15 Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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SUBLES

Canton de Bayeux

Les habitants de la commune sont des Sublais, Sublaises


Août 1841   -   Conseil général.   -    Pour la côte de Subles, le conseil appuie la délibération de la même assemblée tendant à faire opérer le plus vite possible le redressement de cette côte route royale n° 172 de Paris à Granville. (Source  : L’indicateur de Bayeux)  

 

Février 1843   -  Nouvelles locales.   -  — Dans la nuit du 22 au 23 janvier une scène nocturne a mis en émoi la commune de Subles. Un sieur Cuérin, menuisier, en compagnie de plusieurs individus, ont parcouru le village en tirant des coups de feu, en jetant des cris d'alarme et en menaçant les personnes qui voulaient s'opposer à ce tapage, entr'autre un sieur Lair. 

Ils auront sans doute prochainement à répondre devant la police correctionnelle de cette atteinte au repos public. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Mai 1843   -  Nouvelles locales.   -   Les diverses arrestations suivantes ont été opérées la semaine dernière par la gendarmerie de notre arrondissement :

Celle du sieur Martainville , propriétaire à Subles ; du nommé Lepage, cultivateur et fermier de la même commune et de Remy Leval, journalier à Lingèvres : ces trois arrestations ont eu lieu sur mandat d'amener de M. le juge d'instruction de Bayeux et se rattachent à une accusation de faux témoignage sur laquelle la justice instruit avec activité. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Mai 1843   -  Nouvelles Locales.   -   Samedi, soir une scène assez touchante se passait dans la commune de Subles. La population presque entière de cette commune se pressait à l'arrivée du sieur Lepage, cultivateur et fermier, dont nous avions annoncé l'arrestation dans notre dernier numéro, comme impliqué dans une affaire de faux témoignage.

Lepage qui est généralement aimé et estimé dans sa contrée venait d'être rendu à la liberté par suite d'une ordonnance de non-lieu, les charges élevées contre lui s'étant promptement évanouies devant une instruction sérieuse. Arrivé au milieu des villageois qui l'attendaient sur la route, Lepage s'est vu entouré, félicité par tous ces braves gens, c'était à qui lui presserait la main, à qui l'embrasserait, à qui lui donnerait le plus de témoignages d'une chaleureuse et franche sympathie. Le pauvre  homme, qui versait des larmes abondantes, a dû presque s'applaudir en ce moment de la circonstance fâcheuse qui lui valait, au retour, de telles manifestations d'estime et d'affection. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1843   -  Nouvelles Locales.   -   Les arrestations suivantes ont été opérées par la gendarmerie de notre arrondissement : 1° celle des nommées Marie-Françoise Ledery, femme Manvieu , et de Joséphine Ferret, couturières de la commune de Subles ; 2° celle du sieur Auguste-Louis Langé, journalier à Balleroy ; 3° celle enfin du nommé Michel René, charpentier de la commune de Planquery. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Août 1843   -  Conseil d’arrondissement.   -  Dans sa séance du 24 juillet, le Conseil d'arrondissement de Bayeux a procédé à ses divers travaux annuels, sous la présidence de M. Pezet ; M. Coueffin remplissait les fonctions de secrétaire. Indépendamment des affaires ordinaires, plusieurs questions importantes, relatives aux intérêts et aux besoins de notre arrondissement, ont été l'objet des délibérations du conseil.

Nous allons les indiquer sommairement, et dans l'ordre des matières soumises à la discussion.

Au chapitre des routes royales, Le conseil persiste à demander, pour la route de Subles, la rectification de la côte depuis l'église jusqu'aux premières maisons du village, sur une longueur environ de 50 à 60 mètres.

À l'occasion de cette ligne de Paris à Granville, il insiste pour qu'elle soit élargie dans la traverse de Bayeux, rue Larcher, tout le long du mur de la prison. L'objet de ce vote est d'une nécessite urgente. Quant aux routes départementales, le Conseil signale la trop grande rapidité du Pont-Roch, de Bayeux à Isigny ; ainsi que les besoins d'entretien des routes de Bayeux à Courseulles et de celle de Caen à Caumont. Il indique les abus du roulage comme une des principales causes de détérioration de ces routes, et appelle sur cet objet une loi réglementaire. Le compte-rendu de l'état de nos chemins vicinaux de grande communication soumis au Conseil, à présenté des résultats satisfaisants. Il a été pris une délibération tendant à faire classer, comme ligne de grande communication, le prolongement de la ligne vicinale d'Arromanches à Bayeux jusqu'à la rue Saint-Laurent, par le Pont-Trubert, en appelant la ville de Bayeux à contribuer à son entretien, comme commune traversée.

