Mars
1926 -
Querelle de ménage.
- Depuis
quelques
temps,
les époux
Alfred
Frémont,
journalier
au hameau
de St-Bénin,
sont
en instance
de divorce,
cependant,
ils habitent
encore
la même
maison.
Des discussions
continuelles
éclatent
entre
eux et
une scène
violente
eut lieu
l'autre
soir.
La
dame
Frémont,
née
Eugénie
Amand,
55
ans,
aurait
cassé
un
pot
à
eau
sur
la
tête
de
son
époux,
âgé
65 ans. Furieux,
celui-ci
riposta
par
des
coups
de
poings
et
de
pied.
Ils
ont
reçu
les
soins
du
docteur
et
ont
réciproquement
porte
plainte
pour
coups
et
blessures.
Mars
1926 -
La neige.
- La neige a fait
son apparition hier matin dans les environs la chute fut assez
abondante, notamment à Thury-Harcourt et à Clécy où une couche
d'environ 10 centimètres couvrait le sol.
On
signale d'autre part des dégâts assez importants occasionnés par les
dernières gelées.
Août
1926 -
Contravention.
- Procès-verbal
a été
dressé au
marché de
Thury-Harcourt
contre Victor
Bazire, 33
ans, marchand de
primeurs à
Caen, qui
n'avait ni
patente, ni
récépissé de
déclaration
de marchand
ambulant. Bazire
ignorait qu'il
fallait être
muni de
ces pièces.
Septembre
1926 -
Grave incendie. - Un
incendie s'est
déclaré la nuit
dans un
bâtiment à
usage d'abattoir,
de grange,
de magasin
à outils,
de remise
appartenant à M.
Louis Salles,
boucher à
Thury-Harcourt et
à M
Marie,
instituteur à
Croisilles ce
bâtiment
est situé
rue de
Condé.
M.
Valette, pharmacien,
vers deux
heures du
matin, aperçut
par la
fenêtre
de sa
chambre la
lueur de
flammes qui
s'élevaient de
l'immeuble situé
à une
cinquantaine de
mètres de
sa maison,
il fit
donner immédiatement
l'alarme
et la
population accourut.
Les secours
s'organisèrent sous
la direction
des autorités
et des
gendarmes les
pompiers amendaient
leur matériel.
Malheureusement à cause
de la
sécheresse
actuelle, l'eau
manque à
Thury-Harcourt
comme partout
ailleurs et
on fut
obligé d'organiser
des chaînes
de volontaires
pour combattre
le sinistre
dont on
fut maître
vers 4
h. 1/2.
On avait
réussi à
sauver quelques
objets, les
gendarmes arrivés
dès le
début purent
sortir la
camionnette de
M. Salles.
Le reste
a été complètement
détruit.
Le
bâtiment
contenait 1.000
bottes de
foin, 600
de paille,
des objets
de toutes
sortes et
des meubles.
Les dégâts
dépasseraient 80.000
fr. Il
y a des
assurances.
Novembre
1926 -
Électrification du canton .
- A
la suite
d'une réunion
tenue à
Thury-Harcourt, le
22 septembre,
les maires
du canton
ont décidé
la création
d'un syndicat
d'études pour
l'électrification
des communes.
Février
1929 -
Monuments historiques. - Les immeubles
suivants ont été classés au rang des monuments historiques :
Condé-sur-Noireau : la façade et la toiture de la maison sise
Grand'rue ; Urville : le Manoir ; Thury-Harcourt : l'église ; Vaucelles
: le pavillon d'entrée du château et ses annexes ; Maisy : la façade
et la toiture du Manoir du carrefour ; Blay : le Manoir de la Cléronde
; La Cambe : la façade et la toiture du Manoir de Montemeri.
Mars
1929 -
Des lettres anonymes provoquent des bagarres.
-
L'envoi de lettres anonymes à des personnes fort honorablement
connues dans la ville continue toujours.
C'est
ainsi que MM. Duduey, cafetier ; Robert Gautier, notaire ; Alphonse Lepy,
clerc de notaire, ont reçu encore des cartes contenant des propos
nettement injurieux.
La
gendarmerie de Thury-Harcourt enquête activement et les recherches
entreprises afin de trouver la personne malveillante qui envoie des
lettres pourrait fort bien aboutir sous peu.
Les
lettres sont colportées de mains en mains et les esprits s'échouent.
C'est
ainsi qu'une altercation eut lieu entre M. Achille Cécire,
propriétaire, et Mme Ribet, 66 ans, ménagère. Cette dernière dit que
le propriétaire l'insulta et lui cracha au visage. M. Cécire assure de
la façon la plus formelle n'avoir ni insulté, ni craché au visage de
Mme Ribet. La soupçonnant d'être l'auteur des lettres anonymes, il lui
fit simplement des reproches en termes assez vifs. Mme Ribet a
porté plainte.
Janvier
1930 -
Une auto flambe. - M. Franck Ferreira, 34 ans, représentant en
librairie à Nanterre (Seine), venant de Paris en auto, arrivait au lieu
dit le « Calvaire », à Thury(Harcourt. Il roulait à environ 20
kilomètres à l'heure, quand soudain il aperçut une flamme sous le
réservoir à essence.
Aussitôt
M. Ferreira dirigea son auto vers la berne et stoppa. Il n'eut que le
temps de sauter hors du véhicule qui commençait à flamber et qui, en
un instant, fut complètement embrasé.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1930 -
Un escroc. -
Mme Jourdan, cultivatrice à Hamars (Calvados), vint comme
d'usage mardi dernier faire ses provisions le jour du marché à
Thury-Harcourt.
