1er Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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SURVILLE

Canton de Pont-l'Évêque

Les habitants de la commune sont des Survillais, Survillaises

Novembre 1846   -  Incendie.  -  Un incendie assez considérable a eu lieu jeudi soir à Surville, commune prés Pont-l’Évêque, l'habitation est entièrement consumée. On attribue cet incendie à la malveillance. Nous manquons de renseignements.. (source : Journal de Honfleur) 

 

Novembre 1846   -  Nouvelles locales.  -  Par une ordonnance royale du 9 novembre, 7 000 jeunes gens de la classe de 1845, encore disponibles, sont appelés à l'activité.

La part du Calvados dans cette nouvelle levée est de 91 hommes, qui seront affectés au 23e régiment d'infanterie de ligne, le dernier numéro du canton de Honfleur compris dans cet appel est le 43e. 

Ces jeunes soldats devront partir du 25 au 30 novembre. (source : Journal de Honfleur)

 

Novembre 1846   -  Nouvelles locales.  -  Une incendie attribué à la malveillance a éclaté dans la commune de Surville, au domicile du sieur Leroy, La maison et le mobilier ont été entièrement consumés, la perte est évaluée à 8 000 fr. L'immeuble était assuré par la compagnie la Normandie. (source : Journal de Honfleur)

 

Juillet 1855   -   Les adjudications.  -   Il sera procédé, lundi prochain 10 juillet, en l'hôtel de la Sous-Préfecture, à l'adjudication des travaux à exécuter et des fournitures à faire pour entretien et réparation des chemins vicinaux dans les communes ci-après désignées :

Quetteville. 7 650 fr. —  Bénerville (chemin dit du Cid), 1 767 fr. 41 c.   Saint-Julien-sur-Calonne, 1 541 fr. 50 c.   Cricqueville, (le droit a été augmenté de 10 %, suivant autorisation de M. le Préfet), 1 100 fr. —  Cresseveulles, (même augmentation), 742 fr. 50 c.   Putot, (id.) 532 fr. 8 c.   Goustranville. 953 fr. 56 c.  — Danestal. 618 fr. 20 c.   Surville. 442 fr. 40 c. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Août 1857   -  La probité.   -    On nous communique le trait de probité suivant auquel nous sommes heureux de prêter le concours de notre publicité, et que l’on ne saurait trop faire connaître :

Il y a quelque temps, le sieur Michel, marchand de vaches à Fremanville, perdit, en revenant de Pont-l’Évêque, une bourse contenant 2 155 francs. Rentré chez lui, cet homme s’aperçut de la perte qu’il avait faite ; dès le lendemain, il commença d’actives recherches, mais elles restèrent sans résultat.

Environ quinze jours après, le sieur Verger (Benjamin), cantonnier à Surville, près Pont-l’Évêque, trouva la bourse dans un fossé de la route de Pont-Audemer. Il était seul et eût pu se l’approprier ; mais sont premier soin fut de se rendre dans une auberge où logent habituellement les marchands, pour donner connaissance de sa trouvaille.

Le sieur Michel s'y trouvait et, après les renseignements fournis par lui. Verger lui remit la bourse. Une somme de cinq francs lui fut donnée comme récompense de sa probité.

Ce qui ajoute encore au mérite de Verger, c’est qu’il est sans autres ressources que sa modique paye de cantonnier, père de deux enfants en bas-âge, et souvent affligé par de cruelles maladies.

Aux félicitations qu’il reçut de sa probité, il répondit avec modestie qu’il n’avait fait que son devoir. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Mai 1860   -   L'érection d'un calvaire.   -   Dimanche dernier une imposante cérémonie religieuse a eu lieu à Surville, il s'agissait de l'érection d'un calvaire.

Beaucoup d'ecclésiastiques, un grand nombre de fidèles des paroisses voisines s'y étaient donné rendez-vous. A 4 heures du soir, par un temps magnifique, le cortège s'est mis en marche, bannière en tête et accompagné de la musique municipale de Pont-l'Évêque qui avait bien voulu apporter son concours à cette fête.

La croix sur laquelle était attachée la statue du Christ, qui nous a paru d'une belle exécution, était porté par les paroissiens de Surville.

Après l'élévation et le placement opérés avec facilité, grâces aux précautions prises à l'avance par M. Marivain, curé du Breuil, dont on est toujours heureux d'entendre la voix éloquente, s'est placé sur un tertre auprès du calvaire et, dans un excellent discours que nous regrettons d'être impuissant à analyser, il a constamment captivé l'assemblée, en retraçant le mystère de l'établissement de la Croix dans le monde et les bienfaits apportés par elle à l'humanité plongée avant la venue de l'Homme-Dieu, dans les ténèbres de l'erreur et du péché.

