1er Novembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
Page 2 |
|
|
St - SEVER - CALVADOS |
|
|
Canton de Saint-Sever-Calvados |
|||
|
|||
|
|||
Avril
1878
-
Animaux nuisibles. -
Lundi,
on a trouvé dans la foret domaniale de Saint-Sever une louve prise à
un piège tendu par les sieurs Enguehard, garde champêtre, et Avonde,
garde particulier.
Mai 1880 - Un incendie. - Un commencement d'incendie, attribué à l'imprudence, a éclaté vendredi dernier, à 3 heures du soir, dans la forêt de Saint-Sever, et a consumé 80 ares de bruyères, appartenant à l'État.
Mai 1880 - Un incendie. - Un commencement d'incendie, attribué à l'imprudence, a éclaté vendredi dernier, à 3 heures du soir, dans la forêt de Saint-Sever, et a consumé 80 ares de bruyères, appartenant à l'État.
Janvier
1882
- L’ouragan.
- A Saint-Sever, le
dernier ouragan a déraciné un sapin. Deux ouvriers ont été
brutalement renversés sur le sol. Un voiturier a été renversé sous
ses chevaux, qu'un coup de tonnerre a effrayés. La voiture a tourné
deux fois sur elle et a passé deux fois sur lui. Les blessures du
voiturier ne sont pas graves.
Septembre
1882 -
Emportement regrettable.
- Un
jeune homme de la commune de Fontenermont se trouvait, dernièrement, à
Saint-Sever, au moment où une procession passait. Comme il restait
couvert, un prêtre sortit des rangs et enleva le chapeau. Certes, nous
n'approuvons pas l'attitude irrévérencieuse du jeune homme, mais nous
ne pouvons, aussi que blâmer l'emportement de ce prêtre, qui a été
très heureux d'avoir affaire a un homme plus calme que lui.
Janvier
1883 -
Maison écroulé. -
Une maison habitée parle sieur Turquet, maçon à Saint-Sever,
s'est écroulée en partie par la force du vent. Deux jeunes enfants
dont l'aîné est âgé de 9 ans et demi et l'autre de 7 ans, ont été
pris sous les décombres. Il n'a pas fallu moins d'une demi-heure de
recherches pour arriver à les retrouver et à les dégager des ruines.
L'aîné des enfants a été retiré des décombres sans une
égratignure, le jeune n'avait pour tout mal qu'une légère bosse à la
tête. Les meubles de la maison ont été presque tous
Août
1886 -
Le squelette de St-Sever. -
Nous avons
annoncé dernièrement la découverte, dans la forêt de St-Sever, du
squelette d'un individu paraissant âgé d'une soixantaine d'années.
Une lingère de Caen, une dame Viel, dit Larose, ayant lu dans les
journaux la description des lambeaux de vêtements trouvés auprès du
squelette ne douta pas qu'ils ne fussent ceux de son mari,
disparu du pays depuis deux ans. Elle se transporta à St-Sever
où, après une exhumation des débris, elle affirma qu'elle ne pouvait
conserver aucun doute. Viel, dit Larose, avait habité autrefois la
commune de Campagnolles, il avait l'intelligence très bornée. Il
paraît qu’il avait manifesté fréquemment le désir de mourir en
plein air, dans la forêt, en écoutant le chant des oiseaux.
Novembre 1886 - Un sonneur tué. - Le jour de la Toussaint, le sieur Victor-Dominique Jehenne, maçon à St-Sever, arrondissement de Vire, était occupé à sonner les cloches de la paroisse. Il avait eu l'imprudence d'enrouler la corde autour de son poignet, et, de plus, il avait la mauvaise habitude, en sonnant, de lever la jambe droite. A un moment donné, la corde est passée sous la jambe, et, d'un seul bond, Jehenne a été enlevé au plafond où il s'est ouvert le crâne. Lorsque ce malheureux est retombé, on n'a plus relevé qu'un cadavre.
Novembre
1887 -
Découverte d’un squelette.
-
On Vient de trouver
dans la forêt de Saint-Sever un squelette à 50 mètres environ de
l'endroit où on en trouva un l'an dernier. Les os étaient blanchis. Ce
squelette appartient a un individu de 25 à 80 ans. Aucun débris de
corde attachée à un arbre, aucune arme ne restant, il n'y à lieu de
croire ni à un crime ni à un suicide. L'individu en question, pouvant
être malade, se sera enfoncé dans la forêt, s'y sera reposé et y
aura trouvé la mort. Le fait doit remonter à trois où quatre ans.
