Septembre
1830-Un curé réfractaire : le Domine salvum au centre d'une
polémique.-Dimanche
dernier, le desservant d'Urville, n'a point voulu chanter le Dominé
salvum, malgré les instances de ses paroissiens, et encore bien
qu'il eut reçu probablement de l'évêque, ainsi que tous ses
confrères, l'ordre de faire mieux que par le passé.
Ce
desservant ne s'en est pas tenu à un refus, nous assure-t-on, et par un
sermon fort indiscret, il a provoqué de la part d'un assistant quelques
observations fort sages, qui ont servi de péroraison à ce sermon et
ont été suivies du Dominé entonné avec enthousiasme par tous les
paroissiens. (Le Pilote du Calvados)
Mars
1831-Incendies.-Dans la
matinée de mardi, un incendie a éclaté dans la commune d'Urville,
près du hameau de l'Engannerie, arrondissement de Falaise, et malgré
les efforts d'un grand nombre d'habitants du pays accourus pour en
arrêter les progrès, le feu a consumé sept maisons.
Un
vent impétueux, qui soufflait du côté du foyer de l'incendie, non
seulement rendait impuissants les efforts que l'on déployait pour
arrêter les ravages du feu, mais même faisait craindre qu'il ne
gagnât plusieurs corps de bâtiments voisins. Cet incendie est
attribué à l'imprudence des herbes et pailles que l'on brûlait non
loin des maisons, ont volé, emportées par l'impétuosité du vent, sur
le toit de chaume d'un bâtiment, d'où en peu d'instants l'incendie
s'est communiqué aux habitations contiguës. (Le Pilote du
Calvados)
Juillet
1831 -Abbé Maufras devant le jury.-Parmi
les affaires qui doivent être soumises au jury dans la prochaine
session, se trouve celle de l'abbé Maufras, desservant d'Urville, accusé
d'avoir, le dimanche de Pâques dernier, taché de fleurs-de-lys, le
cierge pascal, et d'avoir publiquement manifesté des sentiments contre
le Roi et le gouvernement national. (Le Pilote du Calvados)
Août
1846-Les assises du Calvados.-troisième
trimestre, se sont ouvertes jeudi, sous la présidence de M. le
conseiller Renault , assisté de M Lanteigne, remplaçant M. Formeville,
et de M. Vaulgué. Trois causes ont été appelées dans ce jour :
Coups
et blessures. Le 27 avril dernier, les voisins du sieur Acquerin,
jardinier à Urville, étonnés de ne l'avoir pas vu sortir de chez lui,
dans la matinée cherchèrent à pénétrer dans sa maison. On frappa
vainement à sa porte, il fallut passer par dessus le mur de son jardin.
On aperçut alors par la fenêtre de sa chambre le sieur Acquerin
immobile dans son lit, étendu sur le dos, et la face noire et
ensanglantée.
La
porte de la maison ouvrant sur le jardin n'était pas fermée, on put
donc facilement entrer. L'intérieur de la maison était inondé de
sang, les deux murs de l'escalier en étaient couverts. À plusieurs
endroit on remarquait des flaques de sang et des cheveux mêlés à ce
sang, collés sur le bois. Un morceau de bois, de forme carrée, et un
piquet de jardinier portaient des taches semblables, au milieu de
l'escalier se trouvaient les vêtements du sieur Acquerin. Celui-ci
était couché dans son lit sur lequel on ne remarquait aucune espèce
de désordre, il était coiffé d'un bonnet de coton qui ne portait
aucune trace de sang.
Le
malheureux Acquerin était sans mouvement, il devait être depuis assez
longtemps privé de connaissance. Il ne put donner à cet instant aucun
renseignement sur ce qui s'était passé. On apprit bientôt que le 26,
dans la soirée et pendant une partie de la nuit, une voisine avait
entendu beaucoup de bruit au pied de l'escalier du sieur Acquerin, et
qu'elle avait entendu celui-ci appeler du secours.
Revenu
à un état moins alarmant, le sieur Acquerin déclara que le 26 avril,
dans la soirée, en rentrant chez lui, il avait aperçu deux hommes,
dont l'un était le nommé Dupont, âgé de 46 ans, carrier, né à
Gouvix ( l'autre lui était inconnu ). Il ajouta que Dupont lui avait
porté plusieurs coups sur la tête, qu'il était alors empressé de
rentrer chez lui, mais qu'arrivé au pied
de son escalier, il s'était retrouvé aux prises avec ses deux
agresseurs qui lui avaient porté de nouveaux coups, qu'enfin ils
l'avaient abandonné et qu'il était parvenu à se traîner jusqu'à son
lit.