Une gracieuse quêteuse et deux de MM. les curés ont recueilli d'abondantes offrandes qui viendront alléger les sacrifices faits à cette occasion par le digne pasteur de Surville et ses paroissiens. ( Le Pays-d’Auge)

 

Mai 1860   -   La situation de l'agriculture.   -   On nous communique les détails suivants sur la situation de l'agriculture dans notre canton.

Quoique le défaut de chaleur nui à nos herbages, ils ont pourtant encore un aspect satisfaisant. Les blés, malgré les pluies abondantes, promettent beaucoup. Nos arbres à noyau ont eu belle floraison ; les poiriers ont également bien réussi et les pommiers qui ont été bien retardés par une température défavorable donnent de grandes espérances.

Il faudrait maintenant du beau temps et de la chaleur et l'année serait, nous assure-t-on, très fertile. ( Le moniteur du Calvados )

 

Avril 1861   -   Deux accidents.   -   La journée du 29 mars a été marquée, dans l'arrondissement de Pont-l'Evêque, par deux cruels accidents.

Le premier est la mort du sieur Flamard (Jean), âgé de 59 ans, né à Saint-Gervais-d'Asnières (Eure), garde particulier de Mme veuve Mutrel, demeurant à Surville, qui a été écrasé par une voiture appartement à un entrepreneur des travaux du chemin de fer, qui lui a broyé la poitrine. La mort de ce malheureux a été instantanée.

Le deuxième accident a également causé la mort du sieur Leblanc (Honoré), âgé de 41 ans, maçon, demeurant à Saint-Etienne-la-Thillaye. Au moment où cet homme portait une pièce de bois d'un certain poids, il a fait une chute, et, en tombant, la pièce de bois lui a fracassé la tête. A l'arrivée du médecin, appelé en toute hâte, le nommé Leblanc avait cessé de vivre. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1861   -   M. le préfet du Calvados, accord des secours.   -    Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.

Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.

Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :

Arrondissement de Pont-l'Evêque.

Pont-l'Evêque. - Restauration de la chapelle de l'hospice.   100 fr.

Surville. - Nivellement du cimetière et restauration du presbytère.   100 fr.

Saint-André-d'Hébertot. - Restauration de l'autel de l'église succursale.   100  fr.

Bénerville. - Réparations à l'église.   100 fr.

Bonnebosq. - Réparations à l'école des filles.   100 fr.

Fourneville. - Réparations à la toiture de l'église.   100 fr.

Formentin. - Réparations à l'église.   90 fr.

Angerville. - Réparations au presbytère. 90 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Novembre 1861   -   On lit dans « Le Pays-d'Auge ».   -   Samedi dernier, dit, on conduisait à sa dernière demeure la dépouille mortelle d'un enfant de 15 ans, le nommé Brindeau, victime de son imprudence au remblai du chemin de fer à Surville.

L'enfant marchait à reculons derrière un wagon que son frère venait de décrocher du train de terrassement, afin de faire exécuter à ce wagon le retour à vide. Dans son mouvement rétrograde, le jeune Brindeau fit un faux pas, tomba à la renverse et eut la cuisse gauche broyée, le membre ne tenait plus au tronc que par quelques lambeaux écrasés.

Les personnes présentes lors de cet événement firent se qu’elles purent près du pauvre patient, que M. Chéron, agent principal de la construction, dirigea avec les plus grandes précautions et en toute hâte sur Pont-l'Evêque.

Malheureusement, un vaisseau profond fournissait un abondant écoulement de sang, à son arrivée à l'infirmerie, l'enfant était on ne peut plus faible et presque froid.

Les efforts du médecin tendirent, mais en vain, à le réchauffer et à réparer ses forces. Le jeune Brindeau succombait trois heures après l'événement. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Juin 1864   -   Par arrêté du 28 mai.   -    M. le préfet du Calvados a nommé maire de la commune du Vey, M. Lautour, conseiller municipal, en remplacement de M. Lautour père, décédé.

Par un deuxième arrêté, en date du 31 du même mois, M. le préfet a nommé maire de la commune de Frénouville, M. Béchet-Peschardière, conseiller municipal, en remplacement de M. Boulin, décédé.

Enfin, par un troisième arrêté préfectoral, daté du 2 juin, sont nommés, maire de la commune de Surville, M. Thibout (Louis), conseiller municipal, en remplacement de M. Thibout, décédé.

Adjoint de la commune d'Anctoville, M. Plaisance, conseiller municipal, en remplacement de M. Martin, décédé. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mars 1865   -   Un déraillement.   -   Jeudi dernier le train nº 22, parti de Honfleur à 11 heures du matin, a eu un retard de une heure et quelques minutes. Un wagon, chargé de bois du nord, a déraillé près du poteau kilométrique nº 212 au dessus de Surville.

Le train marchait avec vitesse (il existe une forte pente à cet endroit) de sorte que le wagon déraillé a été traîné près d'un demi kilomètre dans cette position. La locomotive est venue, avec deux wagons de marchandises seulement, apporter cette nouvelle à la gare de Pont-l'Évêque, et elle est repartie immédiatement sur le lieu de l'accident avec une vingtaine d'ouvriers.

