15 Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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TRUNGY

Canton de Balleroy

Les habitants de la commune sont les Trungiens, Trungiennes

Mars 1833    -    Un suicide.   -    Le 2 , dans la commune de Trungy , une jeune servante de basse-cour s'est donné la mort en faisant partir la détente d'un fusil dont elle avait placé le canon dans sa bouche. On ignore ce qui a pu la porter à cet acte de désespoir. (Mémorial du Calvados)

 

Juin 1842  -   Nouvelles locales.   -   Une fille de la commune de Trungy ( canton de Balleroy ), vient d'être écrouée à la maison d'arrêt de cette ville, sous l'inculpation d'infanticide. Il résulte des avœux de cette fille, qu'elle aurait mis son enfant à bouillir dans sa marmite, puis ensuite, elle aurait brûlé les os.

Ces atroces précautions auraient été prises par elle pour faire disparaître toute trace de son crime. (Source  : L’indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1842    -  Nouvelles locales.   -    Avant hier, pendant la nuit de lundi à mardi , un violent incendie s'est déclaré dans une ferme de la commune de Trungy, appartenant à M. Dumanoir de Juaye, et occupée par le sieur François Longuet, cultivateur.

Une grande partie des bâtiments d'exploitation (qui étaient assurés) a été la proie des flammes. La perte du fermier est évaluée à plus de 4 000 francs en récoltes et en meubles. Ces objets mobiliers n'étaient pas assurés.

Ce sinistre que le bruit public avait d'abord attribué à la malveillance n'est dû, à ce qu'il paraît et d'après l'enquête qui a été faite sur les lieux par M. le procureur du roi, qu'à l'imprudence d'une servante de la ferme. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1842    -  Nouvelles locales.   -    Nous invitons les cultivateurs à vérifier par eux-mêmes le fait suivant que l'on nous donne comme étant de la plus grande exactitude, et qui doit étrangement modifier les idées reçues dans nos campagnes.

C'est, nous assure-t-on, une erreur grave de penser que les corbeaux qui s'abattent sur les champs nouvellement ensemencés, nuisent à la production de ces terres, en enlevant une partie ne[1]table de la semence. Il paraît qu'un cultivateur qui avait pendant plusieurs jours gardé son champ pour le défendre contre l'invasion de ces oiseaux, étant parvenu à en tuer plusieurs et en ayant fait l'autopsie, a toujours remarqué qu'ils n'avaient dans le gésier que des vers, des mans et d'autres insectes nuisibles, tandis qu'il ne s'y trouvait pas un seul grain de blé.

Cet agronome est un membre correspondant de la Société d'agriculture, et à l'heure qu'il est, c'est avec plaisir qu'il voit les corbeaux s'abattre par voliers sur ses terres ensemencées. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Avril 1843   -  Police correctionnelle.  -   Audience du 4 avril.    Le tribunal a acquitté le nommé Louis Charon, maçon, demeurant à Bayeux, prévenu d'abus de  confiance envers le sieur Jean-Baptiste Georget dit Cauchard.

  Pierre Marie dit Simon, traduit devant le tribunal pour escroquerie d'argent au préjudice de la demoiselle Aimée Hue, de Bayeux, et pour avoir volé, dans la nuit du 25 au 26 février dernier, des poules chez M. Vimard, à Mosles, a été condamné à un an et un jour d'emprisonnement.

  Une amende de 6 fr. a été prononcée contre Hortence Martin, femme Cellerin dit Fremanger, de Trungy, convaincue d'un délit forestier au préjudice du sieur Septvents, de la même commune. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Octobre 1845   -  Une tentative de vol.   -  Jeudi dernier, dans l'après-midi, une tentative de vol, a été commise au domicile du sieur Louis Montégu, de la commune de Trungy. 

