Octobre
1927 -
Vengeance stupide. -
A Vassy, un individu est entré rue de Flers, dans un garage
récemment loué par M. Bidard, débitant, et pensant se venger,
croit-on, du précédent occupant, à lacéré la capote et les
pneus de l'auto de M. Bigard. 3000 francs de dégâts.
Octobre
1927 -
Morte de froid. - Fin
septembre Mme Veuve Dupont, 68 ans, disparaissait de son domicile à
Vassy, canton de Condé-sur-Noireau. Toutes les recherches étaient
restées vaines lorsque, dernièrement, le cadavre de la
pauvre femme était découvert au haut du bois de Bons, à
Saint-Jean-le-Blanc, par M. Leroux, cultivateur. La figure était en
partie dévorée par les corbeaux. On croit que la malheureuse se
sera égarée dans le bois, entouré d'un grillage, et qu'elle y sera
morte de congestion.
Juin
1930 -
Les orages causent de gros dégâts.
-
L'orage qui a éclaté soudainement dans la nuit du 14 au 15, sur
toute la région de Condé-sur-Noireau, a causé de nombreux dégâts.
En dehors des couvertures qui ont été endommagées par la violence du
vent et des averses, on signale en différents points les méfaits de la
foudre.
A
Cerisy-Belle-Etoile, l'église et deux granges ont été atteintes. Fort
heureusement, les commencements d'incendie qui s'étaient déclarés ont
pu être rapidement circonscrits. Plusieurs
bestiaux qui se trouvaient dans des prés ont été foudroyés,
savoir : à Money, une vache appartenant à M. Lecouturier ; à Rully, deux
veaux appartenant à Mme Vautier, et au village de Rouvel, près de
Vassy, une vache appartenant à M.
Letellier.
Juillet
1931 -
Certificat
d’études primaires.
-
23 inscrits,
22 présents,
21 admis.
Garçons - Vassy-bourg :
Louis Bigeay,
bien ; Gaston
Ducret, bien
; Lucien
Hébert, très
bien, reçu
premier du
canton ; René
Le Gallou,
bien, reçu
2e du canton.
Estry
: Georges
Delamare, Noël
Romain,
bien.
Georges Delamare,
Noël Romain,
bien.
Pierres : Albert
Gesnouin, Roger
Jambin.
Filles - Vassy-bourg :
Lucienne Chérel ;
Thérèse Duguay,
bien, reçue
2e du
canton ; Madeleine
Leconte.
Burcy : Lucile
Leconte.
Bérnières-le-Patry :
Renée Lefèvre,
bien, reçue
première du
canton.
Chênedollé
: Marguerite
Sallot.
Estry : Madeleine
Rohée.
Le
Theil : Georgette
Cailly ; Alice
Dagobert.
Marguerite
Sallot.
Estry : Madeleine
Rohée.
Le Theil
: Georgette Cailly
; Alice Dagobert.
Montchamp :
Thérèse Léonard,
bien.
Diplômes d’éducation physique.
Lucien
Hébert (Vassy-bourg)
et Mlle
Renée Lefèvre
(Bernières-le-Patry).
Février
1932 -
La noyée du Noireau est identifiée.
- Les
recherches effectuées pour identifier le cadavre qui avait été
retiré du « Noireau » le 17 janvier dernier, ont permis d'établir
que la défunte était une demoiselle Marie Hébert, demeurant depuis
peu de temps à Vassy. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1932 -
Pauvre gens ! -
Les gendarmes
ont arrêté, sous l'inculpation de coups et blessures, Émile Aupée,
30 ans, journalier à Vassy, qui frappait sauvagement sa femme et ses
enfants, le plus jeune âgé de 17 mois. Le misérable a reconnu les
faits.
De
braves voisins ont fait une collecte, qui a produit plus de 400 fr., au
profit de Mme Aupée et de ses enfants. (Bonhomme Normand)
Février
1936 -
L’élection du maire de Vassy.
-
M.
Gustave Eude, instituteur honoraire, a été élu maire de Vassy par 9
voix sur 15 votants. M. Eude a été élu conseiller municipal aux
dernières élections; ce fut l'homme de confiance du regretté maire,
M. Marie Élie, qui avait reconnu en lui de solides capacités
administratives, une connaissance approfondie des affaires municipales,
puisqu'il fut longtemps secrétaire de la mairie. (source
le Moniteur du Calvados)
Février
1936 - Une
cultivatrice se suicide. -
Profitant
du sommeil de son mari, Mme Thérèse Delafosse, 29 ans, cultivatrice à
Vassy, village de la Farrière, s'est pendue dans le grenier de sa
ferme.
