1er Décembre 2024

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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SAINT - VAAST - en - AUGE

Canton de Dozulé 

Les habitants de la commune sont des Védastiens, Védastiennes


Août 1846   -   Les assises du Calvados.  -  Heusey, demeurant a St-Aignan-de-Cramesnil, accusé et convaincu de vol domestique, mais avec admission de circonstances atténuantes, a été condamné à 15 mois d'emprisonnement.

 -  Les nommés Evroult père et Evroult fils, Tantet mère et Tantet fils, tous demeurant à Annebault et accusés de vols d'argent et d'eau-de-vie, commis du 3 au 4 avril dernier, à St-Vaast, au préjudice du sieur Lemoine, à l'aide des circonstances aggravantes de complicité, de maison, habitée, de nuit, d'effraction extérieure, d'escalade, et d'effraction intérieure, ont été déclarés coupables par le jury.

Evroult père subira 8 ans de travaux forcés avec exposition, la femme Tantet 5 ans et Tantet fils 5 ans de la même peine. Evroult fils, grâce à l'admission des circonstances atténuantes, en sera quitte pour 2 années d'emprisonnement. (source : Journal de Honfleur)

 

Août 1852   -   Nouvelles locales.   -  Le 5 août, le nommé Carpentier, âgé de 28 ans, au service de M. Jourdain, cultivateur à Saint-Vaast-en-Auge, portait du cidre à Trouville, en descendant la côte de Blonville, il est tombé sous la roue de sa voiture et a été tué sur le coup. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Avril 1879  -  Demande de subvention.  -  Le Conseil général, considérant que les demandes de subvention sur les fonds de l'État, pour travaux aux églises et aux presbytères, a été établi conformément à l'article 2 de la loi du 10 août 1871, en tenant compte de l'urgence de ces travaux, ainsi que des charges et des ressources des communes. Prie M. le Ministre de vouloir bien accorder aux communes les subventions demandées pour travaux aux églises et aux presbytères, à Saint-Vaast, travaux au presbytère. Montant de la dépense 2 782, 50 fr. déficit : 1 855 fr.  

 

Mai 1884  -  Mort en avalant un morceau de viande.    Dimanche, vers 8 heures du soir, chez le sieur Lefèvre, cantinier à Saint-Vaast, on a trouvé le cadavre du nommé Pierre-Marié Pringent, âgé de 66 ans, terrassier sur la ligne du chemin de fer en construction. Cette mort est le résultat d'un accident assez étrange : Pringent, qui était ivre, s'est étranglé en mangeant un morceau de viande trop gros.  

 

Mai 1895  -   Un écrasé.  -  Deux domestiques de M. Chartes Lepetit, cultivateur à Brucourt, près Cabourg, étaient allés livrer de la marchandise. Au retour, ils revenaient chacun dans leur voiture, quand, sur le territoire de Saint-Vaast, le cantonnier prévint le conducteur de la première voiture que son camarade, Alfred Grafet, était tombé de la  voiture qu'il conduisait. On y courut, mais Grafet était mort.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1896  -  Fraudeur pincé.  -  1 250 fr. d'eau-de-vie, transportés en fraude par le sieur Bianchu, fermier a St-Vaast, ont été saisis par la gendarmerie de Dozulé. (Source  : Le  Bonhomme Normand)

 

Décembre 1897  -  Eau-de-vie cher le litre.  -  André Boitard, 56 ans, cordonnier à Giberville, près Caen, ayant voulu passer en fraude deux litres à eau-de-vie de cidre, a été condamné à 700 francs d'amende. 350 francs le litre ! 

  Une nuit d'août, le sieur Bianki, cultivateur à St-Vaast, passait, en voiture, sur le pont de Trouville lorsque deux gendarmes lui apparurent. Au lieu de leur souhaiter la bonne nuit, Bianki cingla son cheval, prit la route de Pont-l'Evêque et s'arrêta devant l'entrepôt du sieur Fauquet, au domestique duquel Bianki remit un petit fût en lui criant : « Happe cha! y n'est qu'temps ». Il était trop tard cependant, car les gendarmes prévinrent les agents de la régie qui, trouvèrent derrière la porte deux petits barils contenant ensemble 106 litres d'eau-de-vie de cidre. Le sieur Fauquet prétendit que les fûts provenaient de son entrepôt et étaient destinés au sieur Josse, débitant à Trouville. 

A l'audience, l'avocat a plaidé la nullité des procès-verbaux. Rien n'y a fait. Le tribunal a condamné Fauquet et Bianki solidairement à 3 000 francs d'amende au profit de l'État et à 150 fr. pour l'octroi de Trouville, sans compter que les deux fûts ont été saisis. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1908  -  Sur le trimard.  -  L’audace des vagabonds croit en raison de la trop grande mansuétude qu'on montra parfois à leur égard. Témoins ces deux trimardeurs qui, l'autre jour, vinrent mendier à la porte de M. Lebreton, cultivateur à St-Vaast, canton de Dozulé. Celui-ci les ayant éconduits, l'un d'eux dégaina l'épée d'une canne qu'il portait et en frappa M. Lebreton au-dessus du sein droit. Il lui faudra au moins 15 jours de soins.

