1er Juin 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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St - SEVER - CALVADOS |
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Canton de Saint-Sever-Calvados |
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Dernièrement
ils ont dévoré un bœuf et plusieurs moutons. (Le
Journal de Caen et de la Normandie)
Juin 1830 - Les militaires à la rescousse. - Nous nous étions flattés en vain que le fléau des incendies qui, jusqu'à présent, grâce à l'active surveillance exercée par les habitants, avait épargné notre localité, n'étendrait pas jusqu'à nous ses atteintes. Dans la nuit de mardi, vers 11 heures, le feu éclata dans une boulangerie à l'extrémité du bourg, il eut sans doute occasionné un désastre immense sans l'empressement simultané des habitants et d'une partie des militaires stationnés chez nous. Les autres militaires n'ont pas moins bien mérité de notre bourg, car sans leur utile concours, il eut été bien difficile d'éviter le désordre, la plupart des habitants ayant déménagé leurs maisons et jeté en paquets dans la rue leurs linges et effets, dans la crainte d'un incendie général, et cette crainte n'était que trop réelle, puisque le feu avait déjà gagné le toit de deux maisons, quand on est parvenu à le maîtriser (1). On ne peut attribuer cet accident à la malveillance, mais plutôt à un cas fortuit. Malheureusement, presque dans le même temps, et par une combinaison criminelle, un autre incendie a éclaté dans une commune voisine, à Beaumesnil, et une maison a été consumée. La personne qui habite cette maison ayant entendu du bruit au-dehors, se leva aussitôt, elle entendit fuir quelqu'un et aperçut sa maison toute en feu. Ce qui porte encore plus à supposer ce crime, c'est que pendant que dans notre bourg on travaillait à éteindre le feu, des mal intentionnés s'écrièrent qu'il était à l'autre extrémité, ce qui fit pour un moment rompre la chaîne. (1) On a beaucoup regretté dans ce moment critique que les pompes envoyées il y a 2 ans par une des compagnies d'assurances ne fussent pas en état d'être mises à la disposition des habitants. Cet événement engagera sans doute à ne pas négliger de tenir prêt cet important moyen de secours. (Le Pilote du Calvados)
Janvier 1833 - Observations météorologiques pour 1832. - Voici le relevé des observations météorologiques pour 1832. Plus grand degré de chaleur le 13 août, 35 degrés centigrades. Plus grand degré de froid le 1er janvier, 5 d. 87. Jours de pluie 135, de brouillard 218, de gelée 50, de neige 2, de grêle et grésil 10, de tonnerre 18. Le vent a soufflé du nord 59 fois, du nord-est 46, de l'est 28, du sud-est 22, du sud 66, du sud-ouest 54, de l'ouest 54, du nord-ouest 37. Eau
de pluie tombée 525 hect. 58 cent.
(Mémorial du Calvados)
Mars
1833 -
On nous mande de Vire.
-
Les battues faites dans la
forêt de St-Sever depuis que la chasse en a été mise en adjudication,
ont de fâcheux résultats qu'on ne peut trop s'empresser de signaler.
Les loups, expulsés de leurs retraites, se sont
répandus dans l'arrondissement, où ils commettent d'affreux ravages.
L'un d'eux, que l'on présume enragé, a cruellement signalé son
passage dans la commune de Lassy. Le
3 de ce mois, la femme Dagobert se promenait dans son verger, tenant sur
un bras un enfant de quatre mois, et donnant la nain à un second âge
de deux ans. Le loup s'élance sur elle, et lui fait plusieurs morsures,
il emporte une joue à l'aîné des enfants, et allait dévorer le plus
jeune, lorsque des voisins, accourus aux cris de la mère, lui firent Le
même jour, une femme qui se rendait de Mesnil-Ozouf à Ondefontaine, a
été assaillie par cet animal, qui, se voyant poursuivi, s'est jeté
sur le sieur Chedeville, l'a couvert de blessures, et a dévoré un
chien qu'on avait lancé contre lui. Des chevaux, des vaches, des
moutons ont été plus ou moins maltraités. La
consternation s'est répandue dans les campagnes environnantes, et l'on
conçoit que l'opinion où l'on est que ce loup est attaqué
d'hydrophobie, doit naturellement causer de vives alarmes.