Diverses demandes relatives à d'autres chemins vicinaux ont été renvoyées à plus ample examen, ou recommandées à l’administration départementale. Enfin plusieurs. Enfin plusieurs matières contentieuses ayant trait aux chemins vicinaux ont été discutées pour être soumises à la décision du gouvernement. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1843   -  Nouvelles locales.   -   Les journaux de notre département et de la Manche mentionnent des accidents trop fréquents causés par des chiens vagabonds et atteints d'hydrophobie.

Ces funestes exemples doivent engager les populations et les administrations de nos contrées à faire exécuter scrupuleusement et sévèrement les arrêtés administratifs, assez à temps pour prévenir de si terribles accidents aux quels chaque jour l'on est exposé par la divagation incessante de cette foule de chiens, sinon habituellement nuisible, au moins complètement inutile. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1843   -  Chronique des Assises du Calvados.   -   Pendant la récolte des pommes de 1842, le sieur Martainville, de Subles, avait vendu à un sieur Lepage toutes les pommes de certains pommiers, à condition qu'elles seraient enlevées avant midi le 5 novembre, faute de quoi le marché devrait être résilié de plein droit.

Lepage ne vint pas cueillir les pommes le 5 novembre avant l'heure fatale, mais il vint après. Martainville s'opposa à la récolte ; de là procès.

Des témoins furent assignés de part et d'autre. Leval et Lelièvre soutinrent pour Lepage qu'il s'était présenté avant dix heure s ; Hortense Feret du Longhois soutenait pour Martainville que Lepage n'était pas parti pour Bayeux avant midi. Les faits rapportés par les témoins et de Lepage et de Martainville étaient ou faux ou le résultat d'une erreur. Le parquet crut qu'il y avait faux témoignage et de là comparution en cour d'assises. Le jury a acquité les accusés. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1845   -  Police correctionnelle.   -  audience du 11 novembre 1845.

Edmond-Aimable Veniard, journalier à Bayeux, prévenu :

1° d'avoir falsifié le passeport qui lui avait été délivré à la mairie de Bayeux, en substituant les mots âgé de 20 ans aux mots âgé de 19 ans, qui se trouvaient énoncés dans le signalement.

2° d'avoir à l'aide de manœuvres frauduleuses dans le cours du mois de novembre dernier, escroqué une somme de 500 fr. au préjudice du sieur Lumière, a été condamné en un mois d'emprisonnement.

  Severin Langlasse, domestique chez le sieur Baillehache cultivateur au Tronquay, prévenu d'avoir le 22 novembre dernier par son imprudence causé a l'aide d'une lumière, l'incendie de propriétés mobilières, sises en la commune du Tronquay, appartenant au sieur baillehache, a été condamné par défaut en 100 fr. d'amende.

 Madelaine Lecanu, femme Le Couet, couturière, demeurant aux Oubeaux, prévenue d'avoir le samedi 25 octobre dernier, commis le vol d'une somme de 100 francs environ en pièces de 5 francs dans le domicile de Pierre Ménard, cultivateur à Neuilly, a été déchargée des faits de l'accusation et renvoyée avec un acquittement.

 La femme Pacary, demeurant à Subies, prévenue d'avoir, a l'aide de manœuvres frauduleuses, escroqué au sieur Locard une somme de 2 fr., a été condamnée en 1 fr. d'amende. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Mars 1846   -  Nouvelle locales.   -  Une famille presqu'entière vient d'être mise en état d'arrestation par la brigade de Bayeux. Les nommés Ecolasse père, journalier à Subles et ses deux fils, prévenus de vols, ont été écroués le 2 de ce mois par la brigade de Bayeux. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1846   -  Tribunal correctionnel.   -  Pierre Ecolasse, était cité pour avoir il y a environ six mois volé une paire de brodequins au préjudice du domestique de la dame Labrèque, fermière à St-Vigor, pour avoir il y a environ 3 mois volé une certaine quantité de bois au préjudice du sieur Riboult, fermier à St-Loup, un monceau de bois au préjudice du sieur Bouillon, une chaîne en fer au préjudice du sieur Bosquain, cultivateur à Subles.  Ces faits lui ont valu 13 mois de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1847   -  Cour d'assises du Calvados.   -   La cour d'assises a ouvert sa première session le 1er février, sous la présidence de M. Courtoise. Sur les affaires dont les débats sont parvenus à notre connaissance, trois seulement concernent jusqu' à présent des accusés de notre arrondissement. En voici le résumé :

Le nommé Jacques Martin, âgé de 46 ans, journalier, né à Vendes, demeurant à Subles, était accusé d'avoir, dans le courant des mois de juillet, août et septembre 1845, fabriqué, à son profit, divers billets faux et fait usage de ces billets.

Martin a avoué la fabrication et l'usage de ces faux billets, et n'a allégué en sa faveur que l'embarras de ses affaires résultant de la charge d'une nombreuse famille.

