15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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St - SEVER - CALVADOS

Canton de Saint-Sever-Calvados

Les habitants de la commune sont des Séverins, Séverines


Mars 1926  -  Vente illicite de Pigeon-voyageur.  -  dernièrement, au marché de vire, deux pigeons, voyageurs ont été vendus par un inconnu à M. Lebouvier Ernest, demeurant à Saint-Sever, qui a lieu voulu nous remettre les inscriptions que ces utiles oiseaux portaient à leur bague. Les voici : Belge 1923-6138648 - Belge   1920-1242983.

Malgré la très grande surveillance exercée sur ces animaux, il n'est pas de semaines que les colombophiles virois n'aient à constater la disparition d'un ou plusieurs pigeons. Les uns ont été tout probablement tués, plumés et mangés, les autres retenus en captivité. Or, il est bon de rappeler qu'une loi punit sévèrement tous ceux qui détruisent ou retiennent ces utiles oiseaux.
Des que la présence d'un pigeon voyageur est constatée dans un pigeonnier étranger au sien, on doit immédiatement en faire part soit à la gendarmerie, soit la mairie, qui prendra toutes
les dispositions pour faire réintégrer en son domicile l'animal égaré.

 

Août 1926  -  Un gendre vole son Beau-père et se suicide.  -   Victor Guitton, 53 ans, à Saint-Sever, est depuis quelque temps en instance de divorce. Ces jours derniers, pour avoir une entrevue avec sa femme, âgé de 23 ans, il se rendit chez son beau-père, M. Rouyer, ou il espérait la rencontrer. La maison était déserte. Le journalier réussit à s'y introduire par la cave. Il s’empara dans une armoire, d'un livret de caisse d'épargne au nom de M. Rouyer, et de deux bons de la Défense Nationale de 1000 francs.

Interrogé par les gendarmes. Guitton déclara qu'il avait brûlé le livret et les bons pour se venger, en ne gardant qu'un peu de monnaie dérobée dans le tiroir de l'armoire.

Gardé a vue par les gendarmes, le prévenu fut sur l'ordre du procureur de la République, remis en liberté, le vol entre parents à ce degré n'étant pas considéré comme un délit.

Guitton se rendit chez son patron à Montbray. Le lendemain un domestique le trouva noyé dans une pièce d'eau, dans une propriété voisine.

 

Octobre 1926  -  Les méfaits de la foudre.  -  Au village de Larigousière, en la commune de Saint-Sever, une vache appartenant à M. Goard a été foudroyée.  

 

Décembre 1926  -  Chute de cheval.  -  Le chef de la brigade de gendarmerie de Saint-Sever, M. Julien, revenait à cheval d'une tournée effectuée à Pontfarcy, quand, vers 20 heures, au lieu dit la Cointerie, sa monture fit soudainement un brusque écart et désarçonna son cavalier qui projeté violemment sur le sol, se fit diverses contusions à la face et à l'un des côtés.

Ramené à son domicilie par un automobiliste, M. Julien fit visité par M. le docteur Fontaine qui a prescrit au blessé plusieurs jours de repos.

 

Mars 1927  -  Hallali sanglant.  -  Samedi dernier, au cours d'une chasse à courre en forêt de Saint-Sever, le cerf aux abois a blessé un paisible spectateur. Comme un piqueur allait donner le coup de grâce à la bête exténuée, celle -ci, dans un suprême effort, s'élançait sur M. Ozenne, de Saint-Sever, qui a été renversé et assez grièvement blessé à une main et à l'aine  gauche.

 

Avril 1928  -  Un futur sanatorium départemental.  -  Au termes des lois du 7 septembre 1919 et du 31 décembre 1921, les départements doivent, avant le 7 septembre  1929, soit posséder des sanatoria antituberculeux, soit assurer l'hospitalisation des tuberculeux relevant de l'Assistance médicale publique, en passant un traité avec un sanatorium public ou privé.  A défaut d'une délibération du Conseil général réglant la question dans le délai imparti par la loi, il y serait pourvu d'office par décret.

Le département du Calvados, qui ne connaît que trop les ravages produits par la tuberculose, a déjà de de créé, à Graye-sur-Mer, un préventorium marin pour prémunir les enfants de la terrible maladie, mais n'avait pas encore de sanatorium pour l'isolement et le traitement des adultes et des enfants effectivement atteints. Pour combler cette lacune et aussi pour exécuter les sages prescriptions de la loi, le Conseil général, sur la proposition du préfet et après audition d'un remarquable rapport, très documenté, du baron Gérard, a décidé, à  l'unanimité, la création d'un sanatorium public départemental destiné aux femmes et aux enfants tuberculeux. Il a été calculé que ces malades ne coûteraient pas plus cher à la  collectivité que s'ils étaient dans un simple hôpital. Pour les hommes, on continuera à traiter avec un sanatorium d'un  autre département.

