15 Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - VIGOR - le - GRAND

Canton de Bayeux

Les habitants de la commune sont des Saint-Vigoriens, Saint-Vigoriennes


Septembre 1926  -  Arrestation d’une voleuse.  -  En 1925, M. Amand, hôtelier à St-Vigor-le-Grand, route de Caen, avait eu à son service, pendant dix mois, comme bonne à tout faire, la nommée Marie Jéhenne, 21 ans, née à Tracy-sur-Mer.

Elle avait quitté sa place par suite de maladie, et depuis un mois elle était revenue prendre son travail.

Le 22 septembre, vers 12 h. 30, cette fille monta se coucher à sa chambre, située au 2e étage, au-dessus de l'appartement des patrons.  

Or, le 23, vers 6 heures du matin, M. Amant ne voyant pas sa bonne, monta à sa chambre, qu'il trouva ouverte. L'occupante n'y était pus. Il découvrit sur la table de nuit un billet ainsi conçu « Ne me cherchez pas, je suis partie bien loin, ne comptez plus sur moi, je quitte la maison avec regret. Signé : Marie ».

En descendant à son épicerie du rez-de-chaussée, M. Amant aperçut les clés restées au tiroir-caisse. Pris, de soupçons, il vérifia son argent et constata qu'on lui avait pris une somme s'élevant de 300 à 400 francs. M. Amand se rendit à la gendarmerie et porta plainte.
Les gendarmes se livrèrent aussitôt à une enquête et apprirent que la fille Jéhenne avait pris un billet pour Le Molay-Littry, au train de 2 h. 28, dans la nuit du 22.
Les gendarmes de Trévières avisés se mirent en route et trouvèrent la voleuse réfugiée chez sa mère. Interrogée, Marie Jéhenne avoua son vol, disant que c'était avec l'intention de payer une note due par elle au docteur Durand, médecin à Littry-Fruillée, on ne trouva sur elle qu'une somme de 17 fr. 50. L'argent volé fut, dit-elle, remis par elle à un jeune homme, qu'elle rencontra en se rendant à la gare de Bayeux, et qui était venu la veille déjeuner à l'hôtel. L'indélicate bonne a été écrouée hier samedi à la maison d'arrêt de Bayeux.

 

Novembre 1926  -  Bénédiction des cloches.  -  Une bénédiction de cloches par S. G. Mgr Lemonnier, évêque de Bayeux et Lisieux, aura lieu dimanche prochain 21 novembre, en l'église de St-Sulpice, Grand'messe à dix heures, célébrée par M. l'abbé Gabriel, professeur au Petit Séminaire de Ste-Marie.

A 14 heures, réception de Sermon par M. l'abbé Gabriel. nédiction des cloches. Pendant la messe et au salut, quelques amateurs se feront entendre.  
A la messe et aux vêpres, quête par M. Delande et Mme Philippine, parrain et marraine de la grosse cloche, par M. Désiré Le Mâle et Mlle Gautier, au nom de la famille Fouque, donatrice de la petite cloche.

 

Mai 1927  -  Une sinistre brute.  -  L'autre soir, sur la route de Caen à Saint-Vigor-le-Grand, canton de Bayeux, la petite Madeleine Leprince, fille d'un employé de l'Ouest-Etat, a été,  sans raison, blessée assez sérieusement par un vagabond qui en passant, lui a asséné un violent coup de bâton en pleine figure. Avertis par téléphone par une voisine, les gendarmes  ont rejoint la brute à Saint-Martin-des-Entrées.

Arrêté non sans peine,  ce vagabond, Jacques Lejeune, 49 ans, domestique de ferme, sans domicile fixe, a été écroué à Caen. Il n'a pu expliquer son geste criminel.

 

Juin 1927  -  Encore un satyre !  - La petite Denise Bohard, 9 ans, dont le père est mécanicien à Saint-Vigor, revenait de Vaucelles lorsqu'elle fut appelée par un individu de 18 à 20 ans. N'ayant pas  répondu, l'enfant fut brutalement saisie par l'inconnu qui la traîna dans un fossé en la menaçant de la tuer d'un coup de revolver si elle appelait.