Au
moment du paiement, Mme Félix Legros, épicière, lui présenta une
facture de diverses marchandises qui avaient été prises pour son
compte par un individu se disant domestique chez elle, et qui lui avait
remis une commande écrite au crayon sur un papier qu'elle avait
conservé.
La
facture s'élevait à 18 francs.
Surprise
de cette réclamation, elle examina le papier que lui avait laissé
l'acheteur et crut reconnaître l'écriture d'un domestique qui l'avait
quittée quelques jours auparavant. Elle
soupçonna donc un nommé Leroy Joseph-Emile-Léon-Paul, dit « Corbin
», qui correspondait au signalement donné par l'épicière, et porta
plainte.
Les
gendarmes se mirent à la recherche de cet individu et ils le
trouvèrent à Croisilles, où ils l'arrêtèrent.
Interrogé,
il avoua spontanément avoir bien fait les achats désignés chez Mme
Legros, mais dit avoir agi ainsi parce que, ayant travaillé un mois
chez M. Jourdan, celui-ci lui avait
retenu huit jours à son départ. Il voulait rentrer dans une partie de
ses fonds.
Les
gendarmes l'arrêtèrent, mais peu de temps après il fut remis en
liberté provisoire sur les instructions
de M. le Procureur de la République à Caen.
Pensant
que Leroy aurait pu faire d'autres méfaits, ils continuèrent leur
enquête et, se trouvant chez M. Salles, boucher, ils apprirent qu'un
ouvrier était venu, le 7 mars, lui acheter du bœuf et des grillades de
veau pour 29 fr. 50. Il disait venir de la part de Mlle Marcelle Aumont,
cultivatrice à Croisilles, et que celle-ci solderait la note en venant
le mardi suivant à Thury-Harcourt.
Lorsqu'on
lui présenta la note, Mlle Aumont, comme Mme Jourdan, fut surprise de
cette façon d'agir, n'ayant envoyé personne faire pour son compte des
achats à Thury-Harcourt.
Leroy
fut interrogé à nouveau sur sa manière d'agir. Il reconnut à nouveau
que c'était bien lui qui s'était présenté chez M. Salles, au nom de
Mlle Aumont, mais, comme celle-ci lui devait également 40 francs pour
divers travaux, il avait cru pouvoir se payer lui-même en
s'approvisionnant de nourriture.
Le
tribunal ne sera peut-être pas du même avis. (Source :
Ouest-Eclair)
Avril
1930 -
Une auto tombe dans le ravin.
-
M. Marcel Landais, 34 ans, entrepreneur de pavage, demeurant à
Caen, 13, rue Neuve-Saint-Jean, quittait cette ville dans sa camionnette
se dirigeant vers Thury-Harcourt, la voiture était pilotée par M.
Victor Landais, frère de l'entrepreneur, l'auto suivait le chemin de G.
C. n° 6, lorsqu'arrivé au lieu dit les Armes-d'Harcourt, le conducteur
prit normalement le tournant de la route, mais sa direction se trouva
bloquée et M. Landais ne put redresser sa voiture, celle-ci continuant
sa marche franchit le talus et alla tomber dans le ravin profond de huit
mètres qui, sur la route droite, longe le chemin.
Dans
cette chute, un des deux employés de M. Landais qui se trouvait a
l'arrière de la camionnette M. Léon Letournière, habitant à Bayeux,
6, rue de la Cave, a eu les deux jambes brisées.
Le
docteur Prentout appelé aussitôt a fait transporter le blessé à
l'Hôpital de Caen, son état inspire de vives inquiétudes, MM Marcel
et Victor Landais se sont tirés indemnes de cet accident. L'autre
employé, M. Lemarchand, n'a été que légèrement blesse à la figure.
La
camionnette fut arrêtée à six mètres dans la descente du ravin, le
capot enfoncé dans la terre et l'arrière accroché aux branches des
arbres.
Le
Parquet de Caen s'est rendu sur les lieux et M. le Juge d'instruction a
fait saisir la voiture. (Source
: Ouest-Eclair)
Mars
1932 -
Légion d’Honneur. -
Deux grands mutilés de guerre, M. René Larue, de
Thury-Harcourt, et Gendrin, restaurateur à Bayeux, rue St-Patrice,
déjà médaillés militaires, viennent d'être nommés chevaliers de la
Légion d'Honneur au titre
du ministère de la Défense nationale. (Bonhomme Normand)
Mai
1932 - Mort
tragique de Mme Verel. -
Un terrible accident d'auto s'est produit mercredi 4 mai, vers 15
h., alors que notre journal était deja mis sous presse :
A
l'entrée de Tilly-sur-Seulles, près du calvaire St-Pierre, l'auto de
notre distingué concitoyen, M. Maurice Verel, ancien industriel,
demeurant rue des Carmes, à Caen, pilotée par son chauffeur, Fernand
Hamard, et transportant Mme Verel, âgée de 72 ans, et sa fille, Mme de
la Hougue, fit une embardée, par suite de la rupture de la direction,
et alla se briser contre un arbre. Un boucher de Tilly, M. Lemonnier,
qui suivait la voiture de M. Verel, se porta aussitôt au secours des
victimes.
Dans
la voiture, gisait Mme Verel qui avait été tuée sur le coup. Mais on
put dégager Mme de la Hougue, grièvement blessée à la tête, qui,
après les premiers soins à Tilly, fut portée dans une clinique de
Caen. Quant au
chauffeur, il est sorti indemne de l'accident. La nouvelle de la fin
tragique de Mme Verel a produit à Caen et dans la région une vive
émotion. Femme de grand cœur et de haute distinction, elle était
l'animatrice de nombreuses œuvres charitables. Sa disparition y
laissera un grand vide et d'unanimes regrets, Nous adressons à M. Verel,
si douloureusement éprouvé, nos sincères condoléances et nous
souhaitons du moins que Mme de la Hougue se remette vite de sa grave
blessure.
