Mars
1832 -
Cour d'Assises du Calvados.
- Les
vaches de la dame Lesueur s'étant échappées un matin du mois de décembre
dernier, elle fut sortie pendant plus d'une heure de son domicile, dans
la commune de Tournay, pour les faire rentrer.
Au
retour elle trouve un des carreaux de sa fenêtre brisé, inquiète elle
ouvre sa porte et aperçoit dans son escalier le nommé Frédéric
Isabelle, qui lui dit, sans trop se déconcerter, qu'il venait de voir
si elle dormait. La dame Lesueur, qui ne dormait ni ne rêvait, appela
ses voisins, qui lui déclarèrent qu'Isabelle connaissait son absence,
puisqu'ils l'en avaient informé, et puis un coffre à argent dont la
serrure à moitié arrachée, laissait bailler la couverture, soulevée
par un manche à balai, et la porte déjà forcée d'une armoire, ne
laissèrent aucun doute sur le but de la visite qu'Isabelle venait faire
chez la dame Lesueur.
Aussi,
malgré ses dénégations rendues stériles par les charges résultant
de l'instruction et d'une fort mauvaise réputation, Isabelle a-t-il été
condamné à 5 années de travaux forcés.
(Le Pilote du Calvados)
Août
1847 -
Cour d'assises du Calvados.
- Plusieurs
affaires de vol ont été expédiées dans cette première journée.
Dans
la nuit du 5 au 6 mai, une, vache fut volée dans un herbage de la
commune de Tournay-sur-Odon, un bâton fut saisi à la place, Les
soupçons se portèrent sur le sieur Jean-François Soutin, marchand de
bestiaux, de Mesnil-Augrain.
On
se rendit à son domicile, l'accusé prit la fuite, mais il fut bientôt
arrêté et la vache trouvée dans sa grange. Il convint de tout, mais
il rétracta ses aveux dans l'instruction. Il a déjà été condamné
à 3 ans d'emprisonnement pour vol et 5 ans de surveillance.
Cette
fois, convaincu d'avoir commis un vol avec effraction, dans un enclos,
il subira la peine de 5 ans de travaux forcés sans exposition.
(source : Journal de Honfleur)
Février
1849 -
Cour d’Assises du Calvados.
- La session du 1er
trimestre s'est ouverte à 10 heures, sous la présidence de M.
le conseiller Le Menuet de la Jugannière, désigné par suite
d'empêchement temporaire de M. le conseiller Régnault indisposé.
Trois
affaires ont été jugées à cette audience.
—
Depuis plusieurs années, Jean-Jacques Noël, âgé de 48 ans
cultivateur, né à Pafouru-sur-Odon, domicilié à Tournay-sur-Odon,
était en relation d'affaires avec le sieur Leprince, marchand mercier
à Caumont. II lui négocia plusieurs effets qui furent exactement
payés, mais en 1842 et 1843 il lui transmit cinq billets à ordre qui
ne furent pas acquittés par les débiteurs. L'huissier, ne trouvant pas
de fonds au domicile élu, rédigea des protêts par suite desquels le
sieur Leprince fut obligé de payer les billets. L'accusé Noël fut
exproprié à la requête d'un autre créancier.
Le
sieur Leprince n'ayant pu être colloqué à l'état d'ordre, voulut
agir contre les souscripteurs de ces billets et demanda à l'accusé de
lui donner les renseignements nécessaires à cet effet ; mais il lui
avoua alors que ces signatures étaient imaginaires et que, c'était lui
qui les avait apposées sur les billets qu’il lui avait négociés. Le
sieur Leprince, auquel il avait été donné des espérances de paiement
tant de la part de l'accusé que de la part de la famille, ne porta pas
plainte immédiatement et ce ne fut qu'après
avoir été trompé sur l'exécution de ces promesses, qu'il se décida
à faire contre Noël sa déclaration à la justice.
L'accusé
a renouvelé devant le juge les aveux qu'il avait faits lors de son
arrestation et il ne se défend qu'en disant qu'il avait l'espérance
d'acquitter les faux billets confectionnés par lui.
Habilement
défendu par Me G.
Delangle, Noël en faveur duquel le jury, en rendant un verdict de
condamnation sur tous les chefs, a néanmoins admis des circonstances
atténuantes, n'a été frappé que de la peine correctionnelle d'une
année d'emprisonnement. (source
Journal de Honfleur)
Mai
1856 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Audience
du 8 mai. — Hubie (Henri-Jacques),
23 ans, maçon, demeurant à Tournay-sur-Odon.
