Août
1849 -
Cour d’Assises du Calvados.
-
Présidence de M. le conseiller LOISEL. - Audience du 2 août.
-
Le nommé Denis Théodore Mabire vivait depuis quelque temps en
mauvaise intelligence avec son père, et voici quel en était le
motif : Mabire fils servait, depuis 4 ans, comme remplaçant,
lorsqu'en 1845 il désira se faire remplacer lui-même, pour se marier
à une fille Leblanc. Comme il n'avait pas l'argent nécessaire, cette
fille emprunta une somme de 660 fr. et l'obligation fut cautionnée par
les époux Mabire père et mère.
Cet
emprunt était remboursable le 7 juin dernier, et Mabire fils voyait
arriver l'échéance avec inquiétude, parce qu'il n'avait pas l'argent
nécessaire. Il prétendit que son père lui avait promis de lui aider
à payer cette somme, et comme celui-ci s'y refusait, Louis-Théodore
Mabire en conçut une extrême irritation, aussi, dans une querelle
qu'ils eurent ensemble quelques jours après Pâques, Mabire fils
finit-il par lui dire : « Nous nous reverrons plus tard.... tu ne
périras que de ma main !... »
Le
6 mai dernier, vers deux heures de l'après-midi, Mabire père, pendant
qu'il était à garder, sur la bruyère de Couvrigny (arrondissement de
Falaise), les moutons du sieur Noblet, vit, tout à coup, son fils venir
vers lui. Il se rappela la menace que celui-ci lui avait faite quelques
jours auparavant et ne put se défendre d'une certaine inquiétude, elle
était fondée, car son fils, en l'abordant, ouvrit son couteau, et lui
dit, en le lui présentant avec colère : « Il faut que toi et ta
p……, vous payez 300 fr. sur mon remplacement, ou je
t'enfonce ». Son père lui répondit qu'il ne devait rien et qu'il
ne paierait pas.
Alors
Louis-Théodore se jeta sur lui et essaya de lui porter deux coups de
couteau dans la poitrine. Mabire père parvint à parer les coups avec
sa sellette, mais son fils voulut s'emparer de cette sellette et pendant
qu'il l'a tenait d'une main, il frappa son père d'un coup de couteau
dans le dos, ce coup traversa son manteau et coupa le cuir qui
recouvrait sa carnassière.
Mabire
fils effrayé sans doute de ce qu'il venait de faire, se retira, et son
père rentra quelques instants chez son maître auquel il raconta ce qui
venait de se passer. Le couteau dont l'accusé a fait usage a été
saisi le lendemain et la lame s'adapte parfaitement aux coupures du
manteau et de la carnassière.
Mabire
comparait devant le jury comme accusé d'avoir volontairement porté des
coups et fait des blessures à son père légitime.
L'affaire
perd beaucoup de sa gravité au débat, et l'habile plaidoirie de Me
Esnault achève de bien disposer en faveur de son client le jury
qui rapporte de la salle de ses délibérations un verdict
d'acquittement en vertu duquel Mabire est immédiatement rendu à la
liberté. (source
Journal de Honfleur)
Février
1866 -
Par arrêtés. -
M. le préfet
du Calvados, sont nommés :
-
Maire de la commune de Saint-Eugène, M. Lelièvre ( Alexandre ),
adjoint, conseiller, en remplacement de M. Lelièvre (Jacques),
décédé.
-
Adjoint de la commune de Saint Eugène, M. Faillebarbe ( Jean-Désiré
), conseiller municipal.
-
Maire de la commune de Conteville, M. Després ( Louis ), conseiller
municipal, en remplacement de M. Blanchard, décédé.
-
Maire, de la commune de Saint-Pierre-du-Bû, M. Beaudet (
Jean-Louis-Sévère ), conseiller municipal, en remplacement de M.
Barbot, démissionnaire.