A'u
mois d'octobre dernier, M. Delafosse avait surpris sa femme eu flagrant
délit d'adultère avec l'un de ses employés. Il lui avait pardonné,
mais celle-ci, pleine de remords, était devenue neurasthénique. Aux
siens, elle répétait fréquemment que, par honte de la faute qu'elle
avait commise, elle mettrait fin à ses jours.
(source
le Moniteur du Calvados)
Août
1936 - Une
auto se jette contre un talus.
- Le
3 courant, vers 23 h , M. Delètre Raymond, âgé de 23 ans, employé
aux chemins de fer de l'État et demeurant à Neuville, revenait de la
direction de Condé-sur-Noireau conduisant une automobile dans laquelle
se tenaient ses parents, M. et Mme Delètre, et deux fillettes.
Il
venait de traverser le bourg de Vassy lorsqu'il entendit le signal d'une
auto qui roulait derrière lui. Aussitôt il obliqua sur la droite pour
laisser passer la voiture, mais l'auto, pilotée par M. Guyomarc'h
Louis, âgé de 38 ans, fromager à Antrain (Ille-et-Vilaine), qui
était sur le point de doubler M. Delètre se porta sur la droite, roula
sur la benne et se bloqua sur le talus. Elle fut endommagée et une
personne qui accompagnait M. Guyomarc'h fui légèrement blessée. (source
le Moniteur du Calvados)
Janvier
1937 -
Les écumeurs de prairies. -
Des malfaiteurs se sont introduits dans une étable
appartenant à M. Camille Voivenel, propriétaire à Vassy, et se sont emparés
de deux vaches d'une valeur de 4 500 francs environ. Les malfaiteurs qui
devaient connaître fort bien les lieux ont dû parcourir plus d'un
kilomètre à travers champs en raison de l'accès difficile de
l'étable. Les recherches effectuées sur les foires et marchés de la
région sont restées jusqu'ici infructueuses. L'enquête se poursuit. (source
le Moniteur du Calvados)
Mai
1937 - Deux
motocyclistes blessés dans une collision.
- Samedi après-midi, M. Maurice
Marivingt, de Mesnil-Auzouf, roulait à motocyclette à la sortie de
Vassy, dans
la direction de Vire, ayant à l'arrière de sa machine, M. Thomas, de
Jurques. Il suivait une auto conduite par un boucher de
Saint-Pierre-d'Entremont, et lorsqu'il voulut la doubler,
celle-ci obliqua sur la gauche. La motocyclette alla heurter
l'automobile et ses occupants furent projetés à terre.
On les transporta à l'hôpital de Vire. M. Marivingt ne serait que
légèrement blessé, quant à M. Thomas, on dut lui pratiquer
l'opération du trépan. (source
le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Un
fraudeur est incarcéré faute de payer l’amende.
- Le
22 mai 1936, le tribunal correctionnel de Vire, condamnait M. Vautier
Octave, âgé de 61 ans, distillateur à Vassy, à une amende pour
fraude s'élevant avec les frais a 22 914 fr. 24.
Le
jugement fut confirmé par la Cour d'appel de Caen le 17 février
1937.
M.
Vautier ne pouvant pas payer la dette qu'il doit au Trésor, a été
conduit à la maison d'arrêt de Caen pour y passer 6 mois. (source
le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Le feu. -
Un
incendie a éclaté jeudi matin dans une buanderie-écurie, située
dans le plant de la ferme de M. Louis Declais, à La Couarde.
Les pompiers, alertés à 5 h. 30, partaient
cinq minutes après avec tout leur matériel. Le petit bâtiment, qui contenait
une réserve de bois et un peu de matériel agricole, était presque consumé à
l'arrivée des pompiers.
M.
Armand Declais, qui se rendait chez
son frère pour aller à la foire, donna le premier l'alarme et réussit
à sortir un
cheval qui aurait été asphyxié par la fumée.
Les
décombres furent rapidement noyés.
Les dégâts s'élèvent pour le fermier à environ 1 000 francs. Meubles et immeubles
sont couverts par une assurance.
(source
le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - L’homme
et la bête.
- M.
Lesage Armand, 48 ans, cultivateur à St-Germain-du-Crioult,
travaillait dans un herbage situé au lieu dit « Cagny », territoire
de la commune de Vassy, il avait à son service le nommé Madeleine Alphonse, 27 ans qui, subitement
sans aucune provocation se jeta sur lui, le frappa, lui mordit cruellement un pouce et tenta
même de lui arracher une oreille.
M. Lesage et son agresseur s'étant rendus à la
gendarmerie, là encore, Madeleine essaya de mordre un gendarme, mais aussitôt il fut
mis dans l'incapacité de nuire. (source
le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - Dans
un accès de folie, un père pend son fils, puis se fait justice.
- M.
et Mme Bigault, domiciliés au hameau de la « Favorite »,
commune de Vassy, vivaient avec leur fils, âgé de 17 ans, qui,
depuis son jeune âge, est muet et privé de ses facultés mentales.
