Mars
1926 -
Le pharmacien menaçait les clients de son revolver.
- Dimanche dernier,
M. Robert Hardy, 28 ans, quincaillier à Tilly-sur-Seulles, s'était
rendu à la pharmacie tenue dans cette localité par M. Drugeon,
pour y faire préparer une ordonnance, ayant un enfant malade depuis
quelques jours.
Mlle
Drugeon, sœur du pharmacien, allait remettre le médicament prescrit
lorsque M. Drugeon, qui ne passe pas dans le pays pour être de
caractère facile, entra en coup de
vent dans la boutique.
-
C'est trop fort, s'écria-t-il, Il suffit que je m'absente deux
minutes pour être sûr de trouver ici deux ou trois clients.
Un
peu décontenancé par ce propos peu aimable, M. Hardy ne répondit pas
d'abord et attendit la préparation.
-
Mais vous ne serez pas servi, ajouta le pharmacien vous savez que
nous fermons le dimanche. Vous repasserez demain.
Indigné,
le client reprocha à M. Drugeon de manque d'humanité, ce qui lui valut
cette admirable réponse :
-
Moi, l'humanité, je m'en f.... La sentimentalité, je la mets
sous mes chaussures. Si les commerçants de Tilly-sur-Seulles sont des
imbéciles, est-ce une raison pour que j'en sois
un ?
Et
redoublant d'arrogance, le pharmacien intima à M. Hardy l'ordre de
sortir.
Comme
celui-ci ne paraissait pas pressé d'acquiescer « Ah, vous ne voulez
pas sortir, réitéra M. Drugeon, nous allons employer les grands
moyens » et il se dirigea vers l'arrière-boutique.
Quelques
secondes après, M. Drugeon rentrait dans la pharmacie. Il avait les
mains dans les poches de son veston et se dirigea droit vers le
commerçant. Le croyant armé, M. Hardy lui saisit vivement les poignet,
les deux hommes se bousculèrent dans la boutique. Le quincaillier, se
rendit ensuite à la gendarmerie et porta plainte contre l'irascible
pharmacien.
Au
cours de l'interrogatoire que lui firent subir les gendarmes, M. Drugeon
reconnut formellement avoir tenu les propos que nous venons de relater,
il ajouta même, en les aggravant, que si les clients s'obstinaient a
venir l'embêter, il les recevrait à coups de revolver, étant maître
chez lui.
Ajoutons
que plusieurs habitants de la petite commune s'étaient déjà paints
des agissements de M. Drugeon, établi depuis vingt-cinq ans à
Tilly-sur-Seulles. Les clients sont souvent obligés d'attendre
plusieurs heures devant la pharmacie, laquelle du reste n'est pas des
mieux tenues.
Juin
1926 - Le facteur irascible.
-
Jules
Lefresne, mutilé
de guerre,
facteur à
Tilly-sur-Seulles, vit
en mauvaise
intelligence
avec son
collègue Alphonse
Michel, 25
ans, facteur
dans la
même localité.
Avant-hier,
pour un
prétexte des
plus futiles,
Lefresne injuria
et frappa
la femme
de ce dernier.
Après cette
scène, qui
s'était déroulée
en présence
de nombreux
témoins, l'agresseur,
sachant que
Michel allait
passer à bicyclette
pour porter
le courrier
à la gare,
l'attendit sur
la route
et voulut
le contraindre
à descendre
de machine
pour régler
leur différend
à coups
de
poing. M.
Michel et
sa femme
ont porté
plainte.
Juillet
1926 -
On
découvre le cadavre d’une noyée.
- Avant-hier
M. Dumes
Émile, cantonnier
à Tilly,
péchait sur
le bord
de la
rivière la
Seulles, lorsqu'il
aperçut une
masse informe
retenue
par les
arbustes de
la berge.
S'étant approché,
il constata
qu il
s'agissait d'un
cadavre en
décomposition.
La
gendarmerie avisée
réussit à
identifier la
victime, une
femme octogénaire,
la veuve Henneveu,
atteinte
de démence
et disparue
de son
domicile depuis
le 10
juin. On
suppose que
la malheureuse
était tombée
accidentellement dans
la rivière.
Mai
1927 - Les méfaits de l'orage. - Avec
les premières chaleurs sont arrivés les premiers orages. D'une façon
générale, ces pluies violentes ont fait le plus grand bien aux
cultures mais certains accidents, causés par la foudre sont à
déplorer :
À
Fierville-les-Parcs, canton de Blangy-le-Château, un bœuf et une vache
prête à vêler, appartenant M. Goulley, ont été tués.
De
même à Fontenay-le-Pesnel ou une vache, à M. Pieplu, a été
foudroyée.
Tout
près de là, à Tilly-sur-seulles, le fluide est tombé sur le bureau
de poste, interrompant les communications téléphoniques.
A
Argences, il est tombé en 20 minutes 41 millimètres d'eau ce qui, de
mémoire d'homme, ne s'était jamais vu. Aussi, par suite de
l'insuffisance des égouts, les rues ont-elles été un moment
transformées en torrents et de nombreux rez-de-chaussée inondés.
Enfin,
à Pont-l'évêque, un poteau télégraphique, route de Lisieux, a été
sectionné par la foudre qui est également tombée sur le garage Even,
rue d'Alençon, où les dégâts ont été purement matériels.
Février
1928 -
Inondations.
-
Vendredi
dernier
10
courant,
à
leur
réveil
les
habitants
de
la
rue
d'Enfer
et
de
la
place
du
Marché
à
Tilly-sur-Seulles,
étaient
désagréablement
surpris
en
constatant
que
leur
cave
et
rez-de-chaussée
étaient
remplis
d'eau.
La
pluie
tombée
au
cours
de
la
tempête
de
la
nuit,
ayant
trouvé
vannes
et
puisards
fermés
ou
obstrués,
était
venu
se
loger
dans
les
appartements
en
contrebas,
c'est
ainsi
qu'à
l'épicerie
Marie,
place
du
Marché,
les
harengs
saurs
nageaient
au
milieu
des
bouteilles
de
vin.
Les
dégâts
ne
sont
cependant
pas
très
importants.
Les
prés
avoisinants
la
rivière
«
La
Seulles »
sont
également
submergés.
Mai
1928 - Pendu a son clocher !
- Entrant dans
l'église de Tilly-sur-Seulles, le fils du sacristain trouvait son père
pendu dans le clocher. Cette triste découverte à jeté la
consternation dans le pays sans toutefois y provoquer un grand
étonnement, le désespéré ayant à plusieurs reprises manifesté
l'intention de se suicider. Il laisse deux jeunes enfants.
