UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 3

St - SEVER - CALVADOS

Canton de Saint-Sever-Calvados

Les habitants de la commune sont des Séverins, Séverines


Septembre 1901   -   Médaille militaire.   -   La médaille militaire a été décernée aux sieurs Raud, sergent maître d'armes au 5e de ligne, 17 ans de services, et Défie, gendarme à St-Sever, 25 ans de services. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1903  -  Morts subites.   -     Une dame Bailleul, de St-Sever (Calvados), était venue l'autre dimanche, à Villedieu-les-Poêles (Manche), voir sa fille malade. Celle-ci se trouvant plus mal, sa mère courut chercher le médecin. Pendant qu'elle était avec le praticien au[1]près du lit de la malade, elle s'affaissa tout à coup, frappée d'une congestion et succomba.

— En s'éveillant, le matin, le sieur Auguste Morière, demeurant à Condé-sur-Ifs, près Mézidon, a trouvé, morte près de lui, sa femme âgée de 66 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1904  -   Le feu.    -   Au moment où nous mettions sous presse, un incendie détruisait le magasin et les marchandises de M. Catherine, négociant, place de la Halle-au-Beurre, à Lisieux.

Le feu a pris dans la cave à de l'essence répandue à terre par un employé qu'un autre employé éclairait. Pour passer les lances, on a dû démolir les glaces du magasin ; des débris ont atteint à la tête le jeune Désiré Nicolle, 18 ans, cousin de M. Catherine, qui a reçu une blessure profonde au-dessus de l'œil gauche. On l'a transporté à l'hôpital où son état, qui semblait grave, s'est amélioré depuis.

Les dégâts, importants, sont assurés. L'immeuble appartient à M. Pouettre, ancien huissier à Caen.

Déjà, il y a six mois, les époux Catherine avaient failli être brûlés vifs par l'explosion d'un baril de luciline et n'avaient échappé à la mort qu'en se roulant, dans la boue, devant leur porte.

— A Saint-Sever, un autre grand incendie a détruit la maison occupée par M. Voisin, marchand de nouveautés. Le feu a pris dans un tuyau de fourneau. Il y a 30 000 fr. de dégâts, heureusement assurés. Pas d'accident de personnes à déplorer. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1904  -   Chute mortelle.  -  Le sieur Daniel, 56 ans, maçon, veuf sans enfants, travaillait à une maison en construction à Saint-Sever, lorsqu'il tomba d'un échafaudage et se rompit la colonne vertébrale. Le malheureux Daniel a survécu jusqu'au lendemain. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1904  -   Restitution forcée.    -    La dame Baron, couturière à Saint-Sever, employait comme ouvrière une femme Valentine Louvet, 21 ans, qui vint un matin lui rapporter de l'ouvrage. Profitant de l'absence de la domestique et la dame Baron étant sortie elle-même, l'ouvrière pénétra dans la chambre à coucher et s'empara d'une montre en or valant 125 fr., accrochée à un clou avec sa chaîne. Mme Baron, s'étant aperçue du vol, eut des soupçons et réclama sa montre à la femme Louvet qui, justement, la portait sur elle. Se voyant prise, la voleuse restitua le bijou, mais elle ne s'en vit pas moins dresser procès-verbal.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1904  -  Tontaine tonton !  -   Les chasses à courre sont commencées. Dans la forêt de St-Sever, l'équipage de M. Guillet a forcé trois grands cerfs dix cors.   (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1908  -  Violent incendie.  -  Jeudi soir, le feu s'est déclaré dans un corps de bâtiment situé à Saint-Sever village de Plate-Bourse, occupé par MM. Arthur Blin,  cantonnier ; Jules Martin, cultivateur, et appartenant à M. Jean Lelheub, propriétaire. Tout le mobilier de M. Blin, a été la proie des flammes.

M. Martin a eu 3500 bottes de foin, 100 gluis, 100 bottes de paille, 80 bourrées et une échelle consumés. On a eu beaucoup de mal à sauver les trois vaches renfermées dans l'étable ;  une d'elles a même été  grièvement brûlée. On ignore les causes de cet incendie ; on suppose que le feu a pris naissance dans la grange de M. Martin. Une enquête est ouverte.

