pour quarante jours, s'il faut en croire la légende. Mais nous sommes certains qu'elle mentira. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1904  -   Parents veillez.   -   Les deux enfants jumeaux du sieur Cachelou, menuisier à St-Pierre-du-Bù, âgés de 22 mois, ont, en jouant, renversé une casserole d'eau bouillante. L'un d'eux, le petit Raymond, a été brûlé sur tout le corps et a succombé. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1904  -   Le remords.   -    La servante du curé de Martainville, la veuve Quettier, possède à St-Pierre-du-Bù, près Falaise, une maison meublée. 

Le mois dernier, des malfaiteurs, mettant son absence à profit, s'étaient introduits dans la maison, fouillant une armoire en jetant le contenu sur le sol, et s'emparant de linge et de 90 fr. placés sur une horloge. 

L'autre jour, en revenant dans sa maison, elle eut la surprise de retrouver l'argent et le linge volés. Les voleurs, sans doute, pris de remords, ou se sachant soupçonnés, avaient rapporté leur butin. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1904  -   Jument volée.    -   A St-Pierre-du-Bù, près Falaise, des malfaiteurs ont volé une jument au pacage, au sieur Jean Lecornu, propriétaire. Perte, 700 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1904  -   Suites d'accidents.    -   Le jeune tailleur de pierres d'Hérouville, près Caen, Adrien Davot, qui était tombé d'un échafaudage en travaillant au nouvel hôpital, est mort à l'Hôtel-Dieu des suites de ses blessures. C'était le premier jour qu'il prenait son travail. Il y a deux mois, on enterrait sa sœur. 

   Le sieur Laugeois, de Saint-Pierre-dù-Bû, blessé par un taureau, est mort des suites de ses blessures. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1914   -   Morts glorieuses.   -   Parmi les nôtres tombés à l'ennemi ou morts des suites de leurs blessures, citons : Le soldat Chemin, de Hiéville, tué à l'ennemi ; le soldat Clovis Caligny, de Saint-Pierre-du-Bû, mort à l'hôpital de l'Institut, à Paris ; le soldat Léon Hubert, de Viessoix, mort à l'hôpital de Ribérac ; le soldat Alexandre Hamel, du 19e  territorial d'infanterie, de Saint-Germain-de-Tallevende, mort à l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges ; le capitaine Delaunay, du 24e, beau-frère de M. Le Chesne, dentiste à Caen, tué au combat de Loivre ; le capitaine Le Maréchal, gendre de M. Roussy, receveur d'enregistrement à Caen ; le sergent Lemay, du 41e de ligne, gendre de M. Radenac, marchand de vins à Bayeux, blessé mortellement à Montmirail ; le lieutenant Claude Guinder, sous-préfet de Boulogne-sur-Mer, ancien sous-préfet de Pont-l'Évêque, mort au champ d'honneur ; le soldat Toutain, du 5e, de Falaise, tué à la bataille de la Marne ; le soldat Esnault, du 5e, de Villers-Canivet, tué prés de Reims ; le soldat Poisson, du 205e, de Saint-Germain-Langol, mort à la Pitié, à Paris ; le soldat Liard, du 5e, de Vignats, blessé mortellement à Charleroi ; le capitaine de Maynard et le lieutenant du Plessis-Vaidières, du 36e, morts au champ d'honneur. (Bonhomme Normand)

 

Octobre 1914   -   La censure.   -   Nos lecteurs ont pu remarquer, dans notre dernier numéro, l'espace de quelques lignes laissées en blanc et peut-être en trouveront-ils aussi dans le présent journal.

Sans doute, ils ont pensé que nous avions ménagé ces blancs pour les personnes qui ne savent pas lire. Il ont eu tort. Ces lignes nous ont été supprimées par la Censure.

Pendant la guerre, en effet, et dans un but hautement patriotique, il est convenu que la Presse ne doit pas être trop bavarde et qu'elle doit faire le silence absolu sur tout ce qui concerne les opérations militaires, mobilisation, déplacements de troupe, etc… (Bonhomme Normand)

 

Avril 1915   -   La misère qui tue.   -   On a trouvé dans la mare d'un herbage, à Saint-Pierre-du-Bû, prés Falaise, le cadavre de la veuve Delange, 75 ans. Cette pauvre vieille avait le cerveau faible et, de plus, elle se trouvait dans un état voisin de la misère. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1915  -  Pour les réfugié.  -  Le bureau de bienfaisance de Saint-Pierre-du-Bû a voté une subvention de 500 francs en faveur du vestiaire des réfugié de Falaise. Le bureau de bienfaisance de Soulangy a voté une subvention de 200 francs en faveur de la même œuvre.  

