1er Novembre 2024

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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TORTISAMBERT

Canton de Livarot

Les habitants de la commune sont des Tortisambertois, Tortisambertoises

Mai 1860   -   Une nomination.   -  Par arrêté de M. le préfet, M. Delafosse, ancien instituteur à Vieux-Pont, est chargé, à titre provisoire, de la direction de l'école communale de Tortisambert. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Août 1861   -   Par arrêté de M. le Préfet.   -   Par arrêtés en date des 26 et 27 août, M. le préfet a nommé :

-       Maire de la commune de Saint-Pierre-du-Fresne, M. le vicomte de Saint-Pierre (Marie-Ladislas). en remplacement de M. le vicomte de Saint-Pierre, décédé.

-       Maire de la commune de Mesnil-Durand, M. Hamon Descours (Charles), en remplacement de son père, décédé.

-       Maire de la commune de Mesnil-Bacley, M. Mignot (Pierre-Maurice).

-       Adjoint de la commune de Tortisambert, M. Ouin (Jacques. Aminthe).

-       Adjoint de la commune de Mesnil-Bacley, M. Lesaulnier (Alexis). ( L’Ordre et la Liberté )

 

Avril 1867   -   Une condamnation.   -   M. Prudence Désirée Legrain, veuve d'Eugène Jacquelein, 40 ans, née et demeurant à Tortisambert, propriétaire, pour avoir, à plusieurs reprises injurié un cantonnier chef, 16 francs d'amende et dépens.  

 

Août 1871   -  Les impôts  -  Seigneur ! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts sur tout.

Sur les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger.

Mais ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite, qui en aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer qu'on mette un impôt sur la teurgoule.

La teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les petites maîtresses et les muscadins.

Mes petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule…...

Et cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en teurd !

 

Octobre 1871   -  Fait divers.   -  Jeudi, un individu nommé Meline, a été arrêté sous l'inculpation, de tentative de vol avec escalade et effraction au préjudice de la fabrique de l'église de Tortisambert. L'auteur de cette tentative avait fracturé une des fenêtres de l'église, mais dérangé sans doute par quelque bruit rapproché, il n'a pu pénétrer dans l'église.

 

Janvier 1879  -  Construction d’écoles.  -   Pour le Calvados, 25 constructions nouvelles dans 22 communes, dans l’arrondissement de Lisieux : Courtonne-la-Meurdrac, école des garçons ; Fumichon, école mixte ; Tortisambert, école mixte ; Grandmesnil, école mixte.  

 

Janvier 1879  -  Appropriations et réparations en 1878.  -  85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou réparés dans le Calvados  -  Arrondissement de Lisieux : Lisieux, école de garçons ; Saint-Jacques, école de garçons ; Tortisambert, école mixte ; Mézidon, les deux écoles ; Mesnil-Mauger, école mixte ; Orbec, école de garçons.

 

Mai 1880  -  Dons et secours.  -  Le ministre du l'instruction publique et des beaux arts a, sur la proposition de M. le préfet du Calvados, accordé : à la commune d'Englesqueville, un secours de 500fr., pour l'achèvement de son école ; à la commune de Tortisambert, un secours de 6 000 fr., pour construction d'une école mixte. 

— Un secours de 266 fr., représentant les deux tiers du dommage subi, a été accordé à M. Gibert, de Grandcamp, dont le bateau avait éprouvé des avaries par suite d'abordage, le 4 décembre 1879.  

 

Mars 1882  -  L’hiver au printemps.  -  Nous sommes dans le printemps depuis lundi dernier. On ne s'en douterait guère. Mardi la nuit et mercredi matin, la neige est tombée en abondance. Ce brusque changement de température peut causer bien des dégâts dans les jardins et compromettre la récolte des fruits. 

 

Mars 1882  -  Morts accidentelles.  -  Le nommé Luc-Aimable Goupil, 56 ans, journalier, a été trouvé mort dans le bois dit du Général, près d'Orbec. La mort remontait à plusieurs jours. Cette mort est attribuée a l'inanition. Ce pauvre homme donnait depuis longtemps des signes d'aliénation mentale.

