15 Avril 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS Page 1
Le TORQUESNE

Canton de Blangy-le-Château

Les habitants de la commune sont des Torquesnois, Torquesnoises

Février 1832    -    Cour d'Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Daigremont-Manvieux, conseiller.

Séances des 20 et 21.

-   Le sieur Coquerel, marchand d'eau-de-vie au Torquesne, s'absenta de son domicile le 9 mai, priant un de ses voisins de veiller sur sa maison. Pendant la nuit de ce jour, un vol ou tentative de vol eut lieu dans une écurie dépendant de la maison.

Au mois d'octobre, un berger nommé Victor Cavelier, soupçonné de diverses escroqueries, fut arrêté dans la commune de St-Philibert, et plusieurs circonstances donnèrent lieu de penser qu'il n'était pas étranger au fait arrivé dans la nuit du 9 mai.

Aux débats, les charges qui avaient paru s'élever contre Cavelier se sont en partie évanouies, et l'accusé a été acquitté. (Le Pilote du Calvados)

 

Octobre 1852   -   Récompense au concours de Falaise.   -   M. Conespel, père, forgeron au Torquesne, arrondissement de Pont-l'Evêque, vient d'obtenir, au concours de Falaise, une médaille d'argent et une prime de 20 fr. pour une charrue perfectionnée par lui, qui retourne et ameublit la terre avec la plus grande facilité. Cette instrument a déjà mérité les suffrages au concours départemental.

On a cependant remarqué que le talon en est un peu court, ce qui est avantageux dans les terres légères ou franches, mais serait un inconvénient dans les terres mouillées et argileuses. Le prix demandé est de 120 fr.. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Août 1853   -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Audiences du 9 août.

-   Un marchand de bestiaux au Torquesnes a volé plusieurs moutons avec effraction. Il subira 6 ans de réclusion.

Enfin la session est terminée par la condamnation, à 10 ans de travaux forcés, d'un garçon meunier, déjà repris de justice, convaincu d'avoir volé, avec effraction, divers objets mobiliers dans la commune de Thottemer-le-Grand. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Février 1866   -  Un incendie.   -   La semaine dernière un incendie a éclaté en la commune de Torquesne, dans une grange appartenant à Madame veuve Fouché, propriétaire à Formentin.  Cette grange renfermait 100 gerbes de blé et 200 bottes de paille, le tout a été la proie des flammes et la perte est évaluée à 1 285 fr. Rien n'était assuré.

La justice informe. ( Le Bonhomme Normand )

 

Septembre 1872   -  Écoles communales.  -  Des secours applicables à des constructions de maisons d'école ont été accordés par le ministre aux communes suivantes du Calvados : Le Torquesne, 4.100 fr.    Villerville, 7.000 fr. —  Landelles et Coupigny, 4.500 fr.    Truttemer-le-Petit, 1.500 fr.      Rouvres, 2.500 fr. 

 

Janvier 1879  -  Appropriations et réparations en 1878.  -  85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou réparés dans le Calvados  -  Arrondissement de Pont-l'Evêque : Le Torquesne, école mixte ; Rumesnil, école mixte ; Gonneville-sur-Honfleur, école mixte ; La Rivière-Saint-Sauveur, école de garçons ; Blonville, école mixte ; Clarbec, école de garçons ; Trouville, les quatre écoles ; Villerville, école de garçons.

 

Octobre 1879   -  Pêche.  -  La pêche du saumon, de la truite et de l'ombre-chevalier est interdite dans tous les cours d'eau du département, depuis le 19 octobre, au coucher du soleil, jusqu'au premier février 1880, au lever du soleil. Cette interdiction s'applique à tous les procédés de pêche, même à la ligne flottante à la main. 

 

Octobre 1879   -  Incendie.  -  Mercredi, le feu, s'est déclaré au Torquesne, dans une maison d'habitation occupée par Mme veuve Legris, âgée de 75 ans. La maison, le mobilier et deux étables la joignant ont été brûlés. On attribue cet incendie à l'imprudence de la propriétaire, qui n'aurait pas suffisamment éteint le feu qui lui avait servi à faire la lessive. 

