Janvier
1843 - Nouvelles locales.
- Lundi de la
semaine dernière, une femme de la commune de Tournières (canton de
Balleroy), a été trouvée noyée dans un abreuvoir. Il résulte des
investigations de la justice qui s'est transportée sur les lieux, que
cette malheureuse s'est livrée elle-même à cet acte de désespoir.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1843 -
Police correctionnelle.
- Une[1]fille
Françoise Delle, de la commune du Mollay, subira un mois
d'emprisonnement en récompense de l'habitude qu'elle avait contractée
de traire à son profit les vaches de plusieurs fermes où elle était
admise comme journalière.
—Trois
jours de prison ont été infligés au nommé Bourse, d'Arganchy, pour
vol de sable au préjudice de M. Dumanoir.
—Un
vol de foin commis dans la nuit du 8 au 9 février, au préjudice du
sieur Duhamel, boucher aux Oubeaux, a valu une condamnation en 15 jours
de prison, au nommé Isidor Lavieille, excoriateur de la même commune.
—La
manie de la chasse amène souvent après elle plusieurs sortes
d'inconvénients , dont le moindre et le plus fréquent est le manque de
port-d'arme.
Le
sieur François Guilbert, de Crouay, qui avait oublié de remplir cette
formalité préliminaire, a été condamné en 30 francs d'amende et aux
dépens.
—Même
oubli et même résultat pour le sieur Letual de la Heuderie, de la
commune de Tournières.
—Trois
condamnations en 20 jours de prison et 16 francs d'amende, et deux
autres en 15 jours et 16 francs d'amende, ont été prononcées à cette
audience contre cinq jeunes gens du Vernay, à l'occasion de quelques
scènes de trouble qui ont eu lien dans cette commune, le 15 janvier
dernier, lors des obsèques de M. l'abbé Hébert, décédé deux jours
auparavant. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1843 -
Chasse au loup. -
Une chasse au loup a eu lieu dernièrement aux environs de
Toumières ( canton do Balleroy ), elle n'a produit aucun résultat.
On
avait réclamé l'intervention de M. le lieutenant de louveterie, disant
que la présence des loups était suffisamment démontrée par la perte
de deux ou trois moutons. Il paraîtrait que le coupable, bien et
dûment occis la veille de la chasse, était un chien bien véritable,
appartenant à un sieur Olivier.
Il
n'est pas étonnant d'après cela qu'on n'ait pus trouvé trace de
loups. A cette occasion, nous ferons remarquer que si les chasses au
loup sont souvent infructueuses, cela tient surtout au mauvais vouloir
de quelques propriétaires ou fermiers. Plusieurs d'entre eux s'opposent
à ce que la chasse se fasse sur eux, et l'on est obligé, lorsque la présence
d'un loup est signalée, de s'armer préalablement d'un arrêté du
Préfet, ce qui occasionne des retards préjudiciables au succès de la
chasse.
Ainsi,
par exemple, jeudi dernier le sieur Gouesmel, de Boucigny, fermier de M.
Rouelle, de St-Lô, voulait s'opposer à ce l'on chassât dans le bois
de M. Rouelle, prétextant le tort que le passage des chiens faisait à
son blé. Il s'est retiré devant les
arguments très logiques de M. le garde général de la forêt de Cerisy,
qui prêtait assistance aux chasseurs ; mais nous souhaitons, qu'à
l'avenir, les loups encouragés par la protection que le sieur Gouesmel
leur accorde, fassent élection de domicile chez lui, prenant
l'engagement de le laisser jouir sans trouble de leur présence. C'est
le vœu que forment pour lui les chasseurs de Cerisy. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1844 -
Avis aux maires. - L'administration
préfectorale vient d'adresser à MM. les maires du Calvados la
circulaire suivante : Caen, le 12 septembre 1844.
Messieurs,
je crois utile d'appeler votre attention sur la disposition de l'article
34 du décret du 23 juin 1806, concernant la police du roulage. Cet
article est ainsi conçu :
Tout
propriétaire de voitures de roulage sera tenu de faire peindre sur une
plaque de métal, en caractères apparents, son nom et son domicile :
cette plaque sera clouée en avant de la roue et au côté gauche de la
voiture, et ce, à peine de vingt-cinq francs d'amende : l'amende sera
double si la plaque portait, soit un nom, soit un domicile faux ou
supposé.
