15 Février 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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TROUVILLE s/ MER | |||
Canton de Trouville-sur-Mer |
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cambrioleurs
se
sont
introduits
pendant
la
nuit,
en
fracturant
une
fenêtre,
dans
la
villa
« Les
Clématites
»,
appartenant
à
Mme
Vve
Deleuche,
située
dans
le
Parc
Cordier,
à
Trouville.
Ils
ont
visité
tous
les
appartements,
fouillé
tous
les
meubles,
puis
se
sont
retirés
sans
être
inquiétés,
emportant
outre
50
francs
en
menue
monnaie
laissés
dans
un
tiroir,
un
manteau
en pécan
évalué
2.000
francs,
un
autre
en
martre
de
même
valeur
et
un
troisième
en
satin
noir
estimé
1.000
fr.
La
propriétaire
de
la
villa
se
trouvant
actuellement
à Toulouse,
le
préjudice
exact
qu'elle
a subi
n'a
pu
être
encore
établi.
D'actives recherches
permettront
sans
doute
bientôt
de retrouver
leur
trace.
Janvier
1926 -
Un mauvais copain. -
Buillet
Ernest, 29 ans, journalier à Saint-Martin-aux-Chartrains,
en compagnie
d'un
autre
journalier
nommé
Ameline,
s'installèrent
au café-restaurant
Rimbert, quai
Vallée,
à Trouville,
et se
firent
servir
un confortable
repas.
Au
dessert,
Ameline
disparaissait
sous
prétexte
d'aller
chercher
du
tabac,
et,
comme
il
tardait
à
revenir,
son
camarade
manifestait
son
intention
d'aller
le
chercher,
quand
Mme
Rimbert,
craignant
qu'il
prit
le
même
chemin,
lui
réclama
au
préalable
le
montant
de
l'addition
qui
se
montait
à
23
fr.
50.
Janvier
1926 -
Le courage de nos sauveteurs. - Les annales du
sauvetage maritime ont relaté dans
leur
dernier numéro, le magnifique exemple
d’héroïsme donné
par
les marins de
nos
côtes normandes. Nous
nous faisons
un devoir
de reproduire
cette
page réservée
aux
sauveteurs de notre littorale. Le
canot
de sauvetage
était
indisponible.
D'un
commun
accord,
M. Lignistin,
préposé
de la
marine et
le maître du port Guennou,
ont
décidé de
demander
l'aide
du canot
à moteur
du Bai,
qui fut
accordé.
Ce
canot
partit
sur le
champ
avec
trois
hommes, Marais
Albert,
dutriou,
Lejeune
Louis, mécanicien,
Mignout
Paul,
matelot.
Après
avoir
exploré
les lieux
signalés,
le canot
n'ayant
rien
trouvé
est rentré
au port. Le
matelot
Le Goff
Théophile,
du yacht
français
Ariane,
qui venait
de terminer
son repas
du soir,
voyant
la situation
de l'homme
à la
mer
n’hésita
pas une
seconde,
au moyen
une échelle
à corde
il descendit
dans
l’eau
et réussit
à saisir
le naufragé
au moyen
d'une
amarre
passée
sous
les bras,
ce qui
lui permit
de
le hisser
sur le
quai
où après
quelques
soins
il fut
hors
de danger. Le
courant
étant
très
fort,
ce jeune
homme
sachant
à peine
nager
fut entraîné
au large
et
perdit pied.
Le
maître
nageur
Duval
fut
assez
heureux
pour
ramener
après
de
pénibles
efforts
le
jeune
homme
au
rivage
et
de
le
remettre
à ses
parents
qui
assistaient
angoissés
aux
péripéties
du
sauvetage.
Février 1926 - Agrandissement du cimetière. - Le maire de Trouville informe ses administrés qu'en exécution d'un arrêté de M. le Sous-préfet de Pont-l’évêque, il sera procédé, le 19 février 1926, une enquête de commodo vel incommodo sur le projet d'agrandissement du cimetière de Trouville. A cet. effet, M. Herfert, maire de Touques, commissaire délégué par M. le Sous-préfet, se rendra à la mairie du dit jour 19 février, et y recevra, de 14 à 16 heures, les déclarations des habitants de la ville.
Avril
1926 -
Une grève du bâtiment.
- Mercredi matin,
les ouvriers maçons de
Trouville,
au nombre
de
150 environ,
se sont
mis en
grève
et ont
abandonné
les chantiers. Ils
réclament
un salaire
de 3
fr. 73
de l’heure au lieu de 3 fr. 25. Une
proposition
des patrons
leur
offrant
3 fr.
40 n'a
pas
été acceptée.
M.
le Sous-préfet
de Pont-l’Evêque
a été
mis au
courant
de cette
situation,
particulièrement grave
en raison
des nombreux
travaux
actuellement
en cours,
comme
chaque année
à l'approche
de la
saison.
On craint que le mouvement ne s’étende rapidement aux menuisiers et aux autres corporations du bâtiment.
Avril
1926 -
Un noyé.
-
On a
découvert dans
la Touques,
à l'entrée de
Trouville, le
cadavre d'un
inconnu, âgé
d'une cinquantaine
d'années environ.
Cet individu,
qui parait
être ouvrier
agricole,
et sur
lequel on
a trouvé
ni argent,
ni papiers,
a été
transporté à la
Morgue, où
il n'a
pu jusqu'alors
être identifié.
Une enquête
est ouverte.
Avril 1926 -
Un sauvetage
à Trouville.
-
Le
canot
de sauvetage
à moteur
« Amiral-de-Maigret »,
de la
Société
centrale
de sauvetage
des naufragés,
a sauvé
l'équipage
de la
barque de
pêche
« Blanche-Claire »
échouée
dans
les brisants
devant
Trouville,
par violente
tempête
de nord-est.
Juin
1926 -
Un coup de poing fatal.
-
A l'issue
d'un
banquet,
le nommé
Bapt
Edouard,
25 ans,
journalier,
rue de
Normandie
à Trouville,
qui était
en état
d'ivresse,
a frappé
le sieur
Aumont
Jules,
38 ans,
entrepreneur
de peinture,
avenue
de la
République
à Deauville,
d'un
coup
de poing
si violent
à la
mâchoire
que la
victime,
un trépané
de guerre,
a dû
être transportée
en automobile
à son
domicile
où le
chirurgien
appelé
à son
chevet
a constaté
une double
fracture
de l'os
maxillaire
inférieur
qui exigera
de longs
soins,
tout
en réservant
son diagnostic
sur les
graves
complications
susceptibles
d'en résulter. Ajoutons
que le
même
Bapt
avait
déjà
frappé,
au préalable,
de deux
coups
de poing
à la figure.
M. Cabot,
boucher,
boulevard
d'Hautpoul,
à Trouville
qui a
porté
plainte.
Juin
1926 -
Découverte d’un noyé. - Lundi
dernier,
vers
5 heures
de l’après-midi,
des passants
ont aperçu
dans
le port,
à hauteur
de la
rue Notre-Dame,
le corps
d'un
individu
qui flottait
sur l'eau.
