Janvier
1926 -
Vol
de cornes.
- Un réservoir
contenant 20
kilos de
corne de
bœuf a
été dérobé
à l'abattoir
de M.
Hertrich, boucher
à Deauville,
abattoir installé
à Touques,
près du
pont de
la Guillotine.
Quelques jours
auparavant, M.
Alfred Lebrasseur,
maraicher-Taupier à Touques,
avait, constaté
que ce
réservoir
était renversé
et avait
aperçu un
individu, porteur
d'un sac,
qui s'était
enfui en
le voyant.
Le préjudice
est de
200 fr.
Août
1928 -
Dans un taudis.
- Les
gendarmes
ont ouvert
une enquête
au sujet
d'un manque
de soins
de propreté
dont seraient
victimes les
quatre enfants
de la
veuve Audoux,
née Marguerite
Pillon, qui
sont âgés
respectivement
de 12
ans, 10
ans, 6
ans et
4 ans.
Février
1930 -
Arrêté municipal. -
Le maire de Touques a pris un arrêté, aux termes duquel tous
les propriétaires devront faire creuser des fosses d'aisance étanches
ou septiques dans leurs immeubles.
En
cas de constructions nouvelles, le propriétaire devra déposer à la
mairie un plan des lieux.
Un
délai de 3 années est accordé pour l'exécution de cet arrêté à
partir du premier janvier 1930.
Pour
la sécurité. —
Le Conseil municipal a pris une délibération demandant l'abattage
immédiat des arbres de l'avenue de la Mer qui se trouvent devant les
maisons, afin d'éviter les accidents en cas d'ouragan.
Il
a demandé également le comblement de tous les fossés afin d'éviter
les accidents qui se sont produits dans le passé. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Avril
1930 - Au feu ! -
A Touques, rue
Lecordeur,
un incendie a détruit une petite maison en bois, appartenant à M.
Bougeais et habitée par les époux Robert Lefebvre. Le préjudice est
de 20.000 fr. pour les locataires qui ne sont pas assurés, et de
25.000 fr. pour le propriétaire, dont les dégâts sont couverts par
une assurance.
Juillet
1931
-
La
fête St-Pierre à Touques.
-
Bien
qu'elle ait été contrariée, en partie du moins, par le mauvais temps,
la traditionnelle fête Saint-Pierre avait attiré dimanche à Touques
une nombreuse affluence de promeneurs accourus de Trouville-Deauville et
des environs.
Le matin, une messe en musique, à laquelle assistaient, outre les
membres du Conseil municipal et du Comité des fêtes, toutes les
sociétés locales et les enfants des écoles, fut suivie d'une
manifestation patriotique au monument aux Morts, au pied duquel fut
déposée une superbe gerbe de fleurs.
Entre temps, se disputaient dans les différents cafés de la ville les
épreuves éliminatoires du concours de dominos, tandis qu'un grand
concours de tir à la carabine groupait au stand
de la rue de la Poste les meilleurs amateurs de la région.
L'après-midi, un superbe défilé, dont une averse malencontreuse avait
retardé le départ, se déroula à travers les rues du bourg
magnifiquement pavoisées. Citons parmi les chars les plus
remarqués le char des Petits Pierrots, le char des Fleurs, le char de
l'Union Sportive Touquaise, le char du Tom Pouce, le char de la
Distillerie, le char de la Bohème et surtout le char des Marquis
décoré avec un goût exquis et dans lequel apparaissaient, au milieu
d'un véritable parterre de roses jaunes, un gracieux essaim de
marquis et de marquises Louis
XV, qui furent chaleureusement applaudis.
L'ensemble du cortège, rehaussé par la présence de la Musique
Municipale de Deauville qui ne cessa de jouer tout le long du parcours
les airs en vogue tandis que de joyeux chanteurs égrenaient dans les
rues les couplets d'une chanson-révue composée pour la circonstance,
était du plus gracieux effet et souleva à maintes reprises les bravos
du public massé sur les trottoirs. Des réjouissances sportives
destinées à corser le programme
de l'après-midi courses en échasses, courses à pied, courses de
bicyclettes n'obtinrent pas moins de succès.
