1er Juillet 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

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TAILLEVILLE

Canton de Douvres-La Délivrande 

Les habitants de la commune de Tailleville sont des taillevillais et taillevillaises

Septembre 1834   -   Tribunal de Police Correctionnelle de Caen.   -   Audience du samedi 30 août 1834.  Présidence de M. Lhermitte.

-   Pierre Pelcerf, demeurant au Fresne-Camilly, a été condamné, pour avoir chassé en temps prohibé, à 20 fr. d'amende envers la commune de Bernières-sur-mer, aux dépens, et à la confiscation de son fusil.

-   Un délit semblable a attiré une condamnation de 20 fr. d'amende au profit de la commune de Tailleville, aux dépens et à la confiscation de son fusil, contre Charles Tanquerel, de cette commune. (Mémorial du Calvados)

 

Février 1865   -   Vaccin primitif.   -   M. Pâtey, vétérinaire à la Délivrande, nous écrit pour nous annoncer que le jeudi 2 février, il a découvert, à Tailleville, canton de Douvres, un cas de cowpox ou vaccin primitif.

Avec l'aide de Mme Costil, sage-femme à la Délivrande, M. Pâtey a pu pratiquer cinq inoculations de pis à bras sur cinq jeunes gens de douze à quatorze ans, et réserver une certaine quantité de virus pour une autre circonstance. (l’Ordre et la Liberté)

 

Février 1865   -   Le temps qu’il fait.   -   L'hiver est décidément venu nous retrouver. Notre bulletin météorologique de ce jour porte que cette nuit on comptait, à Caen, 3 degrés 1/2 au-dessous de zéro, et qu'aujourd'hui on en compte encore 2 degrés.

Le froid se fait sentir partout. A Paris, les thermomètres marquent 7 degrés 8/10, c'est-à-dire qu'avec deux degrés de plus la Seine sera gelée de nouveau. Cet état de la température n'est pas nuisible aux travaux de la campagne, il a surtout pour effet d'arrêter l'élan de certaines plantes qui, dans ces derniers temps, semblait être trop rapide. (l’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1866   -   La migration.   -   On ne se rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme depuis ces jours derniers, autant d'oiseaux venant des contrées septentrionales, surtout des cigognes, des grues et des hérons. On doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.

 

Novembre 1866   -   Les étoiles filantes.   -   Les astronomes comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits des 12 et 13 de ce mois.

A cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.

 

Janvier 1867   -   Mort de froid.   -   Un jeune homme de 16 ans, domestique a Bény-sur-Mer, voulut, le 3 janvier, aller rendre visite à ses parents qui restent à une ou deux lieues de distance. Il partit de grands matin afin d'être de retour pour l'heure du travail.

Ce malheureux, qui est d'une faible complexion, a été saisi par le froid, sur le chemin qui conduit à Tailleville. On l'a retrouvé mort dans la journée. 

 

Septembre 1868   -   Des voleurs.   -   Le sieur Quesnelle, cultivateur à Tailleville, s'apercevait depuis quelque temps qu'on lui volait de l'oignon dans son champ, la nuit.

Jeudi dernier, un de ses amis et lui se mirent en embuscade. Il ne tardèrent pas à voir arriver deux individus avec une petite voiture à bras, dite carriole, qu'ils se mirent à remplir d'oignons. La chose faite, le sieur Quesnelle et son compagnon tombèrent sur les voleurs dont ils se sont rendus maîtres. Ils les ont enfermés dans la cave du sieur Levigneur, aubergiste à Tailleville, puis ils ont été chercher le commissaire de police et les gendarmes de la Délidrande qui ont livré les voleurs à M. le procureur impérial.  

Janvier 1870   -   Fait divers.   -  Le 24 janvier, vers 8 heures du soir, le nommé Mirtyle Tourmente, âgé de 33 ans, cultivateur, domicilié à Tailleville, a été trouvé sans connaissance dans un fossé de la route de Caen à la Délivrande. Transporté immédiatement à l'hôtel de la Petite-Notre-Dame, à la Délivrande, il y reçut les soins nécessaires de M. Laurent, médecin. Le lendemain 25, vers 2 heures du matin, il expira des suites d'une congestion cérébrale produise par l'abus de l'alcool.  

