15 Janvier 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS Page 1

TOURNIÈRES 

Canton de Balleroy

Les habitants de la commune de Tournières sont des  ...

Janvier 1843   -  Nouvelles locales.   -  Lundi de la semaine dernière, une femme de la commune de Tournières (canton de Balleroy), a été trouvée noyée dans un abreuvoir. Il résulte des investigations de la justice qui s'est transportée sur les lieux, que cette malheureuse s'est livrée elle-même à cet acte de désespoir. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1843   -  Police correctionnelle.   -   Une[1]fille Françoise Delle, de la commune du Mollay, subira un mois d'emprisonnement en récompense de l'habitude qu'elle avait contractée de traire à son profit les vaches de plusieurs fermes où elle était admise comme journalière.

—Trois jours de prison ont été infligés au nommé Bourse, d'Arganchy, pour vol de sable au préjudice de M. Dumanoir.

—Un vol de foin commis dans la nuit du 8 au 9 février, au préjudice du sieur Duhamel, boucher aux Oubeaux, a valu une condamnation en 15 jours de prison, au nommé Isidor Lavieille, excoriateur de la même commune.

—La manie de la chasse amène souvent après elle plusieurs sortes d'inconvénients , dont le moindre et le plus fréquent est le manque de port-d'arme.

Le sieur François Guilbert, de Crouay, qui avait oublié de remplir cette formalité préliminaire, a été condamné en 30 francs d'amende et aux dépens.

—Même oubli et même résultat pour le sieur Letual de la Heuderie, de la commune de Tournières.

—Trois condamnations en 20 jours de prison et 16 francs d'amende, et deux autres en 15 jours et 16 francs d'amende, ont été prononcées à cette audience contre cinq jeunes gens du Vernay, à l'occasion de quelques scènes de trouble qui ont eu lien dans cette commune, le 15 janvier dernier, lors des obsèques de M. l'abbé Hébert, décédé deux jours auparavant. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Décembre 1843  -  Chasse au loup.   -   Une chasse au loup a eu lieu dernièrement aux environs de Toumières ( canton do Balleroy ), elle n'a produit aucun résultat.

On avait réclamé l'intervention de M. le lieutenant de louveterie, disant que la présence des loups était suffisamment démontrée par la perte de deux ou trois moutons. Il paraîtrait que le coupable, bien et dûment occis la veille de la chasse, était un chien bien véritable, appartenant à un sieur Olivier.

Il n'est pas étonnant d'après cela qu'on n'ait pus trouvé trace de loups. A cette occasion, nous ferons remarquer que si les chasses au loup sont souvent infructueuses, cela tient surtout au mauvais vouloir de quelques propriétaires ou fermiers. Plusieurs d'entre eux s'opposent à ce que la chasse se fasse sur eux, et l'on est obligé, lorsque la présence d'un loup est signalée, de s'armer préalablement d'un arrêté du Préfet, ce qui occasionne des retards préjudiciables au succès de la chasse.

Ainsi, par exemple, jeudi dernier le sieur Gouesmel, de Boucigny, fermier de M. Rouelle, de St-Lô, voulait s'opposer à ce l'on chassât dans le bois de M. Rouelle, prétextant le tort que le passage des chiens faisait à son blé. Il s'est retiré devant les arguments très logiques de M. le garde général de la forêt de Cerisy, qui prêtait assistance aux chasseurs ; mais nous souhaitons, qu'à l'avenir, les loups encouragés par la protection que le sieur Gouesmel leur accorde, fassent élection de domicile chez lui, prenant l'engagement de le laisser jouir sans trouble de leur présence. C'est le vœu que forment pour lui les chasseurs de Cerisy. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Septembre 1844   -  Avis aux maires.   -   L'administration préfectorale vient d'adresser à MM. les maires du Calvados la circulaire suivante : Caen, le 12 septembre 1844.

Messieurs, je crois utile d'appeler votre attention sur la disposition de l'article 34 du décret du 23 juin 1806, concernant la police du roulage. Cet article est ainsi conçu :

Tout propriétaire de voitures de roulage sera tenu de faire peindre sur une plaque de métal, en caractères apparents, son nom et son domicile : cette plaque sera clouée en avant de la roue et au côté gauche de la voiture, et ce, à peine de vingt-cinq francs d'amende : l'amende sera double si la plaque portait, soit un nom, soit un domicile faux ou supposé.