-
Maire de la commune de Norrey, M. de Boisneville ( Adolphe ), conseiller
municipal, en remplacement de M. de Fontenes, décédé. ( Le Bonhomme
Normand )
Mars
1867 -
Découvert d'un cadavre. -
On a retiré de l'étang de Cauvigny, à Saint-Pierre-du-Bù, le
corps du nommé Girard, âgé de 33 ans, ouvrier bonnetier à Guibray.
On croit à un suicide et on l'attribue à l'ivresse.
Août
1868 -
Un incendie. -
Le 3 de ce mois, à une heure du soir, un incendie dans les
causes sont inconnues, mais que l'on croit accidentelles, a consumé,
sur le territoire de la commune de Saint-Pierre-du-Bû, 4 hectares de
bruyère appartenant à M. Oscar Quierteville, propriétaire à Falaise.
Le
feu a duré une heure environ. La perte évaluée à 1000 francs, est
couverte par une assurance. Des mesures de précaution ont été prises
dans le but d'éviter un nouveau sinistre.
Septembre
1889. -
Écrasé. -
Samedi, le
sieur Valette, aubergiste à St-Pierre-du-Bu, est tombé sous les roues
d'une voiture qu'il conduisait et a été très grièvement blessé.
Transporté
à son domicile, on lui prodigua les soins les plus empressés, mais il
a succombé dans la nuit de dimanche. Il est probable que ce pauvre
homme, atteint fréquemment de malaises, aura eu un étourdissement qui
aura occasionné sa chute.
Le
sieur Valette, qui était âgé de 55 ans, laisse une veuve et 5
enfants. ( Bonhomme Normand)
Juillet
1894 - Une femme
brûlée. -
La demoiselle
Hélène Libert, 73 ans, demeurant à St-Pierre-du-Bu, vivait seule et
soignait difficilement quelques bestiaux. Ses voisins, surpris de ne
pas, la voir comme de coutume, entrèrent chez elle, pressentant un
malheur. Derrière la porte était étendu le cadavre de la demoiselle
Libert, à moitié carbonisé. On suppose que, le feu ;ayant
pris à ses vêtements, elle n'a pas eu la force d'appeler et est morte
sans qu'on plisse lui porter secours.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1895 - Piqués
par des vipères.
- La
demoiselle Paillet, qui
fanait à St-Pierre-du-Bû, a été mordue à la jambe par une vipère.
La blessure ne paraissait pas grave, cependant, la jambe enfla
rapidement et l’on dut apporter la blessée en voiture à Falaise,
pour faire cautériser la plaie. Le lendemain, l'enflure de la jambe
n'était pas encore passée et la blessée était sérieusement malade,
mais aujourd'hui elle parait hors de danger.
—
M. Henri Lelong, cultivateur à la Chapelle-d'Aligné, mordu à la jambe
par une vipère, est mort après une longue agonie, malgré une
médication immédiate et énergique. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1898 -
Morts en chassant. - Le
sieur Lafleur,
aubergiste à St-Pierre-du-Bù, était en train de chasser, lorsqu'il se
sentit indisposé. Il tomba à genoux, la face en avant et resta
inanimé. La mort avait été instantanée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1901 -
Deux enfants noyés.
- Les
trois enfants du sieur Goubin, sacristain à Saint-Pierre-du-Bù, près
Falaise, revenant de faire une commission, s'amusaient à attraper des
grenouilles dans le trou d'une carrière rempli d'eau. René Goubin, 10
ans, s'étant trop avancé, glissa dans l'eau. Son aîné d'un an, Louis
Goubin, essaya de le soutenir,
mais le poids l'entraîna et il tomba à son tour dans l'eau où
tous les deux se sont noyés sous les yeux de leur petite sœur.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Outrage à la pudeur.
- Dimanche
l'après-midi, le nommé Auguste Perrette, 54 ans, originaire de
Bretteville-sur-Laize, domestique à Nécy (Orne), passant à
Saint-Pierre-du-Bù, près Falaise, rencontra la jeune Aline Lanoë, dix
ans, qui, revenant des vêpres, rentrait chez ses parents.