Quoique
cette disposition soit aussi claire que précise, il arrive
journellement qu'on s'en écarte. Des propriétaires font clouer la
plaque au collier du cheval de limon ; d'autres la remplacent par une
bande de papier portant leur nom et leur domicile. En agissant ainsi,
non-seulement ils se mettent en contravention avec les prescriptions du
décret, mais encore ils appellent sur ces infractions l'attention des
agents chargés de les constater. De là une foule de procès-verbaux
nécessairement suivis de condamnations.
Je
vous engage, Messieurs, à profiler de vos relations avec vos
administrés pour leur rappeler qu'il est indispensable, pour prévenir
les poursuites, que la plaque soit en métal, qu'elle soit clouée sur
la partie de la voiture indiquée par le décret, et que l'inscription
qu'elle porte soit lisible et apparente. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1844 -
Police correctionnelles.
- Audiences
des 21 et 23 septembre.
—
Louis Lequeux, cultivateur à Trévières, pour s'être porté à des
actes outrageants, par gestes et par paroles, contre les sieurs Salles,
huissier, et Mahouy, garde-champêtre, a été condamné à une amende
de 50 francs.
—
Une faute semblable commise envers le garde-champêtre, Le
Chevalier, a fait infliger une amende de 20 fr. au nommé Louis Payen,
cultivateur à Tournières.
—
Marie Lorillu, veuve Tailpied, et Prudent Tailpied
comparaissaient sous la prévention d'avoir exercé des mauvais
traitements envers le sieur Victor Hamel ; le tribunal a renvoyé
absoute la veuve Tailpied, et a condamné le second accusé en 24 heures
de prison.
—
Une condamnation par
défaut en 6 jours de prison contre Pigny, horloger à Aignerville, et 3
jours de la même peine contre Jouet, conducteur de bestiaux, a été
motivée par des blessures
graves dont ils se sont rendus coupables envers Jeanne Élisabeth, femme
Lefebvre. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1846 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 3 février. Quatre affaires ont été appelées à cette audience.
—
La première concernait le nommé Pierre-Marie dit Bony, fabricant de
paniers, à Orbois, qui a été condamné en 15 mois d'emprisonnement
pour le vol de plusieurs effets mobiliers,
commis par lui le 16 janvier, dans l'auberge de la veuve Cauvin, à
Caumont.
—
Encore un exemple à joindre à tant d'autres, de l'inobservation des
règlements sur la police des routes. Le sieur Frédéric-Aimé Groult,
domestique chez M. Desif à Bayeux, renversa le 28 décembre dernier
d'un coup de poitrail du cheval qu'il montait M. Anger, marchand à
Bayeux, et lui causa des blessures assez graves. Cet accident arrivé
sur la route de Caen à Bayeux, a valu à son auteur 6 jours de prison.
—
16 francs d'amende ont été prononcés contre Guillemette, Baptiste,
domestique au Molay, pour délit de chasse.
—
Une condamnation « Par défaut » à 6 mois d'emprisonnement,
a été prononcée contre Pierre Le Villy, domestique à Tournières,
pour avoir porté des coups au sieur Philippe Barette, son maître.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1846 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 10 mars. Cette audience a été remplie par un nombre inaccoutumé de
citations correctionnelles.
La
première concernait plusieurs vagabonds, prévenus d'avoir mendié avec
menaces. Un mois de prison chacun a été prononcé contre les nommés
Gohier, Bouton, Le Paulmier, Victoire Erin, Gorgelin et la femme
Gorgelin. 7 années d'emprisonnement ont été appliqués à Goubert, et
un an et un jour de la même peine à Cécile Sallent, sa femme.
—
Un délit de chasse
a fait prononcer par défaut une amende de 16 fr. contre le sieur Payen
Prosper, de Tournières.
—
Marie Morin, femme Poulain, demeurant à Vaux-sur-Aure, subira 2
jours de prison, pour le vol d'une certaine quantité de bourrées au
préjudice du sieur Hippolyte Potier, de St-Rémy. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1846 -
Police correctionnelles
-
Audience du 12 septembre.