Lemarquier
(Jean-Jacques), 28 ans, journalier, demeurant à St-Vaast. Grosse (Louis-françois-Victor),
20 ans, domestique,
demeurant à Tournay-sur-Odon.
Le
17 janvier dernier, sur les 7 heures du soir, un sieur Aimé Marc entra,
à Tournay-sur-Odon, dans l'auberge
d'un sieur Farolet, où se trouvaient un certain nombre de buveurs plus
ou moins échauffés, parmi eux se faisait remarquer Hubie, qui
paraissait disposé à chercher querelle à tout le monde.
Voyant
cela, Marc sortit et se rendit dans le cabaret de Vaudry, où il fut
bientôt rejoint par Hubie, Lemarqnier et Grosse. Ceux-ci, qui
paraissaient l'avoir suivi pour lui chercher querelle, feignirent de
vouloir le faire chanter ; puis, comme il s'y refusait, ils allaient se
jeter sur lui ; mais Vaudry les mit tous à la porte. Une fois dehors,
la querelle recommença, puis, au bout d'un instant, on entendit de chez
Vaudry des cris de détresse poussés par Marc, « Vaudry, disait il, à
mon secours, vous n’êtes pas brave de me laisser assassiner ainsi ;
Ils sont quatre ou cinq sur moi. —
A ce moment, la femme Vaudry sortit, elle vit Marc entouré de
ses agresseurs, à moitié renversé et couvert de sang. — Il fut
recueilli et transporté chez lui, il avait reçu à la tête un coup de
pierre qui lui avait brisé le crane. Au bout de trois jours il expira.
—
Tels étaient les faits que l*accusation reprochait à Hubie et a ses
deux complices. La culpabilité de Lemarquier et de Grosse n’a pas
paru au jury suffisamment établie, et il a rendu en leur faveur un
verdict de non-culpabilité, Hubie a été condamné à 5 ans
d'emprisonnement. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1858 - Cour d’AssIses du Calvados. - Président
de M. Renault, conseiller. Audience du 1er février.
Le
lundi 1er février, a eu lieu l'ouverture de la première
session de la Cour d’assises du Calvados pour 1858. Nous commençons
aujourd’hui le compte-rendu des affaires portées dans cette session :
—
Le nommé Carnet (Eugène-Victor), né à Avranches le 15 mars 1857,
sans domicile, était accusé d avoir, à l’aide d’effraction
extérieur, et d’escalade, en la commune de Tournay-sur-Odon, le 11
décembre dernier, soustrait une montre et une somme d’argent au
préjudice d’une dame veuve Lebidois.
Le
jour du vol vers trois heures de l’après-midi, la dame Lebidois
quitta sa maison, après en avoir fermé la porte à clef. Dix minutes
après elle revint et aperçut un individu qui sortait de chez elle par
la croisée et prenant la fuite à travers la campagne. Il fut constaté
que le malfaiteur s’était introduit dans la maison, en brisant un
carreau de la fenêtre, dont il avait escaladé l’appui et avait
fracturé la porte d’une armoire pour s’emparer d’une montre et de
20 centimes. Le voleur qui n’était que Carnet, fut poursuivi et
bientôt arrêté en la commune de Tracy-Bocage, et comme on retrouva
sur lui la montre soustraite il fut forcé de faire des aveux.
Déclaré
coupable mais avec circonstances atténuantes, Carnet qui a déjà subi
quatre condamnations dont deux pour vol a été condamné à la peine de
cinq ans de réclusion.
(Source : Le journal de Honfleur)
Novembre
1858 - Un faussaire. -
Depuis quelque
temps, un sieur T….., demeurant à Tournay-sur-Odon, canton de
Villers-Bocage, était soupçonné de fabriquer de la fausse monnaie.
Hier, au moment où la gendarmerie se rendait chez lui pour procéder à
une perquisition, T….., s'est emparé d'une bouteille de vitriol, dont
il a vivement absorbé le contenu. Il est tombé foudroyé.
Sa
concubine a voulu suivre son exemple, mais le brigadier de gendarmerie
de Villers s'est précipité sur la bouteille et s'en est emparé,
malgré une vive résistance. Dans la lutte, le brigadier a eu les mains
brûlées. La femme T….., a été arrêtée. ( Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Décembre
1858 - le suicide. -
Voici le
récit complet du drame qui vient de s'accomplir à Tournay-sur-Odon :
Le
dimanche 28, en vertu d'un mandat d'amener de M. le procureur impérial,
le maréchal-des-logis Boulai, commandant la brigade de Villers-Bocage,
se fit accompagner de deux
de ses gendarmes pour se rendre à Tournay, où un nommé Dhermilly,
repris de justice et en surveillance, avait son domicile. Il était
prévenu de fabrication et d'émission de fausse monnaie.
