Mai
1844 -
Nouvelles locales. -
Le mois d'avril a déployé, cette année, toutes les
magnificences du printemps. Il serait difficile de citer un mois de mai
qui nous eût favorisés jusqu'alors d'une température aussi belle et
aussi constante. Tout annonce que l'année sera riche en fruits et
précoce.
A
ce sujet, il ne sera pas hors de propos de faire remarquer à nos
lecteurs que nous rencontrons précisément, en 1844, la grande période
lunaire de 1825 (19 ans), époque d'abondance et de haute température.
Les
tables astronomiques les plus exactes montrent qu'après
une période de 223 mois lunaires, ce qui correspond à peu près
à 19 années solaires ou civiles, le soleil, la lune et la terre se
retrouvent exactement dans les mêmes situations angulaires relatives ;
cette période était connue des anciens astronomes : ils l'appelaient
saros. Ils s'en servaient pour prédire en général, assez bien, les
éclipses de soleil et de lune ; et il leur suffisait de transporter
tous les phénomènes, observés pendant une période entière de 19
ans, sur les jours de même dénomination des périodes suivantes. Ceux
qui admettent une puissante influence de la lune sur notre atmosphère
assimilent les flux et reflux aériens aux flux et reflux de la mer. Ils
croient que les marées de l'Océan se reproduisent dans le même ordre
et précisément avec les mêmes valeurs, après une période de 19 ans.
Ils doivent donc supposer que les marées de l'atmosphère suivent aussi
cette loi.
Or,
comme, d'après ce système, ces dernières marées sont la cause
première, la cause principale des variations nombreuses qu'éprouve
l'air dont nous sommes entourés, ils se trouvent inévitablement
amenés à cette conséquence, que, chaque 19 ans, les saisons se
représentent dans un ordre régulier et avec les mêmes traits
caractéristiques. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1844 -
Chronique des Assises du Calvados.
- La 2e session des assises du Calvados s'est
ouverte le lundi 6 de ce mois, sous la présidence de M. Regnault
conseiller.
Nous
continuons de donner, comme par le passé, une analyse succincte des
procès criminels soumis au jury. Voici le résumé des premières
affaires :
La
première affaire soumise au jury concernait une jeune fille du Theil.
Victoire Marie, qui, à peine âgée de 24 ans, a marqué sa présence
chez tous les maîtres qu'elle a servis, par des vols multipliés.
Victoire Marie subira 6 années de réclusion.
—
Le second accusé se nomme Massinot et il habitait la commune de
Manerbe. Dans le courant du mois de décembre dernier, des ouvriers
trouvèrent dans un bois plusieurs effets marqués
de diverses initiales. S'imaginant, avec raison, qu'ils avaient été
momentanément déposés en cet endroit par un voleur, les ouvriers
firent le guet et surprirent bientôt Massinot qui revenait à sa
cachette.
Reconnu
coupable d'un vol considérable de linge, qui avait eu lieu à cette
époque, Massinot a été frappé de trois années d'emprisonnement.
(source :
L’Indicateur de Bayeux)
Août
1846 - Les assises du Calvados.
- Prosper-Felix
Hébert, âgé de 23 ans. journalier, et sa femme Virginie-Marie Lavigne,
âgée de 23 ans, travaillant dans le ménage, demeurant à Laroque,
étaient accusés d'avoir commis un nombre considérable de vois
d'argent, et d'objets
mobiliers au préjudice de plusieurs habitants des villages d'Éstry
et du Theil, chez lesquels ils avaient été temporairement
employés.
4
des 19 chefs d'accusation soumis au jury ayant été répondus
affirmativement, 3 contre Hébert, un contre sa femme, le premier a
été condamné à 7 années de réclusion avec exposition, et sa femme,
en faveur de laquelle on a admis des circonstances atténuantes, à 4
années d'emprisonnement. (source : Journal de Honfleur)
Mai
1860 - Un incendie.