Après
avoir entamé la conversation avec l'enfant sans défiance, le
misérable essaya par deux fois d'abuser de la fillette qui parvint à
se sauver. Poursuivi aussitôt par le père de l'enfant, Perrette fut
arrêté peu après.
Il
a déjà subi plusieurs condamnations pour vol, outrage public à la
pudeur. Perrette a comparu devant le tribunal correctionnel de Falaise
qui lui a infligé deux mois de prison. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Fermeture de 58 écoles.
- Ainsi que nous l'annoncions il y a quinze jours, 58 écoles de
religieuses, établies dans le Calvados, viennent de recevoir l'ordre de
fermer leurs portes.
Les
écoles fermées à Caen sont celles de la rue au Canu, de la rue du
Moulin, de la rue du Vaugueux, de la rue des Cordes-Saint-Gilles et de
la rue des Carmes. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1903 - Un misérable. -
Le
tribunal correctionnel de Falaise vient de condamner à deux mois de
prison le nommé Auguste-Perrette, 54 ans né a Bretteville-sur-Laize,
actuellement domestique à Nécy (Orne) : Il était accusé d'actes
criminels tentés, à Saint-Pierre-du-Bû, contre une fillette de dix
ans.
Le
père de l'enfant poursuivit le misérable qui a déjà subi plusieurs
condamnations. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1903 - Vol d’une jument.
- Une
jument de 600 fr., appartenant au sieur Ferron, cultivateur à
St-Pierre-du-Bû, près Falaise, a été volée dans un herbage. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1903 - La pluie. -
C'était lundi la St-Médard. Il a plu un peu partout. En
voilà pour quarante jours, s'il faut en croire la légende. Mais nous
sommes certains qu'elle mentira. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1904 - Parents veillez.
- Les deux enfants jumeaux du sieur Cachelou, menuisier à
St-Pierre-du-Bù, âgés de 22 mois, ont, en jouant, renversé une
casserole d'eau bouillante. L'un d'eux, le petit Raymond, a été
brûlé sur tout le corps et a succombé. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1904 -
Le remords. - La
servante du curé de Martainville, la veuve Quettier, possède à
St-Pierre-du-Bù, près Falaise, une maison meublée.
Le
mois dernier, des malfaiteurs, mettant son absence à profit, s'étaient
introduits dans la maison, fouillant une armoire en jetant le contenu
sur le
sol, et s'emparant de linge et de 90 fr. placés sur une horloge.
L'autre
jour, en revenant dans sa maison, elle eut la surprise de retrouver
l'argent et le linge volés. Les voleurs, sans doute, pris de remords,
ou se sachant soupçonnés, avaient rapporté leur butin. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Jument volée. -
A
St-Pierre-du-Bù, près Falaise, des malfaiteurs ont volé une jument au
pacage, au sieur Jean Lecornu, propriétaire. Perte, 700 fr.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Suites d'accidents.
- Le
jeune tailleur de pierres d'Hérouville, près Caen, Adrien Davot, qui
était tombé d'un échafaudage en travaillant au nouvel hôpital, est
mort à l'Hôtel-Dieu des suites de ses blessures. C'était le premier
jour qu'il prenait son travail. Il y a deux mois, on enterrait sa sœur.
