Septembre
1834
-
Tribunal de Police Correctionnelle de Caen.
-
Audience du samedi 30 août 1834.
Présidence de M. Lhermitte.
-
Pierre Pelcerf, demeurant au Fresne-Camilly, a été condamné,
pour avoir chassé en temps prohibé, à 20 fr. d'amende envers la
commune de Bernières-sur-mer, aux dépens, et à la confiscation de son
fusil.
-
Un délit semblable a attiré une condamnation de 20 fr. d'amende
au profit de la commune de Tailleville, aux dépens et à la
confiscation de son fusil, contre Charles Tanquerel, de cette commune.
(Mémorial du Calvados)
Février
1865 -
Vaccin primitif. - M.
Pâtey, vétérinaire à la Délivrande, nous écrit pour nous annoncer
que le jeudi 2 février, il a découvert, à Tailleville, canton de
Douvres, un cas de cowpox
ou vaccin primitif.
Avec
l'aide de Mme Costil, sage-femme à la Délivrande, M. Pâtey a pu
pratiquer cinq inoculations de pis à bras sur cinq jeunes gens de douze
à quatorze ans, et réserver une certaine quantité de virus pour une
autre circonstance. (l’Ordre et la Liberté)
Février
1865 -
Le temps qu’il fait.
- L'hiver
est décidément venu nous retrouver. Notre bulletin météorologique de
ce jour porte que cette nuit on comptait, à Caen, 3 degrés 1/2
au-dessous de zéro, et qu'aujourd'hui on en compte encore 2 degrés.
Le
froid se fait sentir partout. A Paris, les thermomètres marquent 7
degrés 8/10, c'est-à-dire qu'avec deux degrés de plus la Seine sera
gelée de nouveau. Cet état de la température n'est pas nuisible aux
travaux de la campagne, il a surtout pour effet d'arrêter l'élan de
certaines plantes qui, dans ces derniers temps, semblait être trop
rapide. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre
1866 -
La migration.
-
On ne se rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme
depuis ces jours derniers, autant d'oiseaux venant des contrées septentrionales,
surtout des cigognes, des grues et des hérons. On doit voir là
l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les
astronomes comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits
des 12 et 13 de ce mois.
A
cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre
d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du
siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Janvier
1867 -
Mort de froid.
- Un jeune
homme de 16 ans, domestique a Bény-sur-Mer, voulut, le 3 janvier, aller
rendre visite à ses parents qui restent à une ou deux lieues de
distance. Il partit de grands matin afin d'être de retour pour l'heure
du travail.
Ce
malheureux, qui est d'une faible complexion, a été saisi par le froid,
sur le chemin qui conduit à Tailleville. On l'a retrouvé mort dans la
journée.
Septembre
1868 -
Des voleurs. -
Le sieur Quesnelle, cultivateur à Tailleville, s'apercevait
depuis quelque temps qu'on lui volait de l'oignon dans son champ, la
nuit.
Jeudi
dernier, un de ses amis et lui se mirent en embuscade. Il ne tardèrent
pas à voir arriver deux individus avec une petite voiture à bras, dite
carriole, qu'ils se mirent à remplir d'oignons. La chose faite, le
sieur Quesnelle et son compagnon tombèrent sur les voleurs dont ils se
sont rendus maîtres. Ils les ont enfermés dans la cave du sieur
Levigneur, aubergiste à Tailleville, puis ils ont été chercher le
commissaire de police et les gendarmes de la Délidrande qui ont livré
les voleurs à M. le procureur impérial.
Janvier
1870 -
Fait divers.
- Le 24
janvier, vers 8 heures du soir, le nommé Mirtyle Tourmente, âgé de 33
ans, cultivateur, domicilié à Tailleville, a été trouvé sans
connaissance dans un fossé de la route de Caen à la Délivrande.
Transporté immédiatement à l'hôtel de la Petite-Notre-Dame, à la
Délivrande, il y reçut les soins nécessaires de M. Laurent, médecin.
Le lendemain 25, vers 2 heures du matin, il expira des suites d'une
congestion cérébrale produise par l'abus de l'alcool.
Avril
1870 -
Fait divers.
