15 Mai 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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ST - VIGOR - le - GRAND |
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Canton de Bayeux |
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Elle avait quitté sa place par suite de maladie, et depuis un mois elle était revenue prendre son travail. Le 22 septembre, vers 12 h. 30, cette fille monta se coucher à sa chambre, située au 2e étage, au-dessus de l'appartement des patrons. Or, le 23, vers 6 heures du matin, M. Amant ne voyant pas sa bonne, monta à sa chambre, qu'il trouva ouverte. L'occupante n'y était pus. Il découvrit sur la table de nuit un billet ainsi conçu « Ne me cherchez pas, je suis partie bien loin, ne comptez plus sur moi, je quitte la maison avec regret. Signé : Marie ». En
descendant à son
épicerie du
rez-de-chaussée, M.
Amant aperçut
les clés
restées au
tiroir-caisse. Pris,
de soupçons,
il vérifia
son argent
et constata
qu'on lui
avait pris
une somme s'élevant
de 300
à 400
francs. M.
Amand se
rendit à
la gendarmerie
et porta
plainte.
Novembre
1926 -
Bénédiction des cloches.
- Une
bénédiction de
cloches par
S. G.
Mgr Lemonnier,
évêque de
Bayeux et
Lisieux, aura
lieu dimanche
prochain
21 novembre,
en l'église
de St-Sulpice,
Grand'messe à
dix heures,
célébrée par
M. l'abbé
Gabriel, professeur
au Petit
Séminaire de
Ste-Marie. A
14 heures,
réception de
Sermon par
M. l'abbé
Gabriel. Bénédiction
des cloches.
Pendant la messe
et au
salut, quelques
amateurs se
feront entendre.
Mai
1927 -
Une sinistre brute. -
L'autre soir, sur la route de Caen à Saint-Vigor-le-Grand,
canton de Bayeux, la petite Madeleine Leprince, fille d'un employé de
l'Ouest-Etat, a été, sans raison, blessée assez sérieusement
par un vagabond qui en passant, lui a asséné un violent coup de bâton
en pleine figure. Avertis par téléphone par une voisine, les
gendarmes ont rejoint la brute à Saint-Martin-des-Entrées. Arrêté non sans peine, ce vagabond, Jacques Lejeune, 49 ans, domestique de ferme, sans domicile fixe, a été écroué à Caen. Il n'a pu expliquer son geste criminel.
Juin
1927 - Encore un satyre ! - La petite Denise
Bohard, 9 ans, dont le père est mécanicien à Saint-Vigor, revenait de
Vaucelles lorsqu'elle fut appelée par un individu Heureusement, à cet instant précis, passait Mme Delange, dont la brusque arrivée mis en fuite l'ignoble individu. On croit que c'est le même qui a dernièrement tenté de violer une fillette de 5 ans sortant de l'école de Mèzidon.
Juillet 1932 - La corrida imprévue. - Dernièrement, l'espagnol François Martinez, 37 ans, journalier à Vaux-sur-Seulles, bottelait du foin dans un champ à M. Ansevin, cultivateur à St-Vigor-le-Grand. Soudain, un veau à Mme Legaye, qui avait réussi à se dépiquer, se jeta sur lui par trois fois, le blessant à l'omoplate, à la joue et à la main. Heureusement, son camarade, Alexandre Hardy, vint à son secours et réussit à le dégager. Tous deux furent obligés de s'enfuir, toujours poursuivis par la bête. Déjà, le 17 mai, ce veau, connu pour être méchant, avait bousculé et blessé Mme Lemaitre, de Saint-Vigor. (Bonhomme Normand)
Octobre 1936 - Un cadavre dans une mare. - On a découvert, hier, dans une mare qui se trouve le long du chemin conduisant du pont Trubert au hameau de La Rivière, à Saint-Vigor-le-Grand, le cadavre de M. Moisson, conducteur de bestiaux. M. Moisson, qui était âgé de 55 ans, n'avait pas reparu depuis une quinzaine de jours. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1937 - L’insoumis était un filou. -
René
Bayet, 29 ans, mécanicien, habitant à Saint-Vigor, et précédemment
domicilié dans l'Est, n'avait pas effectué son changement d'adresse à