Les clôtures ont été escaladées, la treillage et le carreau d'une croisée ont été brisés pour pénétrer dans la cuisine, où une armoire a été forcée. L'auteur de ce crime est encore inconnu jusqu'à présent. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1846   -   Le temps.  -  La température est si douce à Paris que le fameux marronnier, dit du 20 mars, est sur le point de laisser épanouir ses bourgeons à feuillage. Dans les belles expositions au midi, avec abri du côté du nord, les amandiers sont en fleurs.

De vie de jardinier pareille interversion dans l'ordre des saisons n'avait été observée. (Source  : Journal de Honfleur)

 

Février 1846   -   Cour d’Assises du Calvados.  -  Jean-Baptiste Martin, dit Dragon, âgé de 29 ans, fabricant de paniers, né et demeurant à Trungy, arrondissement de Bayeux,  précédemment condamné à l'emprisonnement pour vol, une fois par le tribunal correctionnel de Bayeux, et une fois par la cour d'assises, s'introduisit dans la maison d'un sieur Revel, à Trungy, pendant que ce dernier était à conduire ses moutons aux champs, il avait brisé un carreau de vitre et était passé par la fenêtre. Dans la maison il força un buffet, mais ne trouva rien dedans, il se retira alors, emportant une tourte de pain qui était sur la table. L'accusé avoue tous ces faits, seulement il prétend qu'il n'a voulu voler que du pain pour apaiser la faim de ses enfants.

Le jury a admis des circonstances atténuantes et l'a condamné à 5 ans d'emprisonnement.  (Source  : Journal de Honfleur)

 

Juin 1846   -  Nouvelles locales.   -   Le 7 de ce mois, le nommé Jacques Lubin, âgé de 82 ans, de la commune de Trungy, s'est précipité dans son puits, au fond duquel il a trouvé la mort.

On ne peut attribuer ce suicide qu'à un dérangement des facultés mentales de ce vieillard. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1852   -  Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. le conseiller Bonffey.    Audience du 17 mai 1852.

— Le sieur Lebas, cultivateur à Tilly-sur-SeulIes, possède dans la commune de Trungy (arrondissement de Bayeux), une terre sur laquelle se trouve une maison d'habitation. Le 12 juillet dernier, un malfaiteur, s'introduisant dans cette habitation au moyen d'effraction et d'escalade, s'empara d'une somme de 264 francs contenue dans une sacoche en cuir. On put seulement avoir son signalement par un témoin qui l'avait vu rôder.

Mais, le 18 novembre suivant, on aperçut un individu qui s'introduisait dans la même maison au moyen d'effraction et d'escalade. On courut à sa poursuite, et on reconnut en lui un nommé Duhamel dit Desrougeterres. Son signalement se rapportait parfaitement à celui de l'individu qui avait volé les 264 francs quelques mois auparavant.

Duhamel ne put être arrêté que vers le milieu du mois de mars. Il est encore accusé d'avoir volé, à plusieurs reprises, du crin qu'il coupait la nuit dans les herbages où étaient les animaux. Il a également soustrait une chaîne en fer au préjudice d'un sieur Lefrançois, cultivateur à Saint-Loup-Hors.

L'accusé fait des aveux sur presque tous les points. Il est condamné à 5 ans de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1853   -  Cour d’Assises du Calvados.   -   Audience du 3 août.

L'accusée Marie-Catherine Lamoureux appartient à notre arrondissement, elle est de Trungy (canton de Balleroy). Elle avait a répondre de plusieurs vols commis d'abord chez les époux Jéhanne, aubergistes à la Délivrande, chez lesquels elle était servante. Elle leur avait volé plusieurs sommes d'argent et du linge. Sortie de cette place, la fille Lamoureux fit, le 21 octobre 1852, à l'aide d'effraction et d'escalade, chez les époux Vimont, à St-Paul-du-Vernay, un nouveau vol effets mobiliers.