-
Encore un incendie causé par l'imprudence d'un enfant de 4
ans et demi, jouant avec des allumettes et chimiques.
Dimanche
matin, à 10 heures environ, le sieur Madeleine Pierre, cultivateur au
Theil, canton de Vassy, était occupé dans une pièce de terre, à 500
mètres de sa maison. La femme Madeleine était partie au bourg, leur
petite fille seule restait, et s'amusait sous un hangar à faire prendre
des allumettes.
Le
feu se communiqua à des bottes de paille, qui s'enflammèrent en un
instant. L'incendie gagna du terrain peu un peu, et, malgré les
secours, dévora la toiture sur une longueur de 17 mètres. Les portes,
les fenêtres, 300 bottes de foin, deux cuves, du bois de charpente et
de chauffage, et divers instruments aratoires, ont été brûlés. La
perte est estimée à 1 020 fr. Rien n'était assuré. ( Écho
Bayeusain)
Septembre
1866 -
Mort de l'institutrice.
- Mademoiselle
Duchemin, âgée de 21 ans, institutrice au Theil, canton de Vassy,
vient de mourir à la suite d'un accident, et au milieu des plus
cruelles souffrances.
Étant
allée chez sa tante, à Burcy, la semaine dernière, elle a accepté à
manger d'un civet de lapin, dès la première bouchée, cette pauvre
fille a avalé un os, qui lui est resté quelques heures dans la gorge
et qui ensuite est allé se loger le long des parois de l'estomac. La
gangrène s'est mise à la gorge, et au bout de quelques jours la jeune
fille a succombé.
Elle
a emporté dans la tombe les regrets de tous ceux qui l'ont connue.
Juillet
1869 -
Fait divers.
- Le
10 de ce mois, le nommé Faverie, cultivateur au Theil, conduisait une
voiture attelée de plusieurs chevaux, qu'il conduisait dans sa
propriété. Arrivé dans un chemin creux où se trouvait une montée
assez rapide, sa femme, Céleste Couterel, âgée de 41 ans, et
plusieurs enfants, entre autres un nommé Caronalbert, âgé de 9 ans,
en pension chez l'instituteur de cette commune, et dont le père est
contre-maître à la filature de Rocreux (Orne), se mirent à pousser
derrière cette voiture, lorsque tout à coup le cheval de limon se mit
à céder, la voiture recula et ces malheureux furent pris entre un
talus d'une hauteur de 2 mètres et le derrière de la voiture. La femme
Faverie a eu l'ischion fracturé, néanmoins(
on espère la
sauver; mais quant au jeune Caronalbert, il a succombé une demi-heure
après l'événement.
Novembre
1879
-
Assassinat au Theil.
-
Un crime a été commis dans la commune du Theil, canton de
Vassy, le dimanche 9 novembre. Le sieur Théophile Goubin, sabotier au
bourg du Theil, revenait de chez son beau-père, vers neuf heures du
soir, portant sur son épaule deux planches avec lesquelles il voulait
fabriquer, un entonnoir, quand
il fut attaqué tout à coup par un sieur Rasiphe Bizé, charron,
qui l'attendait sur le bord du chemin. Le meurtrier saisit une des
planches que portait Goubin, puis il lui en porta sur la tête un coup,
qui lui brisa le crâne. Bizé arracha ensuite une grosse pierre du mur
du cimetière, et s'acharna de nouveau sur sa victime. Il lui donna sur
la figuré un coup si furieux que l’?il du malheureux sortit de l'orbite. Bizé était
échauffé par la boisson, il avait, dit-on, conçu depuis longtemps une
haine violente contre Goubin. Voyant son ennemi couché sur le sol.