Dupont
fut arrêté, interrogé, et il opposa à cette déclaration la
dénégation la plus formelle, mais les antécédents du sieur Acquerin
ne permirent pas de douter de sa sincérité. Tout le monde s'accordait
à le signaler comme un homme de bien, incapable de provoquer ou de
calomnier, même un ennemi. Dupont, au contraire, était cité comme un
homme violent, vindicatif, qui, dans plusieurs circonstances avait
menacé de son couteau ou frappé différentes personnes. Il était
justement redouté dans le pays où on le connaissait pour être un
forçât libéré.
Cet
homme était animé de sentiments hostiles vis à vis d'Acquerin,
parcequ’ce celui-ci l'avait fait citer devant le juge de paix pour le
faire contraindre au paiement d'une somme qu'il lui
devait, et Dupont ne cachait pas à sa famille ses sentiments haineux,
car dans la soirée du crime, le 26 août, son fils disait : « mon
père a la tête tournée, il faut que nous allions mercredi à
Bretteville, car Acquerin nous a envoyé une lettre du juge de paix. Il
y a long temps que, si je n'avais arrêté mon père, il lui aurait
cassé la g….. »
Ces
propos, échappés au fils de Dupont furent soigneusement recueillis par
la justice, en établissant contre Dupont père la circonstance
aggravante de préméditation, ils complétèrent la preuve de sa
culpabilité, en donnant une nouvelle force à la déclaration d'Acquerin.
Renvoyé
devant la cour d'assises pour coups et blessures ayant occasionné une
incapacité de travail personnel de plus de vingt jours, Dupont
comparaissait samedi sur le banc fatal. Malgré les efforts de son
défenseur MeHodierne,
il a été déclaré coupable par le jury, qui lui a refusé le
bénéfice des circonstances atténuantes. La cour a prononcé contre
lui la peine de 8 années de travaux forcés avec l’exposition
publique.
-Les
époux Leprince demeurant à Urville, s'aperçurent que l'on avait
arraché des planches du fond du coffre qui était dans leur chambre, et
qu'on leur avait enlevé une somme d'environ 1 200 fr. Leurs soupçons
se portèrent sur le nommé Verel, Arnaud, journalier, habitant depuis
longtemps avec sa belle-mère, la fille Anne Frontin, une maison dont le
gable est mitoyen avec leur propre maison.
Une
foule d'objets de toilette reconnus sur la fille Frontin, des armes et
des instruments de musique vus entre les mains de Verel, enfin les
dépenses exagérées faites par eux depuis l'époque du vol,
changèrent les soupçons en certitude.
La
fille Frontin déjà condamnée pour plusieurs vols, et dont la
réputation est fort mauvaise, a été condamnée, sans admission de
circonstances atténuantes, à 7 ans de travaux forcés sans exposition.
Quant à Verel protégé par sa bonne réputation et en l'absence de
preuves suffisantes, il a été mis en liberté.(source : Journal de Honfleur)
Mai
1870-Fait
divers.-Le
21 mai, vers une heure du soir, un incendie, attribué à l'imprudence
du nommé A. G…..., âgé de 13 ans, a consumé à Urville, environ 1
hectare de bruyère et l.200 bourrées.
Juillet
1878-Incendie.-Un
incendie a éclaté à Urville, vers trois heures du matin, et a
consumé un bâtiment à usage d'étable, et divers objets mobiliers
qu'il renfermait, appartenant aux époux Rame, fabricants de chaussons.
La cause de cet incendie est due à l'imprudence du fils Rame, qui, le
matin, est allé dans cet appartement avec une lanterne sans
vitres et l'a placée près de matières combustibles, où le feu s'est
communiqué.
Décembre
1880- Une
série de désastres.-La rivière la
Laize a débordé de son lit, et en une heure, l'eau a atteint 1 m. 40
c. dans les rues de Bretteville-sur-Laize, qui étaient encombrées
d'arbres. La circulation est devenue impossible, les gendarmes ont dû
transporter, sur leurs chevaux, les personnes réfugiées dans les
maisons envahies. Plusieurs maisons et beaucoup de murs se sont
effondrés, le pont situé sur la Laize, à Urville, a été
enlevé. La circulation n'est plus possible sur la route n° 44, de
St-Pierre-sur-Dives à Harcourt. Les pertes sont considérables, des
bestiaux ont été noyés. Le nommé Pierre Etienne, dit Mange-Tout,
âgé de 58 ans, meunier, demeurant à Urville, a été trouvé
noyé sur le bord de la rivière la Laize, territoire de la commune de
Barbery. Cet individu était rentré, le soir du 20 en voiture et
s'était, engagé dans un endroit où il y avait plus de deux mètres d'eau.