- La
semaine dernière, M. Mellerio, propriétaire du château de Tailleville,
près Saint-Aubin-sur-Mer, a mis fin a ses jours en se précipitant du
haut du belvédère qui surmonte les bâtiments.
Le
domaine de Tailleville est une des plus
belles propriétés de
notre contrée, tant par
sa position à un kilomètre et demi de la mer, que
par le goût qui a présidé à son organisation, ferme, bâtiments
habitation importants, chapelle, parcs, jardins, bois, chasses
magnifiques, rien n'y manque, on y remarque aussi une riche galerie de tableaux,
dont quelques-uns sont signés de nos maîtres.
Malgré
son immense fortune, M. Mellerio ne vivait pas
heureux, car, la fatalité avait jeté sur son chemin une femme qui
avait pris un empire absolu sur sa faible nature, un jour même,
convaincu que ces relations le conduiraient en enfer, il s'était, dans
le foyer de sa cheminée, brûlé les doigts des deux mains, dont il ne
lui restait, plus que d’informes tronçons5
toujours, recouverts
de gants de peau garnis
de bois à leur extrémité.
En
ces derniers temps, le châtelain de Tailleville, homme humain et
charitable, fréquentait les églises, les couvents et les maisons
religieuses de sa contrée auxquels il a dû réserver une large place
dans son testament. M, Mellerio était âgé de 43 ans.
Mai
1872 - Le temps
qu’il fait.
- Depuis
quinze jours, il pleut, il vente, il grêle, il neige, il gèle.
Dans
le Calvados, gelée et inondation. Dans l'Orne, neige et gelée. Aux
environs de Paris, les légumes et les fruits sont en partie détruits.
Dans les pays vignobles, tout semble anéanti.
Le
blé augmente sur tous les marchés, cependant, il ne faut pas trop
s'effrayer de cette hausse, car les récoltes ne sont pas en détresse,
et ceux-là qui prétendent que le blé va pourrir en terre sont des
imbéciles ou des spéculateurs.
Mai
1872 - Pluie.
- Les
pluies abondantes qui sont tombées pendant ce mois, ont produit une
crétine très préjudiciable dans la vallée de la Dives. En effet,
l'eau couvre tout à fait un grand nombre d'herbages dans plusieurs
communes, surtout dans les partis les plus basses, où elle atteint 50
à 60 centimètres.
Mai
1872 - Le temps
qu’il fait.
- La
température insolite
qui règne depuis quelques semaines, est cause d'une aggravation de la
mortalité dans certaines contrées.
A
Paris le chiffre
des décès a été de
plus 1000 dans la dernière semaine, total considérable en raison du
nombre actuel des
habitants.
Mai
1872 - Fait
divers.
- La
récolte du blé sera abondante cette année et le pain bon marché. Qui
dit cela ? La caille, d'après le dicton ancien : « Autant de fois
chante la caille, autant de pistoles vaut le sac de blé. » Or, cette
année, la caille fait entendre son chant criard quatre fois
consécutives : signe d'abondance et le blé à 40 fr. le sac. L'année
dernière, elle le répétait six et sept fois ; présage de cherté. En
effet, le blé
n'a-t-il pas, en ces derniers jours, monté à plus de 60 fr.
Juin
1872 -
Affaire Mellerio.
- Nos
lecteurs se rappellent qu'il y a trois ans, le propriétaire du château
de Tailleville, M. Mellerio, dans un accès d'exaltation dont il avait à
maintes reprises donné des signes, se jeta du haut de son belvédère
et se tua net. Avant de se donner la mort, M. Mellerio avait fait des
dispositions testamentaires en faveur de la communauté de la
Délivrande et d'une dame Debacker, qui habitait ordinairement le
château de Tailleville du vivant de son propriétaire. Les héritiers
Mellerio ont attaqué ces donations, s'élevant à environ douze cents
mille francs, et les débats de cette affaire, qui promet de piquantes
révélations, s'ouvriront à Caen lundi prochain ; Me Allou de Paris,
plaidera pour les héritiers Mellerio ; Me Carel et Pillet-Desjardins
pour la communauté de la Délivrande et Mme Debacker.
Juin
1882 - Affaire Mellerio.