 

Avril 1870   -   Fait divers.   -   La semaine dernière, M. Mellerio, propriétaire du château de Tailleville, près Saint-Aubin-sur-Mer, a mis fin a ses jours en se précipitant du haut du belvédère qui surmonte les bâtiments.

Le domaine de Tailleville est une des plus belles propriétés de notre contrée, tant par sa position à un kilomètre et demi de la mer, que par le goût qui a présidé à son organisation, ferme, bâtiments habitation importants, chapelle, parcs, jardins, bois, chasses magnifiques, rien n'y manque, on y remarque aussi une riche galerie de tableaux, dont quelques-uns sont signés de nos maîtres.

Malgré son immense fortune, M. Mellerio ne vivait pas heureux, car, la fatalité avait jeté sur son chemin une femme qui avait pris un empire absolu sur sa faible nature, un jour même, convaincu que ces relations le conduiraient en enfer, il s'était, dans le foyer de sa cheminée, brûlé les doigts des deux mains, dont il  ne lui restait, plus que d’informes tronçons5 toujours, recouverts de gants de peau garnis de bois à leur extrémité.

En ces derniers temps, le châtelain de Tailleville, homme humain et charitable, fréquentait les églises, les couvents et les maisons religieuses de sa contrée auxquels il a dû réserver une large place dans son testament. M, Mellerio était âgé de 43 ans.  

Mai 1872   -  Le temps qu’il fait.  -  Depuis quinze jours, il pleut, il vente, il grêle, il neige, il gèle.

Dans le Calvados, gelée et inondation. Dans l'Orne, neige et gelée. Aux environs de Paris, les légumes et les fruits sont en partie détruits. Dans les pays vignobles, tout semble anéanti.

Le blé augmente sur tous les marchés, cependant, il ne faut pas trop s'effrayer de cette hausse, car les récoltes ne sont pas en détresse, et ceux-là qui prétendent que le blé va pourrir en terre sont des imbéciles ou des spéculateurs.

 

Mai 1872   -  Pluie.  -  Les pluies abondantes qui sont tombées pendant ce mois, ont produit une crétine très préjudiciable dans la vallée de la Dives. En effet, l'eau couvre tout à fait un grand nombre d'herbages dans plusieurs communes, surtout dans les partis les plus basses, où elle atteint 50 à 60 centimètres.

 

Mai 1872   -  Le temps qu’il fait.  -  La température insolite qui règne depuis quelques semaines, est cause d'une aggravation de la mortalité dans certaines contrées.

A Paris le chiffre des décès a été de plus 1000 dans la dernière semaine, total considérable en raison du nombre actuel des habitants.

 

Mai 1872   -  Fait divers.   -  La récolte du blé sera abondante cette année et le pain bon marché. Qui dit cela ? La caille, d'après le dicton ancien : « Autant de fois chante la caille, autant de pistoles vaut le sac de blé. » Or, cette année, la caille fait entendre son chant criard quatre fois consécutives : signe d'abondance et le blé à 40 fr. le sac. L'année dernière, elle le répétait six et sept fois ; présage de cherté. En effet, le blé n'a-t-il pas, en ces derniers jours, monté à plus de 60 fr.

 

Juin 1872   -  Affaire Mellerio.   -  Nos lecteurs se rappellent qu'il y a trois ans, le propriétaire du château de Tailleville, M. Mellerio, dans un accès d'exaltation dont il avait à maintes reprises donné des signes, se jeta du haut de son belvédère et se tua net. Avant de se donner la mort, M. Mellerio avait fait des dispositions testamentaires en faveur de la communauté de la Délivrande et d'une dame Debacker, qui habitait ordinairement le château de Tailleville du vivant de son propriétaire. Les héritiers Mellerio ont attaqué ces donations, s'élevant à environ douze cents mille francs, et les débats de cette affaire, qui promet de piquantes révélations, s'ouvriront à Caen lundi prochain ; Me Allou de Paris, plaidera pour les héritiers Mellerio ; Me Carel et Pillet-Desjardins pour la communauté de la Délivrande et Mme  Debacker.

