Mars
1926-L’électrification du Canton.-Pararrêtépréfectoral,uneenquêteestouvertedanslescommunesducantondeTrévières,surlademandeenconcessionprésentéeparlaSociétéd'électricitédeCaenpourladistributiondel'énergieélectriquedanscescommunes.
Le
dossierd'enquêteresteradéposépendant8joursdanschacunedescommune
intéressées.
Septembre
1926-Abandon de famille.-Mme
Joret,néeMargueriteLemarquand,32ans,ménagèreàTrévières,
quidepuisjuillet1925,vitséparéedesonmariPierreJoret,employéchezM. Pignault à
Englesqueville-la-Percée aportéplaintecontrecedernierquiacessédepuisdeuxsemainesdeluiverserles30francsparsemainepourvivre,elleetsestrois enfants.
Août
1928-Lesmaraisdelavalléed'Aure.-Mercredidernier,M.HenryChéron,présidentduConseilgénéral,et
M. lebaronFrançoisGérard,député, se sontrendus danslavalléed'Aure
pourexaminerlaquestiondesmarais.Ilsontconstatéquelasituation
actuelledelavalléed'Aureestfort
inquiétante.Lesprèsfontencore
noyéssurunegrandeétendueetlarécoltedefoinnepourrasefaire
suruneimportantepartiedesterres
dépendantduSyndicat. Uneenquêteavaitétéfaite,àla
demandeduprésidentduConseilgénéral,parM.l'ingénieurenchefVasseurquiaconcluàlanécessité
deprocéderàun
curagesoignédu
litdel'Aure,particulièrementà l'emplacementdes
seuilsexistantsen partantdel'avalversl'amont.Ilconcluaitégalementaucurageindispensabledesfosséscollectifs.Enfin,ilestimaitqu'ilyavaitlieude procéderàuneétude
destravauxnécessairespouréviterlerefluxdes
eauxdelamerdansl'Aure
à marée
montante. Devantlagravitédelasituation
qu'ilsontconstatée,M.HenryChéronetM.lebaronGérardontdécidédesaisirlepréfetduCalvados
delaquestionenlepriant
1°DeprovoqueruneréunionduSyndicatdesriverains
:2°defairepréparerunprojetd'ensemblepar
l'Ingénieurenchefdespontset chaussées.
Août
1928-Un octogénaire assomme un de ses camarades.-M.AlbertLefournier, journalieràTrévières,battaitdugrainchezM.Costey,cultivateur.Illuiavaitdemandétroisbottesdepaillepourluietunepoursonvoisin,ThéophileFeuillet,77ans,journalier.L'autorisationluiayantétédonnée,ilmitdecotéquatrebottesdepaille.Lelendemain,lorsqu'ilrevintpourprendrelivraisondesditesbottes,M.CosteyluiditqueM.Feuilletétaitvenuetenavaitprisdeux. M.LefournierserenditchezM.Feuilletpourlesluiréclamer.Maiscommeilinsistait,Feuilletpritunbâtonetluienportaunviolentcoupàlafigure,cequilefittomberàterre,oùilrestasansconnaissance. FeuilletcontinuaàfrapperM.Lefournier,bienquecederniereûtunœilpresquesortidel'orbite.Entendantlebruitdelalutte,unedameLamoresurvintetmitfinacettescèneodieuse.
M.Lefournierrestauneheureetdemieenvirondanslecoma.Ilreçutlessoinsdudocteur
Lehaut.
Mars
1929-Un fameux chasseur !-Il y a tant de cygnes des mers polaires dans nos régions par
suite du froid, que l'autre dimanche étant à la chasse, M. Lelièvre,
a tué 3 oies domestiques qu'il avait prises pour des cygnes.
Ces
oies appartenaient à M. J.-M. Lepoullet, hôtelier à Trevières, qui,
portant plainte à la gendarmerie, a déclaré « bien que rentré
en possession de ses volailles », subir un préjudice de 100
francs que M. Lelièvre consent d'ailleurs à lui payer.
