15 Novembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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THURY - HARCOURT |
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Canton de Thury-Harcourt |
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— Le maire de St-Pierre-la-Vieille le sieur Brière, 54 ans qui était souffrant depuis quelques jours, est mort presque subitement. —
Yves Rohart âge de 27 ans, terrassier à Bretteville-sur-Laize, est
mort subitement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 -
Récompenses aux instituteurs.
- Lettre de félicitations a M. Folliot, instituteur à
Trouville-Hennequeville. Médaille
d'argent avec prime de 300 fr. : M. James, instituteur à Méry-Corbon. Médaille
d'argent avec prime de 200 fr. : Mlle Danguy, institutrice à Caen-la
Folie. Médaille
d'argent avec prime de 100 fr. : Mlle Ladroue, institutrice à
Sainte-Marie-Laumont. Mentions
honorables : MM. Bonne, instituteur à Ouilly-le-Vicomte ; Cohué, à
Courson ; Delaunay, à Thury-Harcourt ; Lefèvre, à Ondefontaine
; Tison, à Saint-Himer ; Vaussy, à Saint-Germain d'Ectot ; Viel, à
Jort. Médailles
d'argent : MM. Goualbert, instituteur à Sainte-Honorine-du-Fay ;
Madeleine, à Audrieu ; Moncel, à Morteaux-Coulibœuf ; Renouvln, à
Salnt-Germain-du-Crioult ; Villion, à Carpiquet. Médailles de bronze : MM Bouillon, Instituteur à Brlcqueville ; Gervais, à St-Martin-de-Mieux ; Hue, à Villerville ; Jouanne, à Banneville-sur-Ajon; Marguerite, à Campandré-Valcongrain ; Mesrouze, à May-surOrne ; Olivier, à Bayeux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1903 - Pour les bouilleurs. - Les bouilleurs de cru ne se laissent pas faire. Ils se remuent comme des diables et protestent contre la loi nouvelle. A Thury-Harcourt, une réunion importante a eu lieu, des cultivateurs, propriétaires et fermiers se sont entendus et ils ont fondé un « Comité de défense des intérêts des bouilleurs de cru ». Ils cherchent des adhérents, dans les autres cantons du Calvados et ils se proposent d’amener un grand mouvement de protestation contre le retrait du privilège. C'est très bien, mais il eût été préférable de se grouper ainsi avant qu’après, pourtant, il n'est jamais trop tard pour bien faire. Courage donc et bonne chance aux protestataires. C'est eu vain que M. Tillaye, de son côté, a protesté au nom de nos cultivateurs, le ministre l'a emporté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1903 - Incendies. - Dans la filature de Saint-Christophe, à Pierrefitte, arrondissement de Falaise, appartenant à M. Jules Germain, de Condé-sur-Noireau. Pertes : 5.000 fr. Assuré. — Des magasins et des bureaux de M. Ellis, marchand de beurre à Thury-Harcourt. Les pertes, assez considérables, sont assurées. —
A Gonueville-sur-Dives, d'un bâtiment à la dame veuve Adjacent,
Pertes, 3.000 fr. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1903 - Basse vengeance. - Dix-huit jeunes pommiers, greffés récemment, appartenant à la dame Clérisse, libraire à Thury-Harcourt, ont été mutilés, les greffes cassées et enlevées. C'est un préjudice de 60 fr. pour la dame Clérisse. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Enfant brûlé vif. - Au bas du bourg de Thury-Harcourt, un jeune enfant de 9 ans, Marcel Aumont, dont les parents sont employés au chemin de fer, était resté souffrant à la maison. Il s'approcha trop près de la cheminée et ses vêtements prirent feu. Malgré les secours des voisins accourus à ses cris, le pauvre petit fut horriblement brûlé et mourut le lendemain dans d'atroces souffrances. Les personnes dévouées qui l'ont secouru, la dame Boscher et le sieur Clérisse, ont été assez grièvement blessés aux mains et seront incapables de travailler pendant quelque temps. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1907 - Violent incendie. - Dimanche soir vers 7 heures, un violent incendie a éclaté à Thury-Harcourt. Le feu a détruit un bâtiment entier se composant de deux maisons, deux cabinets, une grange et un hangar appartenant à M. Louis Lebatard, demeurant à Grimbosq. Les pertes s'élèvent à 3 000 francs environ et une partie seulement de l'immeuble était assurée pour une somme de 1 500 francs. On ignore les causes du sinistre. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1908 - Obsèques du
soldat Condé. - Mardi
dernier ont eu lieu à Thury-Harcourt, les obsèques du brave soldat
Condé, mort au champ de bataille au Maroc alors de Le
corps avait été ramené la veille, par le train de 3 heures 40 et le
corbillard avait été suivi par une foule considérable. À l'église toute décorée de drapeaux, l'affluence était des plus considérable, sur la tombe au cimetière deux discours ont été prononcées, l'un par M. Bellissent et qui a fait une profonde impression sur l'assistance, et l'autre par le député de Falaise, et qui a fait l'éloge du jeune et vaillant soldat mort victime de son dévouement à la patrie.
