1er Avril 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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TOURNEBU

Canton de Thury-Harcourt

Les habitants de la commune sont des Tournebusiens, Tournebusiennes

Novembre 1831    -    Cour d'Assises du Calvados.   -   Une vache fut volée, dans la nuit du 19 au 20 mai dernier, au prejudice du sieur Dacqueville, propriétaire à Tournebut. Cette vache, vendue à Cambremer, fut remise au sieur Dacqueville, qui, sur le signalement qui lui fut donné du vendeur, douta pas que le vol avait été commis par le nominé J. J. Sabine, qui avait travaillé chez fui pendant un mois.

Sabine n'a été arrêté que plusieurs mois après, et l'information dirigée contre lui a révélé un autre vol qu'il avait commis au mois de novembre 1830, à une époque où il travaillait en qualité de batteur en grange chez le sieur Allain, cultivateur à Mondeville. Sous prétexte qu'ayant trop bu dans la journée l'odeur de la bergerie lui ferait mal, il alla coucher dans un autre appartement que celui où il logeait habituellement. A une heure avancée de la nuit, un des garçons de la ferme voulant s'assurer de l'heure, afin de donner à manger aux chevaux, ne trouva plus la montre de son camarade dans le soulier où il avait l'habitude de la placer chaque soir. On s'aperçut bientôt qu'un sac renfermant 150 fr. et différents effets d'habillement avaient disparu.

Les soupçons se portèrent aussitôt sur Sabine, dont la trace des pas fut remarquée dans un jardin qui communiquait avec l'appartement où le vol avait été commis. Trois mois auparavant, une autre montre avait été également volée dans la maison, les soupçons avaient plané sur Sabine, mais tout s'était borné à de simples présomptions.

C'est dans cet état, et sous le poids d'une précédente condamnation à 7 années de travaux forcé pour vol, que Sabine se présentait devant le jury.

Déclaré coupable du vol de la vache et de celui de la montre, il subira 10 années de travaux forcés et la flétrissure, vu son état de récidive. (Le Pilote du Calvados)

 

Mai 1869   -  Les récoltes.   -   les blés croissent avec vigueur surprenante ; les seigles ne sont pas moins magnifiques, et donnent lieu à de grandes espérances.

Les semis de mars, que, dans un moment de terreur l'on avait généralement condamnés, sont bien levés et couvrent la terre d'une végétation qui fait prévoir un rendement.

Les pommiers et les poiriers couverts de fleurs, paraissent d'immenses bouquets, dont la transformation s'opère dans de bonnes conditions. Nos colzas ont beaucoup souffert des intempéries de mars.

Dans l'Eure, ils sont pour la plupart ravagés par les pucerons, et bon nombre de champs ont déjà été retournés.  

 

Janvier 1879   -  La neige et les inondations.  -  Une partie de la France a été pendant plusieurs jours enfouie sous les neiges. Sur beaucoup de points, la circulation a été interrompue.

Dans le Calvados, la ligne de la mer a dû suspendre son service. La neige a atteint dans certains endroits plus de trois mètres de hauteur. Dans un grand nombre de localités, on se plaint que les cantonniers n'aient pas été, dès les premiers jours, envoyés sur les routes pour déblayer. Sur la route de Pont-l'Evèque à Bonnebosq, on nous signale des excavations produites par les eaux, ayant pour cause des puits creusés il y a longtemps pour extraire de la marne ou des moellons, à l'administration des ponts et chaussées de veiller.

Au dire des anciens, il faudrait remonter à cinquante ans pour trouver l'exemple d'une semblable avalanche de neige. Pendant l'hiver 1829-1830, on avait été obligé d'employer des soldats de la garnison de Caen pour tracer des voies sur les routes aboutissant à Caen, les neiges relevées sur les côtés du chemin formaient un talus de 4 à 5 mètres de hauteur. De distance en distance on avait réservé des espaces pour le croisement de deux voitures. C'est le mardi 7 janvier que la neige a commencé à tomber, il y a cent soixante-dix ans, jour pour jour (le 7 janvier 1709), entre 8 et 9 heures du soir, le vent qui était au midi et à la pluie, tourna subitement au nord et à la neige. Le froid fut tellement intense que le pain et l'eau gelaient auprès du feu, les prêtres à l'autel étaient obligés de faire mettre un réchaud plein de feu à côté du calice qui gelait encore, malgré cette précaution.