-
Les obsèques de Mme Verel ont eu lieu lundi, à St-Jean, en
présence d'une foule considérable. A l'issue de la cérémonie, et
après les remerciements à l'église, ce fut, pendant près de trois
quarts d'heure, le long défilé d'amis émus, venus témoigner à M.
Verel leur sympathie attristée. (Bonhomme Normand)
Août
1932 -
Du flair ! -
Il y a quelques jours,
près de Thury-Harcourt, les employés de la Régie rencontraient une
auto ayant à l'arrière tout un attirail d'engins de pêche.
Quoique
les automobilistes parussent être d'honnêtes touristes, ils furent
obligés de s'arrêter après une course assez mouvementée, et durent
laisser visiter leur voiture. En fait de poisson, les employés de la
régie découvrirent 250 litres d'eau-de-vie qui, bien entendu,
n'avaient pas payé de droits. Cette marchandise a été saisie ainsi
que l'auto. (Bonhomme Normand)
Février
1936 -
Un cycliste renverse une septuagénaire.
- Vers
20 h. Mme Marie Morin, née Vallée, 74 ans, quitta son travail chez M.
Loison, aux Armes-d'Harcourt, où elle avait fait une journée de
couture, et prit le chemin de son domicile, situé rue de Condé. Elle
suivit le trottoir gauche de la route nationale Caen-Angers, puis, un
peu après le virage d'Harcourt, elle voulut reprendre sa droite et
traversa la chaussée. Au moment précis où la vieille dame arrivait
sur le côté droit de la route, elle entendit une voix lui crier : «
Pourquoi traverser ? ». En même temps, un choc violent la projetait
sur le sol. Mme Morin venait d'être heurtée par un cycliste allant
vers Croisilles et qui roulait à gauche.
Essayant
vainement de se relever. Mme Morin s'écria : « Oh ! j'ai la jambe
casse ! ». Le cycliste, debout près d'elle, n'en entendit pas
davantage, il enfourcha sa bicyclette et fila à toute allure.
La
blessée resta là près d'une demi-heure. Elle fut, secourue par M.
André, mineur, puis transportée chez son gendre, M. Broust. Visitée
par un médecin, qui a constaté une triple fracture de la jambe gauche.
Mme Morin devra prendre un assez long repos. La gendarmerie, prévenue
de cet accident, recherche le cycliste.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1936 -
L’équipée
de deux commis coiffeurs.
-
Profitant
de l'absence de leur
patron, M. Lebaron, qui s'était rendu à Langrune dans sa famille, deux
commis coiffeurs, Albert Viel, 22 ans, et Maurice Buin, 17 ans, se sont
introduits par effraction, après boire, dans la maison de celui-ci et y
ont dérobé et vidé quelques bouteilles de vin. A son réveil,
le lendemain, Buin, effrayé, quitta Thury-Harcourt et se rendit
au-devant de M. Lebaron, auquel il avoua son équipée et auquel il
remit une chaînette en or que les deux jeunes gens avaient volé durant
leurs libations dans l'habitation.
Viel
et Buin ont été arrêtés et écroués. Appréhendé, Viel tenta de
glisser entre les mains des gendarmes, mais en vain.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1937 - Les inondations dans
la région. -
Les pluies qui, après une courte
accalmie, ont repris avec intensité, ont amené une crue de tous les
cours d'eau de la région. La terre complètement, saturée,
n'absorbe plus une goutte d'eau, et tout ce qui tombe va grossir les
rivières dont le niveau s'élève de façon inquiétante.
A
Caen, bien que le barrage ait été complètement levé, la prairie
commence à « mouiller » et de larges flaques font à son tapis vert
des accrocs argentés. Toute la partie comprise entre la ligne de chemin
de fer et l'Orne est inondée et la route de Louvigny couverte depuis le
pont de l'Orne, sauf au passage à niveau, où la route est surélevée.
Tous
les champs en amont de Caen, en bordure de l'Orne, sur une largeur de
plusieurs centaines de mètres, sont recouverts par les eaux, entre
notre ville et Thury-Harcourt. La plupart des communes sont touchées
par l’inondation.
La
situation cet après-midi
Ce
matin, à 8 h., la cote de l'Orne, à Caen, était de 8 m. 30, et, à
Thury-Harcourt, de 3 m. 35, en crue.
A
15 h., par basse mer, la cote, à Caen, était demeurée la même. L'Orne
étant toujours en crue et I'Odon avait légèrement monté.
La
crue atteindra vraisemblablement son maximum, à Caen, ce soir, entre 20
heures et 21 heures.
L'eau
a envahi la prairie de Louvigny et coupé la route entre l'école de
Natation Maës et le passage à niveau. La route est également coupée
entre l'école de natation Arion et le pont du chemin de fer.
Aucun
péril n'est à redouter pour le moment. Les administrations ont pris,
d'ores et déjà, toutes précautions pour parer à toute éventualité,
mais il y a lieu d'espérer qu'elles se révéleront inutiles.
Dans
la vallée d'Auge
Dans
la nuit du 5 au 6 février, par suite des pluies incessantes de ces
derniers jours, les rivières de la vallée de Pont-l'Evêque, la
Touques et la Calonne, considérablement grossies, ont, une fois de
plus, quitté leur lit et envahi les herbages et les prés.
Au
cours de la matinée du 6, Pont-l'Evêque s'est trouvée coupée dans
son artère principale à plusieurs endroits, et certaines rues ont
été isolées. Toute la journée un service hippomobile fonctionna pour
permettre aux nombreux piétons de vaquer à leurs affaires. Les enfants
des écoles s'amusèrent de cet intermède inattendu.
