Février
1832 -
Cour d'Assises du Calvados.
- Présidence
de M. Daigremont-Manvieux, conseiller.
Séances
des 20 et 21.
-
Le sieur Coquerel, marchand d'eau-de-vie au Torquesne, s'absenta
de son domicile le 9 mai, priant un de ses voisins de veiller sur sa
maison. Pendant la nuit de ce jour, un vol ou tentative de vol eut lieu
dans une écurie dépendant de la maison.
Au
mois d'octobre, un berger nommé Victor Cavelier, soupçonné de
diverses escroqueries, fut arrêté dans la commune de St-Philibert, et
plusieurs circonstances donnèrent lieu de penser qu'il n'était pas étranger
au fait arrivé dans la nuit du 9 mai.
Aux
débats, les charges qui avaient paru s'élever contre Cavelier se sont
en partie évanouies, et l'accusé a été acquitté.
(Le Pilote du Calvados)
Octobre
1852 - Récompense au concours de Falaise.
-
M. Conespel, père, forgeron au Torquesne, arrondissement
de Pont-l'Evêque, vient d'obtenir, au concours de Falaise, une
médaille d'argent et une prime de 20 fr. pour une charrue
perfectionnée par lui, qui retourne et ameublit la terre avec la plus
grande facilité. Cette instrument a déjà mérité les suffrages au
concours départemental.
On
a cependant remarqué que le talon en est un peu court, ce qui est
avantageux dans les terres légères ou franches, mais serait un
inconvénient dans les terres mouillées et argileuses. Le prix demandé
est de 120 fr.. (Source : Le
Journal de Honfleur)
Août
1853 - Cour d’Assises du Calvados.
- Audiences
du 9 août.
-
Un marchand de bestiaux au Torquesnes a volé plusieurs moutons
avec effraction. Il subira 6 ans de réclusion.
Enfin
la session est terminée par la condamnation, à 10 ans de travaux
forcés, d'un garçon meunier, déjà repris de justice, convaincu
d'avoir volé, avec effraction, divers objets mobiliers dans la commune
de Thottemer-le-Grand. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Février
1866 -
Un incendie. -
La semaine
dernière un incendie a éclaté en la commune de Torquesne, dans une
grange appartenant à Madame veuve Fouché, propriétaire à Formentin.
Cette grange renfermait 100 gerbes de blé et 200 bottes de paille, le
tout a été la proie des flammes et la perte est évaluée à 1 285 fr.
Rien n'était assuré.
La
justice informe. ( Le Bonhomme Normand )
Septembre
1872 -
Écoles communales.
- Des
secours applicables à des constructions de maisons d'école ont été
accordés par le ministre aux communes suivantes du Calvados :
Le Torquesne, 4.100 fr. —
Villerville, 7.000 fr. — Landelles
et Coupigny, 4.500 fr. —
Truttemer-le-Petit, 1.500 fr.
— Rouvres,
2.500 fr.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85
locaux,
appartenant
à
73
communes,
ont été
appropriés ou
réparés
dans le Calvados - Arrondissement
de
Pont-l'Evêque :
Le
Torquesne,
école
mixte ; Rumesnil,
école
mixte ; Gonneville-sur-Honfleur,
école
mixte ;
La
Rivière-Saint-Sauveur, école
de
garçons ; Blonville,
école
mixte ; Clarbec, école de garçons ;
Trouville,
les
quatre
écoles ;
Villerville,
école
de
garçons.
Octobre
1879
-
Pêche. -
La
pêche du saumon, de la truite et de l'ombre-chevalier est interdite
dans tous les cours d'eau du département, depuis le 19 octobre, au
coucher du soleil, jusqu'au premier février 1880, au lever du soleil.
Cette interdiction s'applique à tous les procédés de pêche, même à
la ligne flottante à la main.
Octobre
1879
-
Incendie. -
Mercredi,
le feu, s'est déclaré au Torquesne, dans une maison
d'habitation occupée par Mme veuve Legris, âgée de 75 ans. La maison,
le mobilier et deux étables la joignant ont été brûlés. On attribue
cet incendie à l'imprudence de la propriétaire, qui n'aurait pas
suffisamment éteint le feu qui lui avait servi à faire la
lessive.
Juin
1880
- Les orages.
