15 Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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Le THEIL - en - AUGE

Canton de Vassy

Les habitants de la commune sont des Theilleuls et Theilleuses

Novembre 1848  -  Nouvelles Locales.   -   Le conseil d'arrondissement s'est réuni à Pont-l’Évêque, pour la première partie de sa session, les 20 et 24 septembre dernier M. Tullou remplissait les fonctions de président et M. Bréard celles de secrétaire.

Voici, parmi les affaires soumises à ses délibérations, celles qui intéressent notre canton. Le conseil, par les motifs énoncés dans une délibération précédente, a sollicité, de nouveau le classement du chemin de moyenne communication de Saint-Gatien à Bernay par Fourneville, le Theil et Sainl-Bénoît-d'Hébértot, et a demandé pour cette voie de communication l'allocation d'un secours sur les fonds départementaux.

Il a formé les mêmes demandes pour le chemin de moyenne communication de Honfleur à Cormeille par Genneville, en faisant valoir notamment les travaux considérables exécutés sur ce chemin, par les communes d'Ablon et de Genneville, auxquelles il est juste de venir en aide.  (source Journal de Honfleur)   

 

Janvier 1849  -  Les loups.  -  Malgré la douceur de l'hiver, les loups ont reparu depuis quelque temps dans la Forêt de Saint-Gatien-des-Bois. Ils se répandent chaque nuit dans les campagnes où ils exercent des ravages assez notables au préjudice de nos cultivateurs. Il ne nous manquait plus que ce fléau !

Nous prenons au hasard quelques unes des pertes occasionnées par la présence de ces avides animaux : deux veaux chez M. Cyprien Brunet, à Saint-Gatien ; six moutons appartenant à M Paulmier, boucher, à Honfleur ; une truie chez M. Letellier, au Theil ; un veau chez un cultivateur de Saint-André-d'Hébertot, etc…, etc...

Nous faisons appel à l'autorité supérieure pour la prier d'ordonner une battue, à nos louvetiers, à nos habiles chasseurs d'organiser une de ces grandes attaques dans laquelle les hôtes incommodes et malfaisants qui sont venus nous visiter, ne peuvent manquer de trouver une mort certaine. Ils auront aussi bien mérité du pays !…  (source Journal de Honfleur)

 

Décembre 1855   -   Tribunal de Police Correctionnelle.  -  Dans son audience du 21 novembre, le tribunal de police correctionnelle de Pont-l’Évêque a condamné, à 15 jours de prison et 50 fr. d'amende, le nommé David Hippolyte, âgé de 45 ans, cultivateur, né à Fourneville, demeurant au Theil, comme coupable de manœuvres frauduleuses, tendant à opérer la hausse du prix du blé. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Décembre 1858   -  Cour d’Assises du Calvados.  -  Audiences du 24 novembre.

L’accusé, homme hideux et robuste, porte le nom de Verger ; c’est un cultivateur aisé de la commune du Theil.

Le 26 juillet, la femme Mutrel, couturière au Theil, se rendit au marché de Pont-l’Évêque. Elle a une petite boutique où elle va vendre de la passementerie le lundi, jour du marché.

Verger lui parla devant sa boutique, elle lui dit : « Malgré que la vente va mal, je vais rester jusqu’à la fin du marché ». Verger s’éloigne.

Le marché fini, vers 4 ou 5 heures, la femme Mutrel reprend le chemin de la maison. Dans un sentier de la forêt, elle voit l’accusé adossé au haut-bord qui lui fait face. Il l'appelle, celle-ci vient sans défiance.

Il lui fait alors des propositions qu’elle repousse avec horreur. La femme Mutrel est petite et faible ; l’accusé, homme très vigoureux, la saisit et l’enlève de l’autre côté du haut-bord. Une lutte terrible s’engage ; la force morale luttant contre la force physique.

Las de la résistance de sa victime, Verger lui porte un coup de poing à la tempe ; elle tombe presque sans connaissance. Il la saisit à la gorge ; elle lui, demande grâce au nom de ses petits enfants : « non, tu n’as pas voulu tu vas mourir » répond le sombre étrangleur ; il serre, elle s’évanouit.

