1er Juin 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS    Page 1
TRUTTEMER - le - PETIT

Canton de Vire

Les habitants de la commune sont les Truttemériens, Truttemériennes

Novembre 1789   -   Les limites respectives desdits départements sont les paroisses.   -   Il a été définitivement arrêter entre Messieurs les députés du département de Caen et d'Alençon que les limites respectives desdits départements sont les paroisses dont le détail suit, lesquelles feront partie du département de Caen :  Le Petit et le grand Treiuttemer (Truttemer-le-Grand) ; Bernière (Bernières-le-Patry) ; Ruilly (Rully) ; Vassi (Vassy) ; St Germain du Crissous (St Germain du Crioult) ; Condé-sur-Noireau ; St Christophe ; Ouilly ; Les Esles Bardel (Les Iles Bardel) ; Fourneaux ; Cordey (Corday) ; Vignards (Vignats) ; Fourche (Fourches) ; le Marais ; la Chapelle Chouquet (la Chapelle Souquet) ; Grandmenil (Grandmesnil) ; Garnetot ; St Geneviève ;  St Germain de Mongommery (St Germain de Montgommery) ; et la Halle Bourdière (commune de familly) de sorte qu’au delà desdites paroisses du côté du departement d’Alençon, celui de Caen ne pourra réclamer aucune partie du territoire, mais il est entendu que les deux regards* (Voir dans la marge) font partie de celui de Caen. Fait et arrêté ledit jour et an. Signé le Cte Louis de Vassy et Belzais de Courmenil.

*  Les paroisses de St Martin et St Pierre du Regard font partie du Bourg de Condé-sur-Noireau. (Source : Archives Nationales)

 

Janvier 1834    -   Un incendie.   -   Un affreux incendie vient de jeter la désolation dans le bourg de Martilly, hameau de Tallevende-le-Petit, situé immédiatement à la sortie de cette ville. Le feu a commencé ce matin, vers les trois heures, et a bientôt présenté le spectacle le plus effrayant.

Toute la population de Vire s'y est portée en masse, on doit surtout des éloges aux réfugiés polonais, dont quelques-uns ont été victimes de leur zèle.

Malgré les secours les plus prompts, toute la rangée de maisons à droite de la route, à l'exception de deux peut-être a été la proie des flammes. Les pompes ont manœuvré sans interruption jusqu'à quatre heures, mais le feu faisait des progrès terribles dans ces boutiques d'épiceries, ces magasins d'eaux-de-vie et de charbon. Plus du tiers du bourg n'existe plus. A demain les détails plus étendus, et l'évaluation des pertes. On ignore la cause positive de ce funeste événement, mais il est généralement attribué à l'imprudence. (Mémorial du Calvados)

 

Août 1854  -  Réunion du village de Truttemer-le-Petit, section de Truttemer-le-Grand, à Truttemer-le-Petit.  -  Le Conseil général, vu la pétition des habitants de Truttemer-le-Grand et de Truttemer-le-Petit, le procès-verbal d'enquête, l'avis de M. le Juge de Paix, commissaire enquêteur, l'avis du Conseil d'arrondissement, et du le rapport de M. le Préfet, le projet de réunion complète des deux communes a surgi dans l'instruction, et n'a pas été régulièrement soumis aux enquêtes, Considérant que la demande des habitantsde Truttemer-Ie-Petit présente peu d'importance, que d'ailleurs, ainsi que l'a fait remarquer M, le Directeur des Contributions directes, on ne fixe aucune limite d'une manière précise entre les deux communes, cette mesure présenterait plus d'inconvénients que d'avantages.

Par ces motifs, rejette la demande des habitants du hameau de Truttemer-le-Petit, et renvoie simplement à M. le Préfet, afin qu'il examine, dans sa sagesse, s'il ne jugerait point convenable de procéder à une enquête sur la réunion, en une seule, des deux communes.

 

Août 1863   -   Par arrêté du 18 août.   -   M. le préfet du Calvados a nommé M. Desmottes (Pierre) maire de la commune de Truttemer-le-Petit, en remplacement de M. Bazin (Jean- Baptiste), démissionnaire.