Grâce à ses aveux et à l'admission vol de divers de circonstances atténuantes, elle ne subira que cinq années de réclusion. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1853   -   Tribunal de Police correctionnelle.   -   Audience des 8 et 10 octobre 1853.

— Un vol de foin, commis dans un champ, par François Le Chevalier, âgé de 56 ans, domestique, né à Montfiquet, demeurant à Trungy, a été réprimé par un emprisonnement de trois jours. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1858   -   Découverte macabre.   -   Samedi dernier, on y trouvé à Trungy , dans le bois du Pezerils, appartenant à M. Dumanoir de Juaye, le cadavre d'un enfant nouveau-né. Il avait été déposé dans un trou de peu de profondeur, et recouvert de quelques mottes de terre qui semblaient avoir été foulées avec des sabots. Des traces de sang se remarquaient depuis cet endroit jusqu'à plus de quarante pas de distance. La justice informe. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1858   -   Infanticide.   -  On dit qu'une fille Bertrand, marchande de balais au Vernay, vient d'être arrêtée et écrouée à la maison d'arrêt de Bayeux, comme l'auteur de l'infanticide commis à Trungy la semaine dernière, dont nous avons rendu compte dans l'un de nos précédents numéros. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1858   -   Une disparition.   -   Une fille âgée de 33 ans, la nommée Aimée Pigny, atteinte d'épilepsie et d'aliénation mentale, a quitté furtivement la commune de Trungy, canton de Balleroy, arrondissement de Bayeux, le 26 juin dernier, et, depuis cette époque, sa famille n'a pu découvrir le lieu où elle s'est retirée.

Prière de communiquer à la préfecture, bureau du secrétariat, les renseignements qu'on pourrait recueillir sur cette malade, vêtue, au moment de sa disparition, d'une jupe verte, d'un bonnet plissé, et chaussée de sabots. Elle a emporté un paquet d'effets et un parapluie. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1859   -   Un accident.   -  Vendredi dernier, 23 septembre, le sieur Harel (Charles), marchand de volailles à Trungy, canton de Balleroy, revenait en charrette à son domicile, en compagnie de son fils. Frappé d'apoplexie, il est tombé à la renverse sans pousser un cri, et a eu la tête prise entre la roue et l'essieu.

Ce n'est que quelques minutes après que son fils, qui conduisait la voiture, s'est aperçu de l'événement. Son premier soin fut de dégager son père, mais ses blessures étaient tellement graves, qu'il n'a pas tardé à succomber. ( L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1860   -   La Poste.   -   Depuis le 1er mai, la commune de Trungy, qui dépendait, pour la distribution des lettres, du bureau de poste de Balleroy, est desservie par celui de Bayeux, ainsi que les anciennes communes de Bernières-Bocage et de Couvert, qui, avant leur réunion avec Juaye-Mondaye, dépendaient du bureau de Tilly-sur-Seulles. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1860   -   Les nominations.   -   Par arrêtés préfectoraux du 18 juin :

Mme Languille, religieuse, actuellement chargée de la direction provisoire de l'école mixte de Colombiers-sur-Seulles, est nommée institutrice suppléante de 2e classe sans changer de résidence.

M. Richer, chargé à titre provisoire de l'école de Trungy, est nommé instituteur suppléant, sans changer de résidence.

M. Delaunay, actuellement instituteur suppléant à Campigny, est nommé instituteur public, sans changer de résidence. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1860   -   Une belle mesure.   -   Le chemin de fer de l'Ouest vient de prendre une mesure de laquelle nous le félicitons, surtout au nom des dames. Sur l'invitation du président du conseil d'administration, le directeur de la compagnie a décidé que, dans chaque train, il serait réservé un compartiment spécial de première classe pour les fumeurs. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Août 1861   -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. le conseiller Coqueret.  Audience du 10 Septembre.