La
police
avisée
l'a fait
transporter
à la
Morgue.
Le défunt
était
un nommé
Liégeard
Amand,
43 ans,
marin-pécheur
à Trouville,
qui vivait
séparé
de sa
femme
et de
ses enfants.
On suppose qu'ayant voulu regagner sa barque amarrée dans le port, Liégeard est tombé accidentellement à l'eau au cours de 1a nuit. Une enquête est ouverte.
Juillet 1926 - Les sauveteurs normands. - Les annales du Sauvetage Maritime, pour le 1er semestre 1926, relatent les actes de courage accomplis par nos marins normands. Le 21 avril, le maître des jetées du port de Trouville remarquait à deux mille environ, dans les brisants des bancs de sable, un bateau de pèche désemparé et ayant son pavillon en berne. Le
patron l.acheray,
prit la
mer avec
l'équipage du
canot de
sauvetage, « Amiral
de Maigret »,
Il réussit
à approcher
après une
demi-heure
de navigation
pénible, le
bateau
en détresse.
Le vent
soufflant en
tempête du
N.-E. et
la mer
étant très
grosse, il
lui jeta
aussitôt le
lance-amarre, la
remorque fut
rapidement établie,
bien que
cette dernière
opération fut
rendue très
délicate par
la mer
qui roulait
en déferlant
sur les
canotier, les
aveuglant d'eau
et sable. La
remorque tournée
de part
et d'autre,
le canot
de sauvetage,
mit son
moteur en
route pour
rentrer au
port qu'il
put atteindre
au bout
d'une heure-et-demie de marche,
n'avançant
que péniblement
contre le vent
et la
mer devenue
creuse.
Août
1926 -
En tombant de sa fenêtre un jeune
homme se tue.
- Est-ce
un accident
ou un
suicide. Ce
matin, vers
7 h. 30, le
nommé ̃Samuel
Weisz, 27
ans, sujet
roumain, employé
de commerce
chez son
frère rue
Chambige à Paris,
a été
trouvé grièvement
blessé dans
le jardin
d'un grand
hôtel de
Trouville où
il était
descendu. La
victime, qui
venait de
tomber par
la fenêtre
de la
chambre qu'il
occupait seul
au premier
étage,
portait une
fracture à
la tête.
Il a été
transporté à
l'hôpital où
il est décédé
une demi-heure
plus tard
sans avoir
repris connaissance.
Octobre
1926 -
Audacieux cambriolage.
- Jeudi
matin,
vers
10 heures,
M. F.
Thouret, gardien
de la
villa, « La
Villetta »
appartenant
à la
comtesse
Allard
du Chollet,
20, rue
de Lûbeck,
à Paris,
et située
boulevard
Hennequeville,
à Trouville,
constata
en faisant
sa tournée
d'inspection
quotidienne,
qu'un
cambrioleur
s'était
introduit
dans
cet immeuble
au cours
de la
nuit,
après
avoir
brisé
un carreau
de la
porte
de l'office
et fait
jouer
l’espagnolette,
et qu'il
s'était
livré
à un
inventaire
en règle
de tous
les appartements,
où les
tiroirs
et les
meubles
avaient
été
fouillés
de fond
en comble.
L'après-midi,
craignant
avec
raison que
deux
autres
villas
voisines,
le
« Chalet
des Fleurs »
et le
« Clos
Marguerite »,
dont
il avait
également
la garde,
aient
reçu
à leur
tour
la visite
du cambrioleur.
Ni. F.
Thouret
résolut
de s'y
rendre,
mais
a peine
parvenu
à la
porte
de la
première,
quelle
ne fut
pas sa
surprise
d'entendre
des pas
résonner
au 1er
étage.
C'était
le même
individu
qui était
en train
d'opérer,
mais
comme
il se
tenait
sur ses
gardes,
et que
l’arrivée
du gardien
avait
attiré
son attention,
il sauta
précipitamment
par la
fenêtre et
prit
la fuite
à toutes
jambes.
Alors, s'engagea
sur le
boulevard
d'Hennequeville
d'abord,
dans
la descente
de la
Corniche, ensuite,
une véritable
chasse
à l'homme.
M. Thouret
poursuivant
sans
répit
le cambrioleur
qui en
raison
de son
jeune
âge,
le gagnait
de vitesse.
En
arrivant
rue d'Orléans,
le douanier
Le Cam
fut assez
heureux
pour barrer
la route
au fuyard,
s'emparer de
sa personne
et avec
le concours
de M. Thouret, l’emmener au commissariat
de police
ou M.
Renaudin, commissaire,
qui fit
subir
un interrogatoire
sommaire.
Le
coupable
est un
nommé
Roux Michel,
sujet
italien,
21 ans,
journalier
actuellement
sans domicile
fixe, et
ayant
demeuré
pendant
quelques temps
chez
une dame
Petit,
7, rue
du Moulin,
à Trouville,
à laquelle
il a
d'ailleurs
soustrait
entre
temps
une somme
d'environ
500 francs,
vol pour
lequel
il était
déjà
recherché
par la
gendarmerie. Roux qui, au moment de son arrestation, portait sur lui un certain nombre d'effets d'habillement soustraits la villa « La Villetta ». a reconnu sans peine être l'auteur du cambriolage de cette villa, mais le montant global des vols qu'il y a commis ne pourrai être établi d'une façon précise qu'après l'arrivée de la propriétaire, Mme du Chollet, qui est attendue incessamment à Trouville.
Novembre
1926 -
Préparation militaire.
- Les
cours
de la
préparation
militaire
commenceront
à l'école
communale
de Trouville,
le dimanche
28 novembre,
à 10
heures.
Les jeunes gens désireux de suivre ces cours sont priés de bien vouloir assister à cette première réunion.
Avril
1927 - Noyade. - Dans l'avant-port de
Trouville, on a repêché le cadavre d'un jeune homme de 18 à 20 ans,
dont la mort semblait remonter à trois semaines. Le malheureux n'a pu
encore être identifié.
Juin 1927 - Entre Horsains. - L'autre nuit, au sujet d'une dette de 45 francs, deux polonais, Kalyta et Malizsworski, se sont battus à Trouville. Soudain, ce dernier, sortant un couteau en portait plusieurs coups à la tête de son adversaire. Par miracle, aucun organe essentiel n'a été atteint. Quant à Malizsxorski, il a été arrêté et déféré au Parquet de Lisieux.
Juin
1927 -
Un courageux sauvetage. -
L'autre matin, par grosse mer, MM. Eugène Duval et René
Meunier se trouvaient sur la jetée-promenade de Trouville, lorsqu’ils
virent un homme se débattant dans l'eau. N'écoutant que leur courage,
MM. Duval et Meunier mirent aussitôt un canot à la mer et, en dépit
des lames très fortes, réussirent à saisir l'homme qui fut conduit à
l'hôpital.
Janvier
1928 -
Récompenses pour sauvetages.
