15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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VASSY

Canton de Vassy

Les habitants de la commune sont des Vasséens, Vasséennes

Octobre 1927  -  Vengeance stupide.  -  A Vassy, un individu est entré rue de Flers, dans un garage récemment loué par M. Bidard, débitant, et pensant se venger, croit-on, du précédent  occupant, à lacéré la capote et les pneus de l'auto de M. Bigard. 3000 francs de dégâts.

 

Octobre 1927  -  Morte de froid.  -  Fin septembre Mme Veuve Dupont, 68 ans, disparaissait de son domicile à Vassy, canton de Condé-sur-Noireau. Toutes les recherches étaient restées vaines  lorsque,  dernièrement, le cadavre de la pauvre femme était découvert au haut du bois de Bons, à Saint-Jean-le-Blanc, par M. Leroux, cultivateur. La figure était en partie  dévorée par les corbeaux. On croit que la malheureuse se sera égarée dans le bois, entouré d'un grillage, et qu'elle y sera morte de congestion.

 

Juin 1930   -   Les orages causent de gros dégâts.   -   L'orage qui a éclaté soudainement dans la nuit du 14 au 15, sur toute la région de Condé-sur-Noireau, a causé de nombreux dégâts. En dehors des couvertures qui ont été endommagées par la violence du vent et des averses, on signale en différents points les méfaits de la foudre.

A Cerisy-Belle-Etoile, l'église et deux granges ont été atteintes. Fort heureusement, les commencements d'incendie qui s'étaient déclarés ont pu être rapidement circonscrits. Plusieurs bestiaux qui se  trouvaient dans des prés ont été foudroyés, savoir : à Money, une vache appartenant à M. Lecouturier ; à Rully, deux veaux appartenant à Mme Vautier, et au village de Rouvel, près de Vassy, une vache appartenant à M. Letellier.

 

Juillet 1931   -   Certificat d’études primaires.    -   23 inscrits, 22 présents, 21 admis.
Garçons - Vassy-bourg :
Louis Bigeay, bien ; Gaston Ducret, bien ; Lucien Hébert, très bien, reçu premier du canton ; René Le Gallou, bien, reçu 2e du canton.
Estry
: Georges Delamare, Noël Romain, bien.
Georges Delamare, Noël Romain, bien.
Pierres : Albert Gesnouin, Roger Jambin.
Filles - Vassy-bourg :
Lucienne Chérel ; Thérèse Duguay, bien, reçue 2e du canton ; Madeleine Leconte.
Burcy :
Lucile Leconte.
Bérnières-le-Patry : Renée Lefèvre, bien, reçue première du canton.
Chênedollé :
Marguerite Sallot.
Estry : Madeleine Rohée.
Le Theil : Georgette Cailly ; Alice Dagobert.
Marguerite Sallot.
Estry : Madeleine Rohée.
Le Theil :
Georgette Cailly ; Alice Dagobert.
Montchamp : Thérèse Léonard, bien.
Diplômes d’éducation physiqu
e. Lucien Hébert (Vassy-bourg) et Mlle Renée Lefèvre (Bernières-le-Patry).  

 

Février 1932   -  La noyée du Noireau est identifiée.  -   Les recherches effectuées pour identifier le cadavre qui avait été retiré du « Noireau » le 17 janvier dernier, ont permis d'établir que la défunte était une demoiselle Marie Hébert, demeurant depuis peu de temps à Vassy. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1932   -   Pauvre gens !   -   Les gendarmes ont arrêté, sous l'inculpation de coups et blessures, Émile Aupée, 30 ans, journalier à Vassy, qui frappait sauvagement sa femme et ses enfants, le plus jeune âgé de 17 mois. Le misérable a reconnu les faits.

De braves voisins ont fait une collecte, qui a produit plus de 400 fr., au profit de Mme Aupée et de ses enfants. (Bonhomme Normand)

 

Février 1936  -  L’élection du maire de Vassy.  M. Gustave Eude, instituteur honoraire, a été élu maire de Vassy par 9 voix sur 15 votants. M. Eude a été élu conseiller municipal aux dernières élections; ce fut l'homme de confiance du regretté maire, M. Marie Élie, qui avait reconnu en lui de solides capacités administratives, une connaissance approfondie des affaires municipales, puisqu'il fut longtemps secrétaire de la mairie. (source le Moniteur du Calvados)

 

Février 1936  -  Une cultivatrice se suicide.   -  Profitant du sommeil de son mari, Mme Thérèse Delafosse, 29 ans, cultivatrice à Vassy, village de la Farrière, s'est pendue dans le grenier de sa ferme. 