En
ce qui concerne les inondations dans la vallée, certaines fermes sont
isolées par l'eau et de nombreuses bêtes à cornes ont été surprises
dans les prairies. Toutefois, la situation s'améliore et aucun accident
n'a été signalé. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1937 - La crue de l’Orne.
-
La pluie
continue à tomber, toutefois de larges accalmies font espérer que la
situation ne va pas s'aggraver, malgré les craintes qu'inspire
la marée de demain, avec son coefficient de 0,89.
Les
prairies sont inondées aux abords de l'Orne, et l'eau a fait son
apparition dans les caves de la cité Gardin.
La
cote, qui était à Caen, hier soir, à 20 heures de 8 m. 52, était
redescendue, à 4 heures ce matin, à 8 m. 36, pour remonter, à 8
heures, à 8 m. 43.
A
Thury-Harcourt, on signalait, à la même heure, une cote de 3 m. 08, en
décrue.
Le
service des Ponts et Chaussées, en évacuant d'importantes masses d'eau
par le canal, s'emploie activement à limiter les effets de la crue.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
Les
inondations -
La crue de la Dives.
- Dans
la nuit du vendredi à samedi, les eaux ont envahi le bourg de Mezidon
depuis la ferme de Sainte-Barbe jusqu'à la mairie.
L'eau
a pénétré par immersion et par infiltration dans les maisons en
bordure da la rue Jules-Guesde.
Un
service de voiture a dû être organisé dans le quartier de la
Croix-Blanche pour le passage des piétons.
Dans
la vallée du Noireau
Par
suite de la persistance des pluies, les rivières la Druance et le
Noireau ont débordé.
Dans
la région de Condé-sur-Noireau tous les prés sont submergés. A
Thury-Harcourt, l'Orne était hier matin à la cote de 3 m. 10. La crue
s'accentue, mais ne se fait pas sentir
à Caen où les chasses continuent.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
Le cadavre d’un habitant, découvert dans la Noé.
-
Hier,
vers 14 heures 30, on a retiré du cours d'eau La « Noë »,
qui traverse la Prairie, le corps de M. Corre Auguste, 50 ans,
comptable, demeurant à Thury Harcourt. Le cadavre a été déposé à
la Morgue. Les premiers éléments de l'enquête établissent que M.
Corre, qui, à différentes
reprises avait manifesté l'intention de mettre fin à ses jours, s'est
suicidé.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1937 -
Un chien cause un
accident d’auto. -
Dimanche
dernier un accident d'auto s'est produit vers 16 h. 30, entre
Thury-Harcourt et Caumont-sur-Orne, au lieu dit « Boudiniers ».
Un chien appartenant à M. Aube, domicilié à Thury-Harcourt, s'est
jeté sous la voiture conduite par M. Zeldine, tailleur à Caen. Cette
voiture a fait une embardée
et est allée se jeter dans le fossé. Trois des occupants : M. Bouvet,
de Thury-Harcourt, et son enfant, ainsi que le beau-père du conducteur,
ont été blessés. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 - Le noyé avait-il été assassiné.
–
Le 20
juillet 1935, on retirait de l'Orne, à peu de distance de
Thury-Harcourt, le cadavre du chef de district aux chemins de fer M.
Cbamberland, 37 ans.
Le
cheminot avait disparu la nuit précédente, au cours d'une tournée des
signaux. On supposa qu'il était tombé à l'eau, au Pont-du-Parc, à
proximité duquel on avait retrouvé sa
bicyclette.
A
la suite de plusieurs lettres anonymes, adressées depuis quelque temps
au parquet de Falaise et à la troisième brigade de police mobile, à
Rouen, l'affaire vient d'être reprise.
L'hypothèse
d'un crime est sérieusement envisagée (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Le pacage des Animaux.
- Sur
la proposition de M. Michel, Le Conseil d'Arrondissement, Considérant
que : une sécheresse persistante sévit actuellement dans notre région
et que beaucoup de petites gens possédant une vache ou deux, vont être
obligés de les vendre faute de nourriture.
Émet
le vœu : que les personnes qui ne possèdent qu'une vache ou deux,
soient autorisées, à titre exceptionnel, pendant les mois de Juillet,
Août et Septembre, et dans les endroits non infectés par la fièvre
aphteuse, à les garder sur les bermes des routes nationales et les
chemins de grande communication, étant entendit que les dits animaux
devront être tenus à la corde. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Les correspondances postales.
- A
partir du 10 août 1938, les correspondances déposées dans la matinée
à la boite des Bureaux de poste ci-après : Condé-sur-Noireau, Vassy,
St-Rémy, Clécy et Thury-Harcourt, pourront être distribuées à Paris
à la dernière distribution, vers 19 heures et parviendront au cours de
l'après-midi, à Caen, Bayeux, Lisieux et dans un certain nombre de
localités du département.
Des renseignements complets seront fournis par les Bureaux de poste
intéressés.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
La crue de l’Orne. -
Les
pluies continuelles et importantes que nous subissons ont provoqué une
crue des cours d'eau de la région. La « Druance » et ses
affluents ont débordé.
L'Orne
était ce matin à la cote de 2 m. 95 à Thury-Harcourt, ce qui fait
prévoir pour demain, à Caen, une cote minima de 8 m. 50 et même
davantage. Les services ont été alertés en raison de la rapidité de
la crue, qui a atteint 40 cent, en quelques heures.
