Avril
1929 -
Une tentative de meurtre. -
L'autre
soir, M. Quinquenel, maréchal-ferrant à Troarn, avait réuni ses
ouvriers en une petite fête pour célébrer la mise en service
d'un nouvel atelier.
Vers
11 heures, l'un d'eux, Désiré Maugis, se sentant fatigué, quitta ses
camarades et s'en fut se coucher. Peu de temps après, il était
réveillé par un ouvrier de M. Quinquenel qui vint le prévenir
qu'un nommé Achille Houguet voulait le tuer. Sans vouloir en écouter
davantage, Désiré Maugis se leva brusquement, prit son fusil et
se posta à l'entrée de la salle où se trouvaient réunis les
autres ouvriers de M. Quinquenel. Quelque temps après, comme ce dernier
sortait, Désiré Maugis se précipita vers le nommé Houguet et
déchargea, dans sa direction son arme.
Fort
heureusement, un des ouvriers avait pu, d'un coup de poing, relever son
fusil et le coup passa au-dessus du groupe.
Arrêté,
Maugis a été conduit au Parquet de Caen et écroué à la maison
d'arrêt.
Janvier
1931 -
les aides aux jeunes filles.
-
Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles
nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution
des dots y a donc eu à se prononcer pour cinquante attributions
sur soixante et onze dossiers constitués.
Troarn.
— Mlle Paysant Jeanne, âgée de 20 ans, d'une famille de 6 enfants
vivants. Mlle Paysant, dont le père est grand blessé de guerre, a
été placée à sa sortie de l'école comme bonne d'intérieur.
De bons renseignements ont été recueillis sur sa conduite et sa
moralité. Elle a contracté mariage, le 24 mai 1930, avec M. de Conink
Julien, mécanicien aux Chantiers Navals, dont le père est mort
au Champ d'Honneur.
Avril
1931 -
Syndicat des eaux.
- La Commission des
Affaires diverses, après les délibérations des 14 octobre et 5
novembre 1930, par lesquelles les Conseils municipaux de Troarn et de
Saint-Pair demandent l'autorisation de constituer un Syndicat
intercommunal dénommé « L'Eau potable à Troarn et à Saint-Pair »,
en vue de l'établissement d'une distribution d'eau potable dans
ces deux communes, l'article 169 de la loi du 5 avril 1884, duquel il
résulte que la constitution d'un syndicat, entre deux ou plusieurs
communes d'un même Département, est autorisée par le Préfet, après
avis du Conseil général, considérant que les pièces du dossier sont
régulières et conformes aux dispositions réglementaires, émet
un avis favorable à la constitution du Syndicat.
Février
1932 -
La circulation est rétablie entre Troarn et St-Samson.
- Le
Préfet du Calvados, par son arrêté en date du 13 janvier 1932, avait
interrompu la circulation sur l'ancien chemin de grande communication
n° 3 entre Troarn et Saint-Samson, jusqu'au 29 février 1932.
M.
l'Ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées ayant pu faire achever les
travaux, le Préfet est heureux d'informer les conducteurs des voitures
à chevaux et même des automobiles
de la région qu'ils pourront à partir du vendredi 12 février 1932,
circuler sur ledit chemin sur lequel il ne reste plus à exécuter que
l'empierrement et le revêtement superficiel.
C'est
avertir les intéressés qu'ils ne pourront encore passer qu'à une
allure très modérée et à leurs risques et
périls. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1932 -
La route rouge. -
M.
Jules Malherbe, grainetier à Argences, traversait Troarn, en auto,
quand un enfant, Charles Retout, 8 ans, sortit d'une cour et se jeta sur
la voiture. Il fut relevé avec des contusions multiples et une blessure
au genou. (Bonhomme Normand)
Juillet
1936 - Ouverture
des débits de boissons à l’occasion du 14 juillet.
- Le
préfet du Calvados a l'honneur de faire connaître qu'à l'occasion de
la fête nationale, il autorise les débits de boissons et autres
établissements publics du département, à rester ouverts pendant les
nuits du 13 au 14 et du 14 au 15 juillet courant.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Juillet
1936 - Le
14 juillet dans le département.
-
La fête nationale semble
s'être passée sans incident notable dans le Calvados.
A
noter pourtant le passage dans quelques communes du canton de Troarn de
deux autos ornées de la loque rouge avec faucille et marteau, dont
l'une portait quelques musiciens jouant « l'Internationale »
et l'autre quelques femmes, à mines de « furies » levant le
poing fermé.
A
Cabourg, le citoyen Guillou a fait une petite manifestation. Le
singulier éducateur de la jeunesse, à qui la Légion d'honneur a été
enlevée comme objecteur de conscience, a voulu parafer au
monument aux morts, en déposant une gerbe au nom du Front Populaire,
représenté par une bande groupée autour du drapeau rouge. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1936 - Le
Conseil d’arrondissement.
- Le
Conseil d'arrondissement de Caen-Falaise c’est réuni à la
Préfecture pour la première partie de sa session de 1936.
Après
l'allocution du président et la lecture du rapport du Service des Ponts
et Chaussées, sur les améliorations apportées aux routes depuis la
dernière session du Conseil, M. Joly demande si le service des
Ponts et Chaussées compte pouvoir effectuer bientôt la réfection de
la route de Caen à Cabourg.
M.