- Des
témoignages officiels,
de satisfaction
pour actes
de sauvetage
sont accordés
aux marins
dont les
noms suivent :
- Georges
Haylon,
31 ans,
maître-baigneur
à la
plage
de Trouville,
Léon
Vaugeois,
40 ans,
maître-baigneur
à la
plage
de Trouville,
inscrit
à Caen,
se sont,
portés
le 19
juillet,
peu de
temps
après
avoir
pris
leur
repas,
au secours
d'un
baigneur
entraîné
par le
courant
sur la
plage
de Trouville,
sont
parvenus
à le
ramener
évanoui
à terre
où des
soins
appropriés
le rappelèrent
à la
vie.
Février
1928 - En voulant
monter sur le marchepied d’un camion un ouvrier se tue.
- Le
nommé Henri
Desmarais,
âgé
de 32 ans, manœuvre à l’usine à Gaz à
Trouville,
qui
était
monté
à
l'insu
du
chauffeur
sur
le
marche
pied
d'un
camion
automobile,
rentrant
à l'usine,
fut
malencontreusement serré
entre
ce
camion
et
le
poteau
de
la
porte.
Juillet
1928 -
Fête Franco-Belge.
- Une grande
fête franco-belge,
a eu
lieu à
Trouville à
l'occasion de
la venue
dans cette
ville de
la Musique
Royale de
Boussu-Bois, qui
ne comprend
pas moins
de 125
exécutants
et qui
est dirigée
par M.
le capitaine
Prévost, chef
de la
Musique
Royale des
Guides de
Bruxelles. Dès
15 h.
30, une
foule énorme
était massée
sur la
place de
la Gare
pour acclamer
à leur
arrivée les
visiteurs amis
et alliés,
puis un
imposant cortège,
en tête
duquel marchaient
la fanfare
des Pages
de Notre-Dame,
la Musique
Municipale, la
Compagnie des
Sapeurs-Pompiers, les
Sociétés d'Anciens
Combattants, les
Représentants
de la
Municipalité et
la plupart
des notabilités
de la
ville, se
dirigea vers
les quais,
pavoises aux
couleurs nationales
des deux
pays, jusqu'au
Monument aux
Morts de
la guerre,
situé devant
l'Hôtel de
Ville.
Septembre
1928 -
Odieuse agression. -
Pour avoir éconduit une fille publique qui vers 2 h. du matin
racolait les sur le pont de Trouville-Deauville, M. Robert Criquet, 22
ans, peintre, demeurant rue Jean-Bart, à Trouville était sauvagement
attaqué par trois individus peu recommandables, Marcel Defrance, 20
ans, de Paris, Maurice Louvet, 30 ans, du Havre, et Fernand Lagadec, 31
ans, de Brest. Après
l'avoir roué de coups, ces jolis messieurs lâchèrent sur lui leur
chien policier qui le mordit cruellement et enfin tentèrent de jeter
leur victime dans la « Touques ». Mis
en fuite par des passants, les trois agresseurs et la fille publique
étaient arrêtés rue du Manoir, après poursuite et sous la menace du
revolver, par les gendarmes et les agents de Deauville. En outre, deux
de leurs congénères sont actuellement recherchés.
Février
1929 -
Une pêche miraculeuse. - Un fait
sans précédent, si l'on en croit les vieux marins, vient de se
produire sur la plage de Trouville, dans les circonstances suivantes :
une énorme quantité de petits poissons blancs, connus
généralement sous le nom d'œillet, est venu s'échouer sur le sable
à proximité de la jetée, dans un endroit légèrement creux, où une
faible épaisseur d'eau reste stagnante lorsque la mer se retire. Une
véritable armée de pêcheurs s'improvisa aussitôt pour cueillir cette
manne inespérée et en l'espace de quelques heures, elle opéra à
l'aide de filets et d'engins de toutes sortes une pêche miraculeuse. Un
marin pêcheur, muni du chalut qu'il avait retiré de sa barque pour la
circonstance et qu’il traînait sur le sable avec cinq ou six
compagnons, récolta à lui seul de quoi remplir plus de 300
caisses d'œillets, représentant une valeur globale de 3.000
francs. Le
banc était si épais que l'on pouvait recueillir le poisson à la main
et la population Trouvillaise, mise rapidement au courant de cette
aubaine, ne manqua point d'en profiter
Février
1929 -
L'Océano glisseur. - On se
souvient deux l'Océano glisseur qui vint amarrer à Trouville, et de
ses déboires. Deux hommes de l'équipage s'étaient enfuis au large sur
l'appareil. On les rattrapa et l'appareil revint au Havre ou des
créanciers poursuivirent l'inventeur. Plus tard, il fut amarré au quai à Caudebec-en-Caux, où depuis six mois il était sous séquestre. Sur ordonnance du tribunal, il vient d'être mis en vente et adjugé 7.000 francs, à un mécanicien du Havre.
Avril 1929 - Le paquebot la « Touques ». - Ce paquebot qui doit reprendre son service entre Le Havre et Trouville dans quelques jours, a subi cet hiver des modifications dans ses aménagements extérieurs. Un pont-abri remplace le toit du roof et a été disposé pour couvrir les coursives réservées aux premières classes, ce qui permettra aux voyageurs de rester sur le pont principal sans avoir à souffrir des intempéries. Cette modification sera certainement appréciée des passagers.
Juillet
1929 -
Un poisson phénomène. -
Au cours de la nuit de samedi à dimanche, un marin-pêcheur de
Trouville, André Perchey, en jetant ses filets à la mer, à pêché,
à environ 10 milles de Trouville, un poisson d'une forme
particulière ne pesant pas moins 80 kilos. Ce
poisson phénomène, connu sous le nom de « roi des mers »,
appartient à une espèce très rare dans nos parages et n'est pas
comestible. Il a été exposé sous un parasol de la plage où beaucoup
d'étrangers sont venus le contempler.
Juillet
1929 -
La température. - La chaleur
après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la
maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant
une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même
plus à l'ombre. L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
Un canot automobile en flammes.
- La petite
flottille du bassin de Deauville a failli être détruite par les
flammes. Un canot automobile appartenant à M. Jack Stern, frère de
lord Michel Lorm et qui a remporté de nombreux trophées dans les
courses de canot à vapeur, allait appareiller, et à cet effet, le
mécanicien du bord mettait le moteur au point, quand une
étincelle jaillit qui enflamma l'essence. Un agent de l'autorité
survint et estimant que si le canot prenait feu, toute la flottille
d'alentour pouvait être la proie des flammes, il voulut couler le
bateau et tira dans la coque cinq coups de revolver pour le couler. Il n'y parvint pas. Personne, heureusement, ne fut blessé par les coups de revolver et la flottille du bassin de Deauville n'a pas été incendiée.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à
des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des
dépenses considérables. Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Septembre 1929 - Pour s'offrir une impression de fraîcheur. - Vous ne devinerez jamais ce que fait ce petit paysan ! .. il a l'air de se boucher les oreilles ! .. Il est en train de se rafraîchir !