Janvier
1930 -
Sur la route. -
Sur le chemin de grande communication de Villers-Bocage, non loin
de l'école de Tilly-sur-Seulles, une automobile pilotée par M. René
Picard, ancien boucher à Cheux, actuellement à Courseulles, après
avoir fait une embardée est allée se jeter sur un peuplier bordant la
chaussée. Sous le choc, la portière de la voiture s'ouvrit et M.
Picard fut projeté sur le sol.
Relevé
par un passant, M. Picard qui était blessé aux jambes, fut transporté
à son domicile. L'auto est hors d'usage.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1930 -
Une rixe au café. -
Trois paisibles consommateurs, MM. Avice, Marivingt et Lelièvre,
faisaient une partie de dominos au débit Dutertre, lorsque survinrent
les frères Lefèvre, pris de boisson, que le patron refusa de servir.
Furieux de ce refus, ils attendirent à la sortie les trois joueurs et
les assaillirent.
M.
Dutertre fut assommé d'un coup de poing et M. Lelièvre reçut un coup
de barre de fer. Les gendarmes, prévenus, furent malmenés par les
énergumènes avant d'avoir pu les maîtriser Pierre Lefèvre a été
écroué. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Juillet
1932 -
Plus de peur que de mal.
- Un
accident qui aurait pu avoir de tragiques conséquences s'est produit
samedi dernier près de Tilly-sur-Seulies. Dans la descente du pont de
Juvigny, une auto, pilotée par M. Raymond Cailly, cultivateur à
Campagnolles, transportant cinq personnes
dont les époux Champion, prit de la vitesse par
suite du non fonctionnement des freins, traversa une haie au carrefour
de la route de Caen à Caumont, culbuta dans un fossé et heurta un
petit mur.
Par
miracle, les occupants s'en tirèrent avec quelques légères
contusions. (Bonhomme Normand)
Mars
1937 -
Une passante renversée par un cycliste.
- Dans
la soirée de dimanche, un grave accident s'est produit dans le bourg de
Tilly-sur-Seulles, Mlle Tardif, demeurant audit lieu, sortait en
courant de l'épicerie tenue par son frère sur la place.
Passant
derrière un autobus, arrêté, elle commit l'imprudence de s'engager
sur la chaussée sans s'assurer si la voie était libre. Or, à ce
moment arrivait un cycliste, venant de la direction de Bayeux.
Le
choc fut si brutal que le piéton et le cycliste roulèrent sur la
chaussée.
Ce
dernier, M. Alphonse Marie, 26 ans, demeurant à Le Manoir, se releva
avec de simples blessures à la face, mais il n'en fut pas de même pour
Mlle Tardif, qui avait une blessure ouverte de la jambe
gauche.
Après
avoir reçu des soins d'un docteur, elle a été transportée dans une
clinique de Caen.
Les
gendarmes de Tilly-sur-Seulles ont ouvert une enquête.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1937 -
A la suite d’une collision d’autos, un piéton est blessé.
– Vers
19 heures 30, au hameau Saint-Pierre, une automobile pilotée par M.
Georges Boucher, 41 ans, grainier à
Tilly-sur-Seulles, a été prise en écharpe par une camionnette
conduite par le chauffeur Ecolasse, 40 ans, au service de M. Lefranc, de
Brouay. Sous la violence du choc, la camionnette fut déportée et
alla heurter un marchand des quatre-saisons, M. Robert Bourdon, 31 ans,
demeurant à Tilly, qui vendait sa marchandise à l’entrée d'une
ferme. Coincé entre
la voiture et un mur, M. Bourdon fut dégagé sérieusement blessé sur
diverses parties du corps. Après avoir reçu les premiers soins de M.
le docteur Malassis, il fut transporté dans une clinique de Caen, puis
ramené à son domicile. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 -
Un grand mutilé de guerre est renversé par une auto.
–
M.
Georges Gontrand, 47 ans, garde-champêtre de Tilly, amputé à la suite
d'une blessure de guerre, se rendait à bicyclette porter le
courrier chez le maire du bourg, lorsqu'il fut renversé, au carrefour
de la route de Bayeux et de la rue de la Justice, par une automobile
pilotée par Mme Marion. cultivatrice à Aunay-sur-Odon.
Dans
l'accident, M. Gontrand a été profondément blessé à la jambe
gauche. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
La mort du vagabond.
- Dans
la soirée, vers 19 h. 30, M. Thomas, propriétaire à
Tilly-sur-Seulles, se trouvait à son domicile lorsque son attention fut
attirée par des gémissements provenant du dehors. Sortant aussitôt,
M. Thomas aperçut, dans la cour de son habitation, un vagabond, Charles
Bompain, 66 ans, qui, soudain, s'affaissait. M. Thomas se précipita,
mais le malheureux avait cessé de vivre.
Peu
auparavant, Bompain avait été rencontré par les gendarmes auxquels il
avait déclaré qu'il se rendait à Caen pour se faire hospitaliser à
la suite d'un ulcère variqueux. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 - Le cheptel calvadosien.
- L'inventaire
des animaux de ferme présents dans le Calvados vient de fournir
d'intéressants renseignements.
Il
y a dans le département 310 590 bêtes à cornes, dont 3 780 taureaux,
18 190 bœufs, 156 030 vaches, etc...
Pour
l'espèce chevaline, on compte 40 650 chevaux, dont 31 700 de trois ans
et au-dessus. Il existe 62 810 porcs et 24 460 moutons et agneaux.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Au lendemain de l’inhumation de son mari une septuagénaire se
suicide. -
Mme Vve Labbey, 70
ans, demeurant au hameau St-Pierre, à Tilly-sur-Seulles, s'est
suicidée en se jetant dans un puits, au cours de la nuit qui a suivi
l'inhumation de son mari, retraité de la Compagnie Parisienne du Gaz.
Mme Labbey redoutait que la réduction qu'allait subir la pension
dont le ménage avait vécu jusqu'alors ne lui permette plus de
subsister. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 -
Un braconnier pincé à Tilly-sur-Seulles. - Les
gendarmes de Tilly-sur-Seulles ont surpris à la lisière des bois de
Juvigny, alors qu'il relevait des collets, Eugène Nicolle, 20 ans,
ouvrier agricole à Fontenay-le-Pesnel. Le braconnier tenta de s'enfuir,
mais il fut rejoint après une poursuite de 300 mètres. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 - Les gendarmes arrêtent l'auteur de plusieurs vols. - Depuis
quelques mois, la gendarmerie recherchait activement un individu auteur
de plusieurs méfaits dans la région du Bessin, le nommé
Maurice Gillette, 23 ans, domicilié au Tronquay. Déserteur du 48e R.
I. de Guingamp, où il effectuait son service militaire, Gillette avait,
voici deux mois, cambriolé La Bazoque, chez M. Claire, où il avait
dérobé une somme de huit mille francs.
