Janvier
1824 - Absorption. - En 1824, Surrain (338
habitants) absorbe Houtteville (83 habitants) à l'est de son
territoire.
Février
1832 -
Cour d'Assises du Calvados.
- Présidence
de M. Daigremont-Manvieux, conseiller.
-
Le chien du sieur Vaudelle, cultivateur à Surin, est de bonne
garde, et possède, à ce qu'il parait, un gosier assez sonore. Dans la
nuit du 9 au 10 novembre dernier, ce chien se mit à aboyer fortement,
puis bientôt, ses cris devinrent rauques, comme si l'on étouffait le
pauvre animal, le sieur Vaudelle, sortit pour connaître la cause de
cette suffocation, et vit un homme prendre la fuite de dessous son
chartil, il porta secours à son chien qui était à moitie mort, et en
rentrant dans sa cour, il aperçoit un nommé Jean Aze, son voisin qui
allait en sortir.
Il
lui mit la main au collet, et le força d'avouer qu'il voulait lui voler
du blé et du sarrasin qui était déjà mis dans des poches déposées
sous le chartil, on y retrouva effectivement les poches remplies de
grain. Le voleur confessa qu'il s'était introduit dans le bâtiment ou
se trouvait le blé du sieur Vaudelle, en escaladant une fenêtre.
Une
perquisition faite chez Aze, fit retrouver une dizaine de chemises qu'il
avait précédemment volées au préjudice du même propriétaire. Aze,
qui a déjà fait plusieurs années de bagne pour cause de vol, était
bon tourneur, et eût pu vivre honnêtement de son état.
Aux
débats comme pendant l'instruction, il a avoué les faits qui lui étaient
imputés, et, sur la déclaration affirmative du jury, la Cour l'a
condamné, vu la récidive, aux travaux forcés à perpétuité.
(Le Pilote du Calvados)
Août
1841 - Conseil général.
- Le conseil général appuie
auprès du gouvernement les justes réclamations du conseil
d'arrondissement de Bayeux, tendant à obtenir, sur la route royale n°
13 de Paris à Cherbourg :
1°
l'achèvement des travaux de consolidation du pont de Surrain.
2°
la construction d'un pont neuf à Formigny.
3°
la réparation de la chaussée pavée dans la traverse d'Isigny.
4°
la réparation de la traverse des bourgs et villages, quelque soit le
système qu'on y adopte. (Source
: L’indicateur de Bayeux)
Septembre
1842 - Nouvelles locales.
- Le
conseil dit qu'il n'y a lieu a délibérer sur la reconstruction du pont
de Surrain, et il insiste avec plus de force que jamais sur la suppression
du péage du pont du Vey, dont les travaux que l'on exécute à présent
pour le port d'Isigny vont nécessiter la destruction. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1842 - Nouvelles locales.
- Le
conseil rejette la demande tendant à faire comprendre les communes de
Surrain, Colleville et Ecrameville, au nombre de celles intéressées à
l'entretien du chemin de grande communication de Trévières à
Vierville. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1842 - Nouvelles locales.
- Un
accident qui pouvait avoir des suites plus graves et qui heureusement
s'est borné à quelques légères contusions est arrivé le 10 courant
à M. le comte d'Houdetot, pair de France, qui revenait dans sa calèche
du château d'Engranville.
Arrivés
au pont de Surrain, les chevaux s'emportèrent et culbutèrent la
voiture sur le rebord d'un fossé. Grâce à la présence d'esprit du
cocher qui, quoique renversé de son siége, n'avait pas abandonné les
rênes, les chevaux ont été arrêtés sur-le-champ, et
l'accident n'a pas eu de suites graves. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier
1843 - Nouvelles locales.
- A
l'occasion de l'accident arrivé à M. le comte d'Houdetot, près le
pont de Surrain, on nous a prié de signaler à M. l'ingénieur des
ponts et chaussées, l'inconvénient grave d'autoriser plus
longtemps le séjour auprès de ce pont, d'une cabane dans laquelle se
trouve amassée une grande quantité de peaux puantes et pourries. Les
odeurs méphitiques et malsaines exhalées de ce foyer d'infection sont
telles, que la plupart des chevaux refusent de passer à cet endroit, et
il n'est pas de jour qu'on ait à redouter d'autres accidents de cette
nature, dont la cause doit être attribuée au voisinage trop rapproché
de la route de la masure en question.
