Novembre
1831
-
Cour d'Assises du Calvados.
-
Une vache fut
volée, dans la nuit du 19 au 20 mai dernier, au prejudice du sieur
Dacqueville, propriétaire à Tournebut. Cette vache, vendue à
Cambremer, fut remise au sieur Dacqueville, qui, sur le signalement qui
lui fut donné du vendeur, douta pas que le vol avait été commis par
le nominé J. J. Sabine, qui avait travaillé chez fui pendant un mois.
Sabine
n'a été arrêté que plusieurs mois après, et l'information dirigée
contre lui a révélé un autre vol qu'il avait commis au mois de
novembre 1830, à une époque où il travaillait en qualité de batteur
en grange chez le sieur Allain, cultivateur à Mondeville. Sous prétexte
qu'ayant trop bu dans la journée l'odeur de la bergerie lui ferait mal,
il alla coucher dans un autre appartement que celui où il logeait
habituellement. A une heure avancée de la nuit, un des garçons de la
ferme voulant s'assurer de l'heure, afin de donner à manger aux
chevaux, ne trouva plus la montre de son camarade dans le soulier où il
avait l'habitude de la placer chaque soir. On s'aperçut bientôt qu'un
sac renfermant 150 fr. et différents effets d'habillement avaient
disparu.
Les
soupçons se portèrent aussitôt sur Sabine, dont la trace des pas fut
remarquée dans un jardin qui communiquait avec l'appartement où le vol
avait été commis. Trois mois auparavant, une autre montre avait été
également volée dans la maison, les soupçons avaient plané sur
Sabine, mais tout s'était borné à de simples présomptions.
C'est
dans cet état, et sous le poids d'une précédente condamnation à 7
années de travaux forcé pour vol, que Sabine se présentait devant le
jury.
Déclaré
coupable du vol de la vache et de celui de la montre, il subira 10 années
de travaux forcés et la flétrissure, vu son état de récidive. (Le
Pilote du Calvados)
Mai
1869 -
Les récoltes. - les
blés croissent avec vigueur surprenante ; les seigles ne sont pas moins
magnifiques, et donnent lieu à de grandes espérances.
Les
semis de mars, que, dans un moment de terreur l'on avait généralement
condamnés, sont bien levés et couvrent la terre d'une végétation qui
fait prévoir un rendement.
Les
pommiers et les poiriers couverts de fleurs, paraissent d'immenses
bouquets, dont la transformation s'opère dans de bonnes conditions. Nos
colzas ont beaucoup souffert des intempéries de mars.
Dans
l'Eure, ils sont pour la plupart ravagés par les pucerons, et bon
nombre de champs ont déjà été retournés.
Janvier
1879
-
La neige et les inondations.
- Une
partie de la France a
été pendant plusieurs jours enfouie sous les neiges. Sur beaucoup de
points, la circulation a été interrompue.
Dans
le Calvados, la ligne de la mer a dû suspendre son service. La neige a
atteint dans certains endroits plus de trois mètres de hauteur. Dans un
grand nombre de localités, on se plaint que les cantonniers n'aient pas
été, dès les premiers jours, envoyés sur les routes pour déblayer.
Sur la route de Pont-l'Evèque à Bonnebosq, on nous signale des
excavations produites par les eaux, ayant pour cause des puits creusés
il y a longtemps pour extraire de la marne ou des moellons, à
l'administration des ponts et chaussées de veiller.
Au
dire des anciens, il faudrait remonter à cinquante ans pour trouver
l'exemple d'une semblable avalanche de neige. Pendant l'hiver 1829-1830,
on avait été obligé d'employer
des soldats de la garnison de Caen pour tracer des voies sur les routes
aboutissant à Caen, les neiges relevées sur les côtés du chemin
formaient un talus de 4 à 5 mètres de hauteur. De distance en distance
on avait réservé des espaces pour le croisement de deux voitures.
C'est le mardi 7 janvier que la neige a commencé à tomber, il y a cent
soixante-dix ans, jour pour jour (le 7 janvier 1709), entre 8 et 9
heures du soir, le vent qui était au midi et à la pluie, tourna
subitement au nord et à la neige. Le froid fut tellement intense que le
pain et l'eau gelaient auprès du feu, les prêtres à l'autel étaient
obligés de faire mettre un réchaud plein de feu à côté du calice
qui gelait encore, malgré cette précaution.
