1er Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 1

VASOUY

Canton de Honfleur

Les habitants de la commune de Vasouy sont appelés les  ...


25 Juillet 1831   -   L’ « Union »   -   La goélette anglaise l’« Union », capitaine John Mell, parlant de Quillebeuf sous la conduite du pilote-lamaneur Guillaume Homo, était mouillée sous Vasouy, au sud du Ratier, près de Honfleur. Ce capitaine, manifesta l'intention d'aller chercher des cailloux sur le banc du Ratier pour lester son navire. Ayant fait un voyage avec son canot, et voulant retourner chercher une seconde charge, son pilote lui fit observer avec raison qu'il y avait beaucoup de danger, vu le grand courant de l'eau, mais le capitaine, sans tenir compte de ces sages conseils, repartit avec quatre hommes de son équipage.

En revenant chargé et en accostant son bord, le choc qu'éprouva son canot le fit sombrer à l'instant, après que le capitaine se fut lancé à bord, mais ses quatre hommes n'eurent pas le même bonheur, et furent entraînés par le courant à plus d'un quart de lieue, se soutenant aux avirons emportés avec eux.

Leurs cris furent entendus par le bateau d'aide l' « Aimable Angélique », patron Auguste Lefebvre, à quelque distance de là, qui, au péril de sa vie, se jetant à la nage, parvient avec ses hommes d'équipage, le pilote-lamaneur Auguste Liétout, et trois hommes de l'équipage de la goélette la « Petite Augustine », capitaine Lelèze, à sauver les naufragés prêts à périr.

Leur dévouement et leur intrépidité furent au-dessus de tous les éloges. (  Le Journal de Honfleur )

 

Avril 1833    -    Un ouragan.   -    L'arrondissement de Pont-l'Evêque a été excessivement maltraité par l'ouragan du 15 février dernier. Il résulte des renseignements que M. le sous-préfet est parvenu à recueillir dans 84 communes, que 37 148 pieds d'arbres ont été abattus par la tempête. Les digues de la rivière Saint-Sauveur ont été fortement endommagées, et la mer a envahi, dans les communes de Vazouy et de Criquebeuf, des terrains qu'elle occupe encore, et qui probablement sont à jamais perdus pour l'agriculture. (Mémorial du Calvados)

 

Juillet 1849  -  Nouvelles Locales.   -  Jean Victor Nicolas Pascal Desprès, né à Branville, (Calvados) âgé de 30 ans, marié, demeurant à Villerville, où il fait profession de colporteur de cotonnades, de rubans et menues marchandises, les vend au détail lors des tournées qu'il fait dans les commues environnantes. Il dépose ses fonds chez le sieur Tribou, berger de M. Brunet, cultivateur à Vazouy.

Il y a une quinzaine de jours il partit de cette ferme emportant 100 fr. dans une ceinture sous sa chemise et 6 francs dans sa poche pour les modestes frais de son voyage. Il s'arrêta à  Pont-Audemer où il prit un frugal repas, en sortant du Bourg-Achard. il parla à un cantonnier auquel il dit qu'il venait à Rouen faire ses emplettes et continua sa route arrivé sur la commune de Petit-Couronne, vers 10 h. du soir en face du bois nommé le Chêne-Alleux, Desprès se trouva tout à coup en présence de quatre individus qui lui demandèrent son passeport, deux de ces hommes étaient en blouse, les deux autres en paletot, un des deux premiers portait un pantalon rouge. Il refusa de les satisfaire, aussitôt un de ces brigands tira un pistolet de sa poche, un second un poignard, les deux autres saisirent le pauvre colporteur par les bras, et lui intimèrent à le suivre dans le bois.

Quand ils y furent arrivés ils lui firent quitter ses vêlements, et n'y trouvant rien, ils ôtèrent sa chemise et découvrirent la ceinture contenant les 100 fr. Trois de ces voleurs le saisirent avec colère, il s'attendait à de mauvais traitements, lorsque le 4e dont la voix lui parut être celle d'une femme, s'écria : « Ah ! mon bon ami, je t'en prie, puisqu'il se soumet à tes volontés, ne le tue pas ». Alors ils prirent des cordes, lui bandèrent les yeux avec son mouchoir, le lièrent, les quatre membres écartés à quatre arbres de la forêt, par le cou à un cinquième et se retirèrent, l'un d'eux restant dix minutes auprès de lui avant de suivre les autres.