Mai
1887-Évangile selon Saint- Taupin.-En
ce temps là, le curé d’Urville, un vénérable prêtre selon l’Évangile,
ayant été dénoncé pour avoir contracté des dettes dans la commune,
saint Jules, le bras droit de l’évêché, délégua les pouvoirs au
doyen pour la distribution des aumônes aux pauvres, qui provenaient
d'un legs en leur faveur. Ce brave prêtre qui donnait tout aux
malheureux, même quelquefois son nécessaire, blessé par cette
décision, donna sa démission et se retira.
Or,
à cette nouvelle tous les habitants, moins quatre se levèrent comme un
seul homme et signèrent une pétition en faveur du pasteur ainsi
atteint. Puis il advint que, le dimanche suivant, ce fut un jeune
prêtre, en villégiaturé chez son papa, qui dit la messe. Mais il ne
trouva personne, pour la lui répondre, et ce fut un ancien gendarme qui
se chargea de le faire.
Mais je vous le dis, en vérité, le service divin n'ayant rien de
commun avec celui de la gendarmerie, ce jour là l'office fut bien mal
fait…..
Juillet
1890-Un jour de congé.-Le préfet, en raison de sa nomination dans le Calvados, a
accordé le 15 juillet, comme jour de congé supplémentaire, aux
écoles primaires.
Juillet
1890-Les récoltes.-Les pluies persistantes de ces derniers temps ont compromis les
récoltes dont les apparences étaient des plus belles. La plupart des
foins ne sont pas rentrés et l'eau a pénétré dans les meulons, Les
blés et les avoines sont versés et, comme roulés, sur certains
points. On craint aussi que l'humidité n'atteigne les pommes de terre.
La récolte de pommes à cidre sera encore moindre que l'an dernier.
Juillet
1890-Excellente mesure.-Désormais, le service des petits paquets, jusqu'ici limité aux
communes possédant des gares de chemin de fer, sera étendu à tout le
territoire. L'administration se servira, à cet effet, des entrepreneurs
de transports des dépêches, qui livreront les colis à domicile
moyennant une rétribution ne dépassant pas 25 centimes.
Août
1890-Les suite d’un pèlerinage.-Le sieur Delivet, jardinier à Urville. revenait en voiture avec
plusieurs personnes d'un pèlerinage à Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle,
près de Thury-Harcourt. En route, notre jardinier dont les idées
s'étaient probablement échauffées autrement qu'en chantant les
louanges du Seigneur, voulut pour raccourcir son trajet prendre
un chemin moins long mais plus accidenté, il fit si bien, qu'arrivé
sur une hauteur, il renversa sa voiture. Malheureusement, plusieurs
personnes ont été blessées, un homme a eu une épaule cassée, deux
femmes ont reçu des contusions plus ou moins graves aux épaules et aux
bras.
Août
1892-Orages et foudre.-Un orage épouvantable s'est abattu sur la France vendredi
et samedi. Après avoir fait de très sérieux dégâts dans la Manche,
le fléau a atteint le Calvados et s'est étendu sur presque toute la
France en faisant des victimes et en occasionnant des pertes immenses.
A
Caen et dans l'arrondissement, rien de grave heureusement. A
Villers-Bocage cependant, deux vaches appartenant au sieur Delaunay ont
été foudroyées dans un herbage où elles
étaient à pâturer.
A
Authie, la foudre a tué un cheval dans un herbage. A Bayeux, elle est
tombée dans les herbages de M. Langlois, boulevard de la Gare. A
Bellefontaine, elle est tombée sur la maison inhabitée
appartenant à Mme Duperron et connue sous le nom de « Maison hantée,
ou « Maison du Diable ». Elle a démoli un tuyau de cheminée et fait
deux brèches assez larges à la toiture.
A
Sully, dans un herbage, une vache appartenant à M. Jacques Lefèvre, de
Ranchy, a été tuée.
A
Ver, la foudre est tombée chez le sieur Ponty, menuisier, mais n'a fait
que des dégâts insignifiants. Personne n'a été attrapé sauf un
ouvrier qui s'est plaint d'avoir reçu une commotion dans les reins. :
A Crépon, la foudre est tombée sur un veau qu’elle à
tué et sur une maison dont elle a abattu la cheminée.