Sachant
que Dhermilly fréquentait très régulièrement le petit marché qui se
tient le dimanche matin à Noyers, le maréchal-des-logis s'arrêta dans
cette localité. Ses recherches furent infructueuses, et la petite
escouade se dirigea sur Tournay. A peine avait-elle fait quelques pas
sur la route impériale de Caen, qu'elle aperçut Dhermilly sortant d'un
cabaret et tenant à la main une bouteille de cidre. Le
maréchal-des-logis l'arrêta et le fit fouiller. On ne trouva sur lui
qu'une pièce de 2 fr. de bon aloi.
Arrivés
à Tournay, le maréchal-des-logis donna l'ordre à ses hommes de garder
les issues de la maison qu'habitait Dhermilly pendant qu'il y entrerait,
accompagné du malfaiteur, pour pratiquer des recherches.
Aussitôt
entré, il se trouva en présence d'une femme qui était la concubine de
Dhermilly, se plaça entre eux, et les tint à distance l'un de l'autre.
« Mon major, dit Dhermilly au maréchal-des-logis, ne me
permettrez-vous point de boire au moins un verre de cidre ? » Dhermilly
s'empare aussitôt d'un verre, se tourne de côté pour la remplir, et
appelle sa concubine pour qu'elle y touche la première. Le gendarme s'y
oppose. Dhermilly porte le verre à ses lèvres et boit le contenu,
tandis que la femme s'écrie d'une voix déchirante : « Le
malheureux ! il s'empoisonne ! ».
Le
maréchal-des-logis de s'élancer aussitôt sur Dhermilly et de lui
arracher des mains le verre et la bouteille. Celle-ci contenait de
l'acide nitrique. Il y eut un moment de lutte, Dhermilly, qui joignait
à la ruse beaucoup de force et d'adresse, se dégage et se précipite
vers la ruelle de son lit, où il tenait caché un fusil chargé et
amorcé. Il le saisit et couche en joue le brave gendarme, celui-ci se
jette sur l'arme, la relève vivement et l'arrache des mains du
criminel, sans qu'il ait pu en faire usage.
Dhermilly,
à ce moment, tombe à genoux, décroche un christ appendu au chevet de
son lit, l'élève au-dessus de sa tête en s'écriant :
« Celui-là seul me connaît ! » puis il l'embrasse avec une
ardeur fébrile, et, se tournant vers le gendarme, il lui demande
pardon. Les convulsions s'emparent de lui, et il se tord sur le parquet
dans d'atroces douleurs.
Le
maréchal-des-logis lui demande s'il ne voulait point voir un prêtre.
Sur un signe affirmatif de Dhermilly, il fît mander par un de ses
gendarmes M. le curé de Tournay. Cet ecclésiastique arriva en toute
hâte auprès du moribond et put recevoir sa confession. Deux heures
après, Dhermilly avait cessé de vivre.
Sa
concubine a été conduite devant M. le procureur impérial, et de
nombreuses pièces de conviction ont été déposées au parquet. (
Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1860 - Un accident du travail.
-
Le 10 courant, le nommé Courcy André, âgé de 72 ans,
journalier, né et demeurant à Tournay-sur-Odon, travaillait dans une
carrière appartenant à M. le vicomte de Rugy, propriétaire à
Villers-Bocage, lorsqu'un éboulement de terre le précipita dans un
chantier inférieur de deux mètres à celui où il travaillait, le
malheureux Courcy, étant tombé la tête sur une grosse pierre, s'est
tué sur le coup. La victime de cet accident laisse une veuve sans
fortune, paralysée depuis vingt ans. ( L’Ordre et la Liberté)
Juillet
1861
-
M. le préfet du Calvados, accord des secours.
-
Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre
de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados,
avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Caen.
Airan,
- Travaux au cimetière.
50 fr.
Amayé-sur-Orne,
- Travaux au presbytère.
50 fr.
Amayé-sur-Seulles,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr.
Authie,
- Travaux au cimetière.
100 fr.
Bonnemaison,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr.
Canteloup,
- Travaux à l'église.
150 fr.
Carpiquet,
- Travaux à l'église.
150 fr.
Cormelles.
- Travaux d'utilité communale.
84,29 fr.
Épron,
- Classement des archives municipales.
Esquay-Notre-Dame
- Travaux an cimetière.
23 fr.
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
- Travaux à l'église.
150 fr.
Hamars.
- Travaux à l'église.
50 fr.
Landes.
- Travaux au cimetière. 50
fr.
Lasson.
- Travaux à l'église.
100 fr.
Loucelles.
