15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS Page 1

 TRÉPEL

Canton de Falaise

Les habitants de la commune sont des ....

Avril 1860   -   Un accident de la route.   -   Le 3 de ce mois, M. Poisson, docteur-médecin à Pont-d'Ouilly, faisait à cheval la visite de ses malades. Sur le territoire de la commune de Trépel, l'animal se cabra et renversa M. Poisson, qui tenait toujours la bride. Malheureusement une ruade l'atteignit, et il eu la jambe gauche brisée au-dessus de la cheville. (Le Ordre et la Liberté)

 

Avril 1860   -   La Poste.   -   L'administration des postes s'occupe activement d'une amélioration qui sera bien avantageuse pour les campagnes. Il s'agit d'organiser le service rural de façon à ce que, dans les plus petites communes de France, il y ait régulièrement un service quotidien. ( Le Pays d'Auge )

 

Août 1861   -   Par arrêtés de M. le Préfet.   -   Par arrêtés préfectoraux, ont été nommés :

-       Instituteur public à Sainte-Marguerite-des-Loges, M. Maheut, actuellement instituteur à Treprel.

-       Instituteur public à Treprel, M. Leprovost, actuellement instituteur à Aignerville.

-       Instituteur public à Aignerville, M. Bazire, actuellement instituteur à Soumont-Saint-Quentin. . ( L’Ordre et la Liberté )

 

Juillet 1894  -  Coups et blessures.   -  Une discussion s'étant élevée entre le nommé Renè Couathalem, terrassier, employé aux travaux du chemin en construction de Tréprel à Pont-d'Ouilly, et le nommé Mabire, chef de chantier, Couathalem a reçu de Mabire un coup de pelle qui lui a fendu la tète sur une longueur de 10 à 12 cm. On voit la cervelle à travers la blessure. On craint pour la vie du blessé. Mabire a été écroué à Falaise. 

— On a arrêté Georges Lormier, 21 ans, qui avait frappé il y a quelques jours, sans motifs, M. Léon Lihard, cultivateur à Gonneville-sur-Honfleur. Les blessures reçues au front et à la poitrine semblent avoir été faites avec un bâton. ( Le Bonhomme-Normand )

 

Février 1897  -  Morts accidentelles.  -  Le père Boissée, pauvre vieux paralytique, vivant seul à Tréprel, a été trouvé étendu dans un coin de sa maison où il s'était traîné pour ne pas être brûlé par le feu qui consumait son lit. On ouvrit la fenêtre, mais il était trop tard. Boissée expira. 

— Le cheval de Constant Bourdel, cultivateur à Coulonces, effrayé par la chambrière de la voiture qui le frappait sur les jambes, s'est emballé, rue des Acres, à Vire, et a renversé la femme Anna. Lemardelay, 62 ans, marchande de fromages. La roue de la voiture lui a passé sur sa poitrine. La pauvre femme expira presque aussitôt. 

— Fernand Siblas, 16 ans, charretier chez M. Daigremont, à Merville, est tombé de sa charrette et est mort des suites de ses blessures. ( Le Bonhomme-Normand )

 

Avril 1898  -  Destruction des hannetons.  -  L'essaimage triennal des hannetons devant avoir lieu en 1898, un crédit de 1 500 fr. a été inscrit à cet effet au budget départemental. Le montant des primes sera de 0 fr. 10 par kilogramme de hannetons ramassés et détruits en présence des maires ou de leurs délégués, et le paiement en sera fait sur la production d'un certificat adressé à la préfecture. ( Le Bonhomme-Normand )

 

Avril 1898  -  Pêche.  -  Nous rappelons que la pêche de l'écrevisse et de tous les poissons autres que le saumon, la truite, l'alose et l'anguille, est interdite jusqu'au 19 juin. L'anguille ne pourra pendant cette période être pêchée qu'avec l'aide de la bourrache et de la vermée. Les interdictions ci-dessus s'appliquent même à la pèche a la ligne flottante à la main. ( Le Bonhomme-Normand )

 

Avril 1898  -  Une belle-mère tuée par son gendre.  -  A la suite d'une discussion d'intérêt, la veuve Ribault, 75 ans, qui habitait à Tréprel, près Falaise, avec son gendre, le sieur Jacques Guiard, 63 ans, maçon, alla demeurer avec son petit-fils, le fils de Guiard. 