Bizé retourna à la maison. Il dit alors à sa femme : « Va dire à la
femme Goubin qu'elle aille chercher son mari, il est tombé dans le
chemin et ne peut plus se relever. » Goubin, resté sans mouvement, fut
porté chez lui, et, lundi soir, il expirait sans avoir repris
connaissance. Le lundi matin, Bizé eut conscience de la responsabilité
terrible qu'il avait encourue. Il se rendit à la gendarmerie de Vassy
et dit : « Je me suis, battu hier au soir avec Goubin, je crois
qu'il va mourir, faites de moi ce que vous voudrez. »
Le
chef de la brigade l'arrêta aussitôt et se rendit au Theil où il put
constater les faits. Il paraît que Bizé a prémédité son crime
pendant un temps assez long. On dit qu'il attendit le passage du
malheureux Goubin durant plus de deux heures, accoudé sur sa barrière.
A quelqu'un qui, voyant son air sombre, lui demanda, en passant, ce
qu'il faisait, Bizé répondit : < J'attends un ami. »
Juillet
1883 -
Les orages. –
La
semaine dernière,. un orage avec grêle a dévasté les communes de
Pierres, Le Theil, Éstry et Montchamps. La grêle atteignait la
grosseur des oeufs de poules. Les blés, le sarrasin, les pommes et
toutes les récoltes en général sont perdus. Beaucoup de cultivateurs
ont été obligés
de labourer leur sarrasin et d'ensemencer
à nouveau. Le château de
Pierres a eu 260 carreaux cassés, celui du Theil, 60 carreaux.
Décembre
1891 -
Du danger de fréquentés les filles.
-
Un nommé Levasnier, toucheur
de bestiaux au Theil, était de passage à Vire, où il fit, pour son
malheur, la rencontre d'une demoiselle d'agrément et de ses cousins. Le
toucheur, touché des charmes de la belle, lui demanda l'honneur de les
admirer en particulier, ce qui fut accordé, mais, au bout d'un instant,
Levasnier
s'aperçut qu'il était
seul et que sa compagne était partie en lui emportant son porte-monnaie
garni de 600 fr. Il courut
après la fileuse et la trouva en
compagnie de ses deux cousins, qui poussèrent Levasnier dans l'eau et
disparurent.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1893 -
Entraînée par un fagot. -
La dame
Porquet, femme de l'instituteur du Theil, Canton de Vassy, était
montée dans son grenier pour y prendre un fagot. En jetant le bois par
la fenêtre, la malheureuse femme s'est trouvée entraînée et est
venue tomber violemment sur le sol. Deux heures plus tard, elle expirait
dans d'atroces souffrances. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1894 - La boisson
fait causer. -
Il
y a quelque temps, une
demoiselle Désirée Boutrois, propriétaire au Theil, arrondissement de
Vire, fut trouvée noyée dans un puits. Elle passait pour posséder des
économies, mais on ne trouva, à la levée des scellés, que 2 fr.
55.
Ce
fut un nommé Eugène Collet, 31 ans, qui fut chargé de nettoyer le
puits. A la suite de ce travail, il paya des dettes et acheta un tas de
choses. L'argent provenait d'une somme
de 1 800 fr. qu’il avait trouvée dans le puits, ce qui fût resté
ignoré si Collet s'avait pas-parlé après boire. Il avoue n'avoir
trouvé que 800 fr. Procès-verbal a été dressé. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1894 - Les orages.
-
Depuis dix jours, notre
contrée est sous le coup d'orages désastreux, les récoltes sont en
souffrance, les pommes de terre se gâtent, les fruits ne mûrissent pas
ou pourrissent aux arbres. La nouvelle lune parait vouloir nous être
clémente. Il n'est pas trop tôt. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1894 - La Cocotte.
- Dans
divers cantons de la Manche, limitrophes du Calvados, la fièvre
aphteuse prend un tel caractère envahissant que le préfet a pris un
arrêté interdisant l'introduction dans le Calvados des animaux des
espèces bovine, ovine, caprine et porcine de la Manche.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1894 - Une femme
enfourchée. -
La
dame Daligault, du Theil,
arrondissement de Vire, est tombée sur une fourche et s'est perforé
les intestins. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1897 -
Tentative de viol. -
En revenant
de chez son père, au Theil, la jeune Férey, 13 ans, a été
violentée, sur la route de Vire à Vassy, par Eugène Lemardeley, 17
ans, domestique.
