Novembre
1789 - Les limites respectives desdits départements sont les
paroisses. -
Il a été définitivement arrêter entre Messieurs les députés
du département de Caen et d'Alençon que les limites respectives
desdits départements sont les paroisses dont le détail suit,
lesquelles feront partie du département de Caen : Le
Petit et le grand Treiuttemer (Truttemer-le-Grand) ; Bernière (Bernières-le-Patry) ;
Ruilly (Rully) ; Vassi (Vassy) ; St Germain du Crissous (St
Germain du Crioult) ; Condé-sur-Noireau ; St
Christophe ; Ouilly ; Les Esles Bardel (Les Iles Bardel) ;
Fourneaux ; Cordey (Corday) ; Vignards (Vignats) ;
Fourche (Fourches) ; le Marais ; la Chapelle Chouquet (la
Chapelle Souquet) ; Grandmenil (Grandmesnil) ; Garnetot ;
St Geneviève ; St
Germain de Mongommery (St Germain de Montgommery) ; et la Halle
Bourdière (commune de familly) de sorte qu’au delà desdites
paroisses du côté du departement d’Alençon, celui de Caen ne pourra
réclamer aucune partie du territoire, mais il est entendu que les deux
regards* (Voir dans la marge) font partie de celui de Caen. Fait et
arrêté ledit jour et an. Signé le Cte Louis de Vassy et Belzais de
Courmenil.
*
Les
paroisses de St Martin et St Pierre du Regard font partie du Bourg de
Condé-sur-Noireau. (Source : Archives Nationales)
Janvier
1834 -
Un incendie. - Un
affreux incendie vient de jeter la désolation dans le bourg de Martilly,
hameau de Tallevende-le-Petit, situé immédiatement à la sortie de
cette ville. Le feu a commencé ce matin, vers les trois heures, et a
bientôt présenté le spectacle le plus effrayant.
Toute
la population de Vire s'y est portée en masse, on doit surtout des éloges
aux réfugiés polonais, dont quelques-uns ont été victimes de leur zèle.
Malgré
les secours les plus prompts, toute la rangée de maisons à droite de
la route, à l'exception de deux peut-être a été la proie des
flammes. Les pompes ont manœuvré sans interruption jusqu'à quatre
heures, mais le feu faisait des progrès terribles dans ces boutiques d'épiceries,
ces magasins d'eaux-de-vie et de charbon. Plus du tiers du bourg
n'existe plus. A demain les détails plus étendus, et l'évaluation des
pertes. On ignore la cause positive de ce funeste événement, mais il
est généralement attribué à l'imprudence. (Mémorial
du Calvados)
Août
1854 -
Réunion du village de Truttemer-le-Petit, section de
Truttemer-le-Grand, à Truttemer-le-Petit.
-
Le Conseil général, vu la pétition des habitants de
Truttemer-le-Grand et de Truttemer-le-Petit, le procès-verbal
d'enquête, l'avis de M. le Juge de Paix, commissaire enquêteur, l'avis
du Conseil d'arrondissement, et du le rapport de M. le Préfet, le
projet de réunion complète des deux communes a surgi dans
l'instruction, et n'a pas été régulièrement soumis aux enquêtes,
Considérant que la demande des habitantsde Truttemer-Ie-Petit présente
peu d'importance, que d'ailleurs, ainsi que l'a fait remarquer M, le
Directeur des Contributions directes, on ne fixe aucune limite d'une
manière précise entre les deux communes, cette mesure présenterait
plus d'inconvénients que d'avantages.
Par
ces motifs, rejette la demande des habitants du hameau de
Truttemer-le-Petit, et renvoie simplement à M. le Préfet, afin qu'il
examine, dans sa sagesse, s'il ne jugerait point convenable de procéder
à une enquête sur la réunion, en une seule, des deux communes.
Août
1863 - Par arrêté du 18 août.
-
M. le préfet du Calvados a nommé M. Desmottes (Pierre)
maire de la commune de Truttemer-le-Petit, en remplacement de M. Bazin
(Jean- Baptiste), démissionnaire.
Adjoint
de la commune de Truttemer-le-Petit M. Bazin (Thomas), en remplacement
de M. Bazin (Jacques), démissionnaire. (l’Ordre
et la Liberté)
Décembre
1866 - Pour
l'école. -
Par décision du 7 décembre, M. le ministre de l'instruction
publique a approuvé le projet de construction d'une maison d'école à
Truttemer-le-Petit, et en raison des sacrifices que cette commune
s'impose dans cette circonstance, Son Excellence lui a accordé un
secours de 3000 francs, sur le montant duquel une somme de 60 francs
sera affectée à l'achat d'une bibliothèque armoire.