— La semaine dernière, le sieur Jean-Baptiste Crézé, 41 ans, domestique à Tortisambert, étant pris de boisson, est tombé de sa voiture, chargée de tuyaux de drainage, sur la route de Lisieux au Mesnil-Durand. On l'a relevé et conduit dans une auberge à Livarot où il est mort dans la nuit même. Crézé s'était brisé la colonne vertébrale. 

— Lundi, à la Chapelle-Engerbold, un habitant de la commune s'est tué en tombant d'une voiture où il tassait des bourrées.

 

Décembre 1888  -  Un enlèvement.  -  Il a quelques jours, Albert Morel, demeurant à Tortisambert, enlevait, la nuit, sa bonne amie, Valentine Périer, dans une voiture. Peu de jours après, l'amoureux est revenu au pays ramener la voiture et donner des nouvelles de la santé de sa compagne.  

 

Août 1889.   -   Quelles meurs !   -   Le nommé Romain Marcellin, 29 ans, journalier à Tortisambert, a été arrêté sous l'inculpation de viol commis avec violence sur sa sœur Louise, âgée de 16 ans, journalière aux Autels-Saint-Baziie.

-   Samedi, à l'audience de simple police de Saint-Sever, un gamin de 14 ans a été condamné à 5 fr. et aux frais pour tapage. « Cependant, jurait-il, ce n'est pas moi qui ai fait du boucan à la porte de la femme X..., mais des camarades jaloux de me savoir couché avec elle ». Et il parait que la dame a 45 ans ! ( Bonhomme Normand)

 

Novembre 1893  -  Enfant brûlé.  -  Une petite fille de deux ans et demi, en nourrice chez le sieur Jacques Dumaine, son oncle, à Tortisambert, a été brûlée vive. 

Une étincelle, partie du foyer, près duquel se trouvait cette pauvre petite, a communiqué le feu à une étoffe de coton très inflammable dont elle était enveloppée. Malgré les prompts secours apportés par son oncle, la pauvre enfant est morte trois heures après en pleine connaissance, dans d’horribles souffrances. (Source  : Le Bonhomme  Normand)  

 

Août 1896  -  Mort d’insolation.  -  La dame Laurent, demeurant à Tortisambert, canton de Livarot, est morte d'une insolation. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1897  -  Affaire mystérieuse.  -  On a découvert, dans un fossé, à Tortisambert, le cadavre du sieur Devinas, ancien instituteur à Montpinçon et aujourd'hui cultivateur aux Autels-St-Bazile, il était parti du marché de Livarot en état d'ivresse et porteur d'une assez forte somme. La mort paraît accidentelle, toutefois, le porte-monnaie de Devinas n'ayant pas été retrouvé sur son cadavre, une enquête a été ouverte. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1900   -   Enfants martyrs.  -  Armand Loreille, 35 ans, charpentier à Tortisambert, près Livarot, est veuf en deuxièmes noces. De sa première femme, il a trois enfants de 12, 11 et 9 ans, deux garçons, et une fille, qu'il frappait avec violence et qu'il privait souvent de nourriture.

Un jour comme la petite fille voulait se soustraire aux  mauvais traitements de son père, celui-ci l’attacha pendant quinze jours au pied de son lit.

Enfin les pauvres petits s'enfuirent et prirent la route de Trun (Orne)  où habite leur grand’mère Ils firent à pied les  kilometres qu’il y avait à parcourir et arrivèrent à Trun exténués de fatigue, ayant à peine mangé. Leurs vêtements étaient en lambeaux, leurs pieds nus étaient en sang et les corps de tous les trois portaient les traces, des coups qu'ils avaient reçus.

Loreille a été condamné à un an de prison et déchu de ses droits paternels.

La petite fille a été confiée à l'un de ses oncles et les deux petits garçons a assistance publique. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1902  -  Mme Favart.  -  On annonce que Mme Favart, la célèbre artiste de la Comédie-Française, doit venir habiter l'arrondissement de Lisieux ; elle aurait loué le château de Beauvais, située à Tortisambert, à six kilomètres de Livarot.  