Ce futur établissement, qui serait de 100 lits, coûterait quatre millions, dont la moitié serait donnée par l'état sur le produit des jeux, et l'autre moitié prêtée au département par l'Office  des Habitations à Bon Marché, pour un intérêt de 3 %.

Deux emplacements à choisir ont été retenus : à la lisière de la forêt de Saint-Sever, sur un point culminant qui domine la vallée, ou dans la forêt de Balleroy, au lieu-dit " Belle Epine", dans un joli site élevé,  explosé au midi et  entouré de sapins. Sans que rien soit encore décidé, c'est ce deuxième emplacement qui aurait la préférence du ministère de l'hygiène.

Les choses en sont la et l'Assemblée, après avoir voté le principe, a chargé sa Commission départementale d'en étudier la réalisation. Ainsi, notre Conseil général, sous l'inlassable  impulsion de son président,  poursuit son oeuvre humanitaire et sociale. Après la maternité de Bénouville, l'office d'hygiène sociale, l'école artisanale de Douvres, le préventorium de  Graye, voici l'hôpital antituberculeux. S'il aide efficacement à nous débarrasser du fléau redoutable, le sanatorium de " la Belle Épine" nous en aura tiré une  belle du  pied.  

 

Septembre 1928   -   Un enfant se noie.   -  A Saint-Sever, le petit Pierre Bellenger, 5 ans, se rendant avec sa mère dans un herbage, au lieu-dit « Le moulin Michel »,  s'éloignait brusquement. Sa mère le  crut d'abord parti chez des voisins, puis, prise d'inquiétude, elle rechercha vainement l'enfant. Ce n'est que le lendemain qu'on retrouva le  petit cadavre dans la  Vire.

 

Juillet 1929  -  La température.   -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.

 

Septembre 1929  -  La sécheresse.  -  Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques  que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le  budget.

 

Septembre 1929  -  Le garde-braconnier.  -  Depuis quelque temps, un mystérieux braconnier tendait des collets dans la forêt de Saint-Sever.  Les gendarmes exercèrent une active surveillance et finirent par passer le malfaiteur en flagrant délit. Ils ne furent pas peu surpris en reconnaissant un garde des Eaux et Forêts, Camille Dumaille, 31 ans, qui depuis trois mois  se livrait à ce petit trafic.

 

Octobre 1929  -  L'heure d'hiver.  -  Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver,  c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.

 

Décembre 1930   -   Le martyre d'un bambin de quatre ans.   -   Ces jours derniers, les gendarmes de Saint-Sever étaient avisés par une lettre anonyme que les époux Fauvel, journalier au hameau de la localité, martyrisaient leur deux enfants, notamment le petit Bernard âgés de quatre ans dont l'état était pitoyable.

Accompagnés de M. le docteur Fontaine, maire du bourg, deux militaires de la brigade se rendaient au domicile des susdits et trouvaient la femme Fauvel tailladant à l'aide d'un rasoir la fesse gauche du jeune Bernard déformée par un énorme abcès. Près de la mégère s'étendait une large flaque de pus et sang au milieu de laquelle baignait un couteau. Examinant l'infortuné bambin, les gendarmes constataient qu'il portait à la tête plusieurs plaies, certaines faisant un trou. Le nez violacé était écorché. Le bras droit du pauvre petit enserré de linges d'une repoussante saleté, tombait inerte le long du corps. Il avait été fracturé vraisemblablement d'un coups de bâton. Les ongles des pieds de l'enfant étaient décollés. Vêtu d'une simple chemise et d'un tricot couvert d'extrêmement, le jeune Bernard paraissait énormément souffrir et cependant ne se plaignait pas.

Visité à son tour, la sœur du garçonnet fut reconnue atteinte d'une grave brûlure produite par un fer à repasser.

Interrogée, la femme Fauvel affirma que le petit Bernard s'était brisé le bras en tombant, la semaine précédente. Son mari lui avait bien conseillé de mander un médecin, mais elle n'en avait rien fait... Quant à la  brûlure que portait son autre enfant, elle avoua qu'elle l'avait provoquée mais sans le vouloir ... Fauvel assura qu'il ignorait les sévices exercés par sa femme sur les enfants, ceux-ci étant toujours au lit à son retour du travail et n'étant pas encore levés lorsqu'il quittait la maison le matin. Des déclarations faites par un voisin, il apparaît que la  blessure que porte au nez le jeune Bernard résulte de la brutalité de sa mère, lui serrant violemment cette parte du visage avec une pince. La mégère a été arrêtée sur le champ et écrouée.