- Nous
traversons en ce moment une déplorable période de mauvais temps. Jeudi
et vendredi derniers, des orages d'une extrême violence ont éclaté
sur plusieurs points du département et y ont causé des accidents.
Vendredi, la foudre est tombée dans la plaine de Moult-Argences sur une
maison non habitée, dans laquelle s'étaient réfugiés six ouvriers et
un berger. Les nommés Henri-Félix, dit Caudelair, berger à Moult ;
Amand Bornier, carrier à Bellengreville, et Hippolyte Houel, carrier à
Benouville, ont eu des contusions et des brûlures graves et sont
restés longtemps sans connaissance : les autres en ont été quittes
pour la peur. La toiture de la maison a été défoncée et les vitres
ont été brisées. Il avait été déposé en ce lieu trois kilogrammes
de poudre de mine dans un baril. Par un hasard providentiel, la foudre
ne les a pas atteints.
A
Ranville, la foudre a traversé la toiture d'une maison et, arrivée au
rez-de-chaussée, est sortie par la fenêtre en passant devant une jeune
fille en train de travailler et qui n'a eu que la peur. Les carreaux ont
été tous cassés, à l'exception d'un seul que la foudre a percé d'un
trou parfaitement rond. A Caen, le tonnerre s'est abattu sur la barque
du batelier qui habite à l'extrémité du cours Cafarelli.
L'embarcation a été séparée en deux parties par le choc et a coulé.
A
Caumont, l'orage s'est déchaîné avec une violence extrême. Les
chemins charriaient des masses d'eau, les ruisseaux ordinaires sont
bientôt devenus des torrents. Dans les jardins, les dégâts ont été
grands, les herbes sont roulées, sur certains points, les récoltes ont
été hachées.
Dans
l'arrondissement de Lisieux, sur divers points de la contrée, et
notamment sur les communes de Manerbe, de Coquainvilliers et du Torquesne,
la grêle est tombée avec une violence inouïe et a haché les blés.
Les grêlons avaient l'épaisseur d'une grosse noisette. Les dégâts
sont considérables et montent à plus de 60,000 francs.
Juillet
1890 -
Suicide. -
La
nommée Ernestine Quétel, 27 ans, servante au Torquesne, a été
trouvée noyée dans une mare située dans la cour de ses maîtres. Ce
suicide est attribué à des chagrins domestiques.
Novembre
1896 -
Victime de son imprudence.
- Le
sieur Auguste Leloup, 17 ans, au Torquesne, était monté sur une
charrette qu'il conduisait. La chambrière s'étant détachée, les
chevaux prirent le galop, le conducteur sauta à terre et voulut saisir
la chambrière. Malheureusement, le coup fut manqué, et les roues
passèrent sur les jarrets du malheureux jeune homme. Ses blessures sont
graves. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1896 -
Vol
de pommes. -
Un individu de Coquainvilliers avait reçu de l'argent pour
acheter des pommes. Après en avoir acheté à divers cultivateurs du
Torquesne et fait livrer, en gare du Breuil-Blangy, plusieurs wagons de
poires grises qu'il n'a pas payées, il a disparu. (source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1896 -
Vélocipédistes,
attention ! -
Au commencement
de l'hiver, il est utile de rappeler aux vélocipédistes l'arrêté
préfectoral. Pour répondre au vœu du conseil général
du Calvados, les ordres ont été donnés pour que prescriptions de cet
arrêté soient observées, surtout en ce qui concerne l'éclairage et
l'addition d'un grelot ou sonnette
pour avertir les piétons et éviter les accidents.
(source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1898 -
Découvertes
de cadavres. - Le
cadavre du sieur Alphonse Biret, 36 ans, sans domicile fixe, a été
trouvé, au Torquesne, dans une remise à la dame Calanville,
propriétaire.
—
On a découvert, dans un fossé, à Drubec, près Pont-l'Evêque,
le cadavre de la veuve Amélie Labbé, 60 ans, née à Annebault, sans
domicile fixe, vivant de mendicité. La pauvre femme reposait, la tête
appuyée sur les mains soutenues par la marge du fossé. (source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - La mise en route du contingent. - La
mise en route des conscrits de la classe de 1900 et des ajournés des
classes de 1898 et 1899 aura lieu les 14, 15 et 16 novembre, en trois
séries comprenant les dispensée et les jeunes soldats des subdivisions
paires et impaires. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Incendiaire.
