Avril
1860 -
Un accident de la route.
- Le
3 de ce mois, M. Poisson, docteur-médecin à Pont-d'Ouilly, faisait à
cheval la visite de ses malades. Sur le territoire de la commune de
Trépel, l'animal se cabra et renversa M. Poisson, qui tenait toujours
la bride. Malheureusement une ruade l'atteignit, et il eu la jambe
gauche brisée au-dessus de la cheville. (Le Ordre et la Liberté)
Avril
1860 -
La Poste. -
L'administration des
postes s'occupe activement d'une amélioration qui sera bien avantageuse
pour les campagnes. Il s'agit d'organiser le service rural de façon à
ce que, dans les plus petites communes de France, il y ait
régulièrement un service quotidien. ( Le Pays d'Auge )
Août
1861 - Par arrêtés de M. le Préfet. - Par
arrêtés préfectoraux, ont été nommés :
-
Instituteur public à Sainte-Marguerite-des-Loges, M. Maheut,
actuellement instituteur à Treprel.
-
Instituteur public à Treprel, M. Leprovost,
actuellement instituteur à Aignerville.
-
Instituteur public à Aignerville, M. Bazire, actuellement
instituteur à Soumont-Saint-Quentin.
.
( L’Ordre et la Liberté )
Juillet
1894 - Coups et
blessures. -
Une discussion s'étant élevée
entre le nommé Renè Couathalem, terrassier, employé aux travaux du
chemin en construction de Tréprel à Pont-d'Ouilly, et le nommé Mabire,
chef de chantier, Couathalem a
reçu de Mabire un coup de pelle qui lui a fendu la tète sur une
longueur de 10 à 12 cm. On voit la cervelle à travers la blessure. On
craint pour la vie du blessé. Mabire a été écroué à Falaise.
—
On a arrêté Georges Lormier, 21 ans, qui avait frappé il y a quelques
jours, sans motifs, M. Léon Lihard, cultivateur à
Gonneville-sur-Honfleur. Les blessures reçues au front et à la
poitrine semblent avoir été faites avec un bâton.
( Le Bonhomme-Normand )
Février
1897 -
Morts accidentelles.
- Le
père Boissée, pauvre vieux paralytique, vivant seul à Tréprel, a
été trouvé étendu dans un coin de sa maison où il s'était traîné
pour ne pas être brûlé par le feu qui consumait son lit. On ouvrit la
fenêtre, mais il était trop tard. Boissée expira.
—
Le cheval de Constant Bourdel, cultivateur à Coulonces, effrayé par la
chambrière de la voiture qui le frappait sur les jambes, s'est
emballé, rue des Acres, à Vire, et a renversé la femme Anna.
Lemardelay, 62 ans, marchande de fromages. La roue de la voiture lui a
passé sur sa poitrine. La pauvre femme expira presque aussitôt.
—
Fernand Siblas, 16 ans, charretier chez M. Daigremont, à Merville, est
tombé de sa charrette et est mort des suites de ses blessures.
(
Le Bonhomme-Normand )
Avril
1898 -
Destruction des hannetons. -
L'essaimage
triennal des hannetons devant avoir lieu en 1898, un crédit de 1 500
fr. a été inscrit à cet effet au budget départemental. Le montant
des primes sera de 0 fr. 10 par kilogramme de hannetons ramassés et
détruits en présence des maires ou de leurs délégués, et le
paiement en sera fait sur la production d'un certificat adressé à la
préfecture. (
Le Bonhomme-Normand )
Avril
1898 -
Pêche. -
Nous
rappelons que la pêche de l'écrevisse et de tous les poissons autres
que le saumon, la truite, l'alose et l'anguille, est interdite jusqu'au
19 juin. L'anguille ne pourra pendant cette période être pêchée
qu'avec l'aide de la bourrache et de la vermée. Les interdictions
ci-dessus s'appliquent même à la pèche a la ligne flottante à la
main. (
Le Bonhomme-Normand )
Avril
1898 -
Une belle-mère tuée par son gendre.
- A
la suite d'une discussion d'intérêt, la veuve Ribault, 75 ans, qui
habitait à Tréprel, près Falaise, avec son gendre, le sieur Jacques
Guiard, 63 ans, maçon, alla demeurer avec son petit-fils, le fils de
Guiard.
Ces
jours derniers, Guiard travaillait, baissé, dans son jardin, quand sa
belle-mère lui porta sur le dos, à l'improviste, deux coups de bâton.