- Nos lecteurs se rappellent qu'il y a trois ans, le propriétaire
du château de Tailleville, M. Mellerio, dans un accès d'exaltation
dont il avait à maintes reprises donné des signes, se jeta du haut de
son belvédère et se tua net. Avant de ce donner la mort, M. Mellerio
avait fait des dispositions testamentaires en faveur de la communauté
de la Délivrande et d'une dame Debacker, qui habitait ordinairement le
château de Tailleville du vivant de son propriétaire. Les héritiers
Mellerio ont attaqué ces donations, s'élevant a environ douze
cents mille francs, et les débats de cette affaire, qui promet de
piquantes révélations, s'ouvriront à Caen lundi prochain.
Août
1893 -
La rougeole.
- Une
épidémie de rougeole règne en ce moment dans notre région sur les
enfants, et fait des victimes trop nombreuses. Ceci tient à ce que
cette maladie est mal comprise. Les parents regardent la rougeole comme
terminée quand l'éruption a disparu, ce qui est une grave erreur, car
la convalescence surtout est à surveiller et à soigner. Les petits
malades doivent garder scrupuleusement la chambre pendant un temps assez
long après l’éruption. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1893 -
L’Hirondelle de la mer.
- Concours
de pigeons à
Mont-de-Marsan (Landes), le 23 juillet. Arrivées, MM. de Chazot,
Tailleville ; 2e H. Cussy ; 4e , Desaunais, 4e
et Prempain, de Langrune.
Concours
de Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord), le 6 août. — Arrivées, MM. L.
Saillard, à Langrune ; de Chazot, à Tailleville. H. Cussy, à
Langrune. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1897 -
Mendiant exigeant. -
Deux
dames,
en ce moment à St-Aubin-sur-Mer, étaient allées se promener du côté
de Tailleville, lorsqu'elles furent accostées par Edouard Chrétien, 18
ans, qui leur demanda l'aumône. Ne trouvant pas qu'on lui donnait
assez, le jeune vaurien menaça de mort les deux dames. L'une d'elles
lui remit 5 fr.,
le mendiant, en exigeait autant de l’autre, lorsque des personnes
vinrent débarrasser les malheureuses femmes de ce mendiant
exigeant.
II
n'a été condamné qu'à deux mois de prison seulement. C'est peu. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1899 -
Renversé par une bicyclette.
- Le
jeune Joseph Gamblin, 13 ans, domestique à Mathieu, a été projeté à
terre, sur la route de Caen, par une bicyclette montée par une dame qui
est tombée sur lui.
Relevé
par le mari de cette dame, le pauvre jeune homme a été transporté en
brouette, chez ses parents, à Tailleville, où un docteur, appelé par
les auteurs de l'accident, a constaté que le blessé avait une fracture
à un pied. Ces derniers n'ont pas voulu se faire connaître aux parents
du jeune Gamblin. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1900 -
Vols. -
A Ouistreham,
d'une bicyclette de 460 fr. au sieur Lemenuet, menuisier à Caen.
—
D'une paire de bottes de 10 fr. au sieur Lecot, à Tilly-sur-Seulles.
—
De 100 fr. d'objets mobiliers au sieur Pouchin, à Cabourg.
—
De 50 fr. de pommes au sieur Bellenger, à Goupillières.
—
D'un fusil de 100 fr. au sieur Aubry, cultivateur à Tailleville.
—
D'une paire de bottines de 18 fr. au sieur Casset, cultivateur à
Saint-Samson. — De 66 fr. d étoffes
à la veuve Lecoq, mercière à Bernières-sur-Mer.
—
De 200 bouteilles de vin dans la villa du sieur Claverie, à
St-Aubin-sur-Mer. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1900 -
Fièvre typhoïde. -
Cette
maladie sévit avec
assez de violence au Havre. C'est au point qu'on a jugé prudent de ne
pas faire l'appel des « treize jours » du 24e d'infanterie.
—
Dans les autres villes de Normandie, les réservistes ont commencé
lundi leur période d'exercice. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1917 - Attaque nocturne. -
Le nommé Bigrot, dit " Curé de Tailleville ', à cause de son
érudition et de certaines connaissances spéciales, qui lui assurent la
supériorité dans cette commune, rentrant chez lui, le soir, dimanche
dernier, en fredonnant car il avait la gaité des " Fredons ",
au temps de Rabelais, fut attaqué par un inconnu qui lui porta deux
coups de poing au visage, et lui vola son porte-monnaie contenant 20
francs. Bigrot, qui porte la marque de cette violence, ne se souvient
d'aucun autre détail tant il était ému...
