Août
1841 - Conseil général.
- Pour la côte de Subles, le conseil appuie la
délibération de la même assemblée tendant à faire opérer le plus
vite possible le redressement de cette côte route royale n° 172 de
Paris à Granville. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Février
1843 -
Nouvelles locales. - —
Dans la nuit du 22 au 23 janvier une scène nocturne a mis en émoi la
commune de Subles. Un sieur Cuérin, menuisier, en compagnie de
plusieurs individus, ont parcouru le village en tirant des coups de feu,
en jetant des cris d'alarme et en menaçant les personnes qui voulaient
s'opposer à ce tapage, entr'autre un sieur Lair.
Ils
auront sans doute prochainement à répondre devant la police
correctionnelle de cette atteinte au repos public. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mai
1843 -
Nouvelles locales. -
Les diverses arrestations suivantes ont été opérées la
semaine dernière par la gendarmerie de notre arrondissement :
Celle
du sieur Martainville , propriétaire à Subles ; du nommé Lepage,
cultivateur et fermier de la même commune et de Remy Leval, journalier
à Lingèvres : ces trois arrestations ont eu lieu sur mandat d'amener
de M. le juge d'instruction de Bayeux et se rattachent à une accusation
de faux témoignage sur laquelle la justice instruit avec activité.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1843 -
Nouvelles Locales. -
Samedi, soir une scène assez touchante se passait dans la
commune de Subles. La population presque entière de cette commune se
pressait à l'arrivée du sieur Lepage, cultivateur et fermier, dont
nous avions annoncé l'arrestation dans notre dernier numéro, comme
impliqué dans une affaire de faux témoignage.
Lepage
qui est généralement aimé et estimé dans sa contrée venait d'être
rendu à la liberté par suite d'une ordonnance de non-lieu, les charges
élevées contre lui s'étant promptement évanouies devant une
instruction sérieuse. Arrivé au milieu des villageois qui
l'attendaient sur la route, Lepage s'est vu entouré, félicité par
tous ces braves gens, c'était à qui lui presserait la main, à qui
l'embrasserait, à qui lui donnerait le plus de témoignages d'une
chaleureuse et franche sympathie. Le pauvre homme,
qui versait des larmes abondantes, a dû presque s'applaudir en ce
moment de la circonstance fâcheuse qui lui valait, au retour, de telles
manifestations d'estime et d'affection. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mai
1843 -
Nouvelles Locales. -
Les arrestations suivantes ont été opérées par la gendarmerie
de notre arrondissement : 1° celle des nommées Marie-Françoise Ledery,
femme Manvieu , et de Joséphine Ferret, couturières de la commune de
Subles ; 2° celle du sieur Auguste-Louis Langé, journalier à Balleroy
; 3° celle enfin du nommé Michel René, charpentier de la commune de
Planquery. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1843 -
Conseil d’arrondissement.
- Dans sa séance du 24 juillet, le Conseil d'arrondissement de
Bayeux a procédé à ses divers travaux annuels, sous la présidence de
M. Pezet ; M. Coueffin remplissait les fonctions de secrétaire.
Indépendamment des affaires ordinaires, plusieurs questions
importantes, relatives aux intérêts et aux besoins de notre
arrondissement, ont été l'objet des délibérations du conseil.
Nous
allons les indiquer sommairement, et dans l'ordre des matières soumises
à la discussion.
Au
chapitre des routes royales, Le conseil persiste à demander, pour la route
de Subles, la rectification de la côte depuis l'église jusqu'aux
premières maisons du village, sur une longueur environ de 50 à 60
mètres.
À
l'occasion de cette ligne de Paris à Granville, il insiste pour qu'elle
soit élargie dans la traverse de Bayeux, rue Larcher, tout le long du
mur de la prison. L'objet de ce vote est d'une nécessite urgente. Quant
aux routes départementales, le Conseil signale la trop grande rapidité
du Pont-Roch, de Bayeux à Isigny ; ainsi que les besoins d'entretien
des routes de Bayeux à Courseulles et de celle de Caen à Caumont. Il
indique les abus du roulage comme une des principales causes de
détérioration de ces routes, et appelle sur cet objet une loi
réglementaire. Le compte-rendu de l'état de nos chemins vicinaux de
grande communication soumis au Conseil, à présenté des résultats
satisfaisants. Il a été pris une délibération tendant à faire
classer, comme ligne de grande communication, le prolongement de la
ligne vicinale d'Arromanches à Bayeux jusqu'à la rue Saint-Laurent,
par le Pont-Trubert, en appelant la ville de Bayeux à contribuer à son
entretien, comme commune traversée.
Diverses
demandes relatives à d'autres chemins vicinaux ont été renvoyées à
plus ample examen, ou recommandées à l’administration
départementale. Enfin plusieurs. Enfin plusieurs matières
contentieuses ayant trait aux chemins vicinaux ont été discutées pour
être soumises à la décision du gouvernement.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1843 -
Nouvelles locales. -
Les journaux de notre département et de la Manche mentionnent
des accidents trop fréquents causés par des chiens vagabonds et
atteints d'hydrophobie.