La
prairie va vraisemblablement commencer à être couverte. Toutefois, il
n'y a pas de danger imminent d'inondation dans les bas quartiers. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Un enfant se noie. -
Vers
11 h. 30, Mme Poulain, habitant rue du Val-d'Orne, une maison située
près de la rivière, s'aperçut de la disparition de son petit garçon
Serge, âgé de deux ans et demi. Après deux heures de recherches, M.
Lucas, voisin des époux Poulain, découvrit dans la rivière, accroché
à des branches, le cadavre du pauvre enfant, à 400 mètres environ de
l'habitation de ses parents. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juin
1940 -
L'heure allemande. -
On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que,
par conséquent, le soleil s'y
lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart
d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer
nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions
déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison
que nous lever une heure plus tôt !
Août
1940 -
Déclaration des récoltes.
-
Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité
supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle,
est tenu
d'en faire la déclaration à la mairie de sa résidence,
avant le 1er septembre 1940.
La
libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est
interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui
seront fixées dans un arrêté ultérieur.
Août
1940 - Interdiction
des battages.
- La
Feldkommandantur du Calvados a changé la direction des services
agricoles de faire connaître que l'autorité militaire allemande
a décrété une interdiction générale des battages.
Les
battages de la récolte de cette année ne commenceront qu'après un
ordre formel des autorités militaires allemandes. Il est seulement
permis actuellement de battre l'avoine nécessaire aux troupes
d'occupation.
Août
1940 -
En maniant une grenade, un enfant se tue.
- Un tragique
accident s'est produit le 22 août Thury-Harcourt. Les enfants de M.
Joseph Daniel Lacombe, directeur de laiterie (Michel, 13 ans,
Jérôme, 11 ans et Rémi, 9 ans) jouaient près de la maison de leurs
parents au bord de la rivière. Soudain, une forte détonation se
produisit. M. Daniel Lacombe se précipita, il vit venir vers lui
son plus jeune fils, Rémi, qui était couvert de sang et dans
l'impossibilité de parler par suite de la commotion ; les deux autres
enfants étaient étendus à terre, grièvement blessés. Des
soins leur furent rapidement donnés mais l'un d'eux, Jérôme, expirait
peu après.
Michel
et Rémi furent portés par une ambulance allemande dans une clinique de
Caen où l'aîné a dû subir l'opération du trépan. On pense qu'en
jouant, les enfants ont trouvé une grenade mais on ignore la
façon précise dont s'est produit ce drame qui a jeté la consternation
dans tout le pays où la famille de M. Daniel Lacombe est fort estimée.
Février
1944 -
La
banditisme
chez nous.
- La fin de
chaque, mois amène régulièrement une recrudescence d'attentats contre
les mairies, ou les tickets d'alimentation du mois suivant
constituent des proies bien tentantes...
En
fin Janvier, ce sont les mairies de Thury-Harcourt et d'Hérouville-St-Clair
qui ont été cambriolées. A Thury-Harcourt, il était près de 11 h.
du matin, quand soudain, 2 individus armés, l'un de 40 ans environ,
l'autre de 25 à 30, surgissaient dans le bureau du ravitaillement où
se trouvaient la secrétaire, Mme Brout, 2 auxiliaires et 2 ménagères.
Sous
la menace de leurs revolvers, les agresseurs se firent remettre 2.000
feuilles de pain, de matières grasses et de viande, prirent également
un cachet de la mairie et, suivis d'un complice de 16 à 20 ans,
qui faisait le guet, ils disparurent à bicyclette. La scène
n'avait duré que quelques secondes. Presque aussitôt, la gendarmerie,
alertée, partait à la poursuite des bandits mais, manquant de moyens
de locomotion, elle ne put les rattraper.
Le
même jour et à la même heure, 3 autres bandits, de 25 à 30 ans,
opéraient dans les mêmes conditions à la mairie d'Hérouville-St-Clair.
Sous la menace de leurs armes, ils immobilisèrent
les personnes présentes, 2 habitants et la secrétaire adjointe, se
firent remettre 400 jeux complets de feuilles de ravitaillement,
coupèrent les fils téléphoniques, menacèrent au passage le
secrétaire de mairie alerté par le bruit, et filèrent en vélo, deux
vers Caen. un vers Colombelles. La Police, prévenue dès que possible,
suit diverses pistes,
notamment dans le quartier du Vaugueux, à Caen.
Mars
1944
-
Deux terroristes
attaquent la
perception de
Thury-Harcourt.
- Hier,
vers 11
h. 50,
un peu
avant la
fermeture du
bureau, deux
individus se
sont présenté
à la
perception de
Thury-Harcourt.
L'un portait
une mitraillette,
l'autre un
gros revolver
d'ordonnance,
dix personnes
se trouvaient
à ce moment
à attendre
leur tour,
un homme
et cinq
femmes. Ils
furent immédiatement
tenus en
respect ainsi
que les
trois membres
du personnel
par les
deux agresseurs,
qui leur
crièrent « Haut
les mains »
et qui
se précipitèrent
sur les
guichets pour
se faire
remettre l'argent.
Aussitôt accompli
leur audacieux
exploit les
deux hommes
sautèrent sur
leurs bicyclettes
et repartirent
en direction
d'Aunay.
Le
montant
du vol
atteint 40.000
à 50.000
francs. Voici
le signalement
des deux
Individus : l'un
âgé de
20 à
23 ans,
taille 1
m. 65,
habillé d'un
pardessus bleu
marine, coiffé
d'un chapeau
mou de
même couleur
rabattu
sur les
veux, figure
entièrement
rasé. Son
complice, âgé
de 20
ans environ,
mesure 1
m. 80,
vêtu d'une
veste de
cuir marron,
il porte
une casquette
grise ou
un béret
basque
teint coloré.
La gendarmerie
procède a
une enquête.