A'u mois d'octobre dernier, M. Delafosse avait surpris sa femme eu flagrant délit d'adultère avec l'un de ses employés. Il lui avait pardonné, mais celle-ci, pleine de remords, était devenue neurasthénique. Aux siens, elle répétait fréquemment que, par honte de la faute qu'elle avait commise, elle mettrait fin à ses jours. (source le Moniteur du Calvados)

 

Août 1936  -  Une auto se jette contre un talus.  -  Le 3 courant, vers 23 h , M. Delètre Raymond, âgé de 23 ans, employé aux chemins de fer de l'État et demeurant à Neuville, revenait de la direction de Condé-sur-Noireau conduisant une automobile dans laquelle se tenaient ses parents, M. et Mme Delètre, et deux fillettes. 

Il venait de traverser le bourg de Vassy lorsqu'il entendit le signal d'une auto qui roulait derrière lui. Aussitôt il obliqua sur la droite pour laisser passer la voiture, mais l'auto, pilotée par  M. Guyomarc'h Louis, âgé de 38 ans, fromager à Antrain (Ille-et-Vilaine), qui était sur le point de doubler M. Delètre se porta sur la droite, roula sur la benne et se bloqua sur le talus. Elle fut endommagée et une personne qui accompagnait M. Guyomarc'h fui légèrement blessée. (source le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1937  -   Les écumeurs de prairies.  -  Des malfaiteurs se sont introduits dans une étable appartenant à M. Camille Voivenel, propriétaire à Vassy, et se sont emparés de deux vaches d'une valeur de 4 500 francs environ. Les malfaiteurs qui devaient connaître fort bien les lieux ont dû parcourir plus d'un kilomètre à travers champs en raison de l'accès difficile de l'étable. Les recherches effectuées sur les foires et marchés de la région sont restées jusqu'ici infructueuses. L'enquête se poursuit. (source le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1937  -  Deux motocyclistes blessés dans une collision.  -   Samedi après-midi, M. Maurice Marivingt, de Mesnil-Auzouf, roulait à motocyclette à la sortie de Vassy, dans la direction de Vire, ayant à l'arrière de sa machine, M. Thomas, de Jurques. Il suivait une auto conduite par un boucher de Saint-Pierre-d'Entremont, et lorsqu'il voulut la doubler, celle-ci obliqua sur la gauche. La motocyclette alla heurter l'automobile et ses occupants furent projetés à terre. On les transporta à l'hôpital de Vire. M. Marivingt ne serait que légèrement blessé, quant à M. Thomas, on dut lui pratiquer l'opération du trépan. (source le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Un fraudeur est incarcéré faute de payer l’amende.  -  Le 22 mai 1936, le tribunal correctionnel de Vire, condamnait M. Vautier Octave, âgé de 61 ans, distillateur à Vassy, à une amende pour fraude s'élevant avec les frais a 22 914 fr. 24.

Le jugement fut confirmé par la Cour d'appel de Caen le 17 février 1937. 

M. Vautier ne pouvant pas payer la dette qu'il doit au Trésor, a été conduit à la maison d'arrêt de Caen pour y passer 6 mois. (source le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   Le feu.   -   Un incendie a éclaté jeudi matin dans une buanderie-écurie, située dans le plant de la ferme de M. Louis Declais, à La Couarde.

Les pompiers, alertés à 5 h. 30, partaient cinq minutes après avec tout leur matériel. Le petit bâtiment, qui contenait une réserve de bois et un peu de matériel agricole, était presque consumé à l'arrivée des pompiers.

M. Armand Declais, qui se rendait chez son frère pour aller à la foire, donna le premier l'alarme et réussit à sortir un cheval qui aurait été asphyxié par la fumée.

Les décombres furent rapidement noyés. Les dégâts s'élèvent pour le fermier à environ 1 000 francs. Meubles et immeubles sont couverts par une assurance. (source le Moniteur du  Calvados)

 

Avril 1938   -   L’homme et la bête.   -   M. Lesage Armand, 48 ans, cultivateur à St-Germain-du-Crioult, travaillait dans un herbage situé au lieu dit « Cagny », territoire de la commune de Vassy, il avait à son service le nommé Madeleine Alphonse, 27 ans qui, subitement sans aucune provocation se jeta sur lui, le frappa, lui mordit cruellement un pouce et tenta même de lui arracher une oreille.