Heureusement, à cet instant précis, passait Mme Delange, dont la brusque arrivée mis en fuite l'ignoble individu. On croit que c'est le même qui a dernièrement tenté de violer une  fillette de 5 ans sortant de l'école de Mèzidon.

 

Juillet 1932   -   La corrida imprévue.   -   Dernièrement, l'espagnol François Martinez, 37 ans, journalier à Vaux-sur-Seulles, bottelait du foin dans un champ à M. Ansevin, cultivateur à St-Vigor-le-Grand. Soudain, un veau à Mme Legaye, qui avait réussi à se dépiquer, se jeta sur lui par trois fois, le blessant à l'omoplate, à la joue et à la main. Heureusement, son camarade, Alexandre Hardy, vint à son secours et réussit à le dégager.

Tous deux furent obligés de s'enfuir, toujours poursuivis par la bête. Déjà, le 17 mai, ce veau, connu pour être méchant, avait bousculé et blessé Mme Lemaitre, de Saint-Vigor. (Bonhomme Normand)

 

Octobre 1936  -   Un cadavre dans une mare.  -  On a découvert, hier, dans une mare qui se trouve le long du chemin conduisant du pont Trubert au hameau de La Rivière, à Saint-Vigor-le-Grand, le cadavre de M. Moisson, conducteur de bestiaux. 

 M. Moisson, qui était âgé de 55 ans, n'avait pas reparu depuis une quinzaine de jours. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1937  -   L’insoumis était un filou.  -  René Bayet, 29 ans, mécanicien, habitant à Saint-Vigor, et précédemment domicilié dans l'Est, n'avait pas effectué son changement d'adresse à la Gendarmerie. De ce fait, le Bureau de Recrutement de Mézières ne l'avait pas trouvé au moment où il devait effectuer sa période d'exercices, et le juge d'instruction militaire de Metz avait lancé contre lui un mandat d'arrêt pour insoumission.

Il était en outre recherché par le Parquet de Charleville pour purger une peine de 4 mois de prison à laquelle le Tribunal de cette ville l'avait condamné par défaut en 1933 pour abus de confiance. 

Les gendarmes, ayant fini par le découvrir, l'ont arrêté au garage Douille, où il travaillait. Interrogé, Bayet a reconnu les faits qui lui sont reprochés, mais a déclaré qu'il ne croyait pas avoir de période militaire à faire, étant père de 3 enfants, et que pour cette raison il avait négligé de faire son changement d'adresse. Quant au jugement de Charleville, il y fait  opposition, ignorant totalement, dit-il, avoir jamais été condamné.

Il a été conduit à Metz où il répondra de son délit. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1937  -    Un pendu de trois semaines.  -  Se rendant vendredi soir dans un bâtiment situé non loin de son habitation, M. Fouques, cultivateur à Saint-Vigor, y découvrit le cadavre de son ancien domestique, Camille Auvray, 65 ans, originaire de Bayeux, pendu à une poutre du grenier.

Le corps était dans un état de putréfaction très avancée et M. le docteur Dietz. appelé pour les constatation légales, a déclaré que la mort remontait à environ trois semaines. 

C'est en effet à cette époque que le désespéré, qui sortait de l'hôpital de Bayeux où il avait été soigné pour rhumatismes et neurasthénie, avait disparu de la région. 

Auvray ne possédait plus aucune famille. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   Une automobile heurte un arbre.   -   M. Martin, cultivateur, demeurant à Ste-Croix-Grande-Tonne, était allé en automobile passer la journée de Pâques, avec sa  femme et ses enfants, dans sa famille, à Meon-sur-Elle. Le soir venu, M Martin et sa famille prirent le chemin du retour, emmenant avec eux l'oncle des enfants. 