Juin 1908 - Attaque nocturne. - Le 21 courant, vers 11 heures 30 du soir, M. Raphaël Hamard, boulanger à Thury-Harcourt, revenait en voiture de Moulines, lorsque sur la route de la Forge Cambo, à Barbery, dans un endroit désert, sur le territoire de la commune de Fresney le Vieux, il fut arrêté par trois individus qui lui barrèrent la route. Pendant que l'un d'eux saisissait le cheval par la bride, un autre montait sur le marche-pied de la voiture et le troisième grimpant par le derrière, portait à M. Hamard un violent coup de poing au visage. Celui-ci ne perdit pas son sang-froid et tout en menaçant ses agresseurs de son couteau, il réussit à mettre son attelage au grand trot et à se débarrasser d'eux. M. Hamard, à son arrivée à Harcourt, a porté plainte aussitôt en donnant aussi bien que possible le signalement de ces malfaiteurs à la gendarmerie qui a ouvert une enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1908 - Attaque nocturne. - Le 21 courant, vers 11 heures du soir, M. Raphaël Hamard, boulanger à Thury-Harcourt, revenait en voiture de Moulines, lorsque sur la route de la Forge Cambo, à Barbery, dans un endroit désert, sur le territoire de la commune de Fresney-le-Vieux, il fut arrêté par trois individus qui lui barrerent la route. Pendant que l'un d'eux saisissait le cheval par la bride, un autre montait sur le marche-pied de la voiture et le troisième grimpant par le derrière, portait à Hamard un violent coup de poing au visage. Celui -ci ne perdit pas son sang-froid et tout en menaçant ses agresseurs de son couteau, il réussit à mettre son attelage au grand trotet à se débarrasser d'eux. M. Hamard, à son arrivée à Harcourt, a porté plainte. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Octobre 1914 - Pas très malin ! - Il y a décidément des gens que le patriotisme n'étouffe pas. Par exemple ce propriétaire-cultivateur du canton de Thury-Harcourt, qui a présenté à la commission de ravitaillement le plus mauvais foin de ses greniers. La commission a refusé le fourrage. Elle aurait pu se montrer plus sévère et réclamer une juste répression. Mais ceux qui font de ces coups-là sont déjà bien punis par le mépris général. Pour ne pas comprendre, d'ailleurs, qu'en aidant au ravitaillement des troupes, on travaille à assurer la défense du pays et sa propre sécurité, il faut être bête à manger son propre foin. (Bonhomme Normand)
Janvier
1915 -
Plaquez-vous :
- Les
cyclistes savent-ils bien que tout vélocipède ne peut être
sorti, même devant la porte du domicile de son propriétaire pour être
Février 1915 - Accident d’auto. - Une auto de la maison Bence, conduite par le chauffeur David et dans laquelle se trouvaient MM. Maurice et Samuel Léman, marchands de chevaux à Paris, et Piéplu, courtier à Caen, a culbuté dans un tournant, sur la route de Sainte-Honorine-du-Fay à Thury-Harcourt. Voyageurs et chauffeur s'en sont tirés avec de légères contusions, mais la voiture est en miettes.