M. Lesage et son agresseur s'étant rendus à la gendarmerie, là encore, Madeleine essaya de mordre un gendarme, mais aussitôt il fut mis dans l'incapacité de nuire.  (source le  Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   Dans un accès de folie, un père pend son fils, puis se fait justice.   -   M. et Mme Bigault, domiciliés au hameau de la « Favorite », commune de Vassy, vivaient avec leur fils, âgé de 17 ans, qui, depuis son jeune âge, est muet et privé de ses facultés mentales. Samedi dernier, le père alla avec son fils livrer un tonneau de cidre à Vassy. De retour vers onze heures, le cultivateur, selon son habitude, détela son cheval pour le conduire dans le champ.

Vers midi, Mme Bigault, ne voyant revenir personne, fit des recherches et découvrit dans une grange située à une centaine de mètres de l'habitation, le fils et le père pendus, ce dernier tenant l'autre dans ses bras.

Affolée, la malheureuse femme appela à l'aide, mais la mort avait fait son œuvre.

Rien n'avait jamais laissé prévoir un drame aussi horrible, malgré que M. Bigault se soit toujours montré très affecté de l'infirmité de son fils.

On suppose que dans un accès de folie, le père a pendu son fils, puis s'est fait justice ensuite. Ce drame a jeté la consternation dans le voisinage où les époux Bigault jouissaient de l'estime générale. (source le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1938   -   Un accident mortel aux champs.   -   M. Marcel Legros, 29 ans, demeurant chez sa mère, qui tient un restaurant à Vassy, était occupé samedi à rentrer du foin au lieu dit « La Lande », à 2 km. du bourg, en compagnie de MM. Gauthier et Brionne, journaliers. Vers 11 h., les trois hommes retournaient dans le champ avec leur charrette et M. Legros, pour  passer l'entrée, située entre deux arbres, marchait à reculons, tenant le cheval par la bride. Subitement, ayant probablement buté contre une racine, il tomba et heurta de la tête contre un arbre. Le timon de la voiture, qui continuait son chemin, lui fracassa le crâne. 

Le docteur Anquetil, mandé en toute hâte, ne put que constater le décès.  (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Le pacage des Animaux.   -   Sur la proposition de M. Michel, Le Conseil d'Arrondissement, Considérant que : une sécheresse persistante sévit actuellement dans notre région et que beaucoup de petites gens possédant une vache ou deux, vont être obligés de les vendre faute de nourriture. 

Émet le vœu : que les personnes qui ne possèdent qu'une vache ou deux, soient autorisées, à titre exceptionnel, pendant les mois de Juillet, Août et Septembre, et dans les endroits non infectés par la fièvre aphteuse, à les garder sur les bermes des routes nationales et les chemins de grande communication, étant entendit que les dits animaux devront être tenus à la  corde. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Les correspondances postales.   -   A partir du 10 août 1938, les correspondances déposées dans la matinée à la boite des Bureaux de poste ci-après : Condé-sur-Noireau, Vassy, St-Rémy, Clécy et Thury-Harcourt, pourront être distribuées à Paris à la dernière distribution, vers 19 heures et parviendront au cours de l'après-midi, à Caen, Bayeux, Lisieux et dans un certain nombre de localités du département. Des renseignements complets seront fournis par les Bureaux de poste intéressés. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1938   -  Un motocycliste victime d’un grave accident.   -  Mardi dernier, M. Goubert André, âgé de 24 ans, cordonnier, à Pont-d'Ouilly, était venu rendre visite à son ancien patron, M. Madeleine, marchand de chaussures à Vassy, il était environ 15 h. 30, lorsqu'il quitta M. Madeleine. 

Monté sur sa moto, il était sur le point de quitter le bourg de Vassy lorsque, venant de doubler une auto qui était en stationnement, il reprenait sa droite. Il vit venir devant lui une auto. Pour éviter la collision. M. Goubert donna un brusque coup de guidon et la moto alla heurter violemment la bordure du trottoir. 

Projeté sur le sol, M. Goubert fut relevé aussitôt et transporté chez M. Madeleine. Les blessures qu'il s'est occasionné sont graves et ont nécessité son transport dans une clinique de  Fiers.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1938   -   Un charpentier pris sous un pressoir.   -  Samedi, M. Renouf, brasseur-distillateur, s'était rendu chez M. Corlet, débitant, pour y effectuer des travaux de brassage l'aide de son pressoir ambulant.

M. Renouf était accompagné, pour effectuer ce travail, de M. André Durand, charpentier à Vassy, âgé de 32 ans, marié et père d'un enfant.

Vers 10 h. 30, M. Durand, qui effectuait la mise en place du matériel, fut, par suite d'un mauvais fonctionnement, pris entre le sol et les engins de brassage.

