UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS Page 2

TREVIÈRES 

Canton de Trevières

Les habitants de la commune sont des Trévièrois, Trévièroises

Mai 1877   -  La fin du monde.  -  Nous venons de passer un hiver affreusement remarquable par son humidité, et nous aspirons tous au beau temps pour nous sécher. C'est sans  doute à tort, car une nouvelle prédiction vient de paraître et elle n'a rien de rassurant pour ceux qui sont crédules. Un membre de l'Académie des sciences annonce que notre planète va probablement être mise en poudre à la suite de tremblements de terre qui auront lieu au cours du mois de juin. Comme vous le voyez, la fin du monde est proche. C'est la millième fois au moins qu'elle est annoncée. En attendant ne vous faites pas de mauvais sang, il est bien probable qu'il en sera de même cette fois comme des autres.

 

Mai 1877   -  Un noyé.  -  Le cadavre du nommé Arnaud Simon, 20 ans, domestique chez M. Vallée, cultivateur à Trévières, a été trouvé noyé dans une mare. On suppose que cet accident doit être attribué à l'état d'ivresse dans lequel se trouvait la victime.

 

Octobre 1879   -  A quoi tiennent les manifestations.  -  Pourquoi dimanche, les instrumentistes d'une petite commune du canton de Trévières se promenaient-ils dans le village en jouant la Marseillaise et le Chant du Départ, suivis par une foule assez nombreuse qui criait : Vive la République ! 

C'est que le curé, non content d'avoir interdit la musique à la messe, avait voulu, au lieu et place de la jeunesse, faire lui-même le pain bénit le jour de la fête patronale. Mais la ration avait été insuffisante, et les gens qui n'avaient pas pu se régaler de brioches, s'en fourraient plein la bouche du cri de : Vive la République !  

 

Janvier 1884  -  Vol sur un grand chemin.    Pendant la nuit de dimanche, un journalier, nommé Pierre Chonquart, a été attaqué sur la route de Trévières et dévalisé par un individu qu'il n'a pu reconnaître.  

 

Février 1884  -  Accident de chasse.    Dimanche soir, à Trèvières, le nommé Aubry, 19 ans, allant à l'affût, sauta un fossé, son fusil partit. La charge l'atteignit à la tête et le tua. 

 

Janvier 1888  -  Triste scène.  -  Vendredi, à Trévières, une pauvresse, étrangère au pays, comme on en voit tant, implorait, aux portes des maisons, la charité publique, portant, sur son dos, cousues dans une toile, deux petites filles en bas âge, hâves et malades. Tout à coup, la plus jeune de ces enfants, âgée de six mois, poussa un cri déchirant. Elle venait de mourir ! La pauvre femme n'avait pas d'asile,  chargée du cadavre de son enfant, elle ne savait où se réfugier. Touché de compassion, le maire de Trévières la recueillit, lui donna un  abri et des vivres, et le lendemain il fit enterrer l'enfant.

 

Juillet 1890  -  Les récoltes.  -  Les pluies persistantes de ces derniers temps ont compromis les récoltes dont les apparences étaient des plus belles. La plupart des foins ne sont pas rentrés et l'eau a pénétré dans les meulons, Les blés et les avoines sont versés et, comme roulés, sur certains points. On craint aussi que l'humidité n'atteigne les pommes de terre. La récolte de pommes à cidre sera encore moindre que l'an dernier.   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1890  -  Des pompiers qui prennent feu.  -  Les pompiers de Trévières revenaient dernièrement, avec une grande médaille, du concours du Mans. Des mauvais plaisants leur firent croire que M. Bâton, conseiller municipal, avait dit qu'ils avaient acheté leur médaille pour faire croire à un succès. Les crédules pompiers prirent feu et allèrent, au nombre d'une quinzaine, chanter pouille au conseiller municipal. Celui-ci les a poursuivis en diffamation; mais, comme il n'avait pas eu la patience d'écouter les injures des pompiers sans leur répondre de verte façon, le tribunal de Bayeux ne s'est pas mis du côté du manche, il a renvoyé Bâton des fins de sa plainte et a ajouté les dépens à sa charge. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1891  -  Attention !  -  Une dame Aristide Legallois, cultivatrice à Trévières, se trouvant sur le marché de Littry pour louer des gens de journée, sentit tout à coup une main s'introduire dans la poche de sa robe, et s'aperçut qu'on lui avait volé son porte-monnaie. Elle se mit à crier. 