Juin
1869 -
Fait divers.
- Vendredi,
vers 9 heures du soir, un accident a eu lieu à Truttemer-le-Petit. Le
sieur Jules Chénel, âgé de 50 ans environ, domestique chez son frère,
meunier à Tinchebray, village de Vautigé, est tombé de sa voiture et
s'est affreusement blessé à la tête.
Transporté
chez lui dans un état déplorable, le malheureux a expiré le
lendemain.
Septembre
1872 -
Écoles communales.
- Des
secours applicables à des constructions de maisons d'école ont été
accordés par le ministre aux communes suivantes du Calvados : Le
Torquesne, 4.100 fr. —
Villerville, 7.000 fr. — Landelles
et Coupigny, 4.500 fr. —
Truttemer-le-Petit, 1.500 fr.
— Rouvres,
2.500 fr.
Juillet
1874
-
Infanticide. -
Le
cadavre d'un enfant nouveau-né, du sexe féminin, a été trouvé dans
une haie bordant une propriété sise à Truttemer-le-Petit. Il a été
constaté que l'enfant, né viable, avait été étouffé. L'auteur de
ce crime est resté jusqu'ici
inconnu.
Juin
1875
- Les blés. -
Les
blés augmentent, non pas que dans nos contrées la récolte soit
compromise, au contraire, mais parce que les nouvelles du Sud et du
Sud-Est font
craindre une grande déception dans le rendement.
Juin
1875
- Récoltes. -
Les
pluies
continuelles du mois de juin ont causé beaucoup de dommage aux
récoltes sur certains points de notre département. Un grand nombre de
pièces entières de blé et d'avoine ont été couchées et auront bien
du mal à se relever.
—
La plupart des foins qui n'étaient pas encore bottelés ont beaucoup
souffert. Le colza commence à souffrir. Les pommiers donnent toujours
de belles espérances.
—
S'il faut en croire le prophète Kick, il en sera à peu près de
même en juillet. D'après lui, le temps sera variable, agité, souvent
couvert ou brumeux, plutôt humide que sec dans l'ensemble.
Variations brusques. Beaucoup d'eau sur certains points, pas du tout sur
d'autres. Crues subites.
Juillet
1875
- Infanticide. -
Le
cadavre d'un enfant nouveau-né, du sexe féminin, a été trouvé dans
une haie, bordant une propriété sise à Truttemer-le-Petit. Il a été
constaté que l'enfant, né viable, avait été étouffé. L'auteur de
ce crime est resté jusqu'ici inconnu.
Mai
1879
-
Secours aux communes. -
Le
ministre a accordé à Frénouville, pour réparations de l'église et
du presbytère, 800 fr. ; à Fontenay-le-Pesnel, pour travaux à
l'église, 2 000 fr. ; au Pré-d'Auge, pour restauration à l'église, 2
000 fr. ; à La Lande-Vaumont, pour construction du clocher de
l'église, 800 fr. ; à Truttemer-le-Petit, pour reconstruction
de l'église. 2 000 fr.
Février
1893 -
Fatale imprudence.
-
L'autre
jour, le sieur Alexis Guillouet, cultivateur à Truttemer-le-Petit,
était dans un champ avec son fils Maxime, 6 ans. L'enfant demanda à
son père de le hisser sur une jument et le père y consentit. Bientôt
la jument s'enfuit sur la route voisine. L'enfant était-il attaché sur
la jument ou s'accrocha-t-il à sa crinière, nous ne savons. Toujours
est-il qu'il fut traîné ainsi l'espace d'une centaine de mètres.
Lorsqu'on put arrêter l'animal l'enfant avait le crâne brisé, la
cervelle en jaillissait, et
l'épine dorsale rompue. Maxime est
mort jeudi.
(source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1893 -
Les victimes de l’ivresse.
-
Une
fois déjà, le sieur Poupinel, maréchal-ferrant à
St-Pierre-la-Vieille, avait failli être brûlé vif étant gris. Cela
ne l'a pas corrigé. La semaine dernière, rentrant chez lui, ivre-mort,
il se jeta sur son lit. Un paquet d'allumettes qu'il avait dans sa poche
prit feu. La femme de Poupinel, qui couche dans un appartement voisin,
apercevant une lueur, et ne respirant plus à cause de la fumée, alla
voir ce qui se passait. Les vêtements de son mari flambaient et
celui-ci ne bougeait pas.