Pour étouffer les cris de celle dont il voulait abuser, Lemardeley
l'avait serrée à la gorge, mais heureusement ses appels furent
entendus par deux femmes qui accoururent et l'agresseur prit aussitôt
la fuite. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 -
Suicides. - Le
sieur Pierre Lemoine, 63 ans, journalier à Dampierre, canton d'Aunay-sur-Odon,
s'est donné la mort en se pendant sous sa remise.
Le
pauvre homme ne pouvait plus travailler et était secouru par le bureau
de bienfaisance de sa commune. De plus, ses facultés étaient
considérablement affaiblies. Ce sont là les motifs qui l'ont poussé
à se suicider.
—
Léonce Pénard, 35, ans, domestique au Theil, canton de Vassy, s'est
noyé dans un étang à Bény-Bocage. Sa femme qui habite
Saint-Marie-Laumont, avait formé contre lui une
demande en divorce.
C'est
après avoir reçu une citation pour se trouver devant le tribunal civil
de Vire que ce malheureux s'est noyé.
—
Le sieur Victor Maresq, demeurant à Vienne, près Ryes, s'est pendu
dans son domicile. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Lâche agression. -
Le
jeune Adolphe Siquot, 15 ans, dont les parents demeurent au Theil,
revenait, le soir, de l'école de Vassy. Comme il passait près d'un
bois, un individu en sortit précipitamment et, le saisissant par le
bras, lui porta un coup de poing derrière la tête. Le jeune homme
allait se débarrasser de son agresseur quand
surgit un deuxième individu qui, après l'avoir renversé sur le sol,
lui mit un genou sur la cuisse et une main sur la bouche. De sorte que
le premier individu put, à son aise, le fouiller, s'emparer de son
mouchoir de poche et de son porte-monnaie,
heureusement ne contenant pas un sou. Au bruit d'une voiture sur la
route, les bandits prirent la fuite. Pour ne pas être connus, ils
avaient eu soin de s'entortiller le visage d'un foulard. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1903 - Pour adultère. -
En parlant d'adultère, nous disions, dans un précédent
numéro, que quelques jours de prison pendaient au bout du nez de la
femme Frédéric Halbout, 29 ans, et de Jean Boutrois, 37 ans, couvreur
au Theil, canton de Vassy, pincés en flagrant délit d'adultère.
La
coupable a été punie plus sévèrement que les autres, car elle a
attrapé un mois de prison et son complice quinze jours. Il est vrai que
la femme Halbout n'avait pas de motifs pour tromper son mari et
l'abandonner avec deux enfants, et que le malheureux, avant de porter
plainte, a tout fait pour ramener sa femme au domicile conjugal.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1912
- À la suite d'une querelle qui éclata il y a quinze jours au
Theil entre Emmanuel Cochard, 31 ans, garçon boulanger, chez M. Lucas,
et Aldéric Lebouq, 31 ans, employé chez le même, ce dernier fut à
moitié assommé par Cochard. Ils se plaignit vivement pendant plusieurs
jours et mourut. Le parquet de Vire.
Février
1918 -
Un incendie.
- Le
10
courant,
dans
la
soirée,
un
incendie
s'est
déclaré
au
lieu
dit
Pont-de-la-Lande,
dans
un
bâtiment
à
usage
d'habitation,
grange,
tasserie,
greniers,
appartenant
à
M.
Nicolas
Esnault,
propriétaire
exploitant
au
Theil.
Dès
qu'ils
furent
prévenus,
M. et
Mme
Esnault,
dont
l'habitation
se
trouvait
à
125
mètres
du
sinistre,
se
rendirent
sur
les
lieux
et
essayèrent
vainement
avec
leurs
voisins
de
faire
la
part
du
feu.
Rien
ne
put
être
sauvé.