Une grande fête de nuit, à laquelle le temps maussade qui persista une
partie de la soirée, enleva un peu de son éclat, couronna dignement
cette inoubliable journée, dont les dévoués organisateurs
méritent d'être félicités sans réserve.
Janvier
1932 -
Renversé par une auto.
- M.
Fernand Jacqueline, marchand de grains à Pont-l’Évêque, se
dirigeait avec son automobile vers Trouville. A 200 mètres de Touques,
il vit venir vers lui une auto tous phares allumés. Il mit aussitôt
son éclairage en code et allait la croiser, quand il aperçut, tout
près de lui, sur sa droite, une camionnette non éclairée. Il ne put
l'éviter complètement et heurta la roue et le marche-pied
gauche de cette voiture.
Il
s'arrêta 20 mètres plus loin et revint à pied sur le lieu de
l'accrochage. C'était une camionnette de la maison Fierfol,
entrepositaire, rue de Pont-l’Évêque, à Trouville, dont le
chauffeur, René Varin, 36 ans, 5, rue de l'Église, à Trouville,
revenait d'une livraison à Sant-Martin-aux-Chartrains. Il s'était
arrêté pour remplir d'essence les lanternes défectueuses de son auto.
En
examinant les dégâts occasionnés aux deux autos, on trouva derrière
la camionnette un homme étendu sans connaissance, sur la route.
C'était un nommé René Huet, 34 ans, né à Bonnebosq, habitant les
lotissements de Saint-Arnoult, que Varin avait amené de St-Martin
dans sa camionnette. Appuyé sur cette camionnette, il avait été
renversé au moment du choc. On manda en hâte le docteur Firpi, qui fit
conduire la victime à l'hôpital de Trouville. Ses blessures sont sans
gravité.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1932 -
Encore des vols sacrilèges !
- Après
les églises de Ste-Honorine-des-Pertes, de Maisy et d'Hermanville,
celle d'Isigny vient d'être visitée à son tour par des malfaiteurs
qui ont fracturé et vidé deux troncs. Aucun ornement ni objet du culte
n'a été touché.
De
même, à Livry, 4 troncs ont été visités, à Vierville-sur-Mer, la
sacristie a été fouillée de fond en comble. Seul, le vin de messe a
été emporté. Enfin, à Touques, des malfaiteurs ont
fracturé des troncs et volé une croix qu'ils ont dû abandonner
ensuite sur la place, étant donné son poids. (Bonhomme Normand)
Août
1932 -
Visiteurs indésirables.
- Avec
l'affluence des riches baigneurs, coïncide chaque année l'arrivée de
voleurs internationaux qui sillonnent notre région en auto.
Nous
avons signalé déjà les nombreux dévaliseurs de troncs d'églises. Ce
fut, depuis, la série des « ravitailleurs » d'essence, qui font
sauter les cadenas des distributeurs d'essence et se servent. Ces
malfaiteurs pénètrent en ce moment chez les commerçants : A
Pont-l'Évêque, ils sont entrés dans les bureaux de M. Smars, ont
vidé la caisse et la réserve des Assurances sociales pour les
employés, puis, subtilisé deux pneus. Plusieurs cambriolages sont
signalés à Trouville. A Touques, ils visitent la boucherie Homo,
emportent de la viande et la monnaie de la caisse. A Canapville, ils se
ravitaillent à « La Madelon » en vins et conserves. Dans la nuit du
23, ils cambriolent la poste du Home-Varaville
volant 2 270 fr. 90 et deux titres de 5 000 fr. à la receveuse, Mlle
Moulin. Enfin, l'autre nuit, ils opèrent à Pont-l'Évêque, dans des
conditions particulièrement audacieuses : Pénétrant dans le couloir
voisin de la parfumerie Duplenne, Grande-Rue-St-Michel, ils sont
entrés, en faisant sauter un verrou, dans le salon de coiffure du
rez-de-chaussée, ont vidé la caisse d'une vingtaine de francs, puis
fouillant les placards, ont choisi les meilleurs parfums, d'une valeur
de 470 francs. Plus loin, ils jetèrent leur dévolu sur la boucherie
Jolais. Faisant sauter le cadenas d'entrée, ils ont pénétré dans le
magasin, visité la caisse, dérobé 40 fr. et n'ont pas négligé, dans
le gilet du patron, une somme de 60 fr.