Quoique cette disposition soit aussi claire que précise, il arrive journellement qu'on s'en écarte. Des propriétaires font clouer la plaque au collier du cheval de limon ; d'autres la remplacent par une bande de papier portant leur nom et leur domicile. En agissant ainsi, non-seulement ils se mettent en contravention avec les prescriptions du décret, mais encore ils appellent sur ces infractions l'attention des agents chargés de les constater. De là une foule de procès-verbaux nécessairement suivis de condamnations.

Je vous engage, Messieurs, à profiler de vos relations avec vos administrés pour leur rappeler qu'il est indispensable, pour prévenir les poursuites, que la plaque soit en métal, qu'elle soit clouée sur la partie de la voiture indiquée par le décret, et que l'inscription qu'elle porte soit lisible et apparente. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1844   -  Police correctionnelles.   -    Audiences des 21 et 23 septembre.

— Louis Lequeux, cultivateur à Trévières, pour s'être porté à des actes outrageants, par gestes et par paroles, contre les sieurs Salles, huissier, et Mahouy, garde-champêtre, a été condamné à une amende de 50 francs.

   Une faute semblable commise envers le garde-champêtre, Le Chevalier, a fait infliger une amende de 20 fr. au nommé Louis Payen, cultivateur à Tournières.

   Marie Lorillu, veuve Tailpied, et Prudent Tailpied comparaissaient sous la prévention d'avoir exercé des mauvais traitements envers le sieur Victor Hamel ; le tribunal a renvoyé absoute la veuve Tailpied, et a condamné le second accusé en 24 heures de prison.

  Une condamnation par défaut en 6 jours de prison contre Pigny, horloger à Aignerville, et 3 jours de la même peine contre Jouet, conducteur de bestiaux, a été motivée par des blessures graves dont ils se sont rendus coupables envers Jeanne Élisabeth, femme Lefebvre. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1846   -  Police correctionnelle.   -   Audience du 3 février. Quatre affaires ont été appelées à cette audience.

— La première concernait le nommé Pierre-Marie dit Bony, fabricant de paniers, à Orbois, qui a été condamné en 15 mois d'emprisonnement pour le vol de plusieurs effets mobiliers, commis par lui le 16 janvier, dans l'auberge de la veuve Cauvin, à Caumont.

— Encore un exemple à joindre à tant d'autres, de l'inobservation des règlements sur la police des routes. Le sieur Frédéric-Aimé Groult, domestique chez M. Desif à Bayeux, renversa le 28 décembre dernier d'un coup de poitrail du cheval qu'il montait M. Anger, marchand à Bayeux, et lui causa des blessures assez graves. Cet accident arrivé sur la route de Caen à Bayeux, a valu à son auteur 6 jours de prison.

— 16 francs d'amende ont été prononcés contre Guillemette, Baptiste, domestique au Molay, pour délit de chasse.

— Une condamnation « Par défaut » à 6 mois d'emprisonnement, a été prononcée contre Pierre Le Villy, domestique à Tournières, pour avoir porté des coups au sieur Philippe Barette, son maître. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Mars 1846   -  Police correctionnelle.   -  Audience du 10 mars. Cette audience a été remplie par un nombre inaccoutumé de citations correctionnelles.

La première concernait plusieurs vagabonds, prévenus d'avoir mendié avec menaces. Un mois de prison chacun a été prononcé contre les nommés Gohier, Bouton, Le Paulmier, Victoire Erin, Gorgelin et la femme Gorgelin. 7 années d'emprisonnement ont été appliqués à Goubert, et un an et un jour de la même peine à Cécile Sallent, sa femme.

— Un délit de chasse a fait prononcer par défaut une amende de 16 fr. contre le sieur Payen Prosper, de Tournières.

  Marie Morin, femme Poulain, demeurant à Vaux-sur-Aure, subira 2 jours de prison, pour le vol d'une certaine quantité de bourrées au préjudice du sieur Hippolyte Potier, de St-Rémy.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1846   -  Police correctionnelles   -  Audience du 12 septembre.