Lorsque Desprès ne les entendit plus, il se mit à crier mais personne ne vint à son secours, ce ne fut qu'après quatre heures de mortelles angoisses que ses gémissements furent entendus par des douaniers qui vinrent le détacher, mais ses membres étaient enflés par la pression des liens, on le porta à la gendarmerie de Couronne et de la à l'Hotel-Dieu de Rouen.

Une surveillance active est exercée partout, des instructions sont envoyées à toutes les brigades de gendarmerie, on n'a rien découvert encore, mais on espère qu'un pareil attentat ne restera pas impuni. (source Journal de Honfleur) 

 

Décembre 1854   -   On lit dans le Journal du Havre.   -   Lundi dernier, vers 7 heures du soir, le vent soufflant avec une violence extrême, la goélette « Jeune Élise », capitaine Delpierre, sortie de Caen pour Rouen, avec un chargement de diverses marchandises, a fait côte sous Vasouy, à 2 milles environ de notre port. L'équipage a pu se sauver. La marine s'occupe du déchargement de la cargaison. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Janvier 1857   -  Les obsèques.  -   Samedi 20 courant, ont eu lieu, à Vasouy, les obsèques de M. Charles de Nois, fils, mort en Orient, et dont le corps avait été rapporté, le jeudi précédent, pour être inhumé dans le caveau de sa famille.

Un grand nombre de personnes, tant de la ville que de la campagne, s’étaient empressées d’assister à cette funèbre cérémonie, et de témoigner ainsi de leur sympathie pour le défunt, et de la part qu’ils prenaient à la douleur de la famille si cruellement éprouvée.

Puisse cette manifestation toute spontanée apporter quelque consolation à cette noble et malheureuse mère, qui ne peut, du reste, trouver la force de résister à des coups si funestes et trop souvent répétés, que dans les sentiments religieux dont elle est animée. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Février 1858   -   Un vol.   -   Un vol d’une importance de 120 fr., tant en argent qu’en effets d’habillement, a été commis, le 29 janvier, au préjudice du sieur Londel (Victor), domestique au service de M. Piquet, demeurant à Vasouy.

L’auteur de ce vol est encore inconnu. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Septembre 1859   -  Un accident de chasse.   -    Lundi dernier, un accident terrible a failli coûter la vie à M. Floquet, fils, de Vasouy. Il était à la chasse et essayait de couper la retraite au gibier en courant, son pied s'accrocha dans une anfractuosité de terrain, et se voyant sur le point de tomber, M. Floquet jeta son fusil loin de lui. Par une fatalité malheureuse l'arme en tombant se retourna contre lui et le coup vint le frapper dans le côté droit.

Pendant deux jours, sa famille éplorée a eu les plus vives craintes pour sa vie ; nous sommes heureux d'apprendre que maintenant il est dans un état de convalescence satisfaisant et hors de tout danger. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Décembre 1867   -   L'éphéméride.   -   Nous voici arrivés aux jours les plus courts de l'année, ils décroîtront encore de 10 minutes le matin jusqu'au 28, mais le soir, ils croissent de 10 minutes, du 14 au 31 décembre.

L'année 1868, qui nous arrive à grands pas, n'aura que deux éclipses de soleil. La première, qui sera annulaire et en partie visible à Paris, aura lieu le 25 février, et la deuxième qui  sera totale  de soleil, mais invisible à Paris, arrivera le 17 août. Enfin, le 4 décembre, on verra le passage de la planète Mercure sur le disque du soleil. Le phénomène sera visible en partie à Paris.

 

Avril 1870   -   Fait divers.   -   Le 2 de ce mois, vers trois heures du soir, un incendie dont la cause est inconnue a éclaté en la commune de Vasouy, et consumé environ 4 hectares de bruyères et joncs marins, appartenant aux nommés Goulet, négociant, Herval et Rosalie Herval, propriétaires à Honfleur. 

 

Avril 1870   -   Fait divers.   -   Samedi dernier, vers midi, un nouvel incendie s'est déclaré dans un bois-taillis situé au-dessous du bois de sapins appartenant à M. Herval, sur le territoire de Vasouy. Environ 150 mètres carrés de taillis ont été la proie des flammes.  

