Mai
1860 - Une nomination.
-
Par arrêté de M. le préfet, M. Delafosse, ancien instituteur
à Vieux-Pont, est chargé, à titre provisoire, de la direction de
l'école communale de Tortisambert. ( L’Ordre et la Liberté)
Août
1861 - Par arrêté de M. le Préfet. - Par
arrêtés en date des 26 et 27 août, M. le préfet a nommé :
-
Maire de la commune de Saint-Pierre-du-Fresne, M. le vicomte de
Saint-Pierre (Marie-Ladislas). en remplacement de M. le vicomte de
Saint-Pierre, décédé.
-
Maire de la commune de Mesnil-Durand, M. Hamon Descours
(Charles), en remplacement de son père, décédé.
-
Maire de la commune de Mesnil-Bacley, M. Mignot (Pierre-Maurice).
-
Adjoint de la commune de Tortisambert, M. Ouin
(Jacques. Aminthe).
-
Adjoint de la commune de Mesnil-Bacley, M. Lesaulnier (Alexis). (
L’Ordre et la Liberté )
Avril
1867 -
Une condamnation. -
M. Prudence Désirée Legrain, veuve d'Eugène Jacquelein, 40
ans, née et demeurant à Tortisambert, propriétaire, pour avoir, à
plusieurs reprises injurié un cantonnier chef, 16 francs d'amende et
dépens.
Août
1871 -
Les impôts
- Seigneur
! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts
sur tout.
Sur
les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger.
Mais
ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite,
qui en aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer
qu'on mette un impôt sur la
teurgoule.
La
teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les
petites maîtresses et les muscadins.
Mes
petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les
gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule…...
Et
cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de
telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en
teurd !
Octobre
1871 -
Fait divers.
- Jeudi,
un individu nommé Meline, a été arrêté sous l'inculpation, de
tentative de vol avec escalade et effraction au préjudice de la
fabrique de l'église de Tortisambert. L'auteur de cette tentative avait
fracturé une des fenêtres de l'église, mais dérangé sans doute par
quelque bruit rapproché, il n'a pu pénétrer dans l'église.
Janvier
1879 -
Construction d’écoles. -
Pour le Calvados, 25
constructions nouvelles
dans 22 communes,
dans l’arrondissement
de Lisieux :
Courtonne-la-Meurdrac, école
des garçons ;
Fumichon, école
mixte ; Tortisambert,
école mixte ;
Grandmesnil, école
mixte.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou
réparés dans le Calvados
-
Arrondissement de Lisieux : Lisieux, école de
garçons ; Saint-Jacques, école de garçons ; Tortisambert,
école mixte ; Mézidon, les deux écoles ; Mesnil-Mauger,
école mixte ; Orbec, école de garçons.
Mai
1880 -
Dons et secours. -
Le ministre du l'instruction publique et des beaux arts a, sur la
proposition de M. le préfet du Calvados, accordé : à la commune d'Englesqueville,
un secours de 500fr., pour l'achèvement de son école ; à la commune
de Tortisambert, un secours de 6 000 fr., pour construction d'une
école mixte.
—
Un secours de 266 fr., représentant les deux tiers du dommage subi, a
été accordé à M. Gibert, de Grandcamp, dont le bateau avait
éprouvé des avaries par suite d'abordage, le 4 décembre 1879.
Mars
1882
- L’hiver
au printemps.
- Nous sommes dans
le printemps depuis lundi dernier. On ne s'en douterait guère. Mardi la
nuit et mercredi matin, la neige est tombée en
abondance. Ce brusque changement de température peut causer bien des
dégâts dans les jardins et compromettre la récolte des fruits.
Mars
1882
- Morts
accidentelles.
- Le nommé
Luc-Aimable Goupil, 56 ans, journalier, a été trouvé mort dans le
bois dit du Général, près d'Orbec. La mort remontait à plusieurs
jours. Cette mort est attribuée a l'inanition. Ce pauvre homme donnait
depuis longtemps des signes d'aliénation mentale.