 

Janvier 1931  -  les aides aux jeunes filles.  -  Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a donc  eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze dossiers constitués.

Saint-Sever. — Mlle Aumont Angèle, âgée de 24 ans, est l'aînée d'une famille de 5 enfants vivants. Le père est décédé de maladie contractée durant la guerre. Placée pendant 11 années, elle a donné entière satisfaction à ses patrons. Elle a contracté mariage, le 13 novembre 1930, avec M.  Bouvet, ouvrier maçon, issu d'une famille de 10 enfants.

 

Février 1931   -   trop parler nuit.   -  Un jour, à St-Sever, deux femmes, se disputant, se reprochèrent de s'être fait avorter. Le propos fut entendu et transmis à la gendarmerie puis à la brigade mobile de Rouen.

L'enquête, poursuivie à Caen, vient d'amener l'arrestation d'une fraiseuse d'anges, Yvonne Boisramé, née Jarry, 34 ans, demeurant Clos-Herbert. Elle a avoué avoir fait avorter la femme de St-Sever, puis deux femmes à Caen. Ses clientes ont été laissées en liberté provisoire.

 

Avril 1931  -  Subvention.  -  Le Conseil général, et la commission des travaux publics, donne acte à M. le Préfet de la répartition de la subvention de 60.000 fr. accordée par le département aux communes s'imposant des sacrifices pour l'entretien des édifices classés. Il estime que ce crédit de 60.000 fr. est notoirement insuffisant pour un département qui contient tant de richesses artistiques et invite la commission des Finances à prévoir une augmentation de crédit dans l'établissement du prochain budget.

Subventions pour la ville de Saint-Sever. — Remise en état des vitreries de plusieurs fenêtres de l'église : 750 fr.  

 

Juin 1932   -   Mari brutal.   -   Lasse des coups et des mauvais traitements de Gustave Lemonnier, charpentier à St-Sever, sa femme portait plainte contre lui et allait se retirer chez ses parents, à Champ-du-Boult. Cependant, quelque temps après, elle cédait aux multiples sollicitudes de son mari et reprenait la vie conjugale.

Mal lui en prit car Lemonnier, toujours ivre et jaloux, se remit à la brutaliser de plus belle, portant même sa colère sur son dernier enfant, âgé de 4 mois. La pauvre femme dut s'enfuir chez des voisins. (Bonhomme Normand)

 

Novembre 1936  -   Enquête sur les incidents du sanatorium.  -  Délégué par M. Henri Sellier, ministre de la Santé publique, le docteur Bourguin, inspecteur général, est arrivé hier au Sanatorium de Saint-Sever pour y faire une enquête sur le conflit qui divise le médecin-chef et le personnel actuellement en grève. 

Le docteur-inspecteur Bourguin a d'abord eu une entrevue avec la commission de surveillance du sanatorium que préside le docteur Fontaine, conseiller général. Il a entendu aussi le docteur Reuniaux, médecin chef, et M. Boulay, économe, avant de recevoir les déléguée des grévistes, et M. Merma, délégué par la Fédération ouvrière des services de santé. On espère que l'envoyé du ministre pourra rapidement trouver une solution et arrêter la grève dont les malade n'ont, d’ailleurs jusqu'ici aucunement souffert. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

 Décembre 1936  -   Les fluctuations du chômage en France.  -  Suivant les chiffres donnés par le service central de la main d'œuvre, pour la semaine du 16 au 21 novembre, il y avait, à  cette dernière date et pour toute la France, 408 101 chômeurs, 308 824 hommes et 99 277 femmes. La semaine précédente, le total était de 406 444 et  pendant la semaine correspondante de l'année dernière de 404 228. Il y a donc, pour la semaine du 16 au 21 novembre 1936, une augmentation de 1 657 chômeurs sur la  semaine précédente et de 3 873 sur l'année dernière. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1936  -   La grève du sanatorium de Saint-Sever.  -  Comme nous l'avons dit, il y a prés d'un mois que le personnel du sanatorium de Saint-Sever s'est mis en grève, à la suit d'un conflit avec le docteur Reumaux, directeur de l'établissement.

Il y a deux semaines le ministère de la santé publique avait envoyé sur les lieux le médecin inspecteur Bourgeois, afin de régler le conflit.

Les choses en étaient là, quand le docteur Reumaux fut appelé au début de cette semaine au ministère de la Santé publique.

Le docteur Reumaux rentrait à Saint-Sever mercredi dans la soirée quand, pour empêcher son automobile de franchir la grille du sanatorium, les grévistes barrèrent la route avec des camions.

Des malades de l'établissement, au nombre d'une trentaine, descendirent alors de leur dortoir et protestèrent vivement contre l'attitude des grévistes.