.. Pendant les chaudes journées d'été, quand vous faites de longues
promenades, en pleine campagne, sous un soleil ardent, loin du petit
ruisseau, ou de toute fontaine, vous désireriez certainement vous
offrir au moins l'illusion d'un peu de fraîcheur ? Voici
un moyen très simple qui vous procurera facilement une agréable
impression momentanée. Amenez au bout de votre langue le plus de salive
possible, et avec ce liquide, humectez fortement l'index de vos de
mains, sans attendre, posez l'extrémité humide de vos index sur les
lobes de vos oreilles. Retirez vivement vos mains. À ce moment
vous éprouverez une sensation de fraîcheur très nette qui
s'explique facilement. Elle
est produite tout simplement par l'évaporation de la salive qu'on vient
de déposer sur les lobes des oreilles très sensibles au moindre
variation de température. A vous de profiter de cet excellent tuyau et
de l'utiliser quand besoin s'en fera sentir !
Septembre
1929 -
Un plongeon fatal. - M. Fernand Roy,
37 ans, gérant d'immeubles à Paris, 17, rue Gerbert, était en
villégiature à Trouville, au Central-Hôtel, avec sa famille. Excellent
nageur, il voulut plonger du haut de la jetée du port. Il coula à pic.
Le corps entraîné par le courant, fut aperçu au large par l'équipage
du canot « Jeanne »,
du Havre, qui le harponna pour le hisser à bord. On lui prodigua les premiers soins sans résultat. Ramené à terre, M. Roy fut aussitôt transporté à l'hôpital de la ville. Malgré une piqûre d'éther et une tentative de respiration artificielle, il ne put être ramené à la vie.
Octobre
1929 -
L'heure d'hiver. - Conformément
à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6
octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire
que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Mais
bientôt, sous l'effet des grosses lames et de la marée descendante, la
jeune femme, roulée plusieurs fois, se sentit entraîner malgré ses
efforts et appela au secours. Son père, au bord de l'eau, auquel
elle avait confié son peignoir, pris d'angoisse, voyant sa fille
en danger, poussa des cris d'appel. Un spectateur, M. Robert Defraiteur,
résidant à la villa « Anne-Léonie », rue Chalet-Cordier,
se débarrassant de ses chaussures et de son veston, tout habillé et au
grand effroi de sa femme présente, se jeta à l'eau et au prix des plus
grands efforts, parvint à rejoindre l'imprudente baigneuse. Il était temps, elle allait couler, M. Defraiteur paraissait à bout de forces mais maintenait quand même le jeune femme qui semblait inanimée. C'est alors qu'on vit un homme se porter à leurs secours, le commandant Boireau. Grâce à son aide, la baigneuse et son sauveteur parvinrent à regagner la plage. Pour ajouter encore à cet acte de courage, signalons M. Defraiteur est père de trois petits enfants, dont deux jumeaux.
Janvier 1931 - les aides aux jeunes filles. - Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze dossiers constitués. Trouville-sur-Mer.
— Mlle Duval Marthe, âgée de 17 ans, d'une famille de 7 enfants
vivants. Le père, marin-pêcheur, appartenait à une famille de 13
enfants, la mère d'une famille de 8 enfants. Depuis sa sortie de
l'école, la postulante a exercé la profession de femme de ménage,
elle a toujours donné entière satisfaction à ses employeurs. Le 3
octobre dernier, Mlle Duval a contracté mariage avec M. Avise, ouvrier
menuisier. —
Mlle Le Boux Denise, âgée de 20 ans, d'une famille de 7 enfants
vivants. De bons renseignements ont été recueillis sur la candidate
qui, après le décès de sa mère, a élevé ses frères et sœurs plus
jeunes. Mlle Le Roux a contracté mariage, le 27 septembre dernier, avec
M. Mancel, ouvrier maçon, d'une famille de 7 enfants. —
Mlle Maudelonde Suzanne, âgée de 20 ans, est la plus jeune d'une
famille de 8 enfants vivants. Le père est hospitalisé à Pont-l’Evêque.
La mère a dû subvenir seule, par son travail, aux besoins de sa
famille. La postulante a été placée comme domestique, elle a donné
entière satisfaction à ses employeurs. De très bons renseignements
ont été recueillis sur elle. Elle a contracté mariage, le 25 avril,
avec M. Denis, ouvrier charpentier.
Juillet
1931 -
L’inauguration de la nouvelle gare
de Trouville-Deauville.
-
Hier matin,
à 9
heures précises
a eu
lieu l'inauguration
officielle de
la nouvelle
gare de
Trouville-Deauville, mise
en service
depuis quelques
jour.
Janvier
1932 -
Grave incendie. -
Vers une heure du matin, des passants traversant le pont de
Trouville-Deauville, apercevaient des flammes sortant de la toiture du
Palace-Cinéma, et donnaient aussitôt l'alarme. Bientôt, les pompiers
de Trouville et de Deauville attaquaient vigoureusement le sinistre qui
avait déjà pris des proportions considérables. Le vaste
établissement ne formait plus qu'un immense brasier sur lequel les
moto-pompes alimentées par la Touques déversaient des torrents d'eau. Après
deux heures d'efforts, l'incendie était maîtrisé mais de cinéma et
le dancing étaient complètement détruit ainsi que tout le matériel,
appareils, bar, fauteuils etc... Il semble que le feu ait pris naissance
près de la scène, mais comme il y avait pas eu de séance depuis deux
jours, on se perd en conjonctures sur les causes de cet incendie,
d'autant que M. Lelong, directeur de l'établissement, avait fait
sa ronde la veille, comme de coutume avait coupé le courant et n'avait
rien remarqué d'anormal.
Mai 1932 - Tragiques amours. - Un drame de la jalousie s'est déroulé au café du Siècle, quai Joinville, à Trouville, dans les circonstances suivantes : Depuis quelques jours, la patronne de la maison, Mme Doyé, avait embauché comme servante, une fille Lucienne Capelle, 21 ans, précédemment rue des Galions, au Havre. Or, lundi, vers 21 h., sans que rien laisse prévoir son geste, le neveu de Mme Doyé, Émile Beauvois, 24 ans, qui s'était épris de la nouvelle serveuse, et qui paraissait, ce jour-là, très surexcité, lui tira un coup de revolver à bout portant, derrière le comptoir ou elle était réfugiée. Atteinte
par une balle au ventre, Lucienne Capelle s'écroula sur le parquet, en
poussant un cri de douleur, tandis que l'agresseur prenait la fuite.