La gendarmerie recherches l'agresseur.
Avril
1926 -
Une meule de foin en flamme.
- Il
y a
quelques
jours
le jeune
Levard
Félix,
15 ans,
chez
ses parents,
cultivateurs
à Bernières,
qui passait
à cheval
près
d'une
meule
de paille
située
en bordure
de la
route
de Tailleville,
voulut
s'abriter
derrière
cette
meule
pour
allumer
une cigarette.
Par inadvertance,
il jeta
l'allumette
dont
il s'était
servi
au pied
de la
meule.
Le jeune
homme
ayant
continué
son chemin,
entendit
des crépitements
derrière
lui et
se retourna.
Plusieurs
bottes
étaient
en
feu.
Levard essaya
d'éloigner
de la
meule
les gerbes
en flammes,
mais
le sinistre
avait
pris
de rapides
proportions
et quelques
instants
après
la meule
était
entièrement
embrasée.
Interrogé
par les
gendarmes,
Félix
Levard
a fini
par passer
des aveux,
reconnaissant
que l'incendie
était
dû à
son imprudence.
Août
1926 -
Une vache
succombe de
frayeur après
l'accident.
- Une
collision s'est
produite hier
au carrefour
des routes
de Caen
à Courseulles
et de
Périers à
Tailleville, entre
un camion
appartenant à
M. Devaux
Albert, marchand
de charbon
et une
auto conduite
par M. Godefroy,
en villégiature
à Ver-sur-Mer.
Les deux
véhicules ont
été gravement
endommagés. La
collision s'était
produite à
proximité d'un
champ appartenant
à une dame
Geffroy,
champ où
plusieurs bestiaux
se trouvaient
au piquet.
En
pénétrant
dans le
pâturage, le
lendemain, la
cultivatrice trouva
une de
ses vaches
crevées, plus
loin une
autre avait
vêlé. C'était
une perte
de 5.000
francs, que
Mme Geffroy
impute
à l'auteur
de l’accident
d'auto. La
bête serait
crevée en
effet, à
la suite
de la
frayeur qu'elle
eut lors
de l'accident.
Juillet
1930 -
Muselez vos chiens. - C'est
ce que n'a pas fait M. Jules Tombette, 49 ans, cultivateur à
Tailleville. Il mordit (le chien naturellement) le sieur Hamelin qui
porta plainte. 25 francs d'amende.
Décembre
1936 -
Un
incendie d’une meule.
-
Au
cours de la nuit, un incendie détruisait une meule de foin, édifiée
en bordure du chemin de Basly à Tailleville, et appartenant à un
cultivateur de cette dernière localité. M. Victor Bisson,
M.
Bisson porta ses soupçons sur un pupille de l'Assistance Publique,
Alphonse Vicaire, âgé de 16 ans, qu'il avait eu à son service et
qu'il avait congédié en raison de sa mauvaise conduite. Vicaire avait
été aperçu, dans la soirée qui avait précédé le sinistre, rôdant
dans le village.
Les
soupçons du cultivateur se trouvèrent confirmés par la découverte,
dans les décombres de la meule, d'un livret au nom de Vicaire.
Interrogé
à l'Hospice Saint-Louis, de Caen, qu'il avait regagné, l'individu
reconnut être l'auteur du sinistre. Il affirma toutefois qu'il n'avait
pas agi par vengeance. Selon ses déclarations, il aurait, pour se
réchauffer, brûlé une botte de paille à proximité de la meule et,
alors qu'il dormait, le feu se serait communiqué à celle-ci.
(source le M. du C.)
Janvier
1940 -
Une histoire de bicyclette.
-
Le jeune
Maurice Lemaignier,
16 ans,
ouvrier agricole,
domicilié
chez ses
parents à Tailleville,
s'était rendu
à bicyclette à
Saint-Aubin-sur-Mer, accompagnant
ses sœurs,
qui effectuaient
une livraison
de lait.