—
La semaine dernière, le sieur Jean-Baptiste Crézé, 41 ans, domestique
à Tortisambert, étant pris de boisson, est tombé de sa
voiture, chargée de tuyaux de drainage, sur la route de Lisieux au
Mesnil-Durand. On l'a relevé et conduit dans une auberge à Livarot où
il est mort dans la nuit même. Crézé s'était brisé la colonne
vertébrale.
—
Lundi, à la Chapelle-Engerbold, un habitant de la commune s'est tué en
tombant d'une voiture où il tassait des bourrées.
Décembre
1888 -
Un enlèvement. - Il a quelques jours, Albert
Morel, demeurant à Tortisambert, enlevait, la nuit, sa bonne amie,
Valentine Périer, dans une voiture. Peu de jours après, l'amoureux est
revenu au pays ramener la voiture et donner des nouvelles de la santé
de sa compagne.
Août
1889. -
Quelles meurs ! -
Le nommé
Romain Marcellin, 29 ans, journalier à Tortisambert, a été arrêté
sous l'inculpation de viol commis avec violence sur sa sœur Louise, âgée
de 16 ans, journalière aux Autels-Saint-Baziie.
-
Samedi, à l'audience de simple police de Saint-Sever, un gamin
de 14 ans a été condamné à 5 fr. et aux frais pour tapage. « Cependant,
jurait-il, ce n'est pas moi qui ai fait du boucan à la porte de la
femme X..., mais des camarades jaloux de me savoir couché avec elle ».
Et il parait que la dame a 45 ans ! ( Bonhomme Normand)
Novembre
1893 -
Enfant brûlé. -
Une
petite fille de deux ans
et demi, en nourrice chez le sieur Jacques Dumaine,
son oncle, à Tortisambert, a été brûlée vive.
Une
étincelle, partie du foyer, près duquel se trouvait cette pauvre
petite, a communiqué le feu à une étoffe de coton très inflammable
dont elle était enveloppée. Malgré les prompts secours apportés par
son oncle, la pauvre enfant est morte trois heures après en pleine
connaissance, dans d’horribles souffrances. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1896 -
Mort d’insolation. -
La
dame Laurent, demeurant à Tortisambert, canton de Livarot, est morte
d'une insolation. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 -
Affaire
mystérieuse. -
On
a découvert,
dans un fossé, à Tortisambert, le cadavre du sieur Devinas, ancien
instituteur à Montpinçon et aujourd'hui cultivateur aux
Autels-St-Bazile, il était parti du marché de Livarot en état
d'ivresse et porteur d'une assez forte somme. La mort paraît
accidentelle, toutefois, le porte-monnaie de Devinas n'ayant pas été
retrouvé sur son cadavre, une enquête a été ouverte. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Enfants martyrs. -
Armand Loreille, 35 ans, charpentier à Tortisambert, près
Livarot, est veuf en deuxièmes noces. De sa première femme, il a trois
enfants de 12, 11 et 9 ans, deux garçons, et une fille, qu'il frappait
avec violence et qu'il privait souvent de nourriture.
Un
jour comme la petite fille voulait se soustraire aux mauvais
traitements de son père, celui-ci l’attacha pendant quinze jours au
pied de son lit.
Enfin
les pauvres petits s'enfuirent et prirent la route de Trun (Orne) où habite leur grand’mère Ils firent à pied les kilometres
qu’il y avait à parcourir et arrivèrent à Trun exténués de
fatigue, ayant à peine mangé. Leurs vêtements étaient en lambeaux, leurs
pieds nus étaient en sang et les corps de tous les trois portaient les
traces, des coups qu'ils avaient reçus.
Loreille
a été condamné à un an de prison et déchu de ses droits paternels.
La
petite fille a été confiée à l'un de ses oncles et les deux petits
garçons a assistance publique.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1902 - Mme Favart.
- On annonce que Mme Favart, la célèbre artiste de la
Comédie-Française, doit venir habiter l'arrondissement de Lisieux ;
elle aurait loué le château de Beauvais, située à Tortisambert, à
six kilomètres de Livarot.
Novembre
1903 - Vols qualifiés.
- Edmond
Vauquelin, 23 ans, et Antoine Dauphin, 27 ans, journaliers, sont
accusés de vols nombreux et peu importants commis à
Ste-Marguerite-des-Loges, à Tortisambert, à Mesnil-Mauger, à
St-Pierre-des-Ifs et à Ammeville.