  Jacques Malherbe, journalier à St-Fromont (Manche) ; Louis-Désiré Hamon, garçon maréchal ; Louis-Adolphe Marie, dit Héron, garçon perruquier, ces deux derniers de Bayeux, prévenus de vol d'un chien et d'argent, ont été condamnés. Héron à 2 ans, Malherbe à 4 mois et Harnon à 3 mois de prison.

 Un vol de volailles, reproché aux nommés Constant-Jules Brasil, journalier, et Jules Lhonorey, tous les deux de Hottot, a fait condamner le premier à 8 mois et le second à 6 mois .de prison.

— Trois mois de la même peine ont été infligés, par contumace, au nommé Coffin, pour vol domestique, au préjudice du sieur Le Chevalier, tisserand, à Tournières.

 Le Tribunal a prononcé trois autres condamnations contre divers individus, pour délits de chasse. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1854   -  Tribunal de Police correctionnelle.   -   Audience du 13 décembre 1854. Ont été condamnés :

  Jean-Baptiste Lecoq, âgé de 48 ans, cultivateur, né et demeurant à Tournières, en six mois d'emprisonnement et aux dépens, pour coups et blessures volontaires sur la personne du sieur Lecrosnier et pour vols d'un truble et d'un morceau de fer au préjudice des sieurs Michel et Motel.

  Justine Vimard, femme de Jacques Doucel, âgée de 38 ans, née à Blay, demeurant à Grandcamp, en un mois de prison, pour différents vols de linge commis au préjudice des époux Vicquelin, de la dite commune de Grandcamp. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1855   -  Une décoration.   -  Un jeune et brillant officier, fils de l'honorable maire de la commune de Tournières (canton de Balleroy), M. Hubert Castex, capitaine d'état-major à l'armée d'Orient, vient d'être décoré de la Croix de la Légion d'honneur, pour sa belle conduite dans les brillantes journées des 22, 23 et 24 mai.

A peine âgé de 27 ans, M. Georges Hubert était déjà décoré des ordres de Mitidjé et de l'Epée de Suède. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1855   -  Un violent.   -   La semaine dernière, une scène de violence inouïe est venue troubler la commune de Tournières, canton de Balleroy. Le nommé Jean Payen, connu dans la contrée comme un très mauvais sujet, s'est livré, dans l'auberge du sieur Pommier, à des actes de brutalité révoltante contre la femme de celui-ci. Ce n'est qu'avec beaucoup de peine, et sur l'intervention de plusieurs personnes accourues sur le lieu, qu'on s'est rendu maître de ce furieux, qui est aujourd'hui sous la main de la justice. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1859   -   Un incendie.   -   Vendredi dernier, un incendie s'est déclaré dans la commune de Tournières, et a consumé entièrement un petit établissement à usage de boulangerie, ainsi que tout le matériel qu'il renfermait. Rien n'était assuré.

L'incendie a été occasionné par de la braise mal éteinte, qui avait été retirée du four et déposée sur un tas de feuilles sèches. ( L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1860   -   Un incendie.  -   Vers trois heures d'après-midi, un incendie a consumé, à Tournières, environ 11 mètres de bâtiments appartement au sieur Michel Marie, et tout le mobilier du sieur Émile Bazire, locataire.
Ce sinistre est attribué à l'imprudence des enfants de ce dernier, qui étaient restés seul pendant que leur mère était allée chercher du bois dans un petit taillis, tout près de la maison.
La perte est évaluée à 730 fr. Rien n'était assuré. (L’Écho Bayeusain)

 

Mars 1861   -   Un sanglier furieux.   -   Vendredi 22 février, la commune de Tournières a été le théâtre d'un triste événement. La fille Davy, domestique chez M. Le Coq, cultivateur, ayant entendu crier les vaches de son maître d'une façon singulière, voulut savoir à quoi s'en tenir, lorsqu'arrivée dans l'herbage, elle aperçut, au milieu des bestiaux, un animal qu'elle prit de loin pour un porc.

Cet animal, qui était un sanglier échappé de la forêt de Cerisy, se jeta sur elle avec une fureur extrême, lui fít six blessures profondes aux mains et aux poignets, malgré le chien de garde qui accompagnait la fille Davy.