Personnel et hospitalisés s'injuriaient copieusement, quand l'un des grévistes nommé Menier, sortit un revolver et tout en menaçant les malades, les obligea à regagner leur dortoir.

Cette scène avait vivement affecté les hospitalisés et une quarantaine d'entre eux adressèrent par lettre au procureur de la République une plainte pour menace de mort contre le gréviste Menier.

Vendredi vers 16 heures, MM. procureur de la République Pierre, juge d'instruction et la Moel, greffier, se présentaient à la grille du sanatorium dans le but d'ouvrir une enquête.

Le piquet de grève qui siège en permanence à la conciergerie depuis le début du conflit refusa d'ouvrir.

Pendant que le Parquet faisait appeler les gendarmes de la brigade de St-Sever, les grévistes barraient à nouveau l'entrée du sana avec des camions.

Ce n'est qu'après une heure de pourparlers et sur l'ordre formel de la sous-préfecture que les grévistes ouvrirent la grille et que les magistrats purent enfin pénétré dans l'établissement.

Nous ne connaissons pas encore la suite de l'enquête.

Inutile de dire que l'attitude du personnel du sanatorium est sévèrement jugée non seulement dans l'arrondissement de Vire, mais dans tout le département. (Source : Le Moniteur  du Calvados)

 

Février 1938  -  Une femme est gravement blessée.  -  M. Léon Martin, cultivateur, au lieu dit, « La Vissière », venait de quitter en automobile le bourg de Saint-Sever et il  circulait sur la  route du Gast, quand, arrivé à la « Croix Mérienne », il renversa Mme Cireux, demeurant au bourg de Le Gast, qui, ayant son attention retenue par le passage d'un camion, ne semble pas s'être aperçue de l'arrivée de M. Martin, marchant heureusement à une allure réduite.

Relevée avec de graves blessures. Mme Cireux reçut les premiers soins du docteur Fontaine. Elle devait être admise à. l'Hôpital de Vire.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   Une octogénaire trouvée morte dans un ruisseau.   -  Jeudi, vers 14 h. le jeune Laurent Gilbert, 11 ans, se rendait au bourg de St-Sever quand, arrivé au village de La Bercerie, il aperçut une femme tombée dans le ruisseau qui coule en bordure du chemin dans lequel il marchait, puis, juste à ce moment, il vit un automobiliste auquel il lit signe d'arrêter : c'était M Lemaître, cultivateur à Courson, et tous les deux ils retirèrent du ruisseau la pauvre femme qui ne donnait plus signe de vie et qui fut reconnue pour être Mme veuve Debon, née Denis Florence, âgée de 83 ans, domiciliée au village de La Mercerie.

Le docteur Fontaine, de Saint-Sever, qui a examiné la noyée a conclu à une mort accidentelle. On suppose que Mme Debon est tombée dans le ruisseau par suite d'un faux-pas ou d'un vertige. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Octobre 1938   -   Le temps du mois de septembre.  -   Dans son ensemble, le mois de septembre a été doux et pluvieux. Il ne compte aucune journée de grande chaleur, on ne signale  également aucune journée vraiment fraîche.

Le maximum journalier s'est main-tenu constamment aux environs de 20°, tandis que le minimum ne s'abaissait jamais jusqu'à la gelée blanche. La moyenne mensuelle, à s'établit à 15° 05, dépassant nettement la normale 14° 79, sans présenter néanmoins une anomalie extraordinaire.

Fait assez curieux, les stations du Sud du département ont été notablement plus fraîches que les autres

Il a fait plus beau sur les côtes que dans les collines du Bocage. Nous retrouvons une opposition analogue dans la mesure des précipitations, bien que le mois soit pluvieux dans  l'ensemble du département. La sécheresse a continué de prédominer au cours de la première quinzaine à partir du 14, les pluies furent très abondantes.

Au voisinage de la mer, les averses furent moins importante. On note 61 m/m' à La Délivrande, 116 à Deauville, 127 à Saint-Sever.

L’abondance des précipitations unie à la douceur de la température, a été très favorable aux prairies, partout les regains sont abondants et d'excellente qualité. Le problème de  l'alimentation des bestiaux au cours de l'hiver ne se pose plus avec autant d'acuité qu'il y a quelques mois. Abbé GABRIEL. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  La cachette du rétameur avait été découverte.  -   M. Eugène Raquidel, 76 ans, rétameur à St-Sever, qui s'était rendu à l'hôpital de Caen pour subir l'opération de la cataracte, a constaté à son retour que 3 000 francs environ, qu'il avait dissimulés dans une boîte enterrée sous un pied de rhubarbe, avaient disparu. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1939  -  Le temps qu’il a fait en Juillet.  -   Le mois de juillet a été pluvieux tout le monde le sait. Il a été normal pour les températures, beaucoup de personnes hésiteront à le croire. Cependant, le fait est indéniable. La normale 16,84 est dépassée dans le Nord et l’est du département.