 

Juin 1880  -  Les orages.  -  Nous traversons en ce moment une déplorable période de mauvais temps. Jeudi et vendredi derniers, des orages d'une extrême violence ont éclaté sur plusieurs points du département et y ont causé des accidents. Vendredi, la foudre est tombée dans la plaine de Moult-Argences sur une maison non habitée, dans laquelle s'étaient réfugiés six ouvriers et un berger. Les nommés Henri-Félix, dit Caudelair, berger à Moult ; Amand Bornier, carrier à Bellengreville, et Hippolyte Houel, carrier à Benouville, ont eu des contusions et des brûlures graves et sont restés longtemps sans connaissance : les autres en ont été quittes pour la peur. La toiture de la maison a été défoncée et les vitres ont été brisées. Il avait été déposé en ce lieu trois kilogrammes de poudre de mine dans un baril. Par un hasard providentiel, la foudre ne les a pas atteints.

A Ranville, la foudre a traversé la toiture d'une maison et, arrivée au rez-de-chaussée, est sortie par la fenêtre en passant devant une jeune fille en train de travailler et qui n'a eu que la peur. Les carreaux ont été tous cassés, à l'exception d'un seul que la foudre a percé d'un trou parfaitement rond. A Caen, le tonnerre s'est abattu sur la barque du  batelier qui habite à l'extrémité du cours Cafarelli. L'embarcation a été séparée en deux parties par le choc et a coulé.

A Caumont, l'orage s'est déchaîné avec une violence extrême. Les chemins charriaient des masses d'eau, les ruisseaux ordinaires sont bientôt devenus des torrents. Dans les jardins, les dégâts ont été grands, les herbes sont roulées, sur certains points, les récoltes ont été hachées.

Dans l'arrondissement de Lisieux, sur divers points de la contrée, et notamment sur les communes de Manerbe, de Coquainvilliers et du Torquesne, la grêle est tombée avec une violence inouïe et a haché les blés. Les grêlons avaient l'épaisseur d'une grosse noisette. Les dégâts sont considérables et montent à plus de 60,000 francs.  

 

Juillet 1890  -  Suicide.  -  La nommée Ernestine Quétel, 27 ans, servante au Torquesne, a été trouvée noyée dans une mare située dans la cour de ses maîtres. Ce suicide est attribué à des chagrins domestiques.  

 

Novembre 1896  -  Victime de son imprudence.   -   Le sieur Auguste Leloup, 17 ans, au Torquesne, était monté sur une charrette qu'il conduisait. La chambrière s'étant détachée, les chevaux prirent le galop, le conducteur sauta à terre et voulut saisir la chambrière. Malheureusement, le coup fut manqué, et les roues passèrent sur les jarrets du malheureux jeune homme. Ses blessures sont graves. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Vol de pommes. -  Un individu de Coquainvilliers avait reçu de l'argent pour acheter des pommes. Après en avoir acheté à divers cultivateurs du Torquesne et fait livrer, en gare du Breuil-Blangy, plusieurs wagons de poires grises qu'il n'a pas payées, il a disparu. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Vélocipédistes, attention ! -  Au commencement de l'hiver, il est utile de rappeler aux vélocipédistes l'arrêté préfectoral. Pour répondre au vœu du conseil général du Calvados, les ordres ont été donnés pour que prescriptions de cet arrêté soient observées, surtout en ce qui concerne l'éclairage et l'addition d'un grelot ou sonnette pour avertir les piétons et éviter les accidents. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1898  -  Découvertes de cadavres. -  Le cadavre du sieur Alphonse Biret, 36 ans, sans domicile fixe, a été trouvé, au Torquesne, dans une remise à la dame Calanville, propriétaire.