 

Décembre 1873   -   Naufrage.   -  La goélette anglaise « John-Carie », qui était partie de Rouen avec un chargement de pommes de terre, en destination du Southampton s'est échouée sur le banc de Vasouy, entre Honfleur et Trouville, et a complètement coulé dans la nuit. On assure que l'équipage a pu se sauver dans son canot. La violence du vent n'est pas la seule cause de ce sinistre, la remorque qui retenait la goélette à l'arrière d'un remorqueur avait été larguée trop tôt ou avait filé.  

 

Avril 1878   -  Les drame de la mer.  -  La semaine dernière, un ouragan épouvantable s'est déchaîné sur les cotes et a fait chavirer un grand nombre de barques : le chiffre des victimes connu dépasse déjà 300.

 

Juin 1878   -  Les victimes de la mer.  -  Dimanche matin, la plate « St-Joseph » n° 135, a chassé sur son ancre par suite de la grosse mer et d'un veut très violent, et est allé faire côte sous Criqueboeuf. Une lame ayant enlevé un matelot et le mousse, le patron du bateau, le nommé Germain, s'est jeté courageusement à la mer et a pu réussir à sauver son mousse, le matelot a pu gagner seul la plage. Le lendemain, la mer étant moins grosse, le bateau a été renfloué et est entré à Honfleur, mais il a de très grosses avaries, perte d'agrès, mâts cassés et coque fortement endommagée. Cet accident est un véritable désastre pour le sieur Germain, qui n'avait que son bateau pour vivre. 

Lundi, l'après-midi, un malheur est arrivé à bord d'un crevettier de Honfleur, « Victorine-Emilienne », patron Friard. Amand Victor Friard, 19 ans, a été, en virant de bord, sous Vasouy, jeté à la mer par la grande écoute. Ce jeune homme, ne sachant pas nager, a coulé immédiatement, et son frère désolé n'a pu lui porter secours.  

 

Juin 1879   -  Le dénichage des oiseaux.  -  A cette époque de l'année, nous ne saurions trop engager MM. les instituteurs à rappeler aux enfants qu'il y a une loi qui interdit le dénichage des oiseaux. Ils éviteront ainsi à leurs élèves les pénalités qui pourraient les atteindre et rendront un véritable service à l'agriculture. 

 

Juillet 1879   -  Écoles primaires.  -  Les vacances des écoles primaires commenceront le 1er  août pour finir le 1er  septembre.

 

Août 1879   -  Accident de mer.  -  Le sieur Constant Perrel, âgé de 37 ans, né à Honfleur, le 2 novembre 1841, a été trouvé en mer, sous la côte de Vasouy, à environ 500 mètres de terre, et amené au port par le patron d'une barque de pêche de Berville, le sieur Lemonnier. Dans la journée du 15, Perrel avait demandé à des pêcheurs qui se trouvaient en mer, s'ils payaient la goutte. Ces pêcheurs lui ayant répondu qu'il pouvait venir, Perrel se dévêtit et se mit à nager vers le bateau, au bout de quelques instants il reprit le même chemin, mais les forces lui manquant, il ne put regagner la terre et les pêcheurs essayèrent inutilement de lui porter secours.

 

Août 1880  -  Sinistre maritime.  -  Dimanche matin, vers 5 heures, la goélette anglaise « Spray », s'échouait à quelque distance d'Honfleur, dans les parages de Vasouy, et l'équipage abandonnait le navire. Quelques heures après, à la mer montante renflouée sous l'effort du vent, elle allait à la dérive à travers la baie. Le bateau de sauvetage de Honfleur, patron Altazin, se porta à sa rencontre. Les hommes réussirent a monter à bord, mais à peine y étaient-ils que le navire commença à couler. Le patron Altazin leur lança des bouées qu'ils purent saisir au moment où la goélette sombrait. Le patron Altazin est déjà titulaire de nombreuses médailles. Voici les noms des marins qui l'accompagnaient : MM. Victor Legruec, Victor Germain, Auguste Pérnuit, Piquet, Pierre Louvt, Henri Strac, Amand Louvet, Hequet, pilote.  