Ces
funestes exemples doivent engager les populations et les administrations
de nos contrées à faire exécuter scrupuleusement et sévèrement les
arrêtés administratifs, assez à temps pour prévenir de si terribles
accidents aux quels chaque jour l'on est exposé par la divagation
incessante de cette foule de chiens, sinon habituellement nuisible, au
moins complètement inutile. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1843 -
Chronique des Assises du Calvados.
- Pendant la récolte des pommes de 1842, le sieur
Martainville, de Subles, avait vendu à un sieur Lepage toutes les
pommes de certains pommiers, à condition qu'elles seraient enlevées
avant midi le 5 novembre, faute de quoi le marché devrait être
résilié de plein droit.
Lepage
ne vint pas cueillir les pommes le 5 novembre avant l'heure fatale, mais
il vint après. Martainville s'opposa à la récolte ; de là procès.
Des
témoins furent assignés de part et d'autre. Leval et Lelièvre
soutinrent pour Lepage qu'il s'était présenté avant dix heure s ;
Hortense Feret du Longhois soutenait pour Martainville que Lepage
n'était pas parti pour Bayeux avant midi. Les faits rapportés par les
témoins et de Lepage et de Martainville étaient ou faux ou le
résultat d'une erreur. Le parquet crut qu'il y avait faux témoignage
et de là comparution en cour d'assises. Le jury a acquité les accusés.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1845 -
Police correctionnelle.
-
audience du 11 novembre 1845.
Edmond-Aimable
Veniard, journalier à Bayeux, prévenu :
1°
d'avoir falsifié le passeport qui lui avait été délivré à la
mairie de Bayeux, en substituant les mots âgé de 20 ans aux mots âgé
de 19 ans, qui se trouvaient énoncés dans le signalement.
2°
d'avoir à l'aide de manœuvres frauduleuses dans le cours du mois de
novembre dernier, escroqué une somme de 500 fr. au préjudice du sieur
Lumière, a été condamné en un mois d'emprisonnement.
—
Severin Langlasse, domestique chez le sieur Baillehache
cultivateur au Tronquay, prévenu d'avoir le 22 novembre dernier par son
imprudence causé a l'aide d'une lumière, l'incendie de propriétés
mobilières, sises en la commune du Tronquay, appartenant au sieur
baillehache, a été condamné par défaut en 100 fr. d'amende.
—
Madelaine Lecanu, femme Le
Couet, couturière, demeurant aux Oubeaux, prévenue d'avoir le samedi
25 octobre dernier, commis le vol d'une somme de 100 francs environ en
pièces de 5 francs dans le domicile de Pierre Ménard, cultivateur à
Neuilly, a été déchargée des faits de l'accusation et renvoyée avec
un acquittement.
—
La femme Pacary, demeurant
à Subies, prévenue d'avoir, a l'aide de manœuvres frauduleuses,
escroqué au sieur Locard une somme de 2 fr., a été condamnée en 1
fr. d'amende. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1846 -
Nouvelle locales. -
Une
famille presqu'entière vient d'être mise en état d'arrestation par la
brigade de Bayeux. Les nommés Ecolasse père, journalier à Subles et
ses deux fils, prévenus de vols, ont été écroués le 2 de ce mois
par la brigade de Bayeux. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1846 -
Tribunal correctionnel.
- Pierre
Ecolasse, était cité pour avoir il y a environ six mois volé une
paire de brodequins au préjudice du domestique de la dame Labrèque,
fermière à St-Vigor, pour avoir il y a environ 3 mois volé une
certaine quantité de bois au préjudice du sieur Riboult, fermier à
St-Loup, un monceau de bois au préjudice du sieur Bouillon, une chaîne
en fer au préjudice du sieur Bosquain, cultivateur à Subles. Ces
faits lui ont valu 13 mois de prison. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Février
1847 -
Cour d'assises du Calvados.
- La cour d'assises a ouvert sa première session le 1er
février, sous la présidence de M. Courtoise. Sur les affaires dont les
débats sont parvenus à notre connaissance, trois seulement concernent
jusqu' à présent des accusés de notre arrondissement. En voici le
résumé :
Le
nommé Jacques Martin, âgé de 46 ans, journalier, né à Vendes,
demeurant à Subles, était accusé d'avoir, dans le courant des mois de
juillet, août et septembre 1845, fabriqué, à son profit, divers
billets faux et fait usage de ces billets.
Martin
a avoué la fabrication et l'usage de ces faux billets, et n'a allégué
en sa faveur que l'embarras de ses affaires résultant de la charge
d'une nombreuse famille.