A
Vire, l'orage a été d'une violence inouïe. La foudre a tué deux
personnes sur le champ de foire. Ce sont les sieurs Sourdeval fils, 20
ans, à Saint-Martin-de-Tallevende, et Lechevalier, 50 ans,
cultivateur, demeurant à Pleines-Oeuvres, qui s'étaient retirés sous
les marronniers. Une femme qui se trouvait près d'eux est tombée sans
faire le moindre mouvement, et a été portée à l'hospice. Elle n'est
pas morte, et la paralysie des jambes qu'on a crainte ne se produira
pas. Elle sera quitte pour la peur. Plusieurs bestiaux ont été
foudroyés à Roullours, la foudre, a incendié la ferme du sieur
Briard. Les pertes sont importantes, assuré. La foudre est tombée
également à Neuville, à St-Germain-de-Tallevende, à
St-Martin-de-Chaulieu où elle a tué des bestiaux. A Pont-Erembourg,
elle a mis le feu à la filature Baron-Langlois, mais l'incendie a été
rapidement éteint. Elle est tombée également dans
un champ où elle a brûlé des gerbes de seigle.
A
Saint-Pierre-sur-Dives, la foudre est tombée par deux fois sur
l'église, où elle a fait des dégâts considérables, découvrant une
partie de la tour du milieu, crevassant les murs en nombreux
endroits et endommageant la charpente et faisant de grands dégâts dans
l'intérieur de l'église. MM. Lechoisne et Lecerf étaient montés sur
la grosse tour, comme ils en descendaient, Un coup de tonnerre les
renversa. M. Lechoisne se releva avec un bras endolori, M. Lecerf fut
quelque temps avant de reprendre connaissance. Il n'a eu d'ailleurs
aucun mal. Une religieuse qui priait a été renversée sans avoir aucun
mal. La foudre est tombée également sur l'école des garçons et
plusieurs habitations. Dans les environs, il y a eu des gerbes de blé
de brûlées, sur la route de Crèvecoeur, les poteaux du téléphone de
M. Lepetit ainsi que plusieurs peupliers ont été atteints et teillés.
A
Victot-Pontfol, le tonnerre est tombé sur une jument, que M. Marie
venait de dételer, elle a été tuée net.
A
Méry-Corbon, M. Semaison, l'éleveur bien connu, a eu un cheval de
course, d'une très grande valeur, tué par la foudre dans un herbage.
A
Coulibœuf, la foudre est tombée sur un poteau près de la gare et a
interrompu les communications télégraphiques avec Falaise.
A
Urville, la foudre est tombée sur le calvaire en
contournant le fût de la croix, elle a détaché le Christ qui, est
resté suspendu par un bras. Même commune, trois bestiaux ont été
tués dans l'herbage de M. Macé.
Les
campagnes sont dévastées et les récoltes entièrement perdues.(Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1892-Le minerai du Calvados.-Nous avons
demandé à l'administration de bien s'assurer si, dans les demandes de
concession qui lui sont adressées, il ne se trouvait pas de prête-noms
étrangers.
Au
nom des concessionnaires des gisements de May, Bully-Feuguerolles,
Gouvix-Urville , M. Samson nous écrit pour nous déclarer que les cinq
demandeurs de ces concessions sont français.
Nous donnons à M. Samson acte de son affirmation, mais nous n'en
maintenons pas moins notre cri d'alarme, tant pour le présent que pour
l'avenir. En semblable matière, plus qu'en toute autre, la
prudence est la mère de la sûreté.(Source
: Le Bonhomme
Normand)
Août
1892-A propos d’influenza.-Sous ce titre
: « l'Influenza à Caen et en Normandie au siècle dernier
(1767-1775-1776) », le docteur Catois vient de publier une
intéressante notice qui prouve qu'on a, ces temps derniers, donné un
nouveau nom à une vieille maladie et que ce qu'on appelle aujourd'hui
« influenza » n'est autre chose que la grippe
qui malmena si fort nos aïeux il y a cent vingt ans. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1892-Les dynamiteurs.-Une cartouche de
dynamite a été jetée ces jours derniers, près de la maison d'un
sieur Jouanne, à Urville. Son explosion n'a causé que de légers
dégâts matériels. L'enquête a fait découvrir chez un ouvrier
carrier un grand nombre de cartouches de dynamite. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1895- Victime du
travail.-
Vendredi l'après-midi, Ernest Donné, 28 ans, journalier, à
Urville, abattait des arbres dans le bois de Tournebu, un deux resta
accroché dans une branche d'un autre arbre, Donné étant monté pour
couper la branche, tomba la tête en avant et se fractura le
crâne, la mort fut instantanée. Il laisse une veuve de 25 ans et deux
enfants en bas âge. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1896-Incendies.-
La
semaine dernière, le feu a pris si subitement dans la maison qu'habite
le sieur Paul Ballière, 45 ans, journalier à Urville, que tout a été
brûlé. Le feu a pris pendant l'absence des époux Ballière. Ceux-ci
ne sont pas assurés. L'immeuble appartient au sieur Jeanne, père de la
femme Ballière. Il est assuré. Le parquet de Falaise fait une
enquête.