L'automobile suivait, la route de Bayeux à Caen. Vers minuit, à la sortie de Bayeux, peu après l'église St-Exupère, l'automobile de M. Martin, pour une cause encore mal définie, fit brusquement une embardée à gauche, puis une autre à droite et vint heurter finalement un des arbres qui bordent la route.

Dans le choc, M. Martin, sa petite-fille et son oncle furent grièvement blessés. On les transporta à la clinique d'Aprigny, à Bayeux, où M. Martin a été amputé d'une jambe.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   La récolte de fruits.   -   La statistique définitive de la récolte des fruits dans le Calvados en 1937 fait apparaître que le département a produit 2 242 000 quintaux de pommes à cidre, se classant quatrième parmi les autres départements. Dans 4 380 quintaux de pommes de table dans cette même année, il n'y a eu que le Calvados, alors que  l’llle-et-Vilaine en produisait 200 000 et la Sarthe 418 700.

On a encore compté 60 quintaux de fraises et 20 quintaux de cerises. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   On met à jour plusieurs sarcophages à Saint-Vigor.   -   Actuellement on procède à des fouilles dans le jardin du couvent de Saint-Vigor.

Ces travaux exécutés sous les ordres de M. l'aumônier du couvent de la Charité, ont pour but de mettre à jour le chœur de l'église bénédictine qui date du VII siècle. A cette époque, un peu à droite des bâtiments de la communauté de la Charité, à l'entrée du jardin se trouvait vraisemblablement l'église des moines bénédictins.

Or, on vient de découvrir trois sarcophages datant sans doute de cette époque, c'est-à-dire de la fin du VII siècle ou du commencement du VIIIe  siècle.. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Les découvertes archéologiques de Saint-Vigor-le-Grand.   -   Durant l'époque mérovingienne, le paganisme demeura vivace dans le Bessin. Aux portes de Bayeux, sur le Mont Phaunus, où les paysans adeptes du Culte celtique, vénéraient les idoles et priaient près des buissons sacrés, s'élevait un temple dédié à Apollon.

Dès le VIe  siècle, les moines commencèrent à s'implanter en Basse Normandie. Saint Vigor, disciple de Saint Vaast, quittait Arras et venait à Reviers. Avec la protection du roi Chilperic, il créa, près de l'ancienne cité des Bajocaces, sur la colline à l'est (Mont Phaunus), une colonie monastique sous le vocable des apôtres Saint Pierre et Saint  Paul. Par la suite, elle prit son nom.

Saint Vigor installa également des moines au bord de la forêt de Cerisy.

Vers 1060, en commémoration du paganisme exterminé, Odon de Conteville, évêque de Bayeux, frère utérin de Guillaume le Conquérant, fit édifier sur le . Mont Phaunus une grande église romane.

Le plan cavalier de 1672 situe près de cette église un monastère de bénédictins. A la révolution, l'église fut vendue à M. Chauffrey, pour être rasée. Il ne subsista qu'un siège et un baptistère en marbre rouge de Vieux. Le siège se trouve à gauche de l'autel de l'actuelle église Saint-Vigor, le baptistère, gravement mutilé, est conservé au Musée lapidaire de la Cathédrale de Bayeux. Dom Aubourg, chapelain du couvent de la Charité, après avoir étudié les plans de l'église d'Odon de Conteville, plans déposés à la Bibliothèque nationale,  sollicita une subvention qu'il a obtenue grâce à l'appui de M. Sauvage, archiviste départemental.

A l'aide d'une baguette de coudrier, Dom Aubourg retrouva sans peine l'emplacement des fondations. Les fouilles commencèrent dans le parc du couvent de la Charité, à droite du portail, à la grande base du transept du midi et sur les fondations de l'abside. Sous une pile du transept, les ouvriers ont mis à jour deux sarcophages chrétiens, placés l'un au-dessous  de l'autre, à environ 1 m. 75 de profondeur. L'un contenait un squelette entier, le second un squelette dont le crâne avait été brisé par une pierre du sarcophage.