Vauquelin
et Dauphin sont deux récidivistes. Les Caennais connaissent Dauphin,
c'était lui qui, habillé en sauvage et surnommé Racaco, mangeait, à
la foire de Caen, des rats vivants, et de la viande pourrie.
Vauquelin
a été condamné à 5 ans de prison et Racaco à 6 ans de travaux
forcés, qu'il demandait, d'ailleurs, en promettant de recommencer son
temps fait. — Défenseurs : Mes
Goujet et Villey-Desmezerets.
—
Un récidiviste, Louis Boissel, 21 ans, journalier, qui a déjà subi 7
condamnations, était accusé de vols nombreux, mais de peu
d'importance, commis à Gonneville-sur-Honfleur. Il était passible de
la relégation, mais ayant obtenu les circonstances atténuantes il
l'évitera pour cette fois et ne fera que trois mois de prison. — Défenseur
: Me Desportes.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1913 - Une affaire de mœurs
- Cette pénible affaire met en cause un vieillard libidineux de
82 ans, Pierre Perrier, né et rentier à Tortisambert. Au cours des années
1911 et 1912, Perrier a commis de nombreux attentats à la pudeur
sur sa petite-fille, âgée actuellement de 11 ans ; sur sa petite
nièce, ayant le même âge, et sur une autre fillette, actuellement
âgée de 12 ans. Après avoir nié les faits en déclarant qu'il
faudrait pouvoir le prouver, Perrier a fait des aveux partiels. Perrier
était coté à Tortisambert comme un travailleur, ne buvant jamais. Il
était très serviable et exerçait le métier de rebouteux, allant dans
la campagne soigner les animaux. Mais au point de vue des mœurs, sa réputation
était mauvaise, et il était considéré, disent les témoins demain un
vieux paillard. Perrier est condamné à un an de prison.
Juin
1915 -
Morts glorieuses. - Sont
morts pour la patrie : MM. Joseph Delalosse, de Tortisambert,
soldat au 86e ; Jules Louvet et Louis Despois, de Viessoix ;
Paul Guérin,
de Bayeux, soldat au 235e ; Henri Surville,
de Montchamp, soldat au 128e ; Émile Durand-Viel, de
Honfleur, neveu de feu Albert Sorel, de l'Académie Française ; Alfred
Beauvais, de Pertheville-Ners,
du 161e ; Eugène Mouchel, domestique à Bayeux ; Amand Pain,
instituteur à Colleville-sur-Orne, sergent au 36e, fils du
directeur de l'école
de la rue du Général-Decaen.
Septembre
1915
- Ce que nous
mangerons l’an prochain. - C'est en ce
moment que va se décider, en grande partie, le sort de la prochaine
récolte. La question des semailles est une question vitale, et
si, à la rigueur, le premier venu, ou le second, peut ramasser une
gerbe et la battre, lorsqu'il s'agit de préparer la terre et de
l'ensemencer, c'est une autre affaire. A ce sujet, M. Blaisot,
député, a écrit au ministre de l'agriculture, qui lui a répondu. Il
résulte de leur correspondance qu'on va essayer d'accorder des
permissions de labours et
de semailles, de préférence à des cultivateurs. Espérons qu'on y
parviendra. Il parait que, pour la moisson, on envoyait des notaires,
des rémouleurs et des professeurs d'académie. Si ça
recommençait pour les semailles, nous serions exposés, l'an prochain,
à récolter des choux rouges au lieu de blé chicot et à faire
de la galette de Sarrazin avec des navets d'hiver.
Octobre
1915
- Macabre
découverte. -
A
Tortisambert,
près Livarot, on a trouvé morte dans sa cour, la veuve Chemin,
64 ans. On croit qu’elle
a été tuée par sa vache pendant quelle la trayait.
Octobre
1915
- Les
désespérés. -
En
revenant, de traire ses vaches, Mme Leclerc, gardienne d'herbages à
Tortisambert, près Livarot, a trouvé son mari, âgé de 52 ans, pendu
à l'espagnolette de la fenêtre de sa chambre. M. Leclerc était
neurasthénique et, plusieurs fois déjà, il avait manifesté
l'intention de se suicider.