Dégagé aussitôt par les témoins, le malheureux portait des blessures graves à la tête.

M. le docteur Trolley, mandé aussitôt, ordonna le transfert du blessé dans une clinique de Flers, où, malgré tous les soins qui lui furent prodigués, il décéda dans l'après-midi, des suites de ses blessures. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1939   -   Une sexagénaire égarée sur la route, la nuit, meurt de froid.   -   L'autre soir, la dame Roullot, née Lemière Célina, 72 ans, revenait à pied de La Chapelle-Engerbold, où elle avait passé la journée chez des amis.

Comme il pleuvait et que le vent soufflait en tempête, elle tenta de regagner son domicile situé au village « la Chaise », commune de Vassy, à travers champs, mais trompée par l'obscurité, elle s'égara et puis, fatiguée, commit l'imprudence de se reposer près d'une haie.

C'est là qu'elle fut trouvée le lendemain matin, presque inanimée, par un cultivateur qui s'empressa de lui prodiguer les premiers soins. Il était trop tard, et la pauvre vieille succombait bientôt à une congestion cérébrale.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1939  -  Le crime d’une mère.  -    Depuis quelque temps, la rumeur accusait la jeune Yvonne Vaudier, 20 ans, demeurant chez ses parents au Bois-Crouan, à Vassy, d'avoir mis au monde, vers Pâques, un enfant dont on n'avait jamais entendu parler. 

Longuement interrogée par les gendarmes, ce ne fut qu'au cours de la nuit qu'elle avoua avoir tué son enfant et l'avoir enterré dans un potager. Le corps a été trouvé à l'endroit indiqué et l'autopsie effectuée par le docteur Blacher, confirma que l'enfant, du sexe masculin, était né viable. Yvonne Vaudier a été écrouée. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Un ivrogne blesse un gendarme.    Auguste Letirand, 39 ans, au casier judiciaire déjà chargé, arrêté par les gendarmes pour ivresse flagrante, alors, qu'il titubait sur une route sillonnée d'autos, opposa une sérieuse résistance. Il blessa d'un coup de pied à la mâchoire le gendarme Menochet, mais fut maîtrisé et emmené à la chambre de sûreté. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Un ouvrier agricole martyrisait son enfant de 7 ans.      Au village de la Barderie, commune de Vassy, habite le ménage Salles. L'homme, né le 9 juin 1911, est un ouvrier agricole sournois, ivrogne et brutal. Il fut condamne au cours de l'année 1937, par le Tribunal de Vire, pour sévices sur enfants. La femme, née Hardy, est âgée de 31 ans et veuve d'un sieur Courvalet. Elle a épousé Salles il y a quelques années.

Le ménage a quatre enfants. L'aîné, le petit Pierre, est âgé de 7 ans et demi. Il est issu du premier mariage. C'est sur ce pauvre enfant que Salles assouvissait sa colère d'ivrogne.

Il y a quelques jours, M. Eudes, maire de Vassy, apprit que Salles s'était livré sur son beau-fils à des sévices graves. Informés, les gendarmes enquêtèrent.

La mère de l'enfant a déclaré : « Depuis la condamnation qui lui fut infligée, mon mari continua comme auparavant ses brutalités sur mon fils. Les observations des dames de la protection de l'enfance n'eurent pas d'effet. Jeudi dernier, excité par l'alcool, il se mit à genoux sur l'enfant qui était couché dans son lit. Il le frappa et lui tordit un bras ».

Et la femme. ajouta : « Il est à craindre qu'il attente à la vie de mon malheureux petit. C'est pourquoi je demande qu'il soit soustrait à la haine de son beau-père, et qu'il soit mis en lieu sûr, pas trop loin cependant pour que je puisse le voir ».

Le Procureur de la République de Vire, a délivré contre Salles un mandat d'arrêt. Salles a été écroué à la maison d'arrêt de Caen.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Mouvement de la population en 1939.  -  Naissances 30 ; mariages 4 ; décès 33 ; transcription de décès 5.  

 

Janvier 1940  -  Brutalité.  -  Mme Vve Lelièvre, 75 ans, cultivatrice à Vassy, village de l'Abbaye, avait à son service la jeune B…. Marie-Thérèse, 16 ans. Cette jeune domestique, dont le caractère est susceptible et violent eut le 29 octobre, une discussion avec sa patronne, et au cours de la dispute, elle saisit une brosse à cirage et lui en porta un violent coup à la figure. Elle récolte 50 francs d'amende avec sursis.

