UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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HÔME - VARAVILLE |
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Canton de Cabourg |
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Avril
1903 - Renversés d’automobile.
- Une
automobile contenant
trois personnes, MM. Paillard père et fils, propriétaires à Douvres,
et un chauffeur, marchait à une extrême vitesse à Varaville, sans
ralentir, elle s'engagea dans une courbe très prononcée. L'automobile
fit entièrement panache, projetant sur la route les trois personnes.
Des passants, présents à l'accident, se précipitèrent à leur
secours et les relevèrent. Le sieur Paillard père et le chauffeur ont
été légèrement contusionnés, plus atteint a été le sieur Paillard
fils, qui a eu une épaule démise. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1904 - Un accident.
- Un nommé Eugène Ponchin, âgé de 43 ans, domestique chez M.
Charles Lepetit, cultivateur à Brucourt, avait conduit à Caen une
voiture chargée de bois. La voiture étant rentrée sans son conducteur, M. Lepetit envoya quelqu'un à la recherche de son domestique. Ponchin fut trouvé couché sur le bord de la route, près de Varaville. Il demanda à boire, on lui donna un verre d'eau ; mais au moment où il le portait à ses lèvres, il expira. Une enquête a été ouverte pour établir les causes exactes de cette mort.
Août
1904 -
Accident de tramway.
- Au passage du tramway de Dives à Caen, au Home, un
enfant ; le jeune Maurice Royer, sortit en courant du talus pour
traverser le chemin. Il fut atteint par la locomotive et jeté dans le
fossé. Il a reçu de graves blessures.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Un embrouillamini. -
Dans une
villa de Varaville, canton de Troarn, vient en villégiature, l'été,
M. Bisson de Lapartelière, jeune propriétaire parisien, très lancé
dans le monde des théâtres. Il y reçoit des camarades, des artistes,
entr'autres un jeune nommé, Georges Raoul, 20 ans, du théâtre
Montparnasse. Un
soir, un billet de 1 000 fr., placé dans une armoire, disparut, et M.
de Lapartelière accusa son ami Raoul, qui avoua le vol et signa une
reconnaissance. Il
fut arrêté et renouvela ses aveux. Mais, peu de temps après, le volé
retira sa plainte et fit mettre son voleur en liberté. La mère de
Raoul, pas riche cependant, lui avait, disait-il, versé 500 fr.
d'acompte. L'affaire
vint a l'audience pourtant et fut renvoyée, le plaignant ne s'étant
pas présenté. L'autre jour, devant le tribunal de Caen, M. de
Lapartelière est venu, mais pour excuser son ami. Un autre, vol de 1000
fr. a été commis chez lui depuis, en l'absence de Raoul, cela lui a
donné à réfléchir.
De
son côté, le jeune accusé a nié mordicus ce qu'il avait avoué
jadis. Bref, le tribunal n'y comprenant goutte, a acquitté Georges
Raoul et l'a rendu à son riche ami. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1908 - Un tramway arrêté par une vache.
- Le fait s'est passé lundi soir, à 6 heures 30, à quelques
mètres de la gare du Home-Ste-Marie. Le
train - tramway n° 28 partant de Caen à 5 heures 9 et arrivant à
Dives à 6 heures 47, venait d'arrivée à la hauteur du chemin, à
droite, qui mène au village de Merville, Les
veaux au nombre de six se sauvèrent à l'arrivée du train, mais
une vache éblouis sans doute par les feux de la locomotive revint sur
ses pas et se blottit brusquement sous l'avant de la machine qui
fut renversée sur le côté. Le chauffeur Duplessis, qui avait pu
fermer son niveau fut indemne, mais le mécanicien Denis eu le poignet
foulé. Le
chef de train Legoff, qui était debout dans le fourgon en train de
classer les colis, ressentit une forte secousse qui le jeta au fond de
la voiture. Il en fut quitte pour une éraflure au nez et des
douleurs de tête qui, cependant, ne l'obligèrent pas à quitter son
service. La locomotive et un wagon de troisième attenant à la machine
et sous lequel avait roulé le pauvre animal horriblement broyé
furent légèrement endommagés. Le train ne contenait qu'une demi-douzaine de voyageurs. Aucun d'eux n'a été contusionné. Tous ont été reconduits à leur domicile, aux frais de la Compagnie, par les soins de M. Bousquet, maître d'hôtel au Home-Varaville. La locomotive a été relevée par le personnel renforcé d'une équipe d'ouvriers mandé pour porter secours. Vers 2 heures du matin seulement, la voie à pu être dégagée et après avoir pris à l'hôtel Bousquet un peu de réconfortant, ces braves gens ont pu trouver de repos qu'ils avaient bien gagné.