Adjoint de la commune de Truttemer-le-Petit M. Bazin (Thomas), en remplacement de M. Bazin (Jacques), démissionnaire.  (l’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1866   -   Pour l'école.   -   Par décision du 7 décembre, M. le ministre de l'instruction publique a approuvé le projet de construction d'une maison d'école à Truttemer-le-Petit, et en raison des sacrifices que cette commune s'impose dans cette circonstance, Son Excellence lui a accordé un secours de 3000 francs, sur le montant duquel une somme de 60 francs sera affectée à l'achat d'une bibliothèque armoire.  

 

Juin 1869   -   Fait divers.   -  Vendredi, vers 9 heures du soir, un accident a eu lieu à Truttemer-le-Petit. Le sieur Jules Chénel, âgé de 50 ans environ, domestique chez son frère, meunier à Tinchebray, village de Vautigé, est tombé de sa voiture et s'est affreusement blessé à la tête.

Transporté chez lui dans un état déplorable, le malheureux a expiré le lendemain.

 

Septembre 1872   -  Écoles communales.  -  Des secours applicables à des constructions de maisons d'école ont été accordés par le ministre aux communes suivantes du Calvados : Le Torquesne, 4.100 fr.    Villerville, 7.000 fr. —  Landelles et Coupigny, 4.500 fr.    Truttemer-le-Petit, 1.500 fr.      Rouvres, 2.500 fr.

 

Juillet 1874   -   Infanticide.   -  Le cadavre d'un enfant nouveau-né, du sexe féminin, a été trouvé dans une haie bordant une propriété sise à Truttemer-le-Petit. Il a été constaté que l'enfant, né viable, avait été étouffé. L'auteur de ce crime est resté jusqu'ici inconnu.  

 

Juin 1875   -   Les blés.  -  Les blés augmentent, non pas que dans nos contrées la récolte soit compromise, au contraire, mais parce que les nouvelles du Sud et du Sud-Est font craindre une grande déception dans le rendement.

 

Juin 1875   -   Récoltes.  -  Les pluies continuelles du mois de juin ont causé beaucoup de dommage aux récoltes sur certains points de notre département. Un grand nombre de pièces entières de blé et d'avoine ont été couchées et auront bien du mal à se relever. 

— La plupart des foins qui n'étaient pas encore bottelés ont beaucoup souffert. Le colza commence à souffrir. Les pommiers donnent toujours de belles espérances. 

— S'il faut en croire le  prophète Kick, il en sera à peu près de même en juillet. D'après lui, le temps sera variable, agité, souvent couvert ou brumeux, plutôt humide que sec dans  l'ensemble. Variations brusques. Beaucoup d'eau sur certains points, pas du tout sur d'autres. Crues subites.

 

Juillet 1875   -   Infanticide.  -  Le cadavre d'un enfant nouveau-né, du sexe féminin, a été trouvé dans une haie, bordant une propriété sise à Truttemer-le-Petit. Il a été constaté que l'enfant, né viable, avait été étouffé. L'auteur de ce crime est resté jusqu'ici inconnu.  

 

Mai 1879   -  Secours aux communes.  -  Le ministre a accordé à Frénouville, pour réparations de l'église et du presbytère, 800 fr. ; à Fontenay-le-Pesnel, pour travaux à l'église, 2 000 fr. ; au Pré-d'Auge, pour restauration à l'église, 2 000 fr. ; à La Lande-Vaumont, pour construction du clocher de l'église, 800 fr. ; à Truttemer-le-Petit, pour reconstruction de l'église. 2 000 fr.  

 

Février 1893  -  Fatale imprudence.  -  L'autre jour, le sieur Alexis Guillouet, cultivateur à Truttemer-le-Petit, était dans un champ avec son fils Maxime, 6 ans. L'enfant demanda à son père de le hisser sur une jument et le père y consentit. Bientôt la jument s'enfuit sur la route voisine. L'enfant était-il attaché sur la jument ou s'accrocha-t-il à sa crinière, nous ne savons. Toujours est-il qu'il fut traîné ainsi l'espace d'une centaine de mètres. Lorsqu'on put arrêter l'animal l'enfant avait le crâne brisé, la cervelle en jaillissait, et l'épine dorsale rompue. Maxime est mort jeudi. (source : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1893  -  Les victimes de l’ivresse.  -  Une fois déjà, le sieur Poupinel, maréchal-ferrant à St-Pierre-la-Vieille, avait failli être brûlé vif étant gris. Cela ne l'a pas corrigé. La semaine dernière, rentrant chez lui, ivre-mort, il se jeta sur son lit. Un paquet d'allumettes qu'il avait dans sa poche prit feu. La femme de Poupinel, qui couche dans un appartement voisin, apercevant une lueur, et ne respirant plus à cause de la fumée, alla voir ce qui se passait. Les vêtements de son mari flambaient et celui-ci ne bougeait pas. 

