.. Août 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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ST - VIGOR - le - GRAND |
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Canton de Bayeux |
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Le voyant plus malade, le maire le fît transporter à l'hospice de Bayeux, où il arriva sans connaissance. Cinq jours après, Mallet succombait. Le médecin examina alors le cadavre et constata que Mallet avait une côte enfoncée, une fracture au pied gauche et des contusions sur tout le corps. Ces blessures proviennent-elles d'un accident de travail ou de coups ? Voilà ce qui est à rechercher. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1901 - Le port de la soutane. - Plusieurs maires ayant interdit le port de la soutane dans leurs communes, l'archevêque de Paris vient de prescrire aux prêtres de son diocèse de toujours porter la soutane au dehors. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1901 - Veau disparu. - Le sieur Louis Robert, cultivateur, avait mis paître deux veaux dans un champ situé à St-Vigor-le-Grand, près Bayeux. L'un de ces veaux, estimé 240 fr., a disparu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 - Attention au tramway. -
Lundi, vers 11 heures du matin, une voiture conduite par un cultivateur
de la contrée, débouchant subitement et avec imprudence d'une route se
trouvant près de la gare du tramway, a été culbutée par le train se
dirigeant sur Courseulles. Par
un hasard extraordinaire, et aussi par le sang-froid du mécanicien qui
arrêta presque instantanément, conducteur, voiture et cheval n'ont
subi aucun dégâts.
Juin 1901 - Menaces de mort. - Procès-verbal a été dressé, sur la plainte de sa femme, contre le sieur Alfred Faucon, 42 ans, charpentier à Saint-Vigor-le-Grand, près Bayeux, qui, lorsqu'il est ivre, profère continuellement des menaces de mort contre elle. Celle-ci a quitté le domicile conjugal. Faucon a répondu aux gendarmes qui l'ont interrogé que si sa femme ne rentrait pas il la tuera et se tuera ensuite. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1901 -
Le temps probable (10 – 16 juin).
- A la suite des orages du 8 au 9 juin, le temps commence
d'abord par se rafraîchir, puis il redevient fortement chaud, ce qui
amène le 11 des orages probablement violents, ensuite le temps se
refroidit le lendemain et reste les jours suivants sans grandes
variations et généralement frais et couvert ou pluvieux, toutefois, un
léger réchauffement avec vents est possible du 14 au 15 juin.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1901 -
Grave accident. – Le
sieur Gilles Tanqueray, marchand de cidre, habitant Bayeux, allant avec
une charrette chercher du foin au Manoir. En traversant Saint-Vigor, le
cheval accéléra son allure, Tanqueray voulut l’arrêter, mais, il
fut renversé par le marche-pied et tomba sous une roue qui lui brisa la
clavicule gauche.
(Source :
Décembre
1901 - Maison écroulée.
-
Une femme habitant au hameau de la « Rivière », à
St-Vigor-le-Grand, près Bayeux, était allée, avec son jeune enfant,
chercher à manger pour ses lapins. En revenant chez elle, elle constata
que le gable de la maison qu'elle habite venait de s'écrouler,
écrasant dans sa chute tout le mobilier, sauf le lit et un
petit nombre d'objet placés à côté. Un mur voisin appartenant au
sieur Canchy, a été fort endommagé par cet accident. (Source :
Le Bonhomme Normand) Novembre 1903 - Sur le grand chemin. - Deux rôdeurs inconnus ont attaqué, sur la route de Vire, le sieur Gosselin, messager, qui fait le trajet de Saint-Vigor à Vire depuis 50 ans. Les malfaiteurs ont arrêté l'attelage et frappé le vieux conducteur à la tête avec le manche de son fouet. Ses cris les mirent pourtant en fuite, et Gosselin, aidé d'un passant, dégagea sa voiture culbutée dans le fossé et continua sa route malgré la gravité de ses blessures. Le
