Septembre
1859 - Une chute. - Le
23, le sieur Dominique Mulot, maître maçon à Trouville, est tombé
d'un échafaudage placé à une hauteur d'environ sept mètres, près
d'un bâtiment situé à Tourgéville ; il a succombé peu de temps
après. (Source : Le journal de Honfleur)
Juin
1861 -
Interdit provisoirement.
- M.
le ministre de l'instruction publique et des cultes vient de prendre un
arrêté aux termes duquel est interdit provisoirement, dans les écoles
primaires publiques et libres de l'empire, l'ouvrage intitulé :
« Petit Cathéchisme pour les temps présents »,
publié à Paris par la librairie Lecoffre, et à Saint-Brieuc, par l'imprimeur-libraire
Prudhomme.
Aucun
cathéchisme autre que le diocésain ne doit d'ailleurs être introduit
dans les écoles. ( L’Ordre et la Liberté )
Juin
1861 -
Arrêté de M. le Préfet.
- Par
arrêtés de M. le préfet, datés du 4 juin, sont nommės :
-
Adjoint au maire de la commune de Tourgéville, M. Congnet
(Etienne-Fontenelle), en remplacement de M. Sochon, démissionnaire.
-
Adjoint au maire de la commune de Saint-André-d'Hébertot, M.
Marmion (Pierre). ( L’Ordre et la Liberté )
Juin
1861 -
Avis aux militaires. -
Par un
ordre du jour à la date du 31 mai, M. le maréchal Magnan, commandant
le corps d'armée, dans lequel se trouve placée la 2e
division militaire, vient de défendre aux troupes sous ses ordres de se
baigner isolément.
MM.
les chefs de corps et de détachements devront, à cet égard, exercer
la plus active surveillance pour empêcher des actes malheureux de
désobéissance dont plusieurs militaires ont été victimes tout
récemment. (
L’Ordre et la Liberté )
Janvier
1863 -
Par arrêtés, en date des 10 et 13 janvier. -
M.
le préfet du Calvados a nommé :
-
M. Angenou (Pierre), maire de la commune de Saint- Désir.
-
M. Leforestier, comte de Vendeuvre (Anatole), maire de la commune
de Vendeuvre.
-
M. Sochon (Jacques-Aimé-Ferdinand), adjoint de la commune
de Tourgéville, en remplacement de M. Congnet, démissionnaire.
-
M. Levillain (Louis-Guillaume-Arsène), adjoint de la commune de
Saint-Désir, près Lisieux. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre
1866 -
La migration.
- On ne se
rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme depuis ces jours
derniers, autant d'oiseaux venant des contrées septentrionales, surtout
des cigognes, des grues et des hérons. On doit voir là l'indice
précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les
astronomes comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits
des 12 et 13 de ce mois.
A
cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre
d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du
siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Janvier
1867 -
Le froid.
- la soirée
et une partie de la nuit de samedi à dimanche dernier ont été
marquées par une température exceptionnelle.
Il
est tombé, pendant plusieurs heures consécutives une sorte de pluie
fine et glacée qui a converti nos rues et nos places publiques en une
véritable mer de glace, sur laquelle les mieux aguerris ne parvenaient
que fort difficilement à conserver l'équilibre. Aussi les chutes
ont-elles été nombreuses.
Plusieurs
d'entre elles ont donné lieu à des accidents plus ou moins graves.
Janvier
1867 -
La neige.
- Pendant deux
jours, mais principalement dans la nuit de mardi à mercredi dernier, la
neige est tombée en grande abondance, tant à Caen qu'aux environs.
Les
lettres que nous recevons de nos correspondants, nous informent que le
même fait s'est produit sur tous les points du département.
Janvier
1870 -
Le Canton.
- Voici les
noms des communes qui doivent faire partie du nouveau canton de
Trouville, si l’enquête n'y apporte aucun changement. Il se
composerait des communes de Trouville, Deauville, Villerville, Touques,
Saint-Arnoult, Bénerville, Tourgéville, prises aux dépens du
canton de Pont-l’Evêque, et des communes de Blonville et Vauville,
détachées du canton de Dozulé. Sa population serait de 10.115
habitants.