 

Mars 1940  -  Un énergumène.  -   M. Lecoiffier Georges, de Monay (Orne) est venu le 28 février faire ferrer son cheval à la forge de M. Burel Gaston, à Vassy. Le travail terminé, Lecoiffier refusa de payer le maréchal, prétextant qu'il ne voulait pas payer deux fois.
Une discussion s'ensuivit au cours de laquelle Lecolffier, menaçant, reçut deux coups de poing à la figure. Il s'en fut trouver les gendarmes avec un air arrogant pour qu'ils
fassent l'enquête immédiatement. Un gendarme alla chez M. Burel, demeurant à quelque 180 mètres de la brigade, puis ayant terminé avec ce dernier, invita M. Lecoiffier à venir au bureau de la brigade pour y déposer sa plainte. Mais Lecoiffier, très surexcité par de nombreuses libations dans les cafés, s'y refusa, en injuriant en termes grossiers le gendarme. Puis lançant dans la direction de ce dernier un coup de poing qui ne l'atteignait pas mais faisait tomber le képi à terre à quelques mètres.
Devant de tels gestes, il fut empoigné pour être conduit à la gendarmerie, mais il se coucha à terre, envoyant des coups de pied dans la direction des gendarmes accourus.
Mais, force devait rester à la loi et Lecoiffier, ligoté, fut conduit à la gendarmerie il passa la nuit. Le 29, Il a été conduit au Parquet de Vire sous l'inculpation d'outrages, rébellion à agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions.
Après interrogatoire il fut remis en liberté, étant domicilié et père de trois enfants.  

 

Juin 1940  -  Outrages aux gendarmes.  -  Le nommé Roger Guérin, 18 ans, sans profession, à Vassy, est considéré comme un vaurien.

Le 4 juin 1940, les gendarmes de Vassy ont dû le questionner sur un fait qu'il connaissait bien. Il leur répondit très grossièrement. 15 jours de prison avec sursis.

 

Juin 1940   -   L'heure allemande.  -   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart  d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !

 

Août 1940  -  Avis de la Kommandantur.  -  Les bureaux de la Kommandantur seront ouverts pour la population civile tous les jours de 9 heures à 12 heures, sauf les dimanches.
Les magasins, hôtels, restaurants et cafés sont obligés de continuer leur travail comme habituellement.

Les magasins pourront être ouverts le dimanche. La fermeture des hôtels, restaurants et cafés est obligatoire à 22 heures.
Il est interdit formellement à la population de circuler dans les rues après 22 heures jusqu'à 5 heures du matin, exception faite pour les médecins et autres personnes qui sont
obligés de sortir la nuit. Ils devront se procurer une autorisation à la Kommandantur.
Les commerçants de la ville sont prévenus qu'il est absolument interdit d'augmenter les prix des marchandises vendues par eux. Le prix doit être le me qu'au 1er septembre 1939.
Le Kommandant, d'accord avec le maire, veillera à ce que cet avis soit scrupuleusement observé.
Ceux qui auraient augmenté leurs prix, ou qui profiteraient des circonstances actuelles
pour le faire seront sévèrement punis.

 

Octobre 1940   -   Arrestation.   -   Arrestation de Arsène Marie, 53 ans, journalier à Vassy, condamné le 23 août à six mois de prison pour propos défaitistes.

 

Juillet 1942   -   le vandalisme.   -   Le château historique de Vassy, qui fut la résidence du duc de Vicence, grand écuyer de Napoléon 1er et qui appartient actuellement au comte Benoist d'Azy, vient d'être saccagé par des inconnus : vitres, glaces, lustres, portes et meubles, ont été brisés et défoncés ; un clavecin a été mis en morceaux ; dans la chapelle, l'autel a été renversé. Les dégâts atteignent 200 000 francs. (Bonhomme Normand)

 

Août 1942   -   Pour Les prisonniers.   -   A Vassy, route de la gare, sur un terrain aimablement prêté par M. Louis Chemin, dimanche 16 août, grande kermesse au profit des prisonniers.

Nombreux comptoirs où chacun pourra tenter sa chance et exercer son adresse en accomplissant une oeuvre utile. Un parc à vélos est prévu sur le lieu de la kermesse.  

 

Septembre 1942   -   Un vol.   -   A la suite de la mort de M. Duval, pharmacien à Vassy, son officine avait été vendue, en septembre 1940, à M. Martin. Depuis, celui-ci avait toujours fait une confiance totale à la veuve de son prédécesseur, Mme Vve Duval, agée de 60 ans, qui, du reste, jouissait de l'estime générale. Or, ces temps derniers. M. Martin constatait qu'il était victime de vols importants, dans son bureau.