- Travaux au cimetière et à l’église. 100
fr.
Maisoncelles-sur-Ajon.
- Travaux à l'église.
50
fr.
Mesny-Patry.
- Travaux au presbytère. 100 fr.
Moult.
- Travaux au cimetière.
100 fr.
Plumetot.
- Classement et installation des archives.
100 fr.
Rosel.
- Travaux à l'église.
50 fr.
Tournay-sur-Odon.
Travaux au cimetière.
50 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Octobre
1862 - Infanticide ?
- Dans la journée d'hier, la brigade
de gendarmerie de Villers-Bocage a arrêté, à Tournay, la nommée Anne
Roze, âgée de 33 ans, dentellière, accusée d'infanticide. La justice
informe. (l’Ordre et la Liberté)
Août
1863 - Un incendie.
-
Dans la nuit de lundi à mardi, vers 9 heures 1/2, un incendie
assez considérable a éclaté dans la commune de Tournay-sur-Odon,
hameau de Villodon. Huit maison auraient été la proie des flammes, et,
aujourd'hui, plusieurs familles sot sans asile.
Ce
n'est qu'à 5 heures du matin environ qu'on est parvenu à se rendre
maître du feu. (l’Ordre et la Liberté)
Février
1864 - A l'honneur. - Le
Moniteur universel de dimanche contient une liste des personnes à qui
ont été décernées des
médailles d'honneur pour actes de dévouement. Parmi ces personnes,
nous trouvons le nom du sieur Renouf (Jean-Émile-Alfred), cavalier au
2e régiment de hussards, en congé à Landes, qui a obtenu une
médaille en argent de 2e classe, pour avoir puissamment concouru à
l'extinction d'un incendie à Tournay-sur-Odon, le 17 août 1863.
(l'Ordre et la
Juillet
1867 -
Un chien errant. - Le 20 de
ce mois, à 2 heures du soir, un chien errant, qui s'était rué sur
plusieurs autres, a été abattu dans le bourg de Villers-Bocage.
Le
21 au matin, M. Letulle, vétérinaire, a fait l'autopsie du cadavre et
a reconnu que cet animal était atteint d'hydrophobie. Plusieurs des
chiens sur lesquels il s'était rué ont été abattus et des mesures
sont prises pour qu'elle le soit tous.
Ce
chien avait parcouru les communes d'Épinay et de Tournay-sur-Odon où
il avait mordu plusieurs chiens, dans la nuit et les jours précédents.
L'autorité municipale, informée par les soins de la gendarmerie, a
requis l'abattage de ces animaux. L'on a pu jusqu'à présent découvrir
le propriétaire du chien hydrophobe.
Janvier
1868 -
Découverte d'un cadavre. -
Le 21 de ce mois, le maire de la commune de Tournay-sur-Odon et
la gendarmerie de Villers-Bocage ont été informés que le sieur Lecoq
Jean-Baptiste, âgé de 62 ans, cultivateur, n'avait pas été vu depuis
le 18 de ce mois et que tout portait à croire qu'il était mort dans
son domicile, qui n'avait pas
ouvert depuis cette époque. Ils se sont rendus sur les lieux et ont
fait procéder à l'ouverture de la maison, où ils ont trouvé le
cadavre du sieur Lecoq, couché dans son lit et déjà dans un état de
putréfaction complète.
M.
Collet, docteur-médecin à Noyers, ayant été appelé, a déclaré que
Lecoq est mort des suites d'une congestion cérébrale et que la
malveillance était étrangère à sa mort.
Le
18, dans l'après-midi, Lecoq dit à sa voisine qu'il se trouvait
indisposé, qu'il allait faire chauffer un pot de cidre, le boire, puis
qu'il allait se coucher dans son lit et bien se couvrir.
Août
1872
- Démission.
- Nous
avons parlé dernièrement de la démission probable de presque tout un
conseil municipal d'une commune du canton de Villers-Bocage. Cette
démission est maintenant un fait accompli. La commune est celle de
Tournay-sur-Odon. Neuf conseillers sur douze, et parmi eux l'adjoint, se
retirent, à la suite d'un malentendu
pour règlements de compte de travaux publics.
Janvier
1874
-
Fait divers. -
Un garde des
environs de Tournay a fait un procès à trois chasseurs.
L’affaire
s'est terminée chez le cabaretier, les trois chasseurs ont eu raison...
de celle du garde.
Et, il était si peu gris, l'homme à la plaque, qu'il a fallu aller le
reconduire et le coucher.
Très-bien !... c'est le garde qui a dressé procès-verbal aux
trois chasseurs…...
Mais
qui a dressé procès-verbal au garde pour ivresse manifeste
?