—
Un incendie, dont les causes sont inconnues, s'est déclaré aux
domiciles : 1° de M. Arthur Marie, demeurant à Asnières. Pertes, 3
000 francs, assuré. 2° Chez Mme veuve Asselin, demeurant
au même lieu. Pertes, 10 000 francs, assuré.(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1896-Un incendiaire arreté.-Il y a un
mois, un incendie dévorait une maison habitée, à Urville, par le
sieur Paul Ballière, 47 ans. L'immeuble appartenait à son
beau-père.
Le
mobilier de Ballière ne fut pas payé par la compagnie d'assurances,
les primes n'ayant pas été payées régulièrement par lui. Tout
indiquait que le feu avait été mis par malveillance. Ballière a été
arrêté et a fini par avouer que c'était lui qui avait mis le feu.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1900-Vol d’un cheval. -
Un
cheval de 700 fr., qui était au piquet, a été volé au sieur
Jules Macé, cultivateur à Urville, près Bretteville-sur-Laize.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1903 - Mines de fer. - Le
représentant de la société d'études
minières de Basse-Normandie, M. Bernard, administrateur, vient de
solliciter la concession de mines de fer sur le territoire des communes
de Bretteville-le-Rabet, Estrée-la-Campagne, Grainville-Languannerie,
Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Urville sur une superficie de 12
kilomètres carrés environ. Le prix offert pour la propriété
tréfoncière est de 15 centimes hectares.
Septembre
1912-Accident grave
- Un wagonnet à tamponné et brisé une jambe à M. Georges
Hélouard, terrassier à Urville, qui mardi dernier travaillait pour le
compte de M. Clément, sur les chantiers du chemin de fer
minier
Décembre
1914-La suite de la suite.-Les unes
après les autres, les possessions allemandes dans le Calvados sont
placées sous séquestre. Quand il n'y en aura plus, ce sera fini, mais
comme on en découvre tous les jours de nouvelles, cela peut durer
longtemps encore.
Voici
celles que de récentes ordonnances de tribunaux viennent de placer sous
séquestre : 1º Mines de fer de Barbery ; 2º mines de fer de Gouvix ;
3º mines de fer d'Urville ; 4º mines de fer de la
Basse-Normandie.
M.
Filåtre, inspecteur-adjoint des domaines à Caen, est nommé
administrateur. En outre, à la requête de M. le Procureur de la
République et en vertu d'ordonnance de M. le Président du Tribunal
civil de Bayeux, les biens du nommé Charles-Gustave Nicko, sujet
allemand, demeurant à Sainte-Honorine-des-Pertes, où il possède des
propriétés très importantes,
ont été saisis et placés sous séquestre. Cet individu est
actuellement au camp de concentration de Vire.
Le
receveur d'enregistrement de Trévières a été nommé séquestre de
ces biens.
-
Une fois de plus se pose la question de savoir ce qu'on fera de tout
cela. Le rendra-t-on à ses propriétaires ? Ce serait tout de même un
comble ! A moins qu'il ne soit au pouvoir des Alboches de nous restituer
ce qu'ils nous ont volé, de reconstruire nos villes et nos
cathédrales, de rendre les membres à nos blessés et la vie à nos
morts. (Bonhomme Normand)
Février
1916-Mort accidentelle.-le 1er février à la nuit, au moment du passage du
petit chemin de fer, M. Alphonse Morin, âgé de 73 ans, propriétaire
à Urville, voulut se garer, mais tomba dans une mare. Retiré peu de
temps après , les soins les plus énergiques lui furent
prodigués, mais il avait cessé de vivre. Il est très probable qu’étant
donnée la courbe et l’exiguïté du chemin à cet
endroit, il est tombé dans la mare en faisant un mouvement trop brusque
pour se garer. M. Morin, qui vivait de ses rentes, était très
considéré.
Janvier
1920-Accident du travail.-En
travaillant à l'abattoir, un jeune garçon boucher d'Urville, près
BrettevilIe-sur-Laize, Georges Noël, 17 ans, est tombé et s'est brisé
la jambe gauche. On le soigne à l'hôpital de Falaise. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1920-Drôle de divertissement.-On
a arrêté, ces jour-ci, Jean Chaplain, 22 ans et Jean Quetonnec, 21
ans, tous deux manœuvres à Urville, qui, l'autre dimanche, peu avant
le passage du train ouvrier se. dirigeant vers Colombelles, avaient
placé deux roues de wagonnet sur la voie du chemin de fer minier.