 

Novembre 1903  -   Vols qualifiés.   -   Edmond Vauquelin, 23 ans, et Antoine Dauphin, 27 ans, journaliers, sont accusés de vols nombreux et peu importants commis à Ste-Marguerite-des-Loges, à Tortisambert, à Mesnil-Mauger, à St-Pierre-des-Ifs et à Ammeville.

Vauquelin et Dauphin sont deux récidivistes. Les Caennais connaissent Dauphin, c'était lui qui, habillé en sauvage et surnommé Racaco, mangeait, à la foire de Caen, des  rats vivants, et de la viande pourrie.

Vauquelin a été condamné à 5 ans de prison et Racaco à 6 ans de travaux forcés, qu'il demandait, d'ailleurs, en promettant de recommencer son temps fait. — Défenseurs :  Mes  Goujet et Villey-Desmezerets.

— Un récidiviste, Louis Boissel, 21 ans, journalier, qui a déjà subi 7 condamnations, était accusé de vols nombreux, mais de peu d'importance, commis à Gonneville-sur-Honfleur. Il était passible de la relégation, mais ayant obtenu les circonstances atténuantes il l'évitera pour cette fois et ne fera que trois mois de prison. — Défenseur : Me  Desportes. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1913  -  Une affaire de mœurs  -  Cette pénible affaire met en cause un vieillard libidineux de 82 ans, Pierre Perrier, né et rentier à Tortisambert. Au cours des années 1911 et 1912, Perrier a commis de nombreux  attentats à la pudeur sur sa petite-fille, âgée actuellement de 11 ans ; sur sa petite nièce, ayant le même âge, et sur une autre fillette, actuellement âgée de 12 ans. Après avoir nié les faits en déclarant qu'il faudrait pouvoir le prouver, Perrier a fait des aveux partiels. Perrier était coté à Tortisambert comme un travailleur, ne buvant jamais. Il était très serviable et exerçait le métier de rebouteux, allant dans la campagne soigner les animaux. Mais au point de vue des mœurs, sa réputation était mauvaise, et il était considéré, disent les témoins demain un vieux paillard. Perrier est condamné à un an de prison.

 

Juin 1915  -  Morts glorieuses.  -  Sont morts pour la patrie : MM. Joseph Delalosse, de Tortisambert, soldat au 86e ; Jules Louvet et Louis Despois, de Viessoix ; Paul Guérin, de Bayeux, soldat au 235e ; Henri Surville, de Montchamp, soldat au 128e ; Émile Durand-Viel, de Honfleur, neveu de feu Albert Sorel, de l'Académie Française ; Alfred Beauvais, de Pertheville-Ners, du 161e ; Eugène Mouchel, domestique à Bayeux ; Amand Pain, instituteur à Colleville-sur-Orne, sergent au 36e, fils du directeur de l'école de la rue du Général-Decaen.  

 

Septembre 1915  -  Ce que nous mangerons l’an prochain.  -  C'est en ce moment que va se décider, en grande partie, le sort de la prochaine récolte. La question des semailles est  une question vitale, et si, à la rigueur, le premier venu, ou le second, peut ramasser une gerbe et la battre, lorsqu'il s'agit de préparer la terre et de l'ensemencer, c'est une autre affaire.  A ce sujet, M. Blaisot, député, a écrit au ministre de l'agriculture, qui lui a répondu. Il résulte de leur correspondance qu'on va essayer d'accorder des  permissions de labours et  de semailles, de préférence à des cultivateurs. Espérons qu'on y parviendra. Il parait que, pour la moisson, on envoyait des notaires, des  rémouleurs et des professeurs d'académie. Si ça recommençait pour les semailles, nous serions exposés, l'an prochain, à récolter des choux rouges au lieu de blé chicot et à  faire de la galette de Sarrazin avec des navets d'hiver.

 

Octobre 1915  -  Macabre découverte.  -  A Tortisambert, près Livarot, on a trouvé morte dans sa cour, la veuve Chemin, 64 ans. On croit qu’elle a été tuée par sa vache pendant quelle la trayait.  

 

Octobre 1915  -  Les désespérés.  -  En revenant, de traire ses vaches, Mme Leclerc, gardienne d'herbages à Tortisambert, près Livarot, a trouvé son mari, âgé de 52 ans, pendu à l'espagnolette de la fenêtre de sa chambre. M. Leclerc était neurasthénique et, plusieurs fois déjà, il avait manifesté l'intention de se suicider.  