Rejoint peu après par les gendarmes, il fut arrêté dans la rue des
Bains. Quant à la victime, qui avait l'intestin perforé en 3 endroits,
elle fut portée à l'hôpital de Trouville, où elle dut subir
l'opération de la
Mai 1932 - Pêche macabre. - L'autre nuit, le patron de la barque de pêche « C. T. 88 », armateur M. Caillot, de Trouville, a découvert, à 2 kilomètres au large, le cadavre d'un inconnu qu'il a ramené au port. Il s'agit d'un individu de 45 ans environ, mesurant 1 m. 70, assez fort, convenablement vêtu. Aucun papier n'ayant été trouvé dans les vêtements, le corps, qui parait avoir séjourné 10 jours dans l'eau, n'a encore pu être identifié. (Bonhomme Normand)
Juillet 1932 - Chute tragique. - Mme Sauvial, femme du propriétaire du Topsy, à Trouville, a été victime d'un accident mortel. En procédant à l'aménagement des cuisines du restaurant du casino qu'elle devait, avec M. Sauviat, tenir à la saison prochaine, elle tomba d'une hauteur de 4 mètres, à travers la cage de l'escalier sur le dallage. Des employés, travaillant à proximité, entendant le bruit d'une chute et des appels, relevèrent la blessée. Les médecins constatèrent une double fracture de la colonne vertébrale et, malgré tous les soins, la malheureuse a succombé. (Bonhomme Normand)
Juillet
1932 -
Les écumeurs de plage.
- Les
gendarmes ont appréhendé à Trouville, un repris de justice, Georges
Legros, 37 ans, mécanicien à Houlgate, déjà condamné pour
escroqueries. Ce louche individu possédait deux appareils
photographiques dérobés dans des autos et un harmonica, volé à Caen,
salle des Étudiants, le jour de la réception du Président de la
République. (Bonhomme Normand)
Septembre 1932 - A l'ombre. - Passant quai Joinville, à Trouville, le gendarme Savy remarqua une auto dont le conducteur lui parut ressembler étrangement à un repris de justice signalé à la gendarmerie. Empruntant une bicyclette, M. Savy poursuivit l'auto jusqu'à la place du Pont, ou, grâce à un embouteillage, il parvint à la rattraper. Il appréhenda aussitôt le chauffeur, qui était bien l'individu recherche : Georges Mollas, 30 ans, né à Lyon, sous mandat d'arrêt du juge d'instruction du Havre. pour escroquerie, tentative d'escroquerie et condamné à 13 mois de prison. Il vivait au Havre, avec une fille soumise, Marguerite Maurin, venant, chaque ete, à Trouville-Deauville et qui est également recherchée. Mollas avait un domicile à Trouville, impasse Toutain, ou une perquisition fit découvrir un stock de coupons d'étoffes. L'enquête
se poursuit. (Bonhomme Normand)
Septembre 1932 - Il était temps ! - M. Élie Drahy pêchait dans la Touque, sur le quai de Trouville, lorsque, par suite d'un faux mouvement, il tomba à l'eau. A ce moment, la mer était haute et le malheureux se serait infailliblement noyé, si M. Charles Carli, employé au Casino de Trouville, qui passait à ce moment, ne s'était pas aussitôt jeté à l'eau.
M. Carli, auteur de ce sauvetage, n'en est pas à ses débuts, déjà, pendant son service militaire, cinq sauvetages furent accomplis par lui. Tous nos compliments. (Bonhomme Normand)
Mars 1934 - D'importants, travaux vont être effectués à Trouville. - Le Ministre des Travaux Publics vient de prendre une intéressante décision en ce qui concerne le pont de Trouville-Deauville, sur la Touques. Le Ministre, après examen en Conseil général des Ponts et Chaussées, a approuvé l'avant-projet établi par M. l'ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées du Calvados, comportant le remplacement de la travée métallique du pont, par une travée en béton et la consolidation des piles culées et travées en maçonnerie du même ouvrage. En
raison de l'urgence que présente l'exécution des travaux et de
l'intérêt qui s'attache à ce qu'ils soient
terminés avant l'ouverture de la prochaine saison balnéaire, M.
l'Ingénieur en Chef Aubry a reçu toutes
instructions utiles.
Février 1936 - Une camionnette renverse un cycliste. - Un grave accident s'est produit sur la route de Saint-Arnoult à Trouville, dans les circonstances suivantes : M. Letellier, grainetier à Touques, conduisait une camionnette chargée de betteraves, suivant un cycliste, M. Legras, 48 ans, au service de M. Theuriot, à Vauville. Par suite d'un brusque changement de direction de ce dernier, 200 mètres avant la Forge-Chotard, M. Letellier, malgré tous ses efforts pour l'éviter, heurta l'infortuné cycliste qui roula sous l'avant de la voiture et fut ainsi traîné pendant quelques mètres sur la chaussée. Il fallut user d'un cric pour dégager le malheureux M. Legras, qui souffrait cruellement et fut transporté d'urgence à l'hôpital de Trouville où il reçut les soins empressés des docteurs Ebrard et Voulland. Le blessé avait la jambe droite brisée en plusieurs endroits, la cheville gauche brisée et une côte fracturée. Il portait, en outre, de nombreuses contusions sur diverses parties du corps. Son état est assez grave. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars 1936 - Le trafic du port de Trouville-Deauville en 1935. - Le port de Trouville-Deauville s'est classé au 8e rang, immédiatement après Honfleur, parmi les différents ports normands, pour son trafic durant l'année 1935. Voici les chiffres qui le concernent : Navires entrés. 577 ; jauge des navires entrés, 66 669 : marchandises importées et exportées, 105 148 ; voyageurs entrés et sortis, 33 854 ; trafic total maritime, 105 148. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars 1936 - Arrestation d’un cambrioleur de plage. - Ringeval Alfred, 26 ans, garçon de restaurant, domicilié 38, rue du Coin Rond, à Orléans, qui avait été employé à Trouville durant la saison dernière, y était revenu depuis une quinzaine de jours, lorsque ses exploits attirèrent sur lui l'attention de la police locale.
Le même soir, Ringeval, profitant que personne ne se trouvait dans la boutique, avait ouvert le tiroir-caisse de M. Loici, charcutier, rue des Bains, où il avait dérobé une somme de 150 francs. Ajoutons enfin qu'il avait commis également différents vols au Pavillon Fleuri et au Salon de Thé tenu par M. Théveiton, à Deauville. Ringeval, qui compte déjà, à son actif nombreuses condamnations, a été arrêté et déféré au Parquet de Pont-l'Evêque. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre 1936 - L’imprudence fatale d’un écolier. - Le jeune Delarue Léon, âgé de 11 ans, dont les parents habitent à la Croix-Sonnet a été victime, mardi, vers midi, d'un accident qui lui a coûté la vie. Alors qu'il venait de sortir de l'École d'Hennequeville, l'enfant eut la malencontreuse idée de se .suspendre à l'arrière d'un camion qui passait, et perdant soudain l'équilibre, il tomba si malheureusement sur le sol qu'il se fractura le crâne. Transporté d'urgence à l'hôpital de Trouville, l'infortuné Delarue y est décédé des suites de ses blessures. La police de Trouville a ouvert une enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1936 - Des
sauveteurs calvadosiens récompensés.