Ces jours derniers, Guiard travaillait, baissé, dans son jardin, quand sa belle-mère lui porta sur le dos, à l'improviste, deux coups de bâton. Celui-ci, se redressant, se trouva en face de la veuve Ribault qui le menaçait d'un couteau. D'un coup de poing sur le front, la vieille alla rouler dans une haie, puis elle rentra chez elle en criant : « Au voleur, à l'assassin ! » Guiard, sans se préoccuper autrement de sa belle-mère continua son travail, mais, dans la soirée, l'état de cette femme empira tout à coup et elle ne tardait pas à décéder.  ( Le Bonhomme-Normand )

 

Août 1898  -  Orages et chaleurs.  -   La chaleur torride de ces jours derniers a amené de violents orages. Celui qui a éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi a causé, de grands dégâts. On ne signale pas d'accidents de personnes dans le Calvados. La tempête a enlevé, à Trouville, la toiture d'un hall. La foudre est tombée sur une ferme à Saint-Germain-de-Tallevende et l'a détruite. Trois bestiaux ont été carbonisés.

— La foudre est tombée sur l'église de Tréprel, prés Falaise, et a causé 600 fr. de dégâts.

— Dans l'Orne, à Laigle, la foudre a allumé deux incendies et tué des bestiaux.

— A St-Lô, le tonnerre est tombé en plusieurs endroits et a tué des bestiaux.

— A Rouen, la foudre est tombée en plus de quarante endroits différents. De nombreuses personnes ont été renversées, mais aucune n'a été blessée grièvement.

  A Darnétal, une ferme a été incendiée et, tous les chevaux qui s'y trouvaient ont été foudroyés.

—A Gravigny (Eure) la foudre a incendié deux maisons : cinq personnes qui se trouvaient dans un restaurant ont été blessées.

— Deux fermes ont été détruites près de Nogent-le-Rotrou.

— A l'usine des tramways de Brest, les fils des lampes électriques ont fondu et les lampes sont tombées. On a du éclairer l'usine au pétrole.

— A Penmarch, la foudre a tué une jeune fille de 13 ans.

— A Landerneau, la foudre est tombée sur une machine à battre le blé et a tué une femme et deux enfants placés près de la machine. Le cheval attelé à la machine a été également tué et deux personnes blessées.

— Près d'Arras, trois jeunes filles ont été foudroyées : Deux sont mortes.

— A Paris, un orage épouvantable a éclaté lundi. La pluie est tombée à torrents pendant deux heures. La foudre a détruit la devanture d'un bar, rue Turbigo.

— Les dépêches de l'étranger signalent de nombreux accidents. Dans l’île de Jütland (Danemark), quatre personnes ont été tuées par la foudre. Plusieurs fermes ont été incendiées.

Les chaleurs ont provoqué de nombreux cas d'insolation. On les redoute fort pour les soldats qui vont aller aux grandes manœuvres. Aussi, des instructions sont-elles données pour éviter aux hommes tout surmenage inutile. Le lieutenant-colonel Walbaum, du 2e régiment d'artillerie de marine, a été frappé d'insolation dans l'étape d'Antrain à Avranches. Son état semble désespéré. Près de Saint-Brieuc deux soldats sont morts d'insolation, une trentaine sont à l'hôpital. Cinq hommes sont morts à Amiens. Il y a eu aussi des décès dans le Midi.

— Les victimes de la chaleur ont été nombreuses à Paris. Il y a eu une trentaine de morts par insolation.

On signale également un grand nombre de cas d'insolation dans les départements. — Un incendie, causé par la chaleur, a éclaté aux abattoirs de la Villette. Le feu a pris dans un grenier à fourrages. On s'en est rendu maître au bout de deux heures. — Une grande quantité de porcs destinés au réseau du Nord avaient été expédiés du Tarn par les trains de grande vitesse. Environ quatre-vingts de ces bêtes ont succombé en route à la température qui régnait dans les fourgons. La gare a fait enfouir les corps des animaux.

— Plusieurs chevaux sont tombés dans la rue morts d'insolation.

— Comme c'était à redouter, les chaleurs ont amené des incendies dans les forêts du Midi et dans les Landes. Dans certains départements, notamment dans le Cher, tout est grillé, dans les champs, les bestiaux ne trouvent pas à se nourrir.

