Août
1846 - Les assises du Calvados.
- Heusey,
demeurant a St-Aignan-de-Cramesnil, accusé et convaincu de vol
domestique, mais avec admission de circonstances atténuantes, a été
condamné à 15 mois d'emprisonnement.
-
Les nommés Evroult père et Evroult fils, Tantet mère et Tantet
fils, tous demeurant à Annebault et accusés de vols d'argent et
d'eau-de-vie, commis du 3 au 4 avril dernier, à St-Vaast, au préjudice
du sieur Lemoine, à l'aide des circonstances aggravantes de complicité,
de maison, habitée, de nuit, d'effraction extérieure, d'escalade, et
d'effraction intérieure, ont été déclarés coupables par le jury.
Evroult
père subira 8 ans de travaux forcés avec exposition, la femme Tantet 5
ans et Tantet fils 5 ans de la même peine. Evroult fils, grâce à
l'admission des circonstances atténuantes, en sera quitte pour 2 années
d'emprisonnement. (source : Journal de Honfleur)
Août
1852 - Nouvelles locales.
- Le 5 août, le
nommé Carpentier, âgé de 28 ans, au service de M. Jourdain, cultivateur
à Saint-Vaast-en-Auge, portait du cidre à Trouville, en descendant la
côte de Blonville, il est tombé sous la roue de sa voiture et a été
tué sur le coup. (Source : Le
Journal de Honfleur)
Avril
1879 -
Demande de subvention. -
Le Conseil général, considérant
que les demandes de subvention sur les fonds de l'État, pour travaux aux
églises et aux presbytères, a été établi conformément à l'article 2
de la loi du 10 août 1871, en tenant compte de l'urgence de ces travaux,
ainsi que des charges et des ressources des communes. Prie M. le Ministre
de vouloir bien accorder aux communes les subventions demandées pour
travaux aux églises et aux presbytères, à Saint-Vaast, travaux
au presbytère. Montant de la dépense 2 782, 50 fr.
déficit : 1 855 fr.
Mai
1884 -
Mort en avalant un morceau de viande. –
Dimanche, vers 8
heures du soir, chez le sieur Lefèvre, cantinier à Saint-Vaast, on a
trouvé le cadavre du nommé Pierre-Marié Pringent, âgé de 66 ans,
terrassier sur la ligne du chemin de fer en construction. Cette mort est
le résultat d'un accident assez étrange : Pringent, qui était ivre,
s'est étranglé en mangeant un morceau de viande trop gros.
Mai
1895 - Un
écrasé. -
Deux domestiques de M. Chartes Lepetit, cultivateur à
Brucourt, près Cabourg, étaient allés livrer de la marchandise. Au
retour, ils revenaient chacun dans leur voiture, quand, sur le territoire
de Saint-Vaast, le cantonnier prévint le conducteur de la première
voiture que son camarade, Alfred Grafet, était tombé de la voiture
qu'il conduisait. On y courut, mais Grafet était mort.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1896 -
Fraudeur pincé. -
1 250 fr. d'eau-de-vie, transportés en fraude par le sieur Bianchu,
fermier a St-Vaast, ont été saisis par la gendarmerie de Dozulé.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1897 -
Eau-de-vie
cher le litre. -
André
Boitard, 56 ans, cordonnier à Giberville, près Caen, ayant voulu passer
en fraude deux litres à eau-de-vie de cidre, a été condamné à 700
francs d'amende. 350 francs le litre !
—
Une nuit d'août, le sieur Bianki, cultivateur à St-Vaast,
passait, en voiture, sur le pont de Trouville lorsque deux gendarmes lui
apparurent. Au lieu de leur souhaiter la bonne nuit, Bianki cingla son
cheval, prit la route de Pont-l'Evêque et s'arrêta devant l'entrepôt du
sieur Fauquet, au domestique duquel Bianki remit un petit fût en lui
criant : « Happe cha! y n'est qu'temps ». Il était trop tard cependant,
car les gendarmes prévinrent les agents de la régie qui, trouvèrent
derrière la porte deux petits barils contenant ensemble 106 litres
d'eau-de-vie de cidre. Le sieur Fauquet prétendit que les fûts
provenaient de son entrepôt et étaient destinés au sieur Josse,
débitant à Trouville.
A
l'audience, l'avocat a plaidé la nullité des procès-verbaux. Rien n'y a
fait. Le tribunal a condamné Fauquet et Bianki solidairement à 3 000
francs d'amende au profit de l'État et à 150 fr. pour l'octroi de
Trouville, sans compter que les deux fûts ont été saisis. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1908 -
Sur
le trimard.
- L’audace
des vagabonds croit en
raison de la trop grande mansuétude qu'on montra parfois à leur égard.
Témoins ces deux trimardeurs qui, l'autre jour, vinrent mendier à la
porte de M. Lebreton, cultivateur à St-Vaast, canton de Dozulé. Celui-ci
les ayant éconduits, l'un d'eux dégaina l'épée d'une canne qu'il
portait et en frappa
M. Lebreton au-dessus du sein droit. Il lui faudra au moins 15 jours de
soins.
Août
1919
-
Érection d’un monument.