Pour
compenser la perte que subirait, le canton de Pont-l'Evêque, on lui
attribuerait trois communes du canton de Blangy,
Saint-Julien-sur-Calonne, Pierrefitte et le Vieux-Bourg, plus la commune
de Glanville qu'on détacherait du canton de Dozulé.
Les
cantons de Honfleur et de Cambremer resteraient tels qu'ils sont
actuellement.
Août
1873 -
Glanage.
- Au
moment des récoltes, il est utile de rappeler un arrêt de la Cour de
cassation qui concerne le droit de glanage. Les propriétaires et
fermiers pensent faire
un acte de générosité en laissant les pauvres de la commune qu'ils
habitent râteler et grappiller après l'achèvement de la
récolte.
C’est
une erreur, il résulte de la jurisprudence de la cour suprême que ce
n'est pas un acte de philanthropie qu'ils exercent, mais un devoir
qu'ils accomplissent.
Mars
1879
-
Suspension. -
A
la
suite d'une altercation assez vive qui a eu lieu, à Tourgeville, entre
M. le Sous-Préfet
de Pont-l'Évêque et M. E. Simon, maire de Saint-Arnoult,
celui-ci a été suspendu pour deux mois de ses fonctions de maire,
« pour avoir manqué de respect au sous-préfet dans l'exercice de
ses fonctions et revêtu de ses insignes. »
Février
1882
- Morts
accidentelles.
- La semaine
dernière, la nommée Angélique Geslin, femme Perelle, 50 ans, occupée
au ménage à Vire, rue des Usines, a été trouvée noyée, à peu de
distance de son domicile, dans la rivière la Vire, où elle était
allée laver du linge. La levée et la constatation du cadavre ont fait
connaître que la mort était accidentelle.
Jeudi,
vers quatre heures du soir, la nommée Louise Caillebotte, 18 ans,
domestique chez le sieur Colard, propriétaire à Tourgéville,
s'est noyée dans une mare.
Jeudi
matin, l'instituteur de Saonnet venait chercher son mobilier à Bayeux.
Le sieur Auguste Lesueur, âgé de 60 ans, qui avait prêté sa voiture,
l'accompagnait. En arrivant à Vaucelles, village de Nihault, tous deux
descendirent, par un malheureux hasard, le sieur Lesueur s'embarrassant
les jambes dans les guides, tomba la face contre terre, se brisa le
crâne et rendit le dernier soupir. Quelques instants après, il fut
transporté à son domicile.
Janvier
1884 - Mort de froid.
– Le
nommé Michel-Jacques Devaux, âgé de 63 ans, ayant habité Trouville,
a été trouve mort à Tourgéville, sur un petit tertre au bord de la
route. Les constatations ont fait reconnaître que la mort était
attribuée à une congestion cérébrale, déterminée par le froid et
la misère. Cet homme, qui couchait dehors, était malade depuis
plusieurs jours.
Avril
1891 -
Les plages du Calvados. -
Lundi, a eu lieu, à
Caen, l'adjudication des plages du Calvados. Beuzeval, sur une mise à
prix de 500 fr. ; Arromanches, à 150 fr. et Tourgéville, à 100 fr.,
n'ont pas trouvé preneurs. Partie de Trouville (Roches Noires), 500 fr.
; Deauville, 200 fr. ; Honfleur, 50 fr., ont été adjugés à des
particuliers avec des surenchères relativement
insignifiantes.
Les
plages de Saint-Aubin, 1 000 fr. ; Courseulles, 250 fr., et Langrune,
200 fr., ont été adjugées aux communes.
Mais
à Villers-sur-Mer le pompon ! La mise à prix de la plage était fixée
à 2 025 fr., la commune s'en est rendue adjudicataire pour 4 050 francs
Or,
écoutez ceci : il y a six ans, la commune s'était aussi rendue
adjudicataire du même terrain, mais pour 1 000 fr. seulement, et elle a
trouvé moyen d'y manger 2 à 3 000 fr.
