Mai
1901 - Enfant dans l’eau bouillante.
- Le jeune
Pigault, 5 ans, dont le père est cultivateur à Vassy, est tombé dans
un chaudron d'eau bouillante et s'est affreusement brûlé. Son état
est assez alarmant. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Renversée par une bicyclette.
- Le
sieur Louis Gallier, propriétaire à Vassy, a renversé dans la rue,
avec sa bicyclette qu'il conduisait à une vive allure, la femme
Angélique Avenel, 70 ans.
La
pauvre femme a été blessée à la tête, à la poitrine et aux
côtés. Le sieur Gallier, par suite du choc, ramassa une pelle, mais,
se relevant aussitôt, il fila au plus vite sans s'inquiéter de la
blessée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1901 - Victime de son dévouement.
- La
voiture du sieur Fabien, charcutier à Condé-sur-Noireau, et celle du
sieur Armand Sonnet, cultivateur à Vassy, chargée d'un pressoir
démonté, étaient arrêtées l'une derrière l'autre devant un
restaurant de cette dernière localité.
Un
banneau venant à passer, l'attelage du sieur Sonnet voulut le suivre,
mais il accrocha le véhicule du sieur Fabien, dont le cheval allait
s'emballer si le sieur Constant Ferrant, charpentier à
Saint-Vigor-des-Mézerets, ne s'était jeté à la tête de l'animal.
Mais
Ferrant fût pris entre les deux voitures, et celle du sieur Fabien
culbuta sur lui. Quand on put dégager le malheureux, on constata qu'il
avait les deux hanches démises. Son état est assez satisfaisant.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1902 -
Incendie.
- Un corps de
bâtiment servant d'habitation et appartenant à M. Prosper Villeroy,
propriétaire à Vassy, et Maugis, propriétaire a Montchauvet, a été
entièrement détruit par le feu, lundi dernier.
Janvier
1903 -
Tremblement de terre.
-
La semaine
dernière, dans la matinée de mercredi, un tremblement de terre , qui a
duré quatre secondes environ, a été vivement ressenti à Vassy,
Bernières-le-Patry et dans les environs.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1903 - Collision de voitures.
-
L'omnibus du correspondant du chemin de fer, à Vassy, en
revenant, le soir, de la gare de Montsecret, a été heurté par la
voiture de la dame Leconte, meunière à Clairefougères.
Le
choc fut très violent et l'omnibus versa, les voyageurs s'en sont
tirés indemnes, mais le conducteur, le sieur Lecarpentier, s'est
fracturé une épaule. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1903 - Fillettes mordues par un chien enragé. -
Le chien du sieur Jules Thierry, journalier à Vassy, a
mordu à une main la jeune Marie Madelaine, âgée de 13 ans, dont le
père est cultivateur même commune.
La
jeune Marie Thierry, 12 ans, qui se trouvait près d'elle, prit le chien
par le collier et lui introduisit la main dans la gueule pour lui faire
lâcher prise, à son tour, elle fut mordue, mais très légèrement. Le
sieur Thierry abattit son chien d'un coup de fusil.
L'autopsie
de l'animal a établi qu'il était enragé. La jeune Madelaine a été
conduite à Paris, à l'institut Pasteur.
—
Plusieurs chiens et une truie ont été mordus, à Sept-Frères, près
Saint-Sever, par un chien appartenant au sieur J. Gauquelin, à Aubusson
(Orne). L'animal a été abattu et reconnu atteint de la rage. Tous les
chiens mordus ont été également abattus. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1904 - Accident de voiture.
- Le
sieur Émile Piel, 31 ans, journalier à Montsecret, passait en voiture
à une vitesse exagérée dans le bourg de Vassy (Calvados). A ce
moment, le nommé Levergeois, 25 ans, domestique chez le sieur Ernest
Gasnier, entrepreneur de messageries à Vassy, conduisait deux chevaux
à l'abreuvoir et était monté sur l'un d'eux. La voiture de Piel
atteignit en passant le cheval de gauche, de telle façon que le
brancard entra profondément dans la matrice de l'animal.