Dans
l'intérêt des nombreux voyageurs qui fréquentent cette route, nous
appelons sur ce fait l'attention de l'administration des ponts et
chaussées. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1843 -
Police correctionnelle.
- Audience du 21 octobre. Le tribunal a eu, dans
ces deux audiences, un assez grand nombre d'affaires à juger, dont le
défaut d'espace nous a fait ajourner le compte-rendu à notre numéro
d'aujourd'hui.
—
Quinze jours de la même peine ont été infligés à
Marie-Anne-Aimée Nöel, femme Vincent, de Surrain, pour la
guérir de l'habitude coupable qu'elle semble avoir contractée
d'introduire des matières étrangères, afin d'en augmenter le poids,
dans les coins de beurre qu'elle expose en vente au marché de
Trévières.
—
Huit jours de prison ont été prononcés contre Marie-Anne Morel,
femme Nicolas Levêque, de Lingèvres, pour avoir dans une dispute
occasionné une chute grave à la fille Marie Dringot, à la suite de
laquelle cette dernière a succombé.
—
Etienne Laubard, domestique de Mme Thézard, commissionnaire de
roulage à Bayeux, convaincu de s'être porté à des voies de fait
envers le sieur Leroy , employé dans la même maison, a été condamné
à 5 jours de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1844 -
Police correctionnelle.
- Audience du 26 décembre.
—
Aimée Gouye , femme de Louis Yver, dentellière à Bayeux, a
été condamnée en un mois de prison. pour vol d'une paire de draps et
d'une paire de bas.
—
Déclarée coupable du vol de deux épingles en or et de deux
bagues, l'une en or et l'autre en argent, la fille Julie-Marguerite
Violette, âgée de 16 ans, servante à Surrain, a été condamnée en
un an et un jour d'emprisonnement.
—
Françoise Collin, femme de Gabriel Ravenel, celui-ci et Louis
Lamy, de la commune de Caenchy, ont été condamnés, pour vol de
luzerne, la femme Ravenel, en un mois de prison, son mari et le nommé
Lamy, chacun en 8 jours de prison. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Avril
1844 -
Police correctionnelle. - Audience du 16 avril.
—
Les époux Delille, journaliers à Saint-Clément, sur lesquels
pesait une accusation de vol de foin, ont été renvoyés absous.
—
Un acquittement a été également prononcé en faveur de
Édouard-Amand Tanquerel, cordonnier à Surrain, disculpé d'avoir volé
un sac d'avoine dans la halle de Trévières, au préjudice
du sieur Nicolas Enée.
—
Un vol d'une paire de bas commis le 16 mars dernier, au
détriment des époux Martin, d'Asniéres, amenait sur le banc des
prévenus Henriette Lefêvre, femme Dupont, de la même commune. Deux
mois d'emprisonnement ont été infligés à la coupable.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1844 -
Nouvelles locales. - Un
accident qui pouvait avoir des suites graves est arrivé mardi soir, à
la côte de Surrain. Le chariot qui fait le transport des beurres
d'isigny à Paris, obligé de longer, à cause des travaux de
terrassement qui s'exécutent en cet endroit, l'extrême berger, est
aller rouler dans la prairie qui borde la route. Fort heureusement, le
conducteur voyant le danger, a eu la présence d'esprit de dételer ses
chevaux, les uns et les autres n'ont eu aucuns mal. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Octobre
1844 -
On lit dans « le Pilote ».
- L'achèvement du nouveau pont de Surrain (commune de
Vieux-Pont-Surrain) touche à sa fin. Il ne reste plus à placer que ses
trottoirs en granit.
Ce
pont, quoique d'une seule arche et jeté sur un courant qui, pendant la
moitié de l'année n'a guère au-delà d'un mètre de profondeur, avait
néanmoins besoin d'être bâti avec une extrême solidité pour
résister, pendant les six autres mois, aux crues d'eau sans cesse
grossissantes sous lesquelles demeurent alors submergés tous les marais
environnants, il fallait,
en outre, que cette construction (opérée, comme on sait, pour le
redressement, à la hauteur de Vieux-Pont, de la route royale de. Caen
à Cherbourg), fût protégée par des contreforts d'une résistance
immense, pour soutenir, sans céder, depuis ses fondations jusqu'au
niveau de son tablier toute la poussée des terres rapportées à ses
deux extrémités.
Le
double résultat auquel il s'agissait d'arriver paraît avoir été
atteint d'une manière pleinement satisfaisante.
—
La route royale est désormais à l'abri : des inondations dans cette
contrée.