 

Juin 1916  -  Mort au champ d'honneur.  -  La mairie a prévenu officiellement sa famille du décès du soldat Raymond-Constant Verrier, soldat à la 11e compagnie, du 5e régiment  d'infanterie, mort au champ d'honneur le 16 avril 1916..  -  La mairie a prévenu officiellement sa famille du décès du soldat Raymond-Constant Verrier, soldat à la 11e compagnie, du 5e régiment d'infanterie, mort au champ d'honneur le 16 avril 1916.

 

Août 1917  -  Accident.  -  En prenant des tourteaux dans un grenier, Mme veuve Guyot, gardienne de la propriété de M. Baloud, à Couvrigny, perdit l'équilibre et tomba. Dans sa chute, elle se fit de graves contusions à la poitrine. Son état n'inspire, néanmoins, aucune inquiétude.

 

Octobre 1917 -  Chute grave.  -  M. Demieux, propriétaire à Saint-Pierre-du-Bû, qui était monté sur une meule de foin, a perdu l'équilibre, et dans sa chute s'est fait de très graves blessures. M. le docteur Henseval, appelé en hâte a constaté une luxation de la colonne vertébrale avec paralysie des quatre membres.

 

Octobre 1920   -   Une mauvaise nuit.   -   Le plafond d'une chambre située au-dessus d'une étable, à St-Pierre-du-Bû, canton de Falaise, s'est effondré, Les 300 bottés de paille contenues dans le grenier se sont éboulées dans la chambre où était couchée Mme Oriot, 82 ans. Heureusement la poutre au dessus du lit a résisté, tandis qu'une autre est, tombée et a défoncé le plafond de l'étable. 

Le lendemain matin, la pauvre vieille fut retrouvée à demi asphyxiée, ensevelie sous les bottes de paille. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1921  -  L’hôte peu reconnaissant.  -  Un nommé Louis Jarry, âgé d'une trentaine d'années, se présentait chez M. Oriot, propriétaire à St-Pierre-du-Bu, canton de Falaise, et lui demandait du travail. M. Oriot l'embaucha et le fit coucher dans un bâtiment situé à 80 mètres de son habitation. 

Un coffre en bois, fermé à clé s'y trouvait, dans lequel le propriétaire mettait ses papiers de famille et son argent. Quelques jours après, le coffre était fracturé, un billet de 1 000 fr. et une pièce de 5 francs avaient disparu. Le voleur court encore. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1923   -  La guerre d’Espagne.   -   A la suite d'un différend de service survenu entre M. Hamel, charretier aux Carrières de l'Ouest, à St-Pierre-du-Bù, canton de Falaise, et l'espagnol Evaristo, celui-ci lui lança un coup de massette, le blessant à la tête.

La direction qui emploie plusieurs espagnols, décida de les mettre à la porte. Mécontents de cette décision, les catalans menacèrent à nouveau M. Hamel. Les ouvriers français s'armèrent alors de fourches et décidèrent de chasser eux-mêmes les espagnols qui s'étaient réfugiés à la cantine.

Heureusement l'intervention énergique d'un chef de chantier arrêta la bagarre. Un des espagnols a cependant été blessé à la tête. . (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1923   -  Le temps qu’il fait.   -   Après des chaleurs quasi-caniculaires et vraiment, hors de saison, le temps s'était un peu rafraîchi. Mais des orages se sont formés quand même et ont éclaté avec violence.

On espère qu'il n'en sera pas résulté de trop sérieux dommages pour nos pommiers en fleurs qui sont vraiment magnifiques. La récolte du reste, s'annonce excellente de toutes manières, c'est un triomphe pour l'agriculture qui se prépare et M'sieu Henry, grand prêtre de Cérès, a le sourire. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1924  -  Violent orage.  -  Dans la nuit de samedi à dimanche vers 3 heures du matin, un violent orage s'est déclaré sur Falaise et ses environs. La foudre est tombée en plusieurs endroits, sans causer d'accident de personnes.
A Saint-Pierre-du-Bu, une jument d'origine trotteuse, appartenant à M. Balloud, ancien industriel, a été foudroyée dans un herbage.