Juin
1915
-
Triste fin d’un bébé.
-
Tandis qu’elle vaquait aux soins du ménage, chez les
époux Lefèvre, où elle était employée à la ferme de
Fou-Pendant, à Espins, Mme Ferdinand Roquet, du hameau de Courmeron,
en Croisilles-Harcourt, suivait des yeux son bébé, un gentil
garçonnet de dix-neuf mois, qui s’amusait dans la cour de la ferme. L’enfant
courait après
un groupe de canards qui, épouvantés, se précipitèrent dans la mare.
Le bébé les y poursuivit. La mère, affolée, courut au secours de son
enfant, mais quoique cette scène eut à peine duré trois minutes, le
pauvre petit, qui avait mangé depuis peu, avait cessé de vivre. Le
médecin, appelé aussitôt, n’a pu que constater le décès. La
douleur de la mère est très grande ; Mme Roquet, dont le
mari est sur le front, est sans nouvelles de lui depuis plus de six
semaines.
Mars
1918 -
Le
mystère de
Croisilles.
- La
question que
nous avons
fixée mardi
à propos
de la
découverte du
cadavre de
M. Jules
Lavaché, cultivateur
à Espins
reste entière.
Est-ce un
crime. D'ores et déjà, il parait certain que ce ne peut être ni un accident, ni un suicide. Les constatations matérielles faites par la gendarmerie de Thury-Harcourt et par le parquet de Falaise ne permettent pas, en effet ces deux hypothèses. Quand
le cadavre
a été
trouvé par
le nommé
Arsène Lefèvre,
marchand de
balais près
d'une ancienne
carrière, à 500
mètres environ
du hameau
des Fours-à-Chaux,
il était
placé sur
le ventre,
un peu
sur le
coté droit,
la tête
reposant sur
la joue
droite, le
corps allongé.
Son fusil
était resté
suspendu par
la bretelle
à l'épaule
droite et
il était
chargé. La
tête baignait
dans une
mare de
sang et
on remarquait
en arrière
la trace
d'un coup
de feu
qui avait
dû être
tiré de
très près,
car les
cheveux étaient
brûlés.
Il
suffit de
rapprocher ces
deux constatations
la position
du fusil
et la
place de
la blessure
pour comprendre
que les
deux versions
de l'accident
et du
suicide sont
à peu près
invraisemblables. Mais
qui donc
savait que
Lavaché devait
passer à
cet endroit
? A t-il
été suivi.
On ne
lui connaît
pas d'ennemis
et il
parait, d'après
les premiers
résultats de
l'enquête, qu'il
n'avait
décidé que
très tard
sa sortie
nocturne. Le cultivateur avait, en effet, passé la soirée avec sa fille, Juliette et avec le fiancé de celle-ci. Eugène Loissons, ouvrier maréchal. A
30 h.
30, il
les quitta,
déclarant qu'il
se rendait
à Esson.
Il semble
qu'il ait
changé d'avis
ou qu'il
n'ait pas
voulu faire
connaître
le but
de sa
promenade, car
à la
sortie de
la A quel moment a-t-i1 été frappé ? Un journalier de Croisilles, M. Pierre Levillain a apporté un témoignage qui pourra être précieux. Samedi soir, vers 21 heures, comme il revenait de travailler à Placy, il a entendu, alors qu'il se trouvait au hameau de la Forge-Cambre, deux coups de fusil, tirés à dix minutes d'intervalle. Un troisième coup de feu a été tiré dans la même direction du bois vers 22 heures. Au
cours de
l'enquête, le
fils de
la victime,
Léon Lavaché, 17
ans, a
été amené
à présenter
aux gendarmes
un fusil
à percussion centrale
qui avait
servi tout
récemment. Il
déclara
que dans
la journée
de samedi,
il avait
tiré sur
une pie
et sur
un étourneau,
mais les
voisins ont
prétendu ne
pas avoir
entendu
ces coups
de feu. M. le juge d'instruction de Falaise, qui cherche la clef de ce mystère, verra quelle importance il faut accorder à cette contradiction. L'affaire en est là et l'autopsie, à laquelle le parquet a fait procéder, n'a pas apporté de précisions nouvelles. La version du crime paraît solidement établie par les premiers résultats de l'enquête. Espérons que le coupable ne tardera pas à tomber entre les mains de la justice.