(Mémorial du Calvados)
Janvier
1834 -
Un incendie. -
Le mardi 14
de ce mois, sur les six heures et demie du soir, un incendie a éclaté
dans le bourg de St-Sever, arrondissement de Vire. Les
toîts en chaume de trois maisons attenantes, présentant une longueur
de cent pieds, ont été la proie des flammes. Les murs ont aussi été
sensiblement endommagés. Un four, situé au couchant, a paru en bon état,
et rien n'annonce que le feu se soit communiqué delà aux maisons
incendiées. Ce
désastre est attribué à la malveillance. Voici au moins ce que l'on
en rapporte ; le dimanche précédent, le sieur Pointin, boulanger,
propriétaire des bâtiments, apperçut en revenant de la première
messe, sous le hangar de sa maison, deux paquets de vignon, au milieu
desquels avait été enfermée une matière inflammable, qui ne tarda
pas à prendre feu, et qui ne put être éteinte qu'à l'aide de
plusieurs seaux d'eau. On
ne s'est rendu entièrement maître du feu qu'à dix heures et demie du
soir. Le bâtiment, non assuré, renfemait quatre ménages. La perte
totale est évaluée à 6 à 7,000 fr. La justice informe.
(Mémorial du Calvados)
Juillet 1844 - Nouvelles locales. - Par suite d'une décision récente de M. le ministre de la guerre, les déplacements suivants vont avoir lieu dans les brigades de gendarmerie du département, les brigades à cheval de Tilly-sur-Seulles et de Creully passent, la première à St-Sever, la seconde à Bretteville-l'Orgueilleuse, la brigade à pied de Pontfarcy passe à Tilly-sur-Seulles. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1846 - La foret. -
Le ministre de l'agriculture et du commerce, ainsi que celui des
finances s'occupent sérieusement, dit-on, du reboisement des forêts.
Ils ont arrêté déjà des mesures préalables et vont demander un
crédit pour cet objet si important. Les travaux commenceraient
aussitôt dans un certain nombre de localités. Cette
mesure est le complément de celle proposée à la chambre des pairs, et
qui a pour but de mettre un terme au défrichement des forêts,
défrichement porté a un tel excès, malgré les restrictions qui y ont
été apportées que de 1803 à 1827, le sol forestier a diminué de 175
000 hectares et de 1828 à 1844, de 150 000 hectares. Les
vallées ont été défrichées et les montagnes ne présentent plus, au
lieu de leurs crêtes couvertes de verdure que des cimes dénudées, les
sources qui alimentaient la végétation des plaines sont taries, et
tout le pays, même à de grandes distances des forêts arrachées, a
souffert de l'inexpérience, de la cupidité des propriétaires de bois,
et, il faut
le dire, de l'insuffisance de la loi.
Août
1854 -
Couvertures en chaume. Incendies.
-
La délibération du Conseil d'arrondissement de Bayeux dans
laquelle cette assemblée émet le vœu : 1°
Qu'un arrêté général proscrive les couvertures en chaume, et rende
obligatoire l'emploi de la tuile et de l'ardoise dans les villages ou
hameaux agglomérés. 2° Que le Conseil général vote un crédit suffisant pour accorder des subventions aux propriétaires nécessiteux. Considérant, quant au premier objet, qu'un arrêté préfectoral a pourvu à cette nécessité préventive, le système de subvention, dont la difficile répartition ne serait pas le moindre inconvénient et dont le chiffre ne saurait être indiqué, grèverait le budget départemental d'une dépense qu'on ne peut raisonnablement lui imposer. Par ces motifs, dit qu'il n'y a lieu à délibérer.
Août
1854 -
Caniveaux pavés et trottoirs dans la traverse du bourg de
St-Sever. -
Le rapport de M. l'Ingénieur en chef, le Conseil
d'arrondissement de Vire, considérant que le bourg de Saint-Sever est
le centre d'un commerce important, que ses foires mensuelles et ses
halles y amènent un concours considérable de cultivateurs et de
bestiaux qui forcément stationnent dans l'intérieur du bourg et
principalement sur les accotements de la route impériale, n° 24 bis. L'inégalité du terrain et la fréquentation à laquelle ce terrain est soumis amènent une dégradation incessante à laquelle il est urgent de remédier. Émet le vœu, que des travaux de nivellement soient exécutés dans la traversé du bourg de Saint-Sever, route impériale, n° 24 bis, et qu'il y soit construit des trottoirs et des caniveaux pavés.