Fait remarquable, ce résultât est obtenu sans que le mois ait compté une seule journée de grande chaleur. La maximum absolu n'a pas dépassé 28° 8 à Caen. Mais les minima nocturnes ont été généralement élevés, dépassant parfois 14° et 15°. Il y a compensation, et le mois est normal pour les températures sans avoir été beau. Le mois a été excessivement nuageux, relativement pluvieux et moyennement chaud.

Le mois a été pluvieux, grâce à quelques journées orageuses qui ont fourni de grosses quantités de pluie. Assez rares du 1er au 15, les pluies ont été abondantes du 15 au 25, si bien que leurs sommes totales dépassent largement la normale 59 m/m. On note, 72 à Bayeux, la Délivrande et Littry,  127 à la forêt de Balleroy, et 198 à la forêt de St-Sever. Les collines du  Bocage ont été. largement arrosées, les stations voisines du littoral l'ont été beaucoup moins que certaines personnes ne se l'imaginent. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1940  -  Une voleuse.  -  Pour avoir commis plusieurs vols dans la région de Saint-Sever, la nommée Despois, 43 ans, demeurant dans la forêt de Saint-Sever, est condamnée à deux mois de prison.

 

Avril 1941   -   Un avion anglais tombe St-Sever.   -   Dimanche matin, vers 2 h. 30, les habitants de Saint-Sever étaient réveillés par le vrombissement d'un avion qui, volant presque au ras des toits, semblait chercher à atterrir.

Tout à coup, un bruit formidable se faisait entendre : l'appareil (un bombardier anglais bimoteur) vient de s'abattre sur un groupe de maisons, à l'entrée ouest du bourg. Toute la  population est aussitôt sur pied et les secours s'organisent, car le feu s'étend déjà avec une grande rapidité. Les pompiers de Villedieu, puis de Vire et enfin de Caen arrivent  successivement, ainsi que le maire, le sous-préfet et le parquet de Vire, le chef de la kommandantur, les gendarmes, des soldats... Trois maisons ont été détruites, celles occupées par  MM. Champion, peintre ; Charlemagne, boulanger et Mette, mécanicien. Malheureusement, il n'y a pas que des dégâts matériels à déplorer : 9 personnes civiles dont un bébé de 15 mois ont péri dans le sinistre ; les unes ont été tuées en plein sommeil, les autres ont pas eu le temps de se soustraire à une mort atroce.

Voici la liste des victimes : M. Léon champion, 52 ans, né à Sourdeval ; Mme Augustine Champion, 57 ans, née à Champ-du-Boult ; leur petit-fils Guy Boudier, 15 mois (la mère du  malheureux bébé, Mme Boudier, dont le mari est prisonnier de guerre, a échappé par miracle à la catastrophe, au moment où toute la famille s'apprêtait à sortir de la maison, la toiture s'est effondrée, ensevelissant M. Champion, sa femme et le bambin) ; M. Marcel Charlemagne, 37 ans, né à Martilly ; Mme Charlemagne, 30 ans, née à Saint-Sever ; Mlle Bricot, 50 ans, couturière à Vire ; Maurice Brochet, 17 ans, commis boulanger, né à Annebecq ; Mlle Lebedel, servante chez M. et Mme Charlemagne ; Georges Morel, 17 ans, né à Grouvets (Manche), ouvrier mécanicien chez M. Mette. Plus heureux que leurs voisins et employé, M. et Mme Mette, ainsi que leur enfant de 3 ans, ont échappé à la mort.

Par décision du Conseil municipal, les obsèques des victimes ont eu lieu aux frais de la commune, une foule énorme, profondément affligée, y assistait.

L'équipage de l'avion était formé de six hommes, cinq ont péri, le sixième, qui s'était sauvé en parachute, a été fait prisonnier.

 

Mai 1941   -   Mise au point après l'accident.   -   Comme il a été annoncé, un bombardier angolais est tombé il y a quelques jours à St-Sever. L'équipage se composait de six hommes,  cinq se sont tués, un seul est parvenu à se sauver en parachute. On sait que cet accident a fait en outre neuf victimes civiles. Ayant reconnu sa situation désespérée, l'aviateur anglais qui  a échappé à la mort s'était réfugié dans une ferme des environs.

