15 Avril 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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TOUQUES

Canton de Trouville-sur-Mer

Les habitants de la commune sont des Touquais, Touquaises

Janvier 1926  -  Vol de cornes.  -  Un réservoir contenant 20 kilos de corne de bœuf a été dérobé à l'abattoir de M. Hertrich, boucher à Deauville, abattoir installé à Touques, près du pont de la Guillotine. Quelques jours auparavant, M. Alfred Lebrasseur, maraicher-Taupier à Touques, avait, constaté que ce servoir était renversé et avait aperçu un individu, porteur d'un sac, qui s'était enfui en le voyant. Le préjudice est de 200 fr.

 

Août  1928  -  Dans un taudis.  -  Les gendarmes ont ouvert une enquête au sujet d'un manque de soins de propreté dont seraient victimes les quatre enfants de la veuve Audoux, née Marguerite Pillon, qui sont âgés respectivement de 12 ans, 10 ans, 6 ans et 4 ans. 

 

Février 1930   -  Arrêté municipal.   -   Le maire de Touques a pris un arrêté, aux termes duquel tous les propriétaires devront faire creuser des fosses d'aisance étanches ou septiques dans leurs immeubles.

En cas de constructions nouvelles, le propriétaire devra déposer à la mairie un plan des lieux.

Un délai de 3 années est accordé pour l'exécution de cet arrêté à partir du premier janvier 1930.

Pour la sécurité.  —  Le Conseil municipal a pris une délibération demandant l'abattage immédiat des arbres de l'avenue de la Mer qui se trouvent devant les maisons, afin d'éviter les accidents en cas d'ouragan.

Il a demandé également le comblement de tous les fossés afin d'éviter les accidents qui se sont produits dans le passé. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1930  -  Au feu !   -   A Touques, rue Lecordeur, un incendie a détruit une petite maison en bois, appartenant à M. Bougeais et habitée par les époux Robert Lefebvre. Le préjudice est de  20.000 fr. pour les locataires qui ne sont pas assurés, et de 25.000 fr. pour le propriétaire, dont les dégâts sont couverts par une assurance.

 

Juillet 1931   -   La fête St-Pierre à Touques.   -   Bien qu'elle ait été contrariée, en partie du moins, par le mauvais temps, la traditionnelle fête Saint-Pierre avait attiré dimanche à Touques une nombreuse affluence de promeneurs accourus de Trouville-Deauville et des environs.
Le matin, une messe en musique, à laquelle assistaient, outre les membres du Conseil municipal et du Comité des fêtes, toutes les sociétés locales et les enfants des écoles, fut suivie d'une manifestation patriotique au monument aux Morts, au pied duquel fut déposée une superbe gerbe de fleurs.
Entre temps, se disputaient dans les différents cafés de la ville les épreuves éliminatoires du concours de dominos, tandis qu'un grand concours de tir à la carabine groupait au
stand de la rue de la Poste les meilleurs amateurs de la région.
L'après-midi, un superbe défilé, dont une averse malencontreuse avait retardé le départ, se déroula à travers les rues du bourg magnifiquement pavoisées. Citons parmi les chars les plus
remarqués le char des Petits Pierrots, le char des Fleurs, le char de l'Union Sportive Touquaise, le char du Tom Pouce, le char de la Distillerie, le char de la Bohème et surtout le char des  Marquis décoré avec un goût exquis et dans lequel apparaissaient, au milieu d'un véritable parterre de roses jaunes, un gracieux essaim d
e marquis et de marquises Louis XV, qui furent chaleureusement applaudis.
L'ensemble du cortège, rehaussé par la présence de la Musique Municipale de Deauville qui ne cessa de jouer tout le long du parcours les airs en vogue tandis que de joyeux chanteurs égrenaient dans les rues les couplets d'une chanson-révue composée pour la circonstance, était du plus gracieux effet et souleva à maintes reprises les bravos du public massé sur les trottoirs. Des réjouissances sportives destinées à corser le programme de l'après-midi courses en échasses, courses à pied, courses de bicyclettes n'obtinrent pas moins de succès.
Une grande fête de nuit, à laquelle le temps maussade qui persista une partie de la soirée, enleva un peu de son éclat, couronna dignement cette inoubliable journée, dont les dévoués  organisateurs méritent d'être félicités sans réserve.