Ces
deux saboteurs prétendent n'avoir eu aucune intention malveillante, et
que c'est par simple divertissement qu'ils ont accompli leur mauvaise
action, Ils sauront sans doute ce qu'il en coûté de s'amuser d'une
aussi singulière façon. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1921 -Au voleur !-Un individu s'est introduit dans la chambre de Mme Bauchat,
rentière à Urville, canton de Brelteville-sur-Laize, et lui a dérobé
7 000 frs. Il a pu fuir ensuite sans être inquiété. On le recherche.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1923-Enlèvement d’une fillette.-Le22août,vers
4 heures,MmePelletier
travaillaitauxcarrières,ayantavecellesafilletteJeanne,âgéede 6
ans.Elles'absenta quelquetempspourallerfaireunecommission,laissantsonenfantàlagardedeses
compagnesdetravail. Lorsqu’ellerevint,celles-ciluiapprirent
qu'unefemme,quiétaitlamaîtressepassagèred'unmarocain,travaillantauxcarrièresavaitemmenél'enfantsous prétextedelui
acheterdesbonbons. Lesoir,lafemmenilafilletten'étaientrevenues.Lemarocaininterrogé,racontaqu'il connaissaitcettefemmedepuisquelque tempsetqu'elles'appelaitVirginieGodant, habitant
à Caen.ruedesAbattoirs.
Uneenquêteaétéouverteetn'aamenéaucunrésultat,lafille
Godardn’habitantpas l'adresseindiquée.Onrecherchel'enfant et
laravisseuse.
Mars
1925-Lamortsuspected'unejournalière.-Voiciquelquesdétailssurcetteaffairequenousavonssignaléehier.
Danslanuitdejeudiàvendredi,unindividuseprésentait
à labrigadedegendarmeriedeLangannerie,augendarmeDoyère,etl'avisaitd'undécèssurvenuaucoursdelanuitsurleterritoiredelacommuned'Urville.
Février
1929-Monuments historiques. -Les immeubles
suivants ont été classés au rang des monuments historiques :
Condé-sur-Noireau : la façade et la toiture de la maison sise
Grand'rue ; Urville : le Manoir ; Thury-Harcourt : l'église ;
Vaucelles : le pavillon d'entrée du château et ses annexes ; Maisy :
la façade et la toiture du Manoir du carrefour ; Blay : le Manoir de la
Cléronde ; La Cambe : la façade et la toiture du Manoir de Montemeri.
Juin
1937-Un père indigne.–Dimanche
matin, les gendarmes de Bretteville-sur-Laize ont amené au Parquet de
Falaise le sieur Albert Chambertin, 58 ans, ouvrier agricole à Urville.
Chambertin
vit depuis de longues années avec une femme qui lui à donné plusieurs
enfants dont une fille âgée aujourd'hui de 12 ans.
En
octobre dernier, cet individu, dont les facultés intellectuelles
semblent diminuées, il se livra à des violences d'une nature
particulière sur sa fillette.
Ces
faits étant parvenus à la connaissance de la gendarmerie, une enquête
fut ouverte qui aboutit aux aveux complets de Chambertin.
M.
Pohier, juge d'instruction, a fait écrouer Chambertin sous
l'inculpation attentat à la pudeur avec violence.(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938-Un père indigne.-Chambertin
Émile-Louis-Albert, 53 ans, journalier agricole à Urville (Calvados),
né à Coulvain (Calvados), le 12 octobre 1878, est accusé d'attentats
à la pudeur sur sa fille naturelle reconnue, âgée de 11 ans.
L'accusé
n'a reconnu que partiellement les faits mais les constatations du
médecin légiste ont confirmé les dires de la fillette.
Les
renseignements, recueillis sur compte de Chambertin sont défavorables.
Il est considéré comme ivrogne, paresseux et brutal, notamment à
l'égard de sa femme et de ses enfants.
Il
a été condamné en 1928, pour vol par le Tribunal de Caen à 6 jours
de prison. Défenseur : MeGrandsard.(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 -Un régiment de
lapins mis en fuite par des chiens.-M. Jean Calus, 36
ans, mineur à Urville, possédait un grand nombre de lapins en liberté
dans un herbage entouré d'un mur et de grillage. Dans les nuits du 28
au 29 et du 29 au 30 août, cinquante-cinq lapins ont disparus.
Plusieurs des animaux ont été retrouvés morts, mordus aux reins et au
ventre. D'autres ont été découverts errants dans le bourg. Le
préjudice de M. Calus est de 825 francs.