vol a été le mobile de cette agression. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre 1903 - Brûlé vif. - Un vieillard de 76 ans, le sieur Michel Basley, ancien journalier, demeurant à Saint-Vigor-le-Grand, près Bayeux, s'était retiré pendant quelque temps chez sa fille pour qu'elle le soignât. Se trouvant mieux, il rentra chez lui. Sa petite fille, en venant lui apporter du lait, le lendemain, a trouvé le malheureux tombé dans sa cheminée, la moitié du corps était carbonisé. On suppose que le pauvre vieillard a été pris d'un étourdissement et n'a pu se relever. Il
était veuf depuis quelques mois, sa femme était morte de la rupture
d'un anévrisme en trayant une vache. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet 1904 - Accident du travail. - Deux couvreurs, les sieurs Sabine et Lecardonnel, travaillaient à la toiture de la maison de M. Guillebert, à Saint-Vigor-le-Grand, près Bayeux, lorsqu'un anneau de fer venant à rompre, ils furent projetés sur le sol. Sabine eut deux côtes cassées et son camarade une légère blessure. — En tassant du foin chez M. du Mesle, à Rocques, Joseph Godet, 45 ans, est tombé d'une voiture. On l'a transporté à l'hospice de Lisieux. Il a un épanchement dans les reins et son état est assez grave. —
Victor Auvray, 39 ans, père de onze enfants, et René Peltier,
26 ans, ouvriers chez M. Auvray, charpentier à Vaudry, près Vire,
travaillaient à démolir une usine, lorsqu'une poutre qu'ils enlevaient
s'est détachée et les a renversés. Auvray a été grièvement blessé
à la cuisse gauche et au pied. Son camarade n'a eu que des contusions.
Leur état est satisfaisant. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1907 -
Démission du maire. -
M.
James, maire de Saint-Vigor-le-Grand,
vient d'adresser au préfet du Calvados sa démission de maire.
(Source : Le Moniteur du
Mai 1907 - Grave accident. - MM. Jeanne, père et fils, entrepreneurs de maçonnerie à Vaux-sur-Seulles, occupés à la construction d'un immeuble situé à Pont Trubert, s'en retournaient chez eux lundi soir, vers sept heures, dans un banneau vide, quand le cheval effrayé par un camion s'emballa à la hauteur du couvent de la Charité de Saint-Vigor-le-Grand. M. Jeanne père fut projeté sur le coté de la route et se fit des contusions à la tête et sur diverses parties du corps. Son fils essaya de retenir le cheval, mais les guides ayant cassé il sauta à terre. Malheureusement il tomba et la voiture lui passa sur le corps, lui faisant de graves contusions. Le
cheval, qui avait continué sa course, a été arrêté en face
l'église Saint-Exupère.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Avril
1914 - Les monuments historiques du
Calvados. - Voici, d'après le officiel, la liste des
immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation
de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados : Saint-Contest : Église ; Saint-Gabriel : Restes du prieuré ; Saint-Hymer : Église ; Saint-Loup-hors-Bayeux : Église ; Sainte-Marie-aux-Anglais : Église ; Saint-Pierre-sur-Dives : Église, Salle capitulaire, Halles ; Saint-Sever : Église ; Saint-Vigor-le-Grand : Poterie de l'ancien prieuré ; Secqueville-en-Bessin : Église ; Soulangy : Église ; Soumont-St-Quentin : Église, Église d'Aizy ; Tessel-Bretteville : Portail méridional de l'église. Etc...
Mai
1915 - Macabre
découverte. - On
a trouvé dans un
abreuvoir, à Saint-Vigor-le-Grand, près Bayeux, le cadavre d'un sieur
Pannier, âgé d'une soixantaine d'années. Cet individu, qui vivait de
mendicité, habitait dans un bâtiment à demi en ruines, situé près
de l'abreuvoir. On ne sait s'il y a eu accident ou suicide.
Janvier 1917 - Une ruade mortelle. - M. Joseph Mallard, 45 ans, cultivateur à St-Vigor-le-Grand, était allé promener ses chevaux qui n'avaient pas sorti depuis plusieurs jours. Mme Mallard, ayant vu un des chevaux rentrer seul, eut le pressentiment d'un malheur et elle courut à la recherche de son mari. Elle le trouva étendu sur la route, le crâne fracassé et baignant dans une marc de sang. Il respirait encore, mais il succomba le lendemain. On suppose qu'il avait été atteint à la tête par une ruade.
