Novembre
1848 - Nouvelles Locales. - Le
conseil d'arrondissement s'est réuni à Pont-l’Évêque, pour la
première partie de sa session, les 20 et 24 septembre dernier M. Tullou
remplissait les fonctions de président et M. Bréard celles de
secrétaire.
Voici,
parmi les affaires soumises à ses délibérations, celles qui
intéressent notre canton. Le conseil, par les motifs énoncés dans une
délibération précédente, a sollicité, de nouveau le classement du
chemin de moyenne communication de Saint-Gatien à Bernay par
Fourneville, le Theil et Sainl-Bénoît-d'Hébértot, et a demandé pour
cette voie de communication l'allocation d'un secours sur les fonds
départementaux.
Il
a formé les mêmes demandes pour le chemin de moyenne communication de
Honfleur à Cormeille par Genneville, en faisant valoir notamment les
travaux considérables exécutés sur ce chemin, par les communes d'Ablon
et de Genneville, auxquelles il est juste de venir en
aide. (source Journal de Honfleur)
Janvier
1849 - Les loups. - Malgré
la douceur de l'hiver, les loups ont reparu depuis quelque temps dans la
Forêt de Saint-Gatien-des-Bois. Ils se répandent chaque nuit dans les
campagnes où ils exercent des ravages assez notables au préjudice de
nos cultivateurs. Il ne nous manquait plus que ce fléau !
Nous
prenons au hasard quelques unes des pertes occasionnées par la
présence de ces avides animaux : deux veaux chez M. Cyprien
Brunet, à Saint-Gatien ; six moutons appartenant à M Paulmier,
boucher, à Honfleur ; une truie chez M. Letellier, au Theil ;
un veau chez un cultivateur de Saint-André-d'Hébertot, etc…, etc...
Nous
faisons appel à l'autorité supérieure pour la prier d'ordonner une
battue, à nos louvetiers, à nos habiles chasseurs d'organiser une de
ces grandes attaques dans laquelle les hôtes incommodes et malfaisants
qui sont venus nous visiter, ne peuvent manquer de trouver une mort
certaine. Ils auront aussi bien mérité du pays !… (source
Journal de Honfleur)
Décembre
1855 - Tribunal de Police
Correctionnelle. - Dans
son audience du 21 novembre, le tribunal de police correctionnelle de
Pont-l’Évêque a condamné, à 15 jours de prison et 50 fr. d'amende,
le nommé David Hippolyte, âgé de 45 ans, cultivateur, né à
Fourneville, demeurant au Theil, comme coupable de manœuvres
frauduleuses, tendant à opérer la hausse du prix du blé.
(Source : Le journal de Honfleur)
Décembre
1858 - Cour d’Assises du Calvados. - Audiences
du 24 novembre.
L’accusé,
homme hideux et robuste, porte le nom de Verger ; c’est un cultivateur
aisé de la commune du Theil.
Le
26 juillet, la femme Mutrel, couturière au Theil, se rendit au marché
de Pont-l’Évêque. Elle a une petite boutique où elle va vendre de
la passementerie le lundi, jour du marché.
Verger
lui parla devant sa boutique, elle lui dit : « Malgré que la
vente va mal, je vais rester jusqu’à la fin du marché ».
Verger s’éloigne.
Le
marché fini, vers 4 ou 5 heures, la femme Mutrel reprend le chemin de
la maison. Dans un sentier de la forêt, elle voit l’accusé adossé
au haut-bord qui lui fait face. Il l'appelle, celle-ci vient sans
défiance.
Il
lui fait alors des propositions qu’elle repousse avec horreur. La
femme Mutrel est petite et faible ; l’accusé, homme très vigoureux,
la saisit et l’enlève de l’autre côté du haut-bord. Une lutte
terrible s’engage ; la force morale luttant contre la force physique.
Las
de la résistance de sa victime, Verger lui porte un coup de poing à la
tempe ; elle tombe presque sans connaissance. Il la saisit à la gorge ;
elle lui, demande grâce au nom de ses petits enfants : « non, tu n’as
pas voulu tu vas mourir » répond le sombre étrangleur ; il serre,
elle s’évanouit.