Le wagon a été mis de côté et le train a pu continuer sa marche jusqu'à Pont-l'Évêque, d'où il est parti à une heure deux minutes. Les voyageurs en ont été quittes pour une heure de retard. (l’Ordre et la Liberté)

 

Septembre 1865   -   Un Incendie.   -   Mardi de la semaine dernière, vers trois heures de l'après-midi, le sieur Merieult, du Vieux-Bourg, venant de Coudray-Robert, regagnait son domicile conduisant sa voiture chargée de 300 bottes de chaume environ.

Au calvaire de Surville, sur la route de Pont-Audemer, il quitta son équipage pour aller chez sa sœur, fut quelques minutes absent puis s'en revint pour continuer sa route.

Son chargement paraissait alors dans de bonnes conditions. Arrivé en face du manoir de Surville, c'est-à-dire à une centaine de mètres environ de l'endroit où il s'était arrêté, il s'aperçut que le feu était à sa paille.

Il fit tous ses efforts pour arrêter les progrès de l'incendie, mais inutilement et au bout de quelques secondes le feu avait envahi les 300 bottes de chaume et une flamme d'une hauteur prodigieuse apparaissait sur la route à une très grande distance,

Tout aussitôt on vint à son secours et avec l'aide du sieur Verger, cantonnier, et de plusieurs autres personnes on parvint, non sans peine, en coupant les harnais, à dételer le cheval très effrayé, qui voulait fuir et qui jetait force ruades.

On ne sait trop à quelle cause attribuer ce sinistre qui constitue pour le sieur Mérieult une perte d'environ 250 fr., représentant la valeur de son chaume et de sa voiture qui a été complètement mise hors de service. (Le Pays d’Auge)

 

Septembre 1866   -   Un accident.   -   Un terrassier, habitant le Vieux-Bourg, occupé la semaine dernière à tirer des cailloux dans une carrière ouverte sur la propriété de Mme Veuve Jardin, assure-t-il à Surville, canton Pont-l'Evêque, a été pris sous un éboulement et a eu une cuisse fracturée.

La masse de terre qui lui est tombée sur le corps peut être évaluée à deux mètres cubes. Le malheureux n'a pu se dégager seul, et, sans le secours d'autres ouvriers travaillant dans une excavation voisine, il eut infailliblement péri. Il a été conduit à l'hospice de Pont-l évêque, dans un piteux état, et confié aux soins du docteur Delamotte qui a réduit la fracture, et lui a prodigué les secours exigés par sa position.  

 

Novembre 1866   -   Un Loup.   -   Dans la nuit de samedi à dimanche, à Surville, dans un herbage dit les « Grands Prés », M. Jean Campion, qui en est le fermier, a eu quatre moutons de tués et cinq autres de tellement mordus et déchirés qu'ils ne pourront survivre à leurs blessures. L'un deux a eu la cuisse mangée.

Le loup qui habite les parages de Pont l'évêque est bien entendu l'auteur de ce fait. On a vu l'empreinte de ses pas, on a suivi ses traces et on a constaté que c'est un animal de forte taille,  et par conséquent une bête dont il faut redouter les approches.

Depuis quelque temps ce loup a renouvelé ses méfaits avec un succès désespérant.  

 

Novembre 1869   -   Fait divers.   -   S'il est un Dieu pour les buveurs, ainsi que le dit le proverbe, il lui arrive parfois d'avoir des distractions et d'abandonner ses adeptes à leur malheureux sort, c'est ce qui est arrivé mardi, à un habitant d'une commune voisine de Ponl-l'Évêque.

Ce brave homme avait par hasard un peu trop fêté la bouteille, et cependant il venait à la ville, monté dans un petite voiture. A peu de distance de la grande route, il aperçut une source à laquelle il eut la tentation de se désaltérer. Il descendit, mais soit que le pied lui eut glissé, soit pour toute autre cause, il tomba, la partie postérieure et non la face dans l'eau. Par bonheur, un facteur de la poste vint à passer et le tira du bourbier, puis, le croyant dégrisé par suite du bain de surprise qu'il venait de prendre, il l'aida à remonter dans sa voiture et le vit continuer sa route.

Cependant le cheval, peu ou point dirigé,  quitta bientôt la voie battue et s'approcha si près du haut-bord, que l'une des roues monta par-dessus, tant et si bien que notre homme fut  renversé avec sa voiture et son cheval. Cette culbute  effrayante fut aperçue par plusieurs personnes qui s'empressèrent avec le facteur accouru de ce côté, de relever le pauvre homme évanoui. Une  voisine apporta vite de l'eau salée dont on lava une plaie contuse et quelques égratignures qu'il avait à la tête, il ne tarda pas à reprendre ses sens et fut transporté dans un bâtiment situé à peu de distance.