Des
constatations faites par les gendarmes de Bretteville-sur-Laize, il
résulte que des chiens ont pénétré dans l'herbage, poursuivis, les
lapins se sont enfuis par les brèches que présente le grillage. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938-Autour de l’affaire des vols de bestiaux.-Un
terrible accident s’est produit samedi après-midi à Urville. dans
une carrière, à proximité des Aucrais, de sinistre mémoire.
Cette
carrière appartient à M. Raux, entrepreneur à Soumont-Saint-Quentin,
qui en extrait les cailloux pour servir de remblais. II était alors 16
h. 15. Le contremaître Carriou et six ouvriers
travaillaient à la découverte d'une partie de la carrière,
c'est-à-dire qu'ils déblayaient la terre pour atteindre les matériaux
à extraire. M. Carriou était lui-même au-dessus de la
carrière, où il coupait les ronces.
Deux
ouvriers chargeaient les wagonnets, du petit Decauville, qui va porter
la terre dans une carrière abandonnée. Tout à coup, par suite de la
pluie, qui était tombée au cours de la nuit précédente, un
éboulement se produisit
sur 6 mètres de longueur et sur une hauteur de 3 m. 50 à 4 mètres.
Surpris
par la masse de terre qui s'écroula, les deux ouvriers, qui piochaient
pour recharger le wagonnet, alors en cours de déchargement, furent
entraînés par cette masse de terre et précipités sur les
extrémités des deux voies du Decauville, qui viennent aboutir au
chantier.
Un
troisième ouvrier, le Polonais Valenty Fzerb, demeurant à Potigny, fut
également enseveli, mais son camarade, Marie, demeurant à Urville, put
le dégager aussitôt et appela au secours. Le contremaître
entendit ses appels, ainsi que les ouvriers qui travaillaient à
proximité. Ils accoururent.
Le
Polonais put rapidement reprendre connaissance. Il en était quitte pour
une forte commotion. Malheureusement, il n'en était pas de même pour
ses deux camarades : Lucien Edenne, 24 ans, demeurant à Meslay, marié
et père de deux enfants, et Albert Costy, 29 ans, célibataire,
demeurant à Gouvix. Tous deux avaient été éventrés par les rails,
en même temps qu'ils étaient étouffés par la masse de terre.
Le
docteur Galmot, de Bretteville sur-Laize, qui arriva à la carrière au
moment où on dégageait les deux cadavres, ne put que constater leurs
horribles blessures. Il convient d'ajouter que les deux ouvriers avaient
cherché à fuir quand ils s'étaient aperçus du danger qui les
menaçait, mais ils n'avaient pas eu le temps d'éviter I'éboulement.
La
gendarmerie, immédiatement prévenue, a commencé son enquête.(Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939-On liquide à bon marché les gares du Calvados.-Le Conseil
général du Calvados, par les soins de sa commission départementale, a
fait procéder ces derniers temps, par adjudication, devant des
notaires, à des ventes des gares de l'ancien réseau du chemin de fer
du Calvados.
Jusqu'à
présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail
s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. :
Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville, 4 200 fr. ;
Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500 fr. ; Gouvix,
4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ; Saint-Martin-de-Fontenay,
4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000 fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ;
Saint-Loup-Hors, 10 100 francs ; Subies, 5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ;
Le Tronquay, 3 600 fr. ; Castillon, 5 000 fr. ; Planquery, 7 100 fr. ;
Sully, 10 000 fr.; Commes, 10 500 fr. ; St-Vigor, 20 300 fr. ;
Graye-sur-Mer, 24 000 fr. ; St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939-Les dégâts de l’orage du 7 juin.-Voici quelles
sont, après une première estimation, le montant des dégâts causés
dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la tornade
du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ;
Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ; Urville,
Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et
Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ; Rouvres,
900 000 fr. ; Maizières, 1 miilion ; Grainville, 600 000 fr. ;
Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le Bù-sur
-Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ;
Fresnay-le-Vieux, 300 000 fr.
Aucune
estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson,
qui a également beaucoup souffert.
Ajoutons
que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont
été faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville,
10 000 fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1940-L’accident
de Gouvix-Urville.- Dansl'après-mididu19novembre,ungraveaccidentseproduisitsurleterritoiredelacommuned'Urvilledansunecarrièreexploitéeparl'honorableM.CharlesRaux,38ans,entrepreneuretmaire
à Soutmont-St-Quentin. Desouvrierstravaillaient
à l'extractiondelapierre,destinéeàl'empierrementdesroutes,aufonddel'excavation.Ilyeutunéboulementetdeuxhommes.LucienEdenne,demeurantàMeslay,etAlbertGoty,deGouvix,furentensevelisettués.Untroisièmetravailleur,lePolonaisSzerbe,futblessé. L'enquête,àlaquelleprocédaleservicedesminesetl'instructionouverteparleParquetdeFalaise,aboutirentaurenvoidevantleTribunalcorrectionneldel'exploitantetdeson contremaître,JosephCariou,72ans,demeurantàUrville,lepremierétantabsent,lesecondprésentlorsdel'éboulement. L'unetl'autresontprévenusd'homicideetblessurespar imprudence.M.Cariouestcondamné
à 25francsd'amendeetM.Rauxà16fr.