Piel
dut reculer son attelage pour dégager le brancard, après quoi il
continua son chemin sans plus s'occuper de l'accident qu'il venait de
causer. Le cheval, qui valait environ 1 000 francs, put rentrer à
l'écurie, mais deux heures plus tard il succombait. Une enquête est
ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Cour d’Assises. - Agression
et vol. - Isidore Brisset, 19 ans, vagabond, quatre fois condamné
déjà pour vol, a assailli la dame Voivenel, 70 ans, sur la route de
Vire à Vassy, en janvier dernier. Il l'a frappée du poing au visage,
lui a cassé le poignet et lui a arraché son porte-monnaie, contenant 6
francs.
La
cour l'a condamne à 5 ans de travaux forcés. Défenseur : Me
Alexandre. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Tombée d’une meule.
- La dame
Léon Lemarchand, 30 ans, demeurant à Vassy, voulait descendre d'une
meule de foin sur laquelle elle était montée ; mais l'échelle
glissa et la pauvre femme fit une chute de cinq mètres, se blessant
gravement au ventre et se cassant plusieurs côtes. Elle a trois
enfants, dont
un de deux mois. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Morts subites. -
En fauchant de l'avoine, à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise,
le sieur Félix Leblanc, 50 ans, journalier à Mesnil-Villement, a été
frappé d'une congestion.
On l'a trouvé mort, la face contre terre.
Ce
malheureux était épileptique et s'adonnait fréquemment à la
boisson.
—
Sur le chemin de la mare, à Vassy, on a trouvé le cadavre d'un
vieillard de 82 ans, le
sieur Louis Prunier, qui habitait le bourg. La mort était due à une
congestion. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Incendies importants.
- Un incendie d'une extrême violence s'est déclaré
mardi dans une ferme de Bois-Rouvel, à Vassy, exploitée par le sieur
Vardon et appartenant à M. Veniard, notaire honoraire à Domfront. Sept
vaches et un poulain ont péri dans les flammes. Pertes, 22 000 fr.
Assuré.
—
A Cambes, près Caen, le feu a dévoré un bâtiment de 70
mètres de longueur, dépendant de la ferme exploitée par le sieur
Lemarignier et appartenant à M. Nicolle, maire de Mathieu. 10 000 kilos
de foin ont été consumés. Déjà, l'an dernier, la foudre était
tombée sur ce bâtiment qui avait été brûlé entièrement. Sa
reconstruction datait de huit mois à peine. Pertes, 15 000 fr. Assuré.
—
A Bray-la-Campagne, près Bretteville-sur-Laize, sur la
propriété du baron des Rotours, un incendie a détruit complètement
plusieurs meules mesurant ensemble 85 mètres et contenant 10 200 gerbes
de blé et 7 000 gerbes d'avoine. Pertes, 20 000 fr. Assuré.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1904 -
Tombés de voiture. -
Le sieur
Armand Blais, 26 ans, cultivateur à la Tisardière, près Vassy, et
Armand Madelaine, 25 ans, du village de la Torcherie, allaient à Aunay,
montés dans un banneau et se tenant debout contre l'arrière. Le cheval
fit un écart,
et
les deux hommes furent précipités à la renverse sur la route. Le
sieur Madelaine a des contusions internes ; son état est grave. Son
compagnon, le sieur Blais, a le poignet cassé. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Mendiant blessé. -
Un mendiant,
Jean Dufay, 78 ans, originaire de l'Orne, avait demandé, un soir,
l'hospitalité à la veuve Roger, propriétaire à Vassy, qui
l'envoya coucher dans le grenier à foin.
Le
lendemain matin, au moment de descendre, Dufay, ayant perdu
l'équilibre, tomba d'une hauteur de trois mètres sur l'aire de la
grange et se contusionna gravement la hanche. On l'a transporté à
l'hospice où il devra garder un repos de trois semaines au moins.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1905 - Un Meurtre. - Le mardi 11,
découverte d'un meurtre. L'arme du crime est... une brouette ! Après
avoir assommé sa victime, l'assassin a roulé la brouette sur sa gorge
et est monté dessus.
Décembre
1905 -
Brûlée vive. -
Une pauvre
vieille fille de 72 ans, Marie Anne surnommée Marie Collin, habitait
seule, une maison du village de la Tirelière, à Vassy. L'autre
jour, des voisins, apercevant de la fumée sortir de cette maison, y
pénétrèrent, et ils trouvèrent la malheureuse assise sur le foyer de
sa cheminée, les vêtements en feu. La pauvre vieille avait toute la
partie supérieure du corps brûlée, elle a succombé quelques heures
plus tard.