Personne
ne les a entendus. Toutefois, dans la nuit, plusieurs autos suspectes
ont été remarquées, stationnant près du marché couvert et rue
Thouret. La gendarmerie enquête. (Bonhomme Normand)
Septembre
1936 -
Une octogénaire tuée par un autocar.
-
Mme
veuve Cocatrix, âgée de 86 ans, demeurant à Touques, venait de
quitter son domicile, un peu avant 18 h. 30, pour aller dans un débit.
La pauvre femme commit l'imprudence de s'engager pour traverser la
chaussée sans s'inquiéter si la voie était libre.
Or,
au même moment arrivait un autocar assurant le transport des voyageurs
entre Lisieux et Trouville. Malgré ses efforts, le conducteur ne put
éviter la collision et, violemment heurtée, Mme Cocatrix fut projetée
sur le sol, où elle se blessa mortellement.
Les
gendarmes de Trouville ont procédé aux constatations. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1936 - On découvre le cadavre ensanglanté d’un journalier.
-
Vers
17 h. 30, un journalier, M. Gabriel Tihy, 56 ans, se rendait, pour y
chercher des haricots, dans un hangar isolé appartenant à son neveu,
M. Maudelonde, cultivateur à Touques.
En
pénétrant dans le bâtiment, il découvrait, étendu ensanglanté au
pied d'un escalier donnant accès à deux pièces aménagées dans le
grenier, le cadavre d'un ouvrier agricole, M. Pierre Rannou,
52 ans, que M, Maudelonde occupait quelquefois et qui logeait dans l'une
des mansardes. M. Rannou, que l'on avait pas vu depuis deux jours, avait
la tête placée entre la dernière marche de l'escalier et un pieu
fiché dans le sol.
Le
permis d'inhumer ayant été refusé par le médecin appelé, l'autopsie
du cadavre fut pratiquée à la morgue de Trouville. Elle permit
d'établir que les blessures que portait la victime avaient été
provoquées par une chute ayant immédiatement suivi le décès.
On
suppose que M. Rannou qui, le 28 novembre, s'était livré à de
copieuses libations après avoir touché sa retraite d’ancien
combattant, a été foudroyé par une congestion alors que se
sentant soufrant, il descendait de sa chambre pour aller demander du
secours. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
Malfaiteurs assomment un ouvrier agricole. -
Dans la nuit de vendredi, vers minuit, M. Burgaud, vacher à la
ferme du « Nouveau-Monde », pour le compte de M. Havard de la
Montagne, entendant aboyer son chien, s’enquit de la cause de cette
alerte, mais comme il approchait des caves, il reçut un coup qui
l'empêcha de distinguer son ou ses agresseurs, cependant, il peut
préciser qu'il s'agit d'un homme accompagné d'un jeune garçon, peu
après, il constata qu'on avait volé de l'eau-de-vie dans la cave au
moyen d'un
tuyau de caoutchouc. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1938 -
Le danger des poutres dans les cheminées.