Samedi dernier, le père alla avec son fils livrer un tonneau de cidre à
Vassy. De retour vers onze heures, le cultivateur, selon son habitude,
détela son cheval pour le conduire dans le champ.
Vers
midi, Mme Bigault, ne voyant revenir personne, fit des recherches et
découvrit dans une grange située à une centaine de mètres de
l'habitation, le fils et le père pendus, ce dernier tenant l'autre dans
ses bras.
Affolée,
la malheureuse femme appela à l'aide, mais la mort avait fait son
œuvre.
Rien
n'avait jamais laissé prévoir un drame aussi horrible, malgré que M.
Bigault se soit toujours montré très affecté de l'infirmité de son
fils.
On
suppose que dans un accès de folie, le père a pendu son fils, puis
s'est fait justice ensuite. Ce drame a jeté la consternation dans le
voisinage où les époux Bigault jouissaient de l'estime générale.
(source le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Un accident mortel aux
champs. -
M. Marcel Legros, 29 ans, demeurant chez sa mère, qui tient un
restaurant à Vassy, était occupé samedi à rentrer du foin au lieu
dit « La Lande », à 2 km. du bourg, en compagnie de MM. Gauthier et
Brionne, journaliers. Vers 11 h., les trois hommes retournaient dans le
champ avec leur charrette et M. Legros, pour passer l'entrée,
située entre deux arbres, marchait à reculons, tenant le cheval par la
bride. Subitement, ayant probablement buté contre une racine, il tomba
et heurta de la tête contre un arbre. Le timon de la voiture, qui
continuait son chemin, lui fracassa le crâne.
Le
docteur Anquetil, mandé en toute hâte, ne put que constater le
décès. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Le pacage des Animaux.
- Sur
la proposition de M. Michel, Le Conseil d'Arrondissement, Considérant
que : une sécheresse persistante sévit actuellement dans notre région
et que beaucoup de petites gens possédant une vache ou deux, vont être
obligés de les vendre faute de nourriture.
Émet
le vœu : que les personnes qui ne possèdent qu'une vache ou deux,
soient autorisées, à titre exceptionnel, pendant les mois de Juillet,
Août et Septembre, et dans les endroits non infectés par la fièvre
aphteuse, à les garder sur les bermes des routes nationales et les
chemins de grande communication, étant entendit que les dits animaux
devront être tenus à la corde. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Les correspondances postales.
- A
partir du 10 août 1938, les correspondances déposées dans la matinée
à la boite des Bureaux de poste ci-après : Condé-sur-Noireau, Vassy,
St-Rémy, Clécy et Thury-Harcourt, pourront être distribuées à Paris
à la dernière distribution, vers 19 heures et parviendront au cours de
l'après-midi, à Caen, Bayeux, Lisieux et dans un certain nombre de
localités du département. Des renseignements complets seront fournis
par les Bureaux de poste intéressés.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Un motocycliste victime d’un grave accident.
- Mardi
dernier, M. Goubert André, âgé de 24 ans, cordonnier, à
Pont-d'Ouilly, était venu rendre visite à son ancien patron, M.
Madeleine, marchand de chaussures à Vassy, il était environ 15 h. 30,
lorsqu'il quitta M. Madeleine.
Monté
sur sa moto, il était sur le point de quitter le bourg de Vassy
lorsque, venant de doubler une auto qui était en stationnement, il
reprenait sa droite. Il vit venir devant lui une auto. Pour éviter la
collision. M. Goubert donna un brusque coup de guidon et la moto alla
heurter violemment la bordure du trottoir.
Projeté
sur le sol, M. Goubert fut relevé aussitôt et transporté chez M.
Madeleine. Les blessures qu'il s'est occasionné sont graves et ont
nécessité son transport dans une clinique
de Fiers. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Un charpentier pris sous un pressoir.
- Samedi,
M. Renouf, brasseur-distillateur, s'était rendu chez M. Corlet,
débitant, pour y effectuer des travaux de brassage l'aide de son
pressoir ambulant.
M.
Renouf était accompagné, pour effectuer ce travail, de M. André
Durand, charpentier à Vassy, âgé de 32 ans, marié et père d'un
enfant.
Vers
10 h. 30, M. Durand, qui effectuait la mise en place du matériel, fut,
par suite d'un mauvais fonctionnement, pris entre le sol et les engins
de brassage.
Dégagé
aussitôt par les témoins, le malheureux portait des blessures graves
à la tête.
M.
le docteur Trolley, mandé aussitôt, ordonna le transfert du blessé
dans une clinique de Flers, où, malgré tous les soins qui lui furent
prodigués, il décéda dans l'après-midi, des suites de ses blessures.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Une sexagénaire égarée sur la route, la nuit, meurt de froid.