Ces tombeaux ne possédaient pas les petites urnes funéraires qui s'y trouvent habituellement. Les fouilles vont continuer. Si l'on en croit un témoignage que se sont transmis les  Sœurs de la Charité, une parente de M. Chauffrey aurait déclaré que dans le parc de la communauté, elle avait vu un escalier de marbre. Cela laisserait supposer qu'il s'agit des  vestiges d'une villa gallo-romaine. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1939   -   Un mulet blesse grièvement une foraine.   -  Dans cette localité des forains séjournaient ces jours derniers, sur le côté de la route de Caen.

Mercredi, vers 13 heures, tandis qu'ils déjeunaient, un mulet coinça une des foraines, Mme Maraud, 82 ans, le long d’un mur bordant une propriété située a cet endroit et la roua de coups de sabots.

Le docteur Leboucher appelé aussitôt près de la blessée, constata une grave fracture ouverte de la cuisse. Il prodigua ses soins à la pauvre femme, qui perdait  abondamment son sang et ordonna son transfert à l'hôpital de Bayeux.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1939  -  Un automobiliste grièvement blessé dans une collision.  -  M. Gaston Porée, demeurant à Bayeux employé chez M. Châtel, ramasseur de lait à Vaucelles, circulait, hier, vers 13 h. 30, au volant d'un camion automobile, sur la route allant de Bayeux à Arromanches-les-Bains, procédant à la distribution du petit lait de ferme en ferme. Il se rendait à Magny quand, au carrefour du lieu dit « Pouligny », son véhicule entra en collision avec une camionnette conduite par M. Renaldo Viano, entrepreneur de maçonnerie, rue Larcher, à Bayeux, qui venait de Vaux-sur-Aure, se dirigeant vers Sommervieu. 

Par suite du choc, le véhicule de M. Viano se renversa sur le côté droit et fut entièrement détérioré, son conducteur en fut retiré gravement blessé. Le camion de M. Porée monta sur le  talus bordant la route et alla, se jeter sur la haie, le conducteur est indemne. 

M. Viano, transporté à la clinique de la rue d'Aprigny, à Bayeux, porté une profonde blessure à la face et une fracture du crâne. Il a été trépané  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Une plainte malencontreuse.  -  Le 7 novembre, M. Émile Huet, 64 ans, demeurant à Bayeux, partit faire une promenade dans les champs, tenant son jeune chien en laisse. Comme il traversait un herbage à Saint-Vigor-le-Grand, le malheur voulut que le fermier exploitant cette pièce, M. Sallent, cultivateur à Sommervieu. vint à passer par la.

Croyant qu'il était en action de chasse, il demanda au promeneur ce qu'il venait faire là. Que se passa-t-il ensuite ? Nul ne le saura sans doute jamais, car la scène n'eut pas de témoin, mais il y eut sûrement bagarre ,car les deux hommes obtinrent chacun un certificat médical attestant de coups reçus. Toutefois, sur le moment, M. Huet, qui est connu comme un homme très doux et qui, de ses propres aveux, n'aime pas les chicanes, ne fit aucune confidence sur ce qui s'était passé, pas même dans sa famille.

M. Sallent nie au contraire avoir porté plainte à la gendarmerie, déclarant qu'il avait reçu un violent coup de bâton sur la tète et qu'il répondit par un coup de poing pour se défendre. Ce fut sa perte, car, pour le coup de poing reconnu, il est condamné à 25 frs d'amende avec sursis.

Quant à M. Huet, qui nie toute espèce de coups et qui dit s'être contenté, suivant le terme consacré, d'avoir « encaissé », est relaxé au bénéfice du doute.