Mars 1855 - Un crime. - Le 10 de ce mois, vers deux heures et demie de l'après-midi, un horrible assassinat a été commis à Saint-Sever. Le gendarme Morton, de la brigade de cette résidence, a déchargé sa carabine sur la personne de M. Belliard, son brigadier, qui est mort des suites de sa blessure, à sept heures du soir. Aussitôt que la nouvelle du crime a été connue, M. le lieutenant de gendarmerie de Vire s'est transporté sur les lieux. Par suite des mesures qu'il a prises, l'assassin a été arrêté entre Villedieu et Granville, d'où il espérait gagner l'ile de Jersey. Le
gendarme Morton a été conduit à la prison de Vire, où il a été
écroué. Le brigadier avait, le matin même, infligé à Morton quatre
jours de consigne. Tel a été le motif de cet horrible attentat.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1860 - Un accident.
-
La journée du 4 de ce mois a été fertile en accidents de
toutes sortes, en voici encore un que nos correspondances nous
signalent. A St-Sever, village de la Tabourie, le sieur Pérard,
propriétaire, était occupé avec son domestique à abattre un hêtre,
lorsqu'un de ses voisins, le sieur Renaux (Jean), cultivateur, né et
domicilié à Courson, vint lui demander son cheval à emprunter. A ce
moment, l'arbre était presque entièrement coupé par le pied, et le
sieur Pérard et son domestique tiraient déjà sur une corde pour le
faire tomber. Le sieur Renaux voulut les aider, et il s'était mis en
devoir de le faire, lorsque l'arbre s'abattit tout-à-coup sur un jeune
chêne qui, en
Décembre 1860 - Un incendie. - Le 25, un commencement d'incendie, attribué à l'imprudence, s'est manifesté à Saint-Sever, au domicile du sieur Boscher, rentier. Promptement avertie, la gendarmerie s'empressa d'organiser les secours, et, en moins d'une demi-heure, tout était terminé. La perte est minime. Le même jour, un feu de cheminée s'est déclaré, dans des proportions peu ordinaires, dans la maison occupée, à Guibray, par le sieur Goudon-Jardin, fabricant de bonneterie. La perte occasionnée dans cette circonstance est évaluée à 415 fr. ( L’Ordre et la Liberté)
Mars 1861 - Un accident. - Mardi dernier, dans l'après-midi, la voiture publique dite les Jumelles se rendant de Vire à Avranches a versé dans la côte du Pont-Tournant, à 10 kilomètres de Vire et à 3 kilomètres en-deçà du bourg de Saint-Sever. Le sieur Malherbe, qui conduisait cette voiture, en remplacement du conducteur ordinaire, a eu une jambe cassée. Parmi de nombreux voyageurs, il convient de signaler une femme, qui a été gravement! blessée à la jambe, et un jeune homme, sérieusement atteint à la figure. Les autres personnes en ont été quittes pour quelques contusions non inquiétantes. Il
y a déjà longtemps que l'attention de l'administration a été
appelée sur les dangers que présente la côte du Pont-Tournant et sur
la nécessité de rectifier cette partie d'une voie de communication
importante. Puisse, du moins, ce nouveau malheur déterminer cette
urgente amélioration ! ( L’Ordre et la Liberté)
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de
l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados,
avait accordé des secours. Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с. Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune : Arrondissement
de Vire. Annebecq.
- Travaux à l'église. 100
fr. Saint-Aubin-des-Bois.
- Travaux à l'église. 50
fr. Saint-Pierre-du-Fresne.
- Restauration du presbytère.
50 fr. Le
Plessis-Grimoult. - Restauration du presbytère. 50 fr. Le
Gast. - Classement et installation des archives.
50 fr. Saint-Sever.
- Travaux à l'église. 100
fr.
Carville.
- Travaux au presbytère. 50
fr. Saint-Pierre-la-Vieille.
- Travaux au presbytère. 50
fr. Bény-Bocage.
- Travaux à l'église. 50
fr. Landelles.