- L'autre
soir, la dame Roullot, née Lemière Célina, 72 ans, revenait à pied
de La Chapelle-Engerbold, où elle avait passé la journée chez des
amis.
Comme
il pleuvait et que le vent soufflait en tempête, elle tenta de regagner
son domicile situé au village « la Chaise », commune de
Vassy, à travers champs, mais trompée par l'obscurité, elle s'égara
et puis, fatiguée, commit l'imprudence de se reposer près d'une haie.
C'est
là qu'elle fut trouvée le lendemain matin, presque inanimée, par un
cultivateur qui s'empressa de lui prodiguer les premiers soins. Il
était trop tard, et la pauvre vieille succombait bientôt à une
congestion cérébrale. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Le crime d’une mère. -
Depuis
quelque temps, la rumeur accusait la jeune Yvonne Vaudier, 20 ans,
demeurant chez ses parents au Bois-Crouan, à Vassy, d'avoir mis au
monde, vers Pâques, un enfant dont on n'avait jamais entendu
parler.
Longuement
interrogée par les gendarmes, ce ne fut qu'au cours de la nuit qu'elle
avoua avoir tué son enfant et l'avoir enterré dans un potager. Le
corps a été trouvé à l'endroit indiqué et l'autopsie effectuée par
le docteur Blacher, confirma que l'enfant, du sexe masculin, était né
viable. Yvonne Vaudier a été écrouée. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Août
1939 -
Un ivrogne blesse un gendarme.
– Auguste
Letirand, 39 ans, au casier judiciaire déjà chargé, arrêté par les
gendarmes pour ivresse flagrante, alors, qu'il titubait sur une route
sillonnée d'autos, opposa une sérieuse résistance. Il blessa d'un
coup de pied à la mâchoire le gendarme Menochet, mais fut maîtrisé
et emmené à la chambre de sûreté. (Source
: Le Moniteur du
Calvados)
Août
1939 -
Un ouvrier agricole martyrisait son enfant de 7 ans.
– Au
village de la Barderie, commune de Vassy, habite le ménage Salles.
L'homme, né le 9 juin
1911, est un ouvrier agricole sournois, ivrogne et brutal. Il fut
condamne au cours de l'année 1937, par le Tribunal de Vire, pour
sévices sur enfants. La femme, née Hardy, est âgée de 31 ans et
veuve d'un sieur Courvalet. Elle a épousé Salles il y a quelques
années.
Le
ménage a quatre enfants. L'aîné, le petit Pierre, est âgé de 7 ans
et demi. Il est issu du premier mariage. C'est sur ce pauvre enfant que
Salles assouvissait sa colère d'ivrogne.
Il
y a quelques jours, M. Eudes, maire de Vassy, apprit que Salles s'était
livré sur son beau-fils à des sévices graves. Informés, les
gendarmes enquêtèrent.
La
mère de l'enfant a déclaré : « Depuis la condamnation qui lui
fut infligée, mon mari continua comme auparavant ses brutalités sur
mon fils. Les observations des dames de la protection de l'enfance
n'eurent pas d'effet. Jeudi dernier, excité par l'alcool, il se mit à
genoux sur l'enfant qui était couché dans son lit. Il le frappa et lui
tordit un bras ».
Et
la femme. ajouta : « Il est à craindre qu'il attente à la vie de mon
malheureux petit. C'est pourquoi je demande qu'il soit soustrait à la
haine de son beau-père, et qu'il soit mis en lieu sûr, pas trop loin
cependant pour que je puisse le voir ».
Le
Procureur de la République de Vire, a délivré contre Salles un mandat
d'arrêt. Salles a été écroué à la maison d'arrêt de Caen.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Mouvement de la population en 1939.
-
Naissances
30 ; mariages
4 ; décès
33 ; transcription
de décès
5.
Janvier
1940 - Brutalité. -
Mme
Vve
Lelièvre,
75
ans,
cultivatrice
à
Vassy,
village
de
l'Abbaye,
avait
à son
service
la
jeune
B….
Marie-Thérèse,
16
ans.
Cette
jeune
domestique,
dont
le
caractère
est
susceptible
et
violent
eut
le
29
octobre,
une
discussion
avec
sa
patronne,
et
au
cours
de
la
dispute,
elle
saisit
une
brosse
à cirage
et
lui
en
porta
un
violent
coup
à
la
figure.
Elle
récolte
50
francs
d'amende
avec
sursis.
Mars
1940 -
Un
énergumène.
- M.
Lecoiffier
Georges, de
Monay (Orne)
est venu
le 28
février faire
ferrer son
cheval à
la forge
de M.
Burel Gaston,
à Vassy.