  On a découvert, dans un fossé, à Drubec, près Pont-l'Evêque, le cadavre de la veuve Amélie Labbé, 60 ans, née à Annebault, sans domicile fixe, vivant de mendicité. La pauvre femme reposait, la tête appuyée sur les mains soutenues par la marge du fossé. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   La mise en route du contingent.   -  La mise en route des conscrits de la classe de 1900 et des ajournés des classes de 1898 et 1899 aura lieu les 14, 15 et 16 novembre, en trois séries comprenant les dispensée et les jeunes soldats des subdivisions paires et impaires. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   Incendiaire.   -  Il y a quelques jours, le feu consumait un bâtiment de la ferme de la dame Lessard, demeurant au Torquesne, près Pont-l'Evêque. Mardi soir, le feu s'est de nouveau déclaré dans la même ferme. Le feu a été mis presque en même temps dans une grange et dans le pressoir. Les bâtiments détruits avaient 60 mètres de long, ils étaient assurés, mais les récoltes et le mobilier agricole ne l'étaient pas.

Les pertes sont estimées à 20 000 fr. Les domestiques venaient de se coucher lorsque le feu a été aperçu. Les gendarmes recherche l’incendiaire parmi les anciens ouvriers de la ferme.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1903    -   Grêle et eau.  -   L'orage qui a passé vendredi sur notre arrondissement a occasionné de grands dégâts dans le pays d'Auge, notamment au Torquesne, canton de Blangy, où la grêle était si grosse que des carreaux de l'école ont été brisés. Les arbres ont beaucoup souffert, ainsi que les récoltes, un champ de colza a été complètement haché. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1903  -   Pris pour un autre.   -   Il est des gens pas veinards, le sieur Auguste Foucu, cultivateur au Torquesne, le sait mieux que personne. Il revenait joyeusement, le soir, de dîner chez un ami, quand il fut assailli sur la route par deux individus qui, sans crier gare, tombèrent sur lui à bras raccourcis.

Ce n'est qu'après l'avoir passé à « tabac », qu'ils s'aperçurent de leur erreur. Ils avaient pris le sieur Foucu pour un nommé Hardy, avec lequel ils avaient eu des mots.

Pendant la bagarre, cependant, le sieur Foucu avait pu reconnaître ses agresseurs : les nommés Chénevarin et Vauquelin, journaliers à Formentin. Pas content, on le serait à moins, il a porté plainte à la gendarmerie de Blangy-le-Château. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1904  -   Une voleuse.   -   Les épiciers des environs de Pont-l’Évêque étaient volés, depuis quelque temps, par une nommée Marie Vasnier, habitant chez les époux Guéret, au Torquesne. Cette femme emportait des marchandises sans les payer.

Les gendarmes étant allés, un soir, pour l'arrêter, Marie Vasnier, profitant de l'obscurité, se donna deux coups de rasoir dans la gorge. Ses blessures, quoique profondes, ne sont pas dangereuses, et on a pu l'écrouer à Pont-l’Évêque avec son ami et complice, Joseph Foison. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1913  -  Brûlée vive.  -  La dame Lessard, 78 ans, propriétaire au Torquesne, canton de Blangy-le-Château, lisait auprès de la cheminée. Le feu prit à ses vêtements et elle fut horriblement brûlée. Elle succomba peu après.

 

Mai 1914  -  Mort du Maire. -  M. Le Villain, maire de Torquesne, vient de mourir, à l'âgé, de 51 ans, après quelques jours de maladie seulement et la nouvelle de ce décès prématuré a causé dans toute la région une émotion d’autant plus vive que M. Lessard, qui l'avait précédé à la mairie, était mort, lui aussi presque subitement il y a quelques mois.

M. Levillain laisse dans la commune des regrets unanimes ; il y était très estimé et à la suite de difficultés nombreuses, on lui avait su gré a l'automne dernier d'accepter cette charge. Il est à craindre que sa mort, ne rouvre l'ère des compétitions et des rivalités. L'inhumation de M. Levillain aura lieu mardi au Torquesne.  

 

Juin 1914  -  Élections municipales. - Les électeurs devaient compléter, dimanche, leur Conseil Municipal, préalablement au choix d'un maire, en remplacement de M. Le Villain; décédé. Sur 52 inscrits et 42 votants, M. Eugène Lévasseur a été élu par 39 voix. Il y a ballottage pour un siège. Ont obtenu : MM. Cathéogrue, 7 voix ; Cauchois, 6 voix ; Louis Touffet, 6 voix ; Ernest Chapron, 6 voix.  

 

Juillet 1914  -  Élection du Maire. - M. Ferdinand Herblin vient d'être élu maire du Torquesne.