Mars
1876
-
Mort accidentelle. -
Le 9 courant,
vers une heure de l'après-midi, un propriétaire de Tournay-sur-Odon,
le nommé Jean Lerot, âgé de 57 ans, parcourait, avec une voiture
chargée de bois, le chemin d'intérêt commun n° 24, d'Aunay à
Mesnil-Ouzouf, il marchait à la gauche du cheval. Arrivé sur le
territoire de la commune d'Ondefontaine, il tomba tout à coup, la face
contre terre, en avant de la roue du véhicule, qui ne l'atteignit pas,
le cheval continua sa route. Quand on releva le sieur Lerot, il avait
cessé de vivre depuis plusieurs heures.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le
Calvados -
Arrondissement de
Caen : Blainville,
école mixte ;
Curcy, école de filles ;
May-sur-Orne, école
de garçons ;
Hamars, école de garçons ;
Norrey, école
mixte ; Tournay-sur-Odon ;
école de
garçons ; Missy, école
de garçons.
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours.
- Le Conseil,
conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500
fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au
budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de
filles.
Ce
crédit, qui existe depuis longtemps, a toujours été employé en
indemnités personnelles aux institutrices qui dirigent les écoles
facultatives de filles, de manière à rapprocher
le plus possible leurs émoluments de ceux déterminés par la loi pour
les écoles obligatoires.
Tournay-sur-Odon
, 504
habitants, Mme Duchesnay (Félicité), 30 élèves payantes, 21
gratuites ; 700 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle
accordée à 35 fr. École
et ouvroir bien dirigés par deux religieuses.
Septembre
1880 - Mort
accidentelle. -
Dimanche, à
Tournay-sur-Odon, la nommée Marie Heudier, veuve Marie, âgée de 60
ans, a été trouvée noyée dans le lavoir de M. Lainey, où elle
était occupée à laver du linge. On présume que cette femme a fait un
faux pas en descendant et est ainsi tombée dans l'eau.
Septembre
1882 - Difficultés municipales.
- Nous avons précédemment annoncé que neuf conseillers de la
commune de Tournay-sur-Odon avaient donné leur démission, à la suite
d'un conflit qui avait éclaté entre eux et le maire de cette commune,
à cause de la mauvaise exécution de travaux que le maire de
Tournay-sur-Odon avait fait
faire sans observer les formalités exigées par la loi. Le 15 septembre
ont eu lieu les nouvelles élections : les neuf conseillers
démissionnaires ont été réélus à une grande majorité.
Janvier
1893 - Infanticide.
- Nous
avons annoncé que la fille Eugénie Lebidois, domestique à
Tournay-sur-Odon, avait été écrouée à Caen sous l'inculpation
d"infanticide. C'est la quatrième fois qu'elle était mère, on
suppose qu'aussitôt la naissance, elle aura étouffé l'enfant et
brûlé ensuite le petit cadavre, espérant ainsi faire disparaître
toutes traces. ((Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Condamnés acquittés. -
Le 2 juillet,
une tentative de vol était commise la nuit chez la dame Pastel,
propriétaire à Tournay-sur-Odon. Les soupçons se portèrent sur des
individus de Baron : Louis Morin, 18 ans, et Constant Gaucher, 21 ans.
Poursuivis
devant la police correctionnelle, ils furent condamnés à un an et un
jour de prison chacun. Mais, sur appel, ils furent renvoyés devant le
jury, qui les a acquittés faute de preuves. Défenseurs : MMe Moussard et Lemazuriar. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1912 - Ivresse. - Procès verbal a
été dressé au nommé Victor Bertot, 47 ans, domestique a Nogers, qui
était en complet état d'ivresse a Tournay sur Odon.
Coups.
- Le garde particulier Lemonnier, ayant dressé procès-verbal aux
nommé Jules Derene, 24 ans, journalier chez M. Denis, à
Landes-sur-Ajon, pour passage à travers un champ ensemencé, a
été frappé violemment au visage par cet individu qui a déjà un
casier judiciaire garni.
Septembre
1917 -
Un joli cadeau. -
C'est
celui que vient de nous faire la Croix-Rouge américaine. Elle a envoyé
35 000 fr. au Conseil général, pour être distribués entre les
familles de mobilisés les plus éprouvées du Calvados, à raison de
100 fr. par famille. Hip !
Hip ! Hurrah !
for the Red-Cross !
Octobre
1917 -
Sabotages. -
Le préfet de l'Allier vient de taxer les sabots à 3 francs,
alors que les mêmes sabots continuent de se vendre 6 et 7 francs la
paire dans les autres départements. La voilà bien pourtant la vraie
chaussure nationale et hivernale ! Chaussure historique aussi. Les
soldats de la révolution n'ont-ils pas sauvé la Patrie en sabots.