Août
1888 -
Mort accidentelle. -
A St-Sever,
sur les six heures du soir, un cheval attelé a une voiture, contenant
quatre personnes s'est emporté à environ cent mètres du bourg
de St-Sever. Le conducteur; ne pouvant plus le maîtriser, la tiré sur
le côté, la voiture a versé et les quatre personnes ont été
projetées sur la route, trois ont eu de simples contusions. La
quatrième, Modeste-Jeanne Delacam, femme Henry, âgée d'environ 69
ans, de Coulouyray (Manche), a eu le crâne fendu. La mort a été
instantanée.
Octobre 1888 - Mystérieux suicide. - Un individu, dont l'identité n'a pu être constatée, a été trouvé dans la forêt de Saint-Sever. Cet homme gisait au pied d'un gros hêtre, il avait encore à la main un revolver chargé, avec lequel il s'était donné la mort en se frappant à la tempe droite. La mort a dû être foudroyante. Les vêtements ne présentaient aucun désordre, et l'on ne remarquait aucune trace de lutte sur le sol. On a trouvé sur lui une lettre disant : « Que l'on n'accuse personne de ma mort, c'est moi-même qui me la donne volontairement. Les raisons qui me font accomplir cette suppression de mon individu seraient trop longues à expliquer. Si l'on veut accomplir ma volonté dernière, c'est de ne rien faire pour connaître mon identité ». La
mise de cet individu était très correcte, et sa personne très
soignée, il paraît être un ancien militaire. Il avait été vu dans
la commune de Fontenermont. Il avait démarqué ses
Novembre
1888 -
Le cadavre de la forêt de St-Sever.
- Nous
avons dit qu'un étranger paraissant d'une certaine condition avait
été trouve dans la forêt de St-Sever, étendu mort d'une balle qu'il
s'était tirée dans la tempe droite avec un revolver resté dans sa
main. Cet homme était un Parisien, nommé Delafosse, rentier, 52 ans,
il était parti le 18 octobre, de Granville, après y avoir passé
une douzaine de jours. Il avait manifesté l'intention de se détruire.
Août 1889. - Quelles meurs ! - Le nommé Romain Marcellin, 29 ans, journalier à Tortisambert, a été arrêté sous l'inculpation de viol commis avec violence sur sa sœur Louise, âgée de 16 ans, journalière aux Autels-Saint-Baziie. - Samedi, à l'audience de simple police de Saint-Sever, un gamin de 14 ans a été condamné à 5 fr. et aux frais pour tapage. « Cependant, jurait-il, ce n'est pas moi qui ai fait du boucan à la porte de la femme X..., mais des camarades jaloux de me savoir couché avec elle ». Et il parait que la dame a 45 ans ! ( Bonhomme Normand)
Juillet 1890 - Les récoltes. - Les pluies persistantes de ces derniers temps ont compromis les récoltes dont les apparences étaient des plus belles. La plupart des foins ne sont pas rentrés et l'eau a pénétré dans les meulons, Les blés et les avoines sont versés et, comme roulés, sur certains points. On craint aussi que l'humidité n'atteigne les pommes de terre. La récolte de pommes à cidre sera encore moindre que l'an dernier. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1890 -
Excellente mesure. -
Désormais, le service des petits paquets, jusqu'ici limité aux
communes possédant des gares de chemin de fer, sera étendu à tout le
territoire. L'administration se servira, à cet effet, des entrepreneurs
de transports des dépêches, qui livreront les colis à domicile
moyennant une rétribution ne dépassant pas 25 centimes.