Hesse indique que la réalisation des travaux est subordonnée aux
disponibilités budgétaires, d'ailleurs, l'an dernier, M. Prempain a
porté son plus grand effort sûr la route nationale
815. La mise en état de cette dernière route va se trouver terminée.
L'activité du service va donc pouvoir être dirigée sur la route de
Cabourg.
Pont
de Sallenelles à la pointe du Siège. —
M. Lesage demande que, dans la liste des grands travaux envisagés par
le gouvernement soit comprise la construction du pont de
Sallenelles à la pointe du Siège qu'il réclame depuis bientôt trente
ans.
M.
Hesse expose que pour la solution de cette question, le point important
est d'obtenir les concours financiers nécessaires, car il est
impossible à l'État de prendre tous les frais à sa charge. Des
études ont d'ailleurs été, il y a un certain temps, entreprises,
études auxquelles il n'a pu être donné de conclurions pratiqués,
faute de ressources financières.
Mesures
contre les inondations de la rivière « La Dives». -
Lecture est donnée du vœu suivant présenté par M. Joly, au
sujet des inondations de la Dives : « Le Conseil, dont
l'attention est appelée sur la fréquence des inondations de la vallée
de la Dives, causées presque uniquement par les débordements
périodiques de la rivière « La Dives
», connaissant les dommages causés aux terrains de la vallée
par les inondations de l'hiver dernier 1935-36, et dont cette vallée
est encore menacée ces
jours-ci, à une époque où les herbages sont peuplés d'une grande
quantité de bestiaux et au moment de la récolte des foins, émet le vœu
que le projet destiné à assurer un meilleur écoulement des eaux de la
rivière « La Dives », demandé par le Syndicat de la Vallée de
la Dives et actuellement à l'étude au Ministère de l'Agriculture,
puisse recevoir son exécution dans le plus bref délai possible. »
Après
que M. Hesse eut indiqué que le projet est inscrit sur la liste des
grands travaux prévus par le Gouvernement, le vœu proposé est
adopté. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mai
1937 -
Un journalier est
grièvement dans une collision.
- Vers
6 h. 45, une collision s'est produite au carrefour du Calvaire entre une
camionnette automobile conduite par M. Crau-Pons, 24 ans,
chauffeur à Deauville, qui suivait la route nationale 815, et un
cycliste, M. Gaston Potel, 61 ans, journalier à Troarn, qui débouchait
du chemin de G. C. 37.
Dans
l'accident, M. Potel a eu le nez en partie enlevé. II porte également
différentes autres blessures à la face et une plaie à la jambe
gauche.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juillet
1937 - Un
jeune homme a disparu. -
M. et
Mme Lechartier, demeurant à Troarn, où ils jouissent d'une excellente
réputation, ont constaté la disparition de leur fils.
On
craint que le jeune homme ne se soit noyé dans l'étang où des
recherches jusqu'ici infructueuses ont eu lieu avec le secours d'un
scaphandrier. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1937 -
le
disparu de Troarn. Nous
avons parlé hier de l'étrange disparition de M. Georges Lechartier,
âgé de 24 ans, menuisier, demeurant à Troarn.
Malheureusement
ainsi que nous le laissions prévoir, M. Lechartier s'était noyé. En
effet, après des recherches très actives faites par un scaphandrier
qui n'avaient donné aucun résultat des sauveteurs bénévoles ont
ramené hier après-midi le cadavre du malheureux disparu.
Celui-ci
qui était venu se baigner dans l'étang, a succombé à une congestion.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Pour prendre date…. -
De
grandes fêtes auront lieu à Troarn les 18,
19 et 20 septembre, à l'occasion du concours agricole et de
l'inauguration de l'adduction de
l'eau potable à Troarn et à Saint-Pair, sous la présidence de M.
Boivin-Champeaux, sénateur, président du Conseil général, avec le
concours de la fanfare des petits orphelins de
St-Fraimbault-de-Prières (Mayenne), 55 exécutants, de la fanfare les
Enfants de Troarn, et des subdivisions de sapeurs-pompiers de
St-Pierre-sur-Dives et Troarn. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Septembre
1937 -
La fièvre aphteuse dans le Calvados.
- La
fièvre aphteuse sévit actuellement dans le Calvados, dans un certain
nombre de communes des cantons de Cambremer, de Dozulé, de Pont-l'Evêque,
de Troarn, ainsi que dans la commune de Tourville-sur-Odon, canton
d'Évrecy.
La
maladie marque une tendance particulière à l'extension. Les marchés
et foires sont supprimés à Beaumont-en-Auge, Bonnebosq et
Pont-l'Evêque. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1938 -
Des pilleurs de
clapiers et de poulaillers sont identifiés.
- Les
gendarmes de Troarn ont identifié les auteurs des vols de lapins ou de
volailles commis, ces temps derniers au préjudice de plusieurs
habitants de la localité. Il s'agit des nommés Maurice Jouvin, 18 ans,
journalier, demeurant route de Rouen, à Troarn, et Jules Vérité, 32
ans, maçon, domicilié à Saint-Samson. Les malandrins et leurs
complices seront poursuivis. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
La récolte de fruits.
- La
statistique définitive de la récolte des fruits dans le Calvados en
1937 fait apparaître que le département a produit 2 242 000 quintaux
de pommes à cidre, se classant quatrième parmi les autres
départements. Dans 4 380 quintaux de pommes de table dans cette même
année, il n'y a eu que le Calvados, alors que l’llle-et-Vilaine
en produisait 200 000 et la Sarthe 418 700.