Octobre
1917 -
Victime du froid. -
En chassant, le soldat Émile Lebas, en permission chez ses
parents, à Tournay-sur-Odon, canton de Villers-Bocage, a découvert
dans un fossé le cadavre de M. Conard, 55 ans, demeurant au
Hom-d'Évrecy. Ce malheureux avait succombé à une congestion causée
par le froid.
Décembre
1917 -
Essence pour les battages. -
Les entrepreneurs
et cultivateurs qui ne peuvent se procurer dans le commerce l'essence
nécessaire à leurs battages, sont
informés qu'il peut leur être délivré à la Direction des services
agricoles, rue de Bernières, 16, un bon d'essence livrable de suite par
la sous-intendance militaire de Caen.
Décembre
1917 -
Battues de sangliers. -
Dans la région de
Trois-Monts, Tournay-sur-Odon, Fresney-le-Puceux et
Sainte-Honorine-du-Fay, les gardes-chasse ont abattu sept sangliers dont
cinq laies, depuis le commencement
de décembre.
Janvier
1919 -
Battues de sangliers. -
Grâce à la vigilance des gardes de Fresney-le-Pucenx,
Tournay-sur-Odon, Trois-Monts et Ste-Honorine-du-Fay, sept sangliers
dont cinq laies, ont été abattus depuis le 1er décembre.
Les
agriculteurs sauront gré à ces habiles chasseurs d'avoir débarrassé
la contrée. En leur nom, nous leur adressons toutes nos félicitations
pour cet heureux résultat. (
Source : Le Moniteur du Calvados )
Juillet
1923 - Et les mœurs !
- Prévenue
que des faits scandaleux se passaient la nuit dans le dortoir de la
fromagerie de Tournay-sur-Odon, la gendarmerie a ouvert une enquête.
Trois jeunes gens et plusieurs jeunes filles dont l'une n'aurait que
quinze ans, sont inculpés d'outrages aux mœurs et d'excitation de
mineur à la débauche. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1925 -
Un cultivateur et son fils meurent dans les flammes.
- Un
grave incendie
dont les
conséquences furent
terribles puisque
deux personnes
y trouvèrent
une mort
atroce, vient
de mettre
en émoi
la petite
commune de
Tournay-sur-Odon située
quelques kilomètres
de Villers-Bocage.
C'est
au hameau
de Villodon,
dans une
ferme exploitée
par les
époux Bazin,
à une
faible distance
du calvaire
de la
paroisse, que
s’est
déroulé ce
drame poignant.
Vers
midi, M.
Bazin sortait
d'une étable
avec son
fils Raymond,
âgé de
4 ans, lorsqu'il
aperçut au
milieu de la
cour une
fumée épaisse
au-dessus du bâtiment couvert
en chaume et
servant de
grange.
Il
appela sa
femme qui
depuis quelques minutes,
était occupée
à sa toilette
au dernier
étage de
la maison
située de
l'autre coté
de la
cour. Ayant
ouvert la
fenêtre de
la chambre,
poussa un
cri de
frayeur en
voyant les
flammes qui
gagnaient rapidement
la toiture
de l'édifice.
Pendant
que son
mari donnait
l'alarme et
se dirigeait ensuite
vers les
bâtiments incendiés,
elle descendit
rapidement dans
la cour
et se
réfugia, vêtue
seulement d'un
peignoir
chez des
voisins.
On crut
d’abord que
le fermier
s’était
rendu
demander du
secours et
personne s'inquiéta
plus du
malheureux
qui devait
être retrouvé
une heure
après entièrement
carbonisé à l'entrée
de la grange
en feu.
Son fils
qui l'avait
suivit imprudemment
périt à
côté de
lui dans
les flammes.
Bien
que le
sinistre se
fut propagé
avec une
effrayante rapidité,
M. Bazin
s'était aventuré
au milieu
de la
fumée pour
sauver une
importante somme
d'argent cachée
par lui
dans
un trou
de la
muraille.
Le
père et
le fils
succombèrent à une
prompte asphyxie.
Les deux
cadavres gisant
à quelques
mètres de
la porte
d'entrée, furent
découverts par
M. Police,
chef de
brigade de Villers-Bocage
qui informa,
avec tous
les ménagements
possibles, l'infortunée
compagne du
cultivateur.
Mme
Bazin, qui
avait cru
son mari
à l'abri,
s'évanouit en
apprenant la
terrible nouvelle.