—
Jacques
Malherbe, journalier à St-Fromont (Manche) ; Louis-Désiré Hamon,
garçon maréchal ; Louis-Adolphe Marie, dit Héron, garçon perruquier,
ces deux derniers de Bayeux, prévenus de vol d'un chien et d'argent,
ont été condamnés. Héron à 2 ans, Malherbe à 4 mois et Harnon à 3
mois de prison.
—
Un vol de volailles,
reproché aux nommés Constant-Jules Brasil, journalier, et Jules
Lhonorey, tous les deux de Hottot, a fait condamner le premier à 8 mois
et le second à 6 mois .de prison.
—
Trois mois de la même peine ont été infligés, par contumace, au
nommé Coffin,
pour vol domestique, au préjudice du sieur Le Chevalier, tisserand, à
Tournières.
—
Le Tribunal a prononcé
trois autres condamnations contre divers individus, pour délits de
chasse. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1854 -
Tribunal de Police correctionnelle.
-
Audience du 13 décembre 1854. Ont été condamnés :
—
Jean-Baptiste Lecoq, âgé de 48 ans, cultivateur, né et
demeurant à Tournières, en six mois d'emprisonnement et
aux dépens, pour coups et blessures volontaires sur la personne du
sieur Lecrosnier et pour vols d'un truble et d'un morceau de fer au
préjudice des sieurs Michel et Motel.
—
Justine Vimard, femme de Jacques Doucel, âgée de 38 ans, née
à Blay, demeurant à Grandcamp, en un mois de prison, pour différents
vols de linge commis au préjudice des époux Vicquelin, de la dite
commune de Grandcamp. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1855 -
Une décoration. -
Un jeune et brillant officier, fils de l'honorable maire de la
commune de Tournières (canton de Balleroy), M. Hubert
Castex, capitaine d'état-major
à l'armée d'Orient, vient d'être décoré de la Croix de la Légion
d'honneur, pour sa belle conduite dans les brillantes journées des 22,
23 et 24 mai.
A
peine âgé de 27 ans, M. Georges Hubert était déjà décoré des
ordres de Mitidjé et de l'Epée de Suède. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Novembre
1855 -
Un violent. -
La semaine dernière, une scène de violence inouïe est venue
troubler la commune de Tournières, canton de Balleroy. Le nommé Jean
Payen, connu dans la contrée comme un très mauvais sujet, s'est
livré, dans l'auberge du sieur Pommier, à des actes de brutalité
révoltante contre la femme de celui-ci. Ce n'est qu'avec beaucoup de
peine, et sur l'intervention de plusieurs personnes accourues sur le
lieu, qu'on s'est rendu maître de ce furieux, qui est aujourd'hui sous
la main de la justice. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1859 -
Un incendie. -
Vendredi
dernier, un incendie s'est déclaré dans la commune de Tournières, et
a consumé entièrement un petit établissement à usage de boulangerie,
ainsi que tout le matériel qu'il renfermait. Rien n'était assuré.
L'incendie
a été occasionné par de la braise mal éteinte, qui avait été
retirée du four et déposée sur un tas de feuilles sèches. ( L’Indicateur
de Bayeux)
Mars
1860
- Un
incendie. -
Vers trois heures d'après-midi, un incendie a consumé, à
Tournières, environ 11 mètres de bâtiments appartement au sieur
Michel Marie, et tout le mobilier du sieur Émile Bazire, locataire.
Ce sinistre est attribué à l'imprudence des enfants de ce dernier, qui
étaient restés seul pendant que leur mère était allée chercher du
bois dans un petit taillis, tout près de la maison.
La perte est évaluée à 730 fr. Rien n'était assuré. (L’Écho
Bayeusain)
Mars
1861 - Un sanglier furieux.
- Vendredi
22 février, la commune de Tournières a été le théâtre d'un triste
événement. La fille Davy, domestique chez M. Le Coq, cultivateur,
ayant entendu crier les vaches de son maître d'une façon singulière,
voulut savoir à quoi s'en tenir, lorsqu'arrivée dans l'herbage, elle
aperçut, au milieu des bestiaux, un animal qu'elle prit de loin pour un
porc.
Cet
animal, qui était un sanglier échappé de la forêt de Cerisy, se jeta
sur elle avec une fureur extrême, lui fít six blessures profondes aux
mains et aux poignets, malgré le chien de garde qui accompagnait la
fille Davy.