 

Avril 1921  -  Une triste fin.   -   On a découvert dans le grenier d'un bâtiment servant d'abri pour les bestiaux, situé dans l'herbage de M. Calanville, cultivateur au Torquesne, canton de Blangy-le-Château, un cadavre en putréfaction. La mort, qui remontait à une quinzaine de jours, paraissait due à la misère. Sur le cadavre, on a trouvé un livret militaire au nom de Armand Amédée, né à Honfleur, en 1871. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1921  -  Visite indiscrète.   -   En coupant un carreau avec un diamant, un cambrioleur a pénétré dans le pavillon de la Croix-de-Pierre, situé au Torquesne, canton de Blangy-le-Château et appartenant a notre concitoyen, M. Auguste Nicolas, rue Docteur-Rayer, à Caen.

Une glace, un lit, une malle et divers autres objets ont été enlevés au préjudice de M. Victor Letellier, cultivateur. Les soupçons se sont portés sur des couvreurs de Lisieux qui, ont récemment, avaient réparé le pavillon. Une enquête est ouverte. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1921  -  Visite indiscrète.   -   On recherche toujours les autours du vol commis l'autre semaine au Pavillon de la Croix de Pierre du Torquesne, chez M. Letellier. Cultivateur. Les honnêtes ouvriers de Lisieux, qui ont travaillé récemment dans ce pavillon, ne sauraient nullement être soupçonnés, comme on l'avait dit à tort. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1921  -   Une partie de chasse.   -   Dans l'intention de trouver du gibier, Jules Remondin, 44 ans, domestique à St-Hymer, et Adrien Marais, journalier au Torquesne, canton de Blangy-le-Château, faisaient un tour dans la campagne, lorsque sur la route, il prit à Marais la fantaisie de tirer en l'air avec le fusil de son camarade. Remondin se fâcha et se jetant sur Marais, lui administra une volée de coup de poing et de coup de crosse de fusil avec une telle brutalité que ce dernier a eu une cote fracturée. . (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1923   -  Le service postal.   -    La commune du Torquesne, actuellement rattachée au bureau de Pont-l’Évêque sera, à partir du 1er mars, desservie par le bureau du Breuil-en-Auge. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1937  -   Une disparition.      Depuis le 29 octobre dernier, à 16 h. 30,  M. Bessirard Édouard, âgé de 33 ans, marié et père de deux enfants, n'a pas reparu au  foyer conjugal. 

Il est parti, alléguant, à la tombée de la nuit, une visite urgente concernant des bestiaux, dans un herbage, depuis, aucune trace de son passage. Sa famille prie les personnes qui  pourraient donner des renseignement à son sujet, d'en avertir la gendarmerie. 

Voici le signalement du disparu : cheveux et sourcils châtains, front ordinaire, bouche moyenne, menton rond. Le jour de sa disparition, M. Bessirard portait un pantalon de velours marron, bottes en caoutchouc, veste de chasse gris-vert, blanchie à demi par le lavage et était coiffé d'une casquette à carreaux gris-vert. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1937  -  Tué par un taureau   -  Depuis le 29 octobre dernier, on était sans nouvelles d'un journalier agricole, M. Édouard Bessirard, marié et père de deux enfants, qui avait disparu au cours de son travail.

Toutes les recherches auxquelles la famille et la gendarmerie s’étaient livrées, n'avaient donné aucun résultat, et l’on se perdait en conjonctures sur les causes de cette extraordinaire disparition.

On est fixé aujourd'hui sur la mort de ce brave homme, dont on a retrouvé le corps samedi dernier, et dont la cause a été révélée par l'autopsie pratiquée par le Docteur Maurin, à l'Hôpital de Pont-l’Evêque.

M. Édouard Bessirard était sorti de chez lui le vendredi 29 octobre, vers 16 heures, pour s'occuper des bestiaux qui étaient dans un herbage.

Depuis il n'avait pas reparu à son domicile. Toutes les recherches faites par sa famille éplorée étaient demeurées vaines et l'enquête ouverte par la gendarmerie de Ponl-l'Evêque n'avait donné aucun résultat.