Malgré
l'intervention
rapide des
pompiers de
Villers-Bocage, les
communs de
la ferme
et la
grange où
étaient entassées
2.000 bottes de
foin furent
entièrement consumés.
L'habitation
menacée par
les flammes
put être
préservée.
Les dégâts
atteignent la
somme de
300.000 francs. Il
n'a pas
été possible
de déterminer
la cause
de cet
incendie.
Novembre
1925 -
Une septuagénaire meurt dans les
flammes.
-
Sur
le
territoire
de
la
commune
de
Tournay-sur-Odon,
à quelques
kilomètres
de
Villers-Bocage,
un
incendie
s'est
déclaré
hier
matin
dans
une
maison
insolée,
située
à
l'extrémité,
du
hameau
de
Villodon.
La
propriétaire
de
l'habitation,
une
femme
âgée
de
74
ans,
Mme
Collet,
a
péri
dans
les
flammes.
Bien
connue
dans
la
région,
où
elle
séjournait
depuis
de
longues
années,
la
septuagénaire,
qui
possédait
quelques
ressources,
vivait
cependant
de
mendicité,
tout
en
exerçant
par
intervalles
la
profession
de
chiffonnière.
L'hiver,
elle
parcourait
les
villages
du
canton
de
Villers,
en
s'occupant
de
la
vente
d'almanachs.
Assez
originale,
et
peu
estimée
dans
le
pays,
elle
était
accueillie
par
beaucoup
avec
méfiance
et
donna
lieu
récemment
à
une
enquête
de
la
gendarmerie
pour
vol
de
divers
objets.
La
femme
Collet
habitait,
comme
il
est dit
plus
haut,
une
maison
lui
appartenant,
en
bordure
de
la
route
d’Aunay-sur-Odon,
à la
Délivrande.
Personne
ne
franchissait
jamais
le
seuil
de
la
vagabonde.
On
savait
seulement
que
le
pauvre
logis
était
d'une
saleté
repoussante.
Un
lit
vermoulu
composait tout l’ameublement de l’unique pièce
encombrée
de
paille,
de
foin
et
de
fagots.
La
mendiante
couchait
sur
un
grabat
installé
à
quelques
mètres
de
l'entrée.
Hier,
une voisine Mme Sicot, sortait vers
10
heure
du
matin,
lorsqu’elle
aperçut
une
épaisse
fumée
au-dessus de la
masure.
Elle
donna
aussitôt l’alarme et
autre
débitante
du
village,
Mme
Leverdois
se
rendit
en
toute
hâte
à la
fromagerie
de
Villodon
,qui
informa
la
gendarmerie
de
Villers-Bocage
par
téléphone.
Le
feu avait
fait
des
progrès
rapides
et
avant
l'organisation
de
tous,
la
toiture
était
embrasée
entièrement.
M.
le chef de brigade de Police accouru le premier sur les lieux, s’efforça,
avec les personnes
présentes de combattre les ravages du feux.
Aucune
pompe à incendie n’étant encore
sur le théâtre
du sinistre,
on noya les décombres avec les moyens
de fortune,
après avoir fait remplir
d’eau
plusieurs fûts réquisitionnés
dans une ferme.
La maison
achevait de
se consumer
lorsqu'on découvrit
sous des
débris enflammées,
le cadavre
calciné de
la femme
Collet.
Surprise
par le
sinistre, la
malheureuse
avait dû
se diriger vers
le fond
du logement
pour retrouver
de l'argent
caché par
elle. On
découvrit, en
effet prés du cadavre,
une somme
de 280
francs en
coupures de
5 et
de 10 francs,
ces billets
étaient en partie
détruits.
Dès
qu'il eut
été avisé,
le capitaine Raggio,
commandant la
compagnie des
Sapeurs-pompiers de
Caen, se
transporta sur
les lieux
et procéda
une minutieuse
enquête. Il
résulte
des renseignements qu'il
a pu
recueillir que
le sinistre
a une
cause purement
accidentelle. Toute
idée de
malveillance doit
être écartée.
Juin
1928 -
Vol. -
Sur
dénonciation du
jeune Joseph
Taffet, âgé
de 19
ans, journalier
agricole à
Monts-en-Bessin, une
enquête est
ouverte par
la gendarmerie
de Villers-Bocage
sur un
vol d'une
dinde qu'aurait
commis une
ménagère de
Tournay-sur-Odon, au
préjudice de
M. Paul
Leboucher, demeurant
au même
lieu.
Janvier
1930 -
Foudroyé par une Congestion.