- Mercredi
dernier, vers 4 h. 30, M. Yans, cultivateur à Touques, hameau de la
Croix-Sonnet, était réveillé par une odeur de fumée. S'étant
levé aussitôt pour en chercher la cause, il pénétra dans la chambre
de son fils située au-dessous de la sienne, mais par suite de l'appel
d'air résultant de l'ouverture de la porte, le feu qui couvait
vraisemblablement depuis quelque temps dans la cheminée où une poutre
s'était enflammée se propagea rapidement à toute la maison.
Les
pompiers de Touques, alertés, arrivèrent aussitôt avec leur
moto-pompe et parvinrent à circonscrire le fléau.
C'est
ainsi que, grâce à leur rapide intervention, un certain nombre de
papiers et d'objets de valeur purent être sauvés, mais la plupart des
meubles ont été consumés et les dégâts s'élèvent
pour. M. Yans à 8 000 francs environ.
L'immeuble,
d'autre part, a été sérieusement endommagé. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Singulière agression à Touques.
-
Une agression mystérieuse a eu lieu à Touques, dans les
circonstances suivantes : Vers 19 h., M. Quettier, 80 ans, cantonnier
retraité, qui habite seul, a été frappé à plusieurs reprises à la
tête, avec une grosse râpe à bois, par des inconnus qui se sont
introduits par la fenêtre, après avoir brisé un carreau et fait
jouer l'espagnolette.
Une
heure plus tard, la victime qui, d'ailleurs, refusait, de porter
plainte, alla conter l'agression à M. Roger, maire. Ce dernier, en
raison des plaies qu'il portait à la tête, fit conduire M. Quettier à
l'hôpital de Trouville et prévint la gendarmerie. L'octogénaire
indiqua comme auteur des coups une personne étrangère à l'affaire.
Les
gendarmes n'en poursuivirent pas moins leurs investigations et, ayant
appris que M. Quettier avait assigné sa fille en justice de paix pour
paiement de pension alimentaire, ils interrogèrent, cette dernière.
Les choses en sont là. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Un cambriolage à l’église.
- M.
l'abbé
- M.
l'abbé
- M.
l'abbé
- M.
l'abbé
- M.
l'abbé
- M.
l'abbé
- M.
l'abbé
- M.
l'abbé
Tolmer,
curé
de Touques,
a constaté
que l'un
des troncs
situés à
l'entrée
de l’église
avait
été
fracturé
et vidé
ce son
contenu.
Plainte
a été
portée
auprès
de la
gendarmerie
de Trouville,
qui a
ouvert
une
enquête.
On
présume
que le
ou les
voleurs
auront
opéré
dimanche
31 décembre.
Quelques
empreintes une
d'ailleurs
été
relevées.
Mai
1941 - Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute
personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une
propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par
exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à
l'autorité militaire allemande la plus proche.
Octobre
1941
- Élus
révoqués.
- Par arrêté
préfectoral, deux conseillers municipaux du Calvados, MM. Henry Follin,
de Cagny, et Robert Dumont, de Touques, ont
été déclarés
démissionnaires d'office de leurs fonctions, comme tombant sous le coup
de la loi du 11 août 1941 sur les sociétés secrètes.
Septembre
1943 -
Le
terrorisme en Calvados.
- M. Louis
Laplanche, président du R. N. P. de Trouville, propriétaire de
l'Hôtel du Parc, avenue de Pont-l'Evêque, revenait de cet
établissement l'autre soir et regagnait en auto son domicile situé
chemin du Haut-Bois à Touques.
Il
venait à peine de parcourir quelques mètres dans le chemin privé qui
conduit à sa ferme, quand la voiture, sauta sur une mine placée tout
exprès sur son trajet. Le véhicule fut littéralement pulvérisé. M.
Laplanche, seul occupant, fut violemment projeté en l'air et s'en tira
fort heureusement sans autre conséquence qu'une légère blessure à la
tête et quelques ecchymoses. Cet. attentat a causé une grande émotion
dès qu'il fut connu dans la région. La gendarmerie en recherche
activement les auteurs. Puissent ceux-ci être découverts...