 

Janvier 1889  -  Accident de voiture.  -  Lundi soir, la voiture faisant le service des voyageurs entre Honfleur et Trouville montait la côte de Vasouy. A l'intérieur se trouvaient deux dames et deux enfants, sur le siège, le cocher Prévost et deux voyageurs : MM. Carré, négociant à Honfleur, et Nicolas DidoL jardinier à Pennedepie. Tout à coup une voiture, n'ayant pas ses feux réglementaires, arriva en sens inverse. Le cheval alla s'intercaler entre les deux chevaux de la voiture de Trouville, brisant la flèche et le garde-crotte. Les voyageurs de l'extérieur furent projetés violemment sur la chaussée. Deux purent se relever sans aucun mal. Il n'en fut pas de même du sieur Didot, qui, au moment où l'accident s'était produit, avait reçu à la cuisse gauche une blessure produite par un débris du garde-crotte. La jambe gauche avait en outre été profondément éraflée. Le blessé fut immédiatement déposé dans  une autre voiture, sur un matelas, et  conduit en ville où des soins empressés lui furent prodigués. Ses blessures sont graves, mais ne peuvent donner aucune inquiétude. Les voyageurs de l'intérieur en ont été quittes pour la peur. La  voiture cause de l'accident appartenait et était conduite par le sieur Jules Bigot, 42 ans, épicier à Villerville. Ce dernier a reconnu être responsable de l'accident.

 

Mai 1891  -  Cadavre retrouvé.  -  Samedi, un cadavre a été trouvé sur la grève, à Vasouy, Il a été reconnu pour celui du sieur Léon Bunel, 38 ans, l'une des victimes de l'accident du canot le Courlis qui a sombré, la 12 avril, dans sa route pour le Havre.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1892  -  La foudre.  -  La semaine dernière, les époux Guilbert, dont le mari est âgé de 82 ans, propriétaires à Vasouy, montaient la rue des Capucins, à Honfleur, lorsqu'un coup de tonnerre effraya le cheval attelé à leur voiture. L'animal fit un écart et l'une des roues de la voiture heurta la borne qui protège la pompe située à l'encoignure des deux rues. Le choc fut si violent que la voiture fut renversée et brisée, le cheval continua son chemin avec l'avant-train, pendant que les époux Guilbert étaient projetés à terre, le mari sous la caisse de la voilure, Mme Guilbert sur la chaussée La dame Guilbert n'a reçu que des contusions légères, mais les blessures de son mari sont plus graves et on craint pour les suites. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1893  -  Tentative de suicide.  -  Une nommée Albertine Fournet, 40 ans, domestique au service du sieur Bennetot, propriétaire à Vasouy, avait disparu depuis quelques jours. Elle avait erré dans les environs et s'était  rendue à Trouville où elle a tenté de se noyer, puis était revenue à Honfleur où mercredi soir elle s'est jetée à l'eau. Elle en a été retirée saine et sauve par le jeune Jean Coupin, âgé de 15 ans, qui venait de manger. 

Interrogée sur les motifs qui l'avaient poussée au suicide, la fille Fournet, dont l'intelligence paraît bornée, a déclaré que, le sieur Bennetot devant quitter le pays, elle allait se trouver sans ouvrage, elle avait résolu de mettre fin à ses jours.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1895  -  Pris sous un éboulement.   -  Vendredi, à Vasouy, au lieu dit la Croix-de-Pierre, des ouvriers charpentiers au service du sieur Fourré, de Honfleur, s'étaient, pour prendre leurs repas du midi, mis à l'abri du vent sous la falaise. Au moment où ils allaient retourner à leur travail, un éboulement de terre se produisit au-dessus d'eux.  Le sieur Eugène Lelièvre  bousculé par les terres déplacées, alla rouler à quelques pas et fut couvert, presque jusqu'au cou, d'une couche de terre de près de cinquante centimètres d'épaisseur. On le dégagea, rapidement. Son état n'est pas grave. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1897  -  Dans un lavoir.  -  On a retiré du lavoir communal de Vasouy la veuve Ameline, 57 ans, cultivatrice à Beuvillers. Grâce aux soins qui lui furent prodigués, la noyée reprenait bientôt connaissance et déclarait ne pas se rappeler comment elle était tombée dans le lavoir. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1897  -  Cadavre retrouvé.  -  Le corps de Joseph Boulait, 53 ans, patron du flondrier chaviré le 22 mai sous Vasouy, a été trouvé en Seine, par Victor Pillon, patron de « l'Eugénie », qui l'a ramené à Honfleur. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1899   -  Échouage de la « Ville-de-Cherbourg ».   -    Le steamer français « Ville-de-Cherbourg », de la maison Postel et fils, de Cherbourg, affecté au service entre le Havre et Honfleur, pendant les fêtes de la Pentecôte, s'est échoué, la mer baissant, sur un banc de sable, en face de Vasouy. 