Elle
appela un voisin qui accourut et jeta un seau d'eau sur le dormeur qu'on
ne put réveiller. Poupinel est dans un état lamentable, la partie
inférieure de son corps ne forme qu'une
plaie. On n'espère pas le sauver. Triste retour, même les liquides ne
peuvent passer.
—
L'autre semaine, à Truttemer-le-Petit, le sieur Adolphe Liot, 51
ans, cultivateur, était allé travailler chez un de ses voisins, pour
l'aider à battre son sarrasin. Le soir, la femme Liot, ne le voyant pas
rentrer, alla à sa rencontre, et le trouva étendu sur le chemin, ne
donnant plus signe de vie. Il avait été écrasé par une voilure. Ce
pauvre homme était un peu pris de boisson.
—
Le cadavre du sieur Joseph Dinel, 55 ans, a été
trouvé sur la route de Vassy à Condé, au lien dit « la
Fosse ». Il était pieds nus, et sans pantalon. Les souliers et le
pantalon se trouvaient à quelques mètres de lui. Une enquête a
établi que cet homme était mort d'une congestion pulmonaire produite
par l'ivresse.
(source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1903 - Incendies. - De
15 hectares de taillis,
de 440 baliveaux de chêne, bouleau, et de 6 800 pins d'Écosse, âgés
de 20 ans. au comte d'Hunolstein, à Grimbosq. Pertes, 3 663 fr.
Assuré.
—De
9 000 bourrées au sieur Félix Dros, chaufournier à Angoville. Pertes,
360 fr. Assuré.
—De
6 000 bourrées à la dame Leboucher, propriétaire à Martigny. Pertes,
210 fr., couvertes par une assurance, de 135 fr. seulement.
—
Chez le sieur Jacob, hôtelier à Putot-en-Auge. Pertes, 500 fr.
Assuré.
—
D'un bâtiment, à usage d'étable, au sieur Victor Vivier, à Mézidon.
Pertes, 800 fr. Deux vaches ont été asphyxiées.
—
Au café-restaurant du «
Chant des Oiseaux », à la Rivière-Saint-Sauveur. Pertes, pour le
locataire, le sieur Lamare, 16 000 fr, ; pour le propriétaire, le sieur
Mesnil, de Honfleur, 15 000 fr. Tous deux sont assurés.
—
A Truttemer-le-Petit, d'une maison au sieur Alcide Anfray et
habitée par le sieur Isidore Amand. Pertes, pour le propriétaire, 4
000 fr. ; pour le locataire, 2 000 francs. Assurés.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Septembre
1926 -
Violent incendie.
- Un
incendie d'une
extrême gravité
s'est déclaré
samedi, dans
un bâtiment
à usage
d'habitation, de
grange, d'étable,
situé à
Trutemer-le-Petit, village
du Coudray,
occupée par
M. Restout
René, 28
ans, cultivateur,
et appartenant
à Mme
Valentine Desmottes,
actuellement à
la communauté
de Briouze
(Orne).
Il
était environ
20 heures
quand une
épaisse fumée
qui s'échappait
du bâtiment
précité, fut
aperçue par
plusieurs
personnes. Immédiatement
les secours
s'organisèrent, mais
manquant
d'eau, les
efforts pour
conjurer le
feu furent
inutiles. Tout
le bâtiment
et les
récoltes qu'il
contenait furent
en quelques
heures détruits.
On
estime les
dégâts à
une quarantaine
de mille
francs.
Lorsque
le
sinistre, dont
on ignore
les causes,
s'est déclaré,
M. et
Mme Restoux
étaient absents.
Nous tenons
à signaler
la très
grande activité
déployée
par M.
Lecheval, maire
de Trutemer-le-Petit,
et
son adjoint,
M. Bouvet,
pour organiser
le service
de sauvetage.
Juillet
1932 -
Dramatique accident aux champs.
- L'autre
jeudi, M. Marcel Gallier, cultivateur à Truttemer-le-Petit, père de
quatre enfants, fauchait du foin à l'aide d'une faucheuse tandis que sa
fillette, de 3 ans et demi, jouait à proximité. Tout à coup,
entendant des cris de douleur poussés par l'enfant, le cultivateur
arrêta l'attelage et constata que le pauvre bébé avait les deux pieds
complètement sectionnés par la faucheuse.