la Gendarmerie. De ce fait, le Bureau de Recrutement de Mézières ne
l'avait pas trouvé au moment où il devait effectuer sa période
d'exercices, et le juge d'instruction militaire de Metz avait lancé
contre lui un mandat d'arrêt pour insoumission. Il était en outre recherché par le Parquet de Charleville pour purger une peine de 4 mois de prison à laquelle le Tribunal de cette ville l'avait condamné par défaut en 1933 pour abus de confiance. Les
gendarmes, ayant fini par le découvrir, l'ont arrêté au garage
Douille, où il travaillait. Interrogé, Bayet a reconnu les faits qui
lui sont reprochés, mais a déclaré qu'il ne croyait pas avoir de
période militaire à faire, étant père de 3 enfants, et que pour
cette raison il avait négligé de faire son changement d'adresse. Quant
au jugement de Charleville, il y fait opposition, ignorant
totalement, dit-il, avoir jamais été condamné. Il a été conduit à Metz où il répondra de son délit. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1937 - Un pendu de trois semaines. - Se rendant vendredi soir dans un bâtiment situé non loin de son habitation, M. Fouques, cultivateur à Saint-Vigor, y découvrit le cadavre de son ancien domestique, Camille Auvray, 65 ans, originaire de Bayeux, pendu à une poutre du grenier.
C'est en effet à cette époque que le désespéré, qui sortait de l'hôpital de Bayeux où il avait été soigné pour rhumatismes et neurasthénie, avait disparu de la région. Auvray ne possédait plus aucune famille. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril 1938 - Une automobile heurte un arbre. - M. Martin, cultivateur, demeurant à Ste-Croix-Grande-Tonne, était allé en automobile passer la journée de Pâques, avec sa femme et ses enfants, dans sa famille, à Meon-sur-Elle. Le soir venu, M Martin et sa famille prirent le chemin du retour, emmenant avec eux l'oncle des enfants. L'automobile
suivait, la route de Bayeux à Caen. Vers minuit, à la sortie de
Bayeux, peu après l'église St-Exupère, l'automobile de M. Martin,
pour une cause encore mal définie, fit brusquement une embardée à
gauche, puis une autre à droite et vint heurter finalement un des
arbres qui bordent la route. Dans le choc, M. Martin, sa petite-fille et son oncle furent grièvement blessés. On les transporta à la clinique d'Aprigny, à Bayeux, où M. Martin a été amputé d'une jambe. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
La récolte de fruits.
- La
statistique définitive de la récolte des fruits dans le Calvados en
1937 fait apparaître que le département a produit 2 242 000 quintaux
de pommes à cidre, se classant quatrième parmi les autres
départements. Dans 4 380 quintaux de pommes de table dans cette même
année, il n'y a eu que le Calvados, alors que l’llle-et-Vilaine
en produisait 200 000 et la Sarthe 418 700. On
a encore compté 60 quintaux de fraises et 20 quintaux de cerises. (Source :
Le Moniteur du Calvados) Juillet
1938 -
On met à jour plusieurs sarcophages à Saint-Vigor.
-
Actuellement
on procède à des fouilles dans le jardin du couvent de Saint-Vigor. Ces
travaux exécutés sous les ordres de M. l'aumônier du couvent de la
Charité, ont pour but de mettre à jour le chœur de l'église
bénédictine qui date du VII siècle. A cette époque,
un peu à droite des bâtiments de la communauté de la Charité, à
l'entrée du jardin se trouvait vraisemblablement l'église des moines
bénédictins. Or,
on vient de découvrir trois sarcophages datant sans doute de cette
époque, c'est-à-dire de la fin du VII siècle ou du commencement du
VIIIe siècle..
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Les découvertes archéologiques de Saint-Vigor-le-Grand.
- Durant
l'époque mérovingienne, le paganisme demeura vivace dans le Bessin.