Mais le voleur avait laissé tomber le porte-monnaie en le tirant de la poche. Au moment où il se baissait pour le ramasser, le mari de Mme Legallois le renversa d'un coup de poing.  Le malfaiteur a été arrêté. C'est un nommé Annet Engard, 18 ans, marchand forain. Il a été condamné à 2 mois. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1891  -  Orages.  -  Pendant qu'une pluie diluvienne tombait sur notre région, la grêle faisait d'irréparables dégâts du côté de Rouen et dans le Midi. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1892  -  Distinction.  -  M. Aristide Legallois, éleveur à Trévières, lauréat de concours régionaux et hippiques, est nommé chevalier du Mérite agricole. (Source : Le  Bonhomme Normand)

 

Juin 1892  -  Électeur trop zélé.  -  Pierre Catherine, dit Geffroy, 68 ans, sans profession à Trévières, a comparu devant le tribunal de Bayeux pour avoir trop rempli son devoir de citoyen. Porté sur la liste électorale à Trévières et à Canchy et ayant reçu deux cartes d'électeur, il a voté dans les deux communes, croyant, dit-il, qu'il était obligé de le faire. Le tribunal a admis cette explication, car il ne l'a condamné qu'à 1 fr. d'amende.  (Source : Le Bonhomme Normand )

 

Août 1892  -  Superstition.  -  Dernièrement, à Trèvières, l'instituteur mourait. Peu de jours après, c'était le curé qui succombait. Les bonnes dévotes attribuent ces décès à l'enlèvement de la statue d'un saint Joseph qui était dans l'église depuis longtemps. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1892  -  Ne touchez pas aux saints.  -  Le récit qui suit est la confirmation de ce que nous avons annoncé dans L'un de nos derniers numéros. Il existait, jadis, dans l'église de Trévières, dit l'un de nos confrères, un saint que les paroissiens avaient en grande vénération. Son image était des plus primitives. Si bien qu'un jour un sculpteur de talent, étant venu passer quelques jours à Trévières, proposa au curé de lui faire un saint plus artistique. La proposition fut acceptée et, quelques mois plus tard, on reçut de Paris le nouveau saint, une véritable oeuvre d'art, que le curé, assisté du maire et de l'instituteur, installa en grande pompe aux lieu et place de l'ancien, qui fut jeté dans un coin abandonné du cimetière. Mais il arriva que les paroissiens de Trévières ne virent pas cette substitution d'un bon oeil. Ils hochèrent la tête d'un air entendu : « Les trois qui l'ont mis là, disaient-ils, s'en repentiront avant peu ». 

Et voici ce qui arriva : Le curé, qui avait commandé le nouveau saint, trépassa peu de temps après, l'instituteur, qui avait aidé à son installation, mourut dans le même mois et, finalement, le maire, qui, lui aussi, avait été complice, tomba soudainement malade. C'est alors qu'il songea, dit-on, à remettre dans la niche dont on l'avait privé le malheureux  saint de bois qui se morfondait sous la pluie. Le saint neuf fut expulsé et le vieux réinstallé sur son piédestal. Depuis, le maire se porte comme un charme, et il n'y a plus dans la commune ni malades, ni morts. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1892  -  Les grenouilles qui demandent un curé.  -  Sous la forme de conseillers municipaux, les grenouilles de Cruchy et autres lieux se sont rendues au bourg de Trévières, où Mgr de Bayeux confirmait, pour lui demander un pasteur. Mgr Hugonin ne les a pas reçus, mais il a envoyé l'un de ses vicaires, qui leur a dit : « Quand M. de Freycinet  nous les renverra, vous en aurez un, » Singulière réponse, si elle est exacte. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Janvier 1893  -  Scandale dans l’église.  -  Mercredi, à 9 heures du soir, Edmond Langlois, 20 ans, journalier à Trévières, étant ivre, s'est introduit dans l'église pendant qu'on y répétait quelques morceaux pour les fêtes de Noël. Il s'est mis à chanter et à injurier le prêtre. Ce dernier a alors prévenu la gendarmerie qui a mis Langlois au violon et lui a dressé procès-verbal. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1893  -  Vilains locataires.  -  M. Louis Legallois, propriétaire à Trévières, fut averti que des étrangers passaient la nuit dans une étable éloignée de 200 mètres de sa ferme. Un matin, vers 4 heures, il s'y rendit et trouva la porte fermée à clef. Il essaya de l'ouvrir, mais un chien s'étant jeté sur lui et menaçant de le mordre, M. Legallois l'abattit d'un coup de revolver. Pénétrant ensuite dans l'étable, il y trouva le nommé Léon Enouf, 24 ans, sans profession à Trévières, en compagnie d'une fille. Tous deux, en l'apercevant, décampèrent, laissant un panier rempli d'effets appartenant à la femme. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1894  -  Les voleurs de bestiaux.  -  Nous avons relaté le vol d'une vache commis à Trévières, au préjudice du sieur Yver, meunier. Le voleur, qui était allé conduire cette bête sur la place de Saint-Lô, éveilla les soupçons, étant seul vendeur de vache. Le commissaire fit aussitôt arrêter notre gars qui, furieux de se voir découvert, asséna un violent coup de bâton sur la tête d'un des agents chargés de le conduire au commissariat. Cet individu se nomme Dormet, il est journalier à Ecrammeville. M. Yver est rentré en possession de sa vache.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1894  -  Un maire surprenant.  -  Un maire qui ignore la loi de la façon la plus complète, c'est celui d'une commune des environs de Trèvières. Dernièrement, il a refusé obstinément de marier un homme de 33 ans, enfant naturel, parce qu'il n'avait pas été reconnu par sa mère. Le mariage a été célébré dans une commune voisine. Mais où diable ce maire-là a-t-il vu que les enfants naturels ne peuvent se marier comme les autres ? (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1894  -  Étrange.  -  Le domestique de la dame Gillette, propriétaire à Cerisy, qui, dit-on, était à la chasse, a déchargé son fusil sur la fille Lamy, servante à Trévières chez M. Rupalley. Cette malheureuse fille, qui a été atteinte dans l'abdomen, fut immédiatement portée à Trévières, au domicile de son père. L'enquête qui se poursuit fera sans doute connaître la cause de cette étrange affaire. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1894  -  Fête.   -   Trévières Grande fête St-Exupère, le dimanche 5 août. Jeux et divertissements, mât de cocagne, concert, grand bal, illuminations, retraite aux flambeaux et  grand feu d'artifice fourni par la maison du Bonhomme normand. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1895  -  Récompenses.   -  Médaille d'argent a M. Omer Morel, sous-lieutenant de pompiers à Trévières ; mention honorable à M. Etienne Vallée, sergent à la même subdivision, pour s'être distingués dans plusieurs incendies.