Septembre
1918
- Entre
dentistes. -
Le
proverbe
qui veut
que les
arracheurs
de dent
ne disent
pas
la vérité
se vérifierait-il
une fois
de plus ? M.
Burcklé,
dentiste
à Flers,
vient
de dénoncer
son ancienne
amie,
Mme
Jeanne
Laithier,
qui avait
ouvert
un cabinet
à Thury-Harcourt
comme
exerçant
la profession
sans
diplômes.
Mme Laithier prétend, de son coté, que son concurrent est à la même enseigne. Il se pourrait. dans ces conditions, que la Justice trouve un moyen élégant de les mettre d'accord.
Septembre 1918 - Coup double. - Les gendarmes de Thury-Harcourt ont arrêté le déserteur Morin du 24e d'infanterie. Ce militaire, qui a été, en outre, trouvé porteur d'un grand nombre de collets, sera également poursuivi pour délit de chasse.
Mai 1919 - Installation du téléphone dans les gendarmeries. - L'installation du téléphone dans les brigades de gendarmerie est adopté. Tous pouvoirs sont donnés à M. le Préfet pour signer les contrats d'abonnement, accepter les offres de participation des communes et accélérer l'achèvement complet des travaux. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1919 -
Nouvelle locale. Une
contravention pour délit de pêche par temps et avec engins prohibés a
été dressée, dans la nuit du 15 au 16 mai, a René Rousseau, 19
Août 1922 - Une explosion de cheddite. - A la suite d'un feu de cheminée qui s'était déclaré chez M. Lecomte, entrepreneur à Thury-harcourt, 1 kil. 500 de cheddite servant à l'exploitation d'une carrière et placé dans un placard proche de la cheminée, a explosé, par suite de l'échauffement. Les
plafonds se sont effondrés. Il y a 3 000 fr. de dégâts, couverts par
une assurance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1922 -
Les suites d’une imprudence.
- A
la fête de Thury-Harcourt, Raymond Baron, 23 ans, était monté sur un
manège de balançoires. Voulant changer de siège pendant qu'il était
en marche, ses deux pieds ont glissé et le jeune imprudent a été
projeté à terre où il est resté évanoui. On l'a relevé dans un
état grave. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1923 - Opérations financières. - A la suite d'une enquête menée par la police mobile de Caen, on a arrêté une femme, Maria Lecourt, garde-malade à Thury-Harcourt. Cette femme avait dérobé de la succession de M. Dubois, employé de chemin de fer retraité, qu'elle avait soigné pendant sa maladie, six bons de la Défense nationale de 500 fr. chacun, et cinq bons du Crédit national valant 4 500 francs. Après
le décès de M. Dubois, Mme Lecourt était venue à Caen et avait mis
les titres en dépôt chez son gendre qui est commerçant rue St-Pierre.
Ce dernier, qui ignorait la provenance de ces titres, les a
immédiatement restitués. Mme Lecourt a été arrêtée (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1923 - Un camion flambe.
- En
passant à Thury-Harcourt, un camion automobile chargé de meubles à
destination de Proussy, a pris feu par suite d'une fuite au réservoir
d'essence. Une partie du mobilier et le camion ont été détruits. M.
Boulle, contremaître à la Société générale d'Entreprises de
travaux publics, à qui appartenait le mobilier, éprouve un préjudice
de 10 000 fr. Il n'était pas assuré. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1923 - De la main à la main.