Novembre 1913 - Une chasse mouvementée - Eugène Abraham, 19 ans, employé comme terrassier aux Hauts-Fourneaux, se promener à bicyclette le 4 novembre, du côté de Varaville, quand il aperçut les gendarmes. Prestement, il fit demi-tour et s'enfuit à toute allure. Intrigués, les gendarmes piquèrent des deux à sa poursuite. La chaîne du vélo d'Abraham sauta du pédalier, et les deux gendarmes réussirent à le cerner, grâce à une savante manœuvre, qui fait honneur à leurs talents tactiques. Le gendarme Anne, au cours de la poursuite tira plusieurs coups de revolver en l'air, ce qui finit par intimider le fuyard. Abraham se rendit et déclara aux gendarmes qu'il avait pris la poudre d'escampette parce qu'ils savait son vélo sans plaque. C'était une peccadille, et les gendarmes pouvaient, en présence d'une fuite pareille, s'attendre à un crime le plus noir, le vol du vélo, par exemple. Mais le cas d'Abraham s'aggrave de ce fait que les gendarmes on crut l'apercevoir leur faire des pieds de nez en pédalant devant eux. Abraham s'en tire avec 16 francs d'amende et du sursis.
Juillet 1914 - Une jeune fille écrasée. - Mlle Berthe Carré, 10 ans, domestique chez M. Girault, percepteur à Meaux, en villégiature à Varaville, se promenait sur la route près de la gare de cette commune. Soudain, au moment où la jeune fille très sourde allait traverser, arriva à toute allure une auto conduite par M. Armand Coutisson, lieutenant aviateur, à Deauville. La malheureuse ne l'entendit pas : elle fut renversée et elle passa entièrement sous l’auto. Elle a été transportée en hâte à l'hôpital de Caen dans un état presque désespéré.
Juin
1915
- Sur nos plages.
- Dans
certaines localités du bord de la mer, on réclame contre les
propriétaires qui en ont pris trop à leur aise en interdisant l'accès
de la plage aux habitants du pays, aux pêcheurs et aux promeneurs. Au
Home, par exemple, sur une étendue d'environ trois kilomètres, des
villas sont construites à des intervalles plus ou
Janvier
1916 -
Anomalies. -
Sur
les dunes de Merville,
depuis Sallenelles jusqu'au Home de Cabourg, les garennes sont
nombreuses et les lapins commettent des dégâts sérieux. Aussi des
autorisations ont-elles été
accordées pour détruire ces rongeurs au fusil. Mais, on se demande
pourquoi elles ont été retirées ensuite à certains propriétaires,
alors que des gens n'ayant aucun terrain continuent à
chasser. Les certificats délivrés par le maire de la commune
sont pourtant significatifs à cet égard. Le bénéficiaire d'un de ces
permis doit être bien heureux d'en profiter, car on
peut le voir, aux heures où il ne tue pas de lapins, ramasser des
épaves, des branches mortes et des pommes de pin, et cela
avec des gants, pour ne pas se salir les mains.
Octobre
1916
- Bébé noyé dans
une mare. -
Mme
Halley, gardienne à Varaville, canton de Troarn, étant partie traire
ses vaches, avait confié la garde de son petit garçon, René, 2 ans,
à sa petite bonne, Louise Morel, 12 ans. La fillette se
relâcha-t-elle de sa surveillance ou l'enfant parvint-il à s'échapper
? Toujours est-il qu'il disparut, et ce n'est que le lendemain matin
qu'on retrouva son cadavre dans la mare de la cour.
Juin
1917 - Un cadavre sur la plage.