Ayant
dépensé toute cette somme, Gillette commit un second cambriolage à
Livry, le 21 août dernier, chez M. Vaussy, instituteur honoraire, chez
lequel il avait été employé. Profitant de l'absence des habitants, il
pénétra dans la maison, après avoir brisé un carreau d'une fenêtre,
et emporta une somme de 14 000 francs et cinq louis d'or de vingt
francs. Cette somme fut dépensée en une dizaine de jours par le
cambrioleur. Malgré les recherches de la brigade de Bayeux et de
l'arrondissement, Gillette restait introuvable.
Vendredi,
vers 17 h. 30, les gendarmes de la brigade de Tilly-sur-Seulles, suivant
la route qui mène à Juvigny, furent amenés à interpeller deux
individus pour divers renseignements militaires. Il s'agissait de
Gillette et de son compagnon, un nommé Bourdon, de Monts-en-Bessin, à
qui Gillette remettait de l'argent afin qu'il l'accompagnât.
Gillette
commença d'abord par donner un faux nom, puis voyant les choses se
gâter, il essaya de s'enfuir. Les gendarmes coururent derrière lui et
le rejoignirent peu après. Se rendant compte qu'ils avaient à faire à
Gillette, ils l'arrêtèrent aussitôt. Le cambrioleur n'avait plus sur
lui qu'une dizaine de francs. Il avait donc, dépensé 22 000 francs en
deux mois.
Traduit
devant le procureur de la République à Bayeux, Gillette a été
conduit à la maison d'arrêt de Caen. Son compagnon est laissé en
liberté. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Un vol sur un terrain de foot-ball.
- M.
René Villeroy, 16 ans, cultivateur à Lingèvres, a porté plainte
contre inconnu pour vol de son porte-monnaie contenant 115
fr.
Le
maroquin se trouvait dans l'une des poches des vêtements que M.
Villeroy avait déposés, pendant qu'il prenait part à un match, à
proximité du terrain de football de Tilly-sur-Seulles. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Tilly-sur-Seulles se prépare a recevoir des réfugiés.
- Sur l'initiative
et sous la présidence de M. Le Roux, maire, s'est tenue, à la mairie,
une réunion à laquelle assistaient surtout des commerçants, en
vue d'organiser la réception des réfugiés qui devront être
hébergés par la commune en cas de guerre.
Le
maire fait appel à là générosité de ses concitoyens. Le
garde-Champêtre passera dans toutes les maisons pour prendre note des
objets qui pourront être mis par chacun à la disposition de la
municipalité. En outre, deux cantines seront installées. L’une à la
salle paroissiale Saint-Pierre et l'autre à la halle, il a été
également prévu une infirmerie sous la surveillance de M. le docteur
Malassis. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
L’activité de la maréchaussée.
-
Les
gendarmes
de la
brigade de
Tilly-sur-Seulles ont,
malgré les
événements, fait
montre d'une
grande activité
au cours
de l'année
1939.
Ils
ont, en
effet, dressé
152 procès-verbaux
pour contraventions
ordinaires de
la circulation,
47 pour
infractions fiscales,
67 pour
délite. 11 pour
ivresse. 11 relativement
à la
loi sur
les étrangers,
7 pour
arrêtés divers
constaté,
7 morts,
blessures accidentelles
ou suicides,
exécuté 4
mandats,
établi 190
procès-verbaux pour
renseignements judiciaires
et administratifs
et diverses
recherches.
Ils ont,
en outre,
procédé à
une enquête
pour crime
et à
19 arrestations,
chiffre particulièrement
élevé par
rapport aux
années précédentes.
Il
s'agit
au total
de 520
procès-verbaux
sans compter
les vérifications
de pièces
d'identité d'étrangers,
les délivrances
de sauf-conduit,
les vises
de permissions,
etc...
Mars
1940 -
Mouvement de la population pour l’année 1939.
- Naissances,
15 ; décès, 15 ; mariages,
2 ; divorces.
2.
Mars
1940 -
Jeune
fille en
uniforme.
- Si,
en France,
la loi
n'autorise pas
encore le
beau sexe
à porter
les armes,
elle ne
lui permet
pas non
plus de
porter l'uniforme
: cependant
celui-ci jouit
toujours d'un
grand prestige
dans l'âme
féminine ainsi
que le
démontre l'aventure
arrivée à
Mlle M.
R., 17
ans, domiciliée
chez ses
parents à
Tilly et
bonne à
tout faire
à Caen.
Dimanche, profitant
de la
présence
d'un brigadier
d'artillerie chez
ses parents,
Mlle M.
R. endossa
l'uniforme du permissionnaire
et s'empressa
de se
rendre au
bourg de
Tilly à
bicyclette.
Son costume
chevaleresque ne
l'empêcha pas
d'être reconnue
par un
gendarme de
la brigade
de Tilly
qui se
rendit aussitôt
chez ses
parents, hôteliers
à Juvigny.
Après interrogatoire,
tant des
parents que
de la
jeune fille,
le gendarme
dressa à
celle-ci procès-verbal
pour port
illégal d'uniforme.
Avril
1940 -
Un blessé dans un accident.
-
Une collision s'est produite dimanche à Saint Pierre de Tilly,
entre un camion automobile de la maison Giacona, conduit par M.
Angelot-Delcombe, d'Audrieu et une voiture automobile appartenant à M.
Level, propriétaire du château d'Audrieu. Mme Level qui se trouvait à
côté de son mari a été fortement contusionnée et a reçu les
soins de M. le docteur Malassis.
La
voiture de M. Level a été gravement endommagée. Une enquête est
ouverte.
Juin
1940 -
Dans un ravin. -
Un pénible accident s'est produit à Tilly-sur-seulles, hameau
de Juvigny.
Plusieurs
autos appartenant à un industriel hollandais roulaient venant de Bayeux
lorsqu'en arrivant dans le virage de Juvigny, le conducteur de l'une
d'elle se trouva surpris par le changement subit de direction. En
dépit de ses efforts, il ne put redresser sa voiture qui monta sur le
talus et capota dans un ravin profond plusieurs mètres. Les voitures
suiveuses s'arrêtèrent immédiatement et se portèrent au secours des
accidentés.
De
la voiture, on retira grièvement blessé le jeune Franck Loopuit, 4
ans, qui fut conduit cher M. le docteur Malassis, de Tilly. Ce dernier
lui prodigua les premiers soins, de même qu'à Mme Loopuit qui
était légèrement atteinte à la tête.
En
raison de l'état du garçonnet, le médecin ordonna son transport
d'urgence à la clinique de la Miséricorde à Caen où il décédait
peu après.
Juillet
1940 -
Ordonnance
de la Kommandatur.
-
Une Kommandantur
est installée,
depuis le
10 juillet,
à l'Hôtel
Jeanne-d'Arc, sous
les ordres
de M.
le lieutenant
Keimer.