Déclaré
coupable sur tous les faits par le jury, qui a écarté la circonstance
aggravante de faux commercial et admis des circonstances atténuantes,
il n'a été condamné qu'à 2 années d'emprisonnement et 100 francs
d'amende. Plaidant, Me Lemonnier qui débutait. Ministère public, M. Savary. ( L’Indicateur
de
Bayeux )
Septembre
1852 - Nouvelles
locales. - L'orage désastreux
de jeudi de l'autre semaine paraît s'être étendu à la plus grande
partie du département. On nous écrit de l'arrondissement de Pont-l’Évêque
qu'il a éclaté avec une violence inouïe à Trouville, Villerville ,
Barneville, Pennedepie et Honfleur.
A
quatre heures du soir, il a fallu allumer de la lumière. Le tonnerre
grondait continuellement, et il est tombé, au lieu de grêle, des
glaçons de près de quatre centimètres. Il y a une quantité de
carreaux brisés.
Si,
malheureusement, cela fût venu huit jours plus tôt, toutes les
récoltes de ce pays-là auraient été perdues. On assure que le point
de départ de la trombe paraît être la commune de Subles, près
Bayeux.
A
Thaon, canton de Creully, on a recueilli des glaçons de six
centimètres carrés.
(source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier
1853 -
Vente mobilière, sur consentement
- A
Subles, par Simon, huissier. Lundi 17 janvier 1853 et le lendemain à
midi, il sera, procédé au domicile de époux Martainville, à Subles,
à la vente aux enchères de leur mobilier, composé de : Dix bonnes
vaches à lait, pleines et amouillantes, deux génisses amouillantes,
une vache et un superbe bœuf gras, un taureau de 18 mois, quatre génisses
bécardes, deux génisses d'un an, deux veaux de lait, un porc.
Quatre
bons poulains de l'année, un bon bidet d'allure, âgé de 7 ans.
Cruches
et chaudrons en cuivre, deux barattes à beurre, ustensiles de laiterie,
batterie de cuisine, meubles meublants et objets de ménage, un fusil de
chasse, 50 litres d'eau-de-vie, selle à cavalier, panneau, brides,
hottes, etc… ; un corps de charrette, un banneau équipé et
monté, un bon cabriolet avec son, harnais, quatre fûts de tonneau, 2
000 bottes de petit foin, quantité de bourrées et de fagot.
Crédit
du jour St-Jean-Baptiste prochain sera accordé moyennant caution.
Nota.
— Les herbages d'Aprigny,
appartenant à M. Jouet, et les herbages et prés appartenant madame
Martainville, situés à Suble, Agy et Noron, sont à louer, pour entrer
en jouissance immédiatement. —
On pourra louer en détail. S'adresser, pour en traiter, à M.
Simon, huissier à Bayeux. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1860 -
Nous lisons dans l'Écho Bayeusain de mardi. -
Cette nuit, à une
heure, la générale, battue dans tous les quartiers de la ville, a fait
connaître aux habitants qu'un grave incendie venait d'éclater. Le feu
était en effet à Subles, où il consumait une maison assez
considérable, située auprès de l'église.
Une
première pompe, dirigée dès le début sur le lieu du sinistre, a
été suivie, quelque temps après, du départ du grand chariot de
secours, mais ce deuxième convoi n'a pas dépassé l'église de
Saint-Loup, la nouvelle étant arrivée que l'on s'était rendu maître
du feu. La couverture seule et le plancher inférieur de la maison ont
été détruits, et les maisons contiguës ont été heureusement
préservées par la sage précaution qu'avaient prise les habitants de
couvrir les toitures avec des draps et des batteries à colza qu'ils
arrosaient avec de l'eau.
On
croit que le feu a pris par le four d'une boulangerie dépendant de
cette maison. ( L’Ordre et la Liberté)
Décembre
1865 -
Un accident de la route.
- Dans
la nuit de samedi à dimanche dernier , vers minuit, le nommé Grenier
(Jacques), âgé de 63 ans, domestique chez le sieur Ozanne, marchand de
poterie, rue St-Laurent, à Caen, conduisait une voiture lourdement
chargée de poterie, sur la route de Bayeux à Saint-Lô ; il s'était
assis sur son siége (appelé porte-fainéant), placé en avant de la
roue, et s'y était endormi, laissant à ses chevaux le soin de se
diriger. Tout-à-coup, à une secousse que fit la voiture en passant
près d'un mètre de galets, ce malheureux tomba devant la roue, qui lui
passa sur la jambe gauche. La voiture se trouvant en ce moment sur le
territoire de la commune de Subles, non loin d'une maison occupée par
un cordonnier, ce dernier, qui veillait encore, accourut aux cris
poussés par ce malheureux, on appela de suite un médecin de Bayeux,
et, après un premier pansement, on le fit diriger immédiatement chez
son maître à Caen.
A
son arrivée, des médecins reconnurent qu'il avait une fracture grave,
et que déjà la gangrène s'était déclarée. On se hâta de faire
transporter, avant-hier, ce malheureux à l'Hôtel-Dieu, où
l'amputation de la jambe fut immédiatement jugée nécessaire. Cette
opération a eu lieu hier matin.