Mars
1920 -
En ménage ! - Le
torchon brûle souvent chez les époux Callu, à Tortisambert,
canton de Livarot, et la femme se plaint d'être souvent maltraitée par
son Seigneur
et maître. Ces jour-ci, à la suite l'une dispute, Callu a frappé
violemment sa femme d'un coup de crosse de fusil sur la tête et l'a
assez sérieusement blessée. Une enquête est ouverte. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1920 - Suicide.
— Le corps d'un nommé Camille Huet, domestique au service de M.
Gontier, maire à Tortisambert, a été trouvé pendu au domicile de Mme
Fromage, gardienne, chez laquelle il habitait. Huet avait manifesté à
plusieurs reprises l'intention de se suicider.
Juillet
1920 -
Les désespérés. - A
Feuguerolles-sur-Seulles, canton de Caumont, on a découvert dons le
puits de Mme Enault, le cadavre de Mme
Loisel, 59 ans. On croit à un suicide. Cette femme, qui s'adonnait à
la boisson, avait plusieurs fois manifesté l'intention de se suicider.
—
On a trouvé pendu au domicile de Mme Fromage, gardienne à Tortisambert,
près Livarot, chez laquelle il demeurait, Camille Huet, domestique chez
M. Gautier, maire de la commune. Huet avait maintes fois déclaré qu'il
sa suiciderait. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1920 -
Macabre repêchage. -
Le sieur Levillain, domestique chez Mme Favey, à
Tortisambert, a découvert, flottant au bord de la « Monne »,
le cadavre de Julien Délétang, 69 ans, ouvrier agricole. Cet homme
vivait depuis longtemps séparé de sa femme et ne pouvait plus
travailler. D’après les constatations, son corps était dans la
rivière depuis au moins huit jours. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1920 -
Beau coup de fusil. -
Au cours d’une battue organisée pour la destruction des
sangliers, deux habiles chasseurs. MM. Léon Gontier, de Tortisambert et
Léon Thommerel, de Livarot, ont tué deux de ces animaux. L'un pesait
50 kilos et l'autre le poids coquet de 110 kilos. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1924 -
Vol. - M. Million,
menuisier à Vimoutiers rapportait de Lisieux des colis de quincaillerie
dont l'un contenait des paumelles de fenêtres et des paquets de
vis.
A
Mesnil-Mauger, il avait déposé ses colis dans un wagon et s'était
absenté quelques instants. Quand il voulut reprendre ses paquets, il
constata que celui contenant les paumelles avait disparu.
Il
alla porter plainte à la gendarmerie qui, après enquête, a retrouvé
les voleurs, lesquels avaient transporté leur butin à Tortisambert où
ils sont occupés à des travaux de terrassement.
L'un d'eux, René Fouques, 20 ans, a été trouvé en possession du
colis qu'il a restitué. Il a été néanmoins arrêté.
Son
patron, qui habite Orbec, aura à répondre également de cet acte
devant le tribunal correctionnel. (Source :
Ouest-éclair)
Novembre
1924 -
Cérémonie commémorative.
- Une
fête
commémorative
sera
célébrée
en l'église
de Tortisambert
le dimanche
16 novembre
prochain,
à 10
h. 30
du matin,
en l'honneur
des officiers,
sous-officiers
et soldats
de la
commune
tombés au
champ
d'honneur.
Cette
cérémonie
sera
présidée
par M.
le Doyen
de Livarot.
Le R.
P. Lozey,
des Missions
étrangères,
prononcera
l'allocution
de circonstance.
Mai
1929 - Cambriolage. -
La maison de M. Trouvé, propriétaire, a été cambriolée le
jour de l'Ascension, dans le courant de l'après-midi. Une petite somme
d'argent, une broche et des médailles ont disparu.
Un
nommé André Barbet, journalier à Tortisambert, soupçonné d'être
l'auteur du méfait, a été mis en état d'arrestation.
Janvier
1939 -
Un voleur de portefeuille est arrêté.
- Le
4 décembre 1938, M. Joseph Ouin, propriétaire, demeurant à
Tortisambert, était venu chasser Montpinçon, sur ses
propriétés.