Aux
cris poussés par cette malheureuse, plusieurs voisins sont accourus, et
l'un d'eux, le nommé Gacoin, domestique chez M. Couillard, a tué
l'animal d'un coup de fusil, tiré à bout portant.
Les
blessures de la fille Davy ne sont pas d'une gravité inquiétante, mais
elles entraineront, dit-on, l'incapacité de travail pendant une
vingtaine de jours. Deux autres personnes ont été blessées
légèrement par la bête furieuse, ainsi que trois vaches appartenant
au sieur Le Coq. ( L’Ordre et la
Liberté)
Juillet
1867 -
Les militaires. -
Son Excellence le ministre de la guerre a décidé, le 19 juin
dernier, que des militaires seraient mis cette année à la disposition
des cultivateurs qui en auront besoin pour les travaux des champs, à
défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils.
Les
demandes qui en seront faites devront être remises à MM. les maires,
qui les adresseront ensuite à MM. les préfets, avec leur avis motivé.
Septembre
1867 -
Un don. - M.
le ministre de la maison de l'Empereur et des beaux-arts vient
d'annoncer à M. le curé de Tournières qu'un tableau pour la
décoration de son église vient de lui être accordé, sur la demande
qu'il en avait adressée à Son Excellence au mois de juin dernier.
Novembre
1867 -
Un accident. -
La semaine dernière, un bien fatal accident est venu de nouveau
jeter le deuil dans la commune de Tournières.
Un
boulanger de cette commune, le sieur Deslandes, était allé porter du
pain à Lison. La nuit arrivée, on entendit s'arrêter à la porte de
son domicile une voiture qui était bien la sienne, mais dont le cheval
revenait seul.
Sous
le coup de la plus vive inquiétude, on s'empressa de courir à la
recherche de Deslandes que l'on trouva, à quelques kilomètres, étendu
sans connaissance sur la route et horriblement blessé.
Rapporté
chez lui, ce malheureux n'a pas un seul instant donné signe de vie et
est mort dans la nuit de lundi à mardi. On ignore donc comment a été
occasionnée la chute qui lui a été si funeste. Deslandes était âgé
de 35 à 40 ans.
Juin
1889.
-
Les voleurs d’églises.
-
Dans
la nuit de vendredi, des malfaiteurs se sont introduits par effraction
dans l'église de Balleroy, ont brisé le tronc, enlevé 4 couronnes,
brisé la porte de la sacristie et fracturé tous les meubles.
Heureusement, les objets précieux avaient été mis à l'abri par
précaution.
Dans
la même nuit, l'église de St-Paul-du-Vernay a été aussi visitée par
les voleurs. Ils ont pénétré en enfonçant une fenêtre, brisé le
tronc des pauvres et celui de la chapelle de la Vierge où ils n'ont
trouvé que quelques sous. Ils ont volé une couronne d'une certaine
valeur.
La
sacristie a été mise au pillage, et les tiroirs ont été fractures,
mais les voleurs, trouvant sans doute les objets trop volumineux et d'un
transport difficile, n'ont rien enlevé.
A
l'empreinte des pas on a reconnu que l'un d'eux devait être un enfant
d'une douzaine d'années.
Dans
la nuit de lundi, les églises de Baynes et de Tournières, ont eu Je
même sort.
( Bonhomme Normand)
Février
1891 - Attaqué sur la grande route.
- Jeudi dernier, M. Lemasle,
propriétaire et maire de Baynes, a été arrêté, vers les 8 heures
1/2 du soir, sur la route de la Mine à Tournières, au pont de Siète,
par trois malfaiteurs, qui l'ont à moitié assommé d'un coup sur l'œil.
À ses cris, un homme qui se trouvait à peu de distance sur la route
étant accouru, les malfaiteurs qui le fouillaient s'échappèrent sans
avoir pu le dépouiller de son porte-monnaie, qu'il eut la présence
d'esprit de saisir dans sa poche et de garder
dans la main, mouvement qui échappa aux bandits. Une enquête,
faite par la gendarmerie de Balleroy, n'a jusqu'à ce jour donné aucun
résultat.
Juillet
1893 -
Incendie.