Le dégel qui s'est produit va amener des inondations, tous nos cours d'eau débordent. Sur les rives de la Loire, la consternation est grande, des villages entiers sont sous l'eau, à Nantes, plusieurs quartiers sont submergés. Les dégâts sont incalculables. L'évêque de Nantes fait un appel à la charité des fidèles en faveur des victimes des inondations. L'une des plus grandes inondations occasionnées en Normandie par les neiges est celle du 2 février 1508. Tous les cours d'eau débordèrent, la Seine s'éleva à  trois pieds au-dessus des rives.

 

Mars 1879   -  Secours aux communes.  - Les secours ci-après ont été accordés, à la fabrique de l'église de  Rouvres, 300 fr., pour l'acquisition d'objets mobiliers ; à Tournebu, 3 500 francs, pour la restauration de la nef de l'église ; à Annebecq, 600 fr., pour la construction d'une école mixte.  

 

Octobre 1884  -  Il était temps.  -  Lundi, à 9 heures du matin, devait avoir lieu l'inhumation d'une femme de la commune de Tournebu (canton d'Harcourt). Parents et amis étaient rassemblés au domicile mortuaire. On allait déposer le corps dans le cercueil, lorsque les personnes qui le tenaient, sentirent un léger mouvement, c'était la morte... qui ne l'était pas...

On la débarrassa promptement de son linceul, et, presque aussitôt, sortant de sa léthargie, elle ouvrit les yeux. A l'apparition du lugubre décor au milieu duquel elle se réveillait, la pauvre femme a été saisie d'une telle frayeur, qu'elle est encore, au lit.

Un médecin avait dû cependant constater le décès, nous voudrions bien savoir à quelle cause il a pu l'attribuer ?  

 

Juin 1888  -  Coup de revolver.  -  Deux jeunes gens, le nommé T…..., de St- Germain-Langot, et L……, de Boulon, se sont pris de querelle, à Tournebu, en sortant de l'auberge de Mme Levavasseur, au sujet du paiement d'une consommation qu'ils venaient de prendre ensemble. Au plus fort de la discussion, le nommé T……., a tiré cinq coups de revolver sur son camarade qui à été atteint de deux balles à la figure et une autre a traversé ses vêtements à hauteur de l'épaule.

 

Avril 1894  -  Chutes graves.  -  Adolphe Hamon, 38 ans, couvreur à Tournebu, était monté sur une maison, lorsque, à un moment donné, il tomba et se brisa trois côtes. 

— La semaine dernière, Just Le Brethon, employé chez le sieur Bacon, tanneur à Bretteville-sur-Laize, conduisait une voiture de tan à Fresney-le-Puceux. Il était monté sur le haut lorsqu'un étourdissement le prit. Tombé sur la route, au lieu dit Rocreux, il s'est fracturé le côté droit.

— Lundi, Désiré Onfroy, domestique chez le maire du Quesnay-Guesnon, étant assis sur le bord de son banneau, fut renversé par un brusque écart du cheval et tomba sur la tête, il put remonter en voiture et rentrer. Mais, le lendemain, on a dû le transporter à Trungy, chez ses parents. Son état est fort grave. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Décembre 1895  -  L’agréable et l’utile.  -  Un malfaiteur inconnu s'est introduit chez le sieur Villon, aubergiste à Tournebu, et lui a enlevé sa bicyclette. Il a, en outre, emporté  cinq kilogrammes de lard. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1895  -  Les années bissextiles.  -  Tout le monde sait que l'année prochaine sera bissextile, son millésime étant divisible par quatre. Mais ce que l'on sait peut-être moins généralement, c'est que ce sera la dernière bissextile du siècle, l'année séculaire, celle qui clôturera le dix-neuvième siècle, l'année 1900, ne le sera pas, et nous devrons attendre huit ans pour revoir un mois de février ayant 29 jours. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1898  -  Une fille assommée.  -  Un braconnier redouté des environs de Falaise connaissait une fille-mère, nommée Églantine Piel, 49 ans, demeurant à Saint-Germain-Langot. 

Cet individu avait, à plusieurs reprises, menacé la fille Piel de lui faire son affaire. 

Samedi, le cadavre de cette malheureuse a été trouvé dans un bois voisin de Tournebu. Elle avait été tuée sur la route et portait à la tête une large blessure, puis le corps avait été traîné sous bois pour le cacher. On soupçonne le braconnier. 