Déclaré coupable sur tous les faits par le jury, qui a écarté la circonstance aggravante de faux commercial et admis des circonstances atténuantes, il n'a été condamné qu'à 2 années d'emprisonnement et 100 francs d'amende. Plaidant, Me  Lemonnier qui débutait. Ministère public, M. Savary. ( L’Indicateur de Bayeux )

 

Septembre 1852   -  Nouvelles locales.   -  L'orage désastreux de jeudi de l'autre semaine paraît s'être étendu à la plus grande partie du département. On nous écrit de l'arrondissement de Pont-l’Évêque qu'il a éclaté avec une violence inouïe à Trouville, Villerville , Barneville, Pennedepie et Honfleur.

A quatre heures du soir, il a fallu allumer de la lumière. Le tonnerre grondait continuellement, et il est tombé, au lieu de grêle, des glaçons de près de quatre centimètres. Il y a une quantité de carreaux brisés.

Si, malheureusement, cela fût venu huit jours plus tôt, toutes les récoltes de ce pays-là auraient été perdues. On assure que le point de départ de la trombe paraît être la commune de Subles, près Bayeux.

A Thaon, canton de Creully, on a recueilli des glaçons de six centimètres carrés.   (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1853   -  Vente mobilière, sur consentement   -   A Subles, par Simon, huissier. Lundi 17 janvier 1853 et le lendemain à midi, il sera, procédé au domicile de époux Martainville, à Subles, à la vente aux enchères de leur mobilier, composé de : Dix bonnes vaches à lait, pleines et amouillantes, deux génisses amouillantes, une vache et un superbe bœuf gras, un taureau de 18 mois, quatre génisses bécardes, deux génisses d'un an, deux veaux de lait, un porc.

Quatre bons poulains de l'année, un bon bidet d'allure, âgé de 7 ans.

Cruches et chaudrons en cuivre, deux barattes à beurre, ustensiles de laiterie, batterie de cuisine, meubles meublants et objets de ménage, un fusil de chasse, 50 litres d'eau-de-vie, selle à cavalier, panneau, brides, hottes, etc… ; un corps de charrette, un banneau équipé et monté, un bon cabriolet avec son, harnais, quatre fûts de tonneau, 2 000 bottes de petit foin, quantité de bourrées et de fagot.

Crédit du jour St-Jean-Baptiste prochain sera accordé moyennant caution.

Nota.    Les herbages d'Aprigny, appartenant à M. Jouet, et les herbages et prés appartenant madame Martainville, situés à Suble, Agy et Noron, sont à louer, pour entrer en jouissance immédiatement.    On pourra louer en détail. S'adresser, pour en traiter, à M. Simon, huissier à Bayeux. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1860   -   Nous lisons dans l'Écho Bayeusain de mardi.   -   Cette nuit, à une heure, la générale, battue dans tous les quartiers de la ville, a fait connaître aux habitants qu'un grave incendie venait d'éclater. Le feu était en effet à Subles, où il consumait une maison assez considérable, située auprès de l'église.

Une première pompe, dirigée dès le début sur le lieu du sinistre, a été suivie, quelque temps après, du départ du grand chariot de secours, mais ce deuxième convoi n'a pas dépassé l'église de Saint-Loup, la nouvelle étant arrivée que l'on s'était rendu maître du feu. La couverture seule et le plancher inférieur de la maison ont été détruits, et les maisons contiguës ont été heureusement préservées par la sage précaution qu'avaient prise les habitants de couvrir les toitures avec des draps et des batteries à colza qu'ils arrosaient avec de l'eau.

On croit que le feu a pris par le four d'une boulangerie dépendant de cette maison. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1865   -   Un accident de la route.   -   Dans la nuit de samedi à dimanche dernier , vers minuit, le nommé Grenier (Jacques), âgé de 63 ans, domestique chez le sieur Ozanne, marchand de poterie, rue St-Laurent, à Caen, conduisait une voiture lourdement chargée de poterie, sur la route de Bayeux à Saint-Lô ; il s'était assis sur son siége (appelé porte-fainéant), placé en avant de la roue, et s'y était endormi, laissant à ses chevaux le soin de se diriger. Tout-à-coup, à une secousse que fit la voiture en passant près d'un mètre de galets, ce malheureux tomba devant la roue, qui lui passa sur la jambe gauche. La voiture se trouvant en ce moment sur le territoire de la commune de Subles, non loin d'une maison occupée par un cordonnier, ce dernier, qui veillait encore, accourut aux cris poussés par ce malheureux, on appela de suite un médecin de Bayeux, et, après un premier pansement, on le fit diriger immédiatement chez son maître à Caen.