 

Janvier 1932   -   Renversé par une auto.   -   M. Fernand Jacqueline, marchand de grains à Pont-l’Évêque, se dirigeait avec son automobile vers Trouville. A 200 mètres de Touques, il vit venir vers lui une auto tous phares allumés. Il mit aussitôt son éclairage en code et allait la croiser, quand il aperçut, tout près de lui, sur sa droite, une camionnette non éclairée. Il ne put l'éviter complètement et heurta la roue et le marche-pied gauche de cette voiture.

Il s'arrêta 20 mètres plus loin et revint à pied sur le lieu de l'accrochage. C'était une camionnette de la maison Fierfol, entrepositaire, rue de Pont-l’Évêque, à Trouville, dont le chauffeur, René Varin, 36 ans, 5, rue de l'Église, à Trouville, revenait d'une livraison à Sant-Martin-aux-Chartrains. Il s'était arrêté pour remplir d'essence les lanternes défectueuses de son auto.

En examinant les dégâts occasionnés aux deux autos, on trouva derrière la camionnette un homme étendu sans connaissance, sur la route. C'était un nommé René Huet, 34 ans, né à Bonnebosq, habitant les lotissements de Saint-Arnoult, que Varin avait amené de St-Martin dans sa camionnette. Appuyé sur cette camionnette, il avait été renversé au moment du choc. On manda en hâte le docteur Firpi, qui fit conduire la victime à l'hôpital de Trouville. Ses blessures sont sans gravité. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1932   -   Encore des vols sacrilèges !   -  Après les églises de Ste-Honorine-des-Pertes, de Maisy et d'Hermanville, celle d'Isigny vient d'être visitée à son tour par des malfaiteurs qui ont fracturé et vidé deux troncs. Aucun ornement ni objet du culte n'a été touché.

De même, à Livry, 4 troncs ont été visités, à Vierville-sur-Mer, la sacristie a été fouillée de fond en comble. Seul, le vin de messe a été emporté. Enfin, à Touques, des malfaiteurs ont fracturé des troncs et volé une croix qu'ils ont dû abandonner ensuite sur la place, étant donné son poids. (Bonhomme Normand)

 

Août 1932   -   Visiteurs indésirables.   -    Avec l'affluence des riches baigneurs, coïncide chaque année l'arrivée de voleurs internationaux qui sillonnent notre région en auto.

Nous avons signalé déjà les nombreux dévaliseurs de troncs d'églises. Ce fut, depuis, la série des « ravitailleurs » d'essence, qui font sauter les cadenas des distributeurs d'essence et se servent. Ces malfaiteurs pénètrent en ce moment chez les commerçants : A Pont-l'Évêque, ils sont entrés dans les bureaux de M. Smars, ont vidé la caisse et la réserve des Assurances sociales pour les employés, puis, subtilisé deux pneus. Plusieurs cambriolages sont signalés à Trouville. A Touques, ils visitent la boucherie Homo, emportent de la viande et la monnaie de la caisse. A Canapville, ils se ravitaillent à « La Madelon » en vins et conserves. Dans la nuit du 23, ils cambriolent la poste du Home-Varaville volant 2 270 fr. 90 et deux titres de 5 000 fr. à la receveuse, Mlle Moulin. Enfin, l'autre nuit, ils opèrent à Pont-l'Évêque, dans des conditions particulièrement audacieuses : Pénétrant dans le couloir voisin de la parfumerie Duplenne, Grande-Rue-St-Michel, ils sont entrés, en faisant sauter un verrou, dans le salon de coiffure du rez-de-chaussée, ont vidé la caisse d'une vingtaine de francs, puis fouillant les placards, ont choisi les meilleurs parfums, d'une valeur de 470 francs. Plus loin, ils jetèrent leur dévolu sur la boucherie Jolais. Faisant sauter le cadenas d'entrée, ils ont pénétré dans le magasin, visité la caisse, dérobé 40 fr. et n'ont pas négligé, dans le gilet du patron, une somme de 60 fr.

Personne ne les a entendus. Toutefois, dans la nuit, plusieurs autos suspectes ont été remarquées, stationnant près du marché couvert et rue Thouret. La gendarmerie enquête. (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1936  -   Une octogénaire tuée par un autocar.  -  Mme veuve Cocatrix, âgée de 86 ans, demeurant à Touques, venait de quitter son domicile, un peu avant 18 h. 30, pour aller dans un débit. La pauvre femme commit l'imprudence de s'engager pour traverser la chaussée sans s'inquiéter si la voie était libre.

Or, au même moment arrivait un autocar assurant le transport des voyageurs entre Lisieux et Trouville. Malgré ses efforts, le conducteur ne put éviter la collision et, violemment heurtée, Mme Cocatrix fut projetée sur le sol, où elle se blessa mortellement.