Aux cris poussés par cette malheureuse, plusieurs voisins sont accourus, et l'un d'eux, le nommé Gacoin, domestique chez M. Couillard, a tué l'animal d'un coup de fusil, tiré à bout portant.

Les blessures de la fille Davy ne sont pas d'une gravité inquiétante, mais elles entraineront, dit-on, l'incapacité de travail pendant une vingtaine de jours. Deux autres personnes ont été blessées légèrement par la bête furieuse, ainsi que trois vaches appartenant au sieur Le Coq. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1867   -   Les militaires.   -   Son Excellence le ministre de la guerre a décidé, le 19 juin dernier, que des militaires seraient mis cette année à la disposition des cultivateurs qui en auront besoin pour les travaux des champs, à défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils.

Les demandes qui en seront faites devront être remises à MM. les maires, qui les adresseront ensuite à MM. les préfets, avec leur avis motivé.

 

Septembre 1867   -   Un don.   -   M. le ministre de la maison de l'Empereur et des beaux-arts vient d'annoncer à M. le curé de Tournières qu'un tableau pour la décoration de son église vient de lui être accordé, sur la demande qu'il en avait adressée à Son Excellence au mois de juin dernier.

 

Novembre 1867   -   Un accident.   -   La semaine dernière, un bien fatal accident est venu de nouveau jeter le deuil dans la commune de Tournières.

Un boulanger de cette commune, le sieur Deslandes, était allé porter du pain à Lison. La nuit arrivée, on entendit s'arrêter à la porte de son domicile une voiture qui était bien la sienne, mais dont le cheval revenait seul.

Sous le coup de la plus vive inquiétude, on s'empressa de courir à la recherche de Deslandes que l'on trouva, à quelques kilomètres, étendu sans connaissance sur la route et horriblement blessé.

Rapporté chez lui, ce malheureux n'a pas un seul instant donné signe de vie et est mort dans la nuit de lundi à mardi. On ignore donc comment a été occasionnée la chute qui lui a été si funeste. Deslandes était âgé de 35 à 40 ans.  

 

Juin 1889.   -   Les voleurs d’églises.   -    Dans la nuit de vendredi, des malfaiteurs se sont introduits par effraction dans l'église de Balleroy, ont brisé le tronc, enlevé 4 couronnes, brisé la porte de la sacristie et fracturé tous les meubles. Heureusement, les objets précieux avaient été mis à l'abri par précaution.

Dans la même nuit, l'église de St-Paul-du-Vernay a été aussi visitée par les voleurs. Ils ont pénétré en enfonçant une fenêtre, brisé le tronc des pauvres et celui de la chapelle de la Vierge où ils n'ont trouvé que quelques sous. Ils ont volé une couronne d'une certaine valeur.

La sacristie a été mise au pillage, et les tiroirs ont été fractures, mais les voleurs, trouvant sans doute les objets trop volumineux et d'un transport difficile, n'ont rien enlevé.

A l'empreinte des pas on a reconnu que l'un d'eux devait être un enfant d'une douzaine d'années.

Dans la nuit de lundi, les églises de Baynes et de Tournières, ont eu Je même sort.  ( Bonhomme Normand)

 

Février 1891  -  Attaqué sur la grande route.   -   Jeudi dernier, M. Lemasle, propriétaire et maire de Baynes, a été arrêté, vers les 8 heures 1/2 du soir, sur la route de la Mine à Tournières, au pont de Siète, par trois malfaiteurs, qui l'ont à moitié assommé d'un coup sur l'œil. À ses cris, un homme qui se trouvait à peu de distance sur la route étant accouru, les malfaiteurs qui le fouillaient s'échappèrent sans avoir pu le dépouiller de son porte-monnaie, qu'il eut la présence d'esprit de saisir dans sa poche et de garder dans la main,  mouvement qui échappa aux bandits. Une enquête, faite par la gendarmerie de Balleroy, n'a jusqu'à ce jour donné aucun résultat. 

