UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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VAUBADON

Canton de Balleroy

Les habitants de la commune sont des Vaubadonnais, Vaubadonnaises


Mai 1901   -   L’art de donnée du cachet.   -    Il paraît que le conseil municipal de Vaubadon, tout entier, a donné sa démission. Le maire reste seul avec le sceau de la mairie qu'il emplois à tout propos.

Il en marque même les vachères de la commune qui marquent mal, non à la fesse comme les génisses, mais sur la joue. Excellent moyen pour leur donner du cachet. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1920  -  Accident du travail.   -   Un jeune soldat, Maurice Marie, 22 ans, en permission dans sa famille, à Vaubadon, prés de Balleroy, a eu la jambe droite brisée par la chute d’un arbre qu’il était en train d’abattre.  Il lui faudra deux mois de soins au moins. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1920   -   Le sens du commerce.   -   On a arrêté à St-Lô un certain Jules Bottin, 23 ans, qui venait de vendre, pour 75 francs chez un marchand de cycles, une Bicyclette qu'il avait volée en passant à Vaubadon, près Balleroy. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1923   -  Une fin tragique.   -   Trois bûcherons qui travaillaient dans le bois de Vaubadon, canton de Balleroy, avaient allumé du feu pour faire chauffer leur déjeuner. Le feu gagna les taillis et les bûcherons effrayés, prirent la fuite. L'un d'eux. M. Lebelhomme, 60 ans, du Tronquay, avait voulu aller rechercher son veston qu'il avait oublié. II fut surpris par les gaz qui se dégageaient du foyer de l'incendie et mourut asphyxié. . (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1923   -  Le temps qu’il fait.   -   Après des chaleurs quasi-caniculaires et vraiment, hors de saison, le temps s'était un peu rafraîchi. Mais des orages se sont formés quand même et ont éclaté avec violence.

On espère qu'il n'en sera pas résulté de trop sérieux dommages pour nos pommiers en fleurs qui sont vraiment magnifiques. La récolte du reste, s'annonce excellente de toutes manières, c'est un triomphe pour l'agriculture qui se prépare et M'sieu Henry, grand prêtre de Cérès, a le sourire. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1924  -  La fraude du lait.  -  Un garçon laitier de l'une des plus importantes fromageries de la région, faisant sa tournée par Vandeloges, était accompagné par l'agent de la répression des fraudes. Au moment une fermière allait livrer son lait, elle s'aperçut de la présence de l'agent et aussitôt renversa ses channes sur le sol. L'agent sauta à terre et recueillit assez de lait pour remplir une bouteille, mais il ne se méfiait pas assez de la gaillarde qui, tout à coup, lui arracha le récipient de la main et brisa sur le sol.
L'agent put cependant recueillir encore un peu de ce lait dont la fermière tenait tant à ce qu’il ne soit pas fait d’analyse. Le Tribunal se prononcera cet égard.  

 

Octobre 1924  -  Inauguration du monument. -  Dimanche 5 octobre, inauguration du monument aux morts de la Grande Guerre, sous la présidence de M. Aubert, sous-préfet, et de M. le baron Fr. Gérard, député, avec le concours de l'Union musicale du Tronquay.  A 9 h. (heure ancienne), réception des invités à la mairie. A 10 heures, service à l'église. A 12 heures, banquet par souscription. A 2 heures, formation du cortège à la mairie pour se rendre à l'église, salut solennel, bénédiction et inauguration du monument. Après la cérémonie, vin d'honneur offert aux Anciens Combattants.  

 

Janvier 1925  -  On ne peut sonner les cloches et surveiller sa cuisine....    -   C'est sans doute ce que la dame Marie, née Boscher, aura pensé après quoi sachant que c'étaient ses voisins, les époux Lecoq, de Vaubadon, qui sonnaient les cloches pour un mariage, était allée chez eux faire une visite à leur armoire où elle se serait  emparée d'une somme de 110 francs. 

Malheureusement pour elle, du clocher, la dame Lecocq avait vu la maraudeuse entrer chez elle, et, autre surprise, la fille des époux Lecoq préparait le repas lorsque la femme Marie qui ne l'avait pas aperçue en entrant, s'écria on ressortant : « Ah ! tu me surprends ! je venais chercher un timbre ! » Cette femme nie être entrée dans la maison des époux Lecoq. 

C'est ce que l'enquête devra démontrer, mais une autre visite opérée chez un autre voisin, paraîtrait confirmer la première. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1926  -  Fête patronale.  -  Dimanche dernier eut lieu à Vaubadon, la fête patronale Sainte-Anne, qui remporta un succès sans précédent. Pendant la messe, il y eut distribution d'un magnifique pain bénit et les nombreux assistants furent charmés par les beaux morceaux interprétés par la fanfare « la Cécilienne de Ballerry », M. Léon Coquelle, baryton solo de cette société fut particulièrement remarqué au cours de l'interprétation de « La Berceuse de Jocelyn ».

L'après-midi, il y eut vêpres en musique, jeux divers et lancement d'une mongolfière, tandis qu'une course cycliste de 45 kilomètres sur route se disputait pour remporter de magnifiques prix. Le vainqueur André Carbonnel, de Littry, mérite d'être vivement complimenté car ce n'est pas sans efforts qu'il se classa premier, il n'est âgé que de 18 ans, et il remporte une grande partie des courses de la région.

Après cette course un grand concert fut donné par la musique et une fois de plus il fut permis d'apprécier la valeur de cette société. Le soir un grand banquet réunissait les musiciens, les organisateurs de la fête et les autorités de la commune.
Enfin, il y eut une retraite aux flambeaux, un brillant feu d’artifice et un bal à grand orchestre termina la fête.

VAUBADON   -   La Confirmation, 21 Mai 1909

Bénédiction donnée par Monseigneur Lemonier sur le perron

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