- Étonné de
n'avoir pas vu depuis plusieurs jours, M. Alfred Tallevast, 52 ans,
propriétaire à Tournay-sur-Odon, un voisin de
celui-ci prévenait le maire de la commune, M. Malcouronne, qui se
rendait au domicile du rentier et découvrait ce dernier étendu sans
vie sur le plancher de sa salle à manger.
La
mort remontait à soixante heures environ. Le propriétaire avait été
foudroyé par une congestion. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1930 -
Canards vagabonds. -
Dernièrement sept canards disparaissaient. M. Malcouronne porta
plainte pour vol, le lendemain les canards étaient retrouvés, il est
probable que le voleur avait eu un remords
ou ce qu'il est plus possible avait eu peur des gendarmes.
Juin
1930 - Une bizarre couvée.
- Sur plainte
portée par M. Malcouronne pour vol de petits dindons, les gendarmes ont
enquêté chez une femme Dorange. Ils ont remarqué une nichée de
dindons phénomènes, deux tout gros et sept tout petits.
La
propriétaire, ou du moins la gardeuse, prétend ils sont nés chez elle
et de la même couvée. C'est bizarre comme on rencontre de drôles de
chose dans la nature. Il y a des nains et des géants.
Juillet
1932 -
Les empoisonneurs de rivières.
- Une
enquête est ouverte par la gendarmerie de Villers-Bocage relativement
à un nouvel empoisonnement de l'Odon où de nombreux poissons ont
péri. On croit que le déversement des matières nocives a été
opéré vers Tournay. Une sévère sanction s'impose.
-
Par ailleurs, M. Émile Ménard, 36 ans, meunier à
Caumont-l'Eventé, a constaté que le ruisseau « Le
Montpied », qui
alimente son moulin, était empoisonné.
Depuis
plus de deux mois, tous les résidus d'une usine voisine sont déversés
dans le lit du cours d'eau qui est absolument infecté, et aucun animal
n'y peut plus s'abreuver. D'autres
riverains confirment l'exactitude de ces faits.
Le
directeur de l'usine, entendu par la gendarmerie, prétend que ces eaux
n'ont aucune acidité et ne peuvent nuire aux animaux et qu'avant
d'être déversées, elles passent dans deux bacs de
décantation. C'est à voir ! (Bonhomme Normand)
Février
1936 -
Un débitant et sa femme malmenés.
- L'autre
soir, M. Edmond Bellanger, débitant à Tournay-sur-Odon, voyait
pénétrer dans son établissement trois individus qu'il jugea
indésirables et auxquels il refusa à boire,
Au moment de quitter le café l’un de ceux-ci, Maximilien Bréard, 23
ans, au service d’un cultivateur de la localité, furieux, frappa le
débitant d’un coup de bâton sur la tête. Mme Bellanger, accourue,
fut également frappée à coup de pied par l’individu qui la
contusionna à la tête et au coté gauche. La gendarmerie a dressé
procès-verbal. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Aimer les animaux... mais aussi les hommes ! -
Huet André, 25 ans, manœuvre à Tournay-sur-Odon, à la
fromagerie Lepetit a frappé son camarade de travail M. Pellerin, le 7
juin dernier.
Huet
accusait M. Pellerin d'avoir coupé la queue et les ailes d'un corbeau
qu'il élevait dans sa chambre. Huet a été condamné à 25 francs
d'amende. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département
viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité
leur martyre au cours des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Villers-Bocage.
- Villers-Bocage (D) ;
Amayé-sur-Seulles (R) ; Compandré-Valcongrain (R) ; Le
Locheur (R) ; Maisoncelle-Pelvet (R) ; Missy (D) ;
Monts-en-Bessin (R) ; Noyers-Bocage (D) ; Parfouru-sur-Odon
(R) ; Tournay-sur-Odon (R) ; Villy-Bocage (R).
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Douze Croix de guerre bien gagnées.
-
Dimanche prochain, accompagné d'un représentant du préfet, de
MM. Lévêque, conseiller général, et Lepiètre, président de
l'association cantonale des sinistrés, le général Marchand,
commandant la subdivision remettra la Croix de guerre à douze Communes
martyres du canton de Villers-Bocage.
Les
manifestations se dérouleront aux heures ci-après : 9 h. :
Campandré-Valcongrain ; 9 h. 30 : Maisoncelles-Pelvey ; 10 h.
Tracy-Bocage ; 10 h. 30 : Amayé-sur-Seulles ; 11 h. 30 :
Monts-en-Bessin ; 12 h. Villers-Bocage ; 15 h. : Parfouru-sur-Odon ; 15
h. 30 : Tournay-sur-Odon ; 16 h. : Le Locheur ; 16 h. 30 :
Noyers ; 17 h. : Missy. (Source : Le Bonhomme Libre) |