— Dans les Landes les bois sont en feu sur douze communes, l'incendie couvre 100 kilomètres et les flammes s'élèvent à plus de 100 mètres de haut. Des troupes ont été envoyées pour porter secours.  ( Le Bonhomme-Normand )

 

Février 1913  -  Maison détruite par le feu - Dans la nuit de jeudi M. Jean Hue, journalier, aperçut une clarté insolite dans sa cour. S'étant levé, il constata que la toiture de sa maison était en flammes et qu'une partie déjà était tombée sur le sol. Il donna aussitôt l'alarme, mais le feu ayant pris de rapides proportions, il fut impossible d'en arrêter l'intensité. On ne réussit qu'à sauver les meubles. La maison comprenant, cave, cuisine, et grenier a été totalement détruite ainsi que 580 bottes de foin, trois tonneaux de cidre et divers outils agricoles. Cet incendie dont on ignore les causes, a dû commencer par le grenier.

 

Mars 1915  -  Certificat d’études.  -  Le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts a décidé, par une mesure exceptionnelle, d'ouvrir l'examen dans sa session normale à tous les enfants qui atteindront l'âge de 12 ans, le 31 décembre prochain.

 

Mars 1915  -  Le chagrin qui tue.  -  Le sieur Adolphe Hain, 60 ans, cantonnier à Tréprel, près Pont-d'Ouilly, s'est jeté dans un puits où il s'est assommé dans sa chute. On n'a retiré qu'un cadavre. Quelques jours avant, Hain avait déjà essayé de se pendre au-dessus de son lit, mais son beau-frère, M. Crevel, chez lequel il demeurait, était survenu à temps pour l'en empêcher. Très affecté par la perte de sa femme, morte en novembre dernier, Hain s'était mis à boire plus que de raison.

 

Mars 1915  -  Le temps qu’il fait.  -  On ne dira pas que le Bonhomme Normand n'est pas un bon prophète, puisque son Almanach annonçait de la pluie et du vent pour les fêtes de Pâques. Malheureusement, ses pronostics pour la suite du mois ne sont pas non plus très bons. Heureusement que, suivant le vieux dicton : Jamais pluie de printemps n'a passé pour du mauvais temps.

 

Août 1915  -  Pour les prisonniers de guerre.  -  Dans sa séance du 29 août, le conseil municipal de Treprel, a voté une subvention de 50 francs, en faveur de l'œuvre des prisonniers de guerre de l'arrondissement.  

 

Novembre 1915  -  Un horrible accident.  -  François Lebailly, 21 ans, de Tréprel, conduisait chez M. Chapron, cultivateur à St-Martin-de-Mieux, pour le compte de M. Letournel, entrepreneur de battage a Noron, une machine mue par un moteur à pétrole. En versant de l'eau dans le refroidisseur du moteur, Lebailly fut happé par la courroie et entraîné. On se précipita à son secours, mais il était déjà trop tard, le malheureux garçon avait les deux bras, la cuisse et l'épaule gauche brisés. On le transporta à l'hôpital de Falaise, où il décéda dans la nuit.

 

Juillet 1922  -  Accident mortel.    -   M. Désiré Gigon, 72 ans, cultivateur à Tréprel, canton de Falaise, charriait du foin, en compagnie de sa fille. En sortant de l'herbage, son cheval s'emballa, M. Gigon essaya de le maîtriser, mais ce fut en vain, il fut renversé et l'une des roues lui passa sur la poitrine. Le malheureux est mort une demi-heure après.  ( Le Bonhomme-Normand )

 

Mars 1930  -  Encore un vieillard brûlé vif !  -  Nous relations, l'autre semaine, la chute mortelle faite, dans son foyer, par Mme Main, 77 ans, au Tourneur. Un accident analogue vient d'arriver à M. François Loudières, 79 ans, du Détroit, qui, accueilli par son gendre M. Guéret, à Tréprel, canton de Falaise, et se touvrant seul dans sa chambre, assis près de la cheminée, a été pris d'une syncope et est tombé dans le feu. Quand on s'est aperçu du drame, le pauvre homme avait un côté brûlé. Toutefois, il n'avait pas perdu connaissance et a  pu, avant d'expirer, expliquer la cause de son accident.  