Juillet 1890 - Conseil général. - M. Delafosse, député, doit se porter au conseil général pour le canton de St-Sever, en remplacement de M. Tardif de Petiville, démissionnaire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1890 - Sotte plaisanterie. - M. Porquet, huissier à Saint-Sever, procédait, à Clinchamps, à une vente mobilière. Parmi les objets à vendre se trouvaient plusieurs ruches d'abeilles. Le nommé Jacques Poulain, journalier à Saint-Sever, eut la malencontreuse idée de vouloir soulever l'une d'elles, pour se rendre compte du poids approximatif. Au moment où il tenait la ruche, un mauvais farceur lança un coup de pied dans la ruche. Les abeilles furieuses se jetèrent aussitôt sur Poulain et lui firent de cruelles piqûres à la tête et à la région du cou. De nombreuses personnes ne furent pas non plus épargnées par les bestioles en furie. Poulain
fut ramené à son domicile sans connaissance. Il resta dans cet état
pendant vingt-quatre heures, enfin, grâce à un traitement énergique,
l'on put se rendre maître de l'inflammation qui aurait pu monter au
cerveau et occasionner la mort. Espérons que l'auteur de cette sotte
plaisanterie sera poursuivi et puni.
Octobre
1890 -
Les voleurs de bestiaux. -
Dans la nuit de dimanche à lundi, une génisse de trois ans,
attachée au piquet dans un herbage situé sur le bord de la route de
Vire à St-Sever, a été volée. Cette bête est de couleur
bridge, a la tête longue et large, est marquée très légèrement de
bringe aux yeux et au nez et vaut environ 450 francs.
Novembre
1890 -
Parents, veillez. -
Le jour de la foire à St-Sever, le sieur Lejammetel,
quincaillier, venait de vendre une machine à battre, à un cultivateur
des environs, et cette machine se trouvait en face de son magasin,
prête à être chargée sur la voiture de son client, lorsqu'un galopin
de la localité s'avisa de mettre la machine en mouvement. Un des
enfants du sieur Auger, faïencier, âgé, de quatre ans, introduisit sa
main dans l'un des engrenages de cette machine, et eut deux doigts de la
main droite écrasés.
Janvier
1891 -
Trois chevaux tués. -
Le
sieur Albert Maison, charretier à St-Sever, à la mauvaise habitude de
dételer ses chevaux et de les laisser, tout enharnachés,
regagner leur écurie, qui se trouve à deux kilomètres du bourg, sans
les accompagner. Les malheureuses bêtes arrivaient habituellement sans
encombre à leur logis. Mais le sieur Manson vient d'être victime de ce
procédé dangereux, car, dans le courant de la semaine dernière, trois
de ses chevaux, équipés à la file, sont tombés dans un ravin de la
forêt, où leur propriétaire les a retrouvés le lendemain matin. Deux
chevaux avaient succombé et le troisième, qui n'avait plus que le
souffle, n'a pas tardé à subir le même sort.
Mai 1892 - Pour payer ses dettes. - Un de nos confrères assure qu'un curé d'une des communes du canton de Saint-Sever aurait reçu à coups de poing, l'autre jour, un créancier qui venait lui réclamer de l'argent. Voilà une façon de payer ses dettes qui n'a rien d'évangélique. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1892 -
Coup de tranchet. -
Le
sieur Philippe Houdent,
43 ans, savetier à St-Sever, a été arrêté pour avoir, au cours
d'une discussion, porté à sa femme un coup de tranchet qui l'a
blessée grièvement à l'aine gauche. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars 1893 - Encore les revenants. - Certains soirs, dans la forêt de Saint-Sever, vers minuit, apparaît, sur la route de Saint-Sever à Saint-Pois, un tonneau rempli de ferraille qui a la délicatesse de se ranger pour ne pas rouler dans les jambes des passants. On peut voir également à la même heure des feux de différentes couleurs, puis une table chargée de mets succulents, de toutes sortes. Mais n'y touche pas qui veut : malheur au pauvre passant qui veut y goûter. Le choc est si dur qu'on perd généralement connaissance. C'est dans cette situation qu'on a retrouvé, l'autre jour, un sieur B…...., de Saint-Laurent, qui est resté paralysé de peur pendant une semaine entière. Il y a quelque temps encore, un habitant de Gathemo, qui passait dans la forêt, fut appréhendé au collet et fortement malmené par un monstre qui n'avait rien d'humain. On a pu voir enfin, toujours à minuit et au même endroit, un cercueil autour duquel brûlaient plusieurs cierges et, plus loin, un prêtre qui avait une tête de mort, et chantait le « De Profundis ».