M. le docteur de la Motte, accouru en toute hâte, eut la satisfaction de constater que le blessé n'avait éprouvé aucune fracture. Une ou deux heures après, il fut en état de regagner sa demeure où il réfléchit, sans doute, sur le peu de véracité du proverbe que nous avons cité. Du reste, nous devons constater deux choses : c'est que le héros de celle aventure n'est point un buveur d'habitude, et que, de son propre aveu, il n'est pas près d'y être repris. Tout nous porte à espérer que ce ne sera pas un serment d'ivrogne.  

 

Mars 1872   -  Le gel.   -  Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.

 

Avril 1872   -  Les maisons d’écoles.   -  Pour acquisition ou réparation de leurs maisons d'école, les communes ci-après ont reçu : Crouay, 1.200 fr. ; Saonnet et Saon, 490 fr ; Arromanches, 2.500 fr. ; Cauvicourt, 1.100 fr. ; les Loges-Saulces, 600 fr. ; Surville, 3.000 fr. ; Pennedepie, 3.000 fr. ; Hottot-en-Auge, 4.500 fr. ; Bény-Bocage, 6.000 fr. ; Plessis-Grimoult, 700 fr. ; La Roque, 2.000 fr. ; Truttemer-le-Grand, 6.000 fr. 

 

Octobre 1874   -   Une arrestation difficile.  - Une arrestation vient de s'opérer à Surville, près Pont l'Évêque, avec des circonstances dramatiques. Le sieur Deshais s'étant aperçu qu'on lui avait volé une somme de 50 fr., une robe en popeline, un jupon et un paquet de dentelles, il accusa aussitôt de ce vol la nommée Armande Lemoine, jeune fille de 17 ans, entrée récemment à son service. En effet, la gendarmerie fit une descente, et la fille Lemoine s'avoua coupable de ces différents vols. Comme elle était vêtue d'effets achetés avec le produit de  ses larcins, on la fil monter pour se déshabiller à sa chambre, en compagnie d'une voisine. Tout à coup, la fille Lemoine sauta par la fenêtre, élevée d'environ  quatre mètres, et prit la fuite.  Les gendarmes et les voisins se mirent aussitôt à sa poursuite.

Lorsqu'ils arrivèrent près de la rivière la Calonne, ils virent que la fugitive s'était jetée à l'eau. Aussitôt le gendarme Gosse, qui ne sait pas nager, s'élança tout habillé dans la rivière et  parvint à saisir la jeune fille. Mais entraîné par elle, il disparut avec son fardeau dans une fosse très profonde produite par le déversoir du moulin. Aussitôt le gendarme Pirota se précipita à leur secours, le gendarme Gosse était revenu à la surface, et après de grands efforts, avait pu s'accrocher à la berge et ressaisir la jeune fille déjà presque asphyxiée. La malheureuse a  déclaré ensuite qu'elle avait voulu se suicider pour échapper à la honte d'une arrestation.  

 

Juillet 1886  -  La crise industrielle.  -  La filature de coton de Surville, près de Pont-1'Evêque, est fermée du 1er juillet. Les magasins sont pleins de marchandises dont on ne peut trouver l'écoulement Cette manufacture occupait une soixantaine d'ouvriers ou ouvrières.

 

Novembre 1886  -  Remue ménage.  -  La commune de Surville, près Pont-l'Evêque, est en grand émoi. La religieuse qui dirigeait l'école a été remplacée par une laïque, et l'église est fermée jusqu'à nouvel ordre, à la suite de lettres adressées à l'évêque de Bayeux contre le curé qui desservait cette paroisse.

 

Décembre 1887  -  Es-ce un tremblement de terre ?  -  Quelques habitants de Surville prétendent avoir, dans la nuit de mercredi, ressenti à Surville plusieurs trépidations, semblant se diriger de l'Ouest à l'Est et paraissant être de légères secousses de tremblements de terre. Aux environs, rien de semblable n'a été observé.

 

Novembre 1888  -  Les pommes.  -  Quelques députés ont déposé sur le bureau de l'a Chambre une proposition de loi tendant à frapper d'un droit de douane de 1 fr. 50 par 100 kilog. les pommes à cidre et les poires à poiré de provenance étrangers. La plus grande quantité de ces fruits viennent d'Allemagne, en passant par la Suisse.

 

Décembre 1888  -  Cidres et poirés.  -  A l'exposition de Paris, c'est M. Renard, instituteur à Saint-Martin-d'Aspre (Orne), qui a obtenu la médaille d'or pour les fruits. Une médaille d'argent grand module a été décernée à M. Latour, à Surville (Calvados).  