 

Décembre 1912  -  Révolution  -  Nos pompiers n'ont pas l'esprit traditionaliste. Ils ne veulent plus de leur pittoresque uniforme 1830. C'est pourquoi les habitants sont en train de  réorganiser sérieusement ce corps, et le maire, M. Lelièvre, fait appel à toutes les bonnes volontés.

 

Janvier 1913   -  L'église.  -  Une grande partie de la toiture démolie par les précédents travaux est restée telle, éventrée par des échafaudages et laissant entrer l'eau à flots. Plus d'ouvriers !

Or, depuis deux ans, tous ceux auxquels il a été donné d'admirer ce bijou gothique  ont multiplié les efforts pour aboutir ; prêtres, maire, préfet, particulièrement M. Robert Ruprich, architecte. Cette coupable lenteur  administrative rendra nécessaires des réparations intérieures très coûteuses.  La commune a payé 4 500 francs; c'est à l'État de réaliser ses  engagements et de sauver cet intéressant monument historique, jusqu'alors en bon état. Les Saint-Séveriens ont fait l'impossible.

 

Juin 1913  -  Grave accident.  -  Un grave accident est arrivé à Saint-Sever. la nommée Maria Transon, 22 ans, demeurant à la Guibellière, en passant sur la voie ferrée non loin du pont de  Fosse, a été tamponnée par un train venant de Vire. Elle a eu l'avant-bras gauche broyé. Le train stoppa. la malheureuse fut transportée à l'hôpital de Vire où on pratiqua l'amputation.  cette femme ne jouissait pas de toutes ses facultés et était sujette à de fréquentes crises d'épilepsie.

 

Janvier 1914  -  État civil. -  Mouvement de la population en 1913  :   Naissances, 24 ; publications, 19 ; mariages, 7 ; transcription, 1 ; décès, 31.  

 

Avril 1914  - Les monuments historiques du Calvados.  -  Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados :

Parfouru-l'Eclin, Clocher et pignon oriental du chœur de l'église ; Rosel : Clocher de l'église ; Rots : Église ; Rouvres : Église ; Rucqueville : Église ; Ryes : Église ;  Saint-André-d'Hébertot :  Église, façades, Douves et parterre du château ; Saint-Contest : Église ; Saint-Gabriel : Restes du prieuré ; Saint-Hymer : Église ; Saint-Loup-hors-Bayeux : Église ; Sainte-Marie-aux-Anglais  :  Église ; Saint-Pierre-sur-Dives :  Église, Salle capitulaire, Halles ; Saint-Sever : Église ; Saint-Vigor-le-Grand : Poterie de l'ancien prieuré ; Secqueville-en-Bessin : Église ; Soulangy : Église ; Soumont-St-Quentin : Église, Église d'Aizy ; Tessel-Bretteville : Portail méridional de l'église ; Thaon : Église ; Thiéville : Clocher et façade occidentale de l'église ; Tordouet : Clocher de  l'église ; Etc...

 

Février 1915  -  Révision de la classe 1916  -  Canton de Saint-Sever : Bons, 66 ; Ajournés ; 24 ; Services auxiliaires, 1 ; Exempts, 6 ; Total 97.  

 

Août 1915  -  Les braves.  -  Ont été cités à l'ordre du jour : MM. Eugène Charpentier, soldat, Assiré, aide-major, Charles Deprun, René Capelle, Eugène Maréchal, caporal, Marcel Chéradame, Georges André, Max Man-Sang, Robert Poirson, caporal, Robert Desmouceaux, tous du 119e ; Louis de Petiville, de Saint-Sever.

 

Novembre 1915  -  Croix de guerre.  -  M. Léon-Joseph Vaudry, boulanger à Saint-Sever, actuellement sergent à la 3e section des C.O.A., vient d’obtenir la Croix de guerre. Il avait été cité  à l’ordre de la division pour s’être « fait remarquer par son dévouement en opérant le ravitaillement des dépôts de vivres dans les endroits les plus exposés. »

 

Janvier 1916  -  Citation.  -  M. Isidore Lesénéchal, quincaillier à Saint-Sever, mobilisé sous-lieutenant, a été cité à l'ordre de la division pour avoir maintenu la confiance de ses hommes alors assaillis par un bombardement très violent d'obus asphyxiants.