Mars
1944 -
Fait divers. -
Près
de Thury-Harcourt, M. Laurent, 61 ans, journalier agricole, a été
l'objet, chez lui, d'une attaque terroriste. Très grièvement blessé
d'un coup de fusil par les inconnus, il a dû être hospitalisé.
Le même jour, dans la soirée, deux individus se sont présentés à
nouveau chez M. Laurent et ont déchargé leur revolver sur la femme
et la sœur de la victime, les blessant également très sérieusement.
Août
1944 -
Violents combats. - Les
britanniques ont forcé le passage de l'Orne en aval de Thury-Harcourt
est établi une tête de pont large de trois kilomètres. C'est
vainement que les allemands ont contre-attaqué pour les rejeter sur
l'autre rive du fleuve.
Au
cours de la nuit d'hier, par un brillant clair de lune, 1000 bombardiers
ont attaqué la charnière du front au sud de Caen. Les britanniques ont
enlevé le Mont-Pincon, pivot général de la ligne de feu qui
apparaît maintenant comme le symbole de la valeur des unités
d'infanterie et des chars qui les ont soutenus dans leur assaut de douze
heures contre
la position.
Mai
1945 -
Une patriote. -
Le Comité Départemental de Libération a
l’ordre
du jour de sa séance plénière, avec inscription au
procès-verbal :
Mlle
Merry
de Bellegarde.
« Infirmière de la Croix-Rouge, s’est dépensée sans compter
en juin et juillet 1944 pour relever et soigner les blessés à
Thury-Harcourt, traversant de nombreux tir de barrage, pour
assurer sa mission. Haute conscience professionnelle ».
Ces
vaillants avaient bien mérités l’hommage dont ils ont été l’objet.
(Source :
Le Bonhomme
Libre)
Mai
1945 -
Évasion ratée.
-
Un prisonnier allemand évadé d’un camp de Cherbourg, a été
arrêté à Thury-Harcourt. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1946 -
Un drame de la jalousie. -
Un
drame de la jalousie s’est déroulé la semaine dernière à
Thury-Harcourt. Il y a quelques mois, M. Louis Deschamps, 55 ans,
restaurateur au village de Saint-Bénin, originaire de
Saint-Germain-Langot, épousait une jeune femme de 21 ans, Rose
Ollivier, demeurant à Placy, dont il reconnut les deux enfants. La paix
ne régna pas longtemps dans le ménage, sous l’empire de la
jalousie, le mari faisait à sa femme des scènes fréquentes
accompagnées de brutalités.
Lassée
par une existence impossible, Mme Deschamps quitta son foyer pour se
placer comme fille de salle à Putot-en-Auge, laissant ses deux enfants
à la maison. Ceux-ci étant
tombés malades, elle revint à Saint-Bénin et les querelles
recommencèrent de plus belle. Au cours d’une nouvelle dispute,
Deschamps prit son fusil et menaça de se tuer après avoir
exécuté toute la famille.
Au
cris poussés par la jeune femme, un voisin, M. Drouin, désarma les
restaurateur, tandis que M. Lefaivre, boulanger, cachant l’arme que le
restaurateur devait retrouver en l’absence de son épouse partie
prévenir les gendarmes. Braquant le canon contre sa poitrine, M,
Deschamps appuya sur la gâchette et fut tué sur le coups. (Source :
Le Bonhomme
Libre)
Février
1946 -
Encore les « Fri’z » !
-
La bicyclette volée à M. Maupas, bûcheron à Thury-Harcourt
vient d’être retrouvée à la Barre-en-Ouche (Orne) entre les mains d’un
prisonnier allemand évadé du camp de Tourlaville (Manche). (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1946 -
La municipalité approuve le plan d’urbanisme.
-
M. Remé, architecte, a présenté au Conseil municipal de
Thury-Harcourt et à la commission d’Urbanisme le plan de la localité
qui a été approuvé après examen. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1946 -
Un gars de chez nous. -
L’aspirant
Bernard Gourdin-Servinière, du 21e R.I.C., fils du dévoué
médecin de Thury-Harcourt, vient au cours de combats en
Indochine, d’ajouter une nouvelle étoile à la Croix de guerre
que lui valut sa brillante conduite durant la campagne d’Allemagne :
« Chef d’un groupement de F. V., s’est distingué à
plusieurs
reprises par son allant et son sang-froid. S’est particulièrement
bien comporté à Than-Nyen, le 17 janvier 1946, où par une manœuvre
de débordement audacieux,
il permit la destruction d’une bande importante de rebelles, très
bien menée et accrochés sérieusement au terrain ». Tous nos
compliments. (Source :
Le Bonhomme
Libre)
Février
1947 -
La reconstruction. –
Le
projet d’aménagement et de reconstruction de la commune de
Thury-Harcourt établi par M. Rème, architecte urbaniste, sera déposé
à la mairie jusqu’au 5 mars inclus.
A
l’expiration de cette date un commissaire-enquêteur recevra au même
lieu, les 6, 7, et 8 mars, de 14 à 16 h. les déclarations qui pourront
être faites sur l’utilité du dit projet. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1947 -
En attendant le Tour. –
D’après les premiers renseignements, voici l’itinéraire qui
serait suivi par le Tour de France dans la traversée du
département : Vire, Vassy, Condé-sur-Noireau, Thury-Harcourt,
Caen (étape).
Le
lendemain, les coureurs gagneront Paris par Blainville, Bénouville,
Amfréville, Sallenelles et les plages de la Côte jusqu’à Deauville,
Touques, Pont-l’Evêque, Lisieux et L’Hôtellerie. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Le sport féminin a Thury-Harcourt.