 

Mai 1926  -  Bénédiction d’une statue de Sainte-Thérèse.  -  Le dimanche 30 mai à 10 h. (ancienne), grand'messe solennelle sous la présidence de M. le doyen de Saint-Gervais-de-Falaise – à 4 heures (ancienne), pres solennelles en musique; panégyrique de Sainte-Thérèse par M. le doyen de Saint-Gervais, procession. Salut solennel.  

 

Juin 1926  -  L’électrification.  -  Les pourparlers engagés entre la municipalité de Saint-Pierre-du-Bù et la Société de Force et Lumière Électrique de Falaise, en vue de l'électrification de cette commune sont en très bonne voie. Les travaux commenceraient très prochainement, dès que les formalités administratives seront accomplies. Le service électrique, pourrait, espère-t-on, fonctionner avant l'hiver prochain.

 

Septembre 1926  -  L’électrification.  -  Les poteaux destinés à la ligne qui alimentera la commune de St-Pierre du Bu, en force et lumière électrique, sont arrivés à la gare de Falaise, et ont été transportés sur place.

Dès que les autorisations nécessaires et les formalités indispensables, auront été obtenues et remplies, l'installation de la ligne pourra commencer. La commune de St-Pierre du sera donc dans un avenir prochain, pourvue du courant électrique.

 

Février 1936  -  Macabre découverte.  -   Ces jours derniers, les voisins de Mlle Glace, 72 ans, surpris de ne pas la voir depuis deux jours, allèrent prévenir M. Gervais, maire de la commune. Celui-ci se rendit au domicile de la vieille demoiselle et la trouva inanimée auprès de son lit. Il fit appeler le docteur Lebreton, qui conclut à une mort subite causée par une congestion cérébrale. Mlle Glace vivait seule. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1940  -  Pauvres lapins.  -   M. Victor Dénoual, débitant, hameaux de Saint-Clair, avait 31 lapins. Un de ces jours, il trouva le grillage du clapier arraché, et tous les animaux étranglés. Il croit que c'est un chien qui accomplit cet exploit. Il subit un préjudice de 1.500 francs.

 

Mai 1942   -   Fait divers.   -   En rentrant de l'école de Saint-Pierre-du-Bù, le petit Chauvel, demeurant avec sa mère aux Roquettes et dont le père est prisonnier en Allemagne, s'est accroché par jeu à une charrette. Mais, il a lâché prise et a roulé sous une roue qui lui a passé sur le corps. Le pauvre petit a été hospitalisé à Falaise.  

 

Janvier 1945  -  Un patriote à l’honneur.  -  Sur la proposition du Comité d’arrondissement de Falaise, le Comité départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa séance plénière du 17 janvier, avec inscription au procès-verbal.

Mme et M. Gervais, maire de Saint-Pierre-du-Bu.

Français au cœur noble et généreux, exemple de solidarité française. Se sont, au cours des mois de juin, juillet et août 1944, dépensés sans compter pour venir en aide aux  falaisiens sinistrés. Ont maintenu un moral élevé dans leur entourage, par leur attitude digne de tous les éloges.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1945  -  Automobiliste et motocyclistes, attention !  -  Sur proposition de la commission spéciale, le préfet du Calvados a prononcé la réquisition de 2 motocyclettes et de 5  voitures dont les conducteurs ont fait l’objet de procès-verbaux pour infractions à la circulation.  

 

Février 1945  -  Des collaborateurs devant la chambre civique.  -  La chambre civique a frappé de l’indignité nationale, de la confiscation de résider dans l’arrondissement de Lisieux, un germanophile. Albert Vallée, secrétaire de mairie à Thiéville. Elle à infligé la dégradation nationale, la confiscation de leurs biens et l’interdiction de résider dans l’arrondissement de  Falaise à deux collaboratrices, les femmes Germaine Deveder et Germaine Launay, débitantes à Saint-Pierre-du-Bû, et acquitté un publiciste de Trouville, M. Jean Salleron, 54 ans, accusé d’avoir appartenu au R.N.P. et d’avoir favorisé les engagements dans la L.V.F.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1945  -  Un beau tableau de chasse.  -  Au cours d’une battue qui s’est déroulée dans les bois de M. Gervais, maire de Saint-Pierre-du-Bu, onze sangliers et deux renards ont été abattus. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1945  -  Un patriotes.  -  Le Comité Départemental de Libération a  l’ordre du jour de sa séance plénière, avec inscription au procès-verbal :