Verger traîne la pauvre femme jusqu’à un endroit touffu de la forêt, et là s’emparant d’une paire de ciseaux que la malheureuse portait à son côté, les lui enfonce dans la bouche dans la région du menton, puis dans la gorge ; le sang coule à flots. Le meurtrier croyant tout fini, pique ses ciseaux à côté et s’en va laissant sa victime pour morte.

Depuis 7 heures du soir, la femme Mutrel gisait sans connaissance ; le matin vint, la fraîcheur la ranima. Elle se lève, puis retombe, elle nageait dans son sang. Enfin elle parvint à se traîner jusqu’à la cour du sieur Canut.

Le propriétaire passe, elle lui fait signe. Canut ne la reconnaissait pas. On s’empresse, on la soigne, on va chercher son mari ; c’est lui seul qu’elle veut faire dépositaire du secret, elle lui nomme Verger.

La justice est informée. Quand la gendarmerie est venue l’arrêter, Verger n’a pas l’air étonné, il ne fait aucune question.

Tout est venu confirmer l’écrasante révélation.

Il y a eu tentative de viol. La femme Mutrel n’a guéri que par miracle. L’accusé n’en n’est pas d’ailleurs a son coup d’essai. Il a pour auréole huit attentats à la pudeur, tous constatée par des témoignages dignes de foi.

En conséquences, après une longue délibération, le jury revient vers une heure du matin avec un verdict affirmatif, mais mitigé par des circonstances atténuantes, condamne l’accusé, aux travaux forcés à perpétuité et à quatre mille francs de dommages-intérêts. — Verger n’a pas sourcillé. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Mai 1859   -  La fête du patron du Theil, St-Mathurin.  -   Dimanche dernier, a eu lieu au Theil la fête du patron de cette commune, St-Mathurin ; l'assemblée, sans être aussi nombreuse qu'à l'ordinaire, n'en était pas moins animée. Nos bons cultivateurs s'y sont parfaitement récréés.

Nous ne pouvons parler de la fête du Theil sans mentionner aussi son église, qui, pour une église de campagne, est tenue avec un soin et un goût tout particulier. Nous y avons remarqué, entre autres tableaux, une Vierge à la chaise dont le roi Louis-Philippe lui a fait don en 1844. La peinture nous a paru bonne, seulement la figure de la Vierge pourrait sembler un peu sévère ; rarement on a représenté la mère de Dieu autrement qu'avec un visage plein de douceur et de bonté. Un joli Chemin de Croix en lithographie coloriée complète aussi l'ornement' de cette église. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juin 1859   -  On nous écrit du Theil.  -   Vendredi dernier, un jeune enfant blond et rosé a trouvé la mort au milieu d'un rire inachevé. Il était monté sur une charrette dans laquelle on chargeait du fourrage. Le cheval ayant fait un brusque mouvement, le pauvre petit fut précipité sur le sol. Ses parents accoururent le relever ; mais il était sans connaissance et bientôt après il expirait. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Août 1868   -   La chasse.   -   Par suite de la précocité de la moisson, l'ouverture de la chasse aura lieu, dit-on, le dimanche 16 août, dans les départements au-delà de la Loire, et le 1er septembre dans les départements en deçà de ce fleuve.

La saison cynégétique s'annoncerait fructueuse. Grâce à la chaleur, les couvées sont généralement réussi. Les lièvres sont rares, la persistance des fortes chaleurs leur a été nuisible.  Ces indications peuvent s'appliquer aux diverses sortes de gibier, poil ou plume.

 

Août 1868   -   L'orage.   -   L'orage qui a éclaté mardi dernier sur Honfleur et ses environs, aurait, si l'on en croit les on-dit, causé une perte assez sérieuse à un cultivateur de la commune du Theil. Trois de ses chevaux attelés à une voiture auraient été foudroyés par le tonnerre et tués sur le coup.