 

Juillet 1893  -  Incendie.  -  Un incendie s’est déclaré, à Tournières, dans une maison d'habitation appartenant à M. Bienvenu Dutourp, propriétaire rue de l'Eglise-St-Julien, à  Caen et habitée par M. François Michel, fermier. Pertes : 5 009 fr. pour le propriétaire et 2 000 pour le fermier. Rien n'était assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1895  -  Pain à faux poids.  -   Procès-verbal a été dressé contre le sieur Auguste André, de Tournières, pour avoir vendu du pain à faux poids. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1901    -   Tentative de viol.  -  A la tombée du jour, Léontine Guillemette, 25 ans, servante chez le sieur Couespel, cultivateur à Tournières, canton de Balleroy, se rendait dans un herbage lorsqu'elle fut accostée par un individu qu'elle ne connaissait pas. A l'entrée de l'herbage, l'inconnu se jeta sur Léontine Guillemette, la terrassa et essaya de la violer. La jeune fille se débattit en criant au secours, ce qui mit en fuite son agresseur, mais il sera facile à reconnaître, car il est amputé du bras gauche. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1903    -   Attaqué sur la route.  -  Le, sieur Émile Lebœuf, 49 ans, marchand de légumes à Littry, a été attaché sur la route de Tournières à 500 mètres de toute habitation, par un individu inconnu. Ce dernier lui a asséné su la tête un tel coup de bâton, qu'il est tombé de sa voiture et qu'il est resté assez longtemps inanimé sur la route, perdant beaucoup de sang.

La gendarmerie de Lison procède à une enquête pour retrouver d'auteur de cette lâche agression.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1903    -   Les 13 jours en 1903.  -  Les dates pour l'accomplissement des périodes d'instruction des territoriaux en 1903 ont été fixées : du 29 juin au 12 juillet, pour les hommes appartenant au 1er bataillon et au dépôt des régiments d'infanterie du 3e corps d'armée, domiciliés, dans la Seine-Inférieure, l'Eure et le Calvados ; du 28 septembre au 11 octobre, pour  les hommes appartenant à l'infanterie ; du 2 au 15 novembre, pour les territoriaux appartenant à la cavalerie ; à des dates spéciales, les territoriaux appartenant à l'artillerie, au génie et aux sections.

Ces périodes concernent les territoriaux des classes 1886, 1887 et 1888, qui appartiennent au 3e corps d'armée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1904  -   Les autos.    -   Les accidents causés par les chauffeurs imprudents sont toujours très nombreux : M. Paul Leroy, propriétaire à Sainte-Foy-de-Montgommery, près Livarot, a été blessé et à eu sa voiture détériorée par l'auto n° 414-GG, conduit à trop vive allure.

  A Dives, une fillette de 14 ans, la jeune Berthe Noël, a été atteinte par une auto en traversant la rue et blessée à la cheville, au bras et à la tête. Sa vie n'est, heureusement, pas en danger.

— M. Edmond Legras, négociant à Pont-l’Évêque, passait en voiture à Pierrefitte, l'auto 828-B atteignit le brancard et rompit les jambes du cheval.

  A Tournières, canton de Balleroy, une fillette de 7 ans voulant aller détacher sa chèvre, sur le chemin, au passage d'une auto, fut renversée et traînée pendant une quinzaine de mètres. Le chauffeur, qui allait à une allure modérée, arrêta et s'occupa de l'enfant, qui n'avait pas de blessures apparentes mais pourrait bien avoir des contusions internes.

   Un habitant d'Hermanville, près Lion-sur-Mer, le sieur Marie Bréon, a été renversé par une auto près du chalet Gravier. Il a eu l'épaule démise. L'auto n'a pas arrêté.

  La petite Noblet, 8 ans, dont les parents demeurent à Baynes, canton de Balleroy, jouait sur la route. Une auto l'a renversée et lui a passé sur le corps. Le chauffeur l'a  secourue et s'est arrangé avec les parents. On craint pour la vie de l'enfant. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1912  -  Nécrologie  -  On annonce la triste mort de M. Bailleul, ancien maire de Tournières. Comme on ne l'avait pas vu depuis deux jours, un de ses voisins, inquiet, ouvrit la porte non fermée à clef, et trouva le vieillard étendu mort dans sa cuisine. Le décès, qui remontait à deux jours était du à une congestion cérébrale. M. Bailleul avait 70 ans.  