- Les
jeunes filles de Thury-Harcourt et des environs qui voudraient faire
partie de l'équipe de Basket-ball sont priées de se faire inscrire le
plus vite possible chez Monsieur Paul Guilbert à Thury-Harcourt.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Obsèques. -
On vient de
célébrer, à Thury-Harcourt, en présence d’une nombreuse
assistance, les obsèques de M. Georges Frédéric, hôtelier, décédé
à Paris le 23 mars.
Le
défunt, ancien combattant 1814-1918, ancien président du comité des
fêtes, était très estimé dans la localité où il avait rendu de
très grands services. Il s'était particulièrement dévoué lors du
débarquement du 30 juin 1944 pour dégager les malheureuses victimes
ensevelies sous les ruines et porter secours aux blessés. De même, en
rentrant de l'exode, il s'était employé activement à assurer le
ravitaillement de la population. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Au feu ! -
Un commencement d'incendie qui semble avoir été provoqué
par un fer électrique s'est déclaré en l'absence de Mme et M. Guervin,
commerçants dans le baraquement qu'ils occupent à Thury-Harcourt. Une
rapide intervention des pompiers à permis de circonscrire le sinistre
qui a causé 40 000 francs de dégâts mobiliers. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Thury-Harcourt à inauguré sa cité suédoise.
-
La fête patronale Saint-Sauveur
a été marqué par l'inauguration de la cité édifiée à proximité
du parc du château grâce à la générosité de nos amis suédois,
ainsi que de trois voies nouvelles dont les noms rappelleront le
souvenir de ceux qui contribuèrent à la renaissance de la commune.
Après
l'audition de la « Marseillaise », les rubans tricolores qui
barraient les rues, tenus par des fillettes costumées en normandes et
en suédoises furent coupés : la rue de Suède par M. Lindholm, le
boulevard de La Flèche par Mme de Mongascon et la rue du Parc par M. le
Duc d'Harcourt.
Le
cortège parcourut la cité nouvelle décorée avec goût, visitant les
logements coquets et admirant les jardins déjà aménagés et fleuris,
bien que la cité ne soit habitée que depuis un mois à peine.
Un
concert organisé dans la cour d'honneur du château nous donna
l'occasion d'entendre à nouveau toujours avec plaisir, MM. Métairie
ainsi que Mme Germaine Dermoz est une troupe de la Gaité-Lyrique de
Paris.
Une
retraite aux flambeaux et un bal très réussi, terminèrent cette belle
journée. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Motus !. -
Opérant un contrôle dans un car assurant le service de
Thury-Harcourt à Caen, les gendarmes ont découvert sous une banquette
une motte de 8 kilos de beurre dont aucun des voyageurs n'a tenu à
revendiquer la propriété. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Une dramatique partie de chasse.
-
Un drame de l'imprudence a causé dimanche, à
Thury-Harcourt, la mort d'un chasseur. Quatre nemrods qui avaient battu
durant la matinée les bois et les buissons regagnaient la plaine par un
raccourci. Au lieu-dit « Beauvoir » une haie de ronces
artificielles leur barra le chemin. L'un d’eux, M. Delphin Eudes,
portant en bandoulière un fusil chargé d'un modèle « à
chien », enjamba l'obstacle. Pour ce faire, il s’appuya sur un
poteau de bois vermoulu qui céda sous le poids du chasseur.
La
chute de M. Eudes déclencha la gâchette de l'arme. Un coup de feu
partit, blessant mortellement en pleine poitrine le compagnon qui le
suivait. M. Chesnel, mineur à Saint-Rémy et père de sept enfants.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948
-
Défense de circuler.
-
La
circulation est interdite jusqu'au 24 octobre sur le pont provisoire du
chemin départemental franchissant l'Orne à Thury-Harcourt. Des
pancarte signal la déviation. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Bons pour le service !
- Les
opérations du conseil de révision pour les jeunes gens de la classe
1949 et l'examen des ajournées des classes 1944, 45, 46,
47 et 48 s'effectueront aux jours, heures et dates ci-après indiqués
dans l'arrondissement de Falaise : mercredi 27 octobre, à 9 h. 30,
Thury-Harcourt ; à 15 h., Bretteville-sur-Laize ; vendredi 29 octobre,
à 9 h. 30. Falaise, à 15 h., Morteaux-Coulibœuf.
Dans
tous les cantons, la Commission médicale siègera une demi-heure avant
l'ouverture de la séance publique. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département
viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité
leur martyre au cours des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Falaise.
Canton
de Thury-Harcourt.
- Thury-Harcourt (C. A.) ; Acqueville
(R) ; Angoville (R) ; Cauville (D) ; Cesny Bois-Halbout
(D) ; Saint-Denis-de-Méré (R) ; Tourneau (R) ; Le Vey
(R) ; La Villette (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1949 -
Le mouvement de la population à Thury-Harcourt.
- Au
cours de l'année écoulée, l'État-Civil a enregistré 12 naissances,
11 mariages, 11 décès, 2 transcription de décès. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Une rectification cadastrale.
- Le
Préfet du Calvados a modifié comme suit la limite intercommunale de
Thury-Harcourt et de Saint-Martin-de-Sallen, au lieu dit « Le Haut
de Saint-Bénin » :
Partant
du chemin vicinal ordinaire n° 5 de Saint-Martin-de-Sallen à
Thury-Harcourt pour suivre
l'axe du chemin vicinal dit de Saint-Bénin au Mézeray sur une longueur
de 400 m environ et rejoindre l'ancienne limite. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Onze communes vont recevoir la Croix de guerre. -
Dimanche 7 août, M. Villatte, secrétaire général de la
Préfecture d'accompagnera le chef d'État-major du général Marchand,
commentant la subdivision de Caen, remettra la Croix de guerre à Onze
communes du canton de Thury-Harcourt particulièrement éprouvées de la
Bataille de Normandie.