—
Le sieur Laugeois, de Saint-Pierre-dù-Bû, blessé par un
taureau, est mort des suites de ses blessures. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1914 -
Morts glorieuses. -
Parmi les nôtres
tombés à l'ennemi ou morts des suites de leurs blessures, citons : Le
soldat Chemin, de Hiéville, tué à l'ennemi ; le soldat Clovis
Caligny, de Saint-Pierre-du-Bû, mort à l'hôpital de l'Institut, à
Paris ; le soldat Léon Hubert, de Viessoix, mort à l'hôpital
de Ribérac ; le soldat Alexandre Hamel, du 19e
territorial d'infanterie, de Saint-Germain-de-Tallevende, mort à
l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges ; le capitaine Delaunay, du 24e,
beau-frère de M. Le Chesne, dentiste à Caen, tué au combat de Loivre
; le capitaine Le Maréchal, gendre de M. Roussy, receveur
d'enregistrement à Caen ; le sergent Lemay, du 41e
de ligne, gendre de M. Radenac, marchand de vins à Bayeux, blessé
mortellement à Montmirail ; le lieutenant Claude Guinder, sous-préfet
de Boulogne-sur-Mer, ancien sous-préfet de Pont-l'Évêque, mort au
champ d'honneur ; le soldat Toutain, du 5e,
de Falaise, tué à la bataille de la Marne ; le soldat Esnault, du 5e,
de Villers-Canivet, tué prés de Reims ; le soldat Poisson, du 205e,
de Saint-Germain-Langol, mort à la Pitié, à Paris ; le soldat Liard,
du 5e,
de Vignats, blessé mortellement à Charleroi ; le capitaine de Maynard
et le lieutenant du Plessis-Vaidières, du 36e,
morts au champ d'honneur. (Bonhomme Normand)
Octobre
1914 -
La censure. -
Nos lecteurs ont pu
remarquer, dans notre dernier numéro, l'espace de quelques lignes
laissées en blanc et peut-être en trouveront-ils aussi dans le
présent journal.
Sans
doute, ils ont pensé que nous avions ménagé ces blancs pour les
personnes qui ne savent pas lire. Il ont eu tort. Ces lignes nous ont
été supprimées par la Censure.
Pendant
la guerre, en effet, et dans un but hautement patriotique, il est
convenu que la Presse ne doit pas être trop bavarde et qu'elle doit
faire le silence absolu sur tout ce qui concerne les opérations
militaires, mobilisation, déplacements de troupe, etc… (Bonhomme
Normand)
Avril
1915 -
La misère qui tue. -
On
a trouvé dans la mare d'un herbage, à Saint-Pierre-du-Bû, prés
Falaise, le cadavre de la veuve Delange, 75 ans. Cette pauvre vieille
avait le cerveau faible et, de plus, elle se trouvait dans un état
voisin de la misère. (Bonhomme Normand)
Avril
1915
-
Pour les réfugié.
-
Le bureau de
bienfaisance de Saint-Pierre-du-Bû a voté une subvention de 500 francs
en faveur du vestiaire des réfugié de Falaise. Le bureau de
bienfaisance de Soulangy a voté une subvention de 200 francs en faveur
de la même œuvre.
Juin
1916
-
Mort au champ d'honneur.
-
La mairie a prévenu officiellement sa famille du décès du soldat
Raymond-Constant Verrier, soldat à la 11e compagnie, du 5e
régiment d'infanterie,
mort au champ d'honneur le 16 avril 1916..
-
La mairie a prévenu officiellement sa famille du décès du soldat
Raymond-Constant Verrier, soldat à la 11e compagnie,
du 5e régiment d'infanterie, mort au champ d'honneur le 16 avril 1916.
Août
1917
- Accident.
-
En
prenant
des
tourteaux
dans
un
grenier,
Mme
veuve
Guyot,
gardienne
de
la
propriété
de
M.
Baloud,
à
Couvrigny,
perdit
l'équilibre
et
tomba.
Dans
sa
chute,
elle
se
fit
de
graves
contusions
à
la
poitrine.
Son
état
n'inspire,
néanmoins,
aucune
inquiétude.
Octobre
1917 -
Chute grave.
- M.
Demieux,
propriétaire
à Saint-Pierre-du-Bû,
qui était
monté
sur une
meule
de foin,
a perdu
l'équilibre,
et dans
sa chute
s'est
fait
de très
graves
blessures.
M. le
docteur
Henseval,
appelé
en hâte
a constaté
une luxation
de la
colonne
vertébrale
avec
paralysie
des quatre
membres.