Le
nommé Grenier est célibataire et jouit de l'estime de
tous ceux qui le connaissent. Sa position inspire aujourd'hui les plus
sérieuses inquiétudes. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre
1865 -
Les suites d’un accident.
- Le
nommé Grenier, qui était tombé sous la roue de sa voiture sur la
route de Bayeux à Saint-Lô et qui, transporté à l'Hôtel-Dieu, avait
dû supporter l'amputation de la jambe, mercredi matin, est mort
vingt-quatre heures après cette opération.
(l’Ordre et la Liberté)
Avril
1867 -
Un jeu d'enfant. - Le
24 avril, dans
la commune de Subles, deux enfants, l'un de six ans, l'autre
de cinq, jouaient avec une petite hachette.
Tout
à coup le plus âgé dit à l'autre : « Sais -tu bien que je
pourrais de couper la main, si je voulais » et aussitôt il donna
un coup de hachette sur la main de son jeune compagnon et lui abattit
deux doigts.
Aux
cris de l'enfant, la nourrice accourut et lui fit prodiguer les soins
nécessaires.
Mars
1871 -
Nécrologie.
- On annonce
la mort de deux membres du clergé de Bayeux : M. l'abbé, Ameline,
curé de Montchauvet, décédé cette semaine dans sa 52eme année.
M.
l'abbé Lesueur, curé de Subles qui vient de mourir dans sa 35eme
année.
Novembre
1874
- L’hiver. -
Les
astrologues annoncent, comme chaque année du reste, que l'hiver sera
des plus rigoureux.
—
La semaine dernière, il est tombé un peu de neige à Paris et dans,
quelques-uns des départements voisins. Les oies sauvages et autres
passent par bandes se rendant à leurs quartiers d'hiver.
Décembre
1874
- Recensement. -
Les
maires vont commencer dans toutes les communes le recensement des
chevaux, juments et mulets susceptibles d'être utilisés pour les
besoins de l'armée. Cette réquisition n'aura jamais lieu que moyennant
le paiement d'une indemnité de 900 à 1 600 fr.
Décembre
1874
- La neige. -
La
neige continue à tomber en grande abondance dans différentes régions
de la France. Depuis vingt ans, dit le Courrier des Alpes, il n'était
pas tombé autant de neige, il y en a deux mètres de haut sur la route
de Bourg-Saint-Maurice. Dans la Lozère, la neige encombre les routes. A
Angers, la halle s'est écroulée sous le poids de la neige, huit
victimes. Au delà de Mézidon et vers Rouen, la neige est tombée la
semaine dernière avec abondance.
Janvier
1875
-
Fait divers. - Depuis
quelque temps, les communes de Gueron, St-Loup-Hors et Subles,
arrondissement de Bayeux, sont visitées par des renards à deux pieds
qui enlèvent les poules et les lapins.
Dimanche,
27 décembre, un sieur Paulmier, demeurant à Gueron, entendant vers
minuit crier ses poules, ouvrit sa porte, et armé d'un fusil explora
les environs. Il aperçut un homme près du poulailler, lui lâcha
un coup de fusil, puis craignant d'être assailli, rentra chez lui et se
barricada. Le lendemain à
quelque distance du bâtiment, on trouva le corps d'un sieur Victor
Barbier, ancien cantonnier à Gueron et maintenant garde de la ferme de
M. de Rots, à Vaux-sur-Aure. Le ventre était défoncé par la charge
de plomb et la mort remontait à quelques heures. Barbey laisse une
veuve et des enfants en bas-âge. Que venait faire cet homme dans la
cour du sieur Paulmier ? L’enquête
nous l'apprendra.
Février
1875
-
La Cour. -
La
Cour de Cassation a décidé : 1° que, seuls les propriétaires ou
les fermiers avaient le droit exceptionnel de tirer sur les poules des
voisins ; 2° qu'ils ne pouvaient
les tuer qu'au moment où elles commettaient un dégât actuel et
effectif ; 3° et sur les lieux mêmes où le dommage était causé.
Ceci s'applique aussi aux pigeons.
Février
1875
-
Une femme écrasée. -
Samedi,
la gendarmerie fut informée qu'une veuve Clérel, âgée de 60 ans,
née à Subles, canton de Bayeux avait été écrasée sur la
route, elle si transporta immédiatement et constata qu’une roue de la
voiture conduite par le sieur Lebrun, meunier audit lieu, lui avait
écrasé le crâne. La mort avait été instantanée.
Mars
1884 -
Les victimes du travail. –
Léon Buval, 18
ans, faisait des bourrées chez M. Amand Adam, cultivateur à Subles. En
élaguant une grosse branche, un faux mouvement
a fait dévier la serpe et le coup est venu lui frapper l'extrémité de
la main gauche. Un doigt a été littéralement coupé et les autres
fortement atteints.