A son arrivée, des médecins reconnurent qu'il avait une fracture grave, et que déjà la gangrène s'était déclarée. On se hâta de faire transporter, avant-hier, ce malheureux à l'Hôtel-Dieu, où l'amputation de la jambe fut immédiatement jugée nécessaire. Cette opération a eu lieu hier matin.

Le nommé Grenier est célibataire et jouit de l'estime de tous ceux qui le connaissent. Sa position inspire aujourd'hui les plus sérieuses inquiétudes. (l’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1865   -   Les suites d’un accident.   -    Le nommé Grenier, qui était tombé sous la roue de sa voiture sur la route de Bayeux à Saint-Lô et qui, transporté à l'Hôtel-Dieu, avait dû supporter l'amputation de la jambe, mercredi matin, est mort vingt-quatre heures après cette opération.  (l’Ordre et la Liberté)

 

Avril 1867   -   Un jeu d'enfant.   -   Le 24 avril, dans la commune de Subles, deux enfants, l'un de six ans, l'autre de cinq, jouaient avec une petite hachette.

Tout à coup le plus âgé dit à l'autre : « Sais -tu bien que je pourrais de couper la main, si je voulais » et aussitôt il donna un coup de hachette sur la main de son jeune compagnon et lui abattit deux doigts.

Aux cris de l'enfant, la nourrice accourut et lui fit prodiguer les soins nécessaires.  

 

Mars 1871   -  Nécrologie.   -  On annonce la mort de deux membres du clergé de Bayeux : M. l'abbé, Ameline, curé de Montchauvet, décédé cette semaine dans sa 52eme année.

M. l'abbé Lesueur, curé de Subles qui vient de mourir dans sa 35eme année.  

 

Novembre 1874   -   L’hiver.  -  Les astrologues annoncent, comme chaque année du reste, que l'hiver sera des plus rigoureux.

— La semaine dernière, il est tombé un peu de neige à Paris et dans, quelques-uns des départements voisins. Les oies sauvages et autres passent par bandes se rendant à leurs quartiers d'hiver.

 

Décembre 1874   -   Recensement.  -  Les maires vont commencer dans toutes les communes le recensement des chevaux, juments et mulets susceptibles d'être utilisés pour  les besoins de l'armée. Cette réquisition n'aura jamais lieu que moyennant le paiement d'une indemnité de 900 à 1 600 fr.

 

Décembre 1874   -   La neige.  -  La neige continue à tomber en grande abondance dans différentes régions de la France. Depuis vingt ans, dit le Courrier des Alpes, il n'était pas tombé autant de neige, il y en a deux mètres de haut sur la route de Bourg-Saint-Maurice. Dans la Lozère, la neige encombre les routes. A Angers, la halle s'est écroulée sous le poids de la neige, huit victimes. Au delà de Mézidon et vers Rouen, la neige est tombée la semaine dernière avec abondance.

 

Janvier 1875   -   Fait divers.  -  Depuis quelque temps, les communes de Gueron, St-Loup-Hors et Subles, arrondissement de Bayeux, sont visitées par des renards à deux pieds qui enlèvent les poules et les lapins.

Dimanche, 27 décembre, un sieur Paulmier, demeurant à Gueron, entendant vers minuit crier ses poules, ouvrit sa porte, et armé d'un fusil explora les environs. Il aperçut un homme près  du poulailler, lui lâcha un coup de fusil, puis craignant d'être assailli, rentra chez lui et se barricada.  Le lendemain à quelque distance du bâtiment, on trouva le corps d'un sieur Victor Barbier, ancien cantonnier à Gueron et maintenant garde de la ferme de M. de Rots, à Vaux-sur-Aure. Le ventre était défoncé par la charge de plomb et la mort remontait à quelques heures. Barbey laisse une veuve et des enfants en bas-âge. Que venait faire cet homme dans la cour du sieur Paulmier ?   L’enquête nous l'apprendra.

 

Février 1875   -   La Cour.  -  La Cour de Cassation a décidé : 1° que, seuls les propriétaires ou les fermiers avaient le droit exceptionnel de tirer sur les poules des voisins ; 2° qu'ils ne pouvaient les tuer qu'au moment où elles commettaient un dégât actuel et effectif ; 3° et sur les lieux mêmes où le dommage était causé. Ceci s'applique aussi aux pigeons.

 

Février 1875   -   Une femme écrasée.  -  Samedi, la gendarmerie fut informée qu'une veuve Clérel, âgée de 60 ans, née à Subles, canton de Bayeux avait été écrasée sur la  route, elle si transporta immédiatement et constata qu’une roue de la voiture conduite par le sieur Lebrun, meunier audit lieu, lui avait écrasé le crâne. La mort avait été instantanée. 