Du
bâtiment
incendié,
il
ne
resta
que
les
murs.
1.300
bottes
de
foin,
400
gerbes
d'orge
et
divers
instruments
aratoires
devinrent
la
proie
des
flammes.
Octobre
1919 -
Le feu dans un hangar. -
Le
2 courant, Mme Burel, 64 ans, propriétaire au village du « Pont de
Lalande » en la commune du Theil, se rendait, accompagnée de son
gendre, dans un herbage situé à peu de distance de son habitation,
lorsqu'elle aperçut une épaisse fumée qui sortait de la toiture de
son pressoir. Immédiatement elle donna l'alarme, deux voisins, Mme
Challou et M. Troche, accoururent et grâce à la promptitude des
secours l'incendie fut bientôt enrayé. Les dégâts sont relativement
peu importants.
Avril
1923 - Les désespérés.
- Dans
une crise de neurasthénie, M. Albert Etasse, 64 ans, cultivateur au
Theil, canton de Vassy, s'est pendu dans son grenier à foin. Il était
célibataire.
—
M. Émile Dolorme, 60 ans, cultivateur à Maisoncelles-sur-Ajon, canton
de Villers-Bocage, profitant de l'absence de sa femme, s'est suicidé
d'un coup de fusil dans la tête.
—
Un ouvrier de la minoterie Bunel, à Grainville-sur-Odon, Théophile L'Olivier,
56 ans, s'est pendu dans une pièce du deuxième étage du moulin.
Lorsque M. Bunel l'a découvert, le corps du désespéré était froid
et sa mort remontait à plusieurs jours. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1927 - Au feu ! -
Au Theil, canton de Vassy, un incendie a détruit un bâtiment couvert
en chaume dépendant de la ferme de M. Panier. Activé par un vent
violent, le feu s'est communiqué à un bâtiment voisin appartenant à
M. Emmanuel Hardy, la toiture et la charpente ont été brûlées. Les
dégâts s'élèvent à 10 000 francs pour M. Panier et 4000 francs pour
M. Hardy.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir,
avec des 30° et même plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et
l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir
la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop
fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses
inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux
véritables souffrances physiques que cause une température aussi
élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter
sérieusement les agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à
des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible
et des dépenses considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et
donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire
arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Octobre
1929 -
L'heure d'hiver. - Conformément
à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6
octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire
que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Novembre
1929 -
Le téléphone dans le Calvados.
-
Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est
avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique
calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers,
10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à
porté à 348 ou à 45 % le nombre des communes calvadosiennes pourvues
du téléphone.
Parmi
celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes
vont être prochainement pourvues. Parmi elles, arrondissement de Vire,
Pleines-D'Oeuvres, Saint-Denis-Maisoncelles, Sainte-Marie-Laumont et
Le Theil. Parallèlement à cette installation du téléphone dans
les communes rurales, de nouveau circuits ont été mis en
service. Pour l'ensemble du Calvados, nombre d'abonnés, qui
était de 3408 en 1927, est passé à 5904 en 1928 et à 6463 en 1929.
Avril
1931 -
Subvention. -
Le Conseil général
adopte les conclusions d'un rapport portant répartition des subventions
du département aux communes pour les bâtiments communaux. Un crédit
de 15.000 francs est affecté au budget de 1931 pour venir en aide aux
communes, dans les dépenses de construction ou de réparation aux
bâtiments communaux autres que les écoles primaires.
Un
certain nombre de demandes ont été présentées.
A la Commission des Travaux publics et propose de donner
satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de
10 550 francs, conformément aux propositions suivantes : Le
Theil (Vire). — Réparations au presbytère et aux écoles 500 fr.
Juillet
1931
- Certificat
d’études primaires. -
23
inscrits, 22
présents, 21
admis.
Garçons - Vassy-bourg :
Louis Bigeay,
bien ; Gaston
Ducret, bien
; Lucien
Hébert, très
bien, reçu
premier du
canton ; René
Le Gallou,
bien, reçu
2e du canton.