Le
dégel qui s'est produit va amener des inondations, tous nos cours d'eau
débordent. Sur les rives de la Loire, la consternation est grande, des
villages entiers sont sous l'eau, à Nantes, plusieurs quartiers sont
submergés. Les dégâts sont incalculables. L'évêque de Nantes fait
un appel à la charité des fidèles en faveur des victimes des
inondations. L'une des plus grandes inondations occasionnées en
Normandie par les neiges est celle du 2 février 1508. Tous les cours
d'eau débordèrent, la Seine s'éleva à trois pieds au-dessus
des rives.
Mars
1879
-
Secours aux communes. -
Les
secours ci-après ont été accordés, à la fabrique de l'église
de Rouvres, 300 fr., pour l'acquisition d'objets mobiliers ; à Tournebu,
3 500 francs, pour la restauration de la nef de l'église ; à Annebecq,
600 fr., pour la construction d'une école
mixte.
Octobre
1884 -
Il était temps. -
Lundi,
à 9 heures du matin, devait avoir lieu l'inhumation d'une femme de la
commune de Tournebu (canton d'Harcourt). Parents
et amis étaient
rassemblés au domicile mortuaire. On allait déposer le corps dans le
cercueil, lorsque les personnes qui le tenaient, sentirent un léger
mouvement, c'était la morte... qui ne l'était pas...
On
la débarrassa promptement de son linceul, et, presque aussitôt,
sortant de sa léthargie, elle ouvrit les yeux. A l'apparition du
lugubre décor au milieu duquel elle se réveillait, la pauvre femme a
été saisie d'une telle frayeur, qu'elle est encore, au lit.
Un
médecin avait dû cependant constater le décès, nous voudrions bien
savoir à quelle cause il a pu l'attribuer ?
Juin
1888 -
Coup de revolver.
-
Deux
jeunes gens, le nommé T…..., de St- Germain-Langot, et L……, de
Boulon, se sont pris de querelle, à Tournebu, en sortant de l'auberge
de Mme Levavasseur, au sujet du paiement d'une consommation qu'ils
venaient de prendre ensemble. Au plus fort de la discussion, le nommé T…….,
a tiré cinq coups de revolver sur son camarade qui à été atteint de
deux balles à la figure et une autre a traversé ses vêtements à
hauteur de l'épaule.
Avril
1894 -
Chutes graves. -
Adolphe
Hamon, 38 ans, couvreur à Tournebu, était monté sur une
maison, lorsque, à un moment donné, il tomba et se brisa trois
côtes.
—
La semaine dernière, Just Le Brethon, employé chez le sieur Bacon,
tanneur à Bretteville-sur-Laize, conduisait une voiture de tan à
Fresney-le-Puceux. Il était monté sur le haut
lorsqu'un étourdissement le prit. Tombé sur la route, au lieu dit
Rocreux, il s'est fracturé le côté droit.
—
Lundi, Désiré Onfroy, domestique chez le maire du Quesnay-Guesnon,
étant assis sur le bord de son banneau, fut renversé par un brusque
écart du cheval et tomba sur la tête, il put remonter en voiture et
rentrer. Mais, le lendemain, on a dû le transporter à Trungy, chez ses
parents. Son état est fort grave.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1895 - L’agréable
et l’utile. -
Un malfaiteur inconnu s'est introduit chez le sieur Villon,
aubergiste à Tournebu, et lui a enlevé sa bicyclette. Il a, en outre,
emporté cinq kilogrammes de lard. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1895 - Les années
bissextiles. -
Tout le
monde sait que l'année prochaine sera bissextile, son millésime étant
divisible par quatre. Mais ce que l'on sait peut-être moins
généralement, c'est que ce sera la dernière bissextile du siècle,
l'année séculaire, celle qui clôturera le dix-neuvième siècle,
l'année 1900, ne le sera pas, et nous devrons attendre huit ans pour
revoir un mois de février ayant 29 jours. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1898 -
Une fille assommée. -
Un
braconnier redouté des
environs de Falaise connaissait une fille-mère, nommée Églantine Piel,
49 ans, demeurant à Saint-Germain-Langot.
Cet
individu avait, à plusieurs reprises, menacé la fille Piel de lui
faire son affaire.
Samedi,
le cadavre de cette malheureuse a été trouvé dans un bois voisin de
Tournebu. Elle avait été tuée sur la route et portait à la tête une
large blessure, puis le corps avait été
traîné sous bois pour le cacher. On soupçonne le braconnier.