La propriétaire de cette ferme, sur sa demande, lui a donné de la nourriture et lui a fourni des vêtements après quoi, sachant que nul n'a le droit de donner l'hospitalité à un soldat  anglais,  sous peine de mort, cette personne a fait avertir le maire de l'événement. Par sa correction, elle a préservé la population de St-Sever de sanctions très graves.  Ce fait permet de  constater  que chaque français rend à la collectivité le meilleur service en observant strictement les ordonnances publiées par les autorités d'occupation.  

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Août 1941   -  Noyade.  -  Le jeune Roger Lalleman, 20 ans, ouvrier boulanger à Coulouvray-Boisbenâtre (Manche), était venu dimanche avec des camarades à St-Sever, et s'était rendu en forêt se baigner au nouvel étang. Savait-il insuffisamment nager ou fut-il pris de congestion ?

Toujours est-il qu'après avoir fait quelques brasses, il coula à fond dans 4 m. d'eau. On essaya bien de le sauver, mais en vain. Aux dernières nouvelles, les recherches pour trouver le  corps sont restées vaines. 

 

Février 1944  -  Marché noir.  -  En gare de Saint-Sever, les gendarmes ont confisqué plusieurs kilos de viande de porc et de beurre transportés par Bertih Maurice, 23 ans, employé à la S. N. C. F., Conrath Charles, 43 ans, demeurant à Paris, rue Eugène Sue, l'Algérien Amellou Hamon, 32 ans, demeurant rue Michel-Lecomte et Gondolfo Rolland, 56 ans, ébéniste, à Montreuil-sous-Bois.

 

Mars 1944    -   Fait divers.   -   Lundi, entre 16 et 17 h., à La Graverie, au lieu-dit « La Papillonnière », l'ambulance du sanatorium de Saint-Sever a été mitraillée par des avions  anglo-américains, Mlle Thérèse Michel, sous-économe, 29 ans, originaire d'Avranches, a été tuée. Le chauffeur de l'ambulance, M. Marie, a été blessé gravement au bras. Un peu plus  loin, à Tracy-Bocage, un camion de la « Moderne Beurrerie » de Vire, a également été attaqué. Le chauffeur M. Letellier, a eu une main coupée. Les deux victimes ont été conduites à  l'hôpital de Vire. A la même heure, le car postal qui assure le service de Vire à Caen, et qui transporte également des voyageurs a été lui aussi mitraillé à Jurques. Mme Marie Roulland,  domestique  chez M. Liégeard à St-Pierre-du-Fresne à été tuée. Quatre autres voyageurs ont été blessés et ont dû. être hospitalisés à l'hôpital d'Annay-sur-Odon : Mme et M. Peyronnet, rédacteur principal des contributions indirectes à Caen (Mme Peyronnet, notamment a dû subir une grave intervention dans le dos), M. Georges Dubois, peintre à Villers-Bocage, et le  chauffeur du car postal, M Pierre Kergoat, demeurant à Vire, enfin, un cinquième blessé, M. Auguste Cervelle, a pu regagner son domicile.

 

Mai 1944   -   Chutes d’avions.   -   Trois avions anglo-américains ont été abattus par la D.C.A. allemande au cours des opérations susvisées. Huit autres ont percuté au sol pour des raisons non précisées.

De même, deux appareils allemands sont tombés à Sallen et à Lion-sur-Mer.

Le 16 mars 1944, monsieur Langlois Charles? cultivateur Moutiers-en-Cinglais, réquisitionné par les autorités allemandes avec son camion pour effectuer des transports dans l’Eure a été tué par des balles de mitrailleuse d’avion à Le Neufbourg.

Le 20 mars, le jeune Triholet Jacques, âgé de 9 ans, demeurant à Cagny a été gravement blessé par l'explosion d'une grenade allemande qu'il avait trouvé.

Le 26 mars vers 16 h. 30, trois jeunes gens requis à l’organisation Todt à Ver-sur-Mer s'étant engagé dans un champ de mines ont fait exploser de ces engins et ont été très grièvement blessés.

Le 27 mars à 16 heures, l'ambulance du sanatorium départemental de Saint-Sever a été atteinte par des balles perdues d’avions qui combattaient au-dessus de la commune de Neuville.

Melle Michel, secrétaire de l’économat a été tué sur le coup et M. Marie, chauffeur est décédé quelques jours après. Le chauffeur d'un autre véhicule qui passait à ce moment a été également blessé.

Le 28 mars, un domestique de ferme et un enfant de cinq ans, demeurant à Cartigny-l'Epinay, ont été tués par l’explosion d'un obus que le premier venait de découvrir et qu'il manipulait. (Source  :  Archives du Calvados)

 

Décembre 1944   -   Une singulière histoire.   -   André David, 43 ans, polisseur, domicilié aux Forges, à Saint-Sever, se rendait en direction du Gast, lorsqu'à 30 mètres de la route, il entendit une forte détonation et fut blessé aux jambes et au visage. Il ne peut s'expliquer l'accident n'ayant vu, ni touché aucun engin.