On
a encore compté 60 quintaux de fraises et 20 quintaux de cerises. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Distribution des prix.
- Le
jeudi 14 juillet, la fête traditionnelle de la distribution des prix
réunissait la population des communes de Troarn et de Saint-Pair dans
la coquette salle des fêtes, trop étroite pour la circonstance.
Autour
de M. Guérard, maire de Troarn, de M. Albert Joly, maire de Saint-Pair,
conseiller d'arrondissement, on remarquait les personnalités des deux
communes.
Un
programme artistique de choix : danses, ballets et chœurs, fut
chaleureusement applaudi. Tous les suffrages allèrent en particulier au
gracieux « quadrille des Lanciers ».
La
quête faite en faveur de l'œuvre du vestiaire de l'école publique de
Troarn et St-Pair produisit la somme de 190 fr. à laquelle venait
s'ajouter celle de 109 fr., montant de la vente de programmes
dessinés avec goût par les jeunes artistes de l'école.
Après
la cérémonie, le comité de l'œuvre du Vestiaire tint à offrir aux
110 écoliers présents, un goûter dans l'une des classes.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Un dangereux ivrogne menaçait les passants de son couteau.
- Vers
9 heures et demie du soir, M. Gaston Potel, 63 ans, journalier à
Troarn, rentrait à son domicile, accompagné de sa jeune fille,
lorsqu'il vit venir à sa rencontre un homme pris de boisson qui criait
à tue-tête.
M.
Potel. sans s'inquiéter de l'ivrogne, se disposait à passer son
chemin, lorsque l'homme le prit à la gorge, et, sortant son couteau,
chercha à lui en porter plusieurs coups, l'accusant d'être de la
police secrète et voulant à tout prix le lui faire avouer.
A
ce moment survint, tenant à la main sa bicyclette, M. Georges Bertin,
charcutier à Troarn, et demeurant à Janville. La fureur de l'ivrogne
se tourna contre lui, il fut piqué au bras à plusieurs reprises par
l'énergumène qui l'avait empoigné par l'épaule et voulut lui faire
décliner son identité. D'une brusque secousse, M. Bertin se dégagea,
au moment ou
les gendarmes de Troarn, qui avaient été prévenus, vinrent
mettre fin à ces dangereux exploits.
Amené
au poste, l'individu put être identifié comme étant le nommé Francis
Salmon. 24 ans, ouvrier agricole, actuellement employé au battage chez
M. Marie, à Hérouvillette.
Déposé
à la chambre de sûreté de la gendarmerie de Troarn, Salmon se livra
à d'imprudentes confidences aux murs de sa cellule, sans se douter que
ceux-ci avaient des oreilles. Les gendarmes en effet, étaient aux
écoutes et purent ainsi apprendre que l'ouvrier agricole avait
dérobé, le 25 septembre dernier, à Chateaudun, une voiture automobile
qui a été retrouvée abandonnée dans la Manche, département
dont Salmon est originaire.
Interrogé
sur ces faits, l'ivrogne a passé des aveux. Amené devant le tribunal
correctionnel jugeant en flagrant délit, Salmon, qui a pu justifier
d'un domicile, a été remis en liberté. Il devra comparaître à une
prochaine audience. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Une auto
fauche un poteau téléphonique. -
Au
lieu dit « Le bois de Troarn », vers 18 h., en prenant un virage trop
à droite, un automobiliste, M. Félix Viel, 26 ans, éleveur à
Escoville, a jeté sa voiture dans un fossé où elle s'est renversée
après avoir brisé un poteau téléphonique.
Dans
l'accident, M. Viel a été contusionné au front. M. Emmanuel Picot, 64
ans, menuisier à Escoville, qui l’accompagnait, a été blessé au
visage et à la main gauche. Un autre passager, M. André Lejamtel, 16
ans, ouvrier menuisier à Escoville, est indemne.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1939 -
Mais quelqu’un troubla la fête.
- Mercredi
soir, deux individus se présentaient chez Mme André, route de Caen,
sollicitant une aumône qui leur fut donnée. Ce n'était qu'un
prétexte pour explorer les lieux, deux camarades les attendaient sur la
route, et les quatre chevaliers de la maraude eurent tôt fait de
s'approprier, quatre, canards qui s'ébattaient dans la cour et qu'ils
se mirent en devoir d'apprêter. Ils avaient, pour arroser le repas, du
cidre quêté dans les fermes d'alentour.
Malheureusement,
la fête fut troublée par l'arrivée des gendarmes de Troarn que Mme
André avait prévenus et qui emmenèrent les quatre individus faire
digestion à l'ombre de la chambre de sûreté. II s'agit de Gougen
Alevis, 20 ans, ouvrier agricole, sans domicile fixe, originaire de
Saint-Fiacre (Côtes-du-Nord) ; Letourneur Maurice, 26 ans, ouvrier
agricole, résidant à Airan ; Bracke Albert, 26 ans, chauffeur,
domicilié à Rouen, et Jamet André, 24 ans, ouvrier agricole,
originaire d'Airan.
Trois
d'entre eux ont déjà subi des condamnations pour faits identiques.
Tous cherchaient du travail, mais dans la crainte d'en trouver, ils
avaient vendu leurs outils le matin pour 15 fr. Ils ont été arrêtés
pour vol en réunion et mendicité. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Le facteur est parti …. Sans laisser d’adresse !