 

Février 1891  -  L’anthonome.  -  On assure qu'à Surville un agriculteur a trouvé sur ses pommiers une grande quantité d'anthonomes, genre d'insectes qui menacent d'être au pommier ce que le phylloxera a été à la vigne.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1892  -  La neige.  -  Mardi, l'hiver a fait sa rentrée. La neige est tombée en abondance. Mercredi, il y en avait une couche de 25 centimètres dans les rues de Caen. Dans les campagnes, la neige amoncelée rendait la circulation difficile en certains, endroits.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1892  -  Une faiseuse d’anges.  -  On vient d'arrêter une femme Bissez, de Surville, qui a tué ses neuf enfants à leur naissance. Elle a avoué qu'elle leur brûlait les pieds et les étouffait ensuite avec son tablier. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1892  -  Arrestation importante.  -  On se rappelle cette agression nocturne dont a été victime il y a quelque temps un cultivateur de Magny-la-Campagne, M. Leboucher. Les coupables avaient été découverts, mais l'un deux, Yssembourg, avait réussi à déjouer les recherches de la justice. Il a été arrêté mercredi à Surville dans la maison du sieur Vauquelin. Les voisins qui savaient cette maison inhabitée, furent étonnés de voir les cheminées fumer. On pénétra à l'intérieur et on découvrait Yssembourg qui se chauffait paisiblement devant un bon feu qu'il venait d'allumer, après avoir dévalisé la maison.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1892  -  Incendies et vols.  -  Encore une bande de malfaiteurs qui exploitait et terrorisait une partie de l'arrondissement de Pont-l'Evêque. Leur lieu de réunion était chez une femme Lechêne, journalière à Surville. Cette dernière est poursuivie avec ses trois complices : Félix Colas, Auguste Perreaux et Auguste Follière, tous habitant Angerville. De nombreux vols leur  sont reprochés. Les accusés, tous repris de justice du reste. Ont été condamnés : Colas, à 8 ans de travaux forcés ; Perreaux, à 5 ans ; la femme Lechêne, à 3 ans de prison, et Follière, à 2 ans.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1895  -  Tempête, neige et froid.   -   Nous avons eu cette semaine de grands froids et des tempêtes de neige. Dans la nuit de dimanche à lundi, le thermomètre est descendu à Alençon à 16 degrés au-dessous de zéro. Sur un grand nombre de points du département, la circulation a été interrompue par suite de la neige. 

Lundi, le train, des tramways du Calvados a été bloqué entre Lion et le Haut-Lion. La mer était mauvaise sur nos côtes. Il y a plusieurs sinistres en Manche. Cette situation à été générale. La circulation des trains a été interrompue dans l'Est au delà de Nancy. Le vent a causé de grands ravages dans le département du Nord. Deux fabriques ont été détruites près de Roubaix.  Il y a des inondations en Angleterre. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1895  -  L’immoralité aux champs.   -  Une enquête est ouverte à Surville, sur une tentative de viol et un vol dont sont inculpés un jeune homme de 17 ans et une fillette de 8 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1896  -  Incendie.  -  La filature de coton de M. Thibout, située à Surville, près de Pont-l'Evêque, a été détruite par le feu. Perte, 150 000 francs. 50 ouvriers sans travail : des souscriptions sont ouvertes pour leur venir en aide. Le feu a pris dans le coton en passant dans les cylindres, par suite de la présence de petits cailloux à feu qui se trouvent souvent dans les balles de coton. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1898  -  Vol important.  -  On a volé au sieur Louis Benard , scieur de long à Surville, 560 fr. renfermés dans une malle à son domicile. C'était la paie de„l'équipe da huit hommes qu'il dirige. ( Le Bonhomme Normand )

 

Octobre 1898  -  Vol d’une vache.   -    On a volé, dans un herbage, une vache de 300 fr. aux époux Lecoq, cultivateurs à Surville, près Pont-l'Evêque.   ( Le Bonhomme Normand )

 

Novembre 1898  -  Laïcisation.   -   C'est en vertu d'un arrêté ministériel du mois de septembre que toutes les écoles communales en faveur desquelles il n'y a pas de fondations ont été  laïcisées à partir du 1er novembre. ( Le Bonhomme Normand )

 

Février 1899  -  Grave gamineries enfantines.   -   Des gamins non surveillés se sont amusés à lancer des pierres sur le train partant à 10 h. 54 du matin de Honfleur, au moment de son passage à Surville, près Pont-l’Evêque, à la hauteur du dernier viaduc. La glace d'un compartiment de 2e classe a été brisée et MM. Bouchon, directeur de la Société Générale à Honfleur, et Hébert-Desroquettes, avocat, qui s'y trouvaient, ont failli être atteints par une des pierres. 

— Un enfant se trouvant sur le pont de Longeau, près de la station de Crouay, entre Bayeux et le Molay-Littry, a jeté des pierres au passage du train. Le coupable n'ayant pu être découvert, le maire de Crouay a pris un arrêté interdisant de stationner sur le pont du chemin de fer.  ( Le Bonhomme Normand )

 

Mars 1899  -  Bonne pâte de mari.  -  Une forte luronne était en service chez le sieur Maudelonde, propriétaire à Surville.