 

Septembre 1945  -  Elle lisait un roman.   -   Au passage à niveau de la route de Sept-Frères à Saint-Sever, une carriole conduite par Mlle Fernande Auvray, 20 ans, employée de culture chez M. Paul, cultivateur à Sept-Frères, s’est rencontrée avec un train. La locomotive heurta le cheval qui fut arraché des brancards et tué sur le coup. Projetée sur la voie, Mlle Auvray n’a  eu que des contusions sans gravité.

En l’absence régulière de la garde-barrière, le service était assuré par Mlle Jeanne Rivoal : celle-ci a déclaré que se trouvant dans la guérite, elle était plongée dans la lecture d’un roman  et ne pensait pas au train. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1946  -  Les accidents de la route.  -  En doublant à Saint-Sever, lieudit « la Braiserie », la carriole de Mme Julienne Leguillochet, cultivatrice à Fontenermont, une auto pilotée par M. Morin, préfet de la Manche, a violemment heurté le véhicule hippomobile qui a été tué sur le coup. Mme Leguillochet ainsi que Mme Morin qui accompagnait son mari ont été légèrement blessées. L’avant de la carrosserie de l’auto a été défoncée et les glaces brisées.

 - En traversant le bourg de Vassy la roue de secours fixée sur le coté droit d’une camionnette des P.T.T. conduite par M. Fernand Leroux, 34 ans, de Condé-sur-Noireau, a blessé au genou gauche un passant, M. Louis Millet, 55 ans, retraité de la gendarmerie. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1947  -    Toujours les mines !    Un camion conduit par M. Ritier, de Granville, circulait sur un chemin vicinal à proximité de Saint-Sever lorsque le véhicule vola en éclats sous le choc d’une explosion provoquée par une mine qui serait restée enfouie en bordure de la route. Le chauffeur a été grièvement blessé tandis que M. Ladoue, débitant à Saint-Sever, qui l’accompagnait, a été tué sur le coup. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1947  -  Le feu dans une maison forestière.  -  A Saint-Sever, un incendie qui aurait pris naissance dans un appentis, s’est communiqué à la maison forestière occupée par le garde Marcel Henen. La toiture a été entièrement détruite.

Une intervention rapide des pompiers a permis de sauver le mobilier et d’éviter que le sinistre ne se propage à la foret voisine. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1948   -   L'écharpe tricolore.   -   M. Maurice Lepage a été élu, au premier tour de scrutin, second adjoint au maire de Saint-Sever par 8 voix contre 2 à Mme Marie Lefour ; 2 à M. de Petiville ; 1 à M. Achille Lucas, 1 à Paul Gaignard, 1 à  M. Bernard Sevaux. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Août 1948   -   Des soldats du feu à l'honneur.   -   Le gouvernement a décerné des récompenses pour actes de courage et de développement à plusieurs corps de sapeurs-pompiers de notre département.

La médaille d'argent de 1er classe a été accordée à celui de Caen qui perdit treize hommes durant la bataille et ne cessa au milieu des incendies et des bombardements de faire preuve des plus belles qualités de dévouement et d'abnégation. Avec eux nous féliciterons tous leurs camarades du Calvados qui remplirent avec courage leur périlleuse mission et figurent dans cette promotion du devoir et de l'héroïsme :

Médaille d'argent de deuxième classe collective : Les corps de sapeurs-pompiers d’Aunay-sur-Odon, Falaise et Vire.

Médaille d'argent de deuxième classe à titre posthume : MM. Chapelain, Grandry, Naudin.

Médaille de bronze collective : Les corps de sapeurs-pompiers de Colombelles, Grandcamp, et Isigny, Pont-l’Évêque, St-Pierre-sur-Dives.

Médaille de bronze à titre posthume : M. Nicol.

Mention au corps de sapeurs-pompiers de Bayeux, Beaumont-en-Auge, Courseulles, Deauville, Honfleur, Livarot, Orbec, Saint-Sever et Trouville. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Le loup dans la bergerie.   -   À Saint-Sever, des chiens errants ont mis à mal huit brebis que M. Marcel Rouyet, cultivateur avait parquées dans un herbage. Le préjudice s'élève à 45 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1948   -   Un trafiquant de beurre de Saint-Sever arrêté en gare du Mans.   -   Un nommé Daniel, de Saint-Sever, s'est fait pincer à 4 h. du matin en gare du Mans alors qu'il se rendait à Paris transportant dans deux valises 40 kilos de beurre en paquets d'un kilo. Daniel n'en était pas à son coup d'essai si l'on s'en rapporte à un carnet trouvé dans ses poches et sur lequel figuraient des achats de 398 kilos de matière grasse au prix de 470 francs.