 

Août 1940  -  Les frères se battent.  -  Alors qu'ils se trouvaient occupés à lier du lin chez M. Regardembas, cultivateur, à Saint-Vigor-le-Grand les deux frères Duval Auguste, 18 ans, et Pierre, 20 ans, firent preuve d'une bien mauvaise entente familiale.
En effet, à la suite d'une remarque que lui avait fait M. Auguste Duval sur la manière de prendre son travail, son frère le bourra de coups de poings en l'insultant.
M Auguste Duval qui porte un hématome sous l'œil gauche, une plaie superficielle à hauteur de l’œil droit, et se plaint en outre de douleurs à l'épaule gauche, a porté plainte contre son frère aux gendarmes de Creully.
Alors qu'ils se trouvaient occupés à lier du lin chez M. Regardembas, cultivateur, à Saint-Vigor-le-Grand les deux frères Duval Auguste, 18 ans, et Pierre, 20 ans, firent preuve d'une bien mauvaise entente familiale.
En effet, à la suite d'une remarque que lui avait fait M. Auguste Duval sur la manière de prendre son travail, son frère le bourra de coups de poings en l'insultant.
M Auguste Duval qui porte un hématome sous l'œil gauche, une plaie superficielle à hauteur de l’œil droit, et se plaint en outre de douleurs à l'épaule gauche, a porté plainte contre son frère aux gendarmes de Creully.

 

Avril 1940  -  Flagrant délit de vol et mendicité.  -  Lundi après-midi deux bohémiennes se présentèrent chez Mme Regardembas, 39 ans, cultivatrice à Saint-Vigor-le-Grand, pour y  vendre du savon. Celle -ci ayant refusé leur marchandise, les deux femmes lui demandèrent alors du pain et des pommes de terre. Sur un nouveau refus elle se retirèrent, mais la cultivatrice s'étant aperçue que deux autres femmes les attendaient sur la route, eut l'idée d'inspecter son poulailler, elle put constater que les deux poules couveuses qui étaient encore là quelques minutes auparavant, manquaient à l'appel.

Mme Regardembas a déposé une plainte entre les mains des gendarmes de Bayeux qui se mirent à la recherche des visiteuses suspectes. Ils appréhendèrent quatre femmes dans  leurs roulottes cantonnées sur la route d'Arromanches à St-Vigor ; Reine Colombar, 45 ans et ses trois filles, Hélène, 18 ans, Rosa, 24 ans et Maria, 15 ans.

Les gendarmes découvrirent dans une des roulottes un seau plein de plumes correspondant exactement à celle des poules volées chez Mme Regardembas.

En présence de ces faits probants, malgré leurs dénégations, les quatre femmes furent mises en état d'arrestation ; Hélène et Maria sous l'inculpation de flagrant délit de vol ; Rosa et  Reine sous l'inculpation de complicité de vol et mendicité. Toutefois, la mère en raison de son état de grossesse a été remis en liberté, après avoir comparu devant le Parquet de Bayeux. Les trois sœurs ont pris le chemin de la prison de Caen.  

 

Juillet 1940  -  Baptême du lait.  -  Eugénie Etienne, femme L..., 54 ans, cultivatrice à Saint-Vigor-le-Grand, pour falsification de lait par addition d'eau dans une proportion de 20 % et mise en vente du lait ainsi falsifié, est condamnée à un mois de prison avec sursis et 25 francs d'amende.

 

Octobre 1942   -   Accident.   -   Près du calvaire de St-Vigor-le-Grand, M Alfred Lepainteur, 37 ans, cultivateur à Bazenville, a fait une chute mortelle de bicyclette. On suppose que le malheureux, aveuglé par le brouillard, a dû monter sur la berne et tomber dans le fossé.  Ce n'est que deux jours après que son corps a été retrouvé par M. Marguerite, cultivateur au bourg.

L'enquête a établi que le cycliste, ayant perdu connaissance, est mort asphyxié, son corps ayant été retrouvé face contre terre. Il avait la jambe droite fracturée et portait au visage de nombreuses ecchymoses. (Bonhomme Normand)

 

Novembre 1944   -   L'écharpe tricolore.   -   M. Vardon, cultivateur, a été élu maire de Saint-vigor-le-Grand en remplacement de M. Marie, démissionnaire pour raisons de santé.