Elle
vivait dans une profonde misère et s'adonnait à la boisson.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1907 -
L'impôt sur le
revenu.
-
Contrairement à ce qui avait été annoncé officiellement, ce
n'est pas au conseil des ministres de samedi que le gouvernement
délibérera sur le projet d'impôt sur le revenu qu'a
préparé M. Caillaux.
Il
est très probable, d'ailleurs, que les ministres ne se réuniront pas
samedi et que le prochain conseil n'aura lieu que la semaine prochaine.
D'autre
part, M. Caillaux a demandé à ses collègues de lui réservé une
séance toute entière du conseil des ministres pour l'examen de son
projet. Et le gouvernement a, au préalable, une série de questions à
régler, qui l'obligeront à ajourner sa délibération sur le travail
de M. Caillaux. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1907 -
L'impôt sur les
Bicyclettes.
-
L'article 3 de la loi du
17 avril 1906 a transformé la taxe sur les vélocipèdes en impôt
indirect. Complétant ces dispositions, l'article 23 de la loi de
finances du 30 janvier 1907, a décidé que la perception de cet impôt
serait assurée par l'apposition sur les machines de plaques
renouvelables annuellement et dont le prix est fixé à 3 fr. par
plaque pour les vélocipèdes ordinaires et à 12 francs par place pour
les motocycles.
L'administration
des contributions indirectes, chargée de l'exécution de ces
prescriptions et de la vente des plaques au public, informe les
détenteurs de vélocipèdes qu'ils sont tenus de munir
immédiatement (au plus tard pour le 1er mars 1907) leurs appareils de
nouvelles plaques de contrôle modèle 1907, et qu'ils pourront s'en
procurer en faisant connaître leur nom et leur adresse dans l'un
des bureaux désignés. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1907 -
Lâche agression. -
M. Victor Busnol,
âgé de 35 ans, cultivateur à Rully, au hameau de Launay, revenait
vendredi soir de Condé en voiture. Arrivé près de Vassy, à
huit heures un quart, il fut attaqué par trois individus. L'un
arrêta le cheval et les deux autres sautèrent dans la voiture et
firent basculer M. Busnot par dessus le côté droit du véhicule.
M.
Busnot fut retrouvé sur la route vers une heure du matin, ne portant
aucune blessure et ayant encore son porte-monnaie contenant une somme de
65 fr.
Le
lendemain matin, M. Bellenger, menuisier au village du Vivier, retrouva
la voiture et le cheval sur la route de la Chapelle-Engerbold.
Une
enquête est ouverte,
malheureusement M. Busnot n'ayant pas eu le temps de voir ses
agresseurs, n'a pu donner d'eux aucun signalement. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1914 - Chiens
attelés. -
Les gendarmes de Vassy ayant rencontré une roulotte
attelée de deux chiens d'assez forte taille, dressèrent
procès-verbal, au propriétaire de cet attelage, Bertot Jules, 51
ans, marchand ambulant.
Janvier
1916 -
Brûlée vive. -
En
venant offrir un calendrier chez M. Hardy, capitaine en retraite, à
Vassy, le fadeur Fernand Groult trouva la bonne de ce dernier, la veuve
Pringault, 60 ans, tombée dans la cheminée, la tête sur des charbons
qui achevaient de se consumer. Il la retira aussitôt du feu et prévint
les voisins, qui lui donnèrent les premiers soins. Son état est grave.
On suppose que la veuve Pringault a été prise d'un étourdissement, en
se chauffant près de la cheminée.
Mai
1916 -
Découverte d'un cadavre.
- Mme Soinard,
cultivatrice à Vassy, hameau de la Meslière, rentrant du
marché, aperçut dans son herbage, à 50 mètres du chemin longeant sa
propriété, le corps d'une femme appuyée sur la clôture. Elle la
reconnut aussitôt pour être celui de sa voisine, la veuve Victoire
Boulet, qui venait de mourir. Près du corps de la pauvre vieille se
trouvaient un parapluie et une bouteille de lait. La défunte, âgée
de 70 ans, vivait seule. C'est en venant, comme d'ordinaire,
chercher son lait chez la dame Soinard, qu'elle a succombé à une
crise cardiaque. Les constatations d'usage ont été faites par le
docteur Germond de Vassy.
Septembre
1918
- Mort pour la
France.