Nous reproduisons
ci-dessous la
teneur conforme
de la
première
ordonnance actuellement
en vigueur
pour la
commune de
Tilly.
« J'ordonne
ce qui
suit :
« 1°)
Toutes les
armes à
feu de
main, toutes
les munitions,
grenades à
main, poudre,
ainsi que
tous les
instruments de
guerre doivent
être déposés,
à la Mairie.
12 heures
après l'affichage
de cet
ordre. Celui
qui sera
rencontré après
cette heure
en possession
d'armes à
feu, de
munitions et
d'autres instruments
de guerre
sera puni
de la
peine de
mort ou
de prison.
«
2°) II
est du
devoir de
celui
qui possède
un poste
émetteur
de déposer
l'appareil et
les batteries
à la
Kommandantur.
«
3°) Chaque
réunion sur
la rue
de plus
de cinq
personnes est
interdite ainsi
que la
distribution
de brochures
et tout
discours
public contraires
à l'Allemagne.
« 4°)
Entre 10
heures du
soir et
6 heures
du matin
(d'après l'heure
allemande),
il est
interdit à
la population
de circuler
dans les
rues, sauf
en cas
d'absolue nécessite.
«
5°) Il
est interdit
d'élever les
prix de
vente de
marchandises
quelconques.
«
Le logement
des soldats
et officiers
est gratuit
pour eux.
«
6°) La
police française
a le devoir
d'exécuter les
ordres militaires
et à
continuer son
service usuel.
«
7°) Celui
qui n'obéira
pas à
tous ces
ordres et
qui préparera
ou exécutera
un attentat
contre l'armée
allemande sera
puni de
la peine
de mort.
«
8°) Cet
ordre est
valable de
suite après
l'affichage et
plus tard.
»
signé KElMER.
Lieutenant et
Commandant de
la Ville.
LE
Roux, Maire.
Août
1940 -
Qui a commencé.
- Travaillant
dans un
champ à
ramasser du foin
chez Mme Valentine
Bouet, 66
ans, cultivatrice
Tilly-sur-Seulles,
Mme Albertine
François,
ménagère, et
son mari
Gustave, 51
ans, ouvrier
agricole,
demeurant
au hameau
de Montilly,
ont échangé
des coups
avec le jeune
Daniel O…,
14 ans,
̃ouvrier agricole,
demeurant chez
ses parents
à Chouain.
Tout
cela s'est
mal terminé.
Les époux
Lefrançois qui prétendent
que c'est
le jeune
0…, qui
a commencé
par frapper
la dame
si fort
à coups
de poing
et de
râteau que
le mari
dut
intervenir pour
le mettre
en fuite,
ont porté
plainte contre
lui. Mais
les parents
du jeune
O… ont
également ,
porté plainte contre
le couple,
car d'après
les dires
de leur
fils, ce
serait la
dame Lefrançois
qui aurait commencé
à le
battre, bientôt aidée
par son
mari.
Mai
1942 -
Deux
voleurs sont arrêtés.
-
De nombreux vols
de volailles, pommes de terre, engrais, etc….. étaient commis depuis
l'hiver dernier dans la commune. Le 9 courant, M. Gaston Noury,
cultivateur, porta plainte à la gendarmerie de
Tilly-sur-Seulles pour vol de 80 kgs de pommes de terre et de
plusieurs litres d'eau-de-vie commis la nuit précédente et par
effraction. L'enquête, qui débuta chez une dame Pierre, née Charlotte
Aublet, 56 ans. ouvrière agricole, révéla la présence d'objets
compromettants et permit vite de retrouver les coupables. Cette
dame avoua que son ami, Joseph Lepelletier, 43 ans, couvreur, rapportait
des produits de la ferme qu'elle recelait à la maison et qu’ils
consommaient en famille. Elle accusa également le nommé Jules Marie,
dit « Le Rouquin », 38 ans, ouvrier agricole, de se ravitailler à bon
compte. Celui-ci. interrogé, a reconnu avoir dérobé une poule chez
Mme Renouf, des pommes de terre au préjudice de M. Noury. des
engrais chez M. Guillaume et de l'argent chez M. Legrand.
Appelé
à son tour à fournir des explications au cours de la perquisition
effectuée chez lui. Le Rouquin avoua également avoir recelé un
passe-partout qui serait la propriété de M. Raymond Drouin. charron à
Tilly.
Lepelletier
et Marie furent aussitôt appréhendés non sans que ce dernier ait
opposé une vive résistance aux gendarmes en les outrageant
copieusement.
Au
moment de leur arrestation, les deux voleurs étaient en possession d'un
trousseau de clés Important qu'ils prétendaient avoir trouvé et qui
leur servait à cambrioler la nuit.
Les
deux malfaiteurs ont été conduits devant M Jacobson, juge
d'instruction, qui a délivré un mandat d'arrêt contre, eux. Quant à
la femme Pierre, laissée en liberté, elle sera poursuivie pour
complicité.
Août
1942 -
Les rations de septembre.
- Voici
les caractéristiques essentielles des prochaines feuilles de tickets
qui seront distribuées pour être valables à partir du 1er septembre :
1º
Feuille de tickets de pain : cette feuille sera délivrée en
échange du coupon no 6 de septembre et dans les conditions habituelles.
2º
Feuilles de tickets de viande : coupon no 7 de septembre et dans
les conditions habituelles. On remarquera cependant que les vignettes
d'inscription - boucherie et charcuterie - ont été remplacées par
quatre tickets d'inscription
portant chacun en plus de l'indication de la feuille - U. M ou R - une
des lettres
W.
X. Y. Z. L'emploi de ces
tickets sera précisé ultérieurement.
3º
Feuille de tickets de denrées diverses, coupon nº 7 de
septembre, déjà utilisé par
la feuille de tickets de viande. A noter que l'ordre des tickets a, j-b,
j-c et j-d a été inversé et que les tickets-chiffres de matières
grasses de la catégorie p, ne correspondent qu'à un total de 50
grammes.
4º
Feuille de tickets de pommes de terre, coupon nº 8 de septembre,
valable du 1er septembre 1942 au 28 février 1943. Il comporte des
tickets numérotés de 54 à 83 et non affectés à des mois
déterminés, des tickets affectés aux inscriptions mensuelles, au
verso des cases pour l'inscription mensuelle.
5º
Feuille de tickets supplémentaires pour travailleurs de force,
coupon no 4 de septembre. (Bonhomme Normand)
Juin
1944 -
La médaille militaire du régiment de wellington.
- Le
17 juin 1944, James Curtis occupait le poste de responsable d'une
section chargée de nettoyer le château. Après avoir dégagé le
château de l'ennemi, le tireur Bren de sa section a été blessé par
un tireur d'élite. Dans une tentative de reprendre le fusil, le sergent
de peloton a été blessé.