Les
cérémonies se dérouleront à la Villette, à 9 h. 30 ; à
Saint-Denis-de-Méré, à 9 h. 45, et à 10 h. 15 au Vey.
A 11 h. 30, réception des autorités, à Thury-Harcourt, remise de la
Croix de guerre, place du Monument-aux-Morts, avec le concours de la
subdivision des sapeurs-pompiers, de la société de musique « La
Fraternelle » et des différentes sociétés locales. A 12 h, 00,
salle municipale, vin d’honneur offert par la municipalité au membres
de la Défense Passive. A 12 h. 30, banquet par souscription. Se faire
inscrire à la mairie.
A
16 h. 15, remise la Croix de guerre à Meslay ; à 16 h. 40, à
Angoville ; à 17 h. 00, à Tournebu ; à 17 h. 30 à Acqueville et à
17 h 45 à Cesny-Bois-Halbout. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Un vieillard renversé par une locomotive. - A
Thury-Harcourt une personne âgée du hameau de Saint-Bénin, Mme
Gautier allant chercher de l'eau à la Bonne-Fontaine emprunta un
passage encombré de terre et de cailloux par suite des travaux de
tout-à-l'égout actuellement en cours.
Le
bruit d'un compresseur l'empêcha d'entendre l'arrivée du train minier.
Mme Gautier fut renversée par la locomotive et projetée à quelques
mètres. La blessée a été conduite à l'hôpital de Caen. ( Le
Bonhomme Libre )
Septembre
1949 -
Et les règlements ? -
Le jour du marché de Thury-Harcourt, Mme Vve Joseph Micheau,
née Moisy, s'est postée au lieu dit St-Bénin, et a sollicité des
cultivateurs de lui céder le beurre et les œufs qu'ils portaient chez
les collecteurs. Plusieurs se sont exécutés et, quand les gendarmes
sont intervenus. Mme Micheau avait déjà acquis une caisse d'œufs et
35 kilos de beurre. Elle a refusé d'indiquer à quel prix elle avait
payé le beurre.
Elle
a fait l'objet d'un procès-verbal pour défaut de carte professionnelle
et hausse illicite. ( Le Bonhomme Libre )
Janvier
1950 -
Thury-Harcourt s’agrandit.
-
Un décret publié au Journal Officiel du 12 janvier a rattaché
à Thury-Harcourt certaines portions du territoire de Croisilles. ( Le
Bonhomme Libre )
Mars
1950 -
Une brute. - M.
André Raboulin. 44 ans, boulanger à Thury-Harcourt, promenait en
laisse son chien policier, âgé d'un an, lorsqu'il fit la rencontre de
Georges Liehn, 39 ans, ouvrier agricole à Esson. Comme celui-ci
paraissant légèrement « éméché » s'apprêtait à serrer la main
de M Raboulin, la jeune bête mordilla les leggins du journalier qui
devenu subitement furieux tua l’animal de plusieurs coups de couteau.
M.
Raboulin a été lui-même blesse à une main. ( Le Bonhomme Libre )
Mars
1950
-
La langue trop longue et la main trop leste.
-
Mécontent de propos qu'il aurait tenus sur son compte, M.
François Moiveaux, 28 ans, boucher à Thury-Harcourt, a frappé d'un
coup de poing au visage M. Henri Lefaivre, 39 ans, boulanger, même
lieu.
Nanti
d'un certificat médical prescrivant une dizaine de jours de repos, le
blessé à prévenu les gendarmes. ( Le Bonhomme Libre )
Avril
1950 -
Une rectification de frontières paroissiales.
-
Mgr Picaud a rattaché à la paroisse de Thury-Harcourt les
hameaux ou lieux dits de Tournebride ; Le Costil des Demagnes ;
la Queue du Renard ; Saint-Silly, le passage à niveau numéro 18
et la presqu'ile du Hom qui dépendaient de la paroisse de Croisilles.
(Le Bonhomme Libre)
Juin
1950
-
Un incendie ravage six magasins provisoires à Thury-Harcourt.
-
Vendredi
matin, vers 7 h., des ouvriers se rendant à leur travail remarquaient
des flammes s'échappant d'un baraquement en bois de la cité
commerciale édifiée place du Champ de Foire.
Les
pompiers aussitôt accourus mirent en action une moto-pompe de 60 m3
mais l'insuffisance de pression d'eau jusqu'à l'achèvement de nouveaux
réservoirs contraria leurs efforts qui réussirent cependant à éviter
la propagation du sinistre.
Le
local de 20 mètres sur 6 a été la proie des flammes. Il abritait les
magasins de Mme Foucher, épicière ; Mme Maupas, modiste ; M.
Gosselin, bijoutier ; M. Aubey, marchand de chaussures ; M.
Mercier, nouveautés ; M. Lecoq, cordonnier.
Le
fléau qui semble devoir être attribué à un court-circuit a provoqué
des dégâts de l'ordre de 5 millions. (Le Bonhomme Libre)
Septembre
1950
-
Un camion dans un ravin.
-
Sur le
territoire de Thury-Harcourt, près du village des Armes, un camion de
la Maison Bunel et Breuillé, de Saint-Rémy a dérapé sur la route par
suite d'un coup de frein malencontreux.
Le
lourd véhicule après avoir traversé la chaussée et percuté contre
un talus est tombé dans un ravin profond de 30 mètres. Blessé à la tête
le chauffeur M. Letellier, réussit à sortir de sa cabine et a reçu du
docteur Gosselin, les soins que nécessitait son état. Le camion a subi
d'importants dégâts. (Le Bonhomme Libre)
|