Le conducteur aurait été épargné, mais la commotion électrique qu'il a ressentie, le tiendrait encore sous l'influence d'un état voisin de l'hébétement.   

 

Juillet 1872   -  Accidents.   -  Samedi dernier, un fâcheux accident est arrivé à M. l'abbé Bellière, curé du Theil, canton d'Honfleur; sa voiture ayant été accrochée par une autre, ce  prêtre a eu le bras droit luxé. L'état de M. l'abbé Bellière est toutefois rassurant.

— La dame veuve Basly, propriétaire à Saint-Contest, près Caen, a été victime d'un accident arrivé dans les circonstances suivantes : cette dame rentrait chez elle avec son fils, dans un cabriolet que conduisait ce dernier, lorsque sur la route de Creully (territoire de Caen), le cheval, effrayé par une batterie de colza, prit une course vertigineuse à travers champs. Les efforts du conducteur ne purent contenir cet animal. Mme Basly fut lancée hors du cabriolet et reçut des contusions assez graves, notamment aux jambes. Elle a été reconduite à son domicile dans une autre voiture.   

 

Juin 1878   -  Les suites de l’orage.  -  Un orage très violent a éclaté dimanche dans l'après-midi et a parcouru une partie des arrondissements de Caen, de Bayeux, de Vire et de  Falaise. La grêle, qui est tombée dans certains endroits, a causé des dommages assez sérieux aux récoltes.

Grand nombre de communes du canton de Balleroy ont eu beaucoup à souffrir de la grêle qui est tombée en grains d'une proportion énorme, beaucoup de récoltes sont perdues. M. Richomme, qui exploite la ferme d'Hommey, à Livry, a subi une perle de 10 000 fr., et M. Percy une de cinq.

La foudre est tombée à Littry chez M. Bagnollet, maréchal, le fluide est entré par une fenêtre en traversant un carreau, mais pour sortir il a renversé une fenêtre entière.

Du côte d'Ouilly, la grêle est tombée pendant vingt minutes avec une intensité effroyable, et a détruit une très grande partie des récoltes sur une longueur de quatre kilomètres et une largeur de trois kilomètres. La foudre est tombée en plusieurs endroits, mais n'a causé aucun accident.

A Pretreville, un incendie, allumé par la foudre, a détruit un corps de bâtiment à usage d'habitation, appartenant à M. Morin, de Lisieux. Perte du propriétaire, 18 000 fr., assurés. Perte du fermier, 500 f., non assurés.

Au Theil, la foudre a consumé trois mètres de la couverture en chaume de la maison du sieur Boutrois, cantonnier.

 

Avril 1880  -  Secours aux communes.  -  Un secours de 1 200 fr. a été accordé à la commune du Theil, pour réparations à son école.   

 

Janvier 1881  -  Deux noyés.  -  Dimanche, à Cambremer, Frédéric Bouquerel, 81 ans, propriétaire, est tombé dans un lavoir attenant à son habitation et s'y est noyé. 

Samedi, au Theil, le nommé Marcellus-Pierre-Désiré Viconte, âgé de 23 ans, journalier, a été trouvé noyé dans un ruisseau situé dans un herbage. Ce pauvre jeune homme a dû tomber en cet endroit, à la suite d'une attaque d'épilepsie. Il était atteint de cette maladie depuis longtemps.   

 

Juin 1889.   -   Un conseil municipal guette.   -   Le conseil municipal du Theil, près Honfleur, fera bien de relire les décisions qu'il envoie à la préfecture pour être revêtues de la griffe préfectorale, car on les épluche, et cela depuis qu'on a fait signer au préfet une concession de fougères au profit d'un fonctionnaire municipal qui se trouvait être ainsi à la fois vendeur, crieur et acheteur.

L'approbation préfectorale a éte retirée apres ; mais on tient a ne plus retomber dans la même erreur. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1890  -  Un jour de congé.  -  Le préfet, en raison de sa nomination dans le Calvados, a accordé le 15 juillet, comme jour de congé supplémentaire, aux écoles primaires. 