Observant
cela, James Curtis s'est précipité vers le fusil de Bren, est entré
en action et l'a ensuite remis à un membre de sa section. Il est allé
dans les bois et a éliminer un
tireur d'élite.
Tout
au long de l'engagement avec l'ennemi, James Curtis a fait preuve de
détermination et de courage. (source familiale)
Avril
1945 -
Premiers pas vers la reconstruction.
- Des
projets de reconstruction et d’aménagement seront établis dans les
communes dont les noms suivent : Aunay-sur-Odon, Caumont,
Condé-sur-Noireau, Dozulé, Falaise, Isigny-sur-Mer, Lisieux,
Ouistreham, Tilly-sur-Seulles, Troarn, Villers-Bocage, et Vire.
En
ce qui concerne Caen, Les projets d’aménagement précédemment
approuvés seront révisés en tant que de besoin.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1945 -
Un nouveau geste fraternel de nos amis méridionaux.
– A
la suite de la visite faite à Tilly-sur-Seulles et Vendes, une
délégation de Condom (Gers), un wagon entier de vêtements, ustensiles
de ménage, œufs, légumes, etc… a été envoyée aux deux localités
sinistrées. MM. Leroux et de Longuemare, maires de Tilly et Vendes ont
adressé à M. et Mme Fraysinier et M. Durieu, délégués de Condom,
qui ont procédé à la distribution les remerciements de leurs
administrés. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1945 -
Le premier anniversaire. -
Anniversaire
du premier appel du général de Gaulle à la Résistance le 18 juin est
aussi celui de la journée la plus meurtrière de la bataille de la
libération pour la population de Tilly-sur-Seulles.
Pour
commémorer le lourd et douloureux sacrifice que leur demanda la
victoire, les habitants de Tilly ont fait célébrer un service
religieux auquel assistaient notamment M. Triboulet, sous-préfet,
délégué par le préfet, un représentant des autorités britanniques,
M. Thomasse, maire du bourg martyr, assisté de son conseil municipal,
etc…. Après avoir
fleuri les tombes des victimes civiles et le monument aux Morts,
on se rendit en cortège au cimetière anglais où des gerbes
furent déposées par l’officier britannique et un ancien combattant.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
Démission. -
M. Louis Thomasse, maire de Tilly-sur-Seules, a démissionné
pour raison de santé. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
Vive M. le Maire !
- Lors de la
dernière réunion, le Conseil municipal de Tilly-sur-Seulles a élu
maire M. André Marie, par 8 voix contre 2 à M. Guillot et 2 à M.
Champs. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1946 -
Dangereuse imprudence. -
En manipulant une grenade, Léon Laguerrin, 17 ans, au service de
Mme Philippe, cultivatrice à Tilly, a été brûlé par l’éclatement
de l’engin. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
Les loups et la brebis. -
C’est
une histoire à la manière de la Fontaine : Une brebis appartenant
à M. Ferdinand Halbout, cultivateur à Tilly-sur-Seulles, broutait dans
un herbage de Saint-Vaast. Six prisonniers boches, travaillant au
déminage à Juvigny et qui cherchaient aventure…. On connaît la
suite.
Arrêtés
par les gendarmes les « gefangs » ont reconnu avoir volé l’animal
qu’ils avaient dépecé et consommé à leur kommando. Ils apprendront
à leur tour et à leurs dépens que « la raison du plus
fort est toujours la meilleurs ». (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
Des sanctions contre les parents négligents.
- Les
parents des enfants fréquentant les écoles sont informés que M. l’inspecteur
d’Académie a décidé en application du Code de la famille, que 4
demi-absences non motivées dans un même mois entraîneraient la
suppression des allocations familiales pour le mois en cours. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1946 -
Les doléances des maires du canton de Tilly.
- M.
Magnien, conseiller de préfecture, a présidé, ces jours derniers, une
réunion des maires du canton de Tilly-sur-Seulles. Ceux-ci se sont
élevé contre l’interruption des travaux de déminage, le
non-désobusage, et souligné le danger que constitue toujours la
présence de nombreuses munitions sur les territoires du canton. Il ont
également protesté conte les lenteurs des opérations préliminaires
à la reconstruction et fait ressortir que dans maintes communes
où cependant un plan d’urbanisme a été effectué.
Les
maires ont demandé que dans la répartition des crédits de la
reconstruction, les localités rurales cessent d’être oubliées. A l’issue
de la séance, M. Magnion a visité les ruines
de Tilly dont en attend toujours le déblaiement. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1946 -
Une voyageuse tombe du car.
- Une
portière d’un autobus de la ligne de Caumont s’étant brusquement
ouverte, une voyageuse est tombée sur la chaussée, à
Tilly-sur-Seulles, dans la descente de la côte Saint-Pierre et a été
blessée à la tête. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1946 -
Les écoliers modèles. -
Deux
élèves des écoles publiques de Tilly-sur-Seulles, Marie-Thérèse
Anne et Roland Lemière, ont été reçus premiers du canton aux
épreuves du Certificat d’études, suivis par leurs camarades , MM.
Maurice Colard et Raoul Marivingt. A l’école libre on a enregistré
les succès de Mlle Sosson et Bourdon. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1946 -
Sinistrés, attention !
- C’est
le 31 juillet prochain qu’expire le délai prévu pour le dépôt des
déclarations de sinistrés concernent les dommages de guerre. Sauf en
ce qui concerne les mobiliers familiaux et les personnes n’ayant pas
la qualité de commerçant. Il est suffisant que ces déclarations
contiennent des précisions sur l’identité du sinistre, la nature et
l’emplacement du bien détruit ou endommagé et l’origine du
sinistre. Le dossier complet ne sera exigé qu’ultérieurement.
Renseignements
complémentaires dans les mairies ou les délégations départementales
de la Reconstruction. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1946 -
Un grave accident de travail.
- En
débitant du bois avec une scie circulaire, M. Louis Lemonnier,
commerçant à Tilly-sur-Seulles, s’est presque entièrement
sectionné la mains gauche. Le blessé a été transporté à l’hôpital
de Caen. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.
– Toutes
terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande
de concession pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors
des terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres
incultes soient rares dans le Calvados, il est possible que certaines
parcelles ne soient pas utilisées. Les demandes de concessions
doivent être adressées à la Préfecture du Calvados, 4e
division. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
L’entretien des tombes des militaires alliés. – La
commission Impériale des sépultures militaires britanniques procède
à l’aménagement définitif des nécropoles ci-après :
Cimetières militaires britanniques de Fontenay-le-Pesnel,
Secqueville-en-Bessin, Ryes, Cambes, Douvres-La-Délivrande,
Tilly-sur-Seulles, Hottot-les-Bagues, Hermanville, Brouay, Saint-Manvieu,
Ranville-Jeruzalem, tombes britanniques du cimetière communal de
Ranville, cimetières militaires canadiens de Brettevile-sur-Laize et
Bény-sur-Mer, Cimetière militaire polonais de Langannerie.