Les quelques passagers qu'il avait à bord ont été embarqués sur un bateau pêcheur et conduits à Honfleur. 

Au retour du flux, le steamer, qui n'avait aucune avarie, a pu regagner le Havre. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1900   -   Une vierge volée.  -  Dans un arbre vénéré de la commune de Vasouy, près Honfleur, se trouvait une Vierge en vieux Rouen devant laquelle les habitants ne manquaient jamais de se signer en passant.

Un beau matin, on s'aperçut qu'elle avait disparu. Pendant que certaines bonnes âmes se demandaient si leur sainte Vierge n'était pas allée rendre visite à celle de Tilly, les gendarmes la découvrirent chez le sieur Pigache, brocanteur à Deauville, qui l'avait achetée 11 fr, à Jean-Marie Lefeuvre, âgé de 44 ans, ouvrier couvreur, qui a été condamné à un mois de prison. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1901   -   Effets de l’orage.  -   L'orage qui a éclaté sur notre région, vendredi la nuit, a occasionné de graves dégâts. A Honfleur et environs, la foudre est tombée sur plusieurs points : à Honfleur, la foudre est tombée sur l'hospice et a déterminé un commencement d'incendie ; à Clarbec, deux vaches réfugiées sous un arbre ont été tuées par la foudre ; à Vasouy, une jument a eu le même sort ; à Saint-Gatien, elle a tué une vache ; à Pennedepie, un cheval a été foudroyé. A Flers-de-l'Orne, le tonnerre a mis le feu à la minoterie, 50 ouvriers sont sans travail.

Dans la Seine-Inférieure et l'Eure, l'orage a aussi sévi avec violence. A Paris, par suite de l'orage, la circulation a été interrompue sur plusieurs points. Dans la banlieue, deux chevaux ont été foudroyés par la foudre.

— A Largentière (Ardèche), un vieillard de 71 ans a été tué par le tonnerre.

— A Cuptat (Creuse), le sieur Carrerou a été foudroyé avec une vache qu'il ramenait.

— A Saulieu (Côte-d'Or), un cultivateur, le sieur Émile Gaumont, ayant, pendant un orage, commis l'imprudence de se mettre à l'abri sous un chêne avec sa femme et un de ses  ouvriers, a été foudroyé.

L'état de sa femme est désespéré. Quant au domestique, il a eu les deux jambes paralysées.

— A Précigné (Sarthe), un enfant de 9 ans a été foudroyé en ramenant des bestiaux dans les champs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1901   -   Accidents de voiture.  -  La voiture du sieur Debleds, à Honfleur, qui se rendait du côté de Trouville, a rencontré au tournant qui se trouve entre la Croix-de-Pierre et le Vieux-Manoir, à Vasouy, venant en sens inverse, la voiture de la dame Gilles, demeurant à Barneville.

Les deux voitures se sont heurtées et le choc a renversé celle de la dame Gilles dans laquelle se trouvait la propriétaire. Celle-ci a été blessée dans sa chute et se plaint de douleurs internes.

— Au cours d'une promenade que la dame Toubon, tenant un café à Falaise, faisait en voiture avec ses enfants, à Villy, le cheval prit peur et, par suite d'un brusque écart, s'engagea sur un des talus de la route, ce qui fit verser la voiture. La dame Toubon, qui était tombée sous les pieds du cheval, a eu un bras luxé. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1903  -  Accident mortel.   -   Le sieur Domblides, âgé de 34 ans, mercier à Honfleur, revenait de Trouville à bicyclette avec le sieur Fleury, représentant de commerce, quand, à Vasouy, à un tournant, il fut croisé par un grand break attelé de deux chevaux et appartenant au sieur Nicolas, de Deauville. Comme le conducteur tenait sa gauche, au lieu de sa droite, le sieur Domblides, se trouvant pris entre le véhicule et le haut bord de la route, n'eut pas le temps de sauter à terre.