Les gendarmes de Trouville ont procédé aux constatations. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1936  -   On découvre le cadavre ensanglanté d’un journalier.  -  Vers 17 h. 30, un journalier, M. Gabriel Tihy, 56 ans, se rendait, pour y chercher des haricots, dans un hangar isolé appartenant à son neveu, M. Maudelonde, cultivateur à Touques. 

En pénétrant dans le bâtiment, il découvrait, étendu ensanglanté au pied d'un escalier donnant accès à deux pièces aménagées dans le grenier, le cadavre d'un ouvrier agricole, M. Pierre Rannou, 52 ans, que M, Maudelonde occupait quelquefois et qui logeait dans l'une des mansardes. M. Rannou, que l'on avait pas vu depuis deux jours, avait la tête placée entre la dernière marche de l'escalier et un pieu fiché dans le sol. 

Le permis d'inhumer ayant été refusé par le médecin appelé, l'autopsie du cadavre fut pratiquée à la morgue de Trouville. Elle permit d'établir que les blessures que portait la victime avaient été provoquées par une chute ayant immédiatement suivi le décès. 

 On suppose que M. Rannou qui, le 28 novembre, s'était livré à de copieuses libations après avoir touché sa retraite d’ancien combattant, a été foudroyé par une congestion alors que se  sentant soufrant, il descendait de sa chambre pour aller demander du secours. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1937  -  Malfaiteurs assomment un ouvrier agricole.  -  Dans la nuit de vendredi, vers minuit, M. Burgaud, vacher à la ferme du « Nouveau-Monde », pour le compte de M. Havard de la Montagne, entendant aboyer son chien, s’enquit de la cause de cette alerte, mais comme il approchait des caves, il reçut un coup qui l'empêcha de distinguer son ou ses agresseurs, cependant, il peut préciser qu'il s'agit d'un homme accompagné d'un jeune garçon, peu après, il constata qu'on avait volé de l'eau-de-vie dans la cave au moyen d'un tuyau de caoutchouc. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1938  -  Le danger des poutres dans les cheminées.   -   Mercredi dernier, vers 4 h. 30, M. Yans, cultivateur à Touques, hameau de la Croix-Sonnet, était réveillé par une odeur de  fumée. S'étant levé aussitôt pour en chercher la cause, il pénétra dans la chambre de son fils située au-dessous de la sienne, mais par suite de l'appel d'air résultant de l'ouverture de la porte, le feu qui couvait vraisemblablement depuis quelque temps dans la cheminée où une poutre s'était enflammée se propagea rapidement à toute la maison.

Les pompiers de Touques, alertés, arrivèrent aussitôt avec leur moto-pompe et parvinrent à circonscrire le fléau.

C'est ainsi que, grâce à leur rapide intervention, un certain nombre de papiers et d'objets de valeur purent être sauvés, mais la plupart des meubles ont été consumés et les dégâts s'élèvent pour. M. Yans à 8 000 francs environ.

L'immeuble, d'autre part, a été sérieusement endommagé. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1938   -   Singulière agression à Touques.   -   Une agression mystérieuse a eu lieu à Touques, dans les circonstances suivantes : Vers 19 h., M. Quettier, 80 ans, cantonnier retraité, qui habite seul, a été frappé à plusieurs reprises à la tête, avec une grosse râpe à bois, par des inconnus qui se sont introduits par la fenêtre, après avoir brisé un carreau et fait jouer  l'espagnolette.

Une heure plus tard, la victime qui, d'ailleurs, refusait, de porter plainte, alla conter l'agression à M. Roger, maire. Ce dernier, en raison des plaies qu'il portait à la tête, fit conduire M. Quettier à l'hôpital de Trouville et prévint la gendarmerie. L'octogénaire indiqua comme auteur des coups une personne étrangère à l'affaire.

Les gendarmes n'en poursuivirent pas moins leurs investigations et, ayant appris que M. Quettier avait assigné sa fille en justice de paix pour paiement de pension alimentaire, ils interrogèrent, cette dernière. Les choses en sont là. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Un cambriolage à l’église.  -  M. l'abbé   -  M. l'abbé   -  M. l'abbé   -  M. l'abbé   -  M. l'abbé   -  M. l'abbé   -  M. l'abbé   -  M. l'abbé Tolmer, curé de Touques, a constaté que l'un des troncs situés à l'entrée de l’église avait été fracturé et vidé ce son contenu. Plainte a été portée auprès de la gendarmerie de Trouville, qui a ouvert une enquête.