Pressentant qu'Eugène Letellier, 25 ans, marchand de moutons à Pont-l’Evêque, gardien d'herbages chez le sieur Maudelonde, serait une bonne pâte de mari, elle lui demanda de l'épouser Letellier, pour son malheur, accepta.

La jeune mariée apporta en dot deux vaches, l'une donnée par son papa, l'autre offerte par son maître, plus 600 francs qu'il prêta au mari.

Pour les intérêts, c'était la femme qui les acquittait. Aussitôt que Letellier avait le dos tourné, Maudelonde arrivait et parfois même il emmenait Mme Letellier au nez de son mari, en semblant lui dire : « J'te la renverrai d'main au matin ».

Si la situation était très claire au sujet de la femme, il n'en était pas de même pour la vache à Maudelonde. Celui-ci voulait bien partager avec le mari les gentillesses de sa femme, voilà du moins ce que dit l'intéressé, mais pour la vache, bernique ! Maudelonde, prétendant qu'il l'avait prêtée et non donnée, porta plainte et Letellier fut arrêté. Il ne resta que quatre jours au clou, la vache ayant été ramenée dans l'étable du prêteur. L'infortuné Letellier qui se dit... innocent ( personne n'en doute ) a été condamné à un mois de prison, mais le tribunal l'a renvoyé immédiatement à ses moutons en lui accordant la loi Bérenger.   ( Le Bonhomme Normand )

 

Juillet 1899  -  Outrage public à la pudeur.   -   Procès-verbal a été dressé contre le nommé Esneu, cultivateur à Surville, près Pont-l'Evêque, pour outrage public à la pudeur, étant en état d'ivresse. ( Le Bonhomme Normand )

 

Juillet 1901   -   Mort en se baignant.  -  Le sieur Fernand Lecourt, 24 ans, mécanicien à Alger, s'est noyé en se baignant, la mer étant très forte.

Le corps de ce jeune homme, fils de M. Lecourt, ancien maire de Surville , va être rapporté à Pont-l'Évêque, où il a suivi les cours de l'école communale. ( Le Bonhomme Normand )

 

Décembre 1901    -   Pendu depuis sept mois.  -   Des chasseurs ont trouvé dans un fourré du bois de Surville, près Pont-l'Évêque, le squelette d'un homme suspendu à un arbre. Ils allèrent prévenir le maire. Celui-ci fit procéder aux constatations légales par un docteur qui a déclaré que ce suicide remontait à environ sept mois. Le suicidé est un nommé Duval, 29 ans, maçon, qui habitait à Lisieux, rue Petite-Couture. ( Le Bonhomme Normand )

 

Mars 1903   -   Gaminerie criminelle.  -   Un train de voyageurs était parti, le matin, de Honfleur pour Lisieux, quand à son passage sous le pont de Surville, à deux kilomètres de Pont-l'Evêque, il fut assailli par une grêle de pierres. Le mécanicien ayant stoppé, un conducteur gravit en hâte le talus et se mit à la poursuite d'une bande de gamins qui s'était fait un jeu de bombarder le train en marche.

L'un des enfants a été rejoint, c'est le fils d'un cantonnier de la région, il rejette la faute sur un de ses camarades, âgé de 11 ans, demeurant à Pont-l’Évêque. ( Le Bonhomme Normand )

 

Juillet 1903    -  Dangers des bains.   -   Le jeune Jules Launay, 12 ans et demi, dont le père est cantonnier à Surville, près Pont-l’Évêque, revenait de préparer son certificat d'études chez l'instituteur de Saint-Julien-sur-Calonne. En traversant la rivière « la Calonne » il eut l'imprudence de se baigner, alors qu'il venait de prendre un léger repas. Aussitôt à l’eau, il coula au fond. On le repêcha presque aussitôt, mais il avait déjà cessé de vivre.

— Le jeune Marcel Gilles, 14 ans, demeurant chez ses parents à Honfleur, se baignait dans le bassin de retenue où se trouvent des profondeurs de 8 à 9 mètres, quand il perdit pied et coula à pic.

Ce n'est que plusieurs heures après que l'on a retrouvé le cadavre du malheureux enfant. ( Le Bonhomme Normand )

 

Août 1903  -  Cambriolage.   -    Des malfaiteurs ont pénétré, la nuit, par effraction, dans la maison de M. Hauton, commissaire de surveillance administrative à la gare de Lisieux, en villégiature depuis quelques jours à Surville, près Pont-l’Évêque. ils ont emporté de nombreux bijoux et une bonne partie des vêtements de M. Hauton, le montant du vol s'élève à environ 1 500 fr. Les cambrioleurs, certains de ne pas être dérangés, se sont payé une bombance dont la cave de M. Hauton et quelques victuailles restées dans les buffets ont fait tous les frais.