Octobre
1920 -
Une mauvaise nuit. -
Le
plafond d'une chambre située au-dessus d'une étable, à
St-Pierre-du-Bû, canton de Falaise, s'est effondré, Les 300 bottés de
paille contenues dans le
grenier se sont éboulées dans la chambre où était couchée Mme Oriot,
82 ans. Heureusement la poutre au dessus du lit a résisté, tandis
qu'une autre est, tombée et a défoncé le plafond de l'étable.
Le
lendemain matin, la pauvre vieille fut retrouvée à demi asphyxiée,
ensevelie sous les bottes de paille. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1921 -
L’hôte peu reconnaissant. -
Un nommé Louis Jarry, âgé d'une trentaine d'années, se
présentait chez M. Oriot, propriétaire à St-Pierre-du-Bu, canton de Falaise,
et lui demandait du travail. M. Oriot l'embaucha et le fit coucher dans
un bâtiment situé à 80 mètres de son habitation.
Un
coffre en bois, fermé à clé s'y trouvait, dans lequel le
propriétaire mettait
ses papiers de famille et son argent. Quelques jours après, le coffre
était fracturé, un billet de 1 000 fr. et une pièce de 5 francs
avaient disparu. Le voleur court encore. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1923 -
La guerre d’Espagne.
- A
la suite d'un différend de service survenu entre M. Hamel, charretier
aux Carrières de l'Ouest, à St-Pierre-du-Bù, canton de Falaise, et
l'espagnol Evaristo, celui-ci lui lança un coup de massette, le
blessant à la tête.
La
direction qui emploie plusieurs espagnols, décida de les mettre à la
porte. Mécontents de cette décision, les catalans menacèrent à
nouveau M. Hamel. Les ouvriers français s'armèrent alors de fourches
et décidèrent de chasser eux-mêmes les espagnols qui s'étaient
réfugiés à la cantine.
Heureusement
l'intervention énergique d'un chef de chantier arrêta la bagarre. Un
des espagnols a cependant été blessé à la tête. . (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1923 -
Le temps qu’il fait.
- Après
des chaleurs quasi-caniculaires et vraiment, hors de saison, le temps
s'était un peu rafraîchi. Mais des orages se sont formés quand même
et ont éclaté avec violence.
On
espère qu'il n'en sera pas résulté de trop sérieux dommages pour nos
pommiers en fleurs qui sont vraiment magnifiques. La récolte du reste,
s'annonce excellente de toutes manières, c'est un triomphe pour
l'agriculture qui se prépare et M'sieu Henry, grand prêtre de Cérès,
a le sourire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1924 - Violent orage.
- Dans
la nuit
de samedi
à dimanche
vers 3 heures
du matin,
un violent
orage s'est
déclaré sur
Falaise et
ses environs.
La
foudre est
tombée en
plusieurs endroits,
sans causer
d'accident de
personnes.
A Saint-Pierre-du-Bu,
une jument
d'origine
trotteuse, appartenant
à M.
Balloud, ancien
industriel, a
été foudroyée
dans un
herbage.
Mai
1926 -
Bénédiction d’une statue de
Sainte-Thérèse.
-
Le
dimanche
30 mai
à
10 h. (ancienne),
grand'messe
solennelle
sous
la présidence
de M.
le doyen
de Saint-Gervais-de-Falaise
– à 4 heures
(ancienne),
vêpres
solennelles
en musique;
panégyrique de
Sainte-Thérèse
par M.
le doyen
de Saint-Gervais,
procession.
Salut
solennel.
Juin 1926 -
L’électrification. - Les
pourparlers
engagés
entre
la municipalité
de Saint-Pierre-du-Bù
et la
Société
de Force
et Lumière
Électrique
de Falaise,
en vue
de l'électrification
de cette
commune
sont
en très
bonne
voie.
Les travaux
commenceraient
très
prochainement,
dès
que les
formalités
administratives
seront
accomplies.
Le service
électrique,
pourrait,
espère-t-on,
fonctionner
avant
l'hiver
prochain.