 

Mars 1884  -  Les victimes du travail.    Léon Buval, 18 ans, faisait des bourrées chez M. Amand Adam, cultivateur à Subles. En élaguant une grosse branche, un faux mouvement a fait dévier la serpe et le coup est venu lui frapper l'extrémité de la main gauche. Un doigt a été littéralement coupé et les autres fortement atteints.

 

Avril 1891  -  Mort accidentelle.  -  Dimanche, on a trouvé dans les fours à chaux de Mme veuve Bouillon, à Subles, le cadavre d'un de ses ouvriers, le sieur Victor Milon, 55 ans,  journalier à Arganchy. Ce malheureux, qui était adonné à l'intempérance, s'était couché la veille au soir à l'endroit où son corps a été découvert, il avait été asphyxié par les émanations carboniques.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1892  -  Découverte de cadavre.  -  Le cadavre de M. Raould, ancien notaire à Balleroy, disparu il y a une quinzaine de jours, a été retrouvé mardi dans la rivière la Drôme, à Subles.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1892  -  Une mort mystérieuse.  -   La semaine dernière, au moment où nous mettions sous presse, nous avons appris que le cadavre de M. Raould, ancien notaire à Balleroy, venait d'être retrouvé dans la rivière à Subles. C'est le sieur Planchon, de Noron, qui l'aperçut le mardi soir, à 6 heures, à 500 mètres du pont de Subles. Le parquet de Bayeux, prévenu, vint immédiatement faire les constatations. 

Voici dans quel état le cadavre a été trouvé : les jambes étaient entourées d'une corde assez forte et serrée par des nœuds. Les bras étaient retenus derrière le dos, au moyen d'une autre corde de même grosseur, qui se terminait par deux nœuds coulants dans lesquels passaient les deux poignets. Enfin, dans la bouche, était placé un morceau de branche d'épine, retenu par deux ficelles nouées derrière la tête. Le corps ne présentait aucune trace de blessure, sauf au sommet du crâne, dont le cuir chevelu était enlevé sur une certaine surface, comme par suite d'un choc. Les vêtements étaient lacérés. On n'a trouvé sur le cadavre ni montre, ni porte-monnaie, ni couteau. M. Raould était excellent nageur et, prévoyant que l'instinct de la conservation le pousserait à regagner le bord, il a pu se lier ainsi lui-même pour paralyser ses mouvements, il a pu aussi avoir voulu faire croire à un crime. Pourquoi ? 

M. Raould était parti à Bayeux pour arrêter une vente sur saisie dont il était menacé, il fut ensuite à la pension voir sa fille qu'il aimait beaucoup, puis il télégraphia qu'il ne pourrait  rentrer qu'à 10 heures du soir. Il ne vint pas. Le matin, on trouva son cheval et sa voiture à l'entrée du bourg de Balleroy. Dans sa voiture, étaient ses papiers et un  chapeau qu'il avait acheté à Bayeux. En voiture, il avait l'habitude d'être en chaussons pour se chauffer plus facilement. On are trouvé une de ses bottines dans sa voiture et l'autre auprès du pont de Castillon. M. Raould avait avec sa femme un procès en divorce, dans lequel une personne de la contrée est mêlée. Cette mort mystérieuse a naturellement ouvert la porte à tous les commentaires. Espérons que l'enquête ne confirmera pas certains bruits qui courent dans le pays.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1892  -  Asphyxie.  -  Samedi, le nommé Marie, 49 ans, chaufournier chez M. Pagny, marchand de chaux à Subles, a été trouvé asphyxié dans un des fours à chaux. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1895  -  Deux noyés.  -   Dimanche soir, jour des régates, à Port-en-Bessin, le sieur Fontaine, 35 ans, charron à Subles, et ses deux beaux-frères, les sieurs Eudine, 27 ans, maréchal à Vaubadon, et Auguste Eudine, 17 ans, se décidèrent à prendre un bain sous les falaises. Aucun d'eux ne savait nager. Il avaient l'eau à la ceinture quand tout à coup l'un d'eux perdit subitement pied et tomba dans un trou, profond de près de deux mètres. En voulant l'arrêter, les deux autres se trouvèrent entraînés et tous les trois disparurent. Fontaine et l'un de ses beaux-frères se sont noyés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1897  -  Lâche vengeance.  -  Un veau de 130 fr., appartenant au sieur Aimable Choucard, cultivateur à Subles, a été tué par un vil individu qui lui a enfoncé dans l'œil un instrument pointu. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1898  -  Tué en tombant dans une carrière.   -   Le sieur Michel Levallois, 65 ans, ouvrier carrier chez la dame Bouillon, à Subles, arrondissement de Bayeux, venait de quitter son travail quand il s'aperçut qu'il avait oublié des vêtements. 