- Le nommé,
Adrien Jeanne, né à
Troarn, le 20 novembre 1918, est recherché comme insoumis par l'autorité
militaire. Jeanne, ancien facteur intérimaire, avait du cesser ses
fonctions à la suite d'indélicatesses envers l'administration des P.
T. T. et avait quitté la localité voilà trois ans environ.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Le nouvel Hôtel des Postes va être inauguré.
- Le
coquet bourg de Troarn, chef-lieu de canton, vient de faire édifier, en
accord avec la Direction générale des P.T.T., un nouvel hôtel des
Postes. Cet immeuble, de genre style normand moderne, situé au centre
de l'agglomération, face à la mairie, est construit en pierres
blanches et briques rouges grésées du plus joli effet, la toiture en
tuiles brunes genre normand.
La
salle du public, grande et spacieuse, comporte tous les aménagements
modernes, Les appartements du receveur se composent au rez-de-chaussée
d'une cuisine et salle à manger.
Au
premier, chambres, cabinet de toilette, salle de bain, pièce réservée
aux archives.
Ce
bureau, qui se trouve terminé, va être ouvert incessamment au public
et inauguré officiellement les 9 et 10 juillet. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Un grave accident à Troarn.
- Vers
18 heures, M. Marcel de la Fuente, 25 ans, marchand de primeurs à
Luc-sur-Mer se dirigeait vers Dozulé dans sa camionnette. Dans la
traversée du bourg de Troarn, alors qu'il abordait le carrefour des
routes de Janville et Bures, survint sur sa droite, venant de Janville,
M. Jean Chapron, 61 ans, demeurant à Caen, 61, rue d'Auge qui, monté
sur une motocyclette, allait emprunter la route de Caen.
Voulant
éviter une collision, M. de la Fuente, qui était engagé, obliqua
vivement sur la gauche en freinant, ce qui lui fit faire un
tête-à-queue et, la voiture, au cours de cette manœuvre, M. Chapron,
qui n'avait pu s'arrêter, sa machine étant dépourvue de freins, a
été renversé et blessé.
Le
docteur Martin, de Troarn, qui a examiné le blessé a ordonné son
admission à l'hôpital de Caen. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1939 -
La dernière dépêche de 15 h.
– Le
gouvernent a décrété la mobilisation générale et l'état de siège.
Le premier jour de la mobilisation est le samedi 2 septembre. Le
Parlement se réunira demain. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1939 -
Prés de Troarn, trois voitures entrent en collision.
- Un
tracteur traînant une remorque et que conduisait M. Camille Deuve, 29
ans, chauffeur à la Société Nobel Française à Ablon, se
dirigeant vers Caen pour la réquisition, allait croiser une camionnette
en panne sur la route Nationale entre Troarn et Sannerville.
Cette
camionnette était celle de M. Maurice Lacour, 46 ans, représentant, 4,
rue Neuve-du-Port, à Caen, qui se rendait à Honfleur. Au même moment
venait en sens inverse une torpédo conduite par M. Eugène Emeri,
demeurant à Gonneville-sur-Honfleur.
Une
collision se produisit entre les trois voitures. M. Deuve a été
légèrement blessé à l'arcade sourcilière gauche. Mme Emeri a été
assez sérieusement atteinte au visage et à l'avant bras droit. Elle a
été très contusionnée. Elle a été conduite chez le docteur Martin,
à Troarn. (Source
: Le Moniteur d u
Calvados)
Février
1940 -
Préparation militaire.
- Les
jeunes gens
de 17
à 20
ans, qui
désirent suivre
les cours
de préparation
militaire, sont
invités à se
faire inscrire
à la
gendarmerie.
Avril
1940 -
Un ivrogne frappe et mord les gendarmes.
-
Dimanche matin, et gendarmes de Troarn furent appelés par Mme
Michard, hôtelière à Troarn. Un énergumène, Henri Laballe, âgé de
62 ans, en complet état d'ivresse, se trouvait chez elle et tenait des
propos déplacés. Laballe refusa de suivent des gendarmes, donna un
magistral coup de poing au gendarme Goubert, qui eut la lèvre fendue et
tomba sur la chaussée et mordit le chef de brigade à la main droite.
Finalement maîtrisé, Laballe a été déféré au Parquet et écroué
sur mandat de dépôt du Procureur de la République.
Juin
1940 -
Arrestation. -
Les gendarmes de la résidence de Troarn ont appréhendé,
alors qu'il était en état d'ivresse, le nommé Jouvin, 20 ans,
journalier à Troarn.
L'ivrogne
a été trouvé porteur de trois collets. Il sera poursuivi pour
détention d'engins prohibés et pour ivresse.
Juillet
1940 - Mauvais
fils.
- M.
Léon Desloges,
68 ans,
cultivateur à Troarn,
qui avait
porté plainte
contre inconnu
pour vol
de la
bicyclette de
son fils
aîné, actuellement
prisonnier,
a eu
la désagréable
surprise
d'apprendre que
la machine
lui avait
été dérobée
par un
autre de
ses fils,
Léon Desloges,
19 ans,
journalier à
Troarn, avec
qui il
vit en
mauvaise intelligence.
Ce dernier
a prétendu
s'être ainsi
emparé de
la bicyclette
pour se
dédommager d'un
préjudice que
lui causait
son père,
qui ne
voulait pas
lui rendre
ses affaires.
Mais il
a avoué
avoir déjà
vendu pour
moitié prix
la machine,
qui, au
dire du
père, valait
approximativement
200 francs.