Le nommé Le Dard (Jean), âgé de 59 ans, né et demeurant à Saint-Paul-du-Vernay, exerçant la profession de marchand de chiffons, était accusé d'avoir, à Trungy, dans le courant l'année précédente, puis, en 1861, dans le mois de mai et 15 juillet dernier, commis des attentats à la pudeur, exécutés ou tentés sans violence, sur des jeunes filles âgées de moins de onze ans.

Les débats de cette affaire ont eu lieu à huis clos.

Le jury ayant rapporté un verdict de culpabilité, mitigé par l’admission de circonstances atténuantes, le nommé Le Dard a été condamné à la peine de 4 ans de prison.

Me  Dupré-Lamabérie, substitut de M. le procureur général a soutenu l'accusation.

Défenseur : Me  Dalasalle. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Janvier 1867   -   Le froid.   -   la soirée et une partie de la nuit de samedi à dimanche dernier ont été marquées par une température exceptionnelle.

Il est tombé, pendant plusieurs heures consécutives une sorte de pluie fine et glacée qui a converti nos rues et nos places publiques en une véritable mer de glace, sur laquelle les mieux aguerris ne parvenaient que fort difficilement à conserver l'équilibre. Aussi les chutes ont-elles été nombreuses.

Plusieurs d'entre elles ont donné lieu à des accidents plus ou moins graves.

 

Janvier 1867   -   Une décision.   -   Par décision du 9 janvier, M. le Préfet a autorisé les instituteurs et institutrices ci aprés désignés à ouvrir des cours d'adultes, le soir dans leurs communes respectives, à savoir : MM. Lecoq, à Manerbe ; Richer, à Trungy ; Lebel, à Mouen ; Auvray, à Equemauville ; Mlles Retaillaud, à Caen ; Perrard, à Pleine-d'Oeuvres.  

 

Avril 1882  -  Guet-apens.  -  La semaine dernière, à Trungy, près Bayeux, le nommé Auguste Gillette a été assailli à l'improviste, sans provocation aucune, et presque assommé par un individu qu'on ne devrait pas croire un agent de désordre, et qui, cette fois, n'en sera pas quitte à bon marché, car plainte a été portée et la gendarmerie a commencé une  enquête.

 

Avril 1882  -  Abandon d’enfants.  -  La veuve Denize de Trungy, a abandonné six enfants en bas âge, dont l'aîné n'a pas 12 ans. Cette femme, qui est d'une inconduite révoltante, est partie à Paris pour rejoindre un jeune soldat, la justice s'occupe en ce moment de ramener cette indigne mère à son domicile.  

 

Octobre 1890  -  Vol d’une vache.  -  Mme veuve Maurice Michel, cultivatrice à Trungy, a constaté qu'une de ses vaches, d'une valeur de 450 fr., lui avait été dérobée.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1890  -  Statistique.  -  En 1889, il y a eu, dans le Calvados, 2 936 mariages ; 72 divorces ; 9 007 naissances légitimes, 3 996 garçons et 3 948 filles ; illégitimes, 503 garçons et 560 filles ; Mort-nés, 402.  9535 décès dont 4 878 du sexe masculin. Excédent de décès sur les naissances, 578.  ( Le Bonhomme Normand )

 

Juin 1891  -  Coups de cornes.  - Jeudi, une femme Livet, 77 ans, demeurant à Trungy, était allée soigner son veau. La bête se jeta sur elle et lui fit à coups de cornes  plusieurs blessures au ventre. Un médecin de Tilly a donné les premiers soins.  ( Le Bonhomme Normand )

 

Juin 1891  -  Les cafés on du bon.  -  Pendant la nuit de samedi, on avait volé un cheval au sieur Lebas, cultivateur à Trungy. Le matin, il se mit à la poursuite des voleurs, pensant qu'ils allaient vendre le cheval à une foire voisine. En passant à Villers-Bocage, il fut étonné de voir son cheval à la porte d'une auberge. Le cheval s'était échappé des mains des   voleurs et s'était arrêté à la porte de l'auberge où son maître a l'habitude de faire quelquefois halte. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1891  -  Les voleurs de bestiaux.  -   On a volé dans un herbage, à Hermival-les-Vaux, un bœuf et un génisson de 18 mois, appartenant au sieur Eugène Mainfroy, propriétaire.