Avril
1891 -
Mort accidentelle. -
Dimanche, on a trouvé dans les fours à chaux de Mme veuve
Bouillon, à Subles, le cadavre d'un de ses ouvriers, le sieur Victor
Milon, 55 ans, journalier à Arganchy. Ce malheureux, qui était
adonné à l'intempérance, s'était couché la veille au soir à
l'endroit où son corps a été découvert, il avait été asphyxié par
les émanations
carboniques.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1892 -
Découverte de cadavre. -
Le
cadavre de M. Raould,
ancien notaire à Balleroy, disparu il y a une quinzaine de jours, a
été retrouvé mardi dans la rivière la Drôme, à Subles.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1892 -
Une mort mystérieuse. -
La semaine
dernière, au moment où nous mettions sous presse, nous avons appris
que le cadavre de M. Raould, ancien notaire à Balleroy, venait d'être
retrouvé dans la rivière à Subles. C'est le sieur Planchon, de Noron,
qui l'aperçut le mardi soir, à 6 heures, à 500 mètres du pont de
Subles. Le parquet de Bayeux, prévenu, vint immédiatement faire les
constatations.
Voici
dans quel état le cadavre a été trouvé : les jambes étaient
entourées d'une corde assez forte et serrée par des nœuds. Les bras
étaient retenus derrière le dos, au moyen d'une autre corde de même
grosseur, qui se terminait par deux nœuds coulants dans lesquels
passaient les deux poignets. Enfin, dans la bouche, était placé un
morceau de branche d'épine, retenu par deux ficelles nouées derrière
la tête. Le corps ne présentait aucune trace de blessure, sauf au
sommet du crâne, dont le cuir chevelu était enlevé sur une certaine
surface, comme par suite d'un choc. Les vêtements étaient lacérés.
On n'a trouvé sur le cadavre ni montre, ni porte-monnaie, ni couteau.
M. Raould était excellent nageur
et, prévoyant que l'instinct de la conservation le pousserait à
regagner le bord, il a pu se lier ainsi lui-même pour paralyser ses
mouvements, il a pu aussi avoir voulu faire croire à un crime. Pourquoi
?
M.
Raould était parti à Bayeux pour arrêter une vente sur saisie dont il
était menacé, il fut ensuite à la pension voir sa fille qu'il aimait
beaucoup, puis il télégraphia qu'il ne pourrait rentrer qu'à 10
heures du soir. Il ne vint pas. Le matin, on trouva son cheval et sa
voiture à l'entrée du bourg de Balleroy. Dans sa voiture, étaient ses
papiers et un chapeau qu'il avait acheté à Bayeux. En voiture,
il avait l'habitude d'être en chaussons pour se chauffer plus
facilement. On are trouvé une de ses bottines dans sa voiture et
l'autre auprès du pont de Castillon. M. Raould avait avec sa femme un
procès en divorce, dans lequel une personne de la contrée est mêlée.
Cette mort mystérieuse a naturellement
ouvert la porte à tous les commentaires. Espérons que l'enquête ne
confirmera pas certains bruits qui courent dans le pays.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1892 -
Asphyxie. -
Samedi, le
nommé Marie, 49 ans, chaufournier chez M. Pagny, marchand de chaux à
Subles, a été trouvé asphyxié dans un des fours à chaux. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1895 - Deux noyés.
- Dimanche
soir, jour des régates, à Port-en-Bessin, le sieur Fontaine, 35 ans,
charron à Subles, et ses deux beaux-frères, les sieurs Eudine, 27 ans,
maréchal à Vaubadon, et Auguste Eudine, 17 ans, se décidèrent à
prendre un bain sous les falaises. Aucun d'eux ne savait nager. Il
avaient l'eau à la ceinture quand tout à coup l'un d'eux perdit
subitement pied et tomba dans un trou, profond de près de deux mètres.
En voulant l'arrêter, les deux autres se trouvèrent entraînés et
tous les trois disparurent. Fontaine et l'un de ses
beaux-frères se sont noyés. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1897 -
Lâche
vengeance. -
Un
veau de 130
fr., appartenant au sieur Aimable Choucard, cultivateur à Subles, a
été tué par un vil individu qui lui a enfoncé dans l'œil
un instrument pointu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Tué en tombant dans une carrière.
- Le
sieur Michel Levallois, 65 ans, ouvrier carrier chez la dame
Bouillon, à Subles, arrondissement de Bayeux, venait de quitter son
travail quand il s'aperçut qu'il avait oublié des vêtements.
Étant
retourné
sur ses pas pour aller les chercher, le malheureux est tombé au fond de
la carrière. Retiré par un passant et transporté à son domicile, à
Saint-Loup-Hors, Levallois y expirait peu de temps après. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 - Tombés d’un arbre.