—
Un assez long et dangereux détour est évité, deux ou trois vallées
sont comblées, et, partant, autant de côtes sont aplanies. Notre
département gagne, en outre, a ce perfectionnement de grande voirie, un
beau pont de plus. Nous n'avons donc qu'à nous féliciter entièrement
de la réalisation d'une entreprise qui présente autant d'avantages et dont
l'opportunité devenait chaque jour d'une plus incontestable évidence.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1846 -
Nouvelles locales. -
En annonçant dans
notre dernier numéro l'admission du jeune Decrauzat, élève des cours
spéciaux du collège de Bayeux, à l'école des arts et métiers
d'Angers, nous eussions dû en même temps faire connaître l'admission
du jeune Tanquerel, de Surrain, élève des mêmes cours, à I école
normale du Calvados.
Nous
nous empressons de réparer cette omission, et de constater ce double
succès, dû au bon enseignement donné dans ces cours par M. Cordier, a
qui la direction en est confiée. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Juin
1853 -
Étude de Me BARBET,
huissier à Bayeux. -
Le dimanche
26 juin 1853, à six heures du soir, le sieur Doucet fera vendre à
Surrain , sur plusieurs prés, cinq hectares d'herbe à faucher.
—
Le même jour, à trois heures, il en fera vendre, à Mandeville,
dans le marais, 4 hectares 50 ares.
—
Le même jour, l'issue de la messe paroissiale de Colleville, M.
Raould fera vendre l'herbe à faucher du pré du Petit-Château et du
pré du Moulin. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1856 -
Accident. -
Le
9 octobre courant, vers huit heures du soir, un enfant de 9 ans, voulant
se soustraire à la surveillance de ses parents, pour aller mendier,
suivait le chariot des beurres, appartenant à M. Héron, de Caen, et
conduit par le sieur Hamon.
Arrivé
près de Vieux-Pont, commune de Surrain, cet enfant, voyant le
conducteur occupé près de ses chevaux, passa entre les roues pour
aller se coucher dans la civière du chariot ; mais, dans ce mouvement,
la roue de derrière le renversa et lui passa sur une jambe.
L'amputation a eu lieu le lendemain. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Février
1857 - Les
aides. -
M.
le préfet du Calvados vient d'accorder sur les fonds départementaux
(exercice 1856 ) des secours aux communes ci-après pour restaurations
à leurs églises, classées dans les monuments historiques : A Gueron,
300 fr. ; à Colleville, 130 fr. ; à Ryes, 130 fr.
—
S. Ex. le Ministre de l'Instruction publique vient d'accorder un secours
de 1 000 fr. à la commune de Surrain pour l'aider dans la
construction d'une maison d'école. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Octobre
1857 - Nomination.
- Par
arrêté en date du 27 de ce mois, M. le préfet du Calvados a nommé M.
Delauney, maire de la commune de Surrain, en remplacement du titulaire,
démissionnaire. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1857 - Avis.
- Les
sieurs Chouquet (Théodore-Jean-Baiptiste), ex-cavalier au 5e
escadron des équipages, envoyé en congé à Mandeville.
-
Et Vannier (Gabriel), grenadier au 1er régiment de la garde
impériale, envoyé en congé à Surrain, militaires dont la résidence
présente est inconnue, sont invités à se présenter, avant le 18 de
ce mois, à l'hôtel de la gendarmerie de Bayeux, chez M. le capitaine
commandant la lieutenance de l'arrondissement, pour y recevoir la
médaille de Crimée, qui leur a été accordée par S. M. la reine
d'Angleterre. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1857 - Nouvelles
locales. -
Par arrêté préfectoral,
en date du 25 novembre, M. Dubosq (Félix) est nommé adjoint de la
commune de Surrain, canton de Trévières, arrondissement de Bayeux.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1859 -
Étude
de Me BARBEY,
huissier à Bayeux. - Ventes d’herbes à
faire foin et de meubles.
A
Surrain. Le dimanche 26 juin 1859, à sept heures et demie du
matin, M. Jacques Vimard, père, fera vendre, aux enchères, l'herbe à
faire foin de l'herbage de la Croix, du pré des Graines et du pré
Hamel, contenant 3 hectares 50 ares.