Le travail
terminé, Lecoiffier
refusa de
payer le
maréchal, prétextant
qu'il ne
voulait pas
payer deux
fois.
Une discussion
s'ensuivit au
cours de
laquelle Lecolffier,
menaçant,
reçut deux
coups de
poing à la
figure. Il
s'en fut
trouver les
gendarmes avec
un air
arrogant pour
qu'ils fassent
l'enquête immédiatement.
Un gendarme
alla chez
M. Burel,
demeurant à
quelque
180 mètres
de la
brigade, puis
ayant terminé
avec ce
dernier, invita
M. Lecoiffier
à venir
au bureau
de la
brigade pour
y déposer
sa plainte.
Mais Lecoiffier,
très surexcité
par de
nombreuses
libations
dans les
cafés, s'y
refusa, en
injuriant en
termes grossiers
le gendarme.
Puis lançant
dans la
direction de
ce dernier
un coup
de poing
qui ne
l'atteignait pas
mais faisait
tomber le
képi à
terre à
quelques mètres.
Devant de
tels gestes,
il fut
empoigné pour
être conduit
à la
gendarmerie, mais
il se
coucha à
terre, envoyant
des coups
de pied
dans la
direction des
gendarmes accourus.
Mais,
force devait
rester
à la
loi et
Lecoiffier, ligoté,
fut conduit
à la
gendarmerie où
il passa
la nuit.
Le 29,
Il a
été conduit
au Parquet
de Vire
sous l'inculpation
d'outrages, rébellion
à agent de
la force
publique dans
l'exercice de
ses fonctions.
Après
interrogatoire il
fut remis
en liberté,
étant domicilié
et
père
de trois
enfants.
Juin
1940 -
Outrages aux gendarmes. -
Le nommé Roger Guérin, 18 ans, sans profession, à Vassy, est
considéré comme un vaurien.
Le
4 juin 1940, les gendarmes de Vassy ont dû le questionner sur un fait
qu'il connaissait bien. Il leur répondit très grossièrement. 15 jours
de prison avec sursis.
Juin
1940 -
L'heure allemande. -
On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par
conséquent, le soleil s'y
lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un
écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on
invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à
mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en
cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Août
1940 -
Avis de la Kommandantur.
- Les
bureaux
de la
Kommandantur
seront
ouverts
pour
la population
civile
tous
les jours
de 9
heures
à 12
heures,
sauf
les dimanches.
Les magasins,
hôtels,
restaurants
et cafés
sont
obligés
de continuer
leur
travail
comme
habituellement.
Les
magasins
pourront
être
ouverts
le dimanche.
La fermeture
des hôtels,
restaurants
et cafés
est obligatoire
à 22
heures.
Il est
interdit
formellement
à la
population
de circuler
dans
les rues
après
22 heures
jusqu'à
5 heures
du matin,
exception
faite
pour
les médecins
et autres
personnes
qui sont
obligés
de sortir
la nuit.
Ils devront
se procurer
une autorisation
à la
Kommandantur.
Les commerçants
de la
ville
sont
prévenus
qu'il
est absolument
interdit
d'augmenter
les prix
des marchandises
vendues
par eux.
Le prix
doit
être
le même
qu'au
1er septembre
1939.
Le Kommandant,
d'accord
avec
le maire,
veillera
à ce
que cet
avis
soit
scrupuleusement
observé.
Ceux qui
auraient
augmenté
leurs
prix,
ou qui
profiteraient
des circonstances
actuelles
pour
le faire
seront
sévèrement
punis.
Octobre
1940 -
Arrestation. - Arrestation
de Arsène Marie, 53 ans, journalier à Vassy, condamné le 23 août à
six mois de prison pour propos défaitistes.
Juillet
1942 -
le vandalisme. -
Le
château historique de Vassy, qui fut la résidence du duc de Vicence,
grand écuyer de Napoléon 1er
et qui appartient actuellement au comte Benoist d'Azy, vient d'être
saccagé par des inconnus : vitres, glaces, lustres, portes et meubles,
ont été brisés et défoncés ; un clavecin a été mis en
morceaux ; dans la chapelle, l'autel a été renversé. Les
dégâts atteignent 200 000 francs. (Bonhomme Normand)
Août
1942 -
Pour Les prisonniers. -
A Vassy, route de la gare, sur un terrain aimablement prêté par
M. Louis Chemin, dimanche 16 août, grande kermesse au profit des
prisonniers.
Nombreux
comptoirs où chacun pourra tenter sa chance et exercer son adresse en
accomplissant une oeuvre utile. Un parc à vélos est prévu sur le lieu
de la kermesse.