Aux portes de Bayeux, sur le Mont Phaunus, où les paysans adeptes du
Culte celtique, vénéraient les idoles et priaient près des buissons
sacrés, s'élevait un temple dédié à Apollon. Dès
le VIe siècle,
les moines commencèrent à s'implanter en Basse Normandie. Saint Vigor,
disciple de Saint Vaast, quittait Arras et venait à Reviers. Avec la
protection du Saint
Vigor installa également des moines au bord de la forêt de Cerisy. Vers
1060, en commémoration du paganisme exterminé, Odon de Conteville,
évêque de Bayeux, frère utérin de Guillaume le Conquérant, fit
édifier sur le . Mont Phaunus une grande église romane. Le
plan cavalier de 1672 situe près de cette église un monastère de
bénédictins. A la révolution, l'église fut vendue à M. Chauffrey,
pour être rasée. Il ne subsista qu'un siège et un baptistère en
marbre rouge de Vieux. Le siège se trouve à gauche de l'autel de
l'actuelle église Saint-Vigor, le baptistère, gravement mutilé, est
conservé au Musée lapidaire de la Cathédrale de Bayeux. Dom Aubourg,
chapelain du couvent de la Charité, après avoir étudié les plans de
l'église d'Odon de Conteville, plans déposés
à la Bibliothèque
nationale, sollicita une subvention qu'il a obtenue grâce à
l'appui de M. Sauvage, archiviste départemental. A
l'aide d'une baguette de coudrier, Dom Aubourg retrouva sans peine
l'emplacement des fondations. Les fouilles commencèrent dans le parc du
couvent de la Charité, à droite du portail, à la grande base du
transept du midi et sur les fondations de l'abside. Sous une pile du
transept, les ouvriers ont mis à jour deux sarcophages chrétiens,
placés l'un au-dessous de l'autre, à environ 1 m. 75 de
profondeur. L'un contenait un squelette entier, le second un squelette
dont le crâne avait été brisé par une pierre du sarcophage. Ces
tombeaux ne possédaient pas les petites urnes funéraires qui s'y
trouvent habituellement. Les fouilles vont continuer. Si l'on en croit
un témoignage que se sont transmis les
Sœurs de la Charité, une parente de M. Chauffrey aurait déclaré que
dans le parc de la communauté, elle avait vu un escalier de marbre.
Cela laisserait supposer qu'il s'agit des vestiges d'une villa
gallo-romaine. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Un mulet blesse grièvement une foraine. - Dans cette localité des forains séjournaient ces jours derniers, sur le côté de la route de Caen. Mercredi, vers 13 heures, tandis qu'ils déjeunaient, un mulet coinça une des foraines, Mme Maraud, 82 ans, le long d’un mur bordant une propriété située a cet endroit et la roua de coups de sabots. Le
docteur Leboucher appelé aussitôt près de la blessée, constata une
grave fracture ouverte de la cuisse. Il prodigua ses soins à la pauvre
femme, qui perdait abondamment son sang et ordonna son transfert
à l'hôpital de Bayeux. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Un automobiliste grièvement blessé dans une collision.
-
M. Gaston Porée, demeurant à Bayeux employé chez M. Châtel,
ramasseur de lait à Vaucelles, circulait, hier, vers 13 h. 30, au
volant d'un camion automobile, sur la route allant de Bayeux à
Arromanches-les-Bains, procédant à la distribution du petit lait de
ferme en ferme. Il se rendait à Magny quand, au carrefour du lieu dit
« Pouligny », son véhicule entra en collision avec une camionnette
conduite par M. Renaldo Viano, Par suite du choc, le véhicule de M. Viano se renversa sur le côté droit et fut entièrement détérioré, son conducteur en fut retiré gravement blessé. Le camion de M. Porée monta sur le talus bordant la route et alla, se jeter sur la haie, le conducteur est indemne. M.
Viano, transporté à la clinique de la rue d'Aprigny, à Bayeux, porté
une profonde blessure à la face et une fracture du crâne. Il a été
trépané (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Une plainte
malencontreuse.
- Le
7 novembre,
M. Émile
Huet,
64 ans,
demeurant
à Bayeux,
partit
faire
une promenade
dans
les champs,
tenant
son jeune
chien
en laisse.