- Des pêcheurs ont trouvé sur la plage du Home, un cadavre
d'homme qui semble avoir séjourné plusieurs mois dans l'eau, et qui
était dans un état de décomposition avancé. À l'un des doigts d'une
main, était passée une bague qui semble être d'origine anglaise. Est-ce le corps d'une malheureuse victime de la piraterie des sous-marins boches ?
Juin 1917 - Le temps qu’il fait. - II a plue le jour de la Saint-Médard et bruiné seulement le jour de la Saint-Barnabé. Cela autorise à la fois nos craintes et nos espérances les orages ne semblent pas avoir trop fait couler les fleurs des pommiers, il y a toujours belle apparence. Au moins, si la on nous mesure le manger, que nous ayons de quoi boire !
Juin
1917 -
Pour la mobilisation civile.
- Tout
homme
de 16 à 60 ans, non présent sous les drapeaux, est tenu de faire sa
déclaration à la mairie de la commune où il se trouvera dans la
nuit du 7 au 8 Juillet.
Août
1917 -
Accident mortelle. -
Une
dame Philippe, demeurant au Home, près Cabourg, voyant, l'autre soir,
son enfant en danger sur les rails du tramway, voulut traverser la
voie, pour aller le chercher. Juste à ce moment passa
une auto qui la prit en écharpe.
La pauvre femme fut si grièvement
Août 1917 - Tuée par une Automobile. - Mme Philippe, habitant le Home, voyant l'autre soir, vers 18 heures, son enfant en danger sur les rails du tramway, traversa rapidement la route pour aller le chercher, mais la malheureuse fut renversée par une automobile qui passait au même instant, et si grièvement blessée qu'elle succomba le lendemain.
Novembre
1917 -
Un
cambrioleur
surpris
en pleine
travail.
-
Nous
avons
dit récemment
la série
de cambriolages
commis
sur la
cote.
Celui
qui vient
d être
commis
au Home-Varaville
semble
bien
en faire
partie. Il
a été
découvert
ces jours
derniers,
par une
dame
Lemoine
qui
était
allée
visiter
la villa
« Musset
» dont
elle
est gardienne,
en compagnie
de Mme
Chesnel,
gardienne
d'une
autre
villa « La
Gentilhommière». Les
deux
femmes
s'aperçurent
que le
treillage
d'une
fenêtre
de sous
sol avait
été
coupé
et qu'une
vitre
manquait.
Soudain,
elles
entendirent
du bruit
à l'intérieur.
Effrayée,
Mme Chesnel
alla
prévenir
son
mari,
réformé
de la
guerre,
qui entra
avec
les deux
femmes
dans
la cuisine.
Là,
tous
trois
purent
se convaincre
que le
cambrioleur
se trouvait
encore
à l'étage
supérieur.
M. Chesnel,
peu alerte,
décida
de monter
la garde
avec
sa femme
autour
de la
villa
et envoya
Mme Lemoine
chercher
des renforts.
Elle
était
à peine
partie
que M.
Chesnel
et sa
femme
virent
sortir
un individu
qui prestement,
courut
et escalada
un treillage.
M. Chesnel
tira
un coup
de carabine
sur lui,
mais
sans l’atteindre.
Le cambrioleur
s'enfuit
en criant,
« A
un autre
jour !
». Il avait commencé le cambriolage de la villa « Musset » mais il ne put presque rien emporter. On a trouvé un paquet tout ficelé qu'il avait préparé et qui contenait divers objets de valeur. Il a laissé une paire de chaussures et sur la table, une bouteille de vin blanc entamée et un verre. L'enquête se poursuit activement.
Novembre
1917
- Visite
indiscrète. -
En allant visiter la villa Musset, au Home, près Cabourg, dont
elle a la garde, Mme
Lemoine constata
que le treillage et la vitre d'un soupirail du sous-sol
avaient été enlevés.
Ayant
perçu des bruits de pas à l'intérieur, elle courut chercher les poux
Chesnel, gardiens de la Gentilhommière,
qui gardèrent les issues.
Quand le +cambrioleur
sortit (car s’en était bien un). M. Chesnel lui tira un coup de
carabine, mais ne l’atteignit pas. Pendant ce temps le malandrin fuyait
à toutes jambes et se perdait bientôt dans la campagne. On trouva dans
la cuisine un paquet ficelé que le malfaiteur n'a pu emporter.