Le
soir, en changeant de vêtement, il avait posé son portefeuille
contenant de 7 à 8 000 fr. sur le marchepied de sa voiture. Puis,
était rentré chez lui. C'est alors qu'il s'aperçut de
la perte de son portefeuille.
Il
revint sur ses pas et fit de vaines recherches.
A
la suite de cette « disparition », il déposa une plainte à la
gendarmerie de Saint-Pierre-sur-Dives, et une enquête fut ouverte.
C'est ainsi que le lendemain, la gendarmerie recevait la visite de
Mme Marie Breuil, gardienne, chez M. Regnouf, maire de
Saint-Pierre-sur-Dives, qui avait trouvé le portefeuille sur la route.
Mais, par malheur, tout l'argent avait disparu.
Continuant
leur enquête, les gendarmes viennent, à la suite de très actives
recherches, de trouver l'auteur du vol. Il s'agit d'un nommé Arsène
Maillard, 58 ans, demeurant à Montpinçon. Après de longues
conversations, ce dernier finit par avouer avoir trouvé le portefeuille
et pris l'argent qui s'y trouvait. Il sortit de sa poche 2 450 francs
qui lui restaient encore et ajouta qu'il avait dépensé la différence
dans les cafés, en achats et en dons à une demoiselle Suzanne Bottot,
35 ans.
Les
gendarmes allèrent chercher cette demoiselle et prévinrent M. Ouin.
Celui-ci conduisit tout le monde à Lisieux.
Arsène
Maillard et Suzanne Bottot ont été écroués à la maison d'arrêt. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1946 -
Toujours eux !
-
Deux
prisonniers boches employés
chez M. Robert Dordel, entrepreneur de menuiserie à Tortisambert, ont
pris la fuite en emportant 12 bouteilles de vin blanc et 200 litres d’essence.
Un
autre « chleuh » a quitté la ferme de M. Émile Bardeaux en
emportant une paire de chaussures, une veste de cuir et un costume d’homme
à l’état neuf.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
La force de l’habitude. -
Employé
chez M. Bordeaux, cultivateur à Tortisambert, un prisonnier boche a
disparu en emportant une paire de chaussures, une veste de cuir et un
complet, le tout à l’état de neuf.
La
même nuit, un autre P.G. a subrepticement quitté M. Borel,
entrepreneur en la même localité, non sans avoir fait main basse sur
12 bouteilles de vin et sur 200 litres d’essence.
( Le Bonhomme Libre )
Juin
1947 -
Le bien d’autrui. –
Durant l’automne 1944, René Coisel, 58 ans, de Tortisambert,
trouvait une jument dans l’un de ses herbages et l’ « adoptait ».
Les gendarmes ayant eu vent de la chose lui ont dressé contravention
pour vol par appropriation. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre
1948 -
Deux cantonniers « tombent » la veste.
- Une
discussion s'est élevée sur la route, à Tortisambert, entre deux
cantonniers auxiliaires : Fernand Hunel, demeurant à Boissey et Roger
Lehoux, 26 ans, de Notre-Dame-de-Fresnay.
Ce
dernier ayant menacé son collègue d'un couteau, Hunel s’arma une
pelle dont il asséna un coup sur la tête de Lehoux, le blessant si
sérieusement à l'arcade sourcilière qu'il dut être transporté à
l'hôpital de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Une distinction méritée.
-
Mme Gabrielle Robillard, née Basnier, cultivatrice à
Tortisambert, mère de 13 enfants, titulaire de la Médaille d'Or de la
Famille Française, dont on a célébré récemment les noces d'or,
vient de recevoir la Croix de Chevalier du Mérite Agricole. Nos
félicitations. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Un avion fait un atterrissage forcé. -
En difficulté par suite d'une panne sèche, ( le compas
s'étant décroché, le pilote avait effectué un trajet qui avait vidé
les réserves de l'appareil ) un avion de l'Aéro-Club de Courbevoie
conduit par un jeune homme de 18 ans, M. René Guépard, s'est posé sur
un herbage de Tortisambert appartenant à M. Bordeaux.
En
touchant le sol, l'avion rencontra un petit ruisseau et piqua du nez.
L'hélice a été endommagée.
Le
pilote est sorti indemne de l'accident. ( Le Bonhomme Libre )
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