Dès le lendemain, les gendarmes de Caen arrêtaient, à Cagny, un des auteurs du vol. Il était encore vêtu d'un pardessus appartenant à M. Hauton et on trouvait sur lui quelques-uns des bijoux dérobés. Il a déclaré se nommer Eugène Combes, 27 ans, peintre en bâtiments, demeurant à Caen, rue du Vaugueux, 33.

Combes est un dangereux repris de justice. Il a déjà été condamné pour vols qualifîés, par la cour d'assises du Calvados, à cinq ans de prison, au bout de deux ans, la clémence présidentielle lui fit remise du restant de sa peine. D'autres condamnations pour vol figurent à son casier judiciaire. Combes a été écroué à la prison de Lisieux.  ( Le Bonhomme Normand )

 

Décembre 1916  -  Une vache fait dérailler le train.   -  Un peu avant d'arriver à la halte de Surville, le tramway de Pont-l'Evêque à Cormeilles a heurté une vache qui s'était échappée d'un herbage voisin et appartenant à M. Joly. La machine et les deux voitures de voyageurs qui la suivaient ont déraillé, il y a eu cinq personnes blessées, dont une seule, Mme Doublet, 62 ans,  de Bretteville-le-Rabet, assez sérieusement atteinte, a dû être transportée à l'hôpital. Les autres ont pu, après pansement, regagner leur domicile. Une enquête est ouverte.

 

Juin 1918  -  Un incendiaire de 14 ans.  -  Pendant l'absence de ses patrons, la jeunes Marthe Bazin, 14 ans, née à Bonneville-la-Louvet, a mis le feu à un bâtiment de la ferme appartenant à M. Bergeyre de Brionne, et louée à M. Vigot, maire des Rothieux. Devant les gendarmes et le juge d'instruction, elle vient de passer des aveux complets.

 

Février 1920  -  Mauvaise rencontre.  -   A Surville, près Pont-l’Évêque, la camionnette de M. Levillain, entrepositaire à Bernay, a heurté, le soir, la voiture de M. Plichon, entrepositaire à Pont-l’Évêque. Ce dernier a été violemment projeté sur le sol et grièvement blessé. Il résulterait des premières constatations que la camionnette ne tenait pas sa droite et n'avait pas ses phares allumés. ( Le Bonhomme Normand )

 

Février 1920  -  Coup de pouce.  -   C'est dans la nuit du samedi à dimanche que nous allons devenir tous riches, en économisant, d'un coup, 250 heures de feu et de lumière ! En effet, l'avance de l'heure part, cette année, du 14 février et elle durera jusqu'au 25 octobre.

Nous allons donc recommencer et vivre en désaccord avec le soleil, la lune, les étoiles, les fleurs, les petits oiseaux, les coqs, les vaches, les cultivateurs et le bon Dieu par dessus le marché.

Ça ne fait rien, nous avons l'habitude ! Pour que l'avance prématurée de l'heure ne soit pas trop préjudiciable à la santé des écoliers, les entrées de classes, ne seront pas avancées avant Paques. Alors nos gosses vont manger une heure après nous !

On dit qu'en Amérique cette avance de l'heure n'est plus pratiquée. Pourtant les Yankees sont gens pratiques. Sans doute se trouvent-ils assez riches pour se dispenser de faire des économies de bouts de chandelles. ( Le Bonhomme Normand )

 

Décembre 1921  -   Incendie.   -  Un incendie a détruit un chalet meublé à M. Morel, directeur de la banque des Pays-Bas de Paris, et situé en pleine forêt de St-Gatien, sur la commune de Surville, près Pont-l’Évêque. Cet incendie est attribué à la malveillance. Les dégâts sont importants. Une enquête est ouverte.   ( Le Bonhomme Normand )

 

Mars 1926  -  Union Survillaise.  -  L'Union Survillaise a donné son assemblée générale sous la présidence de M. Maudelonde, maire, assisté de M. Romi et des membres du bureau.

Le compte-rendu financier a été approuvé. Cinq nouveaux membres ont été inscrites. Le banquet annuel a été fixé au 20 juin. La réunion s'est terminée par une collation.

 

Juin 1926  -  La fête de l’Union Survillaise.  -  L’Union Survillaise à célébré sa fête avec une grande solennité.

Le cortège se forma à la mairie pour se rendre à l'Église une messe était chantée par M. l'abbé Madeleine qui prit la parole en termes élevés. Une quête fut faite par Paulette Guéneau et Pierre Brière.

Après la messe, le Maire de Maudelonde déposa une gerbe au monument aux morts et prononça une allocution vibrante.

A midi, un banquet fut servi aux nombreux convives. M. Chéron avait quitté la manifestation de Dives pour y prendre part. Des toasts furent prononcés par MM. Maudelonde et Chéron, très vivement applaudis.