C'est le troisième crime commis aux environs de St-Germain-Langot depuis une douzaine d'années. Les auteurs des deux premiers crimes n'ont jamais été trouvés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1901   -   Doigt broyé.   -  Le sieur Lebreton, domestique à Tournebu, canton de Thury-Harcourt, en voulant se rendre compte si dans un concasseur il restait encore de l'avoine à broyer, a eu une partie du doigt enlevée net. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1903    -   Mérite agricole.  -  Sont nommés chevaliers : MM. Bricon, horticulteur pépiniériste à Tournebu ; Butemps, maire de Bénerville ; Lefranc, agriculteur à Ouilly-le-Vicomte ; Lemarchand, fabricant d'instruments aratoires à Saint-Pierre-la-Vieiile ; Paynel, représentant de commerce à Lisieux.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1903    -   Destruction du gui.  -  Les propriétaires et fermiers sont tenus de détruire ou de faire détruire le gui sur les pommiers et autres arbres qu'ils possèdent ou dont ils ont la jouissance et l'usage. L'État, les communes et les établissements publics et privés sont astreints aux mêmes obligations sur les propriétés leur appartenant.

La destruction du gui devra être terminée avant le 1er avril prochain. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1903    -  Fièvre aphteuse.   -    Par arrêté du préfet, est déclaré infecté le territoire des communes de Moulines, Fresney-le-Vieux, Barbery, Tournebu, Cesny-Bois-Halbout, Acqueville, Espins, Meslay, May, et Clinchamps. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1903  -   Accidents de voitures.   -  Près de Condé-sur-Noireau, la voiture que conduisait M. Martin, adjoint à Proussy, a été rencontrée en montant une côte par celle du sieur Quéruel, épicier à Condé, qui descendait à fond de train.

La voiture de M. Martin fut brisée sans que celui-ci ait aucun mal. Mais Quéruel fut précipité à terre et serré par le devant de la voiture et le cheval. Il a eu plusieurs côtes brisées et une forte compression du cœur. Le choc lui a enlevé la mémoire, il ne se souvient pas de l'accident. On espère pourtant qu'il en reviendra.

— Le sieur Léon Touchet, domestique chez M. Bricon, pépiniériste à Tournebu, avait été victime d'un accident de voiture. Transporté à l'hospice de Falaise, il vient d'y subir l'amputation d'une jambe. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1904  -  Une commune embarrassée.  -  C'est celle de Tournebu, canton de Thury-Harcourt. Elle avait laissé, pendant six semaines, sur un de ses chemins, un tas de pierres ni rangé ni éclairé, et un cultivateur de la commune, qui passait par là, le soir, avec un attelage, buta dessus et tomba sous sa roue. Le malheureux eut le mollet gauche broyé et dut subir l'amputation de la jambe au ras du genou.

Il s'est adressé au Conseil de Préfecture qui, reconnaissant son bon droit et la négligence de la commune de Tournebu, a condamné le maire à lui payer 10 000 francs de dommages-intérêts.

Espérons que cette leçon sévère va donner a réfléchir aux conseils municipaux parfois négligents de nos communes.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1912   -  Quels sont ses inconnus ?   -   On recherche activement plusieurs individus qui dans la nuit de dimanche à lundi ont coupé ont coupé les licols des chevaux appartenant à M. Le Hugeur, cultivateur, et tenté de les faire sortir des herbages. Comme le domestique de M. Le Hugeur, M. Victor Marguerite, essayait de les empêcher d'accomplir cette besogne, ces individus se jetèrent sur lui et le frappèrent. Il eut même son pantalon déchiré par un coup de couteau des assaillants. C'est lui qui a raconté cette scène le lendemain.

 

Juin 1917  -  Accident de voiture.  -  Le jeune Durand, 18 ans, fils d’un cultivateur de Tournebu, canton de Thury-Harcourt, qui conduisait un tonneau à eau, a été, par suite d'un écart  du cheval, projeté à terre et grièvement blessé. On l'a transporté à l'hôpital de Falaise, où on a dû pratiquer la trépanation. Son état est actuellement satisfaisant.

 

Octobre 1914   -   Cour d’Assises.   -   Cette session d'automne est peu importante. Elle s'est ouverte lundi, sous la présidence de M. Chaplain, conseiller à la Cour.