Estry
:Georges Delamare,
Noël Romain,
bien.
Pierres : Albert
Gesnouin, Roger
Jambin.
Filles - Vassy-bourg :
Lucienne Chérel ;
Thérèse Duguay,
bien, reçue
2e du
canton ; Madeleine
Leconte.
Burcy : Lucile
Leconte.
Bérnières-le-Patry : Renée
Lefèvre, bien,
reçue première
du canton.
Chênedollé
: Marguerite
Sallot.
Estry : Madeleine
Rohée.
Le Theil
: Georgette Cailly
; Alice Dagobert.
Montchamp : Thérèse
Léonard, bien.
Diplômes d’éducation physique.
Lucien Hébert
(Vassy-bourg) et
Mlle Renée
Lefèvre (Bernières-le-Patry).
Août
1947 -
Les communes sinistrées. –
Par arrêté du Ministre de la Reconstruction, les communes de Le
Theil, Croisilles, Grimbosq, Clinchamps-sur-Orne, ont été déclarées
sinistrées.
En
conséquence, la création, le transfert et la réouverture des
établissements industriels, commerciaux et artisanaux dans ces
localités sont soumis à l’autorisation préfectorale ou
la déclaration prévues par le décret-loi de 9 septembre 1939. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Une mégère blesse sa voisine à coup de rasoir.
- Dans
la soirée Mme Juliette Potier, née Quesnel, 48 ans, cultivatrice au
Theil, village de la Moinerie, rentrait son âne à l'écurie
lorsqu'elle a été assaillie par une femme cachée dans le local qui la
terrassa et lui prenant la chevelure à poignée, lui lacera le visage
avec une lame de rasoir.
Au
cours de la lutte, Mme Potier reconnut son assesseur, la femme Tirard,
née Georgette Crochu, 37 ans, dont le mari travaille à la
reconstruction d'Aunay. La mégère avait pour complice son fils, âgé
de 15 ans, qui aida sa mère à immobiliser la victime et maintenir
fermée la porte de l'écurie. Abandonnée par ses tortionnaires et
perdant son sang en abondance, Mme Potier se traîna jusqu’à la
maison de Mme Marie. « C'est la femme Tirard et son gamin qui ont
voulu me tuer », déclara-t-elle.
Après
avoir reçu les premiers soins du docteur Maugeais, du Bény-Bocage, la
blessée dont l'état fut jugé sérieux a été transportée à
l'hôpital de Vire.
Quant
à la mégère qui vit depuis un an en mauvaise intelligence avec sa
victime, elle a déclaré aux gendarmes avoir voulu « lui fiche
une raclée ». Déférée au Parquet de Vire, la femme Tirard a
été écrouée à la maison d'arrêt et son fils confié provisoirement
à l'hôpital. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Vire.
Canton
de Vassy :
Burcy (R) ; Chenedollé (R) ; Estry (D) ; Montchamp
(R) ; Le Theil (R) ; Viessoix (D). (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1949 -
Toujours le beurre !
- Une
nouvelle affaire de trafic clandestin de beurre vient d’être
découverte dans la région de Vire. Elle a mis en cause M. Fernand
Massue, 71 ans, propriétaire au Theil.
L'enquête
menée par les gendarmes de Vassy a déjà établi que celui-ci avait
expédié en 5 mois, par l'intermédiaire des bureaux de poste d’Estry
et de Vassy, sous des noms différents, 483 colis d'un poids variant
entre 1 et 2 kilos.
Le
délinquant a déclaré que ces envois avaient pour lui un caractère
familial, la marchandise étant cédée au prix d'achat, port et
emballage en sus. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1869 -
Un incendie. - Une
boulangerie et une remise appartenant à la dame veuve Accard, née
Biset, demeurant au Theil, village de la Durandière, ont été
consumées par les flammes. La cause était accidentelle.
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