- Il y a
quelques jours, le feu consumait un bâtiment de la ferme de la dame
Lessard, demeurant au Torquesne, près Pont-l'Evêque. Mardi soir, le
feu s'est de nouveau déclaré dans la même ferme. Le feu a été mis
presque en même temps dans une grange et dans le pressoir. Les
bâtiments détruits avaient 60 mètres de long, ils étaient assurés,
mais les récoltes et le mobilier agricole ne l'étaient pas.
Les
pertes sont estimées à 20 000 fr. Les domestiques venaient de se
coucher lorsque le feu a été aperçu. Les gendarmes recherche l’incendiaire
parmi les anciens ouvriers de la ferme. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Grêle et eau. -
L'orage
qui a passé vendredi sur notre arrondissement a occasionné de grands
dégâts dans le pays d'Auge, notamment au Torquesne, canton de Blangy,
où la grêle était si grosse que des carreaux de l'école ont été
brisés. Les arbres ont beaucoup souffert, ainsi que les récoltes, un
champ de colza a été complètement
haché. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Pris
pour un autre. -
Il
est des gens pas veinards, le sieur Auguste Foucu, cultivateur au
Torquesne, le sait mieux que personne. Il revenait joyeusement, le soir,
de dîner chez un ami, quand il fut assailli sur la route par deux
individus qui, sans crier gare, tombèrent sur lui à bras raccourcis.
Ce
n'est qu'après l'avoir passé à « tabac », qu'ils s'aperçurent de
leur erreur. Ils avaient pris le sieur Foucu pour un nommé Hardy, avec
lequel ils avaient eu des mots.
Pendant
la bagarre, cependant, le sieur Foucu avait pu reconnaître ses
agresseurs : les nommés Chénevarin et Vauquelin, journaliers à
Formentin. Pas content, on le serait à moins, il a porté plainte à la
gendarmerie de Blangy-le-Château. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1904 - Une voleuse.
- Les
épiciers des environs de Pont-l’Évêque étaient volés, depuis
quelque temps, par une nommée Marie Vasnier, habitant chez les époux
Guéret, au Torquesne. Cette femme emportait des marchandises sans les
payer.
Les
gendarmes étant allés, un soir, pour l'arrêter, Marie Vasnier,
profitant de l'obscurité, se donna deux coups de rasoir dans la gorge.
Ses blessures, quoique profondes, ne sont pas dangereuses, et on a pu
l'écrouer à Pont-l’Évêque avec son ami et complice, Joseph Foison.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1913 - Brûlée vive.
- La dame Lessard, 78 ans, propriétaire au Torquesne, canton de
Blangy-le-Château, lisait auprès de la cheminée. Le feu prit à ses
vêtements et elle fut horriblement brûlée. Elle succomba peu après.
Mai
1914
- Mort
du Maire. - M. Le
Villain, maire de Torquesne,
vient de mourir, à l'âgé, de 51 ans, après quelques jours de maladie
seulement et la nouvelle de ce décès prématuré a causé dans toute
la région une émotion d’autant plus vive que M. Lessard, qui l'avait
précédé à la mairie, était mort, lui aussi presque subitement il y
a quelques mois.
M.
Levillain laisse dans la commune des regrets unanimes ; il y était
très estimé et à la suite de difficultés nombreuses, on lui avait su
gré a l'automne dernier d'accepter cette charge. Il est à craindre que
sa mort, ne rouvre l'ère des compétitions et des rivalités. L'inhumation
de M. Levillain aura lieu mardi au Torquesne.
Juin
1914 - Élections
municipales. -
Les électeurs devaient compléter, dimanche, leur Conseil Municipal,
préalablement au choix d'un maire, en remplacement de M. Le Villain;
décédé. Sur 52 inscrits et 42 votants, M. Eugène Lévasseur a été
élu par 39 voix. Il y a ballottage pour un siège. Ont obtenu : MM.
Cathéogrue, 7 voix ; Cauchois, 6 voix ; Louis Touffet, 6 voix ; Ernest
Chapron, 6 voix.
Juillet
1914
-
Élection du Maire. - M. Ferdinand Herblin
vient d'être élu maire
du
Torquesne.