Le
foin est de haut pays et sera de première qualité. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1859 -
Un accident. –
Le
23 août courant, en la commune de Surrain, hameau de Vieux-Pont, trois
individus en cabriolet, s'arrêtaient dans l'auberge du sieur Jumelle
pour y prendre du café et donner l'avoine au cheval. Le sieur Marion
(Georges), cocher à Caen, chargé de la conduite, alla au moment du
départ, pour brider ce cheval ; mais à l'instant où il lui ôtait le
licol pour lui mettre la bride, cet animal s'est échappé au galop, sur
Ia route, entraînant le sieur Marion qui l'avait saisi aux crins d'une
main et de l'autre se tenait au brancard.
Celui-ci
lâcha prise bientôt et tomba le visage, contre terre ; trois quarts
d'heure après
avoir été relevé, Marion expirait des suites de sa chute. ( L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1860 - Par arrêtés de M. le préfet du Calvados, en date du 23
août :
-
M. Hélie, élève-maître breveté, est nommé instituteur-suppléant
à Surrain, en remplacement de M. Ledot.
-
M. Thomas, maître-adjoint à Saint-Germain-du-Crioult, est chargé
provisoirement de la direction de l'école du Bó, en remplacement de M.
Vautier.
-
M. Deschamps, instituteur à Coquainvilliers, est nommé à Cambremer,
en remplacement de M. Lemarchand.
-
M. Chauvel, instituteur à Saint-Martin-de-Sallen, passe à
Coquainvilliers. (
L’Ordre et la Liberté)
Avril
1869 -
Le froid. -
Un habitant d'Aignerville, sieur Jean Baptiste Gouet, âgé de 63
ans, a été trouvé sans vie sur la route qui traverse Surrain. On
attribue cette mort à une congestion pulmonaire causée par le froid.
Septembre
1869 -
Fait divers.
- Le 22
septembre courant, vers onze heures du matin, un incendie accidentel a
éclaté, à Surrain, et a consumé un corps de bâtiment composé de
boulangerie, cave et écurie, appartenant an sieur Léopold Emée,
cultivateur. La perte approximative est évaluée à 5,900 fr., dont
malheureusement une partie seulement est couverte par une assurance.
Septembre
1889. -
Deux infanticides. -
Un infanticide a été commis à Surrain. Mercredi, des habitants
aperçurent dans l'abreuvoir d'un herbage le cadavre d'un nouveau-né et
allèrent aussitôt prévenir le garde champêtre, mais quand celui-ci
arriva, il ne trouva pas le petit corps.
On
pensa que la fille Faudemer, domestique chez M. Vimard, qui était alors
en train de traire dans l'herbage, l'avait fait disparaître. Pressée
de questions, elle soutint n'avoir rien vu et n'avoir touché à quoi
que ce soit dans l'abreuvoir.
La
gendarmerie, le garde champêtre, aidés de plusieurs habitants de
Surrain, passèrent en recherches la soirée du mercredi et la matinée
du jeudi, et ce n'est que dans l'après-midi que le cadavre fut trouvé
caché dans un fossé couvert d'épais buissons.
La
fille Faudemer, mise en présence du corps de l'enfant, le reconnut
comme étant de ses œuvres, elle a été arrêtée et écrouée à la
maison d'arrêt de Bayeux.
Cette
malheureuse, âgée de 26 ans, est originaire de Mandeville.
-
Le cadavre d'un enfant nouveau-né, du sexe masculin, paraissant
être né viable et ayant séjourné peu de temps dans l'eau, a été
trouvé sur la plage de Trouville, près des jetées, enveloppé dans un
morceau d'étoffe rouge et dans un journal. (
Bonhomme Normand)
Décembre
1893 -
Chronique judiciaire. -
Édouard
Commensal, 44 ans, journalier à Surrain, 25 fr. son chien ayant mordu
un jeune domestique.
—
Jules Duquesne, 30 ans, cultivateur à la Bazoque, 16 fr., chasse. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1896 -
Vache volée. - On
a volé une vache au sieur Jean Fresnel, cultivateur à Surrain, canton
de Trévières. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1899 -
Les débits de boissons. -
Une loi est
proposée au Sénat pour que les débits de boissons à consommer sur
place soient réduits à un par 300 habitants.
En
ce moment, il y a en France un débit par 85 habitants. L'écart est
grand. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1899 -
Vol et Viol. - Un
vieillard de 75 ans, demeurant à Surrain, a déclaré à la gendarmerie
de Trévières qu'un édredon lui a été volé par la jeune Bernadette
Lefèvre, 17 ans, demeurant même commune. De son côté, cette
jeune fille prétendrait avoir été victime d'un viol de la part du
propriétaire de l'édredon qui le lui aurait donné. Où se trouve la vérité
? (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1900 - Entre dames. -
La femme
Simon, journalière à Formigny, et la femme Basley, cultivatrice à
Surrain, sont deux adversaires acharnées.