Depuis, celle-ci
aurait encore
été revendue
plusieurs fois.
Décembre
1941
- Délimitation
de la région « Pays d'Auge ». - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque
(en entier) ; c) Les communes suivantes du canton de
Troarn : Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures,
Cabourg. Canteloup, Cléville,
Janville, Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger,
Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d)
Les communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan,
Cesny-aux-Vignes, Moult : e) Les communes du canton de
Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny, Moutiers-en-Auge,
Norrey-en-Auge.
Juillet
1942 -
Dans les Municipalités.
-
Par arrêtés préfectoraux :
1º
M. René Camille, conseiller municipal de St-Jean-le-Blanc, qui a
fait l'objet de plusieurs procès-verbaux pour infraction à la
législation sur le ravitaillement, a été déclaré démissionnaire
d'office de ses fonctions de conseiller municipal.
2º M. Jean Laurent-Bailly a été nommé conseiller municipal de
Trouville, en remplacement de M. Pierre Dusart, révoqué.
-
Par suite de la démission de M. Guérard, maire de Troarn, M. Albert
Moussard, adjoint, a été nommé maire et le sympathique
M. Louis Lissot, adjoint. (Bonhomme Normand)
Novembre
1942
-
Légion d'honneur.
-
Dimanche, au cours d'une cérémonie intime, M. Moussard,
maire de Troarn, a remis la croix de la Légion d'honneur à M.
Hippolyte Paysan, grand mutilé de la guerre 1914-18, récemment nommé
chevalier. Nos compliments au nouveau légionnaire. (Bonhomme Normand)
Février
1944 -
Avis à la population.
- Circulation
: Le préfet du Calvados
informe la population qu’il
a reçu de M. le Colonel commandant la Feldkommandantur 723 l'ordre
suivant : Dans la
zone située au nord de la route 815 Caen, Troarn, Dozulé,
Pont-l'Évêque, jusqu'à la limite
de l'arrondissement et au nord de la ligne de chemin de fer
Caen-Bayeux-Lison, jusqu'à la limite de l'arrondissement. Il est
interdit à la population civile de franchir les haies, murailles et
clôtures de tout genre, qui sont élevées par la troupe, pour
pénétrer sur le territoire clôturé : Il est interdit de
laisser paître à proximité de ces clôtures du bétail risquant de
les franchir. Toutes les sentinelles ont l'ordre d'arrêter les
personnes qui
contreviennent à ces instructions, ou, si ce n’est pas possible, de
faire contre elles usage de leurs armes. II sera également fait
usage des armes contre le bétail insuffisamment bien
gardé : Signé : le Feld Commandant . Colonel von Réydebrand.
Mai
1944 -
Fait
divers. -
Dans
la nuit de samedi
à dimanche, des inconnus se sont introduits effraction chez M.
Lapersonne, débitant de tabac à Troarn, et se sont emparés de 10
k. 800 de tabac et cigarettes, 15 bouteilles de vin et
liqueur, et 1 k. 500 beurre.
Juin
1944 -
Une série
de mitraillages.
-
Vendredi, vers
17 h.
10, deux
personnes qui
circulaient en
voiture hippomobile
sur la
route de
Paris, ont
été mitraillées
à proximité
de Cagny.
Elles ont
été gravement
blessées.
A
Bellengreville,
un enfant
de 6
ans a
été sérieusement
touché
par une
balle, lors
de l'attaque
d'un train
de marchandises
qui passait
à quelque
distance
et dont
le mécanicien
a été
tué.
Entre Moult
et Mézidon,
un train
a été
attaqué. Le
chauffeur,
M. Valogne,
demeurant à
Lisieux, rue
Jeanne-Deslandes, a
été tué,
et neuf
personnes blessées.
A Lécaude,
un train
de marchandises
a été
mitraillé, samedi,
vers 14
h. 15.
Le chauffeur,
Paul Jules,
33 ans,
demeurant
à Lisieux,
a été
atteint d'une
balle à
la cuisse
et d'une
autre dans
les reins.
Il a
été transporté
à l'hôpital
de Lisieux.
Une auto
dans laquelle
avait pris
place M.
Béchetoille, ancien
directeur de
l'usine à
gaz de
Lisieux et
directeur actuel
de l'usine
à gaz
de Trouville-Deauville,
a été
mitraillée, sur
la route
de Troarn.
M. Béchetoille,
atteint de
trois balles
à la cuisse,
a été
transporté dans
une clinique.
Vendredi soir,
une localité
de la
côte a
été bombardée
par les
avions anglo-américains.
Mme Mezel,
54 ans,
ouvrière agricole,
a été
tuée, et
une jeune
fille de
13 ans,
la jeune
Thonnard, grièvement
blessée. est
décédée à
l'hôpital de
Bayeux.
Juillet
1944
-
Sur le front de la guerre.
-
De Londres, 21 Juillet.
Front
de Normandie. Le territoire libéré a été élargi, hier, grâce à
une série d'attaques menées par les Anglais et les Canadiens.
Après
s'être emparés, dans les journées de mercredi et de jeudi, des
localités de Touffréville ; Démouville ; Giberville ;
Colombelles ; Sannerville ; Cagny ; Grentheville ;
Louvigny ; Fleury ; Cormelles et Ifs, le Alliés ont formé un
arc de cercle de Troarn à Bourguébus.
On
annonce la libération de Bourguébus et Frénouville. La même pression
pesant sur Troarn s'est accentuée, des combats de rues
ont même commencés dans cette localité.