Septembre
1942 -
Un vol. -
A la suite de
la mort de M. Duval, pharmacien à Vassy, son officine avait été
vendue, en septembre 1940, à M. Martin. Depuis, celui-ci avait toujours
fait une confiance totale à la veuve de son prédécesseur, Mme Vve
Duval, agée de 60 ans, qui, du reste, jouissait de l'estime générale.
Or, ces temps derniers. M. Martin constatait qu'il était victime de
vols importants, dans son bureau.
La
gendarmerie, alertée, découvrit la coupable, qui n'était autre que
Mme Vve Duval ! Le montant des vols dépasserait 30 000 fr. (Bonhomme
Normand)
Septembre
1943 -
Incendie.
- Un
incendie, dont la cause est accidentelle, a détruit, en plein centre de
Vassy, un vaste bâtiment de 11 m. de long, appartenant à M. Boillemont,
huissier
honoraire, et exploité par M. Chenel, maréchal ferrand. Plusieurs
stères de bois, des ruches et des caisses qui s'y trouvaient, ont été
également anéanties.
Mars
1944 -
Fait divers. -
A
Vassy, vendredi soir, 2 individus, armés se sont présentés chez M.
Bidard, buraliste. Sous la menace du revolver, ils se sont fait remettre
1 Kg de tabac et
500 de cigarettes, pendant que 3 autres hommes, armés faisaient le
guet.
Mars
1944 -
Fait divers. -
Les gendarmes Bonier et
Coisnon, de Vassy, revenant de faire une enquête à Burcy au sujet d'un
incendie longeaient la route de la Bijude sous le bois de
Vassy, quand ils croisèrent 2 jeunes gens à bicyclette. L'un de
ceux-ci, armé d'une mitraillette, tua le gendarme Bonier et désarma
son compagnon. Puis les bandits s'enfuirent.
Les
obsèques de l'infortuné gendarme Lucien Bonier ont été célébrées
lundi dernier, à
Vassy, en présence de toutes le autorités civiles et militaires Le
colonel Demoulin, commandant la Légion de gendarmerie de Normandie a
épinglé sur le drap mortuaire, la médaille militaire décernée à
titre posthume à cette victime du devoir.
Après
le service religieux célébra par le chanoine Lemasquerier, qui a
prononcé une touchante allocution, le cercueil a été déposé devant
le monument aux Morts pour la France.
Là, un dernier hommage a été rendu au gendarme Bonier par M. Liard, sous
préfet de Vire, et par le lieutenant Quicray, commandant la section de
Vire. Puis la nombreuse assistance a défilé lentement devant la
famille éplorée à laquelle nous adressons à notre tour nos
condoléances bien affligées. (source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1945 - VOIVENEL Camille. - Animateur
de la résistance de Vassy. Audacieux à l'extrême est allé avec un
groupe de 4 hommes faire sauter un pont à proximité immédiate du
cantonnement ennemi. Surpris par les Allemands à réussi néanmoins a
détruire l'ouvrage et a replier ses hommes, échappant par miracle aux
balles de l'ennemi.
(source : Le Bonhomme
Libre)
Mars
1945 -
Un saboteur opère
pour la seconde fois. -
M. Daufresne, receveur des Postes à Vassy, a avisé
la gendarmerie qu’une ligne téléphonique avait été coupée sur une
longueur de 70 mètres au lieu dit les Hauts-Vents, commune de Pierres,
la portion de fil sectionné a été dérobée. C’est la deuxième fois qu’un
acte de sabotage se produit à cet endroit. (source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1945 -
Une maison incendiée. -
Au
lieu dit « La Rivière », à Vassy, un incendie a détruit
une maison occupée par Mme Vve Trouvé
et ses huit enfants. On présume que
le sinistre a été provoqué par une flammèche qui, s’échappant
de la chemisée, tomba sur la toiture en chaume. Les pompiers n’ont pu
sauver qu’une partie du mobilier et du linge. (source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre
1945 - « Zurüch
Deutshland » ! -
Deux gendarmes cheminaient non loin de Vassy, lorsqu’ils
remarquèrent trois individus qui suivaient l’un des bas-côté
de la route ; c’étaient trois « cols verts »
évadés d’un camp de prisonniers non loin de Cherbourg. Leur voyage s’est
arrêté à Caen où Julius Kinzl, Adolf Kamensky et Franz Kamensky ont
été incarcérés.
(source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
Une commune reconnaissante.