Des
arbustes et des fleurs vont y être plantés. Les personnes ayant
adopté des tombes de soldats sont priées de n’y déposer que des
fleurs coupées et de s’abstenir de déposer des couronnes
artificielles ou des récipients quelconques (vases, douilles d’obus,
etc…). (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Au Conseil municipal de
Tilly-sur-Seulles.
–
En raison de travaux urgents à effectuer au clocher, le Conseil
a voté le principe d’un emprunt de 650 000 francs destiné à faire
face aux défaillances éventuelles du M.R.U. Une demande a été faite
à « l’Électricité de France » en vue de l’installation
d’un transformateur.
Les
familles de Condom, ville marraine de Tilly, qui avaient hébergé l’an
dernier des enfants de la commune ont fait savoir qu’elle étaient
disposées à les recevoir de nouveau pendant les vacances.
Par
suite de la réduction des subventions, l’assemblée, sur la demande
du Préfet, a été dans l’obligation de comprimer certaines
dépenses.
La
majorité du Conseil ayant protesté contre l’abstention des écoles
publique au service religieux organisé à la mémoire des victimes
civiles, il a été répondu que cette absence résultait d’instructions
du Ministère de l’Éducation national. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
La renaissance d’une industrie.
- C’est bien la
première fois qu’il nous faut enregistrer un pareil fait. La guerre
qui a causé tant de ravages chez nous, vient d’amener la renaissance,
à Tilly-sur-Seulles, d’une industrie qui connut, il y a un
demi-siècle, une certaine prospérité. Les milliers de mètres cubes
de cailloux extraits par les armées alliées au cours de leur avance
pour la construction de routes stratégiques ont eu pour résultat d’inciter
quelques habitants à reprendre la fabrication de la chaux.
Après
un an d’efforts, une installation a été édifiée au village
St-Pierre, sur l’emplacement des anciens fours. Le rendement de l’usine
atteint déjà journellement 7 tonnes d’une chaux d’excellente
qualité destinée à l’agriculture.
L’an
prochain, on compte bien faire mieux et sortir une chaux hydraulique
dont nous n’avons jamais eu autant besoin pour relever nos ruines.
Voilà au moins des matériaux qui seront à pied-d’œuvre. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Un Conseil municipal de Tilly-sur-Seulles. -
Au cours de sa dernière séance, l’assemblée communale a
étudié l’installation d’un transformateur électrique de haute
puissance, en remplacement de celui sinistré.
On
sait que certains utilisateurs habituels de courant-force en sont
privés par suite de l’insuffisance du transformateur de St-Pierre.
Plutôt
que de faire édifier un nouveau transformateur à Saint-Pierre aux
frais de la commune, en ce qui concerne la maçonnerie, le Conseil
préconise d’obtenir du remembreur et de l’urbaniste un emplacement
définitif au bourg sinistré.
Un
crédit de 10 000 francs est voté pour l’arbre de Noël. En vue de
déterminer les prioritaires pour 1948. Les propriétaires sinistrés
partiels qui désireront, ou ceux, sinistrés totaux sis en dehors du
périmètre d’urbaniste, qui voudront reconstruire peuvent se faire
inscrire à la mairie. Ils devront, bien entendu, déposer leur dossier
au ministère de la Reconstruction, section immobilière.
Le
marché projeté pour la réparation du clocher sera bientôt signé
avec l’entrepreneur. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Un bon petit gars.
- Le jeune
René Ferrari, 13 ans, de Tilly-sur-Seulles, ayant découvert sur un
banc de l'église un porte-monnaie contenant une importante somme
d'argent, une montre en or et divers papiers, s'est empressé d'aller
porter ça trouvaille à son propriétaire. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Avril
1948 -
Le système D.
- Employé à
l'usine d'engrais de Mondeville, Raymond Harel, 34 ans, mécanicien,
avait préféré abandonner son métier pour se livrer à la
récupération clandestine.
C'est
ainsi qu'en compagnie d'Achille Duriez, 37 ans, et d'Adrien Esnault, 24
ans, de Cambes-en-Plaine, il exerça son activité sur une carcasse
d'avion appartenant à M. Piquet, de Langrune.
On
reproche également au trio un vol de 2 tonnes de ferraille au
préjudice de M. Boudin, à Galmanches ; deux trois autres tonnes
chez M. Lemarinier à Villons-les-Buissons, et de 1 500 kilos de douille
d'obus à Lébizey.
-
Daniel Carbonnel, 19 ans, mécanicien à Hérouville, c'est fait
passer pour récupération d'aluminium sur l'épave d'un avion allié
dans un herbage appartement à M. Pitrou, cultivateur, même lieu.
-
A la suite d'une plainte déposée par M. Antonio Meneghetti,
chef de chantier à l'entreprise Bau de Courseulles, pour vol de 300
kilos de zinc sur un chantier de Tilly-sur-Seulles, les gendarmes
ont appréhendé, André Margueritte, 36 ans, terrassier ; Gustave
Marie, 26 ans, même profession : Roger Tacchi, 24 ans, chauffeur,
tous domiciliés à Courseulles ; Gustave Marie, 29 ans, et Ahmed
Rahmani, 27 ans, terrassier à Luc ; Jean Mardier, 40 ans, maçon
à lingèvres.
Margueritte
avait revendu la marchandise à un brocanteur de Thaon et remis 400
francs à ses complices. Les délinquants ont été laissés en liberté
provisoire. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Dans la gendarmerie. -
Le
maréchal-des-logis chef Yves Raulet, de la Compagnie de la Sarre,
ancien commandant de la brigade de Dol-de-Bretagne, a été nommé au
commandement de la brigade de Tilly-sur-Seulles.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
L'écharpe tricolore.
- La
municipalité de Tilly-sur-Seulles à procédé à l'élection d'un
adjoint chargé des questions intéressant la Reconstruction.
Par
11 votants, leur choix s'est porté au premier tour sur M. André Marie.
À
l'issue de cette courte séance, l'assemblée a ouvert un crédit de 61
000 francs, remboursable par le M. R. U., pour travaux urgents aux
écoles publiques.
M.
Marie examinera avec les services de la Reconstruction la question du
tout-à-l'égout envisagée lors d'une précédente réunion.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
L’explosion d’un obus fait une victime.
-
Un ouvrier de l'entreprise Roy, de Paris, M. Marcel Desloques, 47
ans, originaire de Tourville-sur-Odon et demeurant à Quetiéville,
travaillait au désobusage dans les bois de Tilly, près de
Vendeuvre-Jort, quand un projectile qu'il manipulait lui éclata entre
les jambes.