- Le
sieur Jourdain, 41 ans,
journalier à Bayeux, émondait des arbres à Saint-Loup-Hors, quand, en
voulant passer sa serpe derrière son dos, il est tombé de l'un
d'eux, se brisant la colonne vertébrale. Transporté à l'hospice, il y
est décédé deux jours après.
—
Le sieur Bisson, custos à Subles, près Bayeux, est tombé si
malheureusement d'un pommier, dont il ôtait le gui, qu'il s'est brisé
la cheville droite. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1901 - Graves accidents du travail.
- Le sieur
Eugène Lelièvre, 37 ans, charpentier à Honfleur, enlevait un
échafaudage quand un madrier sur lequel il se trouvait bascula et
le précipita dans le vide d'une hauteur de 6 mètres 50. Dans sa chute,
il s'est fait diverses contusions, principalement à la tête et à l'œil.
On ne peut encore se prononcer sur les suites.
—
Le sieur Émile Marie, fils de l'adjoint de Subies, près Bayeux,
occupé à un charriage, est tombé accidentellement sous les roues de
sa voiture qui lui ont fait à la tête et sur une partie du corps de
graves blessures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Les voleurs d’églises.
- Des
malfaiteurs ont pénétré, la nuit par effraction, dans la sacristie,
de l'église de Subles, près Bayeux. Les meubles ont été brisés, les
vêtements sacerdotaux mis en désordre. Le tabernacle a été forcé et
les troncs défoncés inutilement, ils ne contenaient en tout qu'un sou
que les cambrioleurs ont, d'ailleurs, laissé. Pour tout butin, ils
n'ont emporté qu'une, bouteille de vin blanc.
—
Les mêmes malfaiteurs, probablement, ont tenté, de pénétrer
également la nuit, dans l'église de Saint-Exupère, à Bayeux, mais,
n'ayant pu forcer les serrures des portes heureusement solides, les
cambrioleurs ont dû se retirer sans pouvoir mettre à exécution leur
tentative de vol. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1902
- Une découverte. - Le
creusement d'une tranchée pour la ligne Bayeux-Balleroy du chemin de
fer à voie étroite amène la découverte d'os fossiles du Crétacé.
Septembre
1902 -
Curieuse découverte.
- Les travaux
pour l'établissement de la ligne de Bayeux à Balleroy ont nécessité,
avant Subles, le creusement d'une tranchée de
4 à 5 mètres de profondeur qui a mis à découvert une poche de
débris fossiles du plus haut intérêt. La plupart des animaux du
terrain crétacé y sont représentés. Les os à l'etat calcaire
conservent encore un peu la forme primitive. Il y a là pour le amateur
un champ
tout préparé d'études intéressantes.
Janvier
1903 - Jambes fracturées.
- Le sieur Baptiste Divey, 39 ans, à Vaubadon, qui revenait de
chercher cinquante barattées de carottes, est tombé, à Subles, sous
la roue de sa voiture qui lui a fracturé une jambe.
—
Le sieur Paul Binet, 67 ans, journalier à Saint-Pierre-des-Ifs, en
conduisant des bestiaux, a fait un faux pas et s'est fracturé une
jambe. On l'a transporté à l'hospice de Lisieux. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1903 - Obsèques. -
Lundi dernier, ont eu lieu, en l'église de Subles, les obsèques de M.
Constant Marie, maire de cette commune et président du conseil de
fabrique. L'église de Subles était trop petite pour contenir la
foule de parents et d'amis qui avaient tenu à rendre à M. Marie un
dernier hommage et a témoigner à leur famille leur sympathie.
Novembre
1903 - Custos prit la main dans le sac. - Le
nommé Auger, custos à Subles, près Bayeux, venait de sonner
l'Angélus, le soir. L'envie de se faire du cidre le poussa à aller
dérober des pommes dans un champ appartenant à la dame Pagny. Il se
disposait à en enlever un sac, quand un domestique, qui veillait, des
pommes ayant déjà été volées, saisit Auger et le fit pincer par le
garde champêtre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1903 - Sacristi de sacristain !.
- Subes,
auprès de Bayeux, a un drôle de custos. Il ne lui suffit pas de garder
ses cloches, il garde aussi le bien d'autrui... quand il l'a pris.
Après avoir sonné son Angélus du soir, François Auger, 55 ans, le
sacristain en question, est entré dans l'herbage de la dame Pagny et
s'est mis à emplir un sac de pommes. Mais il était attendu et épié
par le garde champêtre et un homme de journée qui l'ont pincé sur le
fait.
Auger
a écopé de 15 jours et de 16 fr. Qui est-ce qui va sonner l'Angélus
pendant ce temps-là ? (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1904 - Accident de tramway.