La pédale de sa machine fut heurtée par la roue d'avant du break et elle pivota sur place si violemment que le malheureux alla se briser la tête sur la caisse du véhicule. Le sieur Fleury aurait interpellé le cocher qui, de mauvaise grâce et après des menaces, aurait consenti à l'aider et à relever le blessé, mortellement atteint.

Le sieur Domblides a succombé, quelques heures après, à la suite d'une hémorragie cérébrale. Il laisse une veuve et une petite fille de 7 ans. Une enquête est ouverte pour établir les responsabilités.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1920   -   L’enfant égaré.   -   Un enfant de huit ans a été trouvé sur la plage de Vassouy, canton d’Honfleur. Le pauvre enfant a dit s’appeler Maurice Hautte, mais n'a pu fournir aucun renseignement sur le domicile de ses parents. Confié à l'hospice, il fut réclamé le lendemain par sa  famille, habitant Equainville. 

C'est en jouant avec des camarades qu’il  s'égara et vint sur Vassouy, où il fut trouvé. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923   -  Le feu.   -   Un violent incendie a détruit, à Vasouy, canton de Honfleur, deux importants bâtiments à M. Fernand Houssaye. Les récoltes et plusieurs bestiaux ont été la proie des flammes.

Les dégâts sont importants. Il y a assurance pour une partie seulement. On croit que ce sinistre est dû à la malveillance. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1923   -  Grave accident de voiture.   -    Mme Marescot, fermière à Pennedepie, qui revenait d'Honfleur, en voiture, avait pris en cours de route M. Gustave Gouley, de Honfleur, qui allait à Villerville. En arrivant à Vasouy, une collision s'est produite entre un attelage arrêté et la voiture de Mme Marescot. Celle-ci et M. Gouley furent projetés sur la route et allèrent buter contre un mur.

Mme Marescot fut relevée avec deux côtes enfoncées. Quant à M. Gouley, grièvement blessé à la tête, il est mort quelques jours après des suites de ses blessures. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1928   -   Le bœuf sur la falaise.   -   Jeudi dernier, M. Alfred Gilles, cultivateur à Vasouy, canton de Honfleur, constatait qu'un de ses bœufs, au pâturage, s'était tué en tombant du  haut de la falaise sur la grève.

Il éprouve, de ce fait, un préjudice de 3 000 francs. On croit que l'animal aura été effrayé par la présence de personnes qui s'étaient introduites dans le pré.  

 

Septembre 1937  -  Trois blessés dans une collision.  -  Près de Vasouy, une collision s'est produite, dans un tournant dangereux entre les automobiles de MM. Buss, du Havre, et Stuart, de Paris. L'accident a fait trois blessées d'une part, une demoiselle Rika, Golfarb, qui se trouvait, dans la voiture de M. Buss ; d'autre part, Mme Stuart et l'une des ses amies, Mme Lafont, Toutes trois ont été atteintes aux jambes. 

Les deux automobiles ont subi d'importants dégâts.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1938 - Une belle manifestation de sympathie. -  Une très belle manifestation d'amitié et de reconnaissance a eu lieu, hier, en l'honneur de M. Laurent Mautor, maire de Pennedepie depuis vingt-six ans ; Georges Vincent, maire de Vasouy depuis vingt-huit ans, et M. l'abbé Robert Rousée, curé de Pennedepie, desservant de Vasouy depuis vingt-cinq ans.

Elle commença le matin par une messe solennelle, célébrée en l'église de Pennedepie par M. l'abbé Rousée, en présence d'une foule considérable, au premier rang de laquelle on remarquait la présence de M. Duchesne-Fournet, député, qui était entouré des deux jubilaires.

Au cours de l'office, le doyen de Honfleur, dans un très beau discours, traça les différentes étapes de la vie sacerdotale de M. le Curé de Pennedepie, prêtre aux initiatives heureuses, loua les paroissiens de Pennedepie et de Vasouy de leur fidélité aux traditions chrétiennes et présenta les vœux de tous au vénéré jubilaire.