Octobre
1942-Destruction des pigeons.-Conformément
à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux
propriétaires de pigeons que tous les pigeons de toutes espèces
(pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent
être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de
pigeons s'exposeraient à des sanctions très sévères.
Octobre
1942-Fait divers.-Au cours de
son travail au fond de la mine, à Urville, Joseph Saniborski, 47 ans,
conduisant un wagonnet de minerai, s'est soudain affaissé.
Le
malheureux a été aussitôt remonté au jour, mais la mort avait fait
son oeuvre. Il laisse une veuve et 7 enfants.
Juillet
1944 - Bataille de Normandie.
- En
, les Allemands qui ont déserté la Kommandantur installée au château
d'Outrelaize prennent position dans Urville. Quelques jours après
les Canadiens et les Polonais de la 1re
DB, des éléments du 21e
régiment blindé canadien pénètrent dans Urville, ces détachements
sont précédés de fantassins canadiens chargés de nettoyer les
habitations où ont pu se dissimuler des soldats allemands. Après de
très brefs combats de rues, les fantassins canadiens infiltrent tout le
village, désorganisant les défenses allemandes. Urville fut écarté
du danger et libéré, dans la soirée, les soldats canadiens défilent
sur la départementale traversant le village. Une plaque
posée en la mémoire de la libération d'Urville se situe vers la fin
du village en allant vers Barbery.
Septembre
1946-Deux bâtiments agricoles flambent à Urville.-Un
incendie, provoqué par l’imprudence d’un enfant qui jouait avec des
allumettes, a détruit une grange et une remise avec grenier
dépendant de la ferme de la Chardonnette, hameau de la Meunière.
Après une nuit d’efforts, les pompiers de Caen, mandés, parvirent,
avec l’aide de leurs collègues de la localité, à se rendre maîtres
du sinistre.
35
quintaux de blé, 60 quintaux d’avoine, 25 quintaux d’orge, 4 800
bottes de foin, une charrette et du matériel agricole ont été la
proie des flammes. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947-Une cuite mémorable.–Ayant déjà bu plus que de raison, Joseph Vauquelin, 48 ans,
cultivateur à Saint-Aignan-de-Cramesnil, rencontrait, à Urville, le
nommé Charles Anne, 40 ans, chauffeur, demeurant dans la localité. Les
deux compères s’attablèrent au débit Leneveu. Quand joseph
Vauquelin voulut regagner son domicile, il faisait déjà nuit et Anne S’empressa
de lui faire un bout de conduite.
Que
se passa-t-il ensuite. Toujours est-il que le cultivateur se réveilla
au pied d’une meule de foin et constata la disparition de son
portefeuille contenant 23 000 francs. Interrogé par les gendarmes, Anne
a reconnu le vol. Vauquelin devra répondre de son intempérance. Quant
à Leneveu, il sera poursuivi pour fermeture tardive de son débit.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948-Cyclistes contre autos.-A Urville, une collision s'est produite entre l'automobile de M.
Marcel Artigaut, 59 ans, à Bretteville-sur-Laize, et un cycliste, M.
René Lesueur, 28 ans, bûcheron à Saint-Germain-le-Vasson, qui a été
légèrement blessé.
-Au carrefour des chemins de grande communication 127 et 131, à
Urville, un cycliste, M. Lesueur de Saint-Germain-le-Vasson, s'est jeté
contre une automobile conduite par M. Artigo, cultivateur à
Bretteville-sur-Laize.
Dans
la chute qui suivit la collision, M. Lesueur a été légèrement
blessé.
Une
enquête est ouverte au fins d'établir les responsabilités. Le vélo
de M. Lesueur était démuni de frein. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Février
1949-Le chien faisait bonne garde.-Au
début de la nuit, alerté par les aboiements de son chien, M. Georges
Lerosey, d'Urville, a surpris alors qu'il s'enfuyait en emportant du
linge, une poule et une dizaine d’œufs, Édouard Kazer, 37 ans, manœuvre
à Potigny. Kazer tenta de s'échapper mais, pris de boisson, il s’affala
après avoir franchi un grillage. Il a été remis entre les mains des
gendarmes. (Source : Le Bonhomme Libre)