12 ponts ont été détruits sur l'Orne.
Les
Américains ont atteint la Vire au nord ouest de St-Lô et amélioré
leurs positions au sud de cette ville, ( Liberté de Normandie )
Décembre
1944 -
Un beau geste. -
Les mines viennent de faire une nouvelle victime. Il s'agit de M.
Léon Marie, membre de la Délégation Spéciale et du Comité de
Libération de Troarn. M. Marie jouissait de l'estime de tous. Il laisse
une veuve et huit
enfants en faveur desquels a été effectués une collecte qui a produit
près de 9 000 fr. en espèces et 10 stères de bois. Félicitons
les habitants de ce chef-lieu de canton sinistré, de leur geste de
émouvante solidarité et souhaitons que M. le préfet accorde à cette région
où les accidents se multiplient et une préférence pour le
déminage.
Février
1945 -
Une réunion du Bureau des sinistrés de Troarn. – Réuni
sous la présidence de M. Ridgrain, le bureau du Syndicat des Sinistrés
de Troarn a étudié diverses
questions ayant
trait notamment à la construction de baraquements, au versement des
cotisations au groupement, et à l’adoption de familles nécessiteuses
de Troarn par des familles du Tarn-et-Garonne.
(Source :
Le Bonhomme
Libre)
Mars
1945 -
De l’eau ! -
Le Comité du Syndicat de l’eau potable à Troarn et Saint-Pair.
A été ainsi formé : président, M. Piquet, maire de Saint-Pair ;
membres : MM. Thouin, Pollin, Duhomme, délégués pour la commune
de Troarn : MM. Ridel Charles, Renouf, délégués pour la commune
de St-Pair .
Des
vœux sont formulés tendant à la remise en état des conduites en vue
du prompt retour de l’eau potable qui fait défaut depuis le début de
Juin.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1945 -
Un C.L.L. adopte une famille éprouvé.
- Le
Comité de Libération d’Issy-les-Moulineaux a adopté la famille
Léon Marie, de Troarn, composée de huit enfants, dont le père fut tué par une mine.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1945 -
Le dernier hommage
à un héros de la Résistance. - Dans
le cimetière de Troarn, aux tombes déchiquetées par la mitraille, la
Résistance, la gendarmerie et la population du bourg tout entière ont
rendu un dernier hommage à la dépouille du gendarme Quellec,
assassiné d’une balle dans la nuque par les allemands, en juillet
dernier, alors qu’il accomplissait une mission périlleuse.
Après
l’office célébré par M. le Curé de Bavent, en l’absence de M. l’abbé
Levavasseur, retenu par un deuil cruel, le cercueil, enveloppé du
drapeau tricolore, avait été porté jusqu’à la
fosse, escorté d’un peloton de gendarmes en armes, et suivi de
nombreuses personnalités parmi lesquelles on remarquait MM. Chapron,
chef de cabinet du préfet ; le capitaine Duchez,
représentant le commandant Gille, président du C.D.L. ; le
colonel Bezanger, commandant la 2e Légion de
gendarmerie ; M. Thouin, Maire de Troarn
et les maires des communes voisines. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1945 -
Premiers pas vers la reconstruction.
-
Des projets de reconstruction et
d’aménagement seront établis dans les communes dont les noms
suivent : Aunay-sur-Odon, Caumont, Condé-sur-Noireau,
Dozulé, Falaise, Isigny-sur-Mer, Lisieux, Ouistreham,
Tilly-sur-Seulles, Troarn,
Villers-Bocage, et Vire.
En
ce qui concerne Caen, Les projets d’aménagement précédemment
approuvés seront révisés en tant que de besoin. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1945 -
La visite du commandant Gilles à Troarn.
- A
l’issue du service célébré à Troarn à la mémoire du gendarme
Paul Quellec, martyr de la Résistance, cérémonie
dont nous avons rendu compte dans un précédent numéro, le Comité
local de Libération a reçu, dans la salle de la Justice de Paix, M. le
commandant Gille, président du C.D.L., et différentes
personnalités. Dans une parfaite allocution, M. Thouin, président de
C.L.L., salua M. Gille, qui avait été chaleureusement accueilli, et en
termes élevés, exalta la devise républicaine « Liberté-Egalité-Fraternitè »
pour laquelle Paul Quellec donna sa vie. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1945 -
La fatale imprudence d’un enfant.
- En
essayant de dévisser un détonateur qu’il avait trouvé sur la route,
un enfant de Troarn, Amédée Pesnier, âgé de 12 ans, a été
littéralement déchiqueté par suite de l’éclatement de l’engin.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Février
1946 -
Mort tragique d’un ouvrier.
-
M. Wilheim Broutin, 38 ans, originaire de Thiéville, au service
de l’entreprise Briard, de Troarn, était occupé, dans cette
localité, à la démolition d’un escalier de pierre, lorsque celui-ci
s’effondra brusquement. M. Broutin fut tué sur la coup. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1946 -
L’Amérique ne nous oublie pas.
- La
Croix-Rouge américaine vient de faire parvenir à l’Entr’Aide
Française, 22 000 pièces de vêtements qui ont été réparties entre
des pupilles de l’Assistance Publique, les Orphelins d’Épron et de
Neuilly-le-Malherbe, les pensionnaires du Préventorium de Graye et les
sinistrés des cantons d’Évrecy, de Troarn, et de
Villers-Bocage. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
Au syndicat du réseau électrique Sannerville-Troarn. - Les
obligataires sont informés que le vingt-et-unième tirage au sort pour
le remboursement de 43 obligations aura lieu samedi prochain, à 16
heures, à la mairie de Troarn. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Sauvé par un P.G. allemand.