La
petite victime a été portée dans une clinique de Flers. (Bonhomme
Normand)
Juillet
1932 -
Las de la vie. -
A
Truttemer-le-Petit, canton de Vire, M. Octave Legueult, 54 ans,
cultivateur, a mis fin à ses jours en se jetant dans le puits de sa
ferme. Il laisse une veuve et deux enfants. (Bonhomme Normand)
Février
1936 -
Un piéton tué par un cycliste.
- Hier
matin, vers 11 heures, un cycliste, M. Galber, âgé de 31 ans,
cultivateur à St-Jean-des-Bois, allait, doubler deux piétons à 150
mètres de l'église de Truttemer-le-Petit.
L'un
des piétons, M. François Guitton, âgé de 65 ans, de Truttemcr,
tenait la gauche de la route et se rabattit brusquement sur la droite.
Il fut alors renversé par le cycliste qui, ayant averti de son
arrivée, roulait, doucement.
M.
Guitton, relevé avec une fracture du
crâne, devait succomber dix minutes après l'accident.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - Une
sexagénaire tombe dans un lavoir et se noie.
- Vers
la fin de l'après-midi, Mme veuve Armand Gallier, née Lepetit, 64 ans,
cultivatrice, demeurant au village « Auvray », à
Truttemer-le-Petit, était partie seule laver son linge au lavoir de M.
Anfray, situé à 300 mètres environ de son habitation.
Mme
Gallier, qui était souvent sujette à des étourdissements fut
vraisemblablement prise de congestion et tomba dans le lavoir. Elle fut
retrouvée, la tête et l'avant corps dans l'eau. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Un mari jette sa femme dans le lavoir.
- Mme
Marcel Bourdet, née Gabrielle Leloup, 38 ans, laveuse, demeurant au
hameau « Le Coudray », commune de Truttemer-le-Petit,
vient de porter plainte contre son mari, âgé de 30 ans, pour mauvais
traitements.
Tout
dernièrement, en effet, le journalier jeta sa femme dans le lavoir
municipal profond de un mètre. Regrettant son acte, il la retira
aussitôt, aidé de ses deux enfants âgés de 9 et 6 ans, qui
assistaient à la scène. L'enquête continue. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1940 -
Un cycliste
se jette
sous une
auto et
succombe à
une fracture
du crâne.
- Un
bien pénible
accident s'est
produit sur
le territoire
de la
commune de
Truttemer-le-Petit, aux
confins du
département du
Calvados et
de celui
de l'Orne,
sur la
route de
Vire à
Tinchebray.
M. Louis
Hardy, âgé
de 44
ans, chef
de train
à Folligny,
rejoignait
à bicyclette
sa femme
et ses
enfants un
garçonnet âge
de 12
ans et
une fillette
âgée de
2 ans,
réfugiés à
Saint-Quentin-des-Chardonnerets,
chez son
beau-frère, M.
Marie.
Disons
que
M. et
Mme Hardy
avaient été
durement éprouvés
par l'anéantissement
complet, au
cours d'un
bombardement, de
leur demeure
et de
tout ce
qu'ils possédaient.
Il était
15 heures
environ, M.
Hardy, qui
avait quitté,
vers
14 heures,
des amis
demeurant à
Vaudry et
chez lesquels
il s'était
longuement reposé,
gagnait donc
le domicile
provisoire où
se tenait
sa famille,
quand, venant
en sens
inverse, c’est-à-dire
de la
direction de
Tinchebray, apparut
une automobile
pilotée par
M. Chapron,
négociant à
Vire.
Tout à
coup, M.
Chapron vit
le cycliste
qui obliquait
à gauche,
surpris par
cette manœuvre,
l'automobiliste
appuya si
fortement sur
la droite
que sa
voiture s'engagea
sur la
berme, ce
qui n'empêcha
pas, M.
Hardy d'aller
heurter
l'avant de
l'auto et
de s'abattre,
le crâne
fracassé, sur
la chaussée.
Nous présentons
à Mme
Hardy et
à sa
famille nos
bien sincères
condoléances.
Avril
1950
-
Le Bocage à l’honneur.
-
Le colonel Le
Bideau. commandant la subdivision de Caen procedera le dimanche 30
avril, à la remise de la croix de guerre à diverses communes du canton
de Vire : A 10 h. 30. Roullours ; 11 h. 15,
Maisoncelies-la-Jourdan ; 12 heures, Neuville ; 15 h.,
Truttemer-le-Grand ; 15 h. 30, Truttemer-le-Petit ;
16 h. 15. La Lande-Vaumont ; 17 heures, Saint-Germain-de-Tallevende.
La
fanfare municipale de Vire participera à ces cérémonies. (Le Bonhomme
Libre) |