Verger
traîne la pauvre femme jusqu’à un endroit touffu de la forêt, et
là s’emparant d’une paire de ciseaux que la malheureuse portait à
son côté, les lui enfonce dans la bouche dans la région du menton,
puis dans la gorge ; le sang coule à flots. Le meurtrier croyant tout
fini, pique ses ciseaux à côté et s’en va laissant sa victime pour
morte.
Depuis
7 heures du soir, la femme Mutrel gisait sans connaissance ; le matin
vint, la fraîcheur la ranima. Elle se lève, puis retombe, elle nageait
dans son sang. Enfin elle parvint à se traîner jusqu’à la cour du
sieur Canut.
Le
propriétaire passe, elle lui fait signe. Canut ne la reconnaissait pas.
On s’empresse, on la soigne, on va chercher son mari ; c’est lui
seul qu’elle veut faire dépositaire du secret, elle lui nomme Verger.
La
justice est informée. Quand la gendarmerie est venue l’arrêter,
Verger n’a pas l’air étonné, il ne fait aucune question.
Tout
est venu confirmer l’écrasante révélation.
Il
y a eu tentative de viol. La femme Mutrel n’a guéri que par miracle.
L’accusé n’en n’est pas d’ailleurs a son coup d’essai. Il a
pour auréole huit attentats à la pudeur, tous constatée par des
témoignages dignes de foi.
En
conséquences, après une longue délibération, le jury revient vers
une heure du matin avec un verdict affirmatif, mais mitigé par des
circonstances atténuantes, condamne l’accusé, aux travaux forcés à
perpétuité et à quatre mille francs de dommages-intérêts. —
Verger n’a pas sourcillé. (Source : Le journal de Honfleur)
Mai
1859 - La fête du patron du Theil, St-Mathurin. -
Dimanche
dernier, a eu lieu au Theil la fête du patron de cette commune,
St-Mathurin ; l'assemblée, sans être aussi nombreuse qu'à
l'ordinaire, n'en était pas moins animée. Nos bons cultivateurs s'y
sont parfaitement récréés.
Nous
ne pouvons parler de la fête du Theil sans mentionner aussi son
église, qui, pour une église de campagne, est tenue avec un soin et un
goût tout particulier. Nous y avons remarqué, entre autres tableaux,
une Vierge à la chaise dont le roi Louis-Philippe lui a fait don en
1844. La peinture nous a paru bonne, seulement la figure de la Vierge
pourrait sembler un peu sévère ; rarement on a représenté la mère
de Dieu autrement qu'avec un visage plein de douceur et de bonté. Un
joli Chemin de Croix en lithographie coloriée complète aussi
l'ornement' de cette église. (Source : Le journal de Honfleur)
Juin
1859 - On nous écrit du Theil. - Vendredi
dernier, un jeune enfant blond et rosé a trouvé la mort au milieu d'un
rire inachevé. Il était monté sur une charrette dans laquelle on
chargeait du fourrage. Le cheval ayant fait un brusque mouvement, le
pauvre petit fut précipité sur le sol. Ses parents accoururent le
relever ; mais il était sans connaissance et bientôt après il
expirait. (Source : Le journal de Honfleur)
Août
1868 - La chasse. - Par
suite de la précocité de la moisson, l'ouverture de la chasse aura
lieu, dit-on, le dimanche 16 août, dans les départements au-delà de
la Loire,
et le 1er septembre dans les départements en deçà de ce fleuve.
La
saison cynégétique s'annoncerait fructueuse. Grâce à la chaleur, les
couvées sont généralement réussi. Les lièvres sont rares, la
persistance des fortes chaleurs leur a été nuisible. Ces
indications peuvent s'appliquer aux diverses sortes de gibier, poil ou
plume.
Août
1868 - L'orage. - L'orage
qui a éclaté mardi dernier sur Honfleur et ses environs, aurait, si
l'on en croit les on-dit, causé une perte assez sérieuse à un
cultivateur de la commune du Theil. Trois de ses chevaux attelés à une
voiture auraient été foudroyés par le tonnerre et tués sur le coup.