- Le sieur Chesnel, cultivateur à Vaubadon, près Balleroy, a
été renversé, à Subles, par le tramway. Il a eu deux côtes
cassées, et il ressent, en outre, de très vives douleurs internes.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Création d’une
nouvelle halte de tramway. -
Sur
la demande de l'administration municipale de Subles, le préfet du
Calvados vient d'autoriser la création d'un arrêt facultatif des
trains du tramway de Bayeux à Balleroy, au lieu dit
« le haut de la côte de Subles ». (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mai
1914
- Un
enfant brûle vif -
Le 8 mai, vers midi, le jeune Colange, âgé de 7 ans,
profitant de l'absence momentanée de sa nourrice, prit une lampe à
essence qu'il alluma pour s'amuser, mais le feu se communiqua à ses
vêtements qui s'enflammèrent. Le pauvre enfant sortit aussitôt sur |a
route, appelant au secours et poussant des cris de douleur. Une voisine
accourut et put, a l'aide d'un jupon jeté sur l'enfant, éteindre les
flammes mais le pauvre petit qui était grièvement brûlé, expira deux
heures après.
Janvier
1923 -
Une crème renversée.
- E
n revenant d'une tournée de ramassage de lait pour la laiterie de
Vaucelles, la voiture de M. Albert Leconte a été renversée au passage
à niveau de Subles, par la locomotive du tramway des Chemins de fer du
Calvados. La voiture est en partie démolie et environ 300 litres de
lait ont arrosé la route. Il n'y a pas eu d'accident de personnes.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1930 -
Motocyclette contre tramway.
-
Mardi l'après-midi, vers 6 heures, M. Bourdon, âge de 23 ans,
facteur intérimaire, demeurant à Cormolain, revenait en motocyclette
de Monceaux à Subles, en compagnie de sa femme, lorsqu'arrivé au
chemin vicinal qui aboutit au cimetière, il n'entendit pas le sifflet
du train des Chemins de fer du Calvados venant de Balleroy, Il ne se
rendit compte du danger que lorsqu'il ne fut plus qu'à trois mètres de
la locomotive. Il vint se jeter sur la machine et sa motocyclette se
brisa contre les bielles.
M.
Bourdon a été blessé au front et à la joue droite. II a en outre, un
poignet foulé et à plusieurs blessures. Sa femme souffre de contusions
multiples, mais elle est moins blessée que son mari.
D'après
les témoins ils auraient signalé le train au passage du premier chemin
et non à l'endroit de l'accident.
Le
bruit de la motocyclette aurait-elle empêché les occupants d'entendre
le signal. Les soins furent donnes par M. le docteur Dietz, et les
blessés furent reconduits en automobile à
Cormolain. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1937 - Un
Nouveau-né abandonné dans un herbage.
- Dimanche
matin, vers 9 heures, Mme Castel, cultivatrice à Subles, a trouvé,
roulé dans un tablier et abandonné dans un herbage, à proximité de
son habitation, un bébé qui avait dû être déposé là dans le
milieu de la nuit. L'enfant était parfaitement vivant et le docteur
Diatz, médecin légiste à Bayeux, appelé aussitôt, lui a prodigué
les premiers soins indispensables.
Une
enquête est ouverte pour retrouver la mère coupable.
En
attendant, le bambin, un mignon garçon, qui ne demande qu'à vivre ( sa
première nuit passée à la belle étoile le prouve.) va être confié
à une nourrice en attendant qu'une décision soit prise là son égard.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1937 - Une
mère coupable est arrêtée. -
La
mère coupable qui avait abandonné son bébé dans un herbage, à
Subles, au cours de la nuit de samedi à dimanche, n'a pas tardé à
être identifiée.
Il
s'agit d'une domestique de ferme, Marie-Louise Lepraël, qui avait été
vue la veille rôdant dans les parages, et que les gendarmes
retrouvèrent lundi soir à Sainte-Honorine-de-Ducy, chez la
nourrice d'une enfant de 7 ans qu'elle possédait déjà.
La
fille Lepraël, qui a passé des aveux complets, a été mise en état
d'arrestation et transférée à la prison de Caen.
Son
malheureux bébé va être confié à l'Assistance Publique. (Source :
Le Moniteur du
Calvados)
Août
1938 -
Un ivrogne, jette une fillette dans une rivière.
- M.
Auguste Lebreton, mécanicien à Subles, a actuellement chez lui, en
villégiature, son neveu Louis Lebreton, âgé de 9 ans et demi, et sa
filleule, la petite Yvette-Adélaïde, 11 ans. Mercredi soir, vers 18 h.
15, les deux enfants étaient occupés à ramasser de l'herbe dans un
champ situé en bordure de la rivière la Drôme. Tout à coup, un
individu étranger au pays s'approcha d'eux et saisissant la fillette,
la laissa tomber dans la rivière, puis il s'enfuit en courant à
travers l'herbage.
Par
bonheur, l'enfant resta accrochée par les mains à des branches
d'arbres. Son petit camarade l'aida assez facilement à sortir de ce
mauvais pas. Elle ne fut mouillée que jusqu'au ventre et en fut
quitte pour la peur.