L'autre
jour, cette dernière a tiré trois coups de revolver sur la femme
Simon, qui lui aurait ri au nez, mais elle ne l'atteignit pas. Les deux
ennemies se bousculèrent, puis le jeune Goupil, petit-fils de la
femme Basley, intervint et, armé d'une faucille, blessa, au genou, la
femme Simon qui perdit beaucoup de sang. Une enquête est ouverte sur
cette affaire embrouillée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Découverte macabre. - Le 28
décembre, M. Catherine, journalier à Surrain était occupé à faire
des bourrées sur le bord de la route nationale de Paris à Cherbourg,
quand la pluie l'obligea à chercher un abri. Il escalada un fossé
couvert de ronces situé dans un champ voisin.
On
juge de sa surprise en trouvant le squelette d'un être humain étendu
sur le dos. Les os étaient complètement dépouillés de chair,
quelques-uns même étaient disloqués.
À
la chevelure, de couleur blond roux, restée intacte, on reconnut qu'on
se trouvait en présence des restes d'une femme. Elle avait sur elle un
caracot en coton et deux tabliers en très mauvais état ;
ses pieds étaient chaussées de bas de coton rouge et de chaussettes de
laine noire dont les semelles avaient été rapiécées avec du drap de
même couleur. Ses autres vêtements ne formaient qu'un amas de haillons
dont il était impossible de déterminer la nuance.
Dans
une poche, on trouva un couteau et un porte-monnaie en cuir jaune
contenant 20 francs 80, et, à quelque pas de là, une paire de
galoches. Aucun papier n'a permis de fixer l'identité de la malheureuse
qui, d'après l'examen du docteur Brée, de Trévières, pouvait être
âgée d'une trentaine d'années. Sa mort remontait à six mois au
moins. Par les soins de M. Aubray, adjoint au maire de Surrain, les
restes ont été déposés dans un cercueil et transportés à la mairie
jusqu'au moment de l'inhumation.
Mai
1907 - Élection de l’adjoint.
-
Les conseillers
municipaux de Surrain, réunis dimanche, ont nommé adjoint M. Monquit,
en remplacement de M. Aubraye, démissionnaire.
(Source :
Le
Moniteur du Calvados)
Mai
1914 - Une fillette brûlée vive à Surrain
- La
dame Tanquerel, 55 ans, ménagère à
Surrain, quitta son domicile vers 6 heures et demie du soir pour
aller traire les vaches d'une cultivatrice voisine, comme elle le fait
chaque jour. Avant de partir, cette femme avait fait chauffer une
moitié de brique qu'elle enveloppa et plaça aux pieds de sa
fillette, âgée de quatre mois couchée dans son berceau. Ses
trois autres enfants étaient couchés et dormaient dans une pièce
voisine. A sa rentrée, vers huit heures et demie, la dame Tanquerel
trouva rempli de fumée l'appartement dans lequel était placé le
berceau; elle saisit sa Ailette et l'emporta dehors, ou elle
appela une voisine. L'enfant qui était gravement brûlée à une jambe
et à l'abdomen, ne tarda pas a expirer dans les bras de sa mère
affolée. La brique trop chaude avait communiqué le feu au
berceau.
Octobre
1914 -
Cultivateur attention !
- Les
gendarmes et le maire de Surrain ont procédé à la saisie de 2 400
kil. De foin se trouvant chez MM. François Gruel et Léon Germain,
cultivateurs à Surrain, qui avaient omis de le présenter à la
Commission de réception de Bayeux. (Bonhomme
Normand)
Avril
1917 -
Le secret de la morte. -
A
Surrain près
Trévières, une femme Catherine dont le mari est mobilité, accoucha,
fin mars, d'un enfant mort. Son mari devant venir en permission le
lendemain, elle ordonna à sa fillette, âgée de 12 ans,
de mettre le petit cadavre dans une poche, avec une grosse pierre, et
d'aller jeter le tout dans le puits de la maison. L'enfant s'y étant
refusée, la mère se leva et alla cacher le corps dans une
bassine, qu'elle recouvrit de bottes de foin. La femme Catherine mourut
quatre jours après, et le mari, en déclarant le décès, avoua une
partie de la vérité. Le parquet de Bayeux fut prévenu et une enquête
fut ouverte. Une femme de la commune est soupçonnée d'avoir aidé la
femme Catherine à cacher le cadavre de son enfant. Elle nie
énergiquement.