Affreusement
blessé, le malheureux fut transporté à l'hôpital de Falaise où il
est décédé. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
La réinstallation de commerçant à Tilly-sur-Seulles.
-
La commission du relogement a attribué des magasins
préfabriqués aux commerçants dont les noms suivent : M. Renaud,
coiffeur ; Société Normande d'Alimentation ; Mme Jehenne,
bourrellerie ; M. Judith, quincaillier ; Mme Ferrari, primeurs ; M.
Fontaine, mécanicien en cycles ; M. Longuet, coiffeur ; Mme Hardy,
quincaillerie. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Tilly-sur-Seulles.
- Tilly-sur-Seulles
(D) ; Brouay (R) ; Cheux (R) ; Cristot D) ;
Fontenay-le-Pesnel (D) ; Grainville-sur-Odon (D) ; Juvigny
(R) ; Le Mesnil Patry (R) ; Mondrainville (R) ;
Norrey-en-Bessin (R) ; Rots (R) ; Saint Manvieu (R) ;
Saint-Vaast-sur-Seulles (R) ; Tessel (R) ; Vendes (R).
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1949 -
Une jument fantôme. -
Charles
Sanson, 28 ans, commis boucher à Tilly-sur-Seulles, s'était offert à
fournir à M. Maurice de Mayer, marchand de chevaux à Fleury-sur-Orne,
une jument pour 38 000 francs.
La
somme fut remise à l'intermédiaire par une tierce personne. Mais M. de
Mayer n'a pas encore vu la couleur de la robe de l'animal. Samson ayant
fait la fête à Caen, a prétendu qu’au cours de la nouba, il avait
été délesté de l'argent confié.
Cette
explication ne l'a pas empêché de prendre le chemin de la prison.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Au feu ! -
Les
pompiers de Tilly-sur-Seulles sont intervenus à Fontenay-le-Pesnel,
pour combattre un sinistre qui avait pris naissance dans une dépendance
de la propriété de Mme veuve Samson, commerçante.
Les
dégâts consistent principalement en objets : mobiliers, tonneaux,
outillage etc...
Un
incendie a détruit, à Ouistreham-Riva-Bella, une maisonnette en bois
située près du boulevard Boieldieu et appartenant à M. Valette,
mécanicien à Saint-Pierre-sur-Dives.(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Tilly-sur-Seulles va fêter la restauration de son clocher. - Lors
de la dernière séance du Conseil municipal, le maire M. Ducoudray, a
annoncé à ses collègues que Mgr Picaud viendra présider les
cérémonies qui, coïncidant avec l'installation de M. Le doyen
Lemonnier, marqueront la restauration du clocher de l'église.
MM.
Marie et Chevreau ont ensuite fait un compte-rendu de la réunion de
coordination tenue le matin même pas les services M.R.U., à laquelle
assistée M. Blain, délégué départemental.
Puis
le Conseil a accepté la désignation du bureau Sanitas comme technicien
chargé du réseau d'assainissement et demandé au M.R.U., après accord
de Beaux-Arts, de faire abandon à la commune des matériaux ayant une
valeur artistique se trouvant dans les ruines de la chapelle
Notre-Dame-du-Val. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
Un charretier passe sous son attelage.
- A
Tilly-sur-Seulles, le jeune Jean-Pierre, 16 ans, au service de M. Élie,
cultivateur, qui conduisait une barrique à eau, est tombé sous son
véhicule. Atteint d'une fracture du pied droit et d'une plaie au talon,
le blessé a été admis à l'hôpital de Bayeux. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juin
1949
-
Une première étape vers la renaissance de Tilly-sur-Seulles.
-
Anéantie par les violents combats de la Libération, la commune
de Tilly-sur-Seulles a connu, dimanche dernier, une magnifique journée
qui marque dans la renaissance de cette coquette bourgade, Mgr Picaud,
évêque de Bayeux et de Lisieux, accompagné de Mgr Adam, vicaire
général, y a présidé les cérémonies religieuses qui ont
accompagné la restauration des cloches et de l'église, cérémonies
qui coïncidaient avec l'installation du nouveau doyen, M. l'abbé
Laumonier. Au presbytère, Mgr Picaud était reçu par le maire, M.
Ducoudray, le Conseil municipal, M. Pinçon, maire de Fontenay-le-Pesnel
et la municipalité de cette commune. Desservie par M. l’abbé
Laumonier. M. Leroux, président et les membres du conseil paroissial.
Au
cours de la messe célébrée devant une foule recueillie, Mgr Picaud
monta en chaire pour rappeler avec émotion les obsèques de soixante
des habitants de la commune, tués au cours de la bataille et qu'il
présida en juillet 1944. « Aujourd'hui, c'est un peu la
résurrection et on peut espérer que bientôt Tilly aura retrouvé sa
splendeur d'autrefois ».
Il assura les habitants de toute sa sollicitude et leur rappela qu’il
avait résisté aux sollicitations qui voulaient que le doyenné quitte
Tilly.
Avant
de regagner Bayeux, l'évêque de diocèse a visité l'école du
Sacré-Cœur qui vient d'être restaurée. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juin
1949 -
Des moutons s'enlisent dans du goudron.
-
Le contenu de barils de goudron que les Ponts-et-Chaussées
avaient entreposé dans un champ de la route de Tilly à Bayeux, s’étant
répandu sur le sol sous l'action de la chaleur, sept jeunes moutons au
package sont morts enlisés dans le liquide. Le propriétaire, M.
Touraille estime son préjudice à 60 000 francs. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Tilly-sur-Seulles honore ses morts.
-
L'autre dimanche les habitants de la commune se sont
recueillis dans le souvenir des victimes de juin 1944. Un cortège aux
premiers rangs desquels on remarquait M. Ducoudray, maire, et ses
collègues de la municipalité, les anciens combattants, les
sapeurs-pompiers, les enfants des écoles et les différentes
personnalités locales se rendirent au cimetière anglais où M.
Thomasse, ancien maire et président des A.C., prononça une allocution.
Une
manifestation eut lieu ensuite au Monument aux Morts en présence de M.
Livry-Level, conseiller général.
A
l'issue d'un service religieux célébré par M. Labé Laumonnier,
curé-doyen, la foule alla rendre un dernier hommage sur les tombes des
victimes civiles.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1949 -
L’installation d’une commission des dommages de guerre.
- Par
arrêté préfectoral, une commission communale consultative des
dommages de guerre a été constituée. Elle est composée de MM.
Ducoudray Constant, Renau Maurice, Lecot Jean, Chavreau A., Marie
André. Elle sera assistée de M. Séguin, commissaire du gouvernement.
Le
rôle de la commission consiste uniquement à fournir des renseignements
sur les éléments de faits : l'origine du dommage et la date du
sinistre ; la consistance du dommage ; les circonstances
susceptibles d'influer sur le montant de l'indemnité ; la date de
reconstruction si celle-ci a déjà eu lieu. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre
1949 -
Tilly-sur-Seulles va recevoir la Croix de guerre.