 

Août 1919  -  Érection d’un monument.  -  La commune de Saint-Vaast en Auge se propose d'élever un monument à la mémoire de ses enfants morts pour la patrie. Une souscription est ouverte chez M .Lamidey, maire.

 

Février 1925  -  Une vache blessée par un coup de fusil. -  En allant donner du foin aux bœufs, au lieu dit « La Chambeuze » René Beaudel, domestique chez M. I.amidey, s'est aperçu qu'une vache, venait de recevoir un coup de fusil dans le jarret gauche. Le domestique d'une ferme voisine reconnaît avoir tiré à ce moment, mais il prétend qu'il visait des taupes.  

 

Septembre 1929  -  La sécheresse.  -  Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.

 

Avril 1932   -   Fête remise.   -   On a décidé de reporter au 15 mai, au delà de la période électorale, la fête nationale de Jeanne d'Arc, fixée au dimanche 8 mai. C'est donc seulement le dimanche 15 mai que les Monuments publics seront pavoisés et illuminés et qu'auront lieu les cérémonies et cortèges habituels en l'honneur de notre grande héroïne française. (Bonhomme Normand)

 

Octobre 1938   -   Est-ce un bolide ?   -   On a signalé qu'un météore est apparu dans le ciel dimanche soir, vers 20 h. 30, et qu'il a été vu dans toute la région de l'Ouest, de Nantes à Quimper .

Le même phénomène a été constaté en Basse-Normandie, où on aurait observé à l'heure indiquée, une grande lueur bleuâtre vers le sud, accompagnée d'une traînée lumineuse traversant le ciel de nord-ouest en sud-ouest. Une détonation se serait fait entendre au même moment.

Il ne peut être question, à notre avis, que d'un bolide, en raison de la rapidité avec laquelle ce météore a parcouru sa trajectoire. La parole est aux astronomes. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Attaqué par un taureau furieux.   -   L'autre matin, M. Louis Lévêque, adjoint au maire de la commune, faillit être victime de la mauvaise humeur de son taureau.

Habituellement doux et tranquille, l'animal s'élança sur M. Lévêque au moment où celui-ci allait l'attacher et, d'un coup de tête, le projeta à une dizaine de mètres dans l'herbage. Puis, agenouillé sur sa victime, le taureau s'apprêtait à la déchiqueter de ses cornes, lorsque Mme veuve Toutain, domestique agricole chez M. Lévêque, accourut, armée d'un bâton, et, avec un beau courage et du sang froid, frappa la bête sur la tête à plusieurs reprises et réussit à la faire reculer et à sauver son maître d'une mort atroce.

M. Lévêque, atteint de contusions sérieuses, a dû s'aliter, sans toutefois que son état soit considéré comme grave. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1942  -  Pour les prisonniers.  -  A Villers-sur-Mer, le Comité des Oeuvres de guerre du secteur de Villers, Auberville, Branville, Saint-Pierre-Azif et Saint-Waast-en-Auge  organise pour le dimanche 27 septembre, à 14 h., au jardin public (en cas de pluie, garage Delavenne, rue de Dives), une grande vente aux enchères avec kermesse, loteries, jeux divers, concours de costumes normands, il y sera vendu de tout... offert par la population du secteur, depuis les produits complets de la ferme en partant de la terre, en passant par l'étable, la basse-cour, le grenier, les arbres fruitiers, et également des objets de commerce. Buvette, pâtisserie. Entrée gratuite, garage pour vélos.

 

Septembre 1943    -   Fait divers.   -   Des malfaiteurs ont pénétré, dans la nuit du 30 au 31 août, dans la mairie de St-Vaast-en-Auge, après avoir forcé un volet et ouvert une fenêtre. Mais si les cambrioleurs recherchaient des tickets d'alimentation, ils ont été déçus : malgré une fouille complète des placards et dossiers, ils se sont contentés d'emporter un cachet en cuivre de la mairie.  

 

Mai 1945  -  Des patriotes à l’honneur.  -  Le Comité Départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa séance plénière, avec inscription au procès-verbal :

Pour leur belle conduite durant l’occupation, et pendant le débarquement : MM. Antoine Tessier ; Vacher, libraire à Dives-sur-Mer ; Clouard Lucien, à Cabourg ; Lecuyer Yves, père et fils ; Lemesle ; Lefèvre Paul ; Bruneteau André ; Drouin, à Dives-sur-Mer ; Naver Julien, Lemoine Roger à Houlgate ; Frappier René, à Gonneville-St-Vaast. 

Tué à la tête de la première compagnie : Gardie Raymond, Bouin André à Cabourg.  Nous pouvons être fiers des ces vaillants compatriotes.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Une petite nature.    Mécontent de la nourriture que lui servait son patron, M. Lefort, cultivateur à Saint-Vaast-en-Auge, un prisonnier boche s’est présenté à la gendarmerie de Villers-sur-Mer et a demande à réintégrer la camp de Fleury. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Saint-Vaast-en-Auge  -  Le Conseil Municipal 1920

Saint-Vaast-en-Auge  -  La Gare de Gonneville-Saint-Vaast

SAINT-VAAST  -  Le Pont du Chemin de fer

Café du Pont-de-Gonneville  -  SAINT-VAAST  (Calvados)

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