Janvier
1930-Arrestation.-En tournée, les gendarmes ont aperçu une femme qui, pour se
chauffer, faisait du feu dans un fourré du marais de Trévières. Ayant
été reconnue comme étant la nommée Victoria Cottin, née à
Sainte-Marie-du-Mont (Manche), ayant habité Bayeux, les gendarmes
l'arrêtèrent comme étant interdite de séjour dans le Calvados et ne
possédant pas de papiers. Ils s'aperçurent en outre qu'elle avait en
sa possession quatre poules et un lapin dans un sac.
Malgré
les explications données par cette femme, les gendarmes supposèrent
que le tout était le produit de vols. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Janvier
1932-Le photographe escroc est arrêté. -La
gendarmerie de Trevières a procédé à l'arrestation d'un individu
nommé Marcel Masson, âgé de 38 ans, qui était l'objet d'un mandat
d'arrêt de M. le juge d'instruction de Bayeux, pour escroqueries.
Cet
individu au cours de l'année 1931 se présenta chez divers instituteurs
ou institutrices de campagne et leur offrit d'établir des photographies
de groupes scolaires. Il se faisait remettre des arrhes, puis
disparaissait.
Depuis
quelque temps, à Trevières même était descendu à l'hôtel un
individu correspondant au signalement de Masson. Il était bien mis et
il voyageait en auto. Le chef de brigade, pris de soupçons,
l'interpella à brûle-pourpoint et Masson reconnut immédiatement qu'il
était ou avait été photographe ambulant pour une maison de Paris. Le
brigadier lui présenta le mandat d'arrêt, lancé contra lui, Masson
reconnut que ce mandat s'appliquait bien à lui.
Les
gendarmes le conduisirent devant M. le juge d'instruction. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1936-La crue dans
le
Bessin.-Bien
que sillonnée par de multiples rivières, la région bayeusaine n'a pas
été atteinte par les inondations.
A
Bayeux, on s'attendait bien à ce que l'Aure sorte de son lit et
envahisse, comme elle l'a fait maintes fois déjà, les bas quartiers de
la rue des Teinturiers, il n'en fut rien, les vannes ouvertes
toutes grandes en temps utile à la sortie de la ville et très
graduellement du côté de l'hôpital, réglèrent le débit et tout se
passa le mieux du monde.
A
Ryes, la Gronde n'effectua qu'une petite sortie sans importance, dans
les marais avoisinant Trévières, la route de Colombières fut
coupée par endroits mais le fait est courant et on ne le considère
plus comme un sinistre. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1938-Un grave accident sur la route.-Une
grave collision s'est produite au bas de la côte de Formigny, à la
sortie du bourg de Trévières, entre une jeune cycliste,
Mlle Louise Turgis, âgée de 14 ans, demeurant à Bernesq, qui venait
vers Trévières, et une automobile conduite par M. Lahaye, garagiste en
cette localité, qui se dirigeait vers St-Laurent-sur-Mer.
La
jeune fille, qui semblait grièvement blessée, fut conduite aussitôt
à l'hôpital de Bayeux où on a constaté des fractures de la cuisse
droite et de l'avant-bras gauche, une fracture
du
crâne et des plaies multiples. Elle a subi l'opération du trépan. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1942-Un accident.-En
descendant la côte de Létard,
près de Trévières, une jeune cycliste, Mme Augustine Le Roulley, 21
ans, de Longueville, cassa soudain le frein de son vélo et tomba sur le
sol. Relevée avec une fracture du crâne. La malheureuse devait expirer
à l'hopital de Bayeux où elle avait été transportée. (Bonhomme
Normand)
Mai
1943-Faits
divers.-Deux
bouchers de Trévières, André C…………….. et René L………….,
déjà pinces pour abatage clandestin, convaincus d'avoir de nouveau
sacrifié chacun 4 vaches et 10 veaux, ont été arrêtés et
écroués.