Juin 1882  -  Affaire Mellerio.  -  Nos lecteurs se rappellent qu'il y a trois ans, le propriétaire du château de Tailleville, M. Mellerio, dans un accès d'exaltation dont il avait à maintes reprises donné des signes, se jeta du haut de son belvédère et se tua net. Avant de ce donner la mort, M. Mellerio avait fait des dispositions testamentaires en faveur de la communauté de la Délivrande et d'une dame Debacker, qui habitait ordinairement le château de Tailleville du vivant de son propriétaire. Les héritiers Mellerio ont attaqué ces  donations, s'élevant a environ douze cents mille francs, et les débats de cette affaire, qui promet de piquantes révélations, s'ouvriront à Caen lundi prochain.  

 

Août 1893  -  La rougeole.  -  Une épidémie de rougeole règne en ce moment dans notre région sur les enfants, et fait des victimes trop nombreuses. Ceci tient à ce que cette maladie est mal comprise. Les parents regardent la rougeole comme terminée quand l'éruption a disparu, ce qui est une grave erreur, car la convalescence surtout est à surveiller et à soigner. Les petits malades doivent garder scrupuleusement la chambre pendant un temps assez long après l’éruption. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1893  -  L’Hirondelle de la mer.  -  Concours de pigeons à Mont-de-Marsan (Landes), le 23 juillet. Arrivées, MM. de Chazot, Tailleville ; 2e H. Cussy ; 4e , Desaunais, 4e et Prempain, de Langrune. 

Concours de Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord), le 6 août. — Arrivées, MM. L. Saillard, à Langrune ; de Chazot, à Tailleville. H. Cussy, à Langrune. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1897  -  Mendiant exigeant.  -  Deux dames, en ce moment à St-Aubin-sur-Mer, étaient allées se promener du côté de Tailleville, lorsqu'elles furent accostées par Edouard Chrétien, 18 ans, qui leur demanda l'aumône. Ne trouvant pas qu'on lui donnait assez, le jeune vaurien menaça de mort les deux dames. L'une d'elles lui remit 5 fr., le mendiant, en exigeait autant de l’autre, lorsque des personnes vinrent débarrasser les malheureuses femmes de ce mendiant exigeant. 

II n'a été condamné qu'à deux mois de prison seulement. C'est peu. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1899  -  Renversé par une bicyclette.   -   Le jeune Joseph Gamblin, 13 ans, domestique à Mathieu, a été projeté à terre, sur la route de Caen, par une bicyclette montée par une dame qui est tombée sur lui. 

Relevé par le mari de cette dame, le pauvre jeune homme a été transporté en brouette, chez ses parents, à Tailleville, où un docteur, appelé par les auteurs de l'accident, a constaté que le blessé avait une fracture à un pied. Ces derniers n'ont pas voulu se faire connaître aux parents du jeune Gamblin. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1900   -   Vols.  -   A Ouistreham, d'une bicyclette de 460 fr. au sieur Lemenuet, menuisier à Caen.

— D'une paire de bottes de 10 fr. au sieur Lecot, à Tilly-sur-Seulles.

— De 100 fr. d'objets mobiliers au sieur Pouchin, à Cabourg.

— De 50 fr. de pommes au sieur Bellenger, à Goupillières.

— D'un fusil de 100 fr. au sieur Aubry, cultivateur à Tailleville.

— D'une paire de bottines de 18 fr. au sieur Casset, cultivateur à Saint-Samson. — De 66 fr. d étoffes à la veuve Lecoq, mercière à Bernières-sur-Mer.

— De 200 bouteilles de vin dans la villa du sieur Claverie, à St-Aubin-sur-Mer. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1900   -   Fièvre typhoïde.  -   Cette maladie sévit avec assez de violence au Havre. C'est au point qu'on a jugé prudent de ne pas faire l'appel des « treize jours » du 24e d'infanterie.