Le
conducteur aurait été épargné, mais la commotion électrique qu'il a
ressentie, le tiendrait encore sous l'influence d'un état voisin de
l'hébétement.
Juillet
1872 - Accidents. - Samedi
dernier, un fâcheux accident est arrivé à M. l'abbé Bellière, curé
du Theil, canton d'Honfleur; sa voiture ayant été accrochée par une
autre, ce prêtre a eu le bras droit luxé. L'état de M. l'abbé
Bellière est toutefois rassurant.
—
La dame veuve Basly, propriétaire à Saint-Contest, près Caen, a été
victime d'un accident arrivé dans les circonstances suivantes : cette
dame rentrait chez elle avec son fils, dans un cabriolet que conduisait
ce dernier, lorsque sur la route de Creully (territoire de Caen), le
cheval, effrayé par une batterie de colza, prit une course vertigineuse
à travers champs. Les efforts du conducteur ne purent contenir cet
animal. Mme Basly fut lancée hors du cabriolet et reçut des contusions
assez graves, notamment aux jambes. Elle a été reconduite à son
domicile dans une autre voiture.
Juin
1878 - Les
suites de l’orage. - Un orage
très violent a éclaté dimanche dans l'après-midi et a parcouru une
partie des arrondissements de Caen, de Bayeux, de Vire et de
Falaise. La grêle, qui est tombée dans certains endroits, a causé des
dommages assez sérieux aux récoltes.
Grand
nombre de communes du canton de Balleroy ont eu beaucoup à souffrir de
la grêle qui est tombée en grains d'une proportion énorme, beaucoup
de récoltes sont perdues. M. Richomme, qui exploite la ferme d'Hommey,
à Livry, a subi une perle de 10 000 fr., et M. Percy une de cinq.
La
foudre est tombée à Littry chez M. Bagnollet, maréchal, le fluide est
entré par une fenêtre en traversant un carreau, mais pour sortir il a
renversé une fenêtre entière.
Du
côte d'Ouilly, la grêle est tombée pendant vingt minutes avec une
intensité effroyable, et a détruit une très grande partie des
récoltes sur une longueur de quatre kilomètres et une largeur de
trois kilomètres. La foudre est tombée en plusieurs endroits, mais n'a
causé aucun accident.
A
Pretreville, un incendie, allumé par la foudre, a détruit un corps de
bâtiment à usage d'habitation, appartenant à M. Morin, de Lisieux.
Perte du propriétaire, 18 000 fr., assurés. Perte du fermier, 500 f.,
non assurés.
Au Theil,
la foudre a consumé trois mètres de la couverture en chaume de la
maison du sieur Boutrois, cantonnier.
Avril
1880 - Secours
aux communes. - Un secours
de 1 200 fr. a été accordé à la commune du Theil, pour réparations
à son école.
Janvier
1881 - Deux
noyés. - Dimanche, à Cambremer,
Frédéric Bouquerel, 81 ans, propriétaire, est tombé dans un lavoir
attenant à son habitation et s'y est noyé.
Samedi,
au Theil, le nommé Marcellus-Pierre-Désiré Viconte, âgé
de 23 ans, journalier, a été trouvé noyé dans un ruisseau situé
dans un herbage. Ce pauvre jeune homme a dû tomber en cet endroit, à
la suite d'une attaque d'épilepsie. Il était atteint de cette maladie
depuis
longtemps.
Juin
1889. -
Un conseil municipal guette.
- Le
conseil municipal du Theil, près Honfleur, fera bien de relire les décisions
qu'il envoie à la préfecture pour être revêtues de la griffe préfectorale,
car on les épluche, et cela depuis qu'on a fait signer au préfet une
concession de fougères au profit d'un fonctionnaire
municipal qui se trouvait être ainsi à la fois vendeur, crieur et
acheteur.
L'approbation
préfectorale a éte retirée apres ; mais on tient a ne plus retomber
dans la même erreur. (Bonhomme Normand)
Juillet
1890 - Un jour de congé. - Le
préfet, en raison de sa nomination dans le Calvados, a accordé le 15
juillet, comme jour de congé supplémentaire, aux écoles
primaires.