C'est
le troisième crime commis aux environs de St-Germain-Langot depuis une
douzaine d'années. Les auteurs
des deux premiers crimes n'ont jamais été trouvés.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Doigt broyé. -
Le
sieur Lebreton, domestique à Tournebu, canton de Thury-Harcourt, en
voulant se rendre compte si dans un concasseur il restait encore de
l'avoine à broyer, a eu une partie du doigt enlevée net. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 -
Mérite agricole. -
Sont
nommés chevaliers : MM. Bricon, horticulteur pépiniériste à Tournebu
; Butemps, maire de Bénerville ; Lefranc, agriculteur à
Ouilly-le-Vicomte ; Lemarchand, fabricant d'instruments aratoires à
Saint-Pierre-la-Vieiile ; Paynel, représentant de commerce à Lisieux.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Destruction du gui.
- Les
propriétaires et fermiers sont tenus de détruire ou de faire détruire
le gui sur les pommiers et autres arbres qu'ils possèdent ou dont ils
ont la jouissance et l'usage. L'État, les communes et les
établissements publics et privés sont astreints aux mêmes obligations
sur les propriétés leur appartenant.
La
destruction du gui devra être terminée avant le 1er avril
prochain. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1903 - Fièvre aphteuse.
-
Par arrêté du préfet, est déclaré infecté le territoire des
communes de Moulines, Fresney-le-Vieux, Barbery, Tournebu,
Cesny-Bois-Halbout, Acqueville, Espins, Meslay, May, et Clinchamps.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1903 - Accidents de voitures.
- Près
de Condé-sur-Noireau, la voiture que conduisait M. Martin, adjoint à
Proussy, a été rencontrée en montant une côte par celle du sieur
Quéruel, épicier à Condé, qui descendait à fond de train.
La
voiture de M. Martin fut brisée sans que celui-ci ait aucun mal. Mais
Quéruel fut précipité à terre et serré par le devant de la voiture
et le cheval. Il a eu plusieurs côtes brisées et une forte compression
du cœur. Le choc lui a enlevé la mémoire, il ne se souvient pas de
l'accident. On espère pourtant qu'il en reviendra.
—
Le sieur Léon Touchet, domestique chez M. Bricon, pépiniériste à
Tournebu, avait été victime d'un accident de voiture. Transporté à
l'hospice de Falaise, il vient d'y subir l'amputation d'une jambe.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Une commune embarrassée. -
C'est
celle de Tournebu, canton de Thury-Harcourt. Elle avait laissé, pendant
six semaines, sur un de ses chemins, un tas de pierres ni rangé ni
éclairé, et un cultivateur de la commune, qui passait par là, le
soir, avec un attelage, buta dessus et tomba sous sa roue. Le malheureux
eut le mollet gauche
broyé et dut subir l'amputation de la jambe au ras du genou.
Il
s'est adressé au Conseil de Préfecture qui, reconnaissant son bon
droit et la négligence de la commune de Tournebu, a condamné le maire
à lui payer 10 000 francs de dommages-intérêts.
Espérons
que cette leçon sévère va donner a réfléchir aux conseils
municipaux parfois négligents de nos communes. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1912
- Quels sont ses inconnus ? -
On recherche activement plusieurs individus qui dans la nuit de dimanche
à lundi ont coupé ont coupé les licols des chevaux appartenant à M.
Le Hugeur, cultivateur, et tenté de les faire sortir des herbages.
Comme le domestique de M. Le Hugeur, M. Victor Marguerite, essayait de
les empêcher d'accomplir cette besogne, ces individus se jetèrent sur
lui et le frappèrent. Il eut même son pantalon déchiré par un coup
de couteau des assaillants. C'est lui qui a raconté cette scène le
lendemain.
Juin
1917
-
Accident de voiture. -
Le
jeune Durand, 18 ans, fils d’un cultivateur de Tournebu, canton de
Thury-Harcourt, qui conduisait un tonneau à eau, a été, par suite
d'un écart du cheval, projeté à terre et
grièvement blessé. On l'a transporté à l'hôpital de Falaise, où on
a dû pratiquer la trépanation. Son état est actuellement
satisfaisant.
Octobre
1914 -
Cour d’Assises. -
Cette session
d'automne est peu importante. Elle s'est ouverte lundi, sous la
présidence de M. Chaplain, conseiller à la Cour.
Un
satyre. -
Un matin d'août de l'an dernier, Prudent Corbin, 44 ans,
originaire de l'arrondissement de Domfront, journalier à Tournebu, au
service des époux Robert, cultivateurs à Rapilly, se trouvant seul
avec la jeune servante de la maison, Louise Boscher, 12 ans, tenta d'en
abuser. Il quitta le pays aussitôt et on ne l'arrêta qu'en juin
dernier. Il met son crime sur le compte de l'ivresse.