Le Jeune
Lemaignier se
trouvait chez
M. Perrier,
boulanger, quand
il aperçut
un certain
Louis Aubert,
19 ans,
ouvrier agricole
à Luc,
qui tentait
de faire
main basse
sur sa
bicyclette laissée
en stationnement
le long
de la
devanture du
boulanger. Le
jeune homme
réussit,
non sans
peine, avec
l'aide d'une
de ses
sœurs, à
rentrer en
possession de
sa machine,
mais au
cours de
ce différend,
il aurait été
frappé et
sa sœur
grossièrement insultée
par Aubert.
M.
Lemaignier, père,
a porté
plainte contre
Aubert, qui
a déclaré
n'avoir jamais
eu l'intention
de voler
la bicyclette,
mais simplement
avoir voulu
faire une
farce
à Lemaignier en
la cachant.
Février
1940 -
Un
malheur n’arrive jamais seul.
-
En
1936.
René
Benard,
domestique
agricole,
avait
été
arrêté
alors
qu'il
transportait
sur sa
bicyclette,
dans
un panier
à double
fonds,
des lapins
volés.
Convaincu,
en outre,
d'être
l'auteur
de nombreux
cambriolages
de clapiers
et poulaillers,
Bénard
avait
été
condamné
par le
tribunal
correctionnel
de Caen
à une
forte
peine d'emprisonnement
et s'était
entendu
interdire
l'arrondissement
de Caen.
A
sa sortie
de prison,
il avait
réussi
à trouver
du travail
chez
M. Louis
Julien,
au Manoir
prés Bayeux.
Malheureusement,
sa femme
aussi
peu scrupuleuse
que lui,
condamnée
son tour
dut quitter
cet arrondissement
et vint
alors
travailler
à Tailleville.
De
temps
autre,
Bénard
échappant
à toute
surveillance
arrivait
et passer
quelques
heures
auprès
d'elle.
Hier,
conduisant
un attelage
pour
son patron,
il voulut
séjourner
Tailleville.
Mal lui
en prit.
Surpris
par les
gendarmes
de la
Délivrande,
il fut
arrêté.
Et comme
un malheur
n'arrive
jamais
seul,
il a
en outre
été
gratifié
de deux
procès-verbaux,
l'un
pour
mauvais
traitements
à animal
domestique,
son cheval
étant
blessé
en de
nombreux
endroits,
l'autre
pour
transporter
du blé
sans
pièce
de régie.
Octobre
1946 -
Un cheval tombe dans un Blockhaus.
- En
labourant un champ dans la plaine, M. Cassigneul, demeurant à
Tailleville, s’est trouvé en présence d’un ouvrage édifié au ras
du sol. Le cultivateur n’eut pas le temps d’arrêter son attelage
dont l’un des chevaux tomba dans une fosse de 2 m. 50 de profondeur.
Avec l’aide de voisins, l’animal qui portait des blessures sans
gravité a pu être retiré de sa fâcheuse position.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Novembre
1946 -
Des malfaiteurs assomment un prisonnier allemand.
- Dans
le courant de la nuit un prisonnier allemand logé dans les dépendances
de la ferme exploitée à Tailleville par M. Lecalonnée, était
réveillé par des bruits suspects. Il se leva et se trouva en présence
de deux individus qui avaient pénétré par escalade
dans la propriété. Frappé à coups de bâton, le prisonnier fut
découvert quelques heures après inanimé sur le sol. (Source
: Le Bonhomme
Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer,
un nombre imposant de localités de notre département viennent de se
voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au
cours des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Douvres. -
Bénouville
(R) ; Bernières-sur-Mer (D) ; Beuville (R) ; Biéville
(R) ; Colleville-Montgomery (R) ; Cresserons (R) ;
Hermanville-sur-Mer (R) ; Ouistreham (D) ; Saint-Aubin d'Arquenay
(R) ; Tailleville (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1949 -
Trois Croix de Guerre. -
Le colonel Gras, représentant le général commandant la
subdivision de Caen, qu'accompagnait Me
Tesnières, conseiller général, a remis la Croix de Guerre aux
communes de Biéville-sur-Orne, Cresserons et Tailleville.
Dans
ces deux dernières localités les cérémonies se déroulèrent avec le
concours de la Fanfare de Saint-Aubin-sur-Mer. (Source : Le
Bonhomme Libre)
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