–
A Troarn, le jeune Jean Gouet, 15 ans, se baignait en compagnie
de plusieurs personnes dans une carrière inondée, appelée l’Étang.
Lorsqu’il perdit pied et coula à pic.
Il
eut infailliblement péri si un prisonnier allemand, Heins Malthiessen,
témoin du drame, plongeant tout habillé, n’était parvenu à le
saisir et à le ramener sur terre ferme où il parvint
à le ranimer après vingt minutes d’efforts. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Un Joli coco. –
Sur la dénonciation de ses camarades, un prisonnier boche du
commando de Troarn a été appréhendé pour s’être livré à des
gestes obscènes en présence de deux fillettes. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1947 - Une fillette victime de son imprudence.
–
Alors qu’elle s’amusait dans l’atelier de son père, M.
Fouchard, entrepreneur de menuiserie à Troarn, une fillette de
8 ans a voulu enlever la sciure qui se trouvait déposée sur le tablier
d’une scie circulaire en marche.
Happée
par la machine, elle a été profondément blessée à l’avant-bras
droit. On craint qu’elle ne puisse plus se servir que de deux doigts. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Une date à retenir. -
La
jeunesse catholique de Troarn organisera le 16 mai une brillante
kermesse comportant un concours de chanteurs amateurs doté de prix (2
catégories : enfants et adultes). Les inscriptions à ce concours sont
reçues chez notre dévoué dépositaire, M. Jehenne, à Troarn.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Juin
1948
-
Une cuisinière explose.
-
Mme
de Gray, demeurant à Troarn, venait de mettre un morceau de bois dans
sa cuisinière lorsqu'une longue flamme jaillit soudain
du foyer, suivie d'une violente explosion qui pulvérisa l'appareil de
chauffage.
Par
un hasard providentiel, Mme de Gray et ses deux enfants n'ont pas été
blessés. On attribue la déflagration à la présence d'un engin de
guerre dans les combustibles. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Un mystérieux incendie à Troarn. -
Vers
minuit, les habitants de la cité des baraquements du calvaire furent
réveillés par deux détonations rapprochées, ressemblant à deux
coups de fusil et entendirent M. Bernard Briard, appeler à l'aide, le
feu s'étant déclaré extérieurement le long de la paroi au-dessus
d'un petit hangar accolé derrière son baraquement.
Les
voisins accoururent et, à l'aide d'extincteurs et de seaux d'eau,
maîtrisèrent le commencement d'incendie qui aurait pu être très
important.
Les
pompiers sous les ordres du lieutenant Bréville, mirent la moto-pompe
en batterie, mais, n'eurent pas à intervenir, tout danger étant
écarté.
Les
gendarmes s'efforcent d'établir les causes de ce mystérieux incendie.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Sur la route. -
Revenant de tournée, M. Lefrançois, facteur des postes à
Troarn, montant la côte de Janville en tenant son vélo à la main
lorsqu’il fut rejoint par deux voitures anglaises qui, parvenues à sa
hauteur, voulurent se dépasser.
Pour
éviter d'être happé par l’une d’elles, M. Lefrançois se jeta
dans un fossé, mais il fut néanmoins légèrement blessé à la jambe
gauche. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Blessé par une scie circulaire.
- En
débitant du bois de chauffage, M. Eudeline, chef de la brigade de
gendarmerie de Troarn, a eu la main droite happée par une scie
circulaire qui lui a sectionné deux doigts et déchiqueté un
troisième. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
La reconstruction dans le canton de Troarn.
- Au
cours d'une réunion tenue à Troarn une coopérative cantonale de
reconstruction a été constitué.
Le
conseil d'administration est composé de MM. Thiers, maire de Cabourg,
président ; Guernet, vice-président ; M. Verrolles, notaire à
Argences, secrétaire. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Novembre
1948 -
La réouverture d’un marché.
- Le
Conseil municipal de Troarn vient de prendre l'heureuse initiative de
faire revivre le marché hebdomadaire qui existait autrefois le samedi.
Sa réouverture aura lieu le 4 décembre.
Les
cultivateurs, maraîchers, jardiniers de Troarn et des environs sont
instamment invités à y apporter leur produits ; les marchands,
vendeurs et marchands forains, à s'y approvisionner et à y exercer
leur commerce.
A
partir de la date ci-dessus indiquée la collecte du beurre par le
Ravitaillement Général se fera le samedi de chaque semaine au lieu du
mercredi. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Troarn. – Troarn
(D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ;
Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ;
Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ;
Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville
(R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ;
Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair
(D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ;
Sannerville (D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ;
Vimont (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949
-
Une fête carillonnée.
-
Depuis
dimanche, Troarn, a retrouvé ses cloches. Mises en pièces à la suite
de la destruction du clocher lors des événements du tragique été
1944, le zèle du sympathique curé-doyen, M. le chanoine levasseur, qui
trouva auprès de la municipalité le plus empressé des concours, leur
a rendu leurs voix. A vrai dire, l'airain sacré ne cessa guère de
vibrer dans l'air de la paroisse puisque les habitants de Saint-Pair
avaient généreusement prêté leur sonnerie aux Troarnais auquel le
clocheton de l'hospice servit de campanile.