-
«
Officiel ». La médaille de bronze a été décernée pour faits de
sauvetage accomplis dans les eaux maritimes, à Messieurs : Gourdel
(Fernand), 40 ans, employé à la Compagnie Normande de navigation, à
Trouville : « le 15 juin 1936, n'a pas hésité à se jeter à la mer
tout habillé pour porter secours à un enfant enlevé par une lame sur
la jetée-promenade de Trouville. A réussi à ramener l'enfant sain et
sauf. » Bourguignon
(Roger), 31 ans, inscrit Caen, n° 1089 : « Courageusement s'est jeté
à la mer pour secourir un enfant qui allait couler à pic dans
l'avant-port de Honfleur, le 28 juin 1936. » Madelaine
(Paul), 17 ans, apprenti mécanicien à Grandcamp : « Le 6 juillet
1936, à Grandcamp, s'est porté au secours d'un baigneur en
difficulté, a failli être victime de son dévouement, n'a dû son
salut qu'à l'intervention d'un autre sauveteur. » Une
mention honorable a été décernée à Messieurs : Guichard
(Eugène), 48 ans, inscrit à Caen, n° 15.527 : « A Grandcamp, le 6
juillet 1936, est allé sur une barque pour recueillir, non sans peine,
un baigneur en difficulté et un premier sauveteur lui-même en danger.
» Lechevalier (Jean), 15 ans, employé de commerce, domicilié à Ouistreham : « A plongé courageusement, tout habillé pour sauver un camarade tombé dans le port de Ouistreham, le 5 juillet 1936, a réussi à le sauver d'une mort certaine. » (Source : Le Moniteur du Calvados)
Son enfant étant décédé et le père qui lui avait promis le mariage ayant renoncé à ce projet, la pauvre fille en avait conçu un chagrin insurmontable qui l'a entraînée à la mort. L'enquête ayant révélé qu'il s'agissait bien d'un suicide, le Parquet de Pont-1'Evêque a délivré le permis d'inhumer. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars 1937 - Cinq cent ouvriers du bâtiment en grève. - A la suite de la grève des ouvriers peintres de Trouville-Deauville, qui réclamaient une augmentation de salaires, tous les ouvriers du bâtiment se sont réunis à la salle des Conférences, rue de Pont-l'Evêque et, hier matin, ils ont décidé de s'associer au mouvement de protestation, en abandonnant le travail. Survenant à la veille des fêtes de Pâques, ce mouvement de grève générale dans le bâtiment, dont il est impossible de prévoir l'issue, aucun accord n'ayant pu se réaliser jusqu'alors entre ouvriers et patrons, risque de causer un grave préjudice aux deux stations balnéaires, particulièrement à Trouville, où les travaux d'élargissement des quais, aujourd'hui abandonnés, étaient en pleine activité. Le nombre total des grévistes, qui appartiennent à toutes les corporations, dépasse cinq cents. La situation est calme. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1937 - On découvre à Trouville le cadavre du jardinier. – Le 18 janvier dernier M. Paul Sausot, 49 ans, jardinier à l'hôpital de Pont-l'Evêque depuis plusieurs années, marié et père de six enfants, dont deux en bas-age, quittait son travail prétextant une indisposition. Comme il ne rentra pas à son domicile, sa femme avertit la gendarmerie qui ouvrit une enquête. Les recherches permirent de retrouver la bicyclette de M. Sausot abandonnée sur le territoire de St-Martin-aux-Chartrains, à peu de distance de la rivière la Touques. M. Sausot étant sobre et un travailleur bien considéré, il ne pouvait s’agir que d'un accident ou d'un suicide. Ces suppositions devaient se confirmer car la découverte de son cadavre repêché samedi, à Trouville, dans l'estuaire de La Touques. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1937 - Une fillette de 12 ans disparaît. – A la suite d'une remontrance de son père, la jeune Jacqueline Amys, 12 ans, a quitté brusquement le domicile de ses parents, place Notre-Dame, à Trouville. Toutes les démarches faites par la police pour retrouver sa trace sont demeurées infructueuses. La fugitive, qui mesure 1 m. 55 et a les cheveux châtains, portait, au moment de sa disparition, un tablier à carreaux bleus et noirs, une jupe bleu marine, un corsage écossais et des sandalettes de cuir. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Peu de temps après son incarcération, l'enquête a fait découvrir un des bijoux de valeur qu’elle avait dérobés dans une maison de Trouville, en même temps qu'une certaine somme d'argent, et qui a été formellement reconnu par son propriétaire. La culpabilité de la femme Duvernet se trouvant ainsi établie d'une façon certaine, malgré ses véhémentes protestations, celle-ci a été mise à la disposition de M. le Procureur de la République, de Pont-l'Evêque. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1937 - La médaille d’honneur des marins du commerce. - Par décision du sous-secrétaire d'Etat à la Marine Marchande en date du 8 juillet 1937, la médaille d'honneur des marins du commerce est décernée aux marins dont les noms suivent : Delain Albert, patron à la petite pêche, à Port-en-Bessin. Guyonvarho Henri, matelot, à Ouistreham. Harache Albert, patron à la petite pêche, à Saint-Aubin-sur-Mer. Hippolyte Alfred, patron à la petite pêche, à Port-en-Bessin. Marie Albert, patron à la petite pêche, à Port-en-Bessin. Salter Eugène, matelot, à Trouville. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1937 - Miss Paris 1937 a été élue à Trouville. - A la suite d'une brillante soirée organisée au Casino municipal de Trouville par le commissariat des fêtes populaires de Paris et au cours de laquelle les meilleurs chansonniers montmartrois, ayant à leur tête Lucien Boyer, se sont fait entendre, il a été procédé, en présence d'une foule considérable, à l'élection de Miss Paris 1937. Une dizaine de jeunes filles prétendaient à ce titre envié. Elles défilèrent successivement sur la scène où elles eurent à répondre à toutes les questions qui leur étaient posées par les spectateurs et sur les sujets les plus divers et certaines de leurs réparties qui ne manquaient ni de saveur ni d'originalité, furent soulignées de chaleureux bravos. Après que le public eut pu apprécier ainsi, en même temps que leurs qualités physiques, la vivacité de leur esprit et le charme de leur talent ( car plusieurs d'entre elles chantèrent et déclamèrent avec art ) le jury, composé des plus éminentes personnalités présentes dans la salle, se retira pour délibérer. Au bout de quelques instants, et à l'unanimité, le titre de Miss Paris 1937 fut décerné à Mlle Lily Lambe, une sémillante parisienne de 16 ans 1/2, sans profession et résidant actuellement chez ses parents, 68, rue Erlanger, à Auteuil. Ajoutons que c'est la première année où l'élection de Miss Paris a lieu en dehors de la capitale. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - La Mer a rejeté le cadavre d’une inconnue. - On a découvert, à proximité de la jetée de Trouville, le cadavre d'une femme âgée d'une soixantaine d'années environ et que la mer avait rejetée. La mort remontait à quelques heures. Le corps transporté à la morgue, n'a pu être identifié. Signalement de la défunte : taille, 1 m 66 ; cheveux longs, grisonnants, sourcils châtain, nez droit, base épatée, bouche grande, verrues à la joue droite, denture médiocre, blouse et tablier coton noir à petits dessins blancs. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1937 - Un accident en mer. - Un pénible accident s'est produit au large de Trouville, à bord de la barque de pêche « Espérance-en-Dieu », n° 88, dans les circonstances suivantes : Le matelot Charles Pilon, remplaçant le patron Jean Caillot, demeuré à terre, était occupé à virer les appareils de pêche, lorsque soudain l'une des manches de sa vareuse s'étant trouvée prise dans le mécanisme du treuil, le malheureux eut le bras gauche affreusement déchiqueté. La barque ayant aussitôt regagné le port. Pilon fut transporté vers 4 heures du matin à l'hôpital de Trouville, où le docteur Ebrard jugea nécessaire l’amputation du bras. L'état du blessé, qui a fait preuve d'un grand courage, est aussi satisfaisant que possible. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1937 - Surpris par la tempête. - Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 23 heures, le yacht anglais « Nimble », jaugeant 9 tonnes, qui venait de Newhaven et dans lequel se trouvait son propriétaire, M. Cosson, accompagné de MM. Green et Cutbert, demeurant à Londres, s'apprêtait à rentrer dans le port de Trouville. Après de vains efforts, les trois passagers comprirent qu'en raison de l'état de la mer que le vent avait rendue assez houleuse, ils ne pourraient y parvenir, ils prirent alors la décision d'abandonner leur embarcation et de gagner à la nage le rivage où ils arrivèrent sains et saufs. Mais le yacht, longtemps ballotté par les vagues, fut retrouvé le lendemain matin échoué sur le sable, en fort piteux état. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre 1937 - Un sauvetage à Trouville. – L'autre après-midi, vers 14 heures, un jeune homme, Désert Roger, 17 ans, employé chez M. Le Fur, photographe, chargé d'une course par son patron, eut la malencontreuse idée de s'arrêter près de la gare maritime, pour assister à l'entrée d'un bateau dans le port.