 

Juin 1916  -  Morts pour la France.  -  M.  Jules Gaillard, soldat au ...e régiment territorial, a été tué le 7 avril 1916. M. Jules Solmier, fils de M. Solmier, propriétaire de l'Hôtel Moderne,  soldat au ...e d'infanterie, est décédé à l'hôpital maritime de Brest, dans sa 20eme année.

 

Mai 1917  -  Accident mortel.  -  M. Jean-Marie Labotte, 19 ans, employé chez M. Molinié, de Saint-Sever, revenait de Percy (Manche), avec un chargement d'eau-de-vie. Près de Montbray, ses chevaux  s'emballèrent. En vain Labotte essaya de les maîtriser et il fut violemment projeté sur la route. Malgré les soins empressés qui lui furent prodigués par des témoins de l'accident, le malheureux charretier succomba peu après.  

 

Août 1917  -  Derrière les grilles. -  Une lectrice d'une petite ville du département, allant toucher son allocation, a été prise à partie par le percepteur qui, sans aménité, lui a réclamé les impôts, restés impayés, de sa mère qui est veuve, a eu un fils tué et a encore cinq fils et gendre sur le front. 

On nous demande ce que nous pensons de cela. Parbleu ! que le percepteur eût mieux fait de continuer à compter sa monnaie et à manipuler ses paperasses.

 

Août 1917  -  L’église s’adapte ! -  Les temps que nous vivons ne permettent guère la minutie des anciennes observances religieuses, aussi le Pape s'est-il décidé à les abolir en notable partie. Désormais, l'usage des oeufs, du laitage et de la graisse sont permis en tout temps, même pendant le carême et les jours de jeune. On peut aussi manger de la viande et du poisson. Les vendredis et samedis sont, maintenant, jours de jeune et d'abstinence pendant le carême. Resteront cependant à observer le mercredi des Cendres, les quatre-temps et les veilles de fêtes jusqu'à midi seulement. L'avance de l'heure n'est pas prévue.

 

Août 1917  -  Les braves. -   Légion d’honneur.  MM. Charles Savary, de Grandcamp, capitaine au 239e, et Alfred Fontaine, de Saint-Sever, médecin-major, ont été nommés Chevaliers de la Légion d’Honneur.

 

Mars 1919  -  Les secours aux régions libérées. -  La municipalité de Vire et les communes des cantons de Vire, Bény-Bocage et Saint-Sever. ont décidé de porter secours  à une commune  sinistrée du département du Nord. Neuville-Saint-Rémy. Plus de 2.500 francs de souscriptions ont été déjà recueillis.

 

Novembre 1920  -  Visite indiscrète.   -   Dans la nuit, des malfaiteurs sont entrés, en descellant un carreau, dans la maison de M. Billés, receveur-buraliste et débitant de tabac à St-Sever.