- La
journalière de Thury-Harcourt, Marie Lecourt, 47 ans, qui, aussitôt la
mort de son patron, M. Dubois, retraité du chemin de fer, avait fait
disparaître 4 500 francs de titres qu'on a retrouvés chez sa fille, a
comparu devant le tribunal de Falaise. Elle a eu beau affirmer qu'elle
était tenue au secret et qu'elle avait, reçu ces 4 500 francs comme
don particulier, elle n'en a pas moins été condamnée à 6 mois de
prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1923 -
La tempête occasionne un accident.
M. Eugène Harivel, cultivateur à Douvay, se rendait le 23
décembre en voiture à Thurv-Harcourt. Il était accompagné de sa
femme et de sa fillette.
Mai 1924 - Classement des chevaux. - Il va être procédé, a partir du mardi 13 mai, dans l’arrondissement de Falaise, dans les cantons de Bretteville-sur-Laize, Falaise (Nord), Morteaux-Coulibœuf et Thury-Harcourt, au classement des chevaux, juments, mulets et mules et des voitures à traction animale susceptibles d'être requis pour les besoins de L’armée.
Juin
1924
- les forces de l’Orne.
- Un
décret déclare
d'utilité publique
la convention
passé
entre le
ministère des
Travaux publics,
agissant au
nom de
l'Etat et
MM. Huard
et Sautarel, ingénieurs-électriciens
à Thury-Harcourt,
au sujet
de l'utilisation
de la
chute
de l’Orne entre
Harcourt et
Croisilles. Sous
les clauses
et conditions
du cahier des
charges y
annexé, cette
convention accorde
à MM.
Huard et
Sautarel le
bénéfice de
la concession
qu'ils avaient
sollicitée aux
fins de
l'aménagement des
forces hydrauliques
de l'Orne
dans la
région de
Thury-Harcourt
et de
leur utilisation
pour la
mise en jeu
d'une usine
hydro-électrique sur
la berge droite
de la
rivière à 300 mètres
environ et en
aval du
pont du
Hom, au
lieu dit
Saint-Seilly,
territoire de
la commune
de Croisilles.
Janvier
1925 -
Inondations. - Les
pluies torrentielles qui ont suivi la tempête de ces jours derniers ont
provoqué dans toute la France des inondations qui, en certains
endroits, ont pris des proportions désastreuses : La
région de l'Ouest a été l'une des plus éprouvées. La Vire a subi
une crue telle qu'il faut remonter à 1852 pour A
Valognes, une femme qui lavait du linge dans la rivière, malgré la
violence du courant, a été emportée. A
Bayeux, l'Aure a débordé dans les prairies qui bordent la rivière.
Les quartiers en aval de la poissonnerie, ont été atteints par l'eau. Les
marais de Trévières et de Carentan sont entièrement « blancs » Le
Noireau, subitement grossi, a débordé, la région de Condé est
inondée et les eaux de cet important affluent n'ont pas peu contribué
à grossir le flot de I'Orne. On nous fait savoir que l'Orne est en décroissance à Argentan, mais qu'à Thury-Harcourt le fleuve est en crue ; il faut donc s'attendre à voir le niveau actuel dépassé, cependant, la pluie ayant cessé de tomber depuis vingt-quatre heures, il faut espérer que la baisse ne tardera pas à se faire sentir. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1925 - Un enfant meurt faute de soins. - Il y a quelques semaines, les gendarmes de Thury-Harcourt, au cours d'une enquête, au domicile des époux Vivien, l'un et l'autre ivrognes invétérés, constataient l'état lamentable de leurs six enfants, laissés complètement à l'abandon par leurs parents dénaturés, qui les laissaient coucher dans un taudis, sur un lit de paille pourrie. Les
parents indignes furent emprisonnés et les pauvres petits conduits à
l'hôpital de Falaise. Malgré les bons soins qui leur ont été
donnés, l'un d'eux, Léon-Maurice, âgé de deux ans, est mort des
suites des privations qu’il a endurées. ( Source : Le Moniteur
du Calvados ) |
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46. - THURY-HARCOURT - La Gare |
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THURY-HARCOURT (Calvados) - L'Église |
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