Juin
1944 - Bataille de Normandie. - Le 9 juin 1944
, la 2e division
d’infanterie américaine installe son quartier général à Formigny,
un petit village à quatre kilomètres d’Omaha
Beach, sur la nationale 13. Afin d'élargir la tête de pont, le 38th
Regimental Combat Team a pour objectif Trévières, poste de
commandement d’un régiment de la 352e division d’infanterie
allemande commandée par le général Kraiss, alors que le 9th
Regimental Combat Team, sur la gauche, doit occuper le secteur de
Mandeville-en-Bessin. Le 9th RCT progresse difficilement et
atteint Rubercy, au sud-est de Trévières, en fin de journée. L’avance
du 38th RCT n’est pas plus facile, mais les Américains atteignent
enfin Trévières dans la soirée. Ils constatent que les
Allemands du 916e régiment d’infanterie, menacés d’encerclement,
ont presque entièrement évacué le village. Les Américains éliminent
quelques tireurs isolés dans la matinée du
pour délivrer définitivement Trévières.
Février
1945- Solidarité.-La commune de
Péchereau (Indre), qui compte 1 016 habitants, vient d’adresser au
maire de Trévières une sommes de 10 000 francs provenant d’une
collecte organisée au profit des sinistrés.(Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1945-Les sinistrés s’organisent.-Les
sinistrés de Buceels ont constitué un syndicat : M. Louis
Lefrançois en a été nommé président.
Les
cultivateurs et producteurs sinistrés de Trévières
ont décidé la création d’un syndicat communal dont M. Mabire a été
nommé président.
M.
Bériot a été désigné comme président du comité de sinistrés qui
vient d’être crée à Feuguerolles-sur-Seulles.(Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1946-Des résistantsà l’honneur.-Sue la proposition du réseau « Centurie », Mme
Vauclin, de Caen, femme du sympathique président de la Chambre des
Métiers du Calvados, vient de recevoir la Croix de Guerre avec étoile de
bronze.
La
même distinction a été décernée à Mmlles Jeanne Thomas, fille
cadette de M. Thomas, ingénieur d’arrondissement des Ponts et
Chaussées à Bayeux, et Madeleine Lefrançois,
de Trevières, qui appartinrent au même réseau de renseignements et
rendirent, comme Mme Vauclin, les plus signalés services à la
résistance. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948-L'arrestation d'un voleur de grand chemin.-La
police a appréhendé dans la région parisienne un individu qui serait
l'auteur d'actes de brigandages commis ces temps dernier dans le Bessin.
Le
bandit qui a été conduit à Valognes pour répondre de méfaits
semblables commis dans la Manche serait prochainement transféré à
Trévières pour être confronté avec diverses victimes. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948-Un ouvrier fait une chute sérieuse.-Alors
qu'il travaillait à la réfection d'une charpente, M. Léon Pellerin, 48
ans, au service de M. Jean Durand, entrepreneur à Trévières, a perdu
l'équilibre et est tombé dans le vide. Dans sa chute il s'est fracturé
l'omoplate droite, et souffre également de contusion diverses.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949-Le Calvados à l'honneur.-Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Bayeux
Canton
de Trevières :Trévières (R) ; Formigny (R) ;
Saint-Laurent-sur-Mer(R) ;
Vierville-sur-Mer (R).
Mars
1949-Des gendarmes félicités.-Des
témoignages de satisfaction ont été accordés aux militaires de la
section de gendarmerie de Bayeux dont les noms suivent pour leur activité
dans la découverte des récentes affaires de beurre et de faux bons
d'essence.
-Félicitations du colonel commandant la Légion :
Maréchal-des-logis-chef Meignan de Ryes ; gendarme Courbez de
Port-en-Bessin.
-
Félicitations du chef d'escadron commandant la compagnie : Adjudant
Guilbaut, d'Isigny ; maréchal-des-logis-chef Deixonne, de Trevières
; gendarme Lebacheley, d'Isigny
; gendarme Nicolas de Bayeux. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949-Trévières va recevoir la Croix de guerre.-Sur l'invitation de M. Delente, conseiller général, et de la
municipalité, un héros de la Résistance, le colonel Rémy, remettra le
dimanche 7 août, la Croix de guerre à la commune de Trévières.