Samedi matin, M. Lessard, patron de M. Bessirard, faisant un tour dans ses cours en compagnie de M. Lecouvreur, journalier au Torquesne, ne fut pas peu surpris de découvrir dans le pied d’une haie, en grande partie caché par des branches, un cadavre qu'il reconnut, malgré son état de décomposition, pour être celui de son gardien. Il prévint aussitôt la gendarmerie qui, après toutes  les formalités exigées en pareil cas fit transporter le cadavre à l'hôpital de Pont-l'Evêque.

L'autopsie à laquelle le docteur Maurin a procédé a permis au praticien de constater que M. Bessirard avait succombé sous les coups de cornes et de piétinement du taureau qui était dans la cour. Le malheureux portait des blessures atroces, il avait les côtes enfoncées, l'épaule fracturée et le cou presque sectionné. En outre, une jambe du cadavre avait été mangée, probablement par des rongeurs.

M. Bessirard était âgé de 32 ans, marié et père de 2 enfants jumeaux, âgés de 8 ans. Il jouissait de toute la considération de ses patrons et de ceux qui le connaissaient. Sa  mort tragique a causé dans toute la région la plus vive émotion. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   Blessé par un taureau.   -   Le nommé Martin Joseph, 46 ans, chiffonnier à Drubec, de passage au Torquesne, escalada la barrière d'entrée de la cour dépendant de la ferme de M. Eugène Levasseur, propriétaire et maire de la commune.

Le taureau de ce dernier s'approcha de Martin qui voulut le prendre par les cornes. Mais à cet instant, le chiffonnier reçut dans la poitrine un coup de tête qui le renversa brutalement sur le sol et lui brisa plusieurs côtes. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1939   -   L’enfance souillée.   -   A la suite du circonstances fortuites, la gendarmerie de Pont-l'Evêque a été amenée à faire une enquête sur des faits particulièrement graves.

La rumeur publique au Torquesne accusait un ouvrier agricole de s'être rendu coupable d'actes ignobles sur la personne d'un enfant de 11 ans.

La famille et les gendarmes recueillirent successivement les dépositions de la petite victime. Les faits remontent à six mois environ. Nous n'en dirons pas davantage aujourd'hui, pour ne pas gêner l'action de la justice dans cette affaire qui fait grand bruit dans la région du Torquesne.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1939  -  A peine sorti de prison, il se pend.    Sorti de prison le 19 juillet, le nomme Lambert vient de mettre fin à ses jours par pendaison. M. le docteur Maurin, appelé, ne put que constater le décès.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1948   -   Un braconnier blesse un cultivateur.   -   Samedi, vers 23 heures, M. Georges Lefrancois, 59 ans, cultivateur au Torquesne, était intrigué par une lumière se déplaçant dans un herbage situé à proximité de sa ferme.

Soupçonnant un malandrin en quête d'une aventure, M. Lefrançois exécuta une marche d'approche en direction de la lueur. Comme il arrivait à quelques mètres du porteur de la lampe électrique, deux coups de feu furent tirés dans sa direction dont un l'atteignit à l'avant-bras droit.

Aux gendarmes alertés, M. Lefrancois fit part de ses soupçons concernant un voisin, le jeune A. P….., 17 ans, ouvrier agricole. Longuement interrogé, le

gamin finit par passer des aveux. C'est à l'insu de ses parents que s'étant  armé d'un fusil à broche du calibre 12, il avait décidé de chasser à la nuit. Bien considéré dans la commune, A. P…..., prétend avoir agi sous l'empire de la peur. Il n'en a pas moins été mis en en état d'arrestation.

Le cultivateur, dont la blessure n'est heureusement pas grave, a reçu à l'hôpital de Pont-l’Évêque les soins que nécessitait son état. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Un incendie ravage les bois du Torquesne.  -   Un sinistre qui ne tarda pas à prendre d'inquiétantes proportions en raison de la sécheresse s'est déclaré dans des broussailles du bois « du Mordouet ». Aussitôt alertés les habitants de la commune s'employèrent à combattre le fléau qui a ravagé plusieurs hectares et finit par être maîtrisé grâce à l'intervention des sapeurs-pompiers de Lisieux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

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