Elle appela un voisin qui accourut et jeta un seau d'eau sur le dormeur qu'on ne put réveiller. Poupinel est dans un état lamentable, la partie inférieure de son corps ne forme qu'une plaie. On n'espère pas le sauver. Triste retour, même les liquides ne peuvent passer. 

— L'autre semaine, à Truttemer-le-Petit, le sieur Adolphe Liot, 51 ans, cultivateur, était allé travailler chez un de ses voisins, pour l'aider à battre son sarrasin. Le soir, la femme Liot, ne le voyant pas rentrer, alla à sa rencontre, et le trouva étendu sur le chemin, ne donnant plus signe de vie. Il avait été écrasé par une voilure. Ce pauvre homme était un peu pris de boisson. 

— Le cadavre du sieur Joseph Dinel, 55 ans, a été trouvé sur la route de Vassy à Condé, au lien dit « la Fosse ». Il était pieds nus, et sans pantalon. Les souliers et le pantalon se trouvaient à quelques mètres de lui. Une enquête a établi que cet homme était mort d'une congestion pulmonaire produite par l'ivresse.  (source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1903  -  Incendies.   -  De 15 hectares de taillis, de 440 baliveaux de chêne, bouleau, et de 6 800 pins d'Écosse, âgés de 20 ans. au comte d'Hunolstein, à Grimbosq. Pertes, 3 663 fr. Assuré.

—De 9 000 bourrées au sieur Félix Dros, chaufournier à Angoville. Pertes, 360 fr. Assuré.

—De 6 000 bourrées à la dame Leboucher, propriétaire à Martigny. Pertes, 210 fr., couvertes par une assurance, de 135 fr. seulement. 

— Chez le sieur Jacob, hôtelier à Putot-en-Auge. Pertes, 500 fr. Assuré. 

— D'un bâtiment, à usage d'étable, au sieur Victor Vivier, à Mézidon. Pertes, 800 fr. Deux vaches ont été asphyxiées. 

— Au café-restaurant du  « Chant des Oiseaux », à la Rivière-Saint-Sauveur. Pertes, pour le locataire, le sieur Lamare, 16 000 fr, ; pour le propriétaire, le sieur Mesnil, de Honfleur, 15 000 fr. Tous deux sont assurés. 

— A Truttemer-le-Petit, d'une maison au sieur Alcide Anfray et habitée par le sieur Isidore Amand. Pertes, pour le propriétaire, 4 000 fr. ; pour le locataire, 2 000 francs. Assurés.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1926  -  Violent incendie.  -  Un incendie d'une extrême gravité s'est déclaré samedi, dans un bâtiment à usage d'habitation, de grange, d'étable, situé à Trutemer-le-Petit, village du Coudray, occupée par M. Restout René, 28 ans, cultivateur, et appartenant à Mme Valentine Desmottes, actuellement à la communauté de Briouze (Orne).

Il était environ 20 heures quand une épaisse fumée qui s'échappait du timent précité, fut aperçue par plusieurs personnes. Immédiatement les secours s'organisèrent, mais manquant d'eau, les efforts pour conjurer le feu furent inutiles. Tout le bâtiment et les récoltes qu'il contenait furent en quelques heures détruits.

On estime les dégâts à une quarantaine de mille francs.

Lorsque le sinistre, dont on ignore les causes, s'est déclaré, M. et Mme Restoux étaient absents. Nous tenons à signaler la très grande activité ployée par M. Lecheval, maire de Trutemer-le-Petit, et son adjoint, M. Bouvet, pour organiser le service de sauvetage.

 

Juillet 1932   -   Dramatique accident aux champs.   -   L'autre jeudi, M. Marcel Gallier, cultivateur à Truttemer-le-Petit, père de quatre enfants, fauchait du foin à l'aide d'une faucheuse tandis que sa fillette, de 3 ans et demi, jouait à proximité. Tout à coup, entendant des cris de douleur poussés par l'enfant, le cultivateur arrêta l'attelage et constata que le pauvre bébé avait les deux pieds complètement sectionnés par la faucheuse.