Avril
1921 -
Une triste fin. -
On
a découvert dans le grenier d'un bâtiment servant d'abri pour les
bestiaux, situé dans l'herbage de M. Calanville, cultivateur au
Torquesne, canton de Blangy-le-Château, un cadavre en putréfaction. La
mort, qui remontait à une quinzaine de jours, paraissait due à la
misère. Sur le cadavre, on a trouvé un livret militaire au nom de
Armand Amédée, né à Honfleur, en 1871. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1921 -
Visite indiscrète. -
En
coupant un carreau avec un diamant, un cambrioleur a pénétré dans le
pavillon de la Croix-de-Pierre, situé au Torquesne, canton de Blangy-le-Château
et appartenant a notre concitoyen, M. Auguste
Nicolas, rue Docteur-Rayer, à Caen.
Une
glace, un lit, une malle et divers autres objets ont été enlevés au
préjudice de M. Victor Letellier, cultivateur. Les soupçons se sont
portés sur des couvreurs de Lisieux qui, ont récemment, avaient
réparé le pavillon. Une enquête est ouverte. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1921 -
Visite indiscrète.
-
On recherche
toujours les autours du vol commis l'autre semaine au Pavillon de la
Croix de Pierre du Torquesne, chez M. Letellier. Cultivateur. Les
honnêtes ouvriers de Lisieux, qui ont travaillé récemment dans ce
pavillon, ne sauraient nullement être soupçonnés, comme on l'avait
dit à tort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1921 -
Une partie de chasse.
- Dans
l'intention de trouver du gibier, Jules Remondin, 44 ans, domestique à
St-Hymer, et Adrien Marais, journalier au Torquesne, canton de
Blangy-le-Château, faisaient un tour dans la campagne, lorsque sur la
route, il prit à Marais la fantaisie de tirer en l'air avec le fusil de
son camarade. Remondin se fâcha et se jetant sur Marais, lui administra
une volée de coup de poing et de coup de crosse de fusil avec une telle
brutalité que ce dernier a eu une cote fracturée. . (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1923
- Le service postal.
- La
commune du Torquesne, actuellement rattachée au bureau de Pont-l’Évêque
sera, à partir du 1er mars, desservie par le bureau du
Breuil-en-Auge.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1937 - Une disparition. –
Depuis
le 29 octobre dernier, à 16 h. 30, M.
Bessirard Édouard, âgé de 33 ans, marié et père de deux enfants,
n'a pas reparu au foyer conjugal.
Il
est parti, alléguant, à la tombée de la nuit, une visite urgente
concernant des bestiaux, dans un herbage, depuis, aucune trace de son
passage. Sa famille prie les personnes qui pourraient donner des
renseignement à son sujet, d'en avertir la gendarmerie.
Voici
le signalement du disparu : cheveux et sourcils châtains, front
ordinaire, bouche moyenne, menton rond. Le jour de sa disparition, M. Bessirard
portait un pantalon de velours marron, bottes en caoutchouc, veste de
chasse gris-vert, blanchie à demi par le lavage et était coiffé d'une
casquette à carreaux gris-vert.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 -
Tué
par un taureau -
Depuis
le 29 octobre dernier, on était sans nouvelles d'un journalier
agricole, M. Édouard Bessirard, marié et père de deux enfants, qui
avait disparu au cours de son travail.
Toutes
les recherches auxquelles la famille et la gendarmerie s’étaient
livrées, n'avaient donné aucun résultat, et l’on se perdait en
conjonctures sur les causes de cette extraordinaire disparition.
On
est fixé aujourd'hui sur la mort de ce brave homme, dont on a retrouvé
le corps samedi dernier, et dont la cause a été révélée par
l'autopsie pratiquée par le Docteur Maurin, à l'Hôpital de Pont-l’Evêque.
M.
Édouard Bessirard était sorti de chez lui le vendredi 29 octobre, vers
16 heures, pour s'occuper des bestiaux qui étaient dans un herbage.
Depuis
il n'avait pas reparu à son domicile. Toutes les recherches faites par
sa famille éplorée étaient demeurées vaines et l'enquête ouverte
par la gendarmerie de Ponl-l'Evêque n'avait donné aucun résultat.