Juillet
1890 - Tempête. - Samedi
dans la matinée, un coup de vent que rien ne faisait prévoir s'est
fait sentir sur nos côtes. Presque toutes les petites barques sorties
pour la pêche ont été jetées à la côte sur des points
éloignés de leur lieu d'attache. C'est un miracle qu'aucun pêcheur
n'ait trouvé la mort dans cette tempête.
Juillet
1890 - Les récoltes. - Les
pluies persistantes de ces derniers temps ont compromis les récoltes
dont les apparences étaient des plus belles. La plupart des foins ne
sont pas rentrés et l'eau a pénétré dans les meulons, Les blés et
les avoines sont versés et, comme roulés, sur certains points. On
craint aussi que l'humidité n'atteigne les pommes de terre. La récolte
de pommes à cidre sera encore moindre que l'an dernier.
Juillet
1890 - Excellente mesure. - Désormais,
le service des petits paquets, jusqu'ici limité aux communes possédant
des gares de chemin de fer, sera étendu à tout le territoire.
L'administration se servira, à cet effet, des entrepreneurs de
transports des dépêches, qui livreront les colis à domicile moyennant
une rétribution ne dépassant pas 25 centimes.
Octobre
1890 - Un incendiaire. - Dernièrement,
un incendie consumait, au Theil, près Honfleur, un bâtiment renfermant
950 bottes de foin, appartenant au sieur Lependry et exploité par les
sieurs Cingal et Aubert, cultivateurs. La rumeur publique désignait
déjà l'auteur de ce crime, car il avait été parfaitement établi que
l'incendie était dû à la malveillance, lorsque deux jours
après, un soir, les flammes dévorèrent un bâtiment isolé, contenant
1 250 bottes de foin, appartenant également au sieur Aubert.
Celui-ci
avait recueilli chez lui quelques membres de sa famille, mais il avait
refusé l'hospitalité à l'un de ses neveux, Louis Hémery, 33 ans,
cultivateur au Theil, dont le mobilier avait été vendu. Hémery jura
de se venger et il a mis ses projets a exécution. Hémery a avoué
être l'auteur des incendies.
Novembre
1890 - Nomination. - A
été élu maire du Theil, M. Delacour, en remplacement de M. Questel,
démissionnaire.
Mai
1891 - Bœuf furieux. - Au
moment où un troupeau de bœufs traversait le Theil, près Honfleur, un
bœuf devenu furieux, allait se jeter, tête baissée, au milieu d'un
groupe d'enfants
qui s'amusaient sur la route, lorsque M. Eudeline fils, apercevant le
danger, se précipita au-devant de l'animal en furie afin d'éviter des
accidents. Malheureusement, n'ayant pu attraper le bœuf par les cornes,
celui-ci se jeta sur lui, lui fit de graves blessures à la tête et
l'envoya rouler a quatre mètres. M. Eudeline fut relevé dans le plus
triste état, mais il avait évité, au péril de sa vie, des
accidents plus graves.
Août
1896 - Coups de bottes sans
bottes. - «
Ah ! mon Dieu ! mon Dieu ! y m'tue ». Ainsi criait, un soir, la
demoiselle Marie Perrier, 32 ans, en sortant, en chemise, de chez son
maître, Pierre Moulin, 31 ans, cultivateur au Theil. Lui était aussi
en chemise, ce qui ferait supposer que la querelle avait débuté au
saut du lit. Mais à propos de quoi ? « De rien ! » dit la demoiselle
; « Pasc'qu'elle ne veut pas que j'me marie ». prétend Moulin.
« Y m'a tuée et traînée par les qu'veux ». répond Marie[1]la
Pécheresse. « Je n'I'y ai f...ichu qu'un p'tit coup d'botte dans le...
bas du dos ». répond Moulin.