- A la suite de la lecture faite au Conseil municipal par M. le
maire de Vassy, d’une lettre du Colonel Candau, adressée à
l’occasion de l’anniversaire de la libération de la commune, l’assemblée
a pris la délibération suivante : « Considérant que
l’intervention du colonel Candau auprès des troupes anglaises a
sauvé Vassy d’un bombardement meurtrier qui aurait peut-être amené
sa destruction totale, considérant en outre que c’est lui le premier
officier français qui est entré dans notre bourgade déserte,
assure le colonel Candau de
toute la gratitude de la population et le remercie de sa lettre et du
souvenir qu’il a conservé de notre libération, décide en signe de
reconnaissance de faire ouvrir une souscription parmi les habitants pour
offrir au colonel Candau un souvenir qui lui serait remis
ultérieurement. (source
:
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1946 -
Les accidents de la route. - En
doublant à Saint-Sever, lieudit « la Braiserie », la
carriole de Mme Julienne Leguillochet, cultivatrice à Fontenermont, une
auto pilotée
par M. Morin, préfet de la Manche, a violemment heurté le
véhicule hippomobile qui a été tué sur le coup. Mme Leguillochet
ainsi que Mme Morin qui accompagnait son mari ont été légèrement
blessées. L’avant de la carrosserie de l’auto a été défoncée et
les glaces brisées.
-
En traversant le bourg de Vassy la roue de secours fixée sur le coté
droit d’une camionnette des P.T.T. conduite par M. Fernand Leroux, 34
ans, de Condé-sur-Noireau, a blessé au genou gauche un passant, M.
Louis Millet, 55 ans, retraité de la gendarmerie. (source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre
1946 -
Au Conseil Municipal de Vassy.
- L’assemblée
communale a autorisé le maire à déposer aux services de la
Reconstruction les dossiers concernant les
bâtiments communaux. Un emprunt de 2 millions a été voté pour
réparations aux édifices municipaux et achat de matériel d’incendie.
Une subvention de 9 000 francs a été accordée
au Comité de
fêtes. (source : Le
Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Le ravitaillement. -
La
distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre
alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre,
L ; Samedi 30 : M. N. ; lundi 2 décembre : O.
P. Q. R ; mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin
seulement) : U. V. W. Y. Z ; jeudi 5 et vendredi 6 :
retardataires. (source : Le Bonhomme
Libre)
Novembre
1946 -
La Reconstruction dans le canton
de Vassy. - Les
maires des canton convoqués par M. C. Voivenel, conseiller général,
se sont réunis à la mairie de Vassy, pour entendre un exposé de M.
Fatorelli, chef de division de la Reconstruction à Vire. L’ensemble
du canton dépendra dorénavant de la division de Vire. Afin d’éviter
aux sinistrés de trop longs déplacements, une permanence va être
ouverte incessamment à la mairie de Vassy, chaque mardi. Il en sera de
même dans plusieurs communes et notamment à Estry et Montchamp.
(source : Le Bonhomme Libre)
Février
1947 -
La fièvre aphteuse. –
La
commune de Vassy a été déclarée infectée de fièvre aphteuse. Par
contre, l’interdiction qui frappait la commune de
St-Germain-du-Crioult vient d’être levée. (source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1947 -
En attendant le Tour. –
D’après les premiers renseignements, voici l’itinéraire qui
serait suivi par le Tour de France dans la traversée du
département : Vire, Vassy, Condé-sur-Noireau, Thury-Harcourt,
Caen (étape).
Le
lendemain, les coureurs gagneront Paris par Blainville, Bénouville,
Amfréville, Sallenelles et les plages de la Côte jusqu’à Deauville,
Touques, Pont-l’Evêque, Lisieux et L’Hôtellerie. (source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1947 -
Un hommage posthume. –
La Médaille de la Résistance Française a été décernée à
titre posthume, au maréchal des Logis-chef François-Marie Caulet,
ancien commandant de la brigade de gendarmerie de Vassy et au gendarme
Pierre-Bernard Ménochet, de la même brigade.
Arrêtés
le 30 mai 1944, ces deux courageux patriotes furent transférés à Caen
où l’on pense qu’ils ont été fusillés le 6 juin. (source : Le
Bonhomme Libre)
Juin
1947 - Kamarade !
–
un
prisonnier Boche évadé du commando d'Avranches, a été découvert par
les gendarmes de Vassy, caché dans un fourré au lieu-dit « l’abbaye ».
(source : Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Vassy va reconstruire son clocher.
–
Le conseil municipal de Vassy, après avoir examiné les plans
qui lui ont été présentés par l’architecte communal, a décidé,
par 7 voix contre 3, la reconstruction de la flèche du clocher. Le
financement des travaux sera couvert par un emprunt remboursable en
trente ans. (source : Le
Bonhomme Libre)
Avril 1948
- Un
cultivateur écrasé par un tracteur.
- M.
André Prunier, 47 ans, Président du Syndicat agricole de Vassy, qui
avait pris une part active à la session de motoculture, se rendait dans
son hangar pour mettre un tracteur à sa place. Malheureusement, la
machine était restée embrayée, quand il voulut donner un coup de
manivelle, le tracteur
se mit en marche et le malheureux eut la poitrine écrasée entre le
radiateur du véhicule et un chariot. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juin
1948
-
Au conseil municipal de Vassy.