Après
ce sauvetage quasi-miraculeux, les deux enfants coururent conter
l'étrange aventure à M. Lebreton qui se mit à la recherche du
criminel. Celui-ci ne tarda pas à être retrouvé : c'est Maurice
Leloup; 45 ans, sans domicile fixe, connu sous le nom de « Misti » et
bien connu de la justice.
Il
fut conduit chez M. Jeanne, maire d'Agy, où on le garda à vue en
attendant l'arrivée des gendarmes de Bayeux.
Leloup
était dans un tel état d'ivresse qu'il fut impossible de l'interroger
ce soir-là. Après uns nuit passée à l'ombre, il fut à nouveau
questionné hier matin. Il a déclaré fort bien se souvenir
d'avoir bu du cidre la veille dans un herbage près du pont de la
Drôme, mais il a affirmé ne pas se rappeler autre chose, ni même la
présence des enfants. Il a pourtant été reconnu formellement par le
petit Lebreton.
L'individu
a été incarcéré à Caen.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Avril
1939 -
On liquide à bon marché les gares du Calvados.
-
Le Conseil général du Calvados, par les soins de sa commission
départementale, a fait procéder ces derniers temps, par
adjudication, devant des notaires, à des ventes des gares de l'ancien
réseau du chemin de fer du Calvados.
Jusqu'à
présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail
s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. :
Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville, 4 200 fr. ;
Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500 fr. ; Gouvix,
4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ; Saint-Martin-de-Fontenay, 4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000
fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ; Saint-Loup-Hors, 10 100 francs ; Subles,
5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ; Le Tronquay, 3 600 fr. ; Castillon, 5
000 fr. ; Planquery, 7 100 fr. ; Sully, 10 000 fr.; Commes, 10 500 fr. ;
St-Vigor, 20 300 fr. ; Graye-sur-Mer, 24 000 fr. ;
St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1944 -
La Fête
des Mères.
- Les
diverses
cérémonies
organisées
en l'honneur
des mères
de famille
ont obtenu
un beau
succès.
Une affluence
nombreuse
assistait
à la
messe
solennelle
du matin
et se
trouvait réunie
l'après-midi
à
l'école pour
recevoir
M. Rochat,
sous-préfet
de Bayeux,
qui venait
décorer
7 mères
de famille
de la
commune.
Après
quelques
mots
de bienvenue
par M.
André,
maire,
M. Rochat
remercia
et entretint
l'auditoire
du beau
rôle
que doivent
jouer
les mères
de famille
et remit
les décorations
au nom
du Comité.
Après
un vin
d'honneur,
les enfants
d'Agy,
Arganchy,
Ranchy
et Subles
interprétèrent
des chants
et c'est
par un
salut
solennel
que s'est
terminée
cette
journée.
Nous
avons
noté
la présence
de plusieurs
maires
des communes
environnantes
et de
conseillers
municipaux.
Il convient
de féliciter
les zélés
organisateurs
de cette
journée
en particulier
M. l'abbé
Aubert,
curé
de Subles,
la Municipalité
et les
institutrices
de chaque
commune.
Médaille
d'argent
Mmes
Ferrut,
Girost. Médailles
de
bronze Mmes
Choisnard,
Lair,
Petiard,
Planchon
et Tailpied.
Novembre
1945 -
Le Conseil général.
- Le
Conseil général du Calvados a tenu sa première session. Dans son
discours d’ouverture, le président , M. Boivin-Champeaux, rappelant
la tragique situation du Calvados dévasté ; 200 000 sinistrés
sur une population de 400 000 âmes, 750 villages touchés, dont 450
totalement ou partiellement anéantis, 5 villes détruites sur six, un
innombrable patrimoine d’architecture et d’art à jamais disparu, au
total un dixième des construction de la France entière. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Deux garnements assaillent une cultivatrice. –
Livrés à eux-mêmes sur le pavé de la capitale, deux jeunes
parisiens : Philippe V……….., 15 ans, et Michel G………..,
16 ans, décidaient de gagner Subles où ce dernier avait été employé
durant la guerre chez une cultivatrice de la localité. Lorsqu’ils se
présentèrent chez la fermière, celle-ci refusa de les recevoir. Ils
passèrent la nuit dans une grange et le lendemain, à bout de
ressources, décidèrent d’attaquer la première personne qu’ils
rencontreraient.
Peu
après, survenait une cultivatrice de St-Paul-de-Vernay, Mme Baucher, 41
ans, qui se rendait à pied au marché de Bayeux. Frappée de trois coup
de gourdin par Michel G………, la passante tomba à terre. L’arrivée
d’un automobiliste ne permit pas au garnements de détrousser leur
victime qui, atteinte de blessures sans gravité à la tête, fut
conduite à Bayeux où elle prévint les gendarmes. Ceux-ci ne devaient
pas tarder à mettre la main au collet des deux jeunes bandits qui ont
été écroués à la prison de Caen. (Source :
Le Bonhomme Libre)
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