— Une autre personne a aperçu au même endroit un loup-garou, qui avait revêtu les formes d'un chien et qui a hurlé toute une nuit d'une façon lugubre. — Un troisième passant a vu une dame tout de noir habillée, qui l'a suivi en lui tenant des propos les plus scabreux. — Enfin, toujours dans ce même coin de forêt, une quatrième personne, affirme avoir vu, de ses yeux, une dame blanche qui pleure sans cesse et un grand diable ressemblant à un singe qui a élu domicile dans les arbres. Si ces histoires font rire les uns, elles effraient les autres et beaucoup de personnes du pays ne veulent plus passer de nuit dans cette partie de la forêt hantée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1893 - Père infâme. - Le nommé Ferdinand Langevin, 37 ans, à St-Sever, accablait sa femme d'injures et de coups. Plusieurs fois, elle avait dû se réfugier la nuit chez une voisine, mais elle ne se plaignait pas à cause de ses enfants. L'aînée de ses deux filles, Augustine, 18 ans, a été plusieurs fois, en l'absence de sa mère, victime de la dépravation de son père, alors qu'il était ivre. Il y a quatre ans, rentrant gris, il alla se coucher avec elle. La mère couchait dans une pièce voisine, elle entendit pleurer son enfant et de peur d’être battue ne bougea pas. Il recommença d'autres fois. Augustine racontait tout à sa mère qui, pour éviter le scandale, n'agissait pas. Mais, il y a une quinzaine, Langevin s'est livré sur sa fille à de tels actes que la mère l'a dénoncé. Langevin n'a pu nier. Il a été arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1893 - Encore les revenants. - On espérait être débarrassé des revenants de la forêt de Saint-Sever : il n'en est rien. La dame noire est toujours dans la forêt en compagnie de son inséparable, le grand singe. Seulement, un changement est survenu : la dame noire est juchée dans les arbres, tandis que son compagnon est sur la route. Samedi soir, un habitant de Fontenermont, revenant de St-Pois, a raconté sérieusement qu'il a été brusquement saisi par le revenant qui l'a presque étouffé. Deux autres personnes de Saint-Manvieu ont également été arrêtées par ce monstre, qui leur a imposé une corvée étrange : pendant plusieurs heures, il les a obligées de courir d'un point à un autre et d'en revenir. D'autres personnes affirment avoir vu de loin une voiture renversée au milieu d'un grand feu, d'où émergeait un immense diable armé de la traditionnelle, fourche. Quand on en approchait, ajoutent-elles, le tout s'enlevait dans les arbres comme un ballon. C'est vraiment trop bête. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1893 - Attentat à la pudeur. - Ferdinand Langevin, 37 ans, journalier à Saint-Sever, a commis divers attentats sur sa fille. La pauvre enfant avait à peine cinq ans quand, pour la première fois, elle fut victime de la lubricité de son père. Il a été condamné à 15 ans de travaux forcés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1894 - Le départ de
la classe. -
Le
départ des conscrits
aura lieu les 15 et 16 novembre. Certaines catégories d'appelés seront
cependant mises en route
Novembre 1894 - Triple tentative de suicide. - Le nommé Pierre Lehideux, 28 ans, ouvrier maréchal à Saint-Sever, a essayé de se donner la mort à différentes reprises et sans résultat. D'abord, Lehideux essaya de se jeter par la fenêtre d'un premier étage, son maître le saisit par sa blouse et parvint à le retenir. Aussitôt après, il essaya de piquer une tète en bas de l'escalier, il fut retenu de nouveau. Enfin, ce cherche-la-mort alla se jeter dans un étang. Un ouvrier menuisier parvint à retirer Lehideux sain et sauf. Ce bain mit fin aux excentricités du pauvre sot qui, parait-il, a pour l'instant, renoncé au suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1894 - Le froid. - Il fait un froid glacial depuis quelques jours. Le temps est à la neige. A Paris, il en est tombé et le froid a déjà fait des victimes. (Source : Le Bonhomme Normand) Décembre
1894 - Année
pluvieuse. - Sur
340 jours l'Observatoire
de Paris a compté 204 jours de pluie ; 100 jours brumeux, créant de la
boue, mais sans pluie, et enfin une quarantaine de jours beaux.