  A Blay, on a volé à la dame Lebrethon une génisse de 20 mois, valant 200 fr.

  Une génisse de 350 fr., qui était au piquet dans une pièce de trèfle, a été volée, la nuit, au sieur Rysel, cultivateur à Trungy, arrondissement de Bayeux.

  La nuit suivante, une vache, appartenant au sieur Varin, cultivateur à Ellon, canton de Balleroy, a été volée dans un pré.

  Frédéric Hilaire, journalier à Vire, a été arrêté à Torigni, au moment où il venait de vendre une vache qu'il avait volée. L'acquéreur, M. Lebis, propriétaire à Giéville, n'avait pas encore payé, ayant à faire la monnaie d'un billet de 1 000 fr. C'est grâce à une dépêche arrivée de Vire que le voleur a été arrêté. Il a tout avoué et a été conduit par les gendarmes de Torigni  à la prison de Saint-Lô. La vache volée appartenait à M. Delahaye, propriétaire à Coulonces, à qui elle a été remise. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1891  -  Fausse accusation.  -  Nous avons dit qu'une vache avait été volée au sieur Ryzel, propriétaire a Trungy, sur le marché de Littry. Le sieur Charles Vigor, journalier à Vaubadon, a été accusé de ce vol. Il va poursuivre son accusateur.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1892  -  Mort accidentelle.  -  Lundi l'après-midi, le jeune Fernand Laisney, 17 ans, fils de l'adjoint de Parfouru-l'Eclin, traversait la commune de Trungy, ramenant de Juaye-Mondaye une charrette chargée de chaux. Il s'était étendu sur le haut de la charrette et, s'étant endormi par suite de la chaleur, il est tombé si malheureusement qu'une des roues de la voiture lui a passé sur les reins. La mort a été instantanée.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1894  -  Morte de brûlures.  -  Le 2 janvier, les époux Aubert, journaliers à Trungy, étaient allés à leur travail, laissant leurs trois enfants dans leur misérable logis, la fille aînée, âgée de 12 ans, ayant voulu allumer du feu avec de petites branches ramassées dans les haies, la flamme prit à ses haillons. Son petit frère et sa jeune sœur ne purent lui venir en aide et lorsque les voisins, attirés par les cris, entrèrent dans la maison, la pauvre enfant était grièvement brûlée. Elle a cependant survécu quinze jours à ses horribles   blessures, et n'a succombé que mercredi aux suites da ce déplorable accident. ( Le Bonhomme Normand )

 

Avril 1894  -  Mort accidentelle.  -  Mercredi à Trungy, la femme Lecat a trouvé sa mère, veuve, Julien Levavasseur tombée dans la mare et ne donnant plus signe de vie, tous les  soins ont été impuissants à la ranimer, la veuve Levavasseur, âgée de 83 ans, marchait très difficilement, on pense qu'elle est tombée en voulant prendre de l'eau pour arroser des  fleurs. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1894  -  Vols de chevaux.  -  Un cheval, estimé 175 fr., a été volé au sieur Jules Quétile, demeurant à Trungy. On est sur la trace du voleur. 