Avril
1921 -
Mortel accident de voiture.
- Mme
Alexis Bazire, 50 ans, cultivatrice à Surrain, canton de Trévières,
conduisait sa voiture, qui versa. La malheureuse fut précipitée à
terre, eut le corps pris sous le véhicule, et la poitrine écrasée.
Elle est morte sur le coup. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1924
-
Goudronnage.
-
Semaine
du 4
au 9
août, R.N.
n° 13
de Paris
à Cherbourg,
communes
de Mosles
et Surrain.
Juillet
1929 -
La température. - La chaleur
après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la
maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant
une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même
plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et
l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir
la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop
fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Août
1929 -
Sabotage d'un transformateur électrique.
- M. Boislorey,
contremaître électricien à Bayeux, a porté plainte à la
gendarmerie, au nom de la Société d'Electricité de Caen, au sujet
d'un acte de sabotage commis au transformateur de Surrain.
Le
cadenas du portillon basse tension d'entrée avait été coupé à
l'aide d'un outil tranchant, la porte ouverte, la tringle de fermeture
du portillon faussée et trois fusibles coupés. Est cet acte
malveillance a provoqué une panne de lumière dans le haut du bourg de
Russy pendant deux jours.
Septembre
1929 -
La sécheresse. - Le temps
magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas
d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques
que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque
d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à
des distances quelquefois
très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et
donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire
arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Janvier
1930 -
Plaintes.
- Une enquête
faite à Surrain au sujet d'une plainte pour un vol de 5 000 francs
commis au préjudice des héritiers du M. Léon Enouf, ne paraissait pas
se confirmer.
Désirant
régulariser la situation de la dame Lepeton, qui s'occupait de sa ferme
et soignait ses enfants, M. Léon Enouf aurait manifesté à plusieurs
personnes ses intentions de lui acheter une maison et de lui faire don
de trois vaches.
La
mort de M. Enouf étant survenue avant l'accomplissement des
dispositions ci-dessus, ces faits auraient donné naissance du
soi-disant vol.
—
M. Fernand Marie, journalier à Surrain, a porte plainte contre le
cantonnier Ferdinand Tanquerel du cette même commune. L'un et l'autre
avaient acheté des lots de bois dans une vente et Tanquerel en aurait
enlevé un appartenant à M. Marie.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1937 - Élection du maire.
- Dans sa
réunion du 15 décembre 1937, le Conseil Municipal a procédé à
l'élection du maire en remplacement de M. Vimard,
démissionnaire.
M.
Lechevalier Léon a été élu par 7 voix sur 8 votants.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1945 -
Les réquisitions allemandes.
- Les
personnes qui, sur l’ordre des allemands, ont déposé des
pneumatiques, batteries et armes, peuvent retirer à la mairie les
imprimé nécessaires à la confection de leur dossier. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1945 -
Toujours les mêmes !
- Interpellé sur la
route par un prisonnier allemand qui lui demandait du feu, M. Léon
Clérel, de Surrain, se vit menacé d’être détroussé d’un panier
à provisions. Une lutte s’engagea au cours de laquelle, M. Clérel
fut sérieusement blessé au bras gauche par un coup de hache.
Le
boche, qui avait pris la fuite, a été rejoint à Tour-en-Bessin.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Noce d’or.
–
Une cérémonie assez rare s’est déroulée en présence du
sous-préfet de Bayeux à Englesqueville-la-Percée où l’on a
célébré le même jour les noces d’or de Mme et M. Paimparey et de
Mme et M. Houyvet.
M.
Paimparey présida durant de longues années aux destinés de la commune
. M. Houyvet appartint également à l’assemblée municipale :
domicilié maintenant à Surrain. Il y exerce encore les fonctions d’adjoint.
Au cours d’un vin d’honneur, M. Lepelletier, maire, présenta aux
jubilaires les compliments et les vœux de la population. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Deux bandits dévalisent un cultivateur.
-
M. Léon Baucher, 53 ans, demeurant à Surrain, qui se rendait en
carriole au marché de Littry, a été attaqué près de Saon, par deux
individus masqués. Sous la menace d'un revolver, le cultivateur fut
détroussé de son portefeuille renfermant 55 000 francs. (Source
: Le Bonhomme Libre)
|