Les derniers jours de l'année seront plutôt pluvieux que froids. — Mercredi, sur notre région, éclairs, tonnerre, vent, pluie et grêle. (Source : Le Bonhomme Normand) Décembre 1894 - Petit martyre. - Une femme Poulain, aujourd'hui mariée à un nommé Manson, avant son mariage avait eu deux enfants naturels, dont, la jeune Angèle qui avait été mise en nourrice. Il y a un an, la femme Manson retira son enfant de nourrice. A partir de ce moment la pauvre enfant, âgée de 4 ans, dépérit à vue d’œil. Les voisins entendaient des coups portés par la marâtre à sa malheureuse fille dont la figure était continuellement couverte de blessures. Le 14 décembre, les gendarmes de Saint-Sever se rendirent au domicile de la femme Manson, porteurs d'un mandat d'amener, mais l'arrestation a du être retardée, la femme Manson étant accouchée la veille d'un enfant mort né. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1895 - Récompenses. - Médaille d'argent a M. Omer Morel, sous-lieutenant de pompiers à Trévières ; mention honorable à M. Etienne Vallée, sergent à la même subdivision, pour s'être distingués dans plusieurs incendies. —Médaille
d'argent a M. Juste Leseux, brigadier de gendarmerie à St-Sever : a
été grièvement blessé en tentant d'arrêter deux chevaux attelés à
un breack sans conducteur. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier 1895 - La saison. - Quelle bizarre température nous subissons. Samedi, il gelait à pierre fendre, dans l'après -midi, le vent soufflait du Nord et, dans la soirée, la neige se mettait à tomber, bientôt suivie d'un épais verglas qui transformait les rues en un miroir, à une heure du matin, la couche était telle qu'on ne pouvait avancer qu'à petits pas. Dimanche matin, le verglas tenait encore, mais bientôt la température s'adoucissait et le soleil faisait fondre neige et verglas. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1896 - Coup de hachoir. - La veuve Célina Dubourg, 46 ans, demeurant à Saint-Sever, avait attiré chez elle Victor Lepauvre, 55 ans, avec lequel elle vivait. Ils se disputaient souvent. Le 4 avril, à la suite d'une querelle, la Dubourg mit Lepauvre à la porte. Il rentra à la sourdine et porta un coup de hachoir sur la tête de la Dubourg qui eut la cervelle mise à nu. Elle
en est revenue et a passé témoignage devant le tribunal de Vire qui a
condamné Victor Lepauvre à dix-huit mois de prison. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre 1896 - Incendies. - A Saint-Sever, le feu a détruit deux maisons d'habitation, avec écurie et étable, appartenant à M. Rousselin, aumônier de l'orphelinat de Deauville, et habités par les époux Engnehard et Voisin. Pertes, 10 000 francs pour le propriétaire et 4 500 fr. pour les locataires. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1896 - Incendiaires volés. - Au moment de l'incendie qui a éclaté à St-Sever, les époux Voisin avaient déposé une certaine quantité de linge dans un pré situé près de leur habitation. Deux heures après, tout le linge avait été enlevé par un voleur resté inconnu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1897 - Mort accidentelle. - La dame Blin, née Lebouvie, était, à St-Sever montée sur une voiture pour la charger de foin, lorsque perdant l'équilibre elle est allée tomber dans une petite rivière bordant le pré, où elle s'est noyée. Elle laisse plusieurs enfants en bas âgé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1897 - Brûlée vive avec son enfant. - La dame Leprévost, de Saint-Sever, était allée la semaine dernière à Gourfaleur ( Manche) voir sa grand'mère et avait emmené son enfant d'un an. Le soir, elle se coucha en laissant une lampe allumée près de son lit. Le feu prit aux rideaux, réveillée par les flammes, la dame Leprévost appela à l'aide et se sauva avec son enfant. On accourut et l'incendie fut éteint. Mais la dame Leprévost et son enfant avaient de graves brûlures auxquelles ils ont succombé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1898 -
Acte criminel.