Septembre
1926 -
L’électrification. -
Les poteaux
destinés
à la
ligne
qui alimentera
la commune
de St-Pierre
du Bu,
en force
et lumière
électrique,
sont
arrivés
à la
gare
de Falaise,
et ont
été
transportés
sur place.
Dès
que
les autorisations
nécessaires
et les
formalités
indispensables,
auront
été
obtenues
et remplies,
l'installation
de la
ligne
pourra
commencer.
La commune
de St-Pierre
du
Bû sera
donc
dans
un avenir
prochain,
pourvue
du courant
électrique.
Février
1936 -
Macabre découverte. -
Ces
jours derniers, les voisins de Mlle Glace, 72 ans, surpris de ne pas la
voir depuis deux jours, allèrent prévenir M. Gervais, maire de la
commune. Celui-ci se rendit au domicile de la vieille demoiselle et la
trouva inanimée auprès de son lit. Il fit appeler le docteur Lebreton,
qui conclut à une mort subite causée par une congestion
cérébrale. Mlle Glace vivait seule. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Février
1940 - Pauvres
lapins.
- M.
Victor
Dénoual,
débitant,
hameaux
de
Saint-Clair,
avait
31
lapins.
Un
de
ces
jours,
il
trouva
le
grillage
du
clapier
arraché,
et
tous
les
animaux
étranglés.
Il
croit
que
c'est
un
chien
qui
accomplit
cet
exploit.
Il
subit
un
préjudice
de
1.500
francs.
Mai
1942 - Fait divers. - En
rentrant de l'école de Saint-Pierre-du-Bù, le petit Chauvel, demeurant
avec sa mère aux Roquettes et dont le père est prisonnier en
Allemagne, s'est accroché par jeu à une charrette. Mais, il a lâché
prise et a roulé sous une roue qui lui a passé sur le corps. Le pauvre
petit a été hospitalisé à Falaise.
Janvier
1945 -
Un patriote à l’honneur.
- Sur
la proposition du Comité d’arrondissement de Falaise, le Comité
départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa séance
plénière du 17 janvier, avec inscription au procès-verbal.
Mme
et M. Gervais, maire de Saint-Pierre-du-Bu.
Français
au cœur
noble et généreux, exemple de solidarité française. Se sont, au
cours des mois de juin, juillet et août 1944, dépensés sans compter
pour venir en aide aux
falaisiens sinistrés. Ont maintenu un moral élevé dans leur
entourage, par leur attitude digne de tous les éloges.
(Source : Le
Bonhomme Libre)
Janvier
1945 -
Automobiliste et motocyclistes, attention !
- Sur
proposition de la commission spéciale, le préfet du Calvados a
prononcé la réquisition de 2 motocyclettes et de 5 voitures dont
les conducteurs ont fait l’objet de procès-verbaux pour infractions
à la circulation.
Février
1945 -
Des collaborateurs devant la chambre civique. - La
chambre civique a frappé de l’indignité nationale, de la
confiscation de résider dans l’arrondissement
de
Lisieux, un germanophile. Albert Vallée, secrétaire de mairie à
Thiéville. Elle à infligé la dégradation nationale, la confiscation
de leurs biens et l’interdiction de résider dans l’arrondissement
de Falaise à deux collaboratrices, les femmes Germaine
Deveder et Germaine Launay, débitantes à Saint-Pierre-du-Bû,
et acquitté un
publiciste de Trouville, M. Jean Salleron, 54 ans, accusé d’avoir
appartenu au R.N.P. et d’avoir favorisé les engagements dans la
L.V.F. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Février
1945 -
Un beau tableau de chasse. -
Au
cours d’une battue qui s’est déroulée dans les bois de M. Gervais,
maire de Saint-Pierre-du-Bu, onze sangliers et deux renards ont été
abattus.
(Source : Le
Bonhomme Libre)
Mai
1945 -
Un patriotes. -
Le Comité Départemental de Libération a
l’ordre
du jour de sa séance plénière, avec inscription au
procès-verbal :
Julien
Flais, de
Moulines « Résistant de la première heure, a payé par la
détention les services rendus à la cause alliée. Relâché, a
continué sa tache patriotique par tous les moyens en son pouvoir.