— Vol d'une jument de 100 fr., à M. Aumont, cultivateur à Rumesnil. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1895  -  Noyée.   -   La semaine dernière, on a retrouvé dans l'Aure, près de Trungy, le cadavre d'une vieille mendiante de Guéron, la femme Harel, qui était disparue depuis quelque temps. On croit qu'elle a perdu l'équilibre et s'est noyée en traversant l'Aure sur un tronc d'arbre qui servait de pont. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1895  -   Guerre aux corbeaux.  -  Les corbeaux pullulent dans les parcs de certains châteaux et dévastent les récoltes. Est-ce qu'il n'y aurait pas lieu de prendre des mesures pour forcer les propriétaires de ces parcs à les détruire eux-mêmes ou à les laisser détruire ? Renvoyé à qui de droit.   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1895  -   Sale affaire.  -  Le nommé Adolphe Dan, ouvrier chez M. Dubosq, cultivateur à Trungy, canton de Balleroy, avait une très mauvaise réputation sous le rapport  des mœurs. Il recherchait les petits garçons et se serait livré à des actes contraires à la morale sur trois enfants de la commune. Dan a été arrêté. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Octobre 1895  -  Mort accidentelle.   -  L'autre mardi, le sieur Jean Duval, propriétaire à Trungy, est accidentellement tombé dans son puits en voulant puiser de l'eau, le moulinet qui sert à monter le seau étant mal assujetti s'est détaché et a entraîné Duval qui, en tombant d'une hauteur de 11 mètres dans le puits, s'est brisé le crâne. La mort a été instantanée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1896  -  Blessures par imprudence.  -  Le tribunal correctionnel de Caen a condamné à 80 fr. d'amende le nommé Pierre Mariette, cultivateur à Trungy, pour blessures par imprudence occasionnées dans les circonstances suivantes : le 27 novembre dernier, il traversait en voiture le marché de Villers-Bocage, il allait au trot malgré la foule, aussi il  atteignit un vieillard presque sourd qui ne put se ranger à temps et une des roues passa sur le corps du malheureux, qui eut l'épaule démise et deux côtes fracturées. Mariette  descendit alors de voiture, mais se contenta de regarder la victime, en disant : « Oh ! il n'a rien, ce n'est pas grave », puis il repartit aussitôt. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1896  -  Respect au règlement .  -  Plusieurs personnes ont été bousculées cette semaine dans les rues de Caen, par des bicyclistes qui n'avaient pas la sonnette réglementaire. Espérons qu'on fera désormais observer le règlement qui les oblige à l'avoir. ( Le Bonhomme Normand )

 

Décembre 1896  -  Morts accidentelles.  -  Dimanche l'après-midi, le sieur Vaudeville, âgé de 27 ans, employé chez M. Lamy, armateur, et demeurant à Caen, rue de Geôle, 89, est tombé sous les roues de wagons en manœuvre en face le nouveau bassin, il a eu les deux jambes brisées. Transporté à l'hôtel-Dieu, il y est mort en arrivant. Vaudeville laisse une veuve et un enfant en bas âge. 

— Le sieur Louis Royer, 60 ans, journalier au Mesnil-sur-Blangy, a été trouvé, noyé dans le ruisseau dit Douët-Vitrebec. Il était tombé à la renverse en franchissant de nuit le torrent, la veille au soir, sur une planche qui a basculé. On suppose qu'il était pris de boisson. 

— M. Auguste Jeannette, conseiller municipal à Trungy, en regagnant son domicile, est tombé accidentellement dans un fossé plein d'eau et s'y est noyé. (Le  Bonhomme Normand )

 

Décembre 1896  -  Le Patois normand.  -  M. Guerlin de Guer fils vient de réunir en brochure, sous le titre « Introduction à l'étude des parlers de Normandie », un travail des plus  intéressants. M. Guerlin de Guer termine sa courte préface en déclarant que son « plus vif désir est de travailler en Normandie pour la Normandie et pour les Normands » Cette idée est trop belle pour ne pas être encouragée. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Octobre 1897  -  L’art de tout arranger.  -  Autrefois, le curé de Trungy était en de très bons termes avec l'institutrice, une demoiselle. L'année dernière, elle fut remplacée par une autre demoiselle avec laquelle il était au plus mal. Cette année, on a envoyé une institutrice mariée, espérant qu'avec celle-là le curé ne sera ni bien ni mal. (Source  : Le Bonhomme  Normand)

 

Juillet 1898  -  Vols de vaches.     On a volé, dans un herbage, une vache de 400 fr. au sieur Octave Dumont, loueur de voitures à Lion-sur-Mer. 