Avril 1918 - Un ballon qui s’échoue. - Les habitants du Home-Varaville n'ont pas été peu surpris de trouver mercredi sur la plage, territoire de Merville, l'enveloppe d'un grand ballon, de la forme d'une saucisse, qui avait été rejetée par la mer. Une lettre fixée à l'enveloppe et portant la mention « à ouvrir » fut remise au maire de Merville. Le commandant d'armes de Caen a envoyé immédiatement un piquet pour garder ce ballon, en attendant qu'il puisse être retourné à l'autorité compétente.
Janvier
1919 -
Boucheries et charcuteries départementales.
- On nous
communique la note suivante : Le bruit a couru ces derniers jours,
et la presse s'en est fait Nous
sommes en mesure d'affirmer que cette
nouvelle est sans fondement. La démobilisation de divers spécialistes
affectés à ces établissements doit, à la vérité, entraîner des
modifications dans leur fonctionnement. Certains magasins de vente vont
faire retour à leurs occupants de 1914. Mais il sera procédé à leur
remplacement par le service du ravitaillement départemental qui, nous
le répétons poursuit et poursuivra son action aussi longtemps qu'elle
sera nécessaire. (
Source : Le Moniteur du Calvados ) Janvier
1919 -
Accident. -
Un accident d'automobile qui eût pu avoir les plus fâcheuses
conséquences est arrivé le 17 janvier sur le territoire de la commune
de Varaville. M. Dupré, chauffeur chez M. Bozzolo, consul d'Italie à
Caen, conduisait une voiture dans laquelle se trouvait M. Azoulais,
vice-consul au Havre. Non
loin de Cabourg, aux abords de la ferme de Dosseville, une pièce de la
direction se brisa soudain et en moins de temps qu'il n'en faut pour
l'écrire, l'auto faisait une embardée et se trouvait projetée dans le
fossé. Le
premier moment de surprise passé, on s'aperçut que M. Azoulais était
assez grièvement blessé au menton par un éclat de pare-bise. Quant au
chauffeur Dupré, plus heureux que
son client, il en a été quitte pour la peur. ( Source : Le Moniteur du
Calvados )
Février
1920 -
Les armes à feu. -
Le jeune Auguste
Samson, 13 ans, qui se trouvait chez les époux Duval, gardien
d'herbages, à Varaville, canton de Troarn, examinait le fonctionnement
d'une carabine qu'il ne croyait pas chargée. Soudain, le coup partit,
et alla atteindre, dans la région du cœur, la petite Julia Coëfé, 3
ans, en nourrice chez les époux Duval. La malheureuse fillette expira
presque aussitôt. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1923 -
Une femme terrible.
- La femme
Giffard, 29
ans, cultivatrice
à Varaville,
est brouillée
avec sa
voisine, Mme
Durand. Il
y a quelque
temps, une
dispute éclata
entre les
deux femmes
au sujet
de poulets
appartenant à
Mme Bernard.
Sa rivale,
au comble
de la
fureur, saisit
une bûche
et en asséna
un coup
terrible à
la propriétaire
des poulets.
La mégère
s'arma ensuite
d'un fusil
pour en menacer
le gendre
de sa
victime, qui
était intervenu.
15 jours
de prison
avec sursis
et 50
francs d'amende.
A Louvigny, une femme fut apportée en barque à Caen pour y subir une opération. Un affaissement s'est produit sur la voie de la ligne traversant le marais de Basseneville, que l'inondation a complètement immergée. Le train quittant Trouville-Deauville a 6 h. 38 se dirigeant sur Caen, a déraillé entre les stations de Brucourt Varaville et de Dozulé. La machine et cinq wagons sortirent des rails, causant des dégâts importants. Les voyageurs ont dû être transbordés. Il n'y a pas eu d'accident de personnes. (source : L’Indicateur de Bayeux) |
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1 LE HOME - La Plage à l'Heure du Bain. - LL. |
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VARAVILLE - Ancien Hôtel Lebastard. |
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Commentaires et
informations : Facebook -
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