La gendarmerie, alertée, découvrit la coupable, qui n'était autre que Mme Vve Duval ! Le montant des vols dépasserait 30 000 fr. (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1943    -   Incendie.   -   Un incendie, dont la cause est accidentelle, a détruit, en plein centre de Vassy, un vaste bâtiment de 11 m. de long, appartenant à M. Boillemont,  huissier honoraire, et exploité par M. Chenel, maréchal ferrand. Plusieurs stères de bois, des ruches et des caisses qui s'y trouvaient, ont été également anéanties.

 

Mars 1944    -   Fait divers.   -    A Vassy, vendredi soir, 2 individus, armés se sont présentés chez M. Bidard, buraliste. Sous la menace du revolver, ils se sont fait remettre 1 Kg de tabac et 500 de cigarettes, pendant que 3 autres hommes, armés faisaient le guet.  

 

Mars 1944    -   Fait divers.   -   Les gendarmes Bonier et Coisnon, de Vassy, revenant de faire une enquête à Burcy au sujet d'un incendie longeaient la route de la Bijude sous le bois de  Vassy, quand ils croisèrent 2 jeunes gens à bicyclette. L'un de ceux-ci, armé d'une mitraillette, tua le gendarme Bonier et désarma son compagnon. Puis les bandits s'enfuirent.

Les obsèques de l'infortuné gendarme Lucien Bonier ont été célébrées lundi dernier, à Vassy, en présence de toutes le autorités civiles et militaires Le colonel Demoulin, commandant la Légion de gendarmerie de Normandie a épinglé sur le drap mortuaire, la médaille militaire décernée à titre posthume à cette victime du devoir.

Après le service religieux célébra par le chanoine Lemasquerier, qui a prononcé une touchante allocution, le cercueil a été déposé devant le monument aux Morts pour la France. Là, un dernier hommage a été rendu au gendarme Bonier par M. Liard, sous préfet de Vire, et par le lieutenant Quicray, commandant la section de Vire. Puis la nombreuse assistance a défilé  lentement devant la famille éplorée à laquelle nous adressons à notre tour nos condoléances bien affligées. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1945  -  VOIVENEL Camille.  -  Animateur de la résistance de Vassy. Audacieux à l'extrême est allé avec un groupe de 4 hommes faire sauter un pont à proximité immédiate du cantonnement ennemi. Surpris par les Allemands à réussi néanmoins a détruire l'ouvrage et a replier ses hommes, échappant par miracle aux balles de l'ennemi.  (source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1945  -  Un saboteur opère pour la seconde fois.  -  M. Daufresne, receveur des Postes à Vassy, a avisé la gendarmerie qu’une ligne téléphonique avait été coupée sur une longueur de 70 mètres au lieu dit les Hauts-Vents, commune de Pierres, la portion de fil sectionné a été dérobée. C’est la deuxième fois qu’un acte de sabotage se produit à cet endroit.  (source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1945  -  Une maison incendiée.  -  Au lieu dit « La Rivière », à Vassy, un incendie a détruit une maison occupée par Mme Vve Trouvé  et ses huit enfants. On présume que le sinistre  a été provoqué par une flammèche qui, s’échappant de la chemisée, tomba sur la toiture en chaume. Les pompiers n’ont pu sauver qu’une partie du mobilier et du linge. (source : Le  Bonhomme Libre)

 

Septembre 1945  -  « Zurüch Deutshland » !  -  Deux gendarmes cheminaient non loin de Vassy, lorsqu’ils remarquèrent trois individus qui suivaient l’un des bas-côté  de la route ; c’étaient trois « cols verts » évadés d’un camp de prisonniers non loin de Cherbourg. Leur voyage s’est arrêté à Caen où Julius Kinzl, Adolf Kamensky et Franz Kamensky ont été incarcérés. (source : Le Bonhomme Libre)  

 