Mars
1947 -
En attendant le Tour. –
D’après les premiers renseignements, voici l’itinéraire qui
serait suivi par le Tour de France dans la traversée du
département : Vire, Vassy, Condé-sur-Noireau, Thury-Harcourt,
Caen (étape).
Le
lendemain, les coureurs gagneront Paris par Blainville, Bénouville,
Amfréville, Sallenelles et les plages de la Côte jusqu’à Deauville,
Touques, Pont-l’Evêque, Lisieux et L’Hôtellerie. (source : Le
Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Un centre d’hygiène à Touques.
- La Fondation
Gallier a ouvert sous la direction du docteur Morin, une consultation
destinée aux enfants de moins de trois ans, habitant Touques et les
communes voisines. Elle fonctionne tous les quinze jours de 14 h. à 16
h. à partir d’aujourd’hui 7 novembre dans le local de la Société
Saint-Augustin. (source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Un ivrogne tue sa mère.
- Un crime affreux s’est déroulé, à Touques, dans la nuit
de samedi à Dimanche : une pauvre femme, Mme Vve Adrienne Bainée,
76 ans, originaire de Hottot-les-Bagues, a été assassinée dans son
logis par son fils André, 53 ans, veuf et père d’un enfant de 10
ans. Alcoolique invétéré, André Bainée, qui venait d’être
congédié du Haras de la Poterie, à Tourgéville, où il travaillait,
arriva chez sa mère, suivant son habitude, dans le plus complet état
de surexcitation et d’abrutissement. Que se passa-t-il
exactement ? Nul ne
pourrait le dire.
Un
voisin, M. Lecourt, entendit seulement l’ivrogne s’écrier :
« Sale boche, tu ne sortiras pas vivant d’ici ! ». Il
semble que Bainée, qui avaient eu une altercation avec un prisonnier
allemand, ait pris l’octogénaire pour son antagoniste, au cours d’une
crise de delirium tremens. Frappée sauvagement à coups de gourdin, la
malheureuse fut retrouvée le lendemain, morte sur le seuil de sa porte.
Précisons que dans ses moments de sobriété, Bainée témoignait d’une
certaine affection pour sa mère.
Réveillé
par les gendarmes, la brute a par n’avoir aucune connaissance de son
forfait et a montré la même hébétude lors de la reconstitution du
crime qui eut lieu, l’après-midi, en présence des magistrats du
Parquet de Pont-l’Evêque. (source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1948 -
La mauvaise graine. -
En l'absence de Mme Stiévet, cultivatrice, chemin du Calvaire à
Touques, un garnement de la commune, B. S….., 18 ans, ouvrier
agricole, a pénétré dans l'habitation de celle-ci et fait main basse
sur 14 000 francs déposés dans le tiroir d'un buffet. Le magot a été
retrouvé dans une étable. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948
-
Un ignoble individu.
-
Informés
par la rumeur publique de faits révoltants commis par Georges Bocage,
40 ans, ouvrier agricole, rue des Écoles à Touques, sur la personne de
sa fille, Thérèse, 13 ans, les gendarmes ont appréhendé le père
indigne, qui a reconnu la véracité des accusations portées contre
lui.
Alcoolique
et paresseux Bocage qui m'était à profit les absences de sa femme pour
se livrer à ses tristes instincts, ne semble pas avoir compris la
monstruosité de ses actes. Pour arriver à ses fins, la brute avait
menacé son enfant de la faire enfermer dans une maison de correction.
Bocage
a été écroué à la prison de Pont-l'Évêque. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Une perle. -
A
plusieurs reprises depuis juin dernier, M. Raymond Aubourg, négociant
en grain à Touques, constatait la disparition de billets de banque
renfermés dans une armoire de son habitation.
Quand
il fut lassé de changer les serrures de ses portes, il se décida à
aviser la police de Trouville-Deauville.