La mer étant haute à ce moment-là, il se serait infailliblement noyé sans la prompte intervention d’un témoin de l'accident, M. Alex Latour, monteur électricien, rue René-Suzanne, à Trouville qui n'écoutant que son courage, se précipita tout habillé et parvint à ramener Désert sain et sauf sur le quai. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1937 - Le journalier a-t-il été « suicidé ». - A la suite d'une dénonciation anonyme, la gendarmerie de Trouville enquête sur la mort d'un journalier de la ville, Roger Louvel, demeurant dans une cabane, rue Bellevue, qui fut, ces jours derniers, découvert pendu à son domicile. Selon la dénonciation, Louvel ne se serait pas suicidé mais il aurait été tué au cours d'une discussion par l'un de ses camarades qui aurait ensuite maquillé le meurtre peut-être avec la complicité d'une femme dont le nom est donné. La découverte du cadavre a été faite par l'individu incriminé qu'accompagnait la femme mise en cause. Les gendarmes ont entendu les deux personnes désignées. Elles ont rappelé les circonstances au cours desquelles elles ont trouvé le corps. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1937 - Bain nocturne. - L'autre nuit, un ingénieur allemand qui regagnait son bateau. I' « Ostsée », tomba dans le bassin. Alertés par ses cris trois douaniers de service, MM. Dunglas, Kerdavid et Le Godinec, lui jetèrent la ligne spéciale au moment où il allait disparaître. Hissé à quai, le malheureux put être, à force de soins intelligents et énergiques, rappelé à la vie par ses sauveurs. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1938 - Un passager se jette à la mer entre Le Havre et Trouville. - Hier, vers 17 h. 30, au cours de la traversée du bateau entre Le Havre et Trouville, un individu dont on ignore l'identité s'est jeté à l'eau à deux milles environ de ce dernier port. Le
steamer ayant stoppé aussitôt, l'homme put être non sans difficulté
ramené à bord au moment où épuisé il allait couler à pic. Des
soins énergiques lui furent prodigués et à l'arrivée du bateau il
fut conduit à l'hôpital de Trouville. On espère le sauver. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
A Trouville le capitaine des pompiers de Lisieux se noie
accidentellement. - Vers 18 heures, M. Gaston Pignot, courtier en farine,
boulevard Nicolas-Oresme, à Lisieux, après s'être baigné sur la
plage de Trouville avec son ami, M. Pierre Teytaud, âgé de 43 ans,
entrepreneur de menuiserie et capitaine de la compagnie des
sapeurs-pompiers de Lisieux, décidait de faire avec ce dernier une
partie de canoë. Les
deux amis se trouvaient à quatre cents mètres environ au large quand
la houle fit chavirer l’embarcation, précipitant ses occupants à la
mer. Excellents
nageurs, MM. Pignot et Teytaud tentèrent de regagner le rivage. M.
Pignot nageait en tête quand, à 15 mètres à peine du sable, il
entendit les appels au secours de M. Teytaud. Il rebroussa chemin, mais
son ami avait coulé à pic.
M.
Pierre Teytaud, qui jouit de toutes les sympathies à Lisieux, est
marié et père de deux enfants. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août 1938 - Les manœuvres aériennes. - Hier matin, ont commencé au-dessus de Trouville-Deauville et de la région, des manœuvres d'aviation qui se prolongeront jusqu'à samedi : seize avions appartenant aux centres d'Orly et de Chartres ont survolé en formation de combat les plages du littoral. Ces
manœuvres, dont le thème est rendu rigoureusement secret, ont
rassemblé environ 300 hommes sur l'aérodrome de Saint-Gatien-Deauville,
ou les appareils sont réunis et dont toutes les issues sont gardées
militairement.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 - Un sauvetage. - Immobilisé
dans le brouillard opaque devant la jetée de Trouville, le paquebot du
Havre sauve 3 pêcheurs de crevettes égarés sur un banc de sable
cerné par la marée montante. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 - Les services de remplacement de trains par les
Courriers Normands. - La
Société Les Courriers Normands a l'honneur d'informer MM. les
voyageurs qu'y dater du 2 Octobre 1938. elle assurera le
replacement des trains sur la ligne Vire-St-Hilaire-du-Harcouët -
Fougères, en correspondance d'une part, avec les trains de la S.N.C.F.
et d'autre part à Vire avec la ligne des Courriers Normands Caen-Vire
et à Fougères avec la ligne des C.N. Caen-Vire-Fougères avec la ligne
des C.N. Caen-Vire-Fougères-Rennes.
Pour
la ligne Trouville-Deauville-Cabourg, le remplacement sera effectué à
la date du 2 octobre. (Source :
Le Moniteur
du Calvados)
Novembre
1938 -
Un cadavre sur une plage.
- On
a découvert, sur la plage de Trouville, à 400 mètres environ de la
jetée-promenade, en direction d'Hennequeville, le cadavre d'un homme
que la mer venait de rejeter. Il
s'agissait du nommé Joseph Rabu, 64 ans, ouvrier agricole, demeurant à
Vauville, près de Deauville. Le
docteur Voullard, appelé à examiner le noyé, a constaté qu'il ne
portait aucune trace de blessure et que la mort remontait à huit ou dix
heures. On suppose que Rabu est tombé accidentellement à l'eau et qu'il a été entraîné au large par le courant. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Voici des fleurs, des fruits….