 

Mars 1920  -  En ménage !   -  Le torchon brûle souvent chez les époux Callu, à Tortisambert, canton de Livarot, et la femme se plaint d'être souvent maltraitée par son Seigneur et maître. Ces jour-ci, à la suite l'une dispute, Callu a frappé violemment sa femme d'un coup de crosse de fusil sur la tête et l'a assez sérieusement blessée. Une enquête est ouverte. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1920  -  Suicide.  —  Le corps d'un nommé Camille Huet, domestique au service de M. Gontier, maire à Tortisambert, a été trouvé pendu au domicile de Mme Fromage, gardienne, chez laquelle il habitait. Huet avait manifesté à plusieurs reprises l'intention de se suicider.

 

Juillet 1920   -   Les désespérés.   -   A Feuguerolles-sur-Seulles, canton de Caumont, on a découvert dons le puits de Mme Enault, le cadavre de Mme Loisel, 59 ans. On croit à un suicide. Cette femme, qui s'adonnait à la boisson, avait plusieurs fois manifesté l'intention de se suicider.

— On a trouvé pendu au domicile de Mme Fromage, gardienne à Tortisambert, près Livarot, chez laquelle il demeurait, Camille Huet, domestique chez M. Gautier, maire de la commune. Huet avait maintes fois déclaré qu'il sa suiciderait. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1920  -  Macabre repêchage.  -   Le sieur Levillain, domestique chez Mme Favey, à Tortisambert, a découvert, flottant au bord de la « Monne », le cadavre de Julien Délétang, 69 ans, ouvrier agricole. Cet homme vivait depuis longtemps séparé de sa femme et ne pouvait plus travailler. D’après les constatations, son corps était dans la rivière depuis au moins huit jours.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1920  -  Beau coup de fusil.   -   Au cours d’une battue organisée pour la destruction des sangliers, deux habiles chasseurs. MM. Léon Gontier, de Tortisambert et Léon Thommerel, de Livarot, ont tué deux de ces animaux. L'un pesait 50 kilos et l'autre le poids coquet de 110 kilos. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1924   -  Vol.  -   M. Million, menuisier à Vimoutiers rapportait de Lisieux des colis de quincaillerie dont l'un contenait des paumelles de fenêtres et des paquets de vis. 

A Mesnil-Mauger, il avait déposé ses colis dans un wagon et s'était absenté quelques instants. Quand il voulut reprendre ses paquets, il constata que celui contenant les paumelles avait disparu. 

Il alla porter plainte à la gendarmerie qui, après enquête, a retrouvé les voleurs, lesquels avaient transporté leur butin à Tortisambert où ils sont occupés à des travaux de terrassement. L'un d'eux, René Fouques, 20 ans, a été trouvé en possession du colis qu'il a restitué. Il a été néanmoins arrêté. 

Son patron, qui habite Orbec, aura à répondre également de cet acte devant le tribunal correctionnel.  (Source : Ouest-éclair)

 

Novembre 1924  -  Cérémonie commémorative.  -  Une fête commémorative sera célébrée en l'église de Tortisambert le dimanche 16 novembre prochain, à 10 h. 30 du matin, en l'honneur des officiers, sous-officiers et soldats de la commune tombés au champ d'honneur.

Cette cérémonie sera présidée par M. le Doyen de Livarot. Le R. P. Lozey, des Missions étrangères, prononcera l'allocution de circonstance.

 

Mai 1929  -  Cambriolage.  -  La maison de M. Trouvé, propriétaire, a été cambriolée le jour de l'Ascension, dans le courant de l'après-midi. Une petite somme d'argent, une broche et  des médailles ont disparu.

Un nommé André Barbet, journalier à Tortisambert, soupçonné d'être l'auteur du méfait, a été mis en état d'arrestation.  

 

Janvier 1939   -   Un voleur de portefeuille est arrêté.   -   Le 4 décembre 1938, M. Joseph Ouin, propriétaire, demeurant à Tortisambert, était venu chasser Montpinçon, sur ses  propriétés.