- Un
incendie s’est déclaré, à Tournières, dans une
maison d'habitation appartenant à M. Bienvenu Dutourp, propriétaire
rue de l'Eglise-St-Julien, à Caen et habitée par M. François
Michel, fermier. Pertes : 5 009 fr. pour le propriétaire et 2 000 pour
le fermier. Rien n'était assuré.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Août
1895 - Pain à faux
poids.
- Procès-verbal
a été dressé contre le sieur Auguste André, de Tournières, pour
avoir vendu du pain à faux poids. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1901 - Tentative de viol.
- A
la tombée du jour, Léontine Guillemette, 25 ans, servante chez le
sieur Couespel, cultivateur à Tournières, canton de Balleroy, se
rendait dans un herbage lorsqu'elle fut accostée par un individu
qu'elle ne connaissait pas. A l'entrée de l'herbage, l'inconnu se jeta
sur Léontine Guillemette, la terrassa et essaya de la violer. La jeune
fille se débattit en criant au secours, ce qui mit en fuite son
agresseur, mais il sera facile à reconnaître, car il est amputé du
bras gauche. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Attaqué sur la route.
- Le,
sieur Émile Lebœuf, 49 ans, marchand de légumes à Littry, a été
attaché sur la route de Tournières à 500 mètres de toute habitation,
par un individu inconnu. Ce dernier lui a asséné su la tête un tel
coup de bâton, qu'il est tombé de sa voiture et qu'il est resté assez
longtemps inanimé sur la route, perdant beaucoup de sang.
La
gendarmerie de Lison procède à une enquête pour retrouver d'auteur de
cette lâche agression. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Les 13 jours en 1903.
- Les
dates pour l'accomplissement des périodes d'instruction des
territoriaux en 1903 ont été fixées : du 29 juin au 12 juillet, pour
les hommes appartenant au 1er bataillon et au dépôt des
régiments d'infanterie du 3e corps d'armée, domiciliés,
dans la Seine-Inférieure, l'Eure et le Calvados ; du 28 septembre au 11
octobre, pour les hommes appartenant à l'infanterie ; du 2 au 15
novembre, pour les territoriaux appartenant à la cavalerie ; à des
dates spéciales, les territoriaux appartenant à l'artillerie, au
génie et aux sections.
Ces
périodes concernent les territoriaux des classes 1886, 1887 et 1888,
qui appartiennent au 3e corps d'armée. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Les autos. -
Les accidents causés par les chauffeurs imprudents sont toujours
très nombreux : M. Paul Leroy, propriétaire à
Sainte-Foy-de-Montgommery, près Livarot, a été blessé et à eu sa
voiture détériorée par l'auto n° 414-GG, conduit à trop vive
allure.
—
A Dives, une fillette de 14 ans, la jeune Berthe Noël, a été
atteinte par une auto en traversant la rue et blessée à la cheville,
au bras et à la tête. Sa vie n'est, heureusement, pas en danger.
—
M. Edmond Legras, négociant à Pont-l’Évêque, passait en voiture à
Pierrefitte, l'auto 828-B atteignit le brancard et rompit les jambes du
cheval.
—
A Tournières, canton de Balleroy, une fillette de
7 ans voulant aller détacher sa chèvre, sur le chemin, au passage
d'une auto, fut renversée et traînée pendant une quinzaine de
mètres. Le chauffeur, qui allait à une allure modérée, arrêta et
s'occupa de l'enfant, qui n'avait pas de blessures apparentes mais
pourrait bien avoir des contusions internes.
—
Un habitant d'Hermanville, près Lion-sur-Mer, le sieur Marie
Bréon, a été renversé par une auto près du chalet Gravier. Il a eu
l'épaule démise. L'auto n'a pas arrêté.
—
La petite Noblet, 8 ans, dont les parents demeurent à Baynes,
canton de Balleroy, jouait sur la route. Une auto l'a renversée et lui
a passé sur le corps. Le chauffeur l'a
secourue et s'est arrangé avec les parents. On craint pour la vie de
l'enfant. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1912 - Nécrologie
- On annonce la triste mort de M. Bailleul, ancien maire de
Tournières. Comme on ne l'avait pas vu depuis deux jours, un de ses
voisins, inquiet, ouvrit la porte non fermée à clef, et trouva le
vieillard étendu mort dans sa cuisine. Le décès, qui remontait à
deux jours était du à une congestion cérébrale. M. Bailleul avait 70
ans.