- Travaux à la mairie. 50
fr. Roullours. - Travaux au presbytère. 50 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Avril 1865 - Par décret impérial du 19 avril. - M. Enguehard (François-Victor), docteur-médecin, conseiller municipal, a été nommé adjoint au maire de Saint-Sever. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet 1865 - L’orage. - Lundi matin, un orage épouvantable est venu fondre sur notre ville et nos environs, dit le Journal de Vire, laissant presque partout un souvenir quelconque. Les éclairs et les coups de tonnerre se succédaient avec une rapidité incessante. A Vire, le tonnerre est tombé dans le plant de l'Hospice Saint-Louis, sans laisser de traces de son passage. II n'en a pas été de même dans la vallée des Vaux, il est tombé sur un des bâtiments de la fabrique à papier de MM. Reines frères, où il a enlevé un mètre carré de la couverture. Plusieurs femmes occupées dans ce bâtiment ont été tellement effrayées qu'elles sont tombées en syncope, et trois d'entr'elles ont dû être portées à l'hôpital et n'ont pu retourner à la fabrique que dans le courant de l'après-midi. Dans
le canton de Saint-Sever, le tonnerre est tombé dans une
prairie où plusieurs vaches ont été tuées. A
Saint-Germain-de-Tallevende, il est tombé dans un champ, sans
occasionner de dégâts. Sur la route de Condé, un enfant a été
renversé sans éprouver d'autre accident. Entre Moncy et Clairfougères,
un bâtiment a été détruit par le feu du ciel, nous manquons de
détails. Cette ferme est exploitée par madame veuve Patard. A Lassy,
le clocher a été gravement endommagé par la foudre. A Montchamp, un
corps de bâtiment a été incendié. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1867 -
Les militaires. -
Son
Excellence le ministre de la
guerre a décidé, le 19
juin dernier, que des militaires seraient mis cette année à la
disposition des cultivateurs qui en auront besoin pour les travaux des
champs, à défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils. Les demandes qui en seront faites devront être remises à MM. les maires, qui les adresseront ensuite à MM. les préfets, avec leur avis motivé.
Août
1867
-
L'Exposition universelle.
- 21 départements ont envoyé leurs instituteurs
à Paris, à l'occasion de l'Exposition universelle, ces MM. sont
répartis entre les trois lycées
Louis-le-Grand, Saint-Louis et Napoléon. Les
instituteurs du Calvados habitent le lycée Louis-le-Grand. L'Empereur
et l'Impératrice ont reçu lundi dernier tous les instituteurs en ce
moment à Paris. En
tête du cortège marchaient ceux du Calvados, représentés par
MM.Douétil, instituteur à Vire ; Cauvin, chef à Bayeux ; Delarue, à
St-Sever ; Barbier, à Castillon-en-Auge ; Biron, à St-Pierre-sur-Dives
; Castel, à Harcourt ; Briens, à Coulonces ; Harang, à Pierres, et
quelques autres dont les noms n'échappent. L'Empereur
et l'Impératrice ont reçu ces députation avec des paroles de
bienveillance et d'encouragement, qui ont porté à son comble
l'enthousiasme
Décembre
1869 -
Fait divers.
- Vendredi et
samedi, 17 et 18 décembre, au milieu du jour, deux incendies dont la
cause est encore inconnue, mais qui paraissent être attribués
à la malveillance, ont éclaté au domicile de MM. Guérin frères,
propriétaires, village de la Braiserie, à Saint-Sever. Malgré la
promptitude des secours, une grange et le blé
qu'elle contenait, appartenant au fermier, ont été détruits en
quelques instants, vendredi. Le
lendemain, le feu se déclarait dans un autre petit bâtiment, à usage
de bûcher et cellier, situé à plus de vingt mètres de la grange,
comme on a pu assez promptement s'en rendre maître, les dommages ont
été peu considérables. La
perte occasionnée par ces deux sinistres s'élève à 2,500 fr,
environ, valeur en partie couverte par une assurance pour les bâtiments
seulement.
Juillet
1870 -
Un
service.