- La
végétation se livre cette année à quelques fantaisies. Vers la fin
du mois de septembre, et même au début d'octobre, on avait remarqué que des pommiers avaient
refleuri en divers coins de Normandie. Les techniciens expliquaient cette
floraison anormale par le fait que des fleurs avaient coulé lors des gelées printanières et
reparaissaient sous l'effet d'une température extrêmement douce. Ce
qu'on ne prévoyait pas, c'est
que certaines de ces fleurs donneraient des fruits. Toujours
sous l'effet d'une température
douce, on peut voir des fraisiers qui. après avoir fleuri, voient
leurs fruits se nouer. Des groseillers bourgeonnant, etc... Les gelées printanières ont permis de voir des pommes en décembre sur des arbres. Sans doute, les gelées hivernales ramèneront-elles ces pommiers fantaisistes, ainsi que les fraisiers, au respect des saisons.... (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Un don au musée de Trouville. -
Le
musée de Trouville vient de s'enrichir d'une œuvre de Maria Marie, offerte par la duchesse
de Talleyrand. Il
s'agit
d'une aquarelle gouachée de très belle venue, représentant
«
le Français », yacht du commandant Charcot, pendant l'hivernage de la campagne polaire antarctique
de 1903-1905.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1939 - La pêche du sprat. - Nous avons signalé, il y a quelques semaines, l'apparition de bancs de sprat au large des côtes de Honfleur et nous avons dit aussi que cette apparition fut de courte durée par suite de la température sibérienne qui les chassa vers d'autres régions en s'abattant sur la Manche. La
température s'étant très adoucie, les bancs sont revenus cette
semaine et les barques honfleuraises et trouvillaises dès lundi, en ont
ramené en abondance au port de Honfleur. La pêche s'est poursuivie
mardi et mercredi avec plus ou moins de bonheur.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Un ouvrier blessé par l’éboulement d »un mur. - Un accident s'est produit sur la plage, dans les circonstances suivantes : Un ouvrier de l'entreprise Lemétayer, de Deauville, Auguste Caresme, 55 ans, manœuvre, demeurant à Saint-Arnoult, travaillait à la démolition de l'ancien établissement de bains de mer, lorsque, par suite de l'éboulement d'un pan de mur, il fut pris sous les décombres et grièvement blessé. Transporté
à l'hôpital de Trouville, on constata qu'il avait plusieurs côtes
fracturées et qu'il souffrait de lésions internes qui entraîneront un
repos assez prolongé. (Source
: Le Moniteur du
Calvados)
Juin 1939 - Ivre, un manœuvre précipite dans la Touques, un inoffensif passant. - L'autre soir, M. Langlois, 56 ans, journalier, rue de la Crique, 5, prenait le frais sur le pont de la Touques, lorsqu'il fut rejoint par un ivrogne, Pierre Cesson, 23 ans, manœuvre, sans domicile fixe, qui, après l'avoir injurié, le saisit à la gorge et le précipita dans la rivière où il tomba d'une hauteur de sept mètres. La Touques était basse à ce moment. Enlisé dans la vase, M. Langlois appela à l'aide. Un passant, M. Lorin, 23 ans, équarrisseur, demeurant à Saint-Gatien-des-Bois, voulut se porter à son secours mais il en fut empêché par l'énergumène qui le frappa violemment au visage. Des témoins de la scène intervinrent et réussirent à dégager M. Langlois auquel ils prodiguèrent les premiers soins. Les gendarmes, prévenus, ont procédé à l'arrestation de Cesson, qui a été écroué à la prison de Pont-l'Évêque. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Une plaque va etre apposée sur la maison que Flaubert habita à
Trouville. -
Demain 1er
juillet, à 17 heures, aura lieu la cérémonie d'inauguration d'une
plaque commémorative sur la maison où Gustave Flaubert résida en
1853. Cette maison est aujourd'hui la pharmacie Mallard. Gustave
Flaubert séjourna presque tous les étés à Trouville et, d'après M.
Gérard Gailly, « c'est là que âgé de 14 ans et demi, en 1836, il
rencontra celle qui allait être la grande passion de sa vie ».
Plusieurs de ses œuvres s'inspirent de Trouville. Voici
l'inscription qui sera gravée sur la plaque : GUSTAVE
FLAUBERT Qui
a fait à Trouville différents séjours évoqués dans ses œuvres et
sa correspondance habita dans cette maison au cours de l'été 1853 (Société
d'Études Trouvillaises). (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1939 - Encore une affaire d’avortement ! - M. Métais, commissaire de police de TrouviIle, a découvert une affaire d'avortement. Une jeune fille de 16 ans et demi a reconnu sa culpabilité dans cette affaire. A deux reprises elle voulut éluder les charges de maternité en usant de pratiques coupables. Le dossier est transmis à M. le Procureur de la République, à Pont-l'Évêque. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1939 - Le temps qu’il a fait en juin. – Nous n 'apprendrons rien a nos lecteur en leur disant que le mois de fut pluvieux, nous les surprendrons probablement, en leur apprenant que la température fut supérieure à la normale. Le fait est cependant bien avéré. Dans toutes les stations la moyenne dépasse 15°. Une forte élévation de température, survenue du 4 au 7, a contribué à relever la moyenne, il convient de noter en plus que les températures ont varié relativement peu dans le courant des journées. Le maximum a dépassé rarement 20°, mais le minimum est demeuré fréquemment supérieur à 10°, de sorte que le mois a été très doux dans son ensemble. Il a été également très pluvieux grâce à des orages nombreux, parfois très violents. Le plus désastreux de ces orages fut celui du 7 qui traversa le département, de Saint-Sever à Lisieux, en déversant des torrents de pluie et de grêle. Les pluies totales dépassent de beaucoup la normale 58 m/m, elles varient sensiblement d'un point à l'autre. La
douceur de la température, jointe à la grande abondance des pluies a
été très favorable à la végétation. A la fin du mois, les foins
sont très fournis mais difficilement récoltables, les céréales et
les racines fourragères poussent vigoureusement. On constate par
ailleurs que la production des fruits à cidre sera très inférieure
aux estimations primitives. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août 1939 - La femme d’un industriels se noie à Trouville. – Lundi, vers 22 heures, Mme Léon L'Hermemont, 57 ans en villégiature à Trouville avec sa fillette et son mari, industriel à Ezy-sur-Eure, s'était arrêtée pour regarder le « Santa-Maria », bateau-restaurant amarré dans le port de Trouville. Elle s'était appuyée au bastingage, quand perdant soudain l'équilibre, elle tomba dans la Touques. Le gérant du restaurant, M. Germain Rudin, se jeta à l'eau et après bien des efforts parvint à retrouver le corps qui avait glissé sous l'appontement du trois-mâts. Malgré
tous les soins qui lui furent prodigués, Mme L'Hermemont ne put être
rappelée à la vie. (Source
: Le Moniteur du Calvados) |
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Calvados - 106 TROUVILLE-sur-MER La Tour Malakof |
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