-
M. l'abbé
Maurice
Marie,
vicaire
de Vassy,
vient
de tomber
au Champ
d'honneur.
C'est
le troisième
vicaire
de Vassy
qui est
tué
à l'ennemi.
Que sa
famille
agrée
nos condoléances.
Mars
1920 -
Un meurtre à Vassy. - A la suite d'une discussion avec sa patronne, Mme veuve
Restout, 42 ans, cultivatrice à Vassy, Léon Désert, 50 ans, qui
était ivre, l'a tuée d'un coup de fusil.
Son
crime accompli, Désert chargea sa victime sur ses épaules et l'emporta
chez lui. Les gendarmes, prévenus, arrivèrent en toute hâte, mais,
sachant le meurtrier armé et dangereux, ils cernèrent la maison et,
quand il sortit, l'appréhendèrent. Une lutte assez vive s'engagea
entre eux et Désert, qu'ils ne parvinrent à maîtriser qu'au prix des
plus grands efforts.
Les
renseignements recueillis sur l'assassin le montrent comme étant d'un
caractère plutôt doux quand il est à jeun mais il devient fou quand
il a bu. Dès qu'il fut dégrisé, il manifesta les plus profonds
regrets de son acte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1920 -
Meurtrier de sa maîtresse.
- En septembre 1914, un mois à peine après le départ
de son mari, tué depuis à l'ennemi, la veuve Retout, cultivatrice à
Vassy, devint
la maîtresse de son domestique, Désiré Désert, 30 ans. Le faux
ménage allait plutôt mal. Des scènes fréquentes se produisaient
entre les deux amants et quand ils étaient ivres, ce qui arrivait
souvent, ils se battaient.
Le
5 mars dernier, Désert chercha à s'embaucher chez un voisin, M.
Thomasse, qui refusa de l'employer. Il se rendit alors à Pontécoulant,
où il passa sa journée à boire. Le soir, en rentrant chez sa
maîtresse, il eut une violente discussion avec elle. Peu après, M.
Thomasse entendit deux détonations. S'étant approché, il vit la femme
Retout étendue à terre, à l'angle de la maison. Désert lui raconta,
cyniquement ce qui venait de se passer. La veuve Retout avait été
tuée sur le coup. Désert a déjà subi deux condamnations, pour vol.
Le jury rend un verdict affirmatif, et Désert est condamné aux travaux
forcés à perpétuité. —
Défenseur : Me Dubourg.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
Jeux dangereux.
-
M.
Marius Mézières, employé aux Hauts-Fourneaux, boulevard Leroy, à
Caen, a porté plainte contre son voisin, M. Loison, qui, sous prétexte
d'essayer un fusil, a tiré un coup de feu et a traversé de deux,
plombs le veston du fils Mézières. Heureusement qu'il n'y a eu que
cela.
—
En jouant avec un fusil de chasse, le jeune Arthur Dujardin. habitant le
village de la Pesnière, près Vassy, a blessé mortellement M. Alfred
Madelaine, ancien restaurateur, à Condé-sur-Noireau. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1921 -
Imprudence d’enfant.
- Le jeune Dujardin, 14 ans, qui, en s'amusant avec un
fusil qu'il ne croyait pas chargé, tua M. Alfred Madeleine, cultivateur
à Vassy, vient d'être acquitté par le Tribunal pour enfants, de Vire,
comme ayant agi sans discernement. Il a été remis à sa mère.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1922 -
Un triste sire.
- Une
fillette de 15 ans, Jeanne Moulin, à Vassy, était à promener sa sœur,
dans une voiture d'enfant, sur la route de St-Vigor-des-Mezèrets. Près
du cimetière de Vassy, elle fut accostée par un individu, qui lui tint
des propos odieux.
Le
satyre passa ensuite à des actes, sans toutefois toucher à la jeune
fille. Celle-ci s'enfuit pendant que l'individu regagnait son automobile
et reprenait la route.
On
recherche ce satyre qui, dans la journée, s'était déjà livré à des
actes semblables. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1922 -
Un désespéré.
- Un vagabond, Jean-Baptiste Godet, 73 ans, qui mendiait dans la
région de Vassy, a été trouvé pendu à un chêne. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1922 -
Les bouilleurs tracassés.
- M.