L'affaire
en valait la peine, la perte du commerçant se chiffant à 110 000
francs. Un inspecteur envoyé sur les lieux eut vite fait d'éclaircir
le mystère, les vols coïncidant avec l'entrée en service d'une
domestique, Denise Farin, 29 ans.
Après
des explications passablement embrouillées, la servante a reconnu ses
méfaits et restitué l'argent mal acquis. Elle a ensuite pris le chemin
de la prison de Pont-l'Évêque. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
L'ouverture d'un marché à Touques.
- A
dater du 13 octobre, un marché aux bestiaux se tiendra le mercredi de
chaque semaine, de 9 h. à midi, sur la place Lemercier pour les gros
animaux et sur la place Saint-Pierre pour les veaux, porcs et moutons.
Les
droits de place ont été fixés comme suit : chevaux, taureaux, bœufs,
vaches, 30 francs ; veaux, moutons, brebis, agneaux, porcs, 15 francs ;
porcs de lait, 10 francs.
Le
service sanitaire sera placé sous la surveillance de M. Treffel,
vétérinaire à Deauville. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1949 -
Un chauffeur ivre écrase une mère de quatre enfants.
-
Dans la traversée du bourg de Touques, un camion de l'entreprise
Mertz et Gonnin, de Pont-l'Évêque, après avoir effectué plusieurs
embardées, est monté sur le trottoir, fauchant une passante Mme
Henriette de Seixas, née Richard, 32 ans, mère de quatre enfants
qu'accompagnait son fils aîné âgé de 5 ans. La malheureuse a été
tuée sur le coup ; l'enfant est sorti indemne de l'accident.
Le
conducteur du véhicule Marcel Mulet, 43 ans, demeurant à Coudray-Rabut,
qui était en état d'ébriété, poursuivit sa route jusqu'à
Pont-l'Évêque où il a été appréhendé. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Janvier
1950 -
Des bottes qui conduisent en prison.
- Un
individu s'étant présenté chez Mme Leparmentier, marchande de
chaussures à Touques, de la part de M. Roger Courtin, de la
Croix-Sonnet se faisant remettre une paire de bottes pour le compte de
ce dernier.
Rencontrant
le lendemain M. Courtin, la commerçante devait apprendre qu'elle avait
été victime d'un filou. Il s'agissait d'un nommé Ardillon, 25 ans,
tâcheron, domicilié rue Darale à Trouville, qui a été appréhendé.
( Le Bonhomme Libre )
Juillet
1950 -
Trois bonnes prises. -
Ainsi
que nous l'avons annoncé la semaine dernière, la police trouvillaise a
mis la main au collet de l'auteur du cambriolage de la Laiterie Coopérative
de la Touques, rue du Général de Gaulle, et de ses complices. On
connaît aujourd'hui leur identité : Georges Rivière, 19 ans, peintre
; son père, 43 ans, et son frère, 24 ans, plongeur dans un restaurant
de Deauville, tous les trois domiciliés à Touques.
La
sottise du trio aura d'ailleurs causé sa perte. Les enquêteurs
apprenaient en effet lors de la fête communale que Rivière père, dont
la principale ressource consistait en une pension maladie de la Sécurité
Sociale, s'était rendu acquéreur d'un manége pour la somme de 90 000
francs. Par ailleurs, Georges Rivière effectuait depuis quelque temps
des dépenses hors de proportion avec ses gains.
Longuement
interrogés les coupables ont passé des aveux. Le vol avait été
commis par Georges qui connaissait les lieux pour avoir travaillé dans
l'établissement et toute la famille s'employa à dilapider les 674 000
frs que rapporta l'opération. La Coopérative Laitière est rentrée en
possession de 319 000 francs. Rivière père et fils ont été déférés
au Parquet de Pont-l'Évêque. (Le
Bonhomme Libre)
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