 

Novembre 1917  -  La précaution inutile.  -  M. Albert Gourdier. journalier à Tournières, canton de Balleroy, avait caché dans une marmite placée sous son lit, et dissimulée sous un tas de bois cassé, une somme  dépassant 2 000 francs. Un matin, en revenant de chez M. Coispel, où il avait passé la nuit, il trouva la marmite vide. M, Gourdier ne doit être qu'à moitié étonné de sa mésaventure, car il parait, l'enquête l'a démontré,  qu'il avait révélé à pas mal de gens l'endroit où gisait le magot.

 

Août 1922  -  Élection du maire.  -  M. Léon Renée, fils a été élu maire de Tournières, en remplacement de son père, démissionnaire.

 

Juillet 1932   -   Sous les roues.   -   M. Ernest Jean, 57 ans, cultivateur, route de Littry, à Tournières, abreuvait son cheval, attelé à un banneau, lorsque l'animal prit peur et s'emballa. M. Jean ne put arrêter son cheval, tomba, et le lourd véhicule lui passa sur le corps, ce qui lui causa de nombreuses contusions et une fracture grave de la cuisse gauche.

Le cheval emballé fut maîtrisé par M. Jorret, de Tournières. (Bonhomme Normand)

 

Août 1932   -   Sous les roues.   -    M. Ernest Jean, 57 ans, cultivateur-propriétaire, route de Liltry, à Tournières, faisait abreuver son cheval, resté attaché à un banneau, quand l'animal fit un brusque écart de côté et partit à fond de train sur la route d'Isigny. M. Jean ayant voulu le retenir, tomba sur le sol et le lourd véhicule lui passa sur le corps. Il fut relevé par des témoins et porté chez lui avec une sérieuse fracture de la cuisse et plusieurs blessures.

Le cheval emballé qui aurait pu causer un nouvel accident, fut courageusement maîtrisé et arrêté par M. Romain Jorret, charron des ateliers Delaville, à Tournières. (Bonhomme Normand)

 

Octobre 1937  -  Un désespéré se tranche le poignet avec un rasoir.  -  M. Jean  Maloisel, 65 ans, demeurant à Tournières, a mis fin à ses jours en se sectionnant le poignet gauche à  l'aide l'un rasoir. 

Le désespéré qui souffrait d'une maladie incurable avait déjà manifesté l'intention de se donner la mort. 

Le docteur Durant, de Littry, a constaté le décès. ( Le Moniteur du Calvados )

 

Décembre 1937  -  Les Prix Cognacq-Jay dans le Calvados.  - L'Académie française a attribué hier les prix de la dotation Cognacq-Jay. Voici les attributions qui concernent le Calvados :

Prix de 20 000 fr. : M. Maurice Gervais, cantonnier à Bellou, arrondissement de Lisieux ; 12 enfants vivants.

Prix de 8 000 fr. : époux Le Febvre Ernest, ouvrier d'usine, à Dives-sur-Mer ; 9 enfants.

— Époux Salaün Édouard, ouvrier d'usine, à Colombelles ; 9 enfants.

— Époux Vautier Séraphin, chauffeur, Tournières ; 9 enfant. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Le suicide d’un père de famille.   -   En instance de divorce, un ouvrier agricole, M. Marc Marie, 37 ans, auquel, à la demande de sa femme, on allait retirer ses trois enfants, s'est suicidé par pendaison dans l'écurie de la ferme de son patron, M. Léon Renée, cultivateur à Tournières. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1945  -  Au « Journal Officiel ». -  Par arrêté en date du 21 août 1945, a été prorogée de trois ans la validité du permis d’exploitation des mines de charbon accordé à la Compagnie des mines de Littry et portant sur les territoires des communes de Bernesq, La Folie, St-Martin-de-Blagny et Tournières. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1950   -   Un coup de serpe malencontreux.   -   Au cours de son travail, M. Charles Queudeville, 32 ans, ouvrier agricole chez M. René Léon, cultivateur à Tournières s'est sectionné l'index gauche d'un coup de serpe. (Le Bonhomme Libre)

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