15 Octobre 2024 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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VAUBADON |
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Canton de Balleroy |
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Mars
1880
- Mort subite. -
Mardi, à 5 heures du soir, à Vaubadon, la veuve Benoist, âgée
de 65 ans, est morte subitement chez elle.
Février 1885 - Tempêtes. Une tempête s'est fait sentir dans notre région. Dimanche dernier dans l’après-midi, vers 3 heures, une légère secousse, attribuée à un petit tremblement de terre, s'est fait sentir à Caen. L'oscillation n'a duré que deux ou trois secondes. Elle a été précédée d'un bruit assez semblable à celui que ferait une voiture lourdement chargée passant sur le pavé. A Balleroy et à Vaubabon, des secousses ont été également ressenties. A Littry, un sieur L..., demeurant sur le bord de la route de Balleroy, près la gare, a été secoué d'une façon telle qu'il a perdu l'équilibre et est tombé sur le plancher. Dimanche aussi, entre 4 heures 1/2 et 5 heures, et à 10 minutes d'intervalle, deux secousses de tremblement de terre ont été ressenties à Villers-Bocage. Un bruit souterrain, ressemblant à celui que produirait une charrette pesamment chargée et lancée au galop dans la rue, a été facilement perçu en même temps que les piles d'assiettes, et les fenêtres étaient ébranlées. Dans la nuit, la maison du sieur Charles Alexandre Lepetit, journalier à Mesnil-Auzouf, s'est effondrée sous la violence du vent. Le sieur Lepetit, fort heureusement, n'était pas chez lui.
Juin 1889. - Un incendies. - Jeudi, à Lisieux, à trois heures du matin, le feu s'est declaré chez le sieur Crevel, charcutier, rue d'Alençon. Tout a été détruit. Les habitants couchés au premier étage ont été obligés de sauter par la fenêtre. L'enfant du sieur Crevel a été reçu par l'employé du gaz, Mme Crevel a descendu à l'aide d'une échelle. Pertes, 20 000 fr. - Assuré. -
Incendie à Vaubadon, dans la ferme occupée par le sieur
Saillenlest. Perte, 18 000 fr. C'est un petit valet qui a mis le feu par
vengeance. ( Bonhomme Normand)
Juillet
1892 -
L’immoralité. -
Le
nommé Ludovic Lenourrichel, dit Larue, 26 ans, journalier à Vaubadon,
faisait irruption un soir dans la maison de la demoiselle Marie Faucon,
69 ans, qui était couchée, il la saisit brusquement,
la jeta à terre, puis lui
fit subir les derniers outrages. Aux cris de la victime , sa sœur qui
venait de sortir accourut et
elle eut grand'peine à délivrer la malheureuse femme de la brute qui la
violentait. Lenourrichel prit enfin la fuite et à 200 mètres de la
maison, au milieu d'un herbage, il rencontra une jeune femme de la commune
dont il chercha encore à abuser, mais celle-ci, plus vigoureuse, réussit
à lui échapper. Lenourrichel s'est réfugié dans la forêt de Cerisy,
où on l'a arrêté. (Source
: Le Bonhomme
Décembre 1892 - Attentat à la pudeur et viol. - — Ludovic Lenourichel, 26 ans, journalier à Vaubadon, est un malfaiteur dangereux et redouté. En juin dernier, il commettait, à Balleroy, un attentat à la pudeur sur la dame Leboeuf, et violait, à Vaubadon, une vieille fille, Mlle Faucon, âgée de 69 ans. Il a été condamné à 6 ans de travaux forcés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1893 - L’immoralité. - Ludovic Lenourichel, 26 ans, a été condamné, aux assises du Calvados d'août, à six ans de travaux forcés pour avoir, à Vaubadon, violé la demoiselle Marie Faucon, âgée de 69 ans. Ce n'est pas la première fois que cette pauvre vieille est l'objet d'outrages de cette nature. Le parquet, qui aime à tout savoir, ferait bien de s'assurer s'il est vrai qu'un jour plusieurs individus se seraient présentés chez la même demoiselle, au nom du parquet, pour la soumettre à une visite intime. La pauvre vieille se serait laissé faire et aurait même payé la goutte à ces sales personnages. La justice à intérêt à vérifier l'exactitude de ces faits, non seulement parce qu'elle a été mise en cause, mais parce que parmi ces individus se trouvait, dit-on, un garde champêtre aujourd'hui encore en exercice. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1893 - Un jeu qui pourrait coûter cher. - Les jeunes Houssin frères et leur ami Catherin, écoliers à Vaubadon, en revenant de l'école, traversèrent des herbages pour se rendre chez eux. Dans un herbage appartenant à M. Fontaine, maire de la commune, ils aperçurent deux jeunes poulains qu'ils poursuivirent à coups de branches d'arbres pour s'amuser. Ce jeu dura une demi-heure. Mais un poulain tomba dans un trou contenant de l'eau et de la vase. Les enfants se sauvèrent et ne parlèrent à personne de leur équipée. Le lendemain, on aperçut la pauvre bête et on la retira, mais elle ne put se tenir debout et est morte une heure après. La perte est évaluée à 400 fr., tout probablement le propriétaire les réclamera aux parents des enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1894 - Trop de vacances. - Pour l'année scolaire 1893-1894, on arrive, dans les lycées et collèges, au total inouï de 201 jours de congé contre 164 de travail. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1894 - Le vélo. - L'Académie a parlé. Tout compte fait, sauf de très rares exceptions, hommes et femmes peuvent, sans danger pour leur santé, monter en vélocipède, cet exercice n'est interdit qu'aux personnes atteintes d'une maladie de cœur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1894 - Pommes et
poires. -
La récolte varie
dans le Calvados. Dans certains endroits, les pommes abondent et les
poires sont en moyenne, dans d'autres parties, les poires sont en
abondance et les pommes donnent une demi-année. Quoi qu'il en soit, les
pommes ne seront pas chères cette année et il ne faut pas les payer
Février 1895 - Facteur mordu par un chien. - Vendredi, le facteur Colleville entrait chez un propriétaire de Vaubadon, lorsque le chien, rompant sa chaîne, s'est jeté sur lui, et l'a cruellement mordu au jarret. Le médecin pense que Colleville sera obligé de se reposer quinze jours au moins. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1895 - Neige et froid. - L'hiver que nous traversons menace d'être un des plus longs que nous ayons eu depuis longtemps. Il est de nouveau tombé de la neige dimanche la nuit, et le froid continue. Les routes et les chemins sont impraticables. On s'étonne de l'inaction des administrations que cela concerne. Les bras inoccupés sont nombreux dans nos campagnes et en leur faisant appel on pourrait rétablir la circulation sur beaucoup de points, au besoin, on pourrait avoir recours aux prestataires. Si cet affreux temps continue, les navires ne pourront plus arriver à Caen. L'Orne est prise et le paquebot La « Dives » est resté huit jours retenu par les glaces près de Longueval. Il n'a été dégagé que mercredi matin. Quant au canal, les glaçons l'encombrent. Cette situation est d'ailleurs générale. La Seine est prise à Paris et à Rouen. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1895 - Nouveau deuil. - La famille de Broglie, propriétaire du château de Vaubadon (Calvados), dont l'un des parents a été tué dernièrement par une dévote atteinte de démence, vient d'être frappée d'un nouveau deuil. Le R. P. Paul de Broglie, de la société de Jésus, est décédé au collège Saint-Joseph, à Poitiers. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1895 - Deux noyés. - Dimanche soir, jour des régates, à Port-en-Bessin, le sieur Fontaine, 35 ans, charron à Subles, et ses deux beaux-frères, les sieurs Eudine, 27 ans, maréchal à Vaubadon, et Auguste Eudine, 17 ans, se décidèrent à prendre un bain sous les falaises. Aucun d'eux ne savait nager. Il avaient l'eau à la ceinture quand tout à coup l'un d'eux perdit subitement pied et tomba dans un trou, profond de près de deux mètres. En voulant l'arrêter, les deux autres se trouvèrent entraînés et tous les trois disparurent. Fontaine et l'un de ses beaux-frères se sont noyés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1896 - La débauche. - Procès verbal a été dressé contre une femme de Vaubadon qui recevait chez elle des jeunes gens et des jeunes filles qui s'y livraient à la débauche. —