Henri Turgot, bouilleur de cru à Vassy, a été condamne, par le
Tribunal de Vire, à des amendes dont le total s'élève à 2 480 fr.,
pour n'avoir pas inscrit sur le registre des contributions la nature et
la quantité des matières, mises dans l’alambic, ainsi que la date du
commencement et de la fin du chargement de l'appareil.
Le
Tribunal a aussi ordonné la confiscation de l'alambic et des 40 litres
d'alcool pur, estimés 500 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1922 -
Écrasé sous une voiture.
- Un
journalier de Vassy, M. Prosper Thorigny chargeait du foin avec son
patron. Pour faire avancer la voiture, il prit le cheval par la bride.
Un peu vif, l'animal donna un coup de tête, qui fit tomber Thorigny,
juste comme la voiture démarrait. Le malheureux fut écrasé sous les
roues. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1922
-
Incendie.
-
Le
29 octobre,
vers 22
heures, à
Vassy, Grande
Rue, au
rez-de-chaussée d'une
maison occupée
par Mlle
Turgot, rentière.
Une chaufferette
a communiqué
le feu
au mobilier
qui a
été presque
entièrement consumé
et c‘est grâce
à la
promptitude des
secours que
l'immeuble
n'a pas
été détruit.
Vivement, émotionné
par cet
incendie, Mlle
Turgot qui
était malade,
est
décédée le
31octobre
Mars
1923 -
Noyade. -
On a trouvé noyé dans un puits, à Vassy, le cadavre de M.
Auguste Lefrançois, 57 ans, charpentier. On suppose que le malheureux
est tombé dans le puits en tirant de l'eau. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1924
-
Les élections.
-
Au
scrutin de ballottage qui a eu lieu à Vassy dimanche dernier, M.
le Dr Germont a obtenu 182 voix sur 318 votants et M. Boutroy 97
voix.
MM.
Angot et Oblin se sont désistés en faveur de M. le Dr Germont.
Le
Conseil municipal étant au complet l'élection du maire aura lieu tout
prochainement .
(Source : Ouest-éclair)
Janvier
1924 - A la Cour d’Assises.
- Un
drame sanglant à Vassy.
- La
deuxième affaire, la plus grave de la session, amène devant la Cour,
trois accusés : Victor Bénard, 25 ans, domestique de ferme à Vassy et
ses deux patronnes, la fille Laurent Elise, 27 ans et la femme Laurent,
48 ans, cultivatrices à Vassy. Tous les trois sont accusés de coups
mortels et de complicité.
Le
dimanche 19 août 1923, un domestique de Vassy le nommé Bouvier,
s'était rendu à la fête patronale du bourg de la Rogne où il
s'enivra. Lorsque le lendemain son patron alla dans sa chambre, il le
trouva tout ensanglanté et dans un état désespéré. On le fit
transporter à l'hôpital de Vire où il mourut peu après sans avoir pu
s'expliquer sur l'origine de
ses blessures. L'autopsie révéla une fracture du maxillaire inférieur
et une fracture de la base du crâne. Cette dernière avait déterminé
la mort.
Après
l'enquête qui n'avait donné aucun résultat l'affaire aurait sans
doute été classée si un témoignage capital n'était intervenu. Le
jeune André Levergeois, âgé de 12 ans, avait vu le domestique Bouvier
le soir du 19 août vers 7 heures, couché à l'entrée d'un herbage à
peu de distance de la maison des époux Laurent. La femme Laurent et sa
fille Elise étaient debout auprès de lui et faisaient des gestes pour
appeler leur domestique Bénard, qui les rejoignit quelques instants
après. Ce dernier prit la précaution d'enlever son veston et se mit à
frapper Bouvier à coups de poing sur la tête. A un moment il le
souleva puis le laissa retomber à terre.
La
victime ne semblait opposer aucune résistance, probablement en raison
de son état d'ivresse. Effrayé, le jeune Levergeois s'enfuit et ne vit
pas la fin de cette horrible scène de brutalité.
Bénard
reconnaît seulement avoir donné des gifles à la victime, mais un
témoin affirme l'avoir vu porter à Bouvier un grand coup de pied à la
mâchoire. La fille Elise Laurent, qui était chaussée de sabots,
reconnaît lui avoir porté deux coups de pied dans les reins. La femme
Laurent nie toute participation à la scène, et prétend même qu'elle
n'était pas à ce moment avec sa fille et Bénard. Ses dénégations
sont démenties par plusieurs témoignages. Elle avait d'ailleurs,
antérieurement, manifesté son ressentiment contre Bouvier à qui elle
reprochait d'avoir eu des relations avec sa fille et de l'avoir rendue
mère.