Des
coups de bottes ? Y couche donc avec, ce Moulin, que le tribunal de
Pont-l’Évêque n'a pas trop salé en le condamnant à 100 francs
d'amende seulement. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1907 - La fin d’un mendiant. - Mardi
dernier, M. Sénécal, gardien d'herbage au Theil, a trouvé un homme
mort dans un grenier à foin. Le défunt est un nommé Deuve,
cinquante-deux ans, natif de Genneville, qui vivait de mendicité et qui
a dû succomber à une congestion. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juillet
1929 - La température. - La
chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et
pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est
maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des
30° et même plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et
l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir
la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop
fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 - La sécheresse. - Le
temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas
d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques
que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque
d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source
sur leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau
à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les
bestiaux, et de la faire charrier à des distances quelquefois
très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et
donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire
arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Octobre
1929 - L'heure d'hiver. - Conformément
à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6
octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire
que les pendules devront être retardées de
60 minutes.
Mai
1933 - Changement d’appellation. - Lors de votre dernière session,
vous avez, émis un avis favorable à la demande
sollicitée par la commune de « Le Theil » (canton d'Honfleur) en
vue d'être
autorisée à porter dorénavant le nom
de « Le Theil-en-Auge ».
M. le Ministre de l'Intérieur m'a
retourné le dossier que je lui avais
soumis en m'adressant la dépêche dont vous
trouverez ci-joint copie.
Dans ces conditions, je vous serais reconnaissant, Messieurs, de vouloir bien examiner si
vous devez maintenir l'avis
précédemment émis. (Source : Conseil Général du
Calvados)
Décembre
1936 - Trois communes du Calvados porterons
des noms à rallonges. - PARIS
« Officiel ». — Suivant décret, la commune du Theil, canton de
Honfleur, portera
désormais le nom de Theil-en-Auge. La commune de Barou, canton de
Morteaux-Couliboeuf, portera désormais le nom de Barou-en-Auge. La
commune de Tourville, canton d'Evrecy, portera désormais le nom de
Tourville-sur-Odon.
Avril
1937 - Un cadavre sous
un hangar. - Vendredi
matin, vers 9 heures, en pénétrant dans un hangar appartenant à M.
Carpentier, sis en bordure du chemin de grande communication n° 110, de
Saint-Gatien-des-Bois à Bernay, pour y abriter sa bicyclette, M. Testu,
cantonnier du Service vicinal, domicilié à Saint-Benoit-d'Hébertot, a
découvert le cadavre d'un vieillard. M. Arsène Goulain, âgé de 65
ans.
Prévenu
par M. le Maire du Theil, un médecin vint examiner le cadavre et
conclut à une mort naturelle par congestion. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1940 - Entre frères. - MM. Jean frères, dont l'un est cantonnier et l'autre garde champêtre dans la commune, vivent en mésintelligence depuis que le cantonnier a réussi à
s'approprier le jardin que louait le garde champêtre. Ce dernier furieux avait pénétré dans son ex-jardin et, par vengeance, était occupé à saccager de jeunes
arbres qui s'y trouvaient, lorsqu'il fut surpris par sa belle-sœur qu'il crut devoir gifler par surcroît.
Avisée, la gendarmerie de Honfleur a ouvert une enquête.
Juin
1945 - La facture. - Le
Tribunal militaire permanent de la 3e Région, a infligé 5 000 fr.
d'amende à Marcel Pesnel, du Theil pour détention illégale de
matériel de guerre. Yvonne Favri, veuve Cribaut, de la même commune, a
été condamnée, par défaut, à le même
peine.
Septembre
1946 - En douce. - Un
prisonnier boche mis à la disposition de M. Léon Madelaine,
cultivateur au Theil, s’est évadé le jour même de son arrivée chez
son patron. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1949 -
De pis en pis. - M.
Gustave Taragon, éleveur en Seine-et-Oise, propriétaire de la ferme de
la Frémonderie, au Theil-en-Auge, avait confié la traite de six vaches
à Robert Lesellier, 26 ans. Constatant un rendement insuffisant de la
production laitière, M. Taragon s'occupa lui-même de la traite et
constata que la production journalière passait presque du simple au
double.
Pour
une période de 40 jours le préjudice serait de 1 000 litres de lait.
Les gendarmes ont été avisés. ( Le Bonhomme Libre )
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