- Dimanche
prochain, à 11 heures, au cours d'une cérémonie devant le Monument
aux Morts, le commandant de la Subdivision de Caen remettra à la
commune la Croix de Guerre que lui ont mérité son courage et son
martyre.
Cette
manifestation qui se déroulera avec la participation de la clique des
sapeurs-pompiers de Balleroy sera suivie de la pose de la première
pierre d'un immeuble de l'ilot A1 par M. Livry-Level, député et
conseiller général. Un banquet offert par la municipalité réunira,
à midi, les personnalités. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre
1949 -
L a
reconstruction. -
Par
arrêté publié au Journal Officiel, les opérations de reconstruction
des immeubles d'habitation totalement ou partiellement détruits par
actes de guerre ont été déclarées urgentes dans les communes
ci-après : Arromanches-les-Bains, Aunay-sur-Odon, Cagny,
Cesny-Bois-Halbout, Champ-du-Boult, Cheux, Cristot, Neuville,
Saint-Martin-de-Tallevende, Saint-Pierre-la-Vieille, Tilly-sur-Seulles,
Touffreville, Villers-Bocage. ( Le Bonhomme Libre )
Janvier
1950 -
Quand les gendarmes chaussent leurs bottes.
- Au
cours de l'année 1949 la brigade de gendarmerie de Tilly-sur-Seulles a
dressé 5 procès-verbaux pour crimes, 114 pour délits, 210 pour
contraventions, 91 pour infractions au Code de la Route, 6 pour dégâts
matériels au cours de collisions, 13 pour accidents mortels et
blessures involontaires, elle a, en outre, procédé à 23 arrestations
pour flagrants délits, 10 autres sur mandats d'arrêts, perçu 103
amendes pour contraventions au Code de la Route, d'un montant de 49 100
frs et 25 consignations libératoires pour plaques de contrôle.
De
son côté, la maréchaussée de Blainville-sur-Orne a procédé à 22
arrestations dont 8 en flagrant délit constaté, 119 délits divers
ayant entraîné 24 arrestations relevé, 254 infractions au Code de la
route, 63 infractions aux arrêtés préfectoraux ou municipaux, 22
infractions fiscales et 8 délits à la police économique.
Il
a été répondu à 194 demandes émanant des autorités judiciaires,
administratives ou militaires, 10 transfèrements de prisonniers ont
été effectués, 40 services de maintien de l'ordre et 30 services aux
tribunaux assurés. ( Le Bonhomme Libre )
Mars
1950 -
Noyade à Tilly-sur-Seulles.
- A
la suite d'une glissade ou d'un malaise, M. Desiré Victoire, 67 ans, se
trouvant dans son jardin en bordure de la Seulles, est tombé dans la
rivière et a succombé à une congestion.
Le
corps du malheureux dont la tête émergeait de l'eau, a été
découvert par sa femme. ( Le Bonhomme Libre )
Mars
1950 -
Un taureau blesse une passante.
-
Une habitante de Fontenay-le-Pesnel se rendait au marché de
Tilly-sur-Seulles, lorsqu'elle se trouva en présence d'un taureau de 18
mois qui se jeta sur elle et la renversa dans un fossé.
L'animal
qui appartenait à un boucher de la commune a été abattu par le chef
de la brigade de gendarmerie de Tilly dans un herbage ou il s'était
réfugié.
Le
docteur Malassis appelé à donner ses soins à la victime, a diagnostiqué
un enfoncement de plusieurs côtes. ( Le Bonhomme Libre )
Avril
1950 -
Au conseil municipal de Tilly-sur-Seulles. - Dans
sa dernière séance, l'assemblée communale a pris les décisions
suivantes :
Extension
de la zone de compensation.
- Sur la proposition
du commissaire au remembrement, le conseil municipal est d'avis de
ratifier la demande d'extension de la zone de compensation à la surface
totale de l'herbage appartenant à M. René Saint-Martin.
Transferts
de dommages de guerre.
- M. le maire fait
part d'une deuxième demande de transfert des dommages du château, mais
le conseil émet un avis favorable comme la
première fois, en raison de la subsistance de l'édifice, lequel n'est
que partiellement sinistré par faits de guerre.
Une
autre demande est renvoyée à une séance ultérieure.
M.
Chevreau en profite pour évoquer la crise du logement qui sévit à
Tilly comme ailleurs et réclame des maisons pour les jeunes ménages ;
il constate que les quelques immeubles en reconstruction sont destinés
à des propriétaires ou à des commerçants, et que les locataires,
présentement mal relogés dans les baraquements, devront, lorsque ces
constructions provisoires seront devenues inutilisables dans quelques
années, chercher refuge dans des maisons en dur ou, à défaut, quitter
le pays. Que deviendra alors le commerce local si la population diminue
? Le conseil, par 10 voix sur 11, décide de rechercher par tous les
moyens à construire des maisons à bon marché, au besoin avec le
concours de l'État. Ce problème fera l'objet d'une étude plus
approfondie.
Eau
pour les fours à chaux.
- La société est
autorisée à brancher sur la moto-pompe communale et devra payer une
indemnité de 500 francs par mois.
Elections
Chambre des métiers.
- Pour la
vérification de la liste des
électeurs sont désignés comme assesseurs : MM. Gascoin et Ronné.
Elections
prud’homales.
- Sont nommés : MM.
Chevreau ; Piquot ; Champs ; Gascoin. (Le Bonhomme Libre)
Septembre
1950
-
La municipalité de Tilly-sur-Seulles approuve la reconstruction
des écoles.
- Sous
la présidence du maire, M. Ducoudray, le conseil municipal a approuve
l'avant-projet définitif de reconstruction des écoles présenté par
M. Davy, architecte, avec demande de subvention pour les agrandissements
prévus, la part de la commune devant être couverte par les dommages de
guerre.
Le
succès de la fête de La Madeleine a laissé un reliquat disponible de
8 000 francs. M. Ducoudray a exprimé le désir de voir renaître le
Comice Agricole si possible l'an prochain.
Une
protestation a été élevée contre la façon dont les priorités pour
les réparations immobilières et les reconstitutions de matériel
commercial ont été accordées cette année. (Le Bonhomme Libre)
Septembre
1950 -
Chasseurs, soyez prudent !
- Mme
Marguerite Poisson, de Tilly-sur-Seulles, regagnait l'autre dimanche son
domicile en longeant un chemin lorsqu'elle a été blessée au menton
par des plombs de chasse à la suite d'un coup de fusil tiré par M.
Georges Ledentu, de Gouville-sur-Mer.
Le
docteur Malassis a prodigué ses soins à la victime qui a prévenu les
gendarmes. (Le Bonhomme Libre) |