Les
renseignements recueillis sur les accusés ne leur sont pas favorables.
Bénard n' a jamais été condamné, mais ayant été admis après la
guerre comme agent de police au Havre, il fut congédié à cause de sa
mauvaise conduite. Il entretenait des relations intimes avec la fille
Laurent et il est possible qu'il ait cédé facilement aux injonctions
de la femme Laurent, en raison des sentiments de jalousie qu'il
nourrissait à l'égard de Bouvier. Bien que n'ayant jamais encouru de
condamnations, la femme Laurent a une réputation des plus mauvaises au
point de vue de la probité et passe pour être d'un caractère
méchant.
Me
Dichard assume la défense de Bénard. La femme et la fille
Laurent, sont défendus par Me
Pierre Adam.
Après
réquisitoire et plaidoiries. Bénard et la femme Laurent, sont
condamnés à deux ans de prison. La fille Laurent est condamnée à la
même peine, mais bénéficie de la loi de sursis. ( Source :
Ouest-éclair )
Mai
1925 -
Un grand incendie. -
Dans
la nuit
de samedi
à dimanche,
vers
2 heures,
M. et
Mme Julienne,
qui dirigent
un grand
atelier
de menuiserie,
étaient
subitement
réveillés
et voyaient
avec
effroi
leur
chambre
éclairée
par une
lueur
rouge.
C’était
l'atelier
attenant
à la
maison
d'habitation
qui était
en feu.
Tandis
que Mme
Julienne
sauvait
son enfant
et divers
papiers
précieux,
M. Julienne
se précipitait
dans
la rue
et appelait
au secours.
Bientôt
les pompiers
et toute
la population
étaient
sur les
lieux
du Sinistre,
et se
rendaient,
péniblement
maîtres
du feu,
qui a
détruit
le vaste
atelier
rempli
de bois
de diverses
essences
et d'outils,
et des
machines
réduites
a l'état
de ferraille.
A
la vue
de son
travail
de plusieurs
années
anéanti
en quelques
heures,
le malheureux
sinistré,
qui estime
sa perte
à 250.000 francs
environ,
et qui
n'est
garanti
par aucune
assurance,
se serait
donné
la mort
si sa
femme
et des
amis
n'eussent
veillé
sur lui.
Il
serait
regrettable
de ne
pas signaler
la belle
conduite
des pompiers
et de
la population
de Vassy
qui,
n'écoutant
que leur
courage
et leur
dévouement se
sont
employés
pendant
deux
heures
de lutte
acharnée,
luttant
sur le
feu dont
les causes
sont
inconnues.
Devant la
détresse
de ces
pauvres
ouvriers,
une collecte
a été
ouvert sur
l'initiative
de M.
le Maire.
Nous
ne doutons
pas que
les cœurs
généreux
répondent
à rappel
du maire.
II
convient,
en effet,
de signaler
que M.
Julienne
avait,
de toutes
pièces
et avec
une énergie
digne
des plus
grands
éloges,
monté
lui-même
ce simple
atelier
qui pouvait
rivaliser
avec
les grandes
industries.
Août
1925 -
Pour avoir voulu protéger sa femme.
- Un
jour
que la
dame
Kergalle
était aux
prises
avec
la dame
Lebreton,
cultivatrice
à Vassy,
le sieur
Kergalle
chercha
à dégager son
épouse
des mains
de sa
rivale
mais,
pour
ce faire,
il se
livra
à des
actes
de violence
qui lui
valent
une amende
de 30
francs.
Octobre
1925 -
Deux ennemis.
- Buffard
Léon, cultivateur
à Vassy
et la
femme Prédavoine
née Launay, âgée
de 50 ans,
se chamaillent,
se querellent
et se
donnent des
coups pour
des motifs
les plus
futils ;
c'est ainsi,
que le
4 mai les
deux antagonistes
se rencontrèrent
à l’entrée d'un
chemin, là
ils s'abreuvèrent
d'injures après
quoi Buffard
reçut au
visage un
violent coup
de manche
de fouet.
La
femme
Predavoine fut
gratifiée en
échange de
quelques horions.
L'un et
l'autre sont
condamnés à
40 francs
d'amende chacun. |