–
Au moment où le train de
Saint-Sever se trouvait à un kilomètre de cette gare, un malfaiteur a
jeté sur le train une pierre qui a brisé un carreau de
Juin 1898 - Saint-Médard. – C'était mercredi la fête de Saint-Médard, un évêque qui a inventé la fête des rosières. C'est le patron des marchands de parapluies, car on dit que « s'il pleut à la Saint-Médard, il pleut quarante jours plus tard », à moins que Saint-Barnabé, dont la fête tombe le 11 juin, ne coupe la chique à Saint-Médard en rétablissant le beau temps. Or, mercredi, de notre coté, il a plu comme du chien, et il pleut encore. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1898 - Mutilation d’animaux. – On a coupé le trayon, sur une longueur de dix centimètres, à deux vaches appartenant au sieur Léon Enguehard, cultivateur à Saint-Sever. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1898 - Incendies. – Le feu s'est déclaré, à Sainte-Marguerite-de-Viette, près Saint-Pierre-sur-Dives, dans un bâtiment à usage d'étable, appartenant au sieur Bertheaume, propriétaire à Moutiers-Hubert, et exploité par le sieur Couture, cultivateur. Tout l'immeuble a été la proie des flammes. Les pertes, évaluées à 3 000 fr. pour le propriétaire et à 150 fr. pour le fermier, sont assurées. — Incendie de deux lits, d'une armoire, d'une table, d'une horloge et de linge aux époux Paul Chenel, bûcherons à Saint-Sever. Pertes : 100 francs. — Une maison inhabitée, appartenant au sieur Bouillard, demeurant à Soignolles. près Bretteville-sur-Laize, a été brûlée. Perte 1 700 francs. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1898 - Terrible accident. - Le sieur Martial Lebouvier, cultivateur à Saint-Sever, venait de nettoyer son fusil. Il se disposait à remettre l'arme au râtelier fixé contre la cheminée quand les deux coups chargés partirent, atteignant au cou son jeune enfant, René, 2 ans 1/2, qu'il n'avait pas vu entrer, et tuèrent le pauvre bébé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1899 - Sans-gêne.
- Eugène Jamet, propriétaire à Saint-Sever, a été
informé, il y a quelques jours, par un habitant de Sept-Frères,
qu'il avait dû être volé sur sa ferme située à - Eugène
Jamet, propriétaire à Saint-Sever, a été informé,
il y a quelques jours, par un habitant de Sept-Frères, qu'il avait dû
être volé sur sa ferme située à Marigny (Manche). La personne
qui le renseignait ainsi pouvait sans craindre lui faire cet aveu, car
c'est dans son plant que du bois de chauffage, des bourrées ainsi que
plusieurs hectolitres de pommes avaient été déposés. Jamet
n'a pas eu de peine à connaître ceux qui lui avaient dérobé tout
cela et, pour comble, c'est avec son attelage qu'ils ont pu ainsi
transporter le produit de leur vol de Marigny à Sept-Frères. Les
voleurs que nous nous abstenons de nommer aujourd'hui, mais que nous
aurons l'occasion de retrouver quelque part, habitent le canton de
Saint-Sever.
Août 1899 - Éclairage des automobiles. - Un décret vient de réglementer l'éclairage des automobiles. Elles devront porter un feu blanc à l'avant et un feu rouge à l'arrière. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1900 -
Suicides. -
La
dame Maria Boullot, veuve Paris, 60 ans, demeurant à Vire, s'est pendue
dans son logement. Cet
acte de désespoir est attribué à des chagrins de famille et aux
souffrance d'une maladie chronique dont souffrait cruellement la pauvre
femme depuis quelque temps. —
Le sieur Victor Duffy, entrepreneur de travaux publics à St-Sever, qui
était souffrant des suites d'une chute de voiture, s'est pendu à une
corde servant à étendre le linge dans le grenier de sa maison. — Le nommé Adjutor Coutey, propriétaire à Villerville, s'est pendu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 -
Un
mari pas commode.
-
Gustave Cheanne,
sabotier à St-Sever, ayant bu plus que de raison, chercha noise à sa
femme, sous prétexte quelle faisait mal les sabots. Il en saisi un et
en porta un coup violent sur la tête de sa femme, lui faisant une
blessure d'où le sang a coulé abondamment. Ensuite, il l'a frappée de
deux coups de pied dans le ventre et d’un coup de poing dans la
poitrine. (Source
: Le Bonhomme Normand) |
|||
|
|||
![]() |
|||
St-SEVER - Jolie Bourgade au penchant d'un côteau |
|||
![]() |
|
||
St-SEVER - L'Ermitage |
|||
|
|
|
|
|