—Médaille d'argent a M. Juste Leseux, brigadier de gendarmerie à St-Sever : a été grièvement blessé en tentant d'arrêter deux chevaux attelés à un breack sans conducteur. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1895  -  Récompenses honorifiques.  -  Une médaille d'argent a été décernée a M. Caël, garde champêtre à Trévières, pour avoir fait preuve, de 1882 à 1895, de courage et de dévouement en plusieurs circonstances.

— Témoignages de satisfaction à MM. Émile Lebourgeois et Léopold Blate, patrons de barque à Port-en-Bessin, à l'occasion du secours qu'ils ont porté au sloop « Jeanne-Henri ». (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1895  -  Les hannetons.  -  Le conseil général du Calvados a décidé d'accorder des primes de dix centimes par kilogramme de hannetons ramassés dans le département pour être détruits. Ces hannetons devront être apportés à la personne déléguée par le maire, pour être détruits. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1895  -  Fuyez les arbres pendant l’orage.  -  Nous sommes menacés d'orages. Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs de ne jamais se mettre à l'abri sous les arbres pendant la tourmente. Quatre malheureux ont été victimes de cette imprudence la semaine dernière. Deux à Chaudoir et deux à Chambles. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1895  -  Les orages.  -  Dimanche, des orages ont commencé à se produire sur plusieurs points de la Normandie. Dans les cantons de Trévières et d'Isigny, il est tombé beaucoup d'eau. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1896  -  Il n’y a plus d’enfants.   -   La gendarmerie de Trévières a arrêté Aline Leprovost, âgée de 13 ans, née à Aignerville. Cette gamine a été arrêtée au moment où elle venait de commettre trois vols dans trois maisons différentes. L'un de ces vols a été commis à l'aide d'escalade et d'effraction, dans une armoire où se trouvait une certaine somme d'argent, qu'elle s'est empressée d'emporter. Dans les deux autres habitations, elle a dérobé du linge et divers objets. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1896  -  Découvertes de cadavres.   -   Le cadavre de Ferdinand Marie, 47 ans, journalier, a été trouvé dans le bassin, à Caen. Aucune trace de violence n'a été relevée.

— Le cadavre du nommé Gustave Houard, demeurant à Trévières, a été découvert dans un herbage de cette localité. La mort est due à une congestion. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Bonne prise. -  Mardi, deux jeunes gens habillés de tout neuf, les sieurs Ernest Paris et Arthur Marinier, étaient arrêtés à Trévières pour vagabondage. Un gendarme fut placé à la porte de la chambre de sûreté pour écouter leur conversation. 

— « Où as-tu mis la montre ? » disait l'un. 

— « Sous la paillasse » lui fut-il répondu. 