Dénoncé à nouveau a pu se tirer d’affaire intelligemment. Le 17
août à Saint-Pierre-du-Bû, a guidé les chars canadiens leur
permettant de faire une vingtaine de prisonniers. Exemple de courage
civique, patriotique et d’abnégation ».
Ces
vaillants avaient bien mérités l’hommage dont ils ont été l’objet.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Avril
1946 -
La terre est trop basse. -
Dégoûté
des travaux des agricoles, un prisonnier allemand employé chez M.
Maurice Gervais à Saint-Pierre-du-Bù, a brûlé la politesse à son
patron. Rejoint par les gendarmes, le boche a déclaré qu’il voulait
regagner la camp de Fleury-sur-Orne. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1946 -
Une inauguration. -
MM.
Jacques Secrétaire général de la préfecture et Gervais, maire et
Conseiller général, ont inauguré la salle des fêtes de
Saint-Pierre-du-Bù. La musique municipale de Falaise prêta son
concours toujours apprécié à la séance théâtrale et
cinématographique qui se déroula devant un public nombreux. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1950
-
La remise de la Croix de guerre à Saint-Pierre-du-Bu.
-
Dimanche
s'est déroulée à Saint-Pierre-du-Bu une belle fête patriotique et M.
le Colonel Le Bideau, Commandant la Subdivision de Caen, a remis à la
commune la Croix de Guerre que lui ont valu l'héroïsme et le
dévouement de ses habitants envers les réfugiés et en particulier
envers les religieuses, les infirmières, les malades et les vieillards
de l'hôpital de Falaise, qui avaient reçu l'hospitalité dans la ferme
de M. Gervais, conseiller général et maire de Saint-Pierre-du-Bu.
A
9 h. 30. M. Gervais accueillit devant le Monument aux Morts, M. le
Colonel Le Bideau, M. Villatte, secrétaire général de la Préfecture,
remplaçant M. le Préfet ; M. le Docteur Cailloué ; M.
Lesénécal, président cantonal des Prisonniers de Guerre ; M.
Fairant, premier adjoint au maire de Falaise. En quelques mots. M. le
Docteur Cailloué félicita les Anciens Combattants de la bonne entente
qui existait entre eux et qui leur avait permis de ne former qu'une
seule section. Puis il prit le drapeau que lui présentait M. Baloud.
président d'honneur des A. C., et le remit au porte-drapeau des jeunes.
René Yvon.
M.
le Colonel Le Bideau lut ensuite la citation décernée à
St-Pierre-du-Bu par le Ministre des Armées et épingla la Croix de
guerre sur le coussin que lui présentait M. Gervais. Ce coussin fut
ensuite porté à l'église par M. Boisjoly, premier conseiller
municipal.
Prenant
à son tour la parole, M. Gervais souhaita la bienvenue aux autorités.
Il salua M. Villatte, représentant du gouvernement et prisonnier de
guerre évadé et résistant actif, M. le Colonel Le Bideau qui rentre
d'occupation en Allemagne et dont le fils est actuellement en Indochine,
son collègue et ami, M. le Docteur Cailloué, M. Gervais ajouta que ce
ne sont pas tant les dommages causés aux immeubles que le nombre
important de victimes - dix-sept - qui ont valu à la commune la haute
distinction qui lui est remise aujourd'hui. Ces 17 victimes s'ajoutant
aux 21 morts de la grande guerre. (Le Bonhomme Libre)
Septembre
1950
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Une cérémonie religieuse à St-Pierre-du-Bu.
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Une manifestation
semblable à celle de l'an dernier comportant une bénédiction des
malades et le soir une procession aux flambeaux, se déroulera le
dimanche 17 septembre à la grotte de Notre-Dame de Lourdes. (Le
Bonhomme Libre)
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