Conduit devant le Procureur de la République, le trafiquant a été écroué. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1949   -   Une importante affaire de trafic de beurre.   -   Depuis 7 mois, plus de sept tonnes et demi de beurre avaient pris le chemin du marché parallèle à l'aide d'envois régulièrement effectués par l'intermédiaire de la poste de Saint-Sever.

Une enquête rapidement menée par les gendarmes de la localité, alertés par le Contrôle Économique a permis de relever 31 infractions contre autant d'expéditeurs. Le record des envois a été atteint par Mme Beauquet, 55 ans, rue Margerie à Saint-Sever avec 3 000 kilos de beurre répartis en 266 colis à l'adresse de 18 personnes.

Un trafiquant bien connu depuis un an dans la région, Victor Brely, de Chelles (Seine-et-Oise) et Mme veuve Edmond Duval, de Courson, arrivent ex-aequo en seconde position avec 1 000 kilos. Parmi les autres principaux délinquants, on relève : Robert et Léon Duval, tous deux également de Courson, avec 250 et 350 kilos ; Mme Billet, née Fontaines, de Saint-Sever, 650 kilos ; Mme Eugénie Lafontaine, et M. Leray, même commune, chacun 400 kilos.

Quatorze destinataires domiciliés dans la Capitale ou la région parisienne seront également poursuivis. En ce qui concerne les producteurs mis en cause la plupart de ceux-ci vendaient leur marchandise au-dessus du prix de la taxe, livraient au marché régulier des quantités inférieures aux impositions et avaient déclaré moins de têtes de bétail qu’ils n'en possédaient. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Le feu en forêt de Saint-Sever.  -   Un incendie dont on ignore les causes c'est déclaré au lieu-dit « Les Quatre Chemins », non loin du Sanatorium. Les pompiers de Saint-Sever aidés par leurs collègues de Vire se sont rendus maîtres du fléau après deux heures d'effort.

…Et dans les bois de Carville.  -  Les premières chaleurs ont provoqué à Montfrayon, dans la partie nord du bois de Carville, un incendie qui a ravagé trois hectares de fougères. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   Un cantonnier passe sous les roues d'un camion.   -   Au cours de travaux de rechargement de la route nationale, entre Saint-Sever et Fontenermont, un cantonnier, M. Maurice Deschamps, 24 ans, de Courson, qui s'apprêtait à monter sur le marchepied d'un camion a perdu l'équilibre et fut précipité sous le véhicule.

Atteint d'une perforation d'un poumon, le malheureux a succombé à l'hôpital de Villedieu. ( Le Bonhomme Libre ) 

 

Novembre 1949   -   La restauration de l’église de Saint-Sever.   -   Le Ministre de l'Education Nationale a approuvé un devis de réfection des couvertures du chœur et du transept de l'église de Saint-Sever s'élevant 2 323 454 fr. sous réserve que la commune accepte de financer le tiers de l'opération soit 774 000 fr.

Considérant que cette dépense ne peut être engagée sur le budget ordinaire, le conseil municipal a demandé d'être autorisé à recourir à un emprunt. ( Le Bonhomme Libre )

 

Décembre 1949   -   Le ruban rouge .   -   M. Lucas, conseiller municipal de St-Sever, secrétaire des A. C. de 14-18. a été nommé chevalier de la Légion d'honneur au titre militaire.

Les insignes de son grade lui seront remis dimanche prochain, à 11 h., par M. Josset grand mutilé, au cours d'une manifestation de sympathie organisée à la mairie. ( Le Bonhomme Libre )

 

Avril 1950   -   La municipalité de St-Sever.   -   Le Conseil municipal a approuvé un avant-projet de réfection de la canalisation des eaux de Saint-Sever dressé par M. Grosjean, ingenieur-conseil. Les travaux dont le montant atteindrait 20 millions seraient financés dans les conditions suivantes :

Le Ministère de l'Agriculture envisagerait d'accorder une subvention de 32 %, soit 6 400 000 frs dont 3 200 000 frs versés en totalité, les autres 3 200 000 frs devraient faire l'objet d'un emprunt local de 5 % dont les annuités seraient payées entièrement par l'État. Les 13 600 000 frs restant devraient être couverts d'une part par un emprunt au Crédit Agricole et le reste au Crédit foncier.

Au cours de la même séance, le conseil a chargé le maire de confier à M. Dumont, architecte communal, l'établissement d'un avant-projet de construction d'une classe enfantine et demandé à la commission des travaux de désigner l'emplacement le plus favorable à son établissement. (Le Bonhomme Libre)

SAINT-SEVER (Calvados)

SAINT-SEVER    -    Château Chenel

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