— Dans les autres villes de Normandie, les réservistes ont commencé lundi leur période d'exercice. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1917  -  Attaque nocturne.  -   Le nommé Bigrot, dit " Curé de Tailleville ', à cause de son érudition et de certaines connaissances spéciales, qui lui assurent la supériorité dans cette commune, rentrant chez lui, le soir, dimanche dernier, en fredonnant car il avait la gaité des " Fredons ", au temps de Rabelais, fut attaqué par un inconnu qui lui porta deux coups de poing au visage, et lui vola son porte-monnaie contenant 20 francs. Bigrot, qui porte la marque de cette violence, ne se souvient d'aucun autre détail tant il était ému...  La gendarmerie recherches l'agresseur.

 

Avril 1926  -  Une meule de foin en flamme.  -  Il y a quelques jours le jeune Levard Félix, 15 ans, chez ses parents, cultivateurs à Bernières, qui passait à cheval près d'une meule de paille située en bordure de la route de Tailleville, voulut s'abriter derrière cette meule pour allumer une cigarette. Par inadvertance, il jeta l'allumette dont il s'était servi au pied de la meule. Le jeune homme ayant continué son chemin, entendit des crépitements derrière lui et se retourna. Plusieurs bottes étaient en feu.
Levard essaya d'éloigner de la meule les gerbes en flammes, mais le sinistre avait pris de rapides proportions et quelques instants après la meule était entièrement embrasée.

Interrogé par les gendarmes, Félix Levard a fini par passer des aveux, reconnaissant que l'incendie était à son imprudence.

 

Août 1926  -  Une vache succombe de frayeur après l'accident.  -  Une collision s'est produite hier au carrefour des routes de Caen à Courseulles et de Périers à Tailleville, entre un camion appartenant à M. Devaux Albert, marchand de charbon et une auto conduite par M. Godefroy, en villégiature à Ver-sur-Mer. Les deux véhicules ont été gravement endommagés. La collision s'était produite à proximité d'un champ appartenant à une dame Geffroy, champ plusieurs bestiaux se trouvaient au piquet.

En pénétrant dans le pâturage, le lendemain, la cultivatrice trouva une de ses vaches crevées, plus loin une autre avait vêlé. C'était une perte de 5.000 francs, que Mme Geffroy impute à l'auteur de l’accident d'auto. La bête serait crevée en effet, à la suite de la frayeur qu'elle eut lors de l'accident.

 

Juillet 1930   -   Muselez vos chiens.   -   C'est ce que n'a pas fait M. Jules Tombette, 49 ans, cultivateur à Tailleville. Il mordit (le chien naturellement) le sieur Hamelin qui porta plainte. 25 francs d'amende.

 

Décembre 1936  -   Un incendie d’une meule.  -  Au cours de la nuit, un incendie détruisait une meule de foin, édifiée en bordure du chemin de Basly à Tailleville, et appartenant à un cultivateur de cette dernière localité. M. Victor Bisson,

M. Bisson porta ses soupçons sur un pupille de l'Assistance Publique, Alphonse Vicaire, âgé de 16 ans, qu'il avait eu à son service et qu'il avait congédié en raison de sa mauvaise conduite. Vicaire avait été aperçu, dans la soirée qui avait précédé le sinistre, rôdant dans le village.

Les soupçons du cultivateur se trouvèrent confirmés par la découverte, dans les décombres de la meule, d'un livret au nom de Vicaire.

Interrogé à l'Hospice Saint-Louis, de Caen, qu'il avait regagné, l'individu reconnut être l'auteur du sinistre. Il affirma toutefois qu'il n'avait pas agi par vengeance. Selon ses déclarations, il aurait, pour se réchauffer, brûlé une botte de paille à proximité de la meule et, alors qu'il dormait, le feu se serait communiqué à celle-ci. (source le M. du C.)