Cette
cérémonie coïncidera avec la fête patronale. Dans la clandestinité,
le colonel Rémy eut pour radio notre compatriote Bernard Anquetil,
fusillé par les Allemands, inhumé l'an dernier à Vierville, et qui
passa sa jeunesse à Trévières. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949-Le Bessin à l'honneur.-Le 7 août des
cérémonie semblables se dérouleront en présence du général Marchand,
commandant la Subdivision, et du colonel Rémy, un héros de la
Résistance.
Les
cérémonies débuteront à 9 h. 30 à Formigny. A 10 h. 30 à
Trévières, réception des personnalités à la mairie et remise de la
Croix de guerre par le colonel Rémy. 11
h. Messe solennelle en
musique. 12 h., Inauguration par le colonel Rémy, de la rue
Bernard-Anquetil, enfant du pays premier radio du colonel Rémy fusillé
par les Allemands ; 13 h., Banquet par souscription : 750 francs.
Après
le banquet, conférence par le colonel Rémy sur Bernard Anquetil. ( Le
Bonhomme Libre )
Avril
1950- Quatre belles captures dans la région de Trevières.-Des
loutres ayant été signalées sur les rivières l'Aure Inférieure et la
Tortonne, le garde Schwartz, de la Fédération de pêche. a capturé en
une semaine quatre de ces carnivores pesant respectivement 10 kgs 500, 9
kgs, 5 kgs.500 et 6 kgs.
Ces
prises s'ajoutent aux destructions faites au cours de l'hiver par le garde
particulier Noblet qui abattit 3 loutres au fusil. (Le Bonhomme Libre)
Juillet
1950-La municipalité de Trevières examine la question du marché au
beurre.-Saisi
d'une lettre de la Maison Bretel, de Valognes, regrettant que le marché
au beurre, à la corde, n'ait pas repris son cours d'avant-guerre, le
conseil municipal de Trévières a décidé de consulter les maires des
communes de la région pour qu'ils lui fassent connaître l'opinion de
leurs administrés fréquentant le marché.
Au
cours de la même séance, le Conseil a réclamé aux Ponts-et-Chaussées
la remise en état prochaine de la route de Trévières à Bernesq.
L'assemblée
a ensuite autorisé la fête du quartier du Beau-Moulin fixée au 16
juillet et demandé au comité de prévoir désormais cette manifestation
dans le courant de mai soit
trois mois avant la fête patronale de la commune qui se tient
traditionnellement le premier dimanche d'août. (Le Bonhomme Libre)
Juillet
1950-L’élection cantonale de Trevières.-Dimanche
dernier les électeurs du canton de Trévières ont été appelés à
pourvoir au remplacement de M. Delente ancien conseiller général,
démissionnaire d'office.
Sur
4 517 inscrits. on nota 2 549 votants et 2 470 suffrages exprimés.M. Fernand Vautier, agriculteur et maire de Maisons, candidat
républicain indépendant a été proclamé élu par 1 841 voix.
Ont
obtenu, M. Henri Ygouf, indépendant, 447 voix ; M. Paul Leblond,
communiste, 182.(Le Bonhomme Libre)
Juillet
1950-Une noyade à Trévières.-En
vue de la fête du hameau du Beau-Moulin, un agent d'assurances de Trévières,
M. Auguste Aumont, 46 ans, ramenait une barque et remontait la Tortonne.
Au Pont de Trécle, l'embarcation heurta un pilier de l'ouvrage. En
s'appuyant contre la maçonnerie pour reprendre le cours de la rivière,
M. Aumont perdit l'équilibre et tomba à l'eau. Son fils, âgé de 11
ans, qui l'accompagnait gagna la berge pour chercher du secours mais il ne
put en trouver immédiatement.
Alertés
par des passants que le garçonnet avait enfin rencontrés, des pompiers
et des gendarmes de Trévières qu'accompagnait une infirmière, Mme
Saint, recherchèrent le corps et parvinrent à le retrouver. Ce fut en
vain qu'ils tentèrent de rappeler à la vie le malheureux agent
d'assurances.
M.
Aumont était père de huit enfants. En raison de ce tragique décès. la
fête du Beau-Moulin a été annulée. (Le Bonhomme Libre)