 

Juillet 1890  -  Tempête.  -  Samedi dans la matinée, un coup de vent que rien ne faisait prévoir s'est fait sentir sur nos côtes. Presque toutes les petites barques sorties pour la pêche  ont été jetées à la côte sur des points éloignés de leur lieu d'attache. C'est un miracle qu'aucun pêcheur n'ait trouvé la mort dans cette tempête.

 

Juillet 1890  -  Les récoltes.  -  Les pluies persistantes de ces derniers temps ont compromis les récoltes dont les apparences étaient des plus belles. La plupart des foins ne sont pas rentrés et l'eau a pénétré dans les meulons, Les blés et les avoines sont versés et, comme roulés, sur certains points. On craint aussi que l'humidité n'atteigne les pommes de terre. La récolte de pommes à cidre sera encore moindre que l'an dernier.

 

Juillet 1890  -  Excellente mesure.  -  Désormais, le service des petits paquets, jusqu'ici limité aux communes possédant des gares de chemin de fer, sera étendu à tout le territoire. L'administration se servira, à cet effet, des entrepreneurs de transports des dépêches, qui livreront les colis à domicile moyennant une rétribution ne dépassant pas 25 centimes.

 

Octobre 1890  -  Un incendiaire.  -  Dernièrement, un incendie consumait, au Theil, près Honfleur, un bâtiment renfermant 950 bottes de foin, appartenant au sieur Lependry et exploité par les sieurs Cingal et Aubert, cultivateurs. La rumeur publique désignait déjà l'auteur de ce crime, car il avait été parfaitement établi que l'incendie était dû à la malveillance, lorsque deux jours après, un soir, les flammes dévorèrent un bâtiment isolé, contenant 1 250 bottes de foin, appartenant également au sieur Aubert. 

Celui-ci avait recueilli chez lui quelques membres de sa famille, mais il avait refusé l'hospitalité à l'un de ses neveux, Louis Hémery, 33 ans, cultivateur au Theil, dont le mobilier avait été vendu. Hémery jura de se venger et il a mis ses projets a exécution. Hémery a avoué être l'auteur des incendies.   

 

Novembre 1890  -  Nomination.  -  A été élu maire du Theil, M. Delacour, en remplacement de M. Questel, démissionnaire. 

 

Mai 1891  -  Bœuf furieux.  -   Au moment où un troupeau de bœufs traversait le Theil, près Honfleur, un bœuf devenu furieux, allait se jeter, tête baissée, au milieu d'un groupe d'enfants qui s'amusaient sur la route, lorsque M. Eudeline fils, apercevant le danger, se précipita au-devant de l'animal en furie afin d'éviter des accidents. Malheureusement, n'ayant pu attraper le bœuf par les cornes, celui-ci se jeta sur lui, lui fit de graves blessures à la tête et l'envoya rouler a quatre mètres. M. Eudeline fut relevé dans le plus triste état, mais il avait évité, au péril de sa vie, des accidents plus graves. 

 

Août 1896  -  Coups de bottes sans bottes.  -   « Ah ! mon Dieu ! mon Dieu ! y m'tue ». Ainsi criait, un soir, la demoiselle Marie Perrier, 32 ans, en sortant, en chemise, de chez son maître, Pierre Moulin, 31 ans, cultivateur au Theil. Lui était aussi en chemise, ce qui ferait supposer que la querelle avait débuté au saut du lit. Mais à propos de quoi ? « De rien ! » dit la demoiselle ; «  Pasc'qu'elle ne veut pas que j'me marie ». prétend Moulin. « Y m'a tuée et traînée par les qu'veux ». répond Marie[1]la Pécheresse. « Je n'I'y ai f...ichu qu'un p'tit coup d'botte dans le... bas du dos ». répond Moulin.