-
Au
cours de sa dernière réunion, l'assemblée communale a autorisé le
maire à passer un traité de gré à gré en vue de la transformation
du chemin de la « Painière », sur une longueur de 700
mètres, en chemin vicinal de 4 m. 60.
La
Commission municipale des impôts directs a été constituée ainsi :
Titulaire : M. Groult Fernand, à Vassy ; Benoîst d'Azy, à Vassy ;
Gautier André, à Vassy ; Prunier André, à Vassy ; Dufrêne Maurice,
à Vassy ; Colet, à la Chapelle-Engerbold. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Février
1949 -
Un infanticide à Vassy.
- Informés
que Marie-Thérèse Anguer, demeurant chez son grand-père au village de
Re..neville, aurait fait disparaissent l'an dernier un bébé auquel
elle aurait donné clandestinement le jour, les gendarmes interrogèrent
la jeune femme, qui, après avoir tenté de nier, finit par avouer.
L'enfant
né viable le 26 octobre 1948 fut étranglé par la malheureuse et
enterré dans le jardin de la maison. Le corps du nouveau-né a été
retrouvé à 20 centimètres sous terre, en état de décomposition.
L'autopsie
a été ordonnée et la mère écrouée à la prison de Vire.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1949 -
Une délibération autour d'un clocher.
- Invité
à se prononcer sur les travaux à réaliser au clocher de l'église de
Vassy, le conseil municipal a eu à choisir entre trois projets établis
par M. Ouvré, architecte : construction d'une flèche ;
construction d'une Bâtière ou laisser l'édifice dans l'état actuel,
le papier goudronné étant remplacé
par une couverture en ardoise. L'assemblée s'est ralliée à la
deuxième solution qui coûtera un 1 200 000 francs de moins que la
flèche.
La
commission des Travaux Publics a été chargée avec la collaboration de
l'architecte de poursuivre la réalisation des travaux le plus tôt
possible. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
La reconstruction dans le bocage. - Une
commission composée de membres des bureaux des Associations de
Reconstruction des cantons de Vire et de Vassy s'est réunie pour
examiner les demandes d'agrément des entreprises pour les adjudications
très prochaines dans les deux cantons.
La séance était présidée M. Émile Berger, en présence des
architectes et de M. Fattorelli, commissaire à la reconstruction. Les
entreprises admises à soumissionner seront fixées à bref délai sur
la date des adjudications.
Il est rappelé à tous les sinistrés isolés, sujets à remembrement,
ou remembrés, qu'ils sont libres de choisir des associations syndicales
ou autres groupements de reconstruction à leur convenance ou de rester
isolés.
Tous les renseignements nécessaires leur seront donnés au siège
social dans les associations locales de reconstruction des cantons de
Vire, Vassy, Saint-Sever et Bény-Bocage, place du château, à Vire,
baraquement du M.R.U. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre
1949 -
La municipalité de Vassy, contre la création d’une cantine
scolaire. -
Saisi d'une
demande de création d'une cantine scolaire émanant des instituteurs et
institutrices publics de la commune, le conseil municipal, par 9 voix
contre 7, a estimé qu'il n'y avait pas lieu de donner suite au projet.
( Le Bonhomme Libre )
Novembre
1949 -
L’hommage de Vassy à ses martyrs.
- La
célébration de l'Armistice a été marquée par d'émouvantes
cérémonies en présence du sous-préfet de Vire, du Colonel commandant
la légion de Gendarmerie du Mans.
Elles
débutèrent par l'inauguration des plaques apposées sur le Monument
aux Morts à la mémoire des victimes de 39-45. Ce fut ensuite à la
Gendarmerie l'inauguration d'un mémorial en souvenir du chef de brigade
François Caulet, fusillé par les Allemands le 6 juin 1944. Les noms de
Joseph Requent, mort en déportation à Mathausen, et du gendarme
Ménochet, qui subit le sort de son chef François Caulet furent ensuite
donnés à la rue de Flers.
Les
manifestations auxquelles prirent part un détachement de gendarmerie en
armes, les sections de sapeurs- pompiers de l'arrondissement et les
délégations des sociétés patriotiques de Vassy et du canton se
terminèrent par l'inauguration au dépôt du matériel contre
l'incendie, d'une plaque de marbre à la mémoire du lieutenant Georges
Bissey et du sapeur Constant Rault, tombés au champ d'honneur. ( Le
Bonhomme Libre )
Juin
1950 -
Une distinction méritée.
-
M. Albert Lefort, de Vassy, ancien combattant de 14-18, deux fois
blessé, titulaire de la Croix de guerre, vient de recevoir la
Médaille militaire, Nos félicitations. (Le Bonhomme Libre)
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