Après avoir ouvert tous les tiroirs, ils se sont emparés d'une certaine quantité de cigarettes, timbre-poste, etc…, le tout estimé 600 francs. Le tiroir-caisse a été retrouvé avec 3  centimes dedans près du Pont de la Fosse. Une enquêté est ouverte.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1921  -  Noyade accidentelle.  -  Mlle Léontine Auvray, 41 ans, canton de Saint-Sever, est tombée accidentellement dans une mare située dans un pré à 500 mètres de son domicile. Elle s’est noyée. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1921  -  Vol sacrilège.   -   Des inconnus ont dans la matinée, a l'aide de fausses clefs ouvert un tronc dans l'église de Saint-Sever et emporté le contenu, qui peut être évalué à une douzaine de francs. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1921  -   Incendie.   -   Le feu s'est déclaré dans le grenier à foin d'un bâtiment dit « Le Haras », appartenant à M. Salmon, propriétaire à St-Sever, et occupé par le haras de St-Lô. Sept étalons qui se trouvaient dans l'écurie ont pu être sauvés. Les dégâts évalués à 76 000 fr. sont assurés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1921  -   Accident mortel.   -   Le jeune Eugène Trouverie se rendait à Courson avec son patron, M. Lemonnier, charpentier à St-Sever et un ouvrier M. Clément. Sur la route, les trois cycliste croisèrent un camion automobile. Prés du véhicule, le jeune Trouverie tomba sur le côté devant la roue du camion qui lui écrasa la tête. Le malheureux jeune homme mourut sur le coup. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1921  -   De Byrrh en Byrrh.   -  Un ouvrier terrassier travaillant sur la voie, Alcide Harmonic, 17 ans, à Vire, a été surpris sous la hall de la petite vitesse de la gare de St-Sever, au moment où il dissimulait sous ses vêtements une bouteille, de Byrrh. Se voyant découvert, il lâcha la bouteille. Après examen, on constata qu'une caisse avait été ouverte et que déjà trois bouteilles avaient disparu, Harmonic a été arrêté. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1922  -   Rencontre mortelle.   -   M. Tichadou, 28 ans, vérificateur des contributions indirectes, à Saint-Sever, rentrait de tournée à bicyclette, lorsqu'il se heurta contre une voiture. Grièvement blessé à la tête. M. Tichadou fut transporté à l'hôpital de Vire où il est mort le lendemain sans avoir repris connaissance. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1922  -   L’alcool tue toujours.    -   On a découvert, dans un fossé, au lieu dit « Les Carreaux », le cadavre d'Eugène Blin, bûcheron à St-Sever. Rencontré la veille en état d'ivresse, le bûcheron aura été frappé de congestion en rentrant chez lui.

— Encore une autre victime de l'alcool, Léon Lecordier, 53 ans, journalier au Tourneur, canton de Bény-Bocage, a été trouvé mort d'une congestion, devant son domicile. C'était un alcoolique invétéré. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1922   -  Dans les vapeurs de l’ivresse    -   Un ouvrier de Saint-Sever, René Bécherel, 23 ans, passait le soir, dans le bourg du Gast. Il était complètement ivre et longeait la route, quand arriva une auto conduite par M. Saint-Bézard, 32 ans, chauffeur à l'entreprise Schnecberg.

L'ivrogne se mit à gesticuler devant l'auto qui le renversa. Le chauffeur arrêta sa machine, releva Bécherel et le porta à son domicile où il le coucha. Ne voulant pas le laisser seul. M. Saint-Bézard s'installa sur un lit près de lui et s'endormit.

Le lendemain matin, à son réveil, il fut surpris de ne pas voir Bécherel dans son lit. Il l'aperçut en chemise dans la cour, les pieds nus. Le chauffeur l'obligea aussitôt à se recoucher, mais une heure après Bécherel mourait, frappé de congestion. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923   -  Un solitaire forcé.   -   François Lelièvre, 25 ans, sans profession ni domicile fixe, vivait dans une cagna dans la forêt de St-Sever. Il subvenait à ses besoins au moyen des vols qu'il commettait journellement dans les fermes des environs.

La gendarmerie, ayant eu vent de sa retraite, s'est rendue en forêt et a pu l'arrêter. Il a reconnu une partie des méfaits qui lui sont reprochés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923   -  Accident d’auto.   -   Au passage à niveau de la ligne Paris-Granville, près la gare de St-Sever, un camion auto de M. Chauvière, négociant dans la commune, conduit par M. Fromentin, a eu son arrière défoncé par une locomotive haut-le-pied venant de Villedieu.

Le conducteur de l'auto projeté à terre a été blessé au genou. Les dégâts sont importants. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1924  -  Chien malfaisant.  -   Il y a quelque temps le chien de M. Lemouchon détruisait une dinde appartenant à M. Jeanne Georges, 39 ans, marchand de beurre, et dernièrement encore le même animal commettait un nouveau méfait chez la même personne en dévorant une pintade. Plainte a été portée.  