La
fête de la restauration des cloches fut ce que sont toujours les fêtes
à Troarn. Chacun y mit du sien et tout le monde fut content. Pour
accueillir l’évêque du diocèse accompagné de Mgr Adam, vicaire
général, toutes les personnalités étaient présentes : MM. Rophé,
conseiller général ; M. Bidgrain, maire, et la plupart des conseillers
municipaux ; les membres du conseil paroissial ayant à leur tête,
M. Richomme, qui souhaita la bienvenue à Mgr Picaud. Durant la grand’messe
en musique célébrée par M. le chanoine Houdan en présence d'une
foule nombreuse, une allocution fut prononcée par Mgr Picaud qui remit
à l'issue de la cérémonie la Croix du Mérite Diocésain à MM. Yves
Pollin, organiste et Raymond Picorit, sacristain. Puis un banquet
réunit les autorités à l'Hôtel Michard.
L'après-midi
le baptême des
trois cloches attira une affluence telle que la partie restaurée de
l'église fut trop petite pour accueillir la piété des uns et la
curiosité des autres. Les
rites liturgiques furent commentés par M. le curé d'Argences et Mgr
Adam prononça le sermon de circonstances.
Donnons
pour la petite histoire
les noms des parrains et marraines des nouvelles nées : M. Bidgrain et
Mme L. Lissot, M. J. Fauverteix et Mme E. Blondel, M. Jacques Richomme
et Mlle Marie-Madeleine Gondamin. Durant la soirée remplie déjà des
promesses du printemps les trois sœurs de bronze, niché dans un
beffroi provisoire, égrenèrent pour la première fois un message tout
chargé d'espérance. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
Une buanderie incendiée
à Troarn. - Un incendie a détruit une buanderie à Troarn dans les
dépendances de la propriété de M. Cabrol.
Les
pompiers de la localité ont réussi à préserver les bâtiments
voisins. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949
-
La reconstruction va démarrer dans le canton de Troarn.
-
Une assistance très nombreuse, parmi laquelle on notait la
présence de la plupart des maires du secteur, a participé à
l'assemblée générale de la Coopérative de Reconstruction du Canton
de Troarn.
On
entendit d'abord les rapports financiers présentés par le Commissaire
aux Comptes, M. Proust.
Ces
rapports approuvés à l'unanimité, le président, M. Rophé, fit
connaître les résultats acquis en matière de travaux et d'Appels
d'Offres, et annonça le démarrage avec des propriétaires isolés dans
tout le canton, des îlots de Troarn, Sannerville, et Argences.
L'année
1949, qui verra le début de la reconstruction dans le canton, sera
meilleure que ne l'avait laissé envisager la faiblesse des crédits
attribués au département.
Le
Président et le Directeur de la Coopérative, M. France répondirent
ensuite à différentes questions.
Les
administrateurs sortants ont été réélus à une très forte
majorité. M. Lepage, démissionnaire, a été remplacé par M. Gilbert,
de Cagny. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1950
-
Une récompense méritée.
-
Un
témoignage de satisfaction a été décerné par le colonel Villefosse
directeur du Service Militaire Préparatoire de la IIIe
Région, à notre excellent et sympathique dépositaire de
Troarn, M. Georges Jehenne : « Sergent-chef de réserve, moniteur
d'éducation physique depuis trois ans, très dynamique, contribue aux
bons résultats obtenus par le Centre de Troarn ». Nos meilleures
félicitations. ( Le Bonhomme Libre )
Mars
1950 - Au
feu !
- Un commencement d'incendie provoqué par le tuyau d'un
fourneau a causé des détériorations
au plafond d'un baraquement occupé, à Troarn, par les époux
Gouet. Les pompiers de la commune sont intervenus. ( Le Bonhomme Libre )
Juillet
1950 -
La reconstruction dans le canton de Troarn. -
Une assemblée générale
de la Coopérative de Reconstruction du canton a eu lieu salle des fêtes
de Troarn.
La
séance était présidée par M. Rophé qu'entouraient les membres du
conseil d'administration. MM. Blain, délégué départemental du M.R.U.
; Mahé, délégué adjoint. Après approbation du procès-verbal de la
dernière assemblée, M. Proust, commissaire aux comptes, donne lecture
des situations financières des comptes « travaux » et «
fonctionnement » lesquels sont approuvés à l'unanimité. Le président
donne lecture du rapport moral, lequel fait ressortir 620 millions de
travaux engagés, dont 90 payés en 1949 et 400 payés cette année,
ceci compte non tenu des crédits éventuels de 1950, qui permettrent
peut-être de démarrer une ou deux communes et quelques isolés.
M.
Rophé remercie les coopérateurs d'avoir assisté si nombreux à cette
réunion, preuve de l'intérêt qu'ils portent à leur reconstruction,
et remercie également MM. Blain et Mahé de l'aide constante qu'ils ont
apportée, ainsi que leurs services, à la Coopérative, et souligne que
si des critiques doivent être formulées, elles sont à diriger surtout
contre les responsables du vote trop tardif des budgets, et de
l'insuffisance manifeste des crédits alloués tant à la Reconstruction
en général, qu'à celle du Calvados en particulier.
Après
un vote sur le renouvellement du conseil d'administration, ont été élus
: MM. Bidgrain, Collet, Hamel, Heuzé, Guerret et M. Bernard, maire de
Varaville, en remplacement du regretté M. Dallet. de Breville-les-Monts.
(Le Bonhomme Libre)
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