Celui-ci, se redressant, se trouva en face de la veuve Ribault qui le
menaçait d'un couteau. D'un coup de poing sur le front, la vieille alla
rouler dans une haie, puis elle rentra chez elle en criant :
« Au voleur, à l'assassin ! » Guiard, sans se préoccuper
autrement de sa belle-mère continua son travail, mais, dans la soirée,
l'état de cette femme empira tout à coup et elle ne tardait pas à
décéder. (
Le Bonhomme-Normand )
Août
1898 -
Orages
et chaleurs. -
La chaleur torride
de ces jours derniers a amené de violents orages. Celui qui a éclaté
dans la nuit de jeudi à vendredi a causé, de grands dégâts. On ne
signale pas d'accidents de personnes dans le Calvados. La tempête a
enlevé, à Trouville, la toiture d'un hall. La foudre est tombée sur
une ferme à Saint-Germain-de-Tallevende
et l'a détruite. Trois bestiaux ont été carbonisés.
—
La foudre est tombée sur l'église de Tréprel, prés Falaise, et a
causé 600 fr. de dégâts.
—
Dans l'Orne, à Laigle, la foudre a allumé deux incendies et tué des
bestiaux.
—
A St-Lô, le tonnerre est tombé en plusieurs endroits et a tué des
bestiaux.
—
A Rouen, la foudre est tombée en plus de quarante endroits différents.
De nombreuses personnes ont été renversées, mais aucune n'a été
blessée grièvement.
— A Darnétal, une ferme a été incendiée et, tous les
chevaux qui s'y trouvaient ont été foudroyés.
—A
Gravigny (Eure) la foudre a incendié deux maisons : cinq personnes qui
se trouvaient dans un restaurant ont été blessées.
—
Deux fermes ont été détruites près de Nogent-le-Rotrou.
—
A l'usine des tramways de Brest, les fils des lampes électriques ont
fondu et les lampes sont tombées. On a du éclairer l'usine au
pétrole.
—
A Penmarch, la foudre a tué une jeune fille de 13 ans.
—
A Landerneau, la foudre est tombée sur une machine à battre le blé et
a tué une femme et deux enfants placés près de la machine. Le cheval
attelé à la machine a été également tué et deux personnes
blessées.
—
Près d'Arras, trois jeunes filles ont été foudroyées : Deux sont
mortes.
—
A Paris, un orage épouvantable a éclaté lundi. La pluie est tombée
à torrents pendant deux heures. La foudre a détruit la devanture d'un
bar, rue Turbigo.
—
Les dépêches de l'étranger signalent de nombreux accidents. Dans l’île
de Jütland (Danemark), quatre personnes ont été tuées par la foudre.
Plusieurs fermes ont été incendiées.
Les
chaleurs ont provoqué de nombreux cas d'insolation. On les redoute fort
pour les soldats qui vont aller aux grandes manœuvres. Aussi, des
instructions sont-elles données pour éviter aux hommes tout surmenage
inutile. Le lieutenant-colonel Walbaum, du 2e régiment
d'artillerie de marine, a été frappé d'insolation dans l'étape
d'Antrain à Avranches. Son état semble désespéré. Près de
Saint-Brieuc deux soldats sont morts d'insolation, une trentaine sont à
l'hôpital.
Cinq hommes sont morts à Amiens. Il y a eu aussi des décès dans le
Midi.
—
Les victimes de la chaleur ont été nombreuses à Paris. Il y a eu une
trentaine de morts par insolation.
On
signale également un grand nombre de cas d'insolation dans les
départements. — Un incendie, causé par la chaleur, a éclaté aux
abattoirs de la Villette. Le feu a pris dans un grenier à fourrages. On
s'en est rendu maître au bout de deux heures. — Une grande quantité
de porcs destinés au réseau du Nord avaient été expédiés du Tarn
par les
trains de grande vitesse. Environ quatre-vingts de ces bêtes ont
succombé en route à la température qui régnait dans les fourgons. La
gare a fait enfouir les corps des animaux.
—
Plusieurs chevaux sont tombés dans la rue morts d'insolation.
—
Comme c'était à redouter, les chaleurs ont amené des incendies dans
les forêts du Midi et dans les Landes. Dans certains départements,
notamment dans le Cher, tout est
grillé, dans les champs, les bestiaux ne trouvent pas à se nourrir.
—
Dans les Landes les bois sont en feu sur douze communes, l'incendie
couvre 100 kilomètres et les flammes s'élèvent à plus de 100 mètres
de haut. Des troupes ont été envoyées pour porter secours.