La petite victime a été portée dans une clinique de Flers. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1932   -   Las de la vie.   -   A Truttemer-le-Petit, canton de Vire, M. Octave Legueult, 54 ans, cultivateur, a mis fin à ses jours en se jetant dans le puits de sa ferme. Il laisse une veuve et deux enfants. (Bonhomme Normand)

 

Février 1936  -  Un piéton tué par un cycliste.  -  Hier matin, vers 11 heures, un cycliste, M. Galber, âgé de 31 ans, cultivateur à St-Jean-des-Bois, allait, doubler deux piétons à 150 mètres de l'église de Truttemer-le-Petit. 

L'un des piétons, M. François Guitton, âgé de 65 ans, de Truttemcr, tenait la gauche de la route et se rabattit brusquement sur la droite. Il fut alors renversé par le cycliste qui, ayant  averti de son arrivée, roulait, doucement. 

M. Guitton, relevé avec une fracture du crâne, devait succomber dix minutes après l'accident. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   Une sexagénaire tombe dans un lavoir et se noie.   -   Vers la fin de l'après-midi, Mme veuve Armand Gallier, née Lepetit, 64 ans, cultivatrice, demeurant au village « Auvray », à Truttemer-le-Petit, était partie seule laver son linge au lavoir de M. Anfray, situé à 300 mètres environ de son habitation.

Mme Gallier, qui était souvent sujette à des étourdissements fut vraisemblablement prise de congestion et tomba dans le lavoir. Elle fut retrouvée, la tête et l'avant corps dans l'eau. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Un mari jette sa femme dans le lavoir.   -   Mme Marcel Bourdet, née Gabrielle Leloup, 38 ans, laveuse, demeurant au hameau « Le Coudray », commune de Truttemer-le-Petit, vient de porter plainte contre son mari, âgé de 30 ans, pour mauvais traitements. 

Tout dernièrement, en effet, le journalier jeta sa femme dans le lavoir municipal profond de un mètre. Regrettant son acte, il la retira aussitôt, aidé de ses deux enfants âgés de 9 et 6 ans, qui assistaient à la scène. L'enquête continue. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1940  -  Un cycliste se jette sous une auto et succombe à une fracture du crâne.  -  Un bien pénible accident s'est produit sur le territoire de la commune de Truttemer-le-Petit, aux confins du département du Calvados et de celui de l'Orne, sur la route de Vire à Tinchebray.
M. Louis Hardy, âgé de 44 ans, chef de train à Folligny, rejoignait à bicyclette sa femme et ses enfants un garçonnet âge de 12 ans et une fillette âgée de 2 ans, réfugiés à
Saint-Quentin-des-Chardonnerets, chez son beau-frère, M. Marie.

Disons que M. et Mme Hardy avaient été durement éprouvés par l'anéantissement complet, au cours d'un bombardement, de leur demeure et de tout ce qu'ils possédaient. Il était 15 heures environ, M. Hardy, qui avait quitté, vers 14 heures, des amis demeurant à Vaudry et chez lesquels il s'était longuement reposé, gagnait donc le domicile provisoire se tenait sa famille, quand, venant en sens inverse, c’est-à-dire de la direction de Tinchebray, apparut une automobile pilotée par M. Chapron, négociant à Vire.
Tout à coup, M. Chapron vit le cycliste qui obliquait à gauche, surpris par cette manœuvre, l'automobiliste appuya si fortement sur la droite que sa voiture s'engagea sur la berme, ce qui n'empêcha pas, M. Hardy d'aller heurter l'avant de l'auto et de s'abattre, le crâne fracassé, sur la chaussée.
Nous présentons à Mme Hardy et à sa famille nos bien sincères condoléances.

 

Avril 1950   -   Le Bocage à l’honneur.   -   Le colonel Le Bideau. commandant la subdivision de Caen procedera le dimanche 30 avril, à la remise de la croix de guerre à diverses communes du canton de Vire : A 10 h. 30. Roullours ; 11 h. 15,  Maisoncelies-la-Jourdan ; 12 heures, Neuville ; 15 h., Truttemer-le-Grand ; 15 h. 30, Truttemer-le-Petit ; 16 h. 15. La Lande-Vaumont ; 17 heures, Saint-Germain-de-Tallevende.

La fanfare municipale de Vire participera à ces cérémonies. (Le Bonhomme Libre)

17.   La Vie Normande   -    Élèves choyés !

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