Septembre 1945  -  Une commune reconnaissante.   -   A la suite de la lecture faite au Conseil municipal par M. le maire de Vassy, d’une lettre du Colonel Candau, adressée à  l’occasion de l’anniversaire de la libération de la commune, l’assemblée a pris la délibération suivante : « Considérant que l’intervention du colonel Candau auprès des troupes anglaises a sauvé Vassy d’un bombardement meurtrier qui aurait peut-être amené sa destruction totale, considérant en outre que c’est lui le premier officier français qui est entré dans notre  bourgade déserte, assure le colonel Candau  de toute la gratitude de la population et le remercie de sa lettre et du souvenir qu’il a conservé de notre libération, décide en signe de reconnaissance de faire ouvrir une souscription parmi les habitants pour offrir au colonel Candau un souvenir qui lui serait remis ultérieurement. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1946  -  Les accidents de la route.  -  En doublant à Saint-Sever, lieudit « la Braiserie », la carriole de Mme Julienne Leguillochet, cultivatrice à Fontenermont, une auto pilotée par  M. Morin, préfet de la Manche, a violemment heurté le véhicule hippomobile qui a été tué sur le coup. Mme Leguillochet ainsi que Mme Morin qui accompagnait son mari ont été légèrement blessées. L’avant de la carrosserie de l’auto a été défoncée et les glaces brisées.

 - En traversant le bourg de Vassy la roue de secours fixée sur le coté droit d’une camionnette des P.T.T. conduite par M. Fernand Leroux, 34 ans, de Condé-sur-Noireau, a blessé au genou gauche un passant, M. Louis Millet, 55 ans, retraité de la gendarmerie. (source : Le Bonhomme Libre)  

 

Septembre 1946  -  Au Conseil Municipal de Vassy.  -  L’assemblée communale a autorisé le maire à déposer aux services de la Reconstruction les dossiers concernant les bâtiments  communaux. Un emprunt de 2 millions a été voté pour réparations aux édifices municipaux et achat de matériel d’incendie. Une subvention de 9 000 francs a été accordée au Comité  de    fêtes. (source : Le Bonhomme Libre)  

 

Novembre 1946  -  Le ravitaillement.  -   La distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre, L ;  Samedi 30 : M. N. ; lundi 2 décembre : O. P. Q. R ; mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin seulement) : U. V. W. Y. Z ; jeudi 5 et vendredi 6 : retardataires. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1946  -  La Reconstruction dans le canton  de Vassy.  -   Les maires des canton convoqués par M. C. Voivenel, conseiller général, se sont réunis à la mairie de Vassy, pour entendre un exposé de M. Fatorelli, chef de division de la Reconstruction à Vire. L’ensemble du canton dépendra dorénavant de la division de Vire. Afin d’éviter aux sinistrés de trop longs déplacements, une permanence va être ouverte incessamment à la mairie de Vassy, chaque mardi. Il en sera de même dans plusieurs communes et notamment à Estry et Montchamp.  (source : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1947  -  La fièvre aphteuse.     La commune de Vassy a été déclarée infectée de fièvre aphteuse. Par contre, l’interdiction qui frappait la commune de St-Germain-du-Crioult  vient d’être levée. (source : Le Bonhomme Libre)  

 

Mars 1947  -  En attendant le Tour.     D’après les premiers renseignements, voici l’itinéraire qui serait suivi par le Tour de France dans la traversée du département : Vire, Vassy, Condé-sur-Noireau, Thury-Harcourt, Caen (étape).

Le lendemain, les coureurs gagneront Paris par Blainville, Bénouville, Amfréville, Sallenelles et les plages de la Côte jusqu’à Deauville, Touques, Pont-l’Evêque, Lisieux et L’Hôtellerie.  (source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1947  -  Un hommage posthume.    La Médaille de la Résistance Française a été décernée à titre posthume, au maréchal des Logis-chef François-Marie Caulet, ancien commandant de la brigade de gendarmerie de Vassy et au gendarme Pierre-Bernard Ménochet, de la même brigade.

Arrêtés le 30 mai 1944, ces deux courageux patriotes furent transférés à Caen où l’on pense qu’ils ont été fusillés le 6 juin. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1947  -    Kamarade !    un prisonnier Boche évadé du commando d'Avranches, a été découvert par les gendarmes de Vassy, caché dans un fourré au lieu-dit « l’abbaye ». (source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Vassy va reconstruire son clocher.    Le conseil municipal de Vassy, après avoir examiné les plans qui lui ont été présentés par l’architecte communal, a décidé, par 7 voix contre 3, la reconstruction de la flèche du clocher. Le financement des travaux sera couvert par un emprunt remboursable en trente ans. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948   -   Un cultivateur écrasé par un tracteur.   -  M. André Prunier, 47 ans, Président du Syndicat agricole de Vassy, qui avait pris une part active à la session de motoculture, se rendait dans son hangar pour mettre un tracteur à sa place. Malheureusement, la machine était restée embrayée, quand il voulut donner un coup de manivelle, le tracteur se mit en marche et le malheureux eut la poitrine écrasée entre le radiateur du véhicule et un chariot. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Au conseil municipal de Vassy.   -   Au cours de sa dernière réunion, l'assemblée communale a autorisé le maire à passer un traité de gré à gré en vue de la transformation du chemin de la « Painière », sur une longueur de 700 mètres, en chemin vicinal de 4 m. 60.