Avril 1918 - La menace du braconnier. - Deux soldats en permission, Henri-Jules Françoise et Alphonse F. chassaient sur un herbage de Saint-Vigor-le-Grand, lorsque le garde Auguste Rocher, de Magny, les surprit. Se voyant reconnu, Françoise jugea prudent de se sauver à toutes jambes, F. attendit le garde de pied ferme, le mit en joue et lui cria si tu avances, je te f... bas, Rocher se retira et dressa procès-verbal. Les gendarmes de Ryes ont ouvert une enquête.
Juin
1918 -
Entre Voisins.
-
Henri Françoise, 51 ans, maçon et sa femme, 46 ans, ménagère,
habitent avec leurs enfants dans une maison voisine de celle que Paul Juhel,
45 ans, journalier agricole né à Saint-André-de-Levèque (Manche),
occupe avec son amie. Une discussion s'éleva entre les femmes, les
hommes s'en mêlèrent. Juhel
Octobre 1920 - Pitié pour les chiens ! - Nous avons à enregistrer cette semaine plusieurs contraventions pour attelages de chiens sans autorisation : Jacques Marie, 28 ans, cultivateur à Maisons ; Justine Lécluse, 51 ans, marchande de peaux de lapins, à St-Vigor ; Jean-Baptiste Féret, marchand de poisson, à Maisons. C'est
un commencement. Espérons que l'exemple sera suivi et que va se
soulever, enfin, une « vague de pitié » pour nos frères
inférieurs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1921 -
Bonne prise. -
Informés
que des vagabonds couchaient, chaque nuit dans un hangar de la route d'Esquay,
à Saint-Vigor-le-Grand, canton de Bayeux, les gendarmes s'y rendirent
et y trouvèrent Émile Dancloville, ouvrier menuisier, qui faisait
l'objet de recherches pour abus de confiance, délit de mendicité et
infraction à la loi des chemins de fer. On l'a arrêté et écroué à
Bayeux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1921 - Gare aux taureaux ! - M. Lebrun, cultivateur à Bayeux, avait décidé de vendre un taureau qui se trouvait dans sa ferme, à St-Vigor-le-Grand, et se disposait à l'attacher pour le conduire au marché. Rendu
soudainement furieux l'animal fendit la cuisse de M. Lebrun d'un coup de
corne, et le projeta à terre. Heureusement, un domestique, qui était
là put dégager son maître et maîtriser l'animal. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août 1921 - Pauvres petits cochons. - Un inconnu s'est introduit dans la porcherie de M. Pauger, cultivateur à Saint-Vigor-le-Grand, canton de Bayeux, et située à une quarantaine de mètres de la maison d'habitation. Dix-neuf
petits porcs, sur vingt qui s'y trouvaient, ont eu la queue coupée sur
une longueur de cinq à six centimètres. Trois des animaux sont morts
de cete absurde opération. Que dirait le criminel imbécile qui l'a
opérée si l'on usait de représailles ? (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre 1921 - Une scène répugnante. - On a découvert à St-Vigor-le-Grand, canton de Bayeux, une affaire de mœurs dont les coupables sont un cultivateur et son cousin. Tous deux, pris de boisson, se sont déshabillés devant, la bonne du cultivateur, une jeune fille de 16 ans et le petit domestique qui ensemble se trouvaient dans la cuisine. Un peu après, le fermier envoya le domestique se coucher. Ensuite nos deux ivrognes se livrèrent sur la jeune fille, malgré ses cris et sa résistance, à des actes innommables. La
jeune fille, qui va être mère, a porté plainte contre ces deux
satyres. Ils répondront devant la Cour d'assises des faits ignobles qui
leur sont reprochés. (Source : Le Bonhomme
Août 1922 - Heur et malheur. - Le tramway d'Arromanches débouchait le chemin de St-Vigor pour arriver à Bayeux, lorsqu'il tamponna un cheval qui traînait un tonneau sur roues, traversait la voie juste à ce moment. L'animal,
qui appartenait à M. Letourneur, cultivateur à St-Vigor-le-Grand, a
été tué net. Le jeune domestique conduisant le tonneau a été
projeté à terre sans la moindre blessure. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1922 -
Un acquittement de la Cour d’Assises.