— Un nommé Bèrard, de Capelle-les-Grands. a été arrêté par la police à Bernay, où il cherchait à vendre une vache volée par lui dans un herbage à Orbec. Cet individu a déjà, subi une condamnation à 2 ans de prison pour un fait de même nature. 

— On a volé, dans un herbage, une vache de 320 francs à la dame Bessin, cultivatrice à Trungy, près Bayeux. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1900   -   Morts accidentelles.  -   Le sieur Jacques Désillons, 73 ans, propriétaire à Bretteville-sur-Dives, a été renversé par une voiture conduite par le jeune Henri Morel, 16 ans, domestique à Ouville-la-Bien-Tournée.

Le vieillard ayant succombé à la suite de cet accident, le parquet de Lisieux a fait procéder à l'examen du corps.

— Le sieur Aublet, domestique à Cahagnolles, près Balleroy, conduisait une voiture de pommes à Trungy. Il était monté sur cette voiture et est tombé si malheureusement que les roues du lourd véhicule lui ont passé sur le corps. Il avait la poitrine écrasée. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1903   -   Stupides vengeances.  -   Un lâche malfaiteur a coupé, la nuit, dans un herbage, une des pattes d'une génisse amouillante, valant 450 fr. et appartenant  au sieur Albert Dubosq, propriétaire-cultivateur à Trungy, canton de Balleroy.

— Dans la sapinière du sieur Robine, maire de Rouvres, canton de Bretteville-sur-Laize, des inconnus ont coupé bêtement, à ras du sol, plusieurs sapins. Ce fait cause au sieur Robine un préjudice d'une quarantaine de francs.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1923   -  Suites mortelles d’accident.   -   Un négociant de Balleroy, M. Constant Rabasse, 40 ans, revenait avec un chargement d'avoine. Arrivé à Trungy, en voulant descendre pour allumer sa lanterne, il est tombé si malencontreusement qu'une des roues lui a passé, sur la jambe, lui écrasant la cheville.

Transporté dans une clinique à Caen, M. Rabasse qui a dû subir l'amputation du pied, est mort quelques jours après. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1926  -  Piétiné par un cheval.  -  Lundi soir, le jeune Ernest Bernard, 16 ans, domestique de ferme chez M. Mouillard, cultivateur à Trungy, qui changeait de place deux jeunes chevaux au piquet dans un champ, fut renversé, traîné et piétiné par un des animaux. M. Mouillard, voyant revenir seul le cheval, se rendit dans l'herbage il trouva le jeune Bernard gisant sur le sol et souffrant atrocement au ventre.

Transporté aussitôt à l'hôpital de Bayeux, il fut visité par le docteur Dietz qui lui prodigua des soins, mais vu la gravité de son état. ordonna son transfert à l'hôpital de Caen.  

 

Octobre 1926  -  Incendie.  -  Jeudi, un incendie à détruit la maison occupée par les époux Auguste Norbély, journaliers à Trungy. Rien n'a pu être sauvé par suite du manque d'eau. On présume que le feu s'est déclaré dans le grenier, se trouvait du foin, par une fissure de la cheminée. Les pertes sont évaluées a 10 000 fr. pour le locataire, qui n'est pas assuré.

L'immeuble, appartenant à M. Fernand Lemonnier. demeurant au Havre, est assuré. 

 

Avril 1931  -  Subvention.  -  Un crédit de 15.000 francs est affecté au budget de. 1931, à titre de subventions aux communes, pour les travaux à exécuter aux maisons d'école et pour le renouvellement des mobiliers scolaires. Un certain nombre de demandes ont été présentées. La Commission des Travaux publics propose de donner satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de 9.700 fr., conformément aux propositions suivantes faites par M. le Préfet :  Trungy. — Achat de mobilier scolaire 200 fr.  