Défendu
par Me Dalibert,
Corbin a été condamné à quatre ans de prison. (Bonhomme Normand)
Mai
1921 -
Une corrida dans un herbage.
- M.
Denis, cafetier à Falaise, en arrivant à sa ferme, à Tournebu, apprit
que le taureau s'était échappé. Prenant son fusil, M. Denis se mit à
la recherche de La tête.
Il
retrouva le taureau non loin de la ferme et réussit à le faire entrer
dans un herbage. Il attrapa la longe qui pendait à l'anneau du taureau,
mais il fut renversé, traîné et piétiné par la bête devenue de
plus en plus furieuse. Au bout de quelques temps, deux hommes qui
accompagnaient le cafetier purent passer une corde dans l'anneau des
mouchettes et grimpant sur un pommier, ils tirèrent de toutes leurs
forces. Le taureau fut obligé de lâcher prise et M, Denis fut
dégagé. Il était gravement contusionné sur tout le Corps, mais
heureusement ne portait aucune fracture ni blessure grave. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1923
-
Arrestation d’un voleur de génisse.
- Le
14 avril,
M. Beaudouin,
cultivateur à
Ussy. s'apercevait
qu’une génisse
avait disparu
de son
herbage.
La
gendarmerie porta
ses soupçons sur
Gaston Guérard,
cultivateur à
Tournebu. Les
souliers de
cet homme
s'adaptaient exactement
aux empreintes
de pas
qu'on avait
relevées
dans l’herbage.
On retrouva bientôt
la génisse
dans un
fossé. Guérard
reconnut
alors le
méfait.
Dans
le jardin
du voleur, les
gendarmes découvrirent
une sort,
de souterrain
habilement
dissimulé sous
un plant
de choux
et qui
devait servir
d'étable à la
génisse dérobée.
Guérard
a été
écroué.
Juin
1928 -
Deux morts suspectes.
- Une
descente
de justice
a été
faite
mercredi
soir
à Tournebu,
pour
les faits
suivants,
chez
Les époux
Lepetit
qui habitent
le hameau
du Becquet.
Lundi soir,
la femme
Lepetit
mettait
au monde
deux
jumeaux.
Après
le départ
de la
sage-femme,
vers
onze
heures,
une scène
violente
s'éleva
entre
les époux
Lepetit
et Mme
Lepetit
mère.
Mardi matin,
M. Lepetit
avertit
la voisine
que les
deux
enfants
étaient
morts
asphyxiés.
Ce décès
parut
suspect
au docteur
Sandag,
de Bretteville-sur-Laize,
qui refusa
le permis
d'inhumer.
Le Parquet
de Caen
se rendit
sur les
lieux
mercredi
soir.
Les époux
Lepetit
affirment
qu'ils
ne sont
pour
rien
dans
le décès
de leurs
enfants.
L'enquête
continue.
Février
1929 -
Éventré par un taureau. - M. Bouillard,
âgé d'une soixantaine d'années, cultivateur à Tournebu, en allant
soigner ses bestiaux, s'est fait éventrer par son taureau. La mort a
été instantanée.
Janvier
1932 -
Las de la vie à 25 ans !
- En
se rendant à son travail habituel, Mme Legrand, demeurant à Tournebu,
aperçut dans un herbage situé près de son domicile un corps qui se
balançait au bout d'une corde, à 4 mètres de hauteur, dans un arbre.
Aussitôt elle appela à l'aide un ouvrier couvreur travaillant sur la
toiture d'une maison voisine. Ils se rendirent sur les lieux et Mme
Legrand reconnut son fils Lucien, âgé de 25 ans, journalier agricole.
La grosse corde qui le retenait à l'arbre fut coupée, mais il était
trop tard.
Dans
la journée, il avait été rencontré par une jeune fille, Mlle
Henriette Devillers, à qui il déclara : « Laisse-moi tranquille, je
suis en colère, je vais me pendre ».
La
jeune fille ne fit, bien entendu, pas attention à cette boutade. Les
constatations d'usage ont été faites par le docteur Faizant.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1936 - Un
couple de polonais sous les verrous.