Des coups de bottes ? Y couche donc avec, ce Moulin, que le tribunal de Pont-l’Évêque n'a pas trop salé en le condamnant à 100 francs d'amende seulement. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1907  -  La fin d’un mendiant.  -  Mardi dernier, M. Sénécal, gardien d'herbage au Theil, a trouvé un homme mort dans un grenier à foin. Le défunt est un nommé Deuve, cinquante-deux ans, natif de Genneville, qui vivait de mendicité et qui a dû succomber à une congestion. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1929  -  La température.  -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.

 

Septembre 1929  -  La sécheresse.  -  Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances  quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.

 

Octobre 1929  -  L'heure d'hiver.  -  Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.

 

Mai 1933  -  Changement d’appellation.  -   Lors de votre dernière session, vous avez, émis un avis favorable à la demande sollicitée par la commune de « Le Theil » (canton d'Honfleur) en vue d'être autorisée à porter dorénavant le nom de « Le Theil-en-Auge ».

M. le Ministre de l'Intérieur m'a retourné le dossier que je lui avais soumis en m'adressant la dépêche dont vous trouverez ci-joint copie. 

Dans ces conditions, je vous serais reconnaissant, Messieurs, de vouloir bien examiner si vous devez maintenir l'avis précédemment émis. (Source  : Conseil Général du Calvados)    

 

Décembre 1936  -   Trois communes du Calvados porterons des noms à rallonges.  -  PARIS « Officiel ». — Suivant décret, la commune du Theil, canton de Honfleur, portera désormais le nom de Theil-en-Auge. La commune de Barou, canton de Morteaux-Couliboeuf, portera désormais le nom de Barou-en-Auge. La commune de Tourville, canton d'Evrecy, portera désormais le nom de Tourville-sur-Odon.   

 

Avril 1937  -  Un cadavre sous un hangar.  -  Vendredi matin, vers 9 heures, en pénétrant dans un hangar appartenant à M. Carpentier, sis en bordure du chemin de grande communication n° 110,  de Saint-Gatien-des-Bois à Bernay, pour y abriter sa bicyclette, M. Testu, cantonnier du Service vicinal, domicilié à Saint-Benoit-d'Hébertot, a découvert le cadavre d'un vieillard. M. Arsène Goulain, âgé de 65 ans. 

Prévenu par M. le Maire du Theil, un médecin vint examiner le cadavre et conclut à une mort naturelle par congestion. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1940  -  Entre frères.  -  MM. Jean frères, dont l'un est cantonnier et l'autre garde champêtre dans la commune, vivent en mésintelligence depuis que le cantonnier a réussi à 

s'approprier le jardin que louait le garde champêtre. Ce dernier furieux avait pénétré dans son ex-jardin et, par vengeance, était occupé à saccager de jeunes 

arbres qui s'y trouvaient, lorsqu'il fut surpris par sa belle-sœur qu'il crut devoir gifler par surcroît.
Avisée, la gendarmerie de Honfleur a ouvert une enquête.   

 

Juin 1945  -  La facture.  -  Le Tribunal militaire permanent de la 3e Région, a infligé 5 000 fr. d'amende à Marcel Pesnel, du Theil pour détention illégale de matériel de guerre. Yvonne Favri, veuve Cribaut, de la même commune, a été condamnée, par défaut, à le même peine.

 

Septembre 1946  -  En douce.  -  Un prisonnier boche mis à la disposition de M. Léon Madelaine, cultivateur au Theil, s’est évadé le jour même de son arrivée chez son patron. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1949   -   De pis en pis.   -   M. Gustave Taragon, éleveur en Seine-et-Oise, propriétaire de la ferme de la Frémonderie, au Theil-en-Auge, avait confié la traite de six vaches à Robert Lesellier, 26 ans. Constatant un rendement insuffisant de la production laitière, M. Taragon s'occupa lui-même de la traite et constata que la production journalière passait presque du simple au double.

Pour une période de 40 jours le préjudice serait de 1 000 litres de lait. Les gendarmes ont été avisés. ( Le Bonhomme Libre )

SCENES DE LA VIE NORMANDE

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