Procès-verbal a été dressé à la nommée Marie Aze, veuve Houel, 78
ans, logeuse en garnis, rue de la Délivrande, 16, à Caen, pour ouverture
d'un débit de boissons sans autorisation et excitation de mineures à la
débauche. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1897 - Incendie. - Un incendie, dont les causes sont inconnues, a consumé, à Vaubadon, deux maisons habitation et un bâtiment servant de grange, écurie et cellier, appartenant aux sieurs Jean Lhermitte et Léon Faucon. Pertes : pour le sieur Lhermitte, 10 000 fr., assuré pour le sieur Faucon, 600 fr., non assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1897 - Retour mal accueilli. - Mardi, un charivari avait lieu à la porte du logement d'une femme habitant Vaubadon qui venait de réintégrer le domicile conjugal, après une absence de quelques jours. Plusieurs procès-verbaux ont été dressés et Gustave Lemaître, 31 ans, a été condamné, à Bayeux, à six jours de prison pour injures aux gendarmes de Balleroy. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1898 - Trop respectueuse des règlements. - Dernièrement, nous disions que les autorités communales laissaient à tort mettre en loterie dans leurs localités, par des nomades, des objets qui n’étaient jamais tirés ou qui étaient gagnés par des gens de leur bande. Une malheureuse journalière de Vaubadon, Elisa Lhonoré, 38 ans, ayant mis un jupon en loterie, malgré le refus de la sous-préfecture de Bayeux, a été condamnée à dix francs d'amende. Si elle n'avait pas demandé d'autorisation, la chose fût passée inaperçue et elle n'aurait pas été poursuivie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1898 - Ignorance volontaire. – Beaucoup de maires ignorent, ou plutôt feignent d'ignorer, que l'assistance médicale gratuite est organisée dans le Calvados et répondent aux malades dans la gène qu'ils n'ont pas de ressources pour les faire soigner. La préfecture ferait bien de rappeler ces maires là à leurs devoirs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1898 - Viol. – La gendarmerie de Balleroy a arrêté, en flagrant délit de viol sur une petite fille de 8 ans, le nommé Louis Barbe, 19 ans, garçon boulanger, demeurant à Vaubadon. (Source : Le Bonhomme Normand)
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Louis-Samuel Barbe, 18 ans, né a Coutances, garçon boulanger à Vaubadon
attentat à la pudeur sur la jeune Marie Marie, dite Letot, âgée de 8
ans. Barbe s'en tire avec deux ans de prison. Défenseur : Me
Gallier. — Louis Coté dit La Calotte, 53 ans. né à Bonneville-la-Louvet, maçon, attentat à la pudeur commis à St-André-d'Hébertot, sur la jeune Marie Césarine dite Louise, âgée de 9 ans. Défendu par Me Chédot, Coté n'a été condamné qu'à 15 mois de prison, Les pénalités, comme on le voit, vont en diminuant. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Vol important. -
Le
sieur Etienne Brunet, marchand de
bestiaux à Vaubadon, près Balleroy, était au marché de Vire pour
acheter des vaches quand il s'aperçut
que son portefeuille, contenant 3 600 fr., lui avait été enlevé. Pour
commettre ce larcin, le voleur avait coupé la poche intérieure du gilet
où était renfermé le portefeuille. (Source
: Le Bonhomme Normand) |
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XIV. - Chasse à Courre à la Forêt de Cerisy. La St-Hubert - Vaubadon - Le départ pour la Chasse. |
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