On présume que le ou les voleurs auront opéré dimanche 31 décembre. Quelques empreintes une d'ailleurs été relevées.  

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des  objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Octobre 1941   -   Élus révoqués.   -   Par arrêté préfectoral, deux conseillers municipaux du Calvados, MM. Henry Follin, de Cagny, et Robert Dumont, de Touques,  ont été déclarés démissionnaires d'office de leurs fonctions, comme tombant sous le coup de la loi du 11 août 1941 sur les sociétés secrètes.  

 

Septembre 1943    -   Le terrorisme en Calvados.   -   M. Louis Laplanche, président du R. N. P. de Trouville, propriétaire de l'Hôtel du Parc, avenue de Pont-l'Evêque, revenait de cet établissement l'autre soir et regagnait en auto son domicile situé chemin du Haut-Bois à Touques.

Il venait à peine de parcourir quelques mètres dans le chemin privé qui conduit à sa ferme, quand la voiture, sauta sur une mine placée tout exprès sur son trajet. Le véhicule fut littéralement pulvérisé. M. Laplanche, seul occupant, fut violemment projeté en l'air et s'en tira fort heureusement sans autre conséquence qu'une légère blessure à la tête et quelques ecchymoses. Cet. attentat a causé une grande émotion dès qu'il fut connu dans la région. La gendarmerie en recherche activement les auteurs. Puissent ceux-ci être découverts...    

 

 Mars 1947  -  En attendant le Tour.     D’après les premiers renseignements, voici l’itinéraire qui serait suivi par le Tour de France dans la traversée du département : Vire, Vassy, Condé-sur-Noireau, Thury-Harcourt, Caen (étape).

Le lendemain, les coureurs gagneront Paris par Blainville, Bénouville, Amfréville, Sallenelles et les plages de la Côte jusqu’à Deauville, Touques, Pont-l’Evêque, Lisieux et L’Hôtellerie. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1947  -    Un centre d’hygiène à Touques.  -  La Fondation Gallier a ouvert sous la direction du docteur Morin, une consultation destinée aux enfants de moins de trois ans, habitant Touques et les communes voisines. Elle fonctionne tous les quinze jours de 14 h. à 16 h. à partir d’aujourd’hui 7 novembre dans le local de la Société Saint-Augustin. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1947  -    Un ivrogne tue sa mère.  -  Un crime affreux s’est déroulé, à Touques, dans la nuit de samedi à Dimanche : une pauvre femme, Mme Vve Adrienne Bainée, 76 ans, originaire de Hottot-les-Bagues, a été assassinée dans son logis par son fils André, 53 ans, veuf et père d’un enfant de 10 ans. Alcoolique invétéré, André Bainée, qui venait d’être congédié du Haras de la Poterie, à Tourgéville, où il travaillait, arriva chez sa mère, suivant son habitude, dans le plus complet état de surexcitation et d’abrutissement. Que se passa-t-il exactement ?  Nul ne pourrait le dire.

Un voisin, M. Lecourt, entendit seulement l’ivrogne s’écrier : « Sale boche, tu ne sortiras pas vivant d’ici ! ». Il semble que Bainée, qui avaient eu une altercation avec un prisonnier allemand, ait pris l’octogénaire pour son antagoniste, au cours  d’une crise de delirium tremens. Frappée sauvagement à coups de gourdin, la malheureuse fut retrouvée le lendemain, morte sur le seuil de sa porte. Précisons que dans ses moments de sobriété, Bainée témoignait d’une certaine affection pour sa mère. 

Réveillé par les gendarmes, la brute a par n’avoir aucune connaissance de son forfait et a montré la même hébétude lors de la reconstitution du crime qui eut lieu, l’après-midi, en présence des magistrats du Parquet de Pont-l’Evêque. (source : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier 1948  -   La mauvaise graine.   -  En l'absence de Mme Stiévet, cultivatrice, chemin du Calvaire à Touques, un garnement de la commune, B. S….., 18 ans, ouvrier agricole, a pénétré dans l'habitation de celle-ci et fait main basse sur 14 000 francs déposés dans le tiroir d'un buffet. Le magot a été retrouvé dans une étable. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Un ignoble individu.   -   Informés par la rumeur publique de faits révoltants commis par Georges Bocage, 40 ans, ouvrier agricole, rue des Écoles à Touques, sur la personne de sa fille, Thérèse, 13 ans, les gendarmes ont appréhendé le père indigne, qui a reconnu la véracité des accusations portées contre lui.