 

Avril 1945  -  Un legs à la commune.   -  Par testament, M. Eugène Marie, propriétaire à Saint-Vigor-le-Grand, décédé le 9 mars 1945, a légué à la commune de Saint-Vigor, une  sommes de 1 000 fr. nette de tous droits dont le revenu servira à l’achat de prix destinés aux deux enfants les plus méritants de l’école. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1945  -  La mort tragique de deux fillettes.   -   Quelques enfants de Bayeux prenaient leurs ébats dans la carrière située à Saint-Vigor-le-Grand lorsque se produisit un éboulement ensevelissant, sous un mètre de sable, les petites Yvonne Crevel, 8 ans, et Janine Duval, 3 ans, demeurant chez leurs parents, rue de la Cave. Lorsque les fillettes purent  être dégagées, elles avaient déjà cessé de vivre. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1946  -  Un moine ceint l’écharpe tricolore.  -  Le R. P. Dom Aubourg, aumônier de Notre-Dame-de-la-Charité, à St-Vigor-le-Grand, vient d’être élu deuxième adjoint de la commune. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Des amateurs de mécanique.    Pour la seconde fois, le garage de M. Charpentier, route d’Arromanches à Saint-Vigor-le-Grand, a reçu la visite de malfaiteurs qui ont emporté une perceuse électrique, un starter, quatre chambres à air d’auto et divers objets d’une valeur de 35 000 fr. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1947  -    Il était temps.  -  L’autre matin, Mme Baton, demeurant à St-Vigor-le-Grand, frappait à la porte de sa voisine, Mme Vve Marie Poulet, 77 ans. N’obtenant pas de réponse, la visiteuse informa le garde-champêtre, qui pénétra chez l’octogénaire et trouva celle-ci sans connaissance dans sa chambre. Atteinte d’un commencement d’asphyxie par suite de la rupture d’un tuyau à gaz. Mme Poulet fut transportée à l’hôpital de Bayeux. Ses jours ne semblent pas en danger (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1948   -   De complication en complication.  -  A son récent retour d'Indochine, M. Émile Hérault, 21 ans, avait trouvé abri, à Saint-Vigor-le-Grand, dans deux pièces que lui avait prêtées Mme Hélène Marie, une amie de sa femme.

Cette dernière ayant quitté le domicile conjugal, M. Hérault est, depuis lors, en mauvais termes avec sa « propriétaire » qui lui cherche chicane.

L'autre jour, il a constaté que le cadenas qui fermait la porte du logement avait été arraché et que Mme Marie avait déposé du bois dans l'une des pièces. Il a également constaté la disparités une somme de 3 400 fr. Mme Marie affirme qu'elle est étrangère au vol. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1950   -   Un amateur de crinières.   -   Durant la nuit un individu a coupé les crinières de dix chevaux au piquet dans les herbages de leurs propriétaires : MM. Leplay et Laigneau, à Saint-Vigor-le-Grand, et Lemaître-Dumesnil à Sommervieu. 48 heures après neuf chevaux ont encore subi le même sort à Magny et au Manoir. (Le Bonhomme Libre)

 

Août 1950   -   La création d’un aérodrome à Saint-Vigor-le-Grand.   -   Lors du Débarquement, les Alliés avaient aménagé un terrain d'aviation sur des terrains compris entre le hameau de Saint-Sulpice et la route d'Arromanches. Les divers herbages qui avaient alors été réquisitionnés ont été remis à la disposition des propriétaires mais sans toutefois qu'ils aient été restitués d'une façon officielle.

L'on apprend maintenant que le ministère de l'Air a l'intention de reprendre dans sa majorité ce terrain afin d'édifier un aérodrome civil pouvant être utilisé le cas échéant comme base militaire aérienne. Les travaux qui commenceraient prochainement seraient financés par le Plan Marshall. (Le Bonhomme Libre)

St-VIGOR-le-GRAND   -   Le Prieuré

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