( Le Bonhomme-Normand )
Février
1913 - Maison
détruite par le feu - Dans
la nuit de jeudi M. Jean Hue, journalier, aperçut une clarté insolite
dans sa cour. S'étant levé, il constata que la toiture de sa maison
était en flammes et qu'une partie déjà était tombée sur le sol. Il
donna aussitôt l'alarme, mais le feu ayant pris de rapides proportions,
il fut impossible d'en arrêter l'intensité. On ne réussit qu'à
sauver les meubles. La maison comprenant, cave, cuisine, et grenier a
été totalement détruite ainsi que 580 bottes de foin, trois tonneaux
de cidre et divers outils agricoles. Cet incendie dont on ignore les
causes, a dû commencer par le grenier.
Mars
1915 -
Certificat d’études. -
Le
ministre de l'instruction
publique et des beaux-arts a décidé, par une mesure exceptionnelle,
d'ouvrir l'examen dans sa session normale à tous les enfants qui
atteindront l'âge de 12 ans, le 31 décembre prochain.
Mars
1915 -
Le chagrin qui tue. -
Le
sieur Adolphe Hain, 60
ans, cantonnier à Tréprel, près Pont-d'Ouilly, s'est jeté dans un
puits où il s'est assommé dans sa chute. On n'a retiré qu'un cadavre.
Quelques jours avant, Hain avait déjà essayé de se pendre au-dessus
de son lit, mais son beau-frère, M. Crevel, chez lequel il demeurait,
était survenu à temps pour l'en empêcher. Très affecté par la perte
de sa femme, morte en novembre dernier, Hain s'était mis à boire plus
que de raison.
Mars
1915 -
Le temps qu’il fait. -
On
ne dira pas que le Bonhomme Normand n'est pas un bon prophète,
puisque son Almanach annonçait de la pluie et du vent pour les fêtes
de Pâques. Malheureusement, ses pronostics pour la suite du mois ne
sont pas non plus très bons. Heureusement que, suivant le vieux dicton
: Jamais pluie de printemps n'a passé pour du mauvais temps.
Août
1915
- Pour les
prisonniers de guerre. -
Dans sa séance du 29 août, le conseil municipal de Treprel, a
voté une subvention de 50 francs, en faveur de l'œuvre des prisonniers
de guerre de l'arrondissement.
Novembre
1915
- Un horrible
accident. -
François Lebailly,
21 ans, de Tréprel, conduisait chez M. Chapron, cultivateur à
St-Martin-de-Mieux, pour le compte de M. Letournel, entrepreneur de
battage a Noron, une machine mue par un moteur à pétrole. En versant
de l'eau dans le refroidisseur du moteur, Lebailly fut happé par la
courroie et entraîné. On se précipita à son secours, mais il était
déjà trop tard, le malheureux garçon avait les deux bras, la cuisse
et l'épaule gauche brisés. On le transporta à l'hôpital de Falaise,
où il décéda dans la nuit.
Juillet
1922 -
Accident mortel. - M.
Désiré Gigon, 72 ans, cultivateur à Tréprel, canton de Falaise,
charriait du foin, en compagnie de sa fille. En sortant de l'herbage,
son cheval s'emballa, M. Gigon essaya de le maîtriser, mais ce fut en
vain, il fut renversé et l'une des roues lui passa sur la poitrine. Le
malheureux est mort une demi-heure après.
(
Le Bonhomme-Normand )
Mars 1930 - Encore un vieillard brûlé vif !
- Nous relations,
l'autre semaine, la chute mortelle faite, dans son foyer, par Mme Main,
77 ans, au Tourneur. Un accident analogue
vient d'arriver à M. François Loudières, 79 ans, du Détroit, qui,
accueilli par son gendre M. Guéret, à Tréprel, canton de Falaise, et
se touvrant seul dans sa chambre, assis près de la cheminée, a été
pris d'une syncope et est tombé dans le feu. Quand on s'est aperçu du
drame, le pauvre homme avait un côté brûlé. Toutefois, il n'avait
pas perdu connaissance et a pu, avant d'expirer, expliquer la
cause de son accident.
Octobre
1936 -
Encore une église cambriolée.
-
Après
trois jours de repos, les voleurs d'églises ont repris leurs
opérations. Dans la journée d’avant-hier, M. Chatelet, sacristain,
constatait que l'église de Tréprel, à 13 kilomètres de Falaise,
avait reçu la visite de malfaiteurs qui, pour pénétrer nuitamment
dans l'édifice, avaient brisé un vitrail à gauche de la sacristie.