 

Janvier 1940  -  Une histoire de bicyclette.  -  Le jeune Maurice Lemaignier, 16 ans, ouvrier agricole, domicilié chez ses parents à Tailleville, s'était rendu à bicyclette à Saint-Aubin-sur-Mer, accompagnant ses sœurs, qui effectuaient une livraison de lait. Le Jeune Lemaignier se trouvait chez M. Perrier, boulanger, quand il aperçut un certain Louis Aubert, 19 ans, ouvrier agricole à Luc, qui tentait de faire main basse sur sa bicyclette laissée en stationnement le long de la devanture du boulanger. Le jeune homme réussit, non sans peine, avec l'aide d'une de ses sœurs, à  rentrer en possession de sa machine, mais au cours de ce différend, il aurait été frappé et sa sœur grossièrement insultée par Aubert.

M. Lemaignier, père, a porté plainte contre Aubert, qui a claré n'avoir jamais eu l'intention
de voler la bicyclette, mais simplement avoir voulu faire une farce à Lemaignier en la cachant.

 

Février 1940  -  Un malheur n’arrive jamais seul.  -  En 1936. René Benard, domestique agricole, avait été arrêté alors qu'il transportait sur sa bicyclette, dans un panier à double fonds, des lapins volés.

Convaincu, en outre, d'être l'auteur de nombreux cambriolages de clapiers et poulaillers, Bénard avait été condamné par le tribunal correctionnel de Caen à une forte peine d'emprisonnement et s'était entendu interdire l'arrondissement de Caen.

A sa sortie de prison, il avait réussi à trouver du travail chez M. Louis Julien, au Manoir prés Bayeux. Malheureusement, sa femme aussi peu scrupuleuse que lui, condamnée son tour dut quitter cet arrondissement et vint alors travailler à Tailleville.

De temps autre, Bénard échappant à toute surveillance arrivait et passer quelques heures auprès d'elle. Hier, conduisant un attelage pour son patron, il voulut séjourner Tailleville. Mal lui en prit. Surpris par les gendarmes de la Délivrande, il fut arrêté. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, il a en outre été gratifié de deux procès-verbaux, l'un pour mauvais traitements à animal domestique, son cheval étant blessé en de nombreux endroits, l'autre pour transporter du blé sans pièce de régie.  

 

Octobre 1946  -  Un cheval tombe dans un Blockhaus.  -  En labourant un champ dans la plaine, M. Cassigneul, demeurant à Tailleville, s’est trouvé en présence d’un ouvrage édifié au ras du sol. Le cultivateur n’eut pas le temps d’arrêter son attelage dont l’un des chevaux tomba dans une fosse de 2 m. 50 de profondeur. Avec l’aide de voisins, l’animal qui portait des blessures sans gravité a pu être retiré de sa fâcheuse position. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1946  -  Des malfaiteurs assomment un prisonnier allemand.  -   Dans le courant de la nuit un prisonnier allemand logé dans les dépendances de la ferme exploitée à Tailleville par M. Lecalonnée, était réveillé par des bruits suspects. Il se leva et se trouva en présence de deux individus qui avaient pénétré par escalade dans la propriété. Frappé à coups de bâton, le prisonnier fut découvert quelques heures après inanimé sur le sol. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton de Douvres.   -  Bénouville (R) ; Bernières-sur-Mer (D) ; Beuville (R) ; Biéville (R) ; Colleville-Montgomery (R) ; Cresserons (R) ; Hermanville-sur-Mer (R) ; Ouistreham (D) ; Saint-Aubin d'Arquenay (R) ; Tailleville (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   Trois Croix de Guerre.  -   Le colonel Gras, représentant le général commandant la subdivision de Caen, qu'accompagnait Me  Tesnières, conseiller général, a remis la Croix de Guerre aux communes de Biéville-sur-Orne, Cresserons et Tailleville.

Dans ces deux dernières localités les cérémonies se déroulèrent avec le concours de la Fanfare de Saint-Aubin-sur-Mer. (Source  : Le Bonhomme Libre)

TAILLEVILLE (Calvados) -  La Chapelle du Château

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