- —
Les gendarmes de Potiguy ont arrêté pour vol de lapins, de canards, de
poussins, d’œufs et différents objets mobiliers
au préjudice de leur patron, M. Van Laeys, cultivateur, le nommé
Joseph Komolka, 31 ans, et sa concubine, Antonia Chalupnix, 27 ans, l'un
et l'autre de nationalité polonaise. Plusieurs des animaux volés ont
été découverts dans la chambre occupée par le couple. Komolka et sa
maîtresse, ont été écroués. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juillet
1936 - Une
reine de l’agriculture a été élue.
-
Mlle Madeleine Girard, d'Ussy, a été élue reine de
l'Agriculture, à l'occasion des grandes fêtes qui auront lieu à
Falaise le 26 juillet pour le centenaire de la Société d'Agriculture
de l'arrondissement de Falaise. Mlle Madeleine Barbot, de Potigny, et Mlle
Simone Denis, de Tournebu, ont été élues demoiselles
d'honneur. (Source : Le Moniteur du Calvados)
)
Janvier
1940
-
Sérieusement
blessé par une ruade.
-
M.
Bernard de
Foucault, cultivateur
à Tournebu,
était occupé
à transporté
du fumier
dans ses
herbages, lorsque,
sans qu'il
puisse expliquer
comment le
fait se
produisit, il
reçut une
terrible ruade
de l'un
des chevaux
qu'il conduisait.
Atteint
dans la
région du
foie et
sérieusement blessé,
M. de
Foucault
a été transporté
à la
clinique
de la
Miséricorde de
Caen.
Mars
1945
-
Une petite main qui se place. -
M. de Foucault, cultivateur à Tournebu, avait porté plainte à la
suite de différents vols : une montre de dame valant 2 000 francs,
à été découverte en possession de son ancienne bonne,
Nathalie Bencal, 17 ans, qui avait récemment quitté son service.
Juin
1946 -
A la manière des bandits de grands chemins.
- Dans
l’après-midi du 14, une factrice, Mme Juliette Vengeons, 36 ans, de
Cesny-Bois-Halbout, a été attaquée
au cours de sa tournée, au lieu dit « Le Mesnil », à
Tournebu, par un polonais, Stanislas Blasyczyk, 23 ans, demeurant à
Thury-Harcourt, qui la blessa grièvement d’un coup de baïonnette
allemande à la nuque et à l’omoplate gauche, et s’empara de sa
sacoche. L’agresseur a été arrêté. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Janvier
1949 -
Un bon « Kamarad ». -
Le
travailleur libre allemand Werner Entzenberger, au service de MM. Bricon
et Hébert, cultivateur à Tournebu, a disparu après avoir dérobé à
deux de ses compatriotes employés dans la même ferme. Peter Zukowski
et Heinz Suss, une somme de 22 000 francs, une serviette en cuir, un
portefeuille, une paire de chaussures, un pull-over, des bas, un
pantalon, des gants et des papiers point on le recherche.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Onze communes vont recevoir la Croix de guerre. -
Dimanche 7 août, M. Villatte, secrétaire général de la
Préfecture d'accompagnera le chef d'État-major du général Marchand,
commentant la subdivision de Caen, remettra la Croix de guerre à Onze
communes du canton de Thury-Harcourt particulièrement éprouvées de la
Bataille de Normandie.
Les
cérémonies se dérouleront à la Villette, à 9 h. 30 ; à
Saint-Denis-de-Méré, à 9 h. 45, et à 10 h. 15 au Vey.
A 11 h. 30, réception des autorités, à Thury-Harcourt, remise de la
Croix de guerre, place du Monument-aux-Morts, avec le concours de la
subdivision des sapeurs-pompiers, de la société de musique « La
Fraternelle » et des différentes sociétés locales. A 12 h, 00,
salle municipale, vin d’honneur offert par la municipalité au membres
de la Défense Passive. A 12 h. 30, banquet par souscription. Se faire
inscrire à la mairie.
A
16 h. 15, remise la Croix de guerre à Meslay ; à 16 h. 40, à
Angoville ; à 17 h. 00, à Tournebu ; à 17 h. 30 à
Acqueville et à 17 h 45 à Cesny-Bois-Halbout. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Mars
1950 -
Les chutes malencontreuses.
-
Pour s'abriter de la pluie, M. Charles Brion, 54 ans, ouvrier
agricole à Tourbenu, qui était monté dans un grenier à foin voisin
de sa demeure, est passé par une trappe et a fait une chute d'une
hauteur de 4 mètres.
La
jambe droite brisée, le malheureux ne fut découvert que le lendemain
matin. ( Le Bonhomme Libre )
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