A l'issue de l'office, M. Mautor, au nom des paroissiens de Pennedepie-Vasouy, remercia M. l'abbé Rousée de tout ce qu'il a fait pour eux et leur église depuis vingt-cinq ans qu'il préside spirituellement aux destinées des deux communes-sœurs et lui remit de fort jolis souvenirs.

Des manifestations eurent lieu ensuite aux mairies de Pennedepie et Vasouy.

A Pennedepie, M. Lebey, adjoint, se fit l'interprète des habitants de la commune pour féliciter M. Mautor et lui remettre un souvenir.

A Vasouy, M. Bourgeois, adjoint, parla et agit dans le même sens à l'égard de M. Vincent.

Un banquet de cent vingt couverts réunit ensuite à l'hôtel de la Roche-Vasouy les jubilaires et leurs convives, sous la présidence de M. Duchesne-Fournet. Au dessert, des toasts furent portés par M. Duchesne, maire de Honfleur, au nom des maires du canton et de la ville de Honfleur ; M. Albert-Emile Sorel, au nom de la S ociété du Vieux-Honfleur, qu'il préside ; l'abbé Montreuil,  chapelain de Notre-Dame-de-Grâce, au nom des prêtres du doyenné et des prêtres amis ; M. Jules Deshayes, président du Conseil d'arrondissement de Lisieux ; M. Debeyre, conseiller général ;  MM. Duchesne-Fournet, député et le duc d'Harcourt, sénateur.

M. Mautor, en son nom personnel et au nom de M. Vincent, remercia en termes émus, ainsi que M. l'abbé Rousée.

Un salut solennel en l'église de Pennedepie clôtura cette manifestation. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1938 - Le mouvement de la population dans le Calvados. - Pendant le premier trimestre 1938, il y a eu dans le Calvados : 1 958 naissances contre 1 865 dans la même période de 1937.

On a enregistré 1 983 décès contre 1 992 en 1937 : 523 mariages contre 502 ; 55 divorces contre 60.

L'excédent des décès est ainsi passé de 127 à 25 dans les deux périodes. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1942   -   Fait divers.   -    Dans la nuit, deux bœufs au pâturage, à Vasouy, appartenant à M. Esnault-Pelterie, Clos de la Michaudière, ont disparu d'un herbage. Préjudice : 25 000 francs, qui ne doivent pas être perdus pour tout le monde.  

 

Juillet 1943   -   Fait divers.   -   Un bûcheron travaillant en forêt du Breuil, sur Vasouy, aperçut de la fumée s'élevant du sol en maints endroits : la surface du sol, constituée d'une véritable tourbe de bois et de feuilles sèches, de 20 cm d'épaisseur, était en feu. Le propriétaire, M. de Laubespin, fit aussitôt creuser de petits fossés emplis d'eau à la périphérie des surfaces embrasées, seul moyen d'éviter la propagation. Il ne pouvait, en effet, être question d'éteindre le feu qui s'étendait sur 5 à 6 hectares. Le dommage et sérieux, le feu ayant détruit les racines des pins. L'origine de l'incendie serait accidentelle.  

 

Mars 1947  -  Kamarade !     Un prisonnier boche qui s’était évadé d’une ferme de Formentin, a été arrêté à Vasouy par M. Marescot. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1947  -  Une villa cambriolée.  -  Des inconnus ont pénétré à Vasouy, dans la villa « Les Bruyères », actuellement inhabitée, appartenant à M. Buzelet, industriel à Paris. L’opération aurait eu lieu au cours de la deuxième quinzaine du mois dernier.

Après avoir minutieusement fouillé toutes les pièces, les monte-en-l’air ont emporté des objets de valeur, de l’argenterie, des vêtements et des couvertures. Le montant du vol est évalué à un million. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Un incendie ravage 20 hectares de bois.  -   Un violent incendie s'est déclaré à Vasouy dans le bois du Breuil appartement à M. le marquis de Laubespin. Avec l'aide des habitants de la localité, les pompiers de Honfleur, Trouville-Deauville et de Pont-l'Évêque ont lutté contre le fléau qui a ravagé durant quatre jours une vingtaine d'hectares de bois taillis. (Source  : Le Bonhomme Libre)

VASOUY  -  Le vieux Manoir de Vasouy

Commentaires et informations : Facebook @