 

Avril 1937  -  Le magot avait été découvert.  -  M. André Godey. 28 ans, domestique agricole au service de M. Baucher, cultivateur à Trungy, a porté plainte contre une femme J…….. 45 ans, couturière, demeurant à Juaye-Mondaye, qui, à trois reprises, aurait pénétré dans sa chambre et se serait chaque fois emparée d'un billet de 100  francs pris sur une somme 1.500 fr., montant de ses économies. 

La femme J……... oppose, aux soupçons dont elle est l'objet, de véhémentes dénégations. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1937  -   Un autobus se renverse dans un fossé.  -  Sur la route de Tilly-sur-Seulles, à Balleroy, non loin du hameau de la Belle-Epine, commune de Trungy, un autocar dont le conducteur gêné par le brouillard, n'avait pas vu un tournant a dérapé, puis est allé finalement se renverser dans le ravin, sur la gauche de la route. 

Aucun des dix occupants n'a été blessé, mais le véhicule a subi des dégâts importants. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Vol de Bois.  -  M. Pierre Brien, 65 ans, cultivateur à St-Paul-du-Vernay, rue aux Vaches, possède à Trungy, lieu dit « La Belle-Épine », des bâtiments inhabités, dont une boulangerie, dans laquelle étaient entreposés 150 fagots de bois, composés de hêtre, d'orme et de chêne. Ayant appris qu'on lui volait de ce bois, M. Brien alla vérifier son bien, et de fait, il a constaté qu'il lui manquait au moins une quarantaine de fagots et qu'il subit ainsi un préjudice de 80 francs.

Il a porté plainte, et les gendarmes de Balleroy recherchent le voleur.

 

Mai 1946  -  Pour les travaux des champs.  -  Dans le cas où il serait possible de détacher dans le sud du département une ou plusieurs moissonneuse-batteuses qui effectueraient rapidement la moisson sur des superficies importantes dés que la maturité des blés serait suffisante, les agriculteurs de l’arrondissement de Falaise ayant des champs de blé d’une superficie au moins égale à 5 ha, d’un seul tenant et qui serait désireux de les faire moissonner par une moissonneuse-batteuse, sont priés d’en avertir la Direction des Services Agricoles, à Caen, en indiquant la dimension des pièces à moissonner. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1946  -  Un grave accident sur la route.  -  Un motocycliste caennais, le sergent-chef Joseph Bihel, 30 ans, de la base aérienne de Carpiquet, roulait sous des rafales de pluie lorsqu’en arrivant à proximité de Trungy sa machine tomba dans une ornière située au milieu de la chaussée et se renversa sur lui. Relevé avec une fracture de la jambe et une fracture du bassin, le jeune homme a été transporté à l’hôpital de Bayeux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1947  -    6 juin, férié.    Le 6 juin a été officiellement déclaré jour férié pour les administrations publiques et les écoles du Calvados. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Un cultivateur se pend dans dans son grenier.  -  M. Louis Legaudey, 27 ans, demeurant à Trungy, s'était rendu dans son grenier pour dégermer des pommes de terre. Inquiète de son absence, sa femme devait le retrouver une heure plus tard pendu à une poutre du local.

Atteint de neurasthénie, le désespéré était marié depuis un an. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1950   -   Une « journée jaciste » à Trungy.   -   Le dimanche 27 août le groupe de la J. A. C. organise une journée qui débutera par une messe de la Moisson que célèbrera le R. P. Hugues Six, nouveau prêtre, sous la présidence du. R. P. Abbé des Prémontrés de Mondaye. L'après-midi, grande manifestation en plein air. A 21 heures continuation de la fête et veillée jaciste avec feu de camp. (Le Bonhomme Libre)

TRUNGY  -  Le Monument aux Morts - Inauguration le 5 décembre 1920

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