 

Octobre 1936  -   Encore une église cambriolée.  -  Après trois jours de repos, les voleurs d'églises ont repris leurs opérations. Dans la journée d’avant-hier, M. Chatelet, sacristain, constatait que l'église de Tréprel, à 13 kilomètres de Falaise, avait reçu la visite de malfaiteurs qui, pour pénétrer nuitamment dans l'édifice, avaient brisé un vitrail à gauche de la sacristie. Dans ce vitrail un trou assez grand pour laisser passer un homme, avait été pratiqué. Les troncs de l'Enfant-Jésus et de St-Antonin, non fermés à clef, avaient été vidés de leur contenu. Celui de Sainte-Thérèse avait été fracturé. 

En l'absence de M. le curé des Loges-Saulces desservant de Treprel, l'on ne peut évaluer le montant approximatif du butin emporté par les voleurs, mais M. Émile Delacour, maire de Treprel, évalue à 1 500 francs le préjudice causé par l'effraction dont les malfaiteurs se sont rendus coupables. 

Le passage de deux inconnus ayant été signalé, les gendarmes d'Ouilly-le-Basset les ont retrouvés mais ils n'étaient pour rien dans le cambriolage. ( Le Moniteur du Calvados.)

 

Octobre 1942   -   Un suicide.   -   On a découvert à Tréprel, dans une mare de la ferme du Château, le corps de Joseph Compère, retraité. Dans une poche du veston, il a été retrouvé une somme de 1 051 fr. 60.

Arrivé, il y a peu de temps à Tréprel, le malheureux n'avait jamais manifesté le désir d'en finir avec la vie. (Bonhomme Normand)

 

Février 1945  -  La circulation sur les ponts.  -  Les autorités britanniques ont décidé que les ponts Churchill et Monty’s seront désormais ouverts à la circulation civile.   (  Le Bonhomme-Libre )

 

Février 1945  -  Le gros gibier.  -  Une génisse appartenant à M. Guérin, cultivateur à Trépel, a été tuée par une balle qui était destinée à un sanglier. ( Le Bonhomme-Libre)

 

Août 1945  -  Les réquisitions allemandes.  -  Les personnes qui, sur l’ordre des allemands, ont déposé des pneumatiques, batteries et armes, peuvent retirer à la mairie les imprimé nécessaires à la confection de leur dossier. (  Le Bonhomme-Libre )

 

Août 1945  -  Un prisonnier allemand abattu par son gardien.  -  Le gardien de prisonniers de guerre, Henri Lemaitre, demeurant à Aubigny, conduisait au travail chez M. Guibet, cultivateur à Trépel, le nommé Hans Tobias, originaire de Koenisberg. Tobias ayant la réputation d’être voleur, fut signalé comme tel par M. Lemaitre à son employeur, « Tu es un cochon », ajouta le gardien en s’adressant à l’allemand, « comme toi » répondit celui-ci. Exaspéré par ces paroles, M. Lemaitre porta deux coups de crosse dans la poitrine de Tobias  qui saisit la bretelle du fusil dont le surveillant était  armé. Le gardien fit feu et l’Allemand s’écroula, atteint en pleine poitrine. Pour abréger ses souffrances, M. Lemaitre lui tira une seconde balle dans la tête.

Aussitôt informé du drame, M. le maire de Trépel fit appeler le docteur Cornu qui ne put que constater le décès. La gendarmerie s’est rendue sur les lieux et M. le Procureur de la République a été avisé. Une demande a été faite pour que le gardien Lemaître soit relevé de ses fonctions.  (  Le Bonhomme-Libre )

 

Octobre 1945  -  Parents, veillez !  -  A Tréprel, deux bambins, Pierre Boutrois, 7 ans, et son frère Claude, âgé de 5 ans, qui jouaient avec des allumettes, ont mis le feu dans une dépendance de la ferme de leur père, M. Charles Boutrois. Grâce à l’intervention des habitants de la commune, le sinistre a pu être circonscrit. (  Le Bonhomme-Libre )

 

Octobre 1945  -  Sur la route.  -  A Trépel, un cycliste, M. Alexandre Brunet, qui se rendait sur les lieux d’un sinistre, est entré en collision, au carrefour de la côte du bourg, avec une voiture hippomobile conduite par M. Louis Laurent, cultivateur. Relevé sans connaissance, M. Brunet a reçu les soins du docteur Cornu, de Pont-d’Ouilly. (  Le Bonhomme-Libre )

 

Mai 1949   -   Un trou dans le tonneau.  -  A deux reprises un inconnu a pénétré dans la cave de M. Rémy Collin, à Trépel, s’emparant d'une centaine de litres de cidre. (  Le Bonhomme-Libre )

7  -  Visite à la Ferme, le retour

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