La Commission municipale des impôts directs a été constituée ainsi : Titulaire : M. Groult Fernand, à Vassy ; Benoîst d'Azy, à Vassy ; Gautier André, à Vassy ; Prunier André, à Vassy ; Dufrêne Maurice, à Vassy ; Colet, à la Chapelle-Engerbold. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1949   -   Un infanticide à Vassy.   -  Informés que Marie-Thérèse Anguer, demeurant chez son grand-père au village de Re..neville, aurait fait disparaissent l'an dernier un bébé auquel elle aurait donné clandestinement le jour, les gendarmes interrogèrent la jeune femme, qui, après avoir tenté de nier, finit par avouer.

L'enfant né viable le 26 octobre 1948 fut étranglé par la malheureuse et enterré dans le jardin de la maison. Le corps du nouveau-né a été retrouvé à 20 centimètres sous terre, en état de décomposition.

L'autopsie a été ordonnée et la mère écrouée à la prison de Vire. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1949   -   Une délibération autour d'un clocher.   -   Invité à se prononcer sur les travaux à réaliser au clocher de l'église de Vassy, le conseil municipal a eu à choisir entre trois projets établis par M. Ouvré, architecte : construction d'une flèche ; construction d'une Bâtière ou laisser l'édifice dans l'état actuel, le papier goudronné étant remplacé par une couverture en ardoise. L'assemblée s'est ralliée à la deuxième solution qui coûtera un 1 200 000 francs de moins que la flèche.

La commission des Travaux Publics a été chargée avec la collaboration de l'architecte de poursuivre la réalisation des travaux le plus tôt possible. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   La reconstruction dans le bocage.   -   Une commission composée de membres des bureaux des Associations de Reconstruction des cantons de Vire et de Vassy s'est réunie pour examiner les demandes d'agrément des entreprises pour les adjudications très prochaines dans les deux cantons.
La séance était présidée M. Émile Berger, en présence des architectes et de M. Fattorelli, commissaire à la reconstruction. Les entreprises admises à soumissionner seront fixées à bref délai sur la date des adjudications.
Il est rappelé à tous les sinistrés isolés, sujets à remembrement, ou remembrés, qu'ils sont libres de choisir des associations syndicales ou autres groupements de reconstruction à leur convenance ou de rester isolés.

Tous les renseignements nécessaires leur seront donnés au siège social dans les associations locales de reconstruction des cantons de Vire, Vassy, Saint-Sever et Bény-Bocage, place du château, à Vire, baraquement du M.R.U. ( Le Bonhomme Libre )

 

Octobre 1949   -   La municipalité de Vassy, contre la création d’une cantine scolaire.   -   Saisi d'une demande de création d'une cantine scolaire émanant des instituteurs et institutrices publics de la commune, le conseil municipal, par 9 voix contre 7, a estimé qu'il n'y avait pas lieu de donner suite au projet. ( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   L’hommage de Vassy à ses martyrs.   -    La célébration de l'Armistice a été marquée par d'émouvantes cérémonies en présence du sous-préfet de Vire, du Colonel commandant la légion de Gendarmerie du Mans.

Elles débutèrent par l'inauguration des plaques apposées sur le Monument aux Morts à la mémoire des victimes de 39-45. Ce fut ensuite à la Gendarmerie l'inauguration d'un mémorial en souvenir du chef de brigade François Caulet, fusillé par les Allemands le 6 juin 1944. Les noms de Joseph Requent, mort en déportation à Mathausen, et du gendarme Ménochet, qui subit le sort de son chef François Caulet furent ensuite donnés à la rue de Flers.

Les manifestations auxquelles prirent part un détachement de gendarmerie en armes, les sections de sapeurs- pompiers de l'arrondissement et les délégations des sociétés patriotiques de Vassy et du canton se terminèrent par l'inauguration au dépôt du matériel contre l'incendie, d'une plaque de marbre à la mémoire du lieutenant Georges Bissey et du sapeur Constant Rault, tombés au champ d'honneur. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juin 1950   -   Une distinction méritée.   -   M. Albert Lefort, de Vassy, ancien combattant de 14-18, deux fois blessé,  titulaire de la Croix de guerre, vient de recevoir la Médaille militaire, Nos félicitations. (Le Bonhomme Libre)

17.  -  VASSY (Calvados) -  La Place  -   Route d'Aunay

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