On fouilla sous la paillasse, où la montre fut trouvée. Ils avouèrent avoir volé 310 francs dans les environs de Lisieux, acheté des vêtements neufs et dépensé le reste. (Source : Le

 Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Vélocipédistes, attention ! -  Au commencement de l'hiver, il est utile de rappeler aux vélocipédistes l'arrêté préfectoral. Pour répondre au vœu du conseil général du Calvados, les ordres ont été donnés pour que prescriptions de cet arrêté soient observées, surtout en ce qui concerne l'éclairage et l'addition d'un grelot ou sonnette pour avertir les piétons et éviter les accidents. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1897  -  Vols de chevaux.  -  On a volé un cheval au sieur Martin, receveur des contributions indirectes, à Thury-Harcourt. 

— Un cheval de 600 fr. appartenant au sieur Victor Suzanne, bouchera Trévières, a été également volé dimanche la nuit. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1897  -  Récompense honorifique.  -  Médaille décernée au sieur Léopold Biard, caporal de sapeurs pompiers, a Trévières, 1870-1897 ; belle conduite dans de nombreux incendies. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1898  -  Mort accidentelle. -  Le sieur Louis Letellier, 42 ans, garçon meunier chez le sieur Yver, à Trévières, est tombé sous sa voiture chargée de farine et a eu la tête broyée par une roue. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1898  -  Tentative de suicide.  -  La nommée Léontine Brehier, 23 ans, servante chez le sieur Leneveu, buraliste à Trévières, poursuivie pour vol au préjudice de son maître, a  tenté de se noyer, mais elle a été retirée à temps. Elle a été condamnée à six semaines de prison par le tribunal de Bayeux. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1898  -  Acte stupide.   -   Un malfaiteur, malheureusement inconnu, a bêtement coupé, dans un herbage, la queue d'une jument à la veuve Mesnage, marchande de chiffons, près Trèvières. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1899  -  Brutale agression.   -   Le sieur Frédéric Marguerite, 50 ans, cerclier à Trévières, quittait son travail pour aller dîner, quand des individus se jetèrent sur lui, le frappant avec une violence inouïe. L'un d'eux lui porta sur la tête un coup de houe qui lui fractura le crâne. Le blessé a dû être conduit à l'hôtel-Dieu, à Caen, où l'opération du trépan a été faite. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1899  -  Tombeaux mutilés.   -  Dix-huit pierres tombales ont été détériorées dans l'ancien cimetière de Trévières. Les auteurs de ces mutilations seraient des gamins de 10, 12 et 13 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1900   -   Tentative d’empoisonnement.  -  Le sieur Désiré Gauthier, couvreur à Bernesq, a déclaré à la gendarmerie de Trévières que sa femme et sa fille auraient tenté de l'empoisonner.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1900   -   Suicides.  -  Le sieur Adolphe Brunniaux, 66 ans, gendarme retraité, a été trouvé asphyxié le matin, dans sa chambre, rue St-Martin, 83, à Caen. 

— Le sieur Désiré Langlois, 67 ans, sans profession, à Bernesq, s'est noyé dans le lavoir public de Trévières. Le malheureux vieillard avait la tête faible depuis quelque temps.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1900   -   Vols de juments.  -  On a volé, la nuit, dans un herbage, une jument de 600 fr. au sieur Pigault, maître d'hôtel à Neuville, près Vire.

Le voleur serait un garçon boucher qui aurait vendu la bête pour 25 fr. au sieur Juhère, cultivateur à Vengeon (Manche), chez lequel elle a été retrouvée.

— Une jument de 300 fr. a été volée, dans un herbage, au sieur Devaux , peintre à Trèvières. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1900   -   Un escroc.  -  Le sieur Pierre Couespel, cultivateur à Trévières, avait acheté à la foire de Bayeux, à un individu disant se nommer Joseph Berthot, cultivateur à la Demi-Lune, près Caen, un cheval pour le prix de 550 francs, 

La bête ne devant être livrée que le lendemain, le sieur Couespel donna un acompte de 20 fr. Mais, à l'auberge où rendez-vous avait été pris, ce dernier attendit vainement son vendeur et son cheval. Il a porté plainte contrôle contre le vendeur. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1900   -   Déserteur et voleur.  -  Arthur Lassalle, soldat au 24e d’Infanterie, à Bernay (Eure), était venu, au mois d’octobre, en permission de deux jours dans sa famille à Baynes, près Balleroy. 

Pendant l'absence de sa belle-sœur, il lui avait volé, une montre et différents objets, estimés 80 fr., puis avait jeté dans un fossé ses habits militaires. Arrêté à Trévières, Lassalle à été condamné à un mois de prison par le conseil de guerre de Rouen. (Source  : Le Bonhomme Normand)   

TRÉVIÈRES  -  Place du Marché

1  -  TRÉVIÈRES  -  Rue de l'Église

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