Un satyre.   -   Un matin d'août de l'an dernier, Prudent Corbin, 44 ans, originaire de l'arrondissement de Domfront, journalier à Tournebu, au service des époux Robert, cultivateurs à Rapilly, se trouvant seul avec la jeune servante de la maison, Louise Boscher, 12 ans, tenta d'en abuser. Il quitta le pays aussitôt et on ne l'arrêta qu'en juin dernier. Il met son crime sur le compte de l'ivresse.

Défendu par Me  Dalibert, Corbin a été condamné à quatre ans de prison. (Bonhomme Normand)

 

Mai 1921  -  Une corrida dans un herbage.   -   M. Denis, cafetier à Falaise, en arrivant à sa ferme, à Tournebu, apprit que le taureau s'était échappé. Prenant son fusil, M. Denis se mit à la recherche de La tête. 

Il retrouva le taureau non loin de la ferme et réussit à le faire entrer dans un herbage. Il attrapa la longe qui pendait à l'anneau du taureau, mais il fut renversé, traîné et piétiné par la bête devenue de plus en plus furieuse. Au bout de quelques temps, deux hommes qui accompagnaient le cafetier purent passer une corde dans l'anneau des mouchettes et grimpant sur un pommier, ils tirèrent de toutes leurs forces. Le taureau fut obligé de lâcher prise et M, Denis fut dégagé. Il était gravement contusionné sur tout le Corps, mais heureusement ne portait aucune fracture ni blessure grave. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril  1923  -  Arrestation d’un voleur de génisse.  -  Le 14 avril, M. Beaudouin, cultivateur à Ussy. s'apercevait qu’une génisse avait disparu de son herbage.
La gendarmerie porta ses soupçons sur Gaston Guérard, cultivateur à Tournebu. Les souliers de cet homme s'adaptaient exactement aux empreintes de pas qu'on avait relevées dans l’herbage. On retrouva bientôt la génisse dans un fossé. Guérard reconnut alors le méfait.
Dans le jardin du voleur, les gendarmes découvrirent une sort, de souterrain habilement dissimulé sous un plant de choux et qui devait servir d'étable à la génisse robée. Guérard a été écroué.

 

Juin 1928   -   Deux morts suspectes.   -   Une descente de justice a été faite mercredi soir à Tournebu, pour les faits suivants, chez Les époux Lepetit qui habitent le hameau du Becquet.
Lundi soir, la femme Lepetit mettait au monde deux jumeaux. Après le départ de la sage-femme, vers onze heures, une scène violente s'éleva entre les époux Lepetit et Mme Lepetit mère.
Mardi matin, M. Lepetit avertit la voisine que les deux enfants étaient morts asphyxiés. Ce décès parut suspect au docteur Sandag, de Bretteville-sur-Laize, qui refusa le permis
d'inhumer. Le Parquet de Caen se rendit sur les lieux mercredi soir.
Les époux Lepetit affirment qu'ils ne sont pour rien dans le décès de leurs enfants. L'enquête continue.

 

Février 1929  -  Éventré par un taureau.  -  M. Bouillard, âgé d'une soixantaine d'années, cultivateur à Tournebu, en allant soigner ses bestiaux, s'est fait éventrer par son taureau. La mort a été instantanée.

 

Janvier 1932   -   Las de la vie à 25 ans !   -   En se rendant à son travail habituel, Mme Legrand, demeurant à Tournebu, aperçut dans un herbage situé près de son domicile un corps qui se balançait au bout d'une corde, à 4 mètres de hauteur, dans un arbre. Aussitôt elle appela à l'aide un ouvrier couvreur travaillant sur la toiture d'une maison voisine. Ils se rendirent sur les lieux et Mme Legrand reconnut son fils Lucien, âgé de 25 ans, journalier agricole. La grosse corde qui le retenait à l'arbre fut coupée, mais il était trop tard.

Dans la journée, il avait été rencontré par une jeune fille, Mlle Henriette Devillers, à qui il déclara : « Laisse-moi tranquille, je suis en colère, je vais me pendre ».