- Voici
les formalités qu'ont à remplir les intéressés, pour obtenir la
permission d'user de l'herbe qui existe dans les forêts de l'État. Les
demandes ne peuvent être accueillies que si elles sont formées par les
communes riveraines des forêts, elles doivent être faites par le
maire, au nom des communes, et adressées au conservateur des forêts. L'enlèvement
à dos d'homme est autorisé : 1° Dans les taillis au-dessus de quatre ans ; 2° dans les semis au-dessus de dix ans ; 3° dans les cantons de forêts en futaie, désignés, par les agents. MM. les conservateurs sont autorisés à permettre le pâturage dans les cantons défendables de forêts.
Juillet
1870 -
Fait divers.
- On
nous écrit de St-Sever que dimanche dernier, plus de dix mille
personnes étaient venues assister aux jeux et aux divertissements
organisés dans
cette localité, sous le patronage de l'autorité municipale.
Malheureusement, vers 7 heures 1/2 du soir, une pluie torrentielle est
venue réduire à néant les immenses préparatifs qui avaient
été faits pour l'illumination, pour la retraite aux flambeaux et pour
le feu d'artifice.
Août
1870 -
Mobilisation. -
La
garde mobile du Calvados, formant un effectif de plus de 6,000 hommes,
est définitivement constituée, elle comprend quatre bataillons,
divisés en huit compagnies chacun. Le
premier bataillon, composé des cantons de Balleroy, Bayeux, Isigny,
Ryes, Trévières, Creully, Douvres et Tilly-sur-Seulles, et le
quatrième bataillon, composé des cantons de;
Caumont, Villers-Bocage,
Aunay, Bény-Bocage, Condé-sur-Noireau, St-Sever, Vassy et Vire
tiennent provisoirement garnison à Caen. Le
deuxième bataillon, composé des cantons de Bourguébus, Caen (Est et
Ouest), Évrecy, Troarn, Bretteville-sur-Laize, Falaise, Coulibœuf et
Thury-Harcourt, tient garnison Lisieux. Le
troisième bataillon composé des cantons de Lisieux, Livarot, Orbec,
Mézidon, St-Pierre-sur-Dives, Blangy, Cambremer, Dozulév
Honfleur et Pont-l'Evêque, tient garnison à
Mai
1871 - Incendie.
- Un
commencement d'incendie, dont la cause est restée inconnue, a éclaté
le 17 mai, vers 3 heures du soir, dans la forêt de
Saint-Sever-Calvados. Il a détruit environ 8 ares de bois, dont la
perte est évaluée à 10 fr.
Octobre
1871 -
Fait divers.
- Le 29
octobre dernier, vers 3 heures du soir, un incendie accidentel a
consumé, à Saint-Sever, une maison d'habitation appartenant à la
nommée Victorine Payen, sabotière. La perte est de 700 fr.
Mars 1873 - Tirage au sort. - On procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront cinq ans de service.
Mars 1873 - Prenez garde à vous ! - Nous rappelons à nos lecteurs qu'il est interdit d'introduire dans les colis expédiés par voiture ou chemin de fer, des lettres ou circulaires assujetties à des droits de poste. Et si nous faisons cette remarque, c'est qu'en ce moment l'administration des postes fait fouiller tous les colis à leur arrivée dans les gares de chemins de fer et dans les bureaux de voitures publiques. De nombreuses contraventions ont été constatées en ces derniers jours.
Avril 1873 - La lune rousse. - La lune rousse a été précédée de gelées blanches qui ont particulièrement atteint les pays vignobles, aussi une hausse sensible est-elle signalée sur les vins de toute espèce. Dans nos contrées, les abricotiers, les pêchers et les pruniers ont fort souffert, les poiriers ont également été atteints, les pommiers, ne paraissent pas avoir; trop souffert. Les touffes de pommes de terre sont noircies et se flétrissent, la{récolte sera, donc retardée et diminuée, les petits pois, sont détruits en bien des endroits. Dans la grande culture sauf les colzas, rien n'a été sérieusement atteint.
Mai
1873 -
Incendie.
-
Un incendie, occasionné
par la foudre, a éclaté vers 11 heures 1/2 du soir au
bourg de Saint-Sever. Il a consumé la partie supérieure de la flèche
de l'église et le dôme de cet édifies. Les pertes, évaluées à
6,000 fr. sont couvertes par une assurance. |
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SAINT-SEVER - La Braiserie |
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