 

Août 1924  -  Le meeting d’aviation.  - Plus de 20 000 personnes ont assisté hier au meeting d'aviation de Saint-Sever. L'aviateur émerveilla les spectateurs par ses acrobaties, ainsi du reste que MM. Robert, Bauller et la gracieuse parachutiste. Nous reparlerons demain de cette fête dont l'heure tardive nous interdit de rendre compte aujourd'hui en détail.

 

Mars 1925  -  Lâche agression.  -  Le 6 courant, M. Cousin, au service de M. Lesénéchal, quincaillier à Saint-Sever, revenait en camion auto de livrer de la marchandise à Montabot. Arrivé à Courson, il s'arrêta quelque peu pour prendre des nouvelles de ses parents et fit la rencontre d'un nommé Marie, dit « La Jeunesse », originaire de Le Gast. Après avoir échangé quelques paroles, Marie s'éloigna et fut rejoint quelque temps après au lieu dit « La Girardière » par M. Cousin. Tout à coup, Marie bondit sur le siège, poussa violemment sur la chaussée le conducteur, s'empara du volant et après avoir parcouru quelques tres, arrêta le véhicule pour aller rejoindre sa victime qu'il menaça de mort.

Enfin, Marie remit en marche l'auto qu'il n'abandonna que quelques kilomètres plus loin pour prendre la fuite à travers champs. Enquête.

 

Mai 1925  -  Pour un morceau de bois.  -  Le 14 avril, Despinito Désiré, sujet belge, charbonnier dans, la forêt de Saint-Sever, prit un morceau de bois dans la coupe de son camarade Piette Marcel, également sujet belge, mais sur les remontrances de celui-ci, Despinito se fâcha et frappa assez violemment Piette qui fit constater ses blessures par un médecin et porta plainte à la gendarmerie.

Despinito a été condamné à 25 francs d'amende avec sursis.

 

Août 1925  -  Grande fête.  -  La ville de Saint-Sever organise pour le 30 août une grande fête dont voici le programme :

 A 8 heures, distribution de secours aux indigents. De 9 heures à 10 heures, opérations des différents jurys du comice agricole.

Course cyclistes à 8 h. 30, course réservée aux jeunes gens du canton.

A 9 h. 30, course de 4e catégorie et débutants, pour coureurs du département et cantons limitrophes. Engagements cantonale 2 francs, départementale 3 francs.

A 12 heures, banquet par souscription.
A 15 heures, l'Hôtel de ville, couronnement de la reine du Commerce et de l'Industrie.

A 15 heures, place de la gare rassemblement du cortège, grande cavalcade.

A 16 heures, défilé par les rues de la ville des chars, de la musique, de la Reine et de ses demoiselles d'honneur, La Rose races Marquis et Marquise, Les Amours, La Belle au Bois Dormant, Le Papillon Japonais, La Palette, Colombine, L'Ouest-État, nombreuses voitures décorées. Fête foraine.

De 18 heures à minuit, cinéma moderne à la salle des Fêtes.

A 20 h. 30, concert par la musique municipale, illumination générale, retraite aux flambeaux.

A 22 heures, brillant feu d'artifice, bals de quartier.

 

Octobre 1925  -  Une locomotive culbute une voiture.  -   Le 3 octobre, vers 16 h., M. Esnault André, âgé de 19 ans, se rendait pour dégager des marchandises à la Petite Vitesse de la gare de St-Sever. Il était accompagné du domestique de ses parents, M. Launay Emmanuel, â de 27 ans.

Arrivé au passage à niveau 53, lieu-dit « de Courson » le conducteur engagea son attelage sur la voie quand tout à coup la voiture fut tamponnée, renversée et traînée sur un parcours de 50 mètres environ, par une locomotive haut-le-pied. Projetés hors du véhicule, les deux occupants se firent dans leur chute, de graves blessures. La voiture est hors d'usage.

D'après l'enquête, le passage de la machine haut-le-pied n'avait pas été signalé.

Dans la forêt de Saint-Sever    -    La décortication de tan

13.   Saint-Sever    -    Route de Granville

Commentaires et informations :  Facebook  -  E-mail