Le soir, en changeant de vêtement, il avait posé son portefeuille contenant de 7 à 8 000 fr. sur le marchepied de sa voiture. Puis, était rentré chez lui. C'est alors qu'il s'aperçut  de la perte de son portefeuille.

Il revint sur ses pas et fit de vaines recherches.

A la suite de cette « disparition », il déposa une plainte à la gendarmerie de Saint-Pierre-sur-Dives, et une enquête fut ouverte. C'est ainsi que le lendemain, la gendarmerie  recevait la visite de Mme Marie Breuil, gardienne, chez M. Regnouf, maire de Saint-Pierre-sur-Dives, qui avait trouvé le portefeuille sur la route. Mais, par malheur, tout l'argent avait disparu.

Continuant leur enquête, les gendarmes viennent, à la suite de très actives recherches, de trouver l'auteur du vol. Il s'agit d'un nommé Arsène Maillard, 58 ans, demeurant à Montpinçon. Après de longues conversations, ce dernier finit par avouer avoir trouvé le portefeuille et pris l'argent qui s'y trouvait. Il sortit de sa poche 2 450 francs qui lui restaient encore et ajouta qu'il avait dépensé la différence dans les cafés, en achats et en dons à une demoiselle Suzanne Bottot, 35 ans.

Les gendarmes allèrent chercher cette demoiselle et prévinrent M. Ouin. Celui-ci conduisit tout le monde à Lisieux.

Arsène Maillard et Suzanne Bottot ont été écroués à la maison d'arrêt. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1946  -  Toujours eux !  -  Deux prisonniers boches employés chez M. Robert Dordel, entrepreneur de menuiserie à Tortisambert, ont pris la fuite en emportant 12 bouteilles de vin blanc et 200 litres d’essence.

Un autre « chleuh » a quitté la ferme de M. Émile Bardeaux en emportant une paire de chaussures, une veste de cuir et un costume d’homme à l’état neuf. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1946  -  La force de l’habitude.  -  Employé chez M. Bordeaux, cultivateur à Tortisambert, un prisonnier boche a disparu en emportant une paire de chaussures, une veste de cuir et un complet, le tout à l’état de neuf. 

La même nuit, un autre P.G. a subrepticement quitté M. Borel, entrepreneur en la même localité, non sans avoir fait main basse sur 12 bouteilles de vin et sur 200 litres d’essence. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juin 1947  -    Le bien d’autrui.    Durant l’automne 1944, René Coisel, 58 ans, de Tortisambert, trouvait une jument dans l’un de ses herbages et l’ « adoptait ». Les gendarmes ayant eu vent de la chose lui ont dressé contravention pour vol par appropriation. ( Le Bonhomme Libre )

 

Octobre 1948   -   Deux cantonniers « tombent » la veste.   -   Une discussion s'est élevée sur la route, à Tortisambert, entre deux cantonniers auxiliaires : Fernand Hunel, demeurant à Boissey et Roger Lehoux, 26 ans, de Notre-Dame-de-Fresnay.

Ce dernier ayant menacé son collègue d'un couteau, Hunel s’arma une pelle dont il asséna un coup sur la tête de Lehoux, le blessant si sérieusement à l'arcade sourcilière qu'il dut être transporté à l'hôpital de Lisieux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1948   -   Une distinction méritée.   -   Mme Gabrielle Robillard, née Basnier, cultivatrice à Tortisambert, mère de 13 enfants, titulaire de la Médaille d'Or de la Famille Française, dont on a célébré récemment les noces d'or, vient de recevoir la Croix de Chevalier du Mérite Agricole. Nos félicitations. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Un avion fait un atterrissage forcé.  -   En difficulté par suite d'une panne sèche, ( le compas s'étant décroché, le pilote avait effectué un trajet qui avait vidé les réserves de l'appareil ) un avion de l'Aéro-Club de Courbevoie conduit par un jeune homme de 18 ans, M. René Guépard, s'est posé sur un herbage de Tortisambert appartenant à M. Bordeaux.

En touchant le sol, l'avion rencontra un petit ruisseau et piqua du nez. L'hélice a été endommagée.

Le pilote est sorti indemne de l'accident. ( Le Bonhomme Libre ) 

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