La jeune fille ne fit, bien entendu, pas attention à cette boutade. Les constatations d'usage ont été faites par le docteur Faizant. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1936  -  Un couple de polonais sous les verrous.  -  — Les gendarmes de Potiguy ont arrêté pour vol de lapins, de canards, de poussins, d’œufs et différents objets mobiliers au  préjudice de leur patron, M. Van Laeys, cultivateur, le nommé Joseph Komolka, 31 ans, et sa concubine, Antonia Chalupnix, 27 ans, l'un et l'autre de nationalité polonaise. Plusieurs des animaux volés ont été découverts dans la chambre occupée par le couple. Komolka et sa maîtresse, ont été écroués. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1936  -  Une reine de l’agriculture a été élue.  -  Mlle Madeleine Girard, d'Ussy, a été élue reine de l'Agriculture, à l'occasion des grandes fêtes qui auront lieu à Falaise le 26 juillet pour le centenaire de la Société d'Agriculture de l'arrondissement de Falaise. Mlle Madeleine Barbot, de Potigny, et Mlle Simone Denis, de Tournebu, ont été élues demoiselles  d'honneur. (Source  : Le Moniteur du Calvados) )

 

Janvier 1940  -  Sérieusement blessé par une ruade.  -  M. Bernard de Foucault, cultivateur à Tournebu, était occupé à transporté du fumier dans ses herbages, lorsque, sans qu'il puisse expliquer comment le fait se produisit, il reçut une terrible ruade de l'un des chevaux qu'il conduisait. Atteint dans la région du foie et sérieusement blessé, M. de Foucault a été transporté à la clinique de la Miséricorde de Caen.

 

Mars 1945  -  Une petite main qui se place.  -  M. de Foucault, cultivateur à Tournebu, avait porté plainte à la suite de différents vols : une montre de dame valant 2 000 francs,  à été découverte en possession de son ancienne bonne, Nathalie Bencal, 17 ans, qui avait récemment quitté son service.

 

Juin 1946  -  A la manière des bandits de grands chemins.  -  Dans l’après-midi du 14, une factrice, Mme Juliette Vengeons, 36 ans, de Cesny-Bois-Halbout, a été attaquée au cours de sa tournée, au lieu dit « Le Mesnil », à Tournebu, par un polonais, Stanislas Blasyczyk, 23 ans, demeurant à Thury-Harcourt, qui la blessa grièvement d’un coup de baïonnette allemande à la nuque et à l’omoplate gauche, et s’empara de sa sacoche. L’agresseur a été arrêté. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Un bon « Kamarad ».   -   Le travailleur libre allemand Werner Entzenberger, au service de MM. Bricon et Hébert, cultivateur à Tournebu, a disparu après avoir dérobé à deux de ses compatriotes employés dans la même ferme. Peter Zukowski et Heinz Suss, une somme de 22 000 francs, une serviette en cuir, un portefeuille, une paire de chaussures, un pull-over, des bas, un pantalon, des gants et des papiers point on le recherche. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Onze communes vont recevoir la Croix de guerre.  -   Dimanche 7 août, M. Villatte, secrétaire général de la Préfecture d'accompagnera le chef d'État-major du général Marchand, commentant la subdivision de Caen, remettra la Croix de guerre à Onze communes du canton de Thury-Harcourt particulièrement éprouvées de la Bataille de Normandie.

Les cérémonies se dérouleront à la Villette, à 9 h. 30 ; à Saint-Denis-de-Méré, à 9 h. 45, et à 10 h. 15 au Vey.
A 11 h. 30, réception des autorités, à Thury-Harcourt, remise de la Croix de guerre, place du Monument-aux-Morts, avec le concours de la subdivision des sapeurs-pompiers, de la société de musique « La Fraternelle » et des différentes sociétés locales. A 12 h, 00, salle municipale, vin d’honneur offert par la municipalité au membres de la Défense Passive. A 12 h. 30, banquet par souscription. Se faire inscrire à la mairie.

A 16 h. 15, remise la Croix de guerre à Meslay ; à 16 h. 40, à Angoville ; à 17 h. 00, à Tournebu ; à 17 h. 30 à Acqueville et à 17 h 45 à Cesny-Bois-Halbout. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1950   -   Les chutes malencontreuses.   -   Pour s'abriter de la pluie, M. Charles Brion, 54 ans, ouvrier agricole à Tourbenu, qui était monté dans un grenier à foin voisin de sa demeure, est passé par une trappe et a fait une chute d'une hauteur de 4 mètres.

La jambe droite brisée, le malheureux ne fut découvert que le lendemain matin. ( Le Bonhomme Libre )

14.    Ruines de la Tour fortifiée de Tournebu (Calvados)

Vieille tour de TOURNEBU (Règne de Philippe-Auguste)

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