- Ce
sont les méfaits de l'alcool qui amènent devant le jury Adrien Le Bret,
29 ans, cultivateur à Saint-Vigor-le-Grand, près Bayeux, et son
beau-frère, Édouard Pinçon, 31 ans, cultivateur à Magny-le-Freule,
canton de Mézidon. Pendant
l'absence de Mme Le Bret, les deux beaux-frères. étant ivres, se
seraient livrés à des scènes d'orgie en présence du domestique et de
la servante de Le Brel, la jeune Germaine Martine. 18 ans. Ensuite, ils
l'auraient violentée et violée. Neuf
mois après, la jeune fille est accouchée d'un garçon. Les accusés
ont toujours nié énergiquement les faits qui leur sont reprochés. Cette
affaire a été jugée, à huis clos Le Bret et Pinçon ont été
acquittés. — Défenseurs : Me Dupont
et Dodeman. (Source
: Le Bonhomme Normand) Novembre
1922 -
Le temps qu’il fait.
- Après
une superbe période de soleil et de sécheresse à laquelle nous ne
faisions pas plus attention que si elle nous était due, le froid, la
neige, le brouillard et la pluie ont sévi avec intensité. Il a gelé
assez dur déjà et les arbres ont été, en quelques jours,
complètement dépouillés. C'est
Novembre, le triste, que suivra sans doute Décembre, le rigoureux...
Mais courage ! dans six semaines les jours augmenteront. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février 1923 - Visite domiciliaire. - On a arrêté Ernest Jamet, 26 ans, couvreur à Saint-Vigor-le-Grand qui s’était introduit dans la ferme de M. Pley, cultivateur, parti en noces avec sa famille. L'armoire à glace avait été brisée, les tiroirs vidés et tout le linge était épars dans la chambre. Jamet
cité en correctionnelle à Bayeux, n'a été condamné qu'à 15 jours
de prison pour bris de clôture. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1925 - Défaut d'entente. - M. Théophile Leriquier, demeurant à Saint-Vigor, a porté plainte contre son voisin M. Jean Aimé, qui lui aurait donné une gifle et lui aurait mis son pied quelque part. M.
Jean conteste le fait, mais il reconnaît qu'étant en train de faire
son cidre, il aurait invité Leriquier à puiser de l'eau au puits
commun avec un seau propre et non avec son seau hygiénique, comme il le
fait. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juin
1925 -
Un déséquilibré
tue son
voisin d'un
coup de
fusil.
- La
petite commune
de Saint-Vigor-le-Grand
a été
le théâtre
d'un drame
rapide et
sanglant. Deux
voisins s'étant
pris de
querelle pour
un motif
futile, l'un
d'eux tua
son adversaire
d'un coup
de fusil.
-
« Je vais
bien de
faire taire »
s’écria Roulland, et
il entra
dans le
jardin de
son voisin.
Celui-ci eut-il
peur, ou
bien préméditait-il
son crime
? On
ne sait.
Toujours est-il
que saisissant
son fusil,
il tira
à bout portant
sur Roulland
qui tomba
foudroyé, atteint
au sein
droit. Avant
de tomber
le malheureux
avait eu
la force
de faire dévier
l'arme, car
Lointier s'apprêtait,
a tirer à nouveau
contre le
fils Roulland
qui était
accouru au
secours de
son père,
le jeune
homme se jeta
sur le
meurtrier et voulut
le désarmer.
Un second
coup partit
et la
charge alla
se planter dans
un mur
voisin. Le meurtrier étant considéré comme un déséquilibré, sera sans doute soumis à un examen médical. |
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La Normandie Pittoresque La Vie aux Champs |
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