Julien Flais, de Moulines «  Résistant de la première heure, a payé par la détention les services rendus à la cause alliée. Relâché, a continué sa tache patriotique par tous les moyens en son pouvoir. Dénoncé à nouveau a pu se tirer d’affaire intelligemment. Le 17 août à Saint-Pierre-du-Bû, a guidé les chars canadiens leur permettant de faire une vingtaine de prisonniers. Exemple de courage civique, patriotique et d’abnégation ». 

Ces vaillants avaient bien mérités l’hommage dont ils ont été l’objet. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1946  -  La terre est trop basse.  -  Dégoûté des travaux des agricoles, un prisonnier allemand employé chez M. Maurice Gervais à Saint-Pierre-du-Bù, a brûlé la politesse à son patron. Rejoint par les gendarmes, le boche a déclaré qu’il voulait regagner la camp de Fleury-sur-Orne. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1946  -  Une inauguration.  -  MM. Jacques Secrétaire général de la préfecture et Gervais, maire et Conseiller général, ont inauguré la salle des fêtes de Saint-Pierre-du-Bù. La musique municipale de Falaise prêta son concours toujours apprécié à la séance théâtrale et cinématographique qui se déroula devant un public nombreux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1950   -   La remise de la Croix de guerre à Saint-Pierre-du-Bu.   -   Dimanche s'est déroulée à Saint-Pierre-du-Bu une belle fête patriotique et M. le Colonel Le Bideau, Commandant la Subdivision de Caen, a remis à la commune la Croix de Guerre que lui ont valu l'héroïsme et le dévouement de ses habitants envers les réfugiés et en particulier envers les religieuses, les infirmières, les malades et les vieillards de l'hôpital de Falaise, qui avaient reçu l'hospitalité dans la ferme de M. Gervais, conseiller général et maire de Saint-Pierre-du-Bu.

A 9 h. 30. M. Gervais accueillit devant le Monument aux Morts, M. le Colonel Le Bideau, M. Villatte, secrétaire général de la Préfecture, remplaçant M. le Préfet ; M. le Docteur Cailloué ; M. Lesénécal, président cantonal des Prisonniers de Guerre ; M. Fairant, premier adjoint au maire de Falaise. En quelques mots. M. le Docteur Cailloué félicita les Anciens Combattants de la bonne entente qui existait entre eux et qui leur avait permis de ne former qu'une seule section. Puis il prit le drapeau que lui présentait M. Baloud. président d'honneur des A. C., et le remit au porte-drapeau des jeunes. René Yvon.

M. le Colonel Le Bideau lut ensuite la citation décernée à St-Pierre-du-Bu par le Ministre des Armées et épingla la Croix de guerre sur le coussin que lui présentait M. Gervais. Ce coussin fut ensuite porté à l'église par M. Boisjoly, premier conseiller municipal.

Prenant à son tour la parole, M. Gervais souhaita la bienvenue aux autorités. Il salua M. Villatte, représentant du gouvernement et prisonnier de guerre évadé et résistant actif, M. le Colonel Le Bideau qui rentre d'occupation en Allemagne et dont le fils est actuellement en Indochine, son collègue et ami, M. le Docteur Cailloué, M. Gervais ajouta que ce ne sont pas tant les dommages causés aux immeubles que le nombre important de victimes - dix-sept - qui ont valu à la commune la haute distinction qui lui est remise aujourd'hui. Ces 17 victimes s'ajoutant aux 21 morts de la grande guerre. (Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1950   -   Une cérémonie religieuse à St-Pierre-du-Bu.   -   Une manifestation semblable à celle de l'an dernier comportant une bénédiction des malades et le soir une procession aux flambeaux, se déroulera le dimanche 17 septembre à la grotte de Notre-Dame de Lourdes. (Le Bonhomme Libre)

9  EN NORMANDIE  -  Le Cidre  -  La Mise en Tonneau  -  ND

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