Samedi
matin, M. Lessard, patron de M. Bessirard, faisant un tour dans ses
cours en compagnie de M. Lecouvreur, journalier au Torquesne, ne fut pas
peu surpris de découvrir dans le pied d’une haie, en grande partie
caché par des branches, un cadavre qu'il reconnut, malgré son état de
décomposition, pour être celui de son gardien. Il prévint aussitôt
la gendarmerie qui, après toutes les
formalités exigées en pareil cas fit transporter le cadavre à
l'hôpital de Pont-l'Evêque.
L'autopsie
à laquelle le docteur Maurin a procédé a permis au praticien de
constater que M. Bessirard avait succombé sous les coups de cornes et
de piétinement du taureau qui était dans la cour. Le malheureux
portait des blessures atroces, il avait les côtes enfoncées, l'épaule
fracturée et le cou presque sectionné. En outre, une jambe du cadavre
avait été mangée, probablement par des rongeurs.
M.
Bessirard était âgé de 32 ans, marié et père de 2 enfants jumeaux,
âgés de 8 ans. Il jouissait de toute la considération de ses patrons
et de ceux qui le connaissaient. Sa mort tragique a causé dans
toute la région la plus vive émotion. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - Blessé
par un taureau. -
Le
nommé Martin Joseph, 46 ans, chiffonnier à Drubec, de passage au
Torquesne, escalada la barrière d'entrée de la cour dépendant de la
ferme de M. Eugène Levasseur, propriétaire et maire de la commune.
Le
taureau de ce dernier s'approcha de Martin qui voulut le prendre par les
cornes. Mais à cet instant, le chiffonnier reçut dans la poitrine un
coup de tête qui le renversa brutalement sur le sol et lui brisa
plusieurs côtes. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
L’enfance souillée.
- A
la suite du circonstances fortuites, la gendarmerie de Pont-l'Evêque a
été amenée à faire une enquête sur des faits particulièrement
graves.
La
rumeur publique au Torquesne accusait un ouvrier agricole de s'être
rendu coupable d'actes ignobles sur la personne d'un enfant de 11 ans.
La
famille et les gendarmes recueillirent successivement les dépositions
de la petite victime. Les faits remontent à six mois environ. Nous n'en
dirons pas davantage aujourd'hui,
pour ne pas gêner l'action de la justice dans cette affaire qui fait
grand bruit dans la région du Torquesne.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
A peine sorti de prison, il se pend.
– Sorti de prison
le 19 juillet, le nomme Lambert vient de mettre fin à ses jours par
pendaison. M. le docteur Maurin, appelé,
ne put que constater le décès. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1948 -
Un braconnier blesse un cultivateur.
-
Samedi, vers 23 heures, M. Georges Lefrancois, 59 ans,
cultivateur au Torquesne, était intrigué par une lumière se
déplaçant dans un herbage situé à proximité de sa ferme.
Soupçonnant
un malandrin en quête d'une aventure, M. Lefrançois exécuta une
marche d'approche en direction de la lueur. Comme il arrivait à
quelques mètres du porteur de la lampe électrique, deux coups de feu
furent tirés dans sa direction dont un l'atteignit à l'avant-bras
droit.
Aux
gendarmes alertés, M. Lefrancois fit part de ses soupçons concernant
un voisin, le jeune A. P….., 17 ans, ouvrier agricole. Longuement
interrogé, le
gamin
finit par passer des aveux. C'est à l'insu de ses parents que s'étant armé
d'un fusil à broche du calibre 12, il avait décidé de chasser à la
nuit. Bien considéré dans la commune, A. P…..., prétend avoir agi
sous l'empire de la peur. Il n'en a pas moins été mis en en état
d'arrestation.
Le
cultivateur, dont la blessure n'est heureusement pas grave, a reçu à
l'hôpital de Pont-l’Évêque les soins que nécessitait son état.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Un incendie ravage les bois du Torquesne.
-
Un sinistre qui ne tarda pas à prendre d'inquiétantes
proportions en raison de la sécheresse s'est déclaré dans des
broussailles du bois « du Mordouet ». Aussitôt alertés les
habitants de la commune s'employèrent à combattre le fléau qui a
ravagé plusieurs hectares et finit par être maîtrisé grâce à
l'intervention des sapeurs-pompiers de Lisieux. (Source : Le
Bonhomme Libre)
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