Alcoolique et paresseux Bocage qui m'était à profit les absences de sa femme pour se livrer à ses tristes instincts, ne semble pas avoir compris la monstruosité de ses actes. Pour arriver à ses fins, la brute avait menacé son enfant de la faire enfermer dans une maison de correction.

Bocage a été écroué à la prison de Pont-l'Évêque. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   Une perle.   -   A plusieurs reprises depuis juin dernier, M. Raymond Aubourg, négociant en grain à Touques, constatait la disparition de billets de banque renfermés dans une armoire de son habitation.

Quand il fut lassé de changer les serrures de ses portes, il se décida à aviser la police de Trouville-Deauville.

L'affaire en valait la peine, la perte du commerçant se chiffant à 110 000 francs. Un inspecteur envoyé sur les lieux eut vite fait d'éclaircir le mystère, les vols coïncidant avec l'entrée en service d'une domestique, Denise Farin, 29 ans.

Après des explications passablement embrouillées, la servante a reconnu ses méfaits et restitué l'argent mal acquis. Elle a ensuite pris le chemin de la prison de Pont-l'Évêque. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   L'ouverture d'un marché à Touques.   -   A dater du 13 octobre, un marché aux bestiaux se tiendra le mercredi de chaque semaine, de 9 h. à midi, sur la place Lemercier pour les gros animaux et sur la place Saint-Pierre pour les veaux, porcs et moutons.

Les droits de place ont été fixés comme suit : chevaux, taureaux, bœufs, vaches, 30 francs ; veaux, moutons, brebis, agneaux, porcs, 15 francs ; porcs de lait, 10 francs.

Le service sanitaire sera placé sous la surveillance de M. Treffel, vétérinaire à Deauville. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   Un chauffeur ivre écrase une mère de quatre enfants.  -   Dans la traversée du bourg de Touques, un camion de l'entreprise Mertz et Gonnin, de Pont-l'Évêque, après avoir effectué plusieurs embardées, est monté sur le trottoir, fauchant une passante Mme Henriette de Seixas, née Richard, 32 ans, mère de quatre enfants qu'accompagnait son fils aîné âgé de 5 ans. La malheureuse a été tuée sur le coup ; l'enfant est sorti indemne de l'accident.

Le conducteur du véhicule Marcel Mulet, 43 ans, demeurant à Coudray-Rabut,  qui était en état d'ébriété, poursuivit sa route jusqu'à Pont-l'Évêque où il a été appréhendé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1950   -   Des bottes qui conduisent en prison.   -   Un individu s'étant présenté chez Mme Leparmentier, marchande de chaussures à Touques, de la part de M. Roger Courtin, de la Croix-Sonnet se faisant remettre une paire de bottes pour le compte de ce dernier.

Rencontrant le lendemain M. Courtin, la commerçante devait apprendre qu'elle avait été victime d'un filou. Il s'agissait d'un nommé Ardillon, 25 ans, tâcheron, domicilié rue Darale à Trouville, qui a été appréhendé. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juillet 1950   -   Trois bonnes prises.   -      Ainsi que nous l'avons annoncé la semaine dernière, la police trouvillaise a mis la main au collet de l'auteur du cambriolage de la Laiterie Coopérative de la Touques, rue du Général de Gaulle, et de ses complices. On connaît aujourd'hui leur identité : Georges Rivière, 19 ans, peintre ; son père, 43 ans, et son frère, 24 ans, plongeur dans un restaurant de Deauville, tous les trois domiciliés à Touques.

La sottise du trio aura d'ailleurs causé sa perte. Les enquêteurs apprenaient en effet lors de la fête communale que Rivière père, dont la principale ressource consistait en une pension maladie de la Sécurité Sociale, s'était rendu acquéreur d'un manége pour la somme de 90 000 francs. Par ailleurs, Georges Rivière effectuait depuis quelque temps des dépenses hors de proportion avec ses gains.

Longuement interrogés les coupables ont passé des aveux. Le vol avait été commis par Georges qui connaissait les lieux pour avoir travaillé dans l'établissement et toute la famille s'employa à dilapider les 674 000 frs que rapporta l'opération. La Coopérative Laitière est rentrée en possession de 319 000 francs.  Rivière père et fils ont été déférés au Parquet de Pont-l'Évêque.  (Le Bonhomme Libre)

TOUQUES (Calvados)

TOUQUES  -  Ruines de Saint-Arnoult (XIe siècle)

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