Dans ce vitrail un trou assez grand pour laisser passer un homme, avait
été pratiqué. Les troncs de l'Enfant-Jésus et de St-Antonin, non
fermés à clef, avaient été vidés de leur contenu. Celui de
Sainte-Thérèse avait été fracturé.
En
l'absence de M. le curé des Loges-Saulces desservant de Treprel, l'on
ne peut évaluer le montant approximatif du butin emporté par les
voleurs, mais M. Émile Delacour, maire de Treprel, évalue à 1 500
francs le préjudice causé par l'effraction dont les malfaiteurs se
sont rendus coupables.
Le
passage de deux inconnus ayant été signalé, les gendarmes d'Ouilly-le-Basset
les ont retrouvés mais ils n'étaient pour rien dans le
cambriolage.
( Le Moniteur du Calvados.)
Octobre
1942 -
Un suicide. - On
a découvert à Tréprel, dans une mare de la ferme du Château, le
corps de Joseph Compère, retraité. Dans une poche du veston, il a été
retrouvé une somme de 1 051 fr. 60.
Arrivé,
il y a peu de temps à Tréprel, le malheureux n'avait jamais manifesté
le désir d'en finir avec la vie. (Bonhomme Normand)
Février
1945 -
La circulation sur les ponts.
-
Les autorités britanniques ont décidé que les ponts Churchill
et Monty’s seront désormais ouverts à la circulation civile. (
Le Bonhomme-Libre )
Février
1945 -
Le gros gibier. -
Une
génisse appartenant à M. Guérin, cultivateur à Trépel, a été
tuée par une balle qui était destinée à un sanglier. (
Le Bonhomme-Libre)
Août
1945 -
Les réquisitions allemandes.
- Les
personnes qui, sur l’ordre des allemands, ont déposé des
pneumatiques, batteries et armes, peuvent retirer à la mairie les
imprimé nécessaires à la confection de leur dossier. (
Le Bonhomme-Libre )
Août
1945 -
Un prisonnier allemand abattu par son gardien.
- Le
gardien de prisonniers de guerre, Henri Lemaitre, demeurant à Aubigny,
conduisait au travail chez M. Guibet,
cultivateur à Trépel, le nommé Hans Tobias, originaire de Koenisberg.
Tobias ayant la réputation d’être voleur, fut signalé comme tel par
M. Lemaitre à son employeur, « Tu es un cochon », ajouta le
gardien en s’adressant à l’allemand, « comme toi »
répondit celui-ci. Exaspéré par ces paroles, M. Lemaitre porta deux
coups de crosse dans la poitrine de Tobias qui saisit la bretelle
du fusil dont le surveillant était armé. Le gardien fit feu et l’Allemand s’écroula,
atteint en pleine poitrine. Pour abréger ses
souffrances, M. Lemaitre lui tira une seconde balle dans la tête.
Aussitôt
informé du drame, M. le maire de Trépel fit appeler le docteur Cornu
qui ne put que constater le décès. La gendarmerie s’est rendue sur
les lieux et M. le Procureur de
la République a été avisé. Une demande a été faite pour que le
gardien Lemaître soit relevé de ses fonctions. (
Le Bonhomme-Libre )
Octobre
1945 -
Parents, veillez ! -
A
Tréprel, deux bambins, Pierre Boutrois, 7 ans, et son frère Claude,
âgé de 5 ans, qui jouaient avec des allumettes, ont mis le feu dans
une dépendance de la ferme de leur père, M. Charles Boutrois. Grâce
à l’intervention des habitants de la commune, le sinistre a pu être
circonscrit. (
Le Bonhomme-Libre )
Octobre
1945 -
Sur la route. -
A
Trépel, un cycliste, M. Alexandre Brunet, qui se rendait sur les lieux
d’un sinistre, est entré en collision, au carrefour de la côte du
bourg, avec une voiture hippomobile conduite par M. Louis Laurent,
cultivateur. Relevé sans connaissance, M. Brunet a reçu les soins du
docteur Cornu, de Pont-d’Ouilly. (
Le Bonhomme-Libre )
Mai
1949
-
Un trou dans le tonneau.
-
A deux reprises un inconnu a pénétré dans la cave de M. Rémy
Collin, à Trépel, s’emparant d'une centaine de litres de cidre.
(
Le Bonhomme-Libre )
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