Comme
il traversait
un herbage
à Saint-Vigor-le-Grand,
le malheur
voulut
que le
fermier
exploitant
cette
pièce,
M. Sallent,
cultivateur
à Sommervieu.
vint
à passer
par la. Croyant
qu'il
était
en action
de chasse,
il demanda
au promeneur
ce qu'il
venait
faire
là.
Que se
passa-t-il
ensuite
? Nul
ne le
saura
sans
doute
jamais,
car la
scène
n'eut
pas de
témoin,
mais il
y eut
sûrement
bagarre
,car
les deux
hommes
obtinrent
chacun
un certificat
médical attestant
de coups
reçus.
Toutefois,
sur le
moment,
M. Huet,
qui est
connu
comme
un homme
très
doux
et qui,
de ses
propres
aveux,
n'aime
pas les
chicanes,
ne fit
aucune
confidence
sur ce
qui s'était
passé,
pas même
dans
sa famille.
M.
Sallent nie
au contraire
avoir
porté
plainte
à la
gendarmerie,
déclarant
qu'il
avait
reçu
un violent
coup
de bâton
sur la
tète
et qu'il
répondit
par un
coup
de poing
pour
se défendre.
Ce fut
sa perte,
car,
pour
le coup
de poing
reconnu,
il est
condamné
à 25
frs d'amende
avec
sursis. Quant à M. Huet, qui nie toute espèce de coups et qui dit s'être contenté, suivant le terme consacré, d'avoir « encaissé », est relaxé au bénéfice du doute.
Août
1940 - Les
frères se battent.
- Alors
qu'ils
se
trouvaient
occupés
à
lier
du
lin
chez
M.
Regardembas,
cultivateur,
à
Saint-Vigor-le-Grand
les
deux
frères
Duval
Auguste,
18
ans,
et
Pierre,
20
ans,
firent
preuve
d'une
bien
mauvaise
entente
familiale.
Avril
1940 -
Flagrant délit de vol et mendicité.
- Lundi
après-midi deux bohémiennes se présentèrent chez Mme Regardembas, 39
ans, cultivatrice à Saint-Vigor-le-Grand, pour y vendre du savon.
Celle -ci ayant refusé leur marchandise, les deux femmes lui
demandèrent alors du pain et des pommes de terre. Sur un Mme
Regardembas a déposé une plainte entre les mains des gendarmes de
Bayeux qui se mirent à la recherche des visiteuses suspectes. Ils
appréhendèrent quatre femmes dans leurs roulottes cantonnées
sur la route d'Arromanches à St-Vigor ; Reine Colombar, 45 ans et
ses trois filles, Hélène, 18 ans, Rosa, 24 ans et Maria, 15 ans. Les
gendarmes découvrirent dans une des roulottes un seau plein de plumes
correspondant exactement à celle des poules volées chez Mme
Regardembas. En
présence de ces faits probants, malgré leurs dénégations, les quatre
femmes furent mises en état d'arrestation ; Hélène et Maria sous
l'inculpation de flagrant délit de vol ; Rosa et Reine sous
l'inculpation de complicité de vol et mendicité. Toutefois, la mère
en raison de son état de grossesse a été remis en liberté, après
avoir comparu devant le Parquet de Bayeux. Les trois sœurs ont pris le
chemin de la prison de Caen.
Juillet
1940 -
Baptême du lait. -
Eugénie Etienne, femme L..., 54 ans, cultivatrice à
Saint-Vigor-le-Grand, pour falsification de lait par addition d'eau dans
une proportion de 20 % et mise en vente du lait ainsi falsifié, est
condamnée à un mois de prison avec sursis et 25 francs d'amende.