Novembre
1917 -
La précaution inutile.
-
M.
Albert Gourdier.
journalier à Tournières, canton de Balleroy, avait caché dans une
marmite placée sous son lit, et dissimulée sous un tas de bois cassé,
une somme dépassant 2 000 francs. Un matin, en revenant de chez
M. Coispel, où il avait passé la nuit, il trouva la marmite vide. M,
Gourdier ne doit être qu'à moitié étonné de sa mésaventure, car il
parait, l'enquête l'a démontré, qu'il avait révélé à pas
mal de gens l'endroit où gisait le magot.
Août
1922 -
Élection du maire.
- M. Léon Renée,
fils a été élu maire de Tournières, en remplacement de son père,
démissionnaire.
Juillet
1932 -
Sous les roues. -
M.
Ernest Jean, 57 ans, cultivateur, route de Littry, à Tournières,
abreuvait son cheval, attelé à un banneau, lorsque l'animal prit peur
et s'emballa. M. Jean ne put arrêter son cheval, tomba, et le lourd
véhicule lui passa sur le corps, ce qui lui causa de nombreuses
contusions et une fracture grave de la cuisse gauche.
Le
cheval emballé fut maîtrisé par M. Jorret, de Tournières. (Bonhomme
Normand)
Août
1932 -
Sous les roues. -
M.
Ernest Jean, 57 ans, cultivateur-propriétaire, route de Liltry, à
Tournières, faisait abreuver son cheval, resté attaché à un banneau,
quand l'animal fit un brusque écart de côté et partit à fond de
train sur la route d'Isigny. M. Jean ayant voulu le retenir, tomba sur
le sol et le lourd véhicule lui passa sur le corps. Il fut relevé par
des témoins et porté chez lui avec une sérieuse fracture de la cuisse
et plusieurs blessures.
Le
cheval emballé qui aurait pu causer un nouvel accident, fut
courageusement maîtrisé et arrêté par M. Romain Jorret, charron des
ateliers Delaville,
à Tournières. (Bonhomme Normand)
Octobre
1937 -
Un désespéré se tranche le poignet avec un rasoir.
-
M.
Jean
Maloisel,
65
ans, demeurant à Tournières, a mis fin à ses jours en se sectionnant
le poignet gauche à l'aide l'un rasoir.
Le
désespéré qui souffrait d'une maladie incurable avait déjà
manifesté l'intention de se donner la mort.
Le
docteur Durant, de Littry, a constaté le décès. (
Le Moniteur du Calvados )
Décembre
1937 -
Les Prix Cognacq-Jay dans le Calvados.
- L'Académie
française a attribué hier les prix de la dotation Cognacq-Jay. Voici
les attributions qui concernent le Calvados :
Prix
de 20 000 fr. : M. Maurice Gervais, cantonnier à Bellou, arrondissement
de Lisieux ; 12 enfants vivants.
Prix
de 8 000 fr. : époux Le Febvre Ernest, ouvrier d'usine, à
Dives-sur-Mer ; 9 enfants.
—
Époux Salaün Édouard, ouvrier d'usine, à Colombelles ; 9 enfants.
—
Époux Vautier Séraphin, chauffeur, Tournières ; 9
enfant. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Le suicide d’un père de famille.
- En
instance de divorce, un ouvrier agricole, M. Marc Marie, 37 ans, auquel,
à la demande de sa femme, on allait retirer ses trois enfants, s'est
suicidé par pendaison dans l'écurie de la ferme de son patron, M.
Léon Renée, cultivateur à Tournières.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août
1945 - Au
« Journal Officiel ».
- Par
arrêté en date du 21 août 1945, a été prorogée de trois ans la
validité du permis d’exploitation des mines de charbon accordé à la
Compagnie des mines de Littry et portant sur les territoires des
communes de Bernesq, La Folie, St-Martin-de-Blagny et Tournières.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Avril
1950 -
Un coup de serpe malencontreux.
-
Au cours de son travail, M. Charles Queudeville, 32 ans, ouvrier
agricole chez M. René Léon, cultivateur à Tournières s'est
sectionné l'index gauche d'un coup de serpe. (Le Bonhomme Libre)
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