Étant retourné sur ses pas pour aller les chercher, le malheureux est tombé au fond de la carrière. Retiré par un passant et transporté à son domicile, à Saint-Loup-Hors, Levallois y expirait peu de temps après. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1900   -   Tombés d’un arbre.  -  Le sieur Jourdain, 41 ans, journalier à Bayeux, émondait des arbres à Saint-Loup-Hors, quand, en voulant passer sa serpe derrière son dos, il est  tombé de l'un d'eux, se brisant la colonne vertébrale. Transporté à l'hospice, il y est décédé deux jours après. 

— Le sieur Bisson, custos à Subles, près Bayeux, est tombé si malheureusement d'un pommier, dont il ôtait le gui, qu'il s'est brisé la cheville droite. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1901   -   Graves accidents du travail.   -   Le sieur Eugène Lelièvre, 37 ans, charpentier à Honfleur, enlevait un échafaudage quand un madrier sur lequel il se  trouvait bascula et le précipita dans le vide d'une hauteur de 6 mètres 50. Dans sa chute, il s'est fait diverses contusions, principalement à la tête et à l'œil. On ne peut encore se prononcer sur les suites.

— Le sieur Émile Marie, fils de l'adjoint de Subies, près Bayeux, occupé à un charriage, est tombé accidentellement sous les roues de sa voiture qui lui ont fait à la tête et sur une partie du corps de graves blessures. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   Les voleurs d’églises.   -   Des malfaiteurs ont pénétré, la nuit par effraction, dans la sacristie, de l'église de Subles, près Bayeux. Les meubles ont été brisés, les vêtements sacerdotaux mis en désordre. Le tabernacle a été forcé et les troncs défoncés inutilement, ils ne contenaient en tout qu'un sou que les cambrioleurs ont, d'ailleurs, laissé. Pour tout butin, ils n'ont emporté qu'une, bouteille de vin blanc.

— Les mêmes malfaiteurs, probablement, ont tenté, de pénétrer également la nuit, dans l'église de Saint-Exupère, à Bayeux, mais, n'ayant pu forcer les serrures des portes heureusement solides, les cambrioleurs ont dû se retirer sans pouvoir mettre à exécution leur tentative de vol. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1902  -  Une découverte.  -   Le creusement d'une tranchée pour la ligne Bayeux-Balleroy du chemin de fer à voie étroite amène la découverte d'os fossiles du Crétacé.

 

Septembre 1902  -  Curieuse découverte.  -  Les travaux pour l'établissement de la ligne de Bayeux à Balleroy ont nécessité, avant Subles, le creusement d'une tranchée de  4 à 5 mètres de profondeur qui a mis à découvert une poche de débris fossiles du plus haut intérêt. La plupart des animaux du terrain crétacé y sont représentés. Les os à l'etat calcaire conservent encore un peu la forme primitive. Il y a là pour le amateur un champ tout préparé d'études intéressantes.

 

Janvier 1903    -   Jambes fracturées.  -   Le sieur Baptiste Divey, 39 ans, à Vaubadon, qui revenait de chercher cinquante barattées de carottes, est tombé, à Subles, sous la roue de sa voiture qui lui a fracturé une jambe.

— Le sieur Paul Binet, 67 ans, journalier à Saint-Pierre-des-Ifs, en conduisant des bestiaux, a fait un faux pas et s'est fracturé une jambe. On l'a transporté à l'hospice de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)

  

Avril 1903  -  Obsèques. - Lundi dernier, ont eu lieu, en l'église de Subles, les obsèques de M. Constant Marie, maire de cette commune et président du conseil de fabrique. L'église de  Subles était trop petite pour contenir la foule de parents et d'amis qui avaient tenu à rendre à M. Marie un dernier hommage et a témoigner à leur famille leur sympathie.

 

Novembre 1903  -   Custos prit la main dans le sac.   -   Le nommé Auger, custos à Subles, près Bayeux, venait de sonner l'Angélus, le soir. L'envie de se faire du cidre le poussa à aller dérober des pommes dans un champ appartenant à la dame Pagny. Il se disposait à en enlever un sac, quand un domestique, qui veillait, des pommes ayant déjà été volées, saisit Auger et le fit pincer par le garde champêtre. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1903  -   Sacristi de sacristain !.   -   Subes, auprès de Bayeux, a un drôle de custos. Il ne lui suffit pas de garder ses cloches, il garde aussi le bien d'autrui... quand il l'a pris. Après avoir sonné son Angélus du soir, François Auger, 55 ans, le sacristain en question, est entré dans l'herbage de la dame Pagny et s'est mis à emplir un sac de pommes. Mais il était attendu et épié par le garde champêtre et un homme de journée qui l'ont pincé sur le fait.