Octobre 1942 - Accident. - Près du calvaire de St-Vigor-le-Grand, M Alfred Lepainteur, 37 ans, cultivateur à Bazenville, a fait une chute mortelle de bicyclette. On suppose que le malheureux, aveuglé par le brouillard, a dû monter sur la berne et tomber dans le fossé. Ce n'est que deux jours après que son corps a été retrouvé par M. Marguerite, cultivateur au bourg. L'enquête a établi que le cycliste, ayant perdu connaissance, est mort asphyxié, son corps ayant été retrouvé face contre terre. Il avait la jambe droite fracturée et portait au visage de nombreuses ecchymoses. (Bonhomme Normand)
Novembre
1944 -
L'écharpe tricolore. - M.
Vardon, cultivateur, a été élu maire de Saint-vigor-le-Grand en
remplacement de M. Marie, démissionnaire pour raisons de santé.
Avril
1945 -
Un legs à la commune.
- Par
testament, M. Eugène Marie, propriétaire à Saint-Vigor-le-Grand,
décédé le 9 mars 1945, a légué à la commune de Saint-Vigor,
une sommes de 1 000 fr. nette de tous droits dont le revenu
servira à l’achat de prix destinés aux deux enfants les plus
méritants de l’école.
Avril
1946 -
Un moine ceint l’écharpe tricolore.
- Le
R. P. Dom Aubourg, aumônier de Notre-Dame-de-la-Charité,
à
St-Vigor-le-Grand, vient d’être élu deuxième adjoint de la commune.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Août
1947 -
Des amateurs de mécanique.
–
Pour la seconde fois, le garage de M. Charpentier, route d’Arromanches
à Saint-Vigor-le-Grand, a reçu la visite de malfaiteurs qui ont
emporté une perceuse électrique, un starter, quatre chambres à air d’auto
et divers objets d’une valeur de 35 000 fr. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Il était temps.
- L’autre matin, Mme Baton, demeurant à St-Vigor-le-Grand,
frappait à la porte de sa voisine, Mme Vve Marie Poulet, 77 ans. N’obtenant
pas de réponse, la visiteuse informa le garde-champêtre, qui pénétra
chez l’octogénaire et trouva celle-ci sans connaissance dans sa
chambre. Atteinte d’un commencement d’asphyxie par suite de la
rupture d’un tuyau à gaz. Mme Poulet fut transportée à l’hôpital
de Bayeux. Ses jours ne semblent pas en danger (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
De complication en complication.
-
A son récent retour d'Indochine, M. Émile Hérault, 21 ans, avait
trouvé abri, à Saint-Vigor-le-Grand, dans deux pièces que lui avait
prêtées Mme Hélène Marie, une amie de
sa femme. Cette
dernière ayant quitté le domicile conjugal, M. Hérault est, depuis
lors, en mauvais termes avec sa « propriétaire » qui lui
cherche chicane. L'autre
jour, il a constaté que le cadenas qui fermait la porte du logement avait
été arraché et que Mme Marie avait déposé du bois dans l'une des
pièces. Il a également constaté la disparités une somme de 3 400 fr.
Mme Marie affirme qu'elle
est étrangère au vol. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1950 -
Un amateur de crinières.
- Durant
la nuit un individu a coupé les crinières de dix chevaux au piquet dans
les herbages de leurs propriétaires : MM. Leplay et Laigneau, à
Saint-Vigor-le-Grand, et Lemaître-Dumesnil à Sommervieu. 48 heures
après neuf chevaux ont encore subi le même sort à Magny et au Manoir.
(Le Bonhomme Libre)
Août 1950 - La création d’un aérodrome à Saint-Vigor-le-Grand. - Lors du Débarquement, les Alliés avaient aménagé un terrain d'aviation sur des terrains compris entre le hameau de Saint-Sulpice et la route d'Arromanches. Les divers herbages qui avaient alors été réquisitionnés ont été remis à la disposition des propriétaires mais sans toutefois qu'ils aient été restitués d'une façon officielle. L'on
apprend maintenant que le ministère de l'Air a l'intention de reprendre
dans sa majorité ce terrain afin d'édifier un aérodrome civil pouvant
être utilisé le cas échéant comme base militaire aérienne. Les
travaux qui commenceraient prochainement seraient financés par le Plan
Marshall. (Le Bonhomme Libre) |
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St-VIGOR-le-GRAND - Le Prieuré |
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