Comment
fera-t-elle pour s'en tirer en payant 4 050, plus les frais
d'adjudication et les constructions en planches ? Est-ce que quelque
conseiller municipal généreux y mettra du sien ? Nous en doutons.
Certains entrepreneurs trouveront plutôt le moyen d'y faire leur
beurre.
Octobre
1891 -
Récompense honorifique. -
Une
médaille d'argent de 2e
classe a été décernée à M. Jean Davos, de Tourgéville
(Calvados), a été blessé le 14 juillet 1891, en
maîtrisant un cheval emporté. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1894 -
Arrestation mouvementée d’un voleur d’église.
- L'autre
dimanche, on vint prévenir l'abbé Gohier, curé de Tourgéville,
ancien vicaire de St-Julien de Caen, qu'il y avait un voleur dans son
église. Il se leva, prit son revolver et courut à l'église. Le voleur
enfermé en dedans essayait d'ouvrir la porte principale que les sieurs
Fouillet et Tromplin maintenaient difficilement fermée. L'abbé Gohier
leur dit de lâcher prise et, à peine la porte entr'ouverte, il tira
plusieurs coups de revolver, pour effrayer le voleur. En même
temps, Fouillet et Tromplin se jetaient sur lui. Celui-ci fit une
résistance désespérée.
Enfin,
Tromplin le renversa d'un coup de bâton sur la nuque. On lui lia les
pieds et les mains, puis il fut porté à la gendarmerie de Trouville.
Enfermé, dans la chambre de sûreté, il essaya de s’en
échappé le lendemain matin, comme on l'ouvrait, en se jetant sur le
gendarme Lombard et le saisissant à la gorge. Il fallut l'aide de deux
autres gendarmes pour le maîtriser.
Ce
dangereux malfaiteur, qui avait dit se nommer Léon Carbonel, a été
écroué à Pont-l'Evêque où on l'a reconnu pour un
nommé Abgrall, plusieurs fois condamné et bandit fort
dangereux.
Pour
entrer dans l'église de Tourgéville, il avait démoli un curieux
vitrail du XVe siècle. Il avait en vain essayé de forcer la porte de
la sacristie et avait brisé les troncs qui ne contenaient que dix
centimes.
(Source
: Le Bonhomme
Normand)
Mars
1894 -
Un vol d’église. -
Laurent
Abgrall, 28 ans, est un
voleur de profession déjà riche de condamnations. Dans la nuit du 22
janvier, il pénétra, en brisant un vitrail dans l'église de
Tourgéville. Il brisa un tronc où il trouva un peu de menue monnaie,
mais il ne put forcer la porte de la sacristie.
Au
moment où il sortait de l’église, il fut arrêté par le curé et
les sieurs Pouillet et Trouplin et les menaça « d'écrire à
Rochefort». Enfermé dans la chambre de sûreté de Trouville, il
chercha à s'évader et faillit étrangler un gendarme. Il est condamné
à 20 ans de travaux forcés. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1898 -
Baigneuse sans gêne.
- La
saison se prolonge. Les
intrépides peuvent encore prendre des bains de mer. Une dame de
Tourgéville-les-Sablons, près Trouville, en prend presque tous les
jours. Mais elle a un tort, c'est de se déshabiller, et de s'habiller
dans une cabine où il n'y a pas de porte à la grande joie des amateurs
du nu.
Seulement,
comme des enfants passent souvent de ce coté, cette baigneuse sans
gène mériterait bien qu'on lui dressât, procès-verbal pour outrage
public à la pudeur. Nous en avons vu dresser pour moins que ça.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 -
Suicides. -
La
veuve Roussel, 46 ans, domestique à Tourgéville, près Trouville,
s'est pendue.
—
Le sieur Charles Déguillon, 39 ans, propriétaire à Heuland,
près Dozulé, s'est suicidé en se pendant dans sa cave. Le
désespéré était malade depuis plusieurs années.
—
La femme Jannot, 68 ans, cultivatrice à Boissey, près
Saint-Pierre-sur-Dives, s'est noyée dans la mare située dans sa cour.
La pauvre femme avait la manie de la persécution.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
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