 

Décembre 1926  -  Une noyée.  -   Raymond Mérieult, domestique chez M. Ernoult, propriétaire à Surville, passant près de la Colonne aperçut un corps qui flottait. Il appela Auguste Quesnée qui jardinait avec lui. Aidés de deux autres hommes, ils retirèrent le corps de l'eau. C'était Mme Quesnée, née Leliévre, âgée de 56 ans, qui était tombée accidentellement à l'eau.

Tous les soins furent inutiles, la mort avait fait son oeuvre.

 

Septembre 1937  -  Un dérapage d’auto provoque un grave accident.  -  M. Hébert, marchand de poisson, demeurant à Canapville, circulait sur la route de Pont-l'Evêque, quand soudain, il ne put empêcher son véhicule, qui venait de déraper, de se jeter dans le fossé. 

Auparavant, le conducteur avait tenté de parer à l'accident en essayant de freiner son véhicule marchant à vive allure. Celui-ci, buta tout d'abord contre les rails du chemin de fer vicinal, pour finalement se renverser. 

Le conducteur se tira indemne de l'aventure, il n'en fut pas de même de M. Gosse, demeurant à St-André-d'Hébertot qui fut relevé blessé sérieusement. Il fut transporté à l'hôpital de Pont-l'Evêque. Les dégâts matériels sont 'importants.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Une auto tombe dans le fossé.  –   Une automobiliste, Mlle de Thésy, demeurant à Saint-Fussien (Somme), en voulant éviter une collision avec un camion qu'elle doublait, s'est déportée sur sa gauche et est tombée dans le fossé. Mlle de Thésy a été blessée au visage et à l'épaule. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1941   -   Avis à la population.   -   Le chef des Services régionaux de transmission des troupes d'occupation a pris l'arrêté suivant : « Des aviateurs anglais lancent depuis quelque temps au-dessus des départements du Calvados, de l'Orne et de la Manche des pigeons-voyageurs et invitent la population française à renvoyer ces pigeons avec des nouvelles.

Nous espérons que la population française, songeant aux graves conséquences de son geste, ne se prêtera pas à cette manœuvre, mais livrera ces pigeons et tous leurs accessoires au  bureau militaire allemand le plus proche ou à la mairie.

A l'avenir, toute personne qui livrera des pigeons-voyageurs ou le matériel servant à la transmission des nouvelles ou au lancement à terre du pigeon recevra une récompense par l'intermédiaire des Feldkommandanturs des départements du Calvados, de l'Orne et de la Manche.

Je compte sur la loyauté de la population et j'attends de toute personne qui découvrira des pigeons-voyageurs, etc., qu'elle les remette sans délai aux autorités allemandes ».

 

Janvier 1942   -   Tickets de sucre.   -   Les tickets spéciaux de sucre de 50 gr. du 4e trimestre 1941 (titre C. 185) ont leur validité prorogée jusqu'à nouvel ordre, et seront employés pour les régimes concurremment avec les nouveaux tickets de 500 gr. du Premier trimestre 1942 (titre C. 205)

 

Janvier 1942   -   Les tickets de charcuterie.   -   Le Préfet a arrêté que les tickets BA et BB de la feuille de viande du mois de janvier 1942 auront chacune une valeur de 90 gr. Ils seront utilisés en principe pour la charcuterie.

Les tickets-lettres, BC, BD et BE de cette même feuille sont provisoirement sans valeur.

 

Janvier 1942   -   Un incendie.   -   Un violent incendie prit à Surville, près de Pont-l'Evêque, dans une maison à M. Bucaille, habitée par les époux James, journaliers agricoles.

En un clin d'œil la maison ne fut plus qu'un vaste brasier et quand les secours arrivèrent, on ne put que noyer les décombres. Les époux James eurent juste le temps de sauver leurs   économies, mais tout le reste fut détruit.  

 

Juillet 1947  -    Les enfants terribles.     Quatre garnements de 12 à 13 ans, domiciliés à Surville, se sont amusés à briser 22 isolateurs de lignes électriques provoquant des pannes sur le secteur haute tension du Syndicat de Saint-André-d’Hébertot. Il ne reste aux parents qu’à verser à la Société d’Électricité, 5 628 fr. pour les dégâts causés par leur turbulente progéniture. ( Le Bonhomme Libre )

 

Octobre 1947  -    Une mort suspect.  -   La semaine dernière, M. Vachon, cantonnier à Surville, était trouvé mort à so domicile. Un médecin ayant refusé le permis d’inhumer, le Parquet de Pont-l’Evêque a ordonné l’autopsie du corps du défunt. ( Le Bonhomme Libre )

 

Octobre 1947  -    Le mystère est éclairci.  -   Comme suite à l’information que nous avons publiée la semaine dernière concernant le décès de M. Vachon, cantonnier à Surville, nous apprenons que le médecin-légiste chargé de l’autopsie du corps du défunt, a conclu à une mort naturelle. ( Le Bonhomme Libre )

Environs de Pont-l'Éveque  -  SURVILLE  -  L'Ancien Manoir

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