-
La commune de Saint-Vaast en Auge se propose d'élever un monument
à la mémoire de ses enfants morts pour la patrie. Une souscription est
ouverte chez M .Lamidey, maire.
Février
1925 -
Une vache blessée par un coup de fusil.
- En
allant
donner
du foin
aux bœufs,
au lieu
dit «
La Chambeuze »
René
Beaudel,
domestique
chez M.
I.amidey,
s'est aperçu
qu'une
vache,
venait
de recevoir
un coup
de fusil
dans le
jarret
gauche.
Le domestique
d'une ferme
voisine
reconnaît
avoir tiré
à ce
moment,
mais il
prétend
qu'il visait
des taupes.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients.
Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques
que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau
qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des
distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des
dépenses considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner
un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser,
ce qui grève incontestablement le budget.
Avril
1932 -
Fête remise. -
On a décidé de reporter
au 15 mai, au delà de la période électorale, la fête nationale de
Jeanne d'Arc, fixée au dimanche 8 mai. C'est donc seulement le dimanche
15 mai que les Monuments publics seront pavoisés et illuminés et
qu'auront lieu les cérémonies et cortèges habituels en l'honneur de
notre grande héroïne française. (Bonhomme Normand)
Octobre
1938 -
Est-ce un bolide ?
- On
a signalé qu'un météore est apparu dans le ciel dimanche soir, vers 20
h. 30, et qu'il a été vu dans toute la région de l'Ouest, de Nantes à
Quimper .
Le
même phénomène a été constaté en Basse-Normandie, où on aurait
observé à l'heure indiquée, une grande lueur bleuâtre vers le sud,
accompagnée d'une traînée lumineuse traversant le ciel de nord-ouest en
sud-ouest. Une détonation se serait fait entendre au même moment.
Il
ne peut être question, à notre avis, que d'un bolide, en raison de la
rapidité avec laquelle ce météore a parcouru sa trajectoire. La parole
est aux astronomes. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Attaqué par un taureau furieux.
- L'autre
matin, M. Louis Lévêque, adjoint au maire de la commune, faillit être
victime de la mauvaise humeur de son taureau.
Habituellement
doux et tranquille, l'animal s'élança sur M. Lévêque au moment où
celui-ci allait l'attacher et, d'un coup de tête, le projeta à une
dizaine de mètres dans
l'herbage. Puis, agenouillé sur sa victime, le taureau s'apprêtait à la
déchiqueter de ses cornes, lorsque Mme veuve Toutain, domestique agricole
chez M. Lévêque, accourut, armée d'un bâton, et, avec un beau courage
et du sang froid, frappa la bête sur la tête à plusieurs reprises et
réussit à la faire reculer et à sauver son maître d'une mort atroce.
M.
Lévêque, atteint de contusions sérieuses, a dû s'aliter, sans
toutefois que son état soit considéré comme grave. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Septembre
1942 - Pour les prisonniers. -
A Villers-sur-Mer, le Comité des Oeuvres de guerre du secteur de Villers,
Auberville, Branville, Saint-Pierre-Azif et Saint-Waast-en-Auge
organise pour le dimanche 27 septembre, à 14 h., au jardin public (en cas
de pluie, garage Delavenne, rue de Dives), une grande vente aux enchères
avec kermesse, loteries, jeux divers, concours de costumes normands, il y
sera vendu de tout... offert par la population du secteur, depuis les
produits complets de la ferme en partant de la terre, en passant par
l'étable, la basse-cour, le grenier, les arbres fruitiers, et également
des objets de commerce. Buvette, pâtisserie. Entrée gratuite, garage
pour vélos.
Septembre
1943 -
Fait divers. -
Des
malfaiteurs ont pénétré, dans la nuit du 30 au 31 août, dans la mairie
de St-Vaast-en-Auge, après avoir forcé un volet et ouvert une fenêtre.
Mais si les cambrioleurs recherchaient des tickets d'alimentation, ils ont
été déçus : malgré une fouille complète des placards et dossiers,
ils se sont contentés d'emporter
un cachet en cuivre de la mairie.
Mai
1945 -
Des patriotes à l’honneur.
-
Le Comité Départemental de Libération a cité à l’ordre du
jour de sa séance plénière, avec inscription au procès-verbal :
Pour
leur belle conduite durant l’occupation, et pendant le
débarquement : MM. Antoine Tessier ; Vacher, libraire à
Dives-sur-Mer ; Clouard Lucien, à Cabourg ; Lecuyer Yves, père
et fils ; Lemesle ; Lefèvre Paul ; Bruneteau André ;
Drouin, à Dives-sur-Mer ; Naver Julien, Lemoine Roger à
Houlgate ; Frappier René,
à Gonneville-St-Vaast.
Tué
à la tête de la première compagnie : Gardie Raymond, Bouin André
à Cabourg. Nous
pouvons être fiers des ces vaillants compatriotes. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Une petite nature. –
Mécontent de la nourriture que lui servait son patron, M. Lefort,
cultivateur à Saint-Vaast-en-Auge, un prisonnier boche s’est présenté
à la gendarmerie de Villers-sur-Mer et a demande à réintégrer la camp
de Fleury. (Source : Le
Bonhomme Libre)
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