Auger a écopé de 15 jours et de 16 fr. Qui est-ce qui va sonner l'Angélus pendant ce temps-là ? (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1904  -   Accident de tramway.   -   Le sieur Chesnel, cultivateur à Vaubadon, près Balleroy, a été renversé, à Subles, par le tramway. Il a eu deux côtes cassées, et il ressent, en outre, de très vives douleurs internes.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  - Création d’une nouvelle halte de tramway.  -   Sur la demande de l'administration municipale de Subles, le préfet du Calvados vient d'autoriser la création d'un arrêt  facultatif des trains du tramway de Bayeux à  Balleroy, au lieu dit  « le haut de la côte de Subles ». (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1914  -  Un enfant brûle vif -  Le 8 mai, vers midi, le jeune Colange, âgé de 7 ans, profitant de l'absence momentanée de sa nourrice, prit une lampe à essence qu'il alluma pour s'amuser, mais le feu se communiqua à ses vêtements qui s'enflammèrent. Le pauvre enfant sortit aussitôt sur |a route, appelant au secours et poussant des cris de douleur. Une voisine accourut et put, a l'aide d'un jupon jeté sur l'enfant, éteindre les flammes mais le pauvre petit qui était grièvement brûlé, expira deux heures après.

 

Janvier 1923   -  Une crème renversée.   -   E n revenant d'une tournée de ramassage de lait pour la laiterie de Vaucelles, la voiture de M. Albert Leconte a été renversée au passage à niveau de Subles, par la locomotive du tramway des Chemins de fer du Calvados. La voiture est en partie démolie et environ 300 litres de lait ont arrosé la route. Il n'y a pas eu d'accident de personnes. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1930   -  Motocyclette contre tramway.   -   Mardi l'après-midi, vers 6 heures, M. Bourdon, âge de 23 ans, facteur intérimaire, demeurant à Cormolain, revenait en motocyclette de Monceaux à Subles, en compagnie de sa femme, lorsqu'arrivé au chemin vicinal qui aboutit au cimetière, il n'entendit pas le sifflet du train des Chemins de fer du Calvados venant de Balleroy, Il ne se rendit compte du danger que lorsqu'il ne fut plus qu'à trois mètres de la locomotive. Il vint se jeter sur la machine et sa motocyclette se brisa contre les bielles.

M. Bourdon a été blessé au front et à la joue droite. II a en outre, un poignet foulé et à plusieurs blessures. Sa femme souffre de contusions multiples, mais elle est moins blessée que son mari.

D'après les témoins ils auraient signalé le train au passage du premier chemin et non à l'endroit de l'accident.

Le bruit de la motocyclette aurait-elle empêché les occupants d'entendre le signal. Les soins furent donnes par M. le docteur Dietz, et les blessés furent reconduits en automobile à Cormolain. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1937  -  Un Nouveau-né abandonné dans un herbage.  -  Dimanche matin, vers 9 heures, Mme Castel, cultivatrice à Subles, a trouvé, roulé dans un tablier et abandonné dans un herbage, à proximité de son habitation, un bébé qui avait dû être déposé là dans le milieu de la nuit. L'enfant était parfaitement vivant et le docteur Diatz, médecin légiste à Bayeux, appelé aussitôt, lui a prodigué les premiers soins indispensables. 

Une enquête est ouverte pour retrouver la mère coupable. 

En attendant, le bambin, un mignon garçon, qui ne demande qu'à vivre ( sa première nuit passée à la belle étoile le prouve.) va être confié à une nourrice en attendant qu'une décision soit prise là son égard.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1937  -  Une mère coupable est arrêtée.  -  La mère coupable qui avait abandonné son bébé dans un herbage, à Subles, au cours de la nuit de samedi à dimanche, n'a pas tardé à être identifiée. 

Il s'agit d'une domestique de ferme, Marie-Louise Lepraël, qui avait été vue la veille rôdant dans les parages, et que les gendarmes retrouvèrent lundi soir à Sainte-Honorine-de-Ducy,  chez la nourrice d'une enfant de 7 ans qu'elle possédait déjà. 

La fille Lepraël, qui a passé des aveux complets, a été mise en état d'arrestation et transférée à la prison de Caen. 

Son malheureux bébé va être confié à l'Assistance Publique. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Un ivrogne, jette une fillette dans une rivière.   -   M. Auguste Lebreton, mécanicien à Subles, a actuellement chez lui, en villégiature, son neveu Louis Lebreton, âgé de 9 ans et demi, et sa filleule, la petite Yvette-Adélaïde, 11 ans. Mercredi soir, vers 18 h. 15, les deux enfants étaient occupés à ramasser de l'herbe dans un champ situé en bordure de la  rivière la Drôme. Tout à coup, un individu étranger au pays s'approcha d'eux et saisissant la fillette, la laissa tomber dans la rivière, puis il s'enfuit  en courant à travers l'herbage.

Par bonheur, l'enfant resta accrochée par les mains à des branches d'arbres. Son petit camarade l'aida assez facilement à sortir de ce mauvais pas. Elle ne fut mouillée que jusqu'au  ventre et en fut quitte pour la peur.

Après ce sauvetage quasi-miraculeux, les deux enfants coururent conter l'étrange aventure à M. Lebreton qui se mit à la recherche du criminel. Celui-ci ne tarda pas à être retrouvé : c'est Maurice Leloup; 45 ans, sans domicile fixe, connu sous le nom de « Misti » et bien connu de la justice.

Il fut conduit chez M. Jeanne, maire d'Agy, où on le garda à vue en attendant l'arrivée des gendarmes de Bayeux.

Leloup était dans un tel état d'ivresse qu'il fut impossible de l'interroger ce soir-là. Après uns nuit passée à l'ombre, il fut à nouveau questionné hier matin. Il a déclaré fort bien se  souvenir d'avoir bu du cidre la veille dans un herbage près du pont de la Drôme, mais il a affirmé ne pas se rappeler autre chose, ni même la présence des enfants. Il a pourtant été reconnu formellement par le petit Lebreton.

L'individu a été incarcéré à Caen. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1939   -   On liquide à bon marché les gares du Calvados.   -  Le Conseil général du Calvados, par les soins de sa commission départementale, a fait procéder ces derniers temps,  par adjudication, devant des notaires, à des ventes des gares de l'ancien réseau du chemin de fer du Calvados.

Jusqu'à présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. : Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville, 4 200 fr. ; Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500 fr. ; Gouvix, 4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ;  Saint-Martin-de-Fontenay, 4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000 fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ; Saint-Loup-Hors, 10 100 francs ; Subles, 5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ; Le Tronquay, 3 600 fr. ; Castillon, 5 000 fr. ; Planquery, 7 100 fr. ; Sully, 10 000 fr.; Commes, 10 500 fr. ; St-Vigor, 20 300 fr. ; Graye-sur-Mer, 24 000 fr. ; St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1944  -  La Fête des Mères.  -  Les diverses cérémonies organisées en l'honneur des mères de famille ont obtenu un beau succès. Une affluence nombreuse assistait à la messe solennelle du matin et se trouvait réunie l'après-midi à l'école pour recevoir M. Rochat, sous-préfet de Bayeux, qui venait décorer 7 mères de famille de la commune. Après quelques mots de bienvenue par M. André, maire, M. Rochat remercia et entretint l'auditoire du beau rôle que doivent jouer les mères de famille et remit les décorations au nom du Comité.

Après un vin d'honneur, les enfants d'Agy, Arganchy, Ranchy et Subles interprétèrent des chants et c'est par un salut solennel que s'est terminée cette journée.

Nous avons noté la présence de plusieurs maires des communes environnantes et de conseillers municipaux. Il convient de féliciter les zélés organisateurs de cette journée en particulier M. l'abbé Aubert, curé de Subles, la Municipalité et les institutrices de chaque commune.

Médaille d'argent Mmes Ferrut, Girost. Médailles de bronze Mmes Choisnard, Lair, Petiard, Planchon et Tailpied.  

 

Novembre 1945  -  Le Conseil général.   -  Le Conseil général du Calvados a tenu sa première session. Dans son discours d’ouverture, le président , M. Boivin-Champeaux, rappelant la tragique situation du Calvados dévasté ; 200 000 sinistrés sur une population de 400 000 âmes, 750 villages touchés, dont 450 totalement ou partiellement anéantis, 5 villes détruites sur six, un innombrable patrimoine d’architecture et d’art à jamais disparu, au total un dixième des construction de la France entière. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Août 1947  -    Deux garnements assaillent une cultivatrice.    Livrés à eux-mêmes sur le pavé de la capitale, deux jeunes parisiens : Philippe V……….., 15 ans, et Michel G……….., 16 ans, décidaient de gagner Subles où ce dernier avait été employé durant la guerre chez une cultivatrice de la localité. Lorsqu’ils se présentèrent chez la fermière, celle-ci refusa de les recevoir. Ils passèrent la nuit dans une grange et le lendemain, à bout de ressources, décidèrent d’attaquer la première personne qu’ils rencontreraient.

Peu après, survenait une cultivatrice de St-Paul-de-Vernay, Mme Baucher, 41 ans, qui se rendait à pied au marché de Bayeux. Frappée de trois coup de gourdin par Michel G………, la passante tomba à terre. L’arrivée d’un automobiliste ne permit pas au garnements de détrousser leur victime qui, atteinte de blessures sans gravité à la tête, fut conduite à Bayeux où elle prévint les gendarmes. Ceux-ci ne devaient pas tarder à mettre la main au collet des deux jeunes bandits qui ont été écroués à la prison